Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Vacillement
entre chien et loup
sur l’herbe frissonnante
l’errance du jour
103 réflexions sur « Vacillement »
Beau voyage Ossiane dans ces contrées merveilleuses où les couleurs vacillent avec les heures, nul doute que tu nous ramèneras des images superbes, bon séjour, belle évasion, je t’embrasse et à bientôt ici où nous t’attendrons et veillerons, heureux de te savoir quelque temps en vacances en douce errance.
Bonnes vacances Ossiane!
Respirer le vent
Sortir au petit matin
L’allée du sous-bois
l’odeur des arbres
le poudroiement des branches
les yeux qui bruissent
et que tes vacances soient délicieusement belles
Oui bien besoin de souffler dans les lumières vacillantes, merci Monique, merci Brigitte! A bientôt!
Va sans ciller vers la muraille d’Hadrien ou bien celle d’Antonin et entonne avec ces scottish ces chants riches d’un terroir ancien où se mêlent tant d’influences norroises et irlandaises.
Bon voyage Ossiane et ramène nous des fleurs de chardons et des brebis, du skye aussi , du tourbé mais pas de l’embourbé et puis des links. Que la brise des Hébrides du sud lâche la bride mais sans déferlement.
En ce point de bascule où le jour s’avance et où la nuit recule et qu’ils se livrent un bal endiablé
j’ai beau ciller pour y voire proprement c’est les yeux pleins de rêves que je découvre la fin du firmament, la lune est une compagne douce pour qui est un ferme amant et sa pâle clarté n’est pas un appât décevant.
Grimper vers la lumière
Et tant pis la vacille
C’est mieux que de descendre
Vers le sombre par en bas
coucou Ossiane,
profite de ton beau périple à venir,
tendres pensées.
Ile de Skye… les petites routes d’Ecosse où l’on se gare – sur la gauche – pour laisser passer le véhicule qui arrive en face.
Collisions d’images, tout simplement (à venir).
La lumière cascadante
insolente insolation
les yeux éblouis
Sortir en pleine lumière des chemins jalonnés de verdure
Grimper pour atteindre cet au-delà dont on rêve
Se libérer d’une végétation trop dense en gravissant les chemins
Pour enfin parvenir aux grands espaces où la beauté nous attend
Et sur les monts qui semblent toucher le ciel quand vient le soir
Laisser le jour s’éteindre en ses dernières lueurs vacillantes.
Vos messages bien reçus Annick et Dominique, bien à vous tous!
L’île de Skye…l’île des brumes…des ailes..et des ombres qui vacillent…et se posent à la lisière des paupières…des lacs mystère.. et des rêves de pierre… Heureux de cette échappée en Ecosse…Prends soin de toi Ossiane..
Pensées..
–
Voyage magique en perspective !!!
L’Ecosse … un de mes plus beaux souvenirs.
Et l’île de Skye quand elle était encore une « vraie » île : on prenait le bac pour passer (le pont n’étant pas encore construit).
Bon, sur ce, ne commence pas à compter les moutons, hein ! pask’il y en a très beaucoup et tu t’endormirais direct.
Allez, clin d’oeil, Ossiane et profite bien de tout (quoique le haggis vaut mieux fermer les yeux si on veut le déguster…).
Biz à toi et à tous.
–
Nous avons parcouru ce chemin
A l’abri des regards du monde
Main dans la main les pas mêlés
Sous le feuillage, en toute intimité.
Papillons et autres insectes volants
Nous accompagnaient en silence
Laissant entendre le chant des oiseaux .
Les mots se faisaient doux et sereins
Dans l’apothéose des confidences,
Les feuilles souriaient au soleil
Dans l’éclatante lumière,
Et l’ombre recueillait avec discrétion
L’émotion quand nos corps se frôlaient.
On se chuchotait à voix basse
Des mots qui nous semblaient
Désuets ou perdus à tout jamais.
Nos désirs étaient si grands qu’il eut fallu de peu
Pour que la raison vacille vers la folie
A contre courant de nos vies
Et que nos corps s’embrasent
Dans le parfum des souvenirs.
Main dans la main
Tu m’empêches de tomber
Nos forces se multiplient
Dans le bonheur fort simple
D’être tellement ensemble
Recueillis réjouis
Devant la vie
Quand sa complexitude
Si elle enchaîne bien trop
Alors on gravit une à une
Cette marche en lumières
Dans son vivant de vie
A saisir le meilleur
Même si il y a le reste
Il faut vivre malgré tout
A la fin du jour
Dans la lumière rasante
La douce et belle heure
Entre ombre et lumière
Mon fils
On se bat
Notre vie son jour
Pour toi
Autiste
Vacillant le parent souvent
C’est un parcours
Marche après marche
Parfois de tomber d’une marche
Parfois on en grimpe une plus douce
Cela reste après vingt quatre ans
Un combat tant de tant d’amour
Et c’est l’amour qui rend possible
De rester partient en courage de vie
C’est si dur de douleurs à connaître
En tous sens…
Mon fils
Et je t’aime encore
Même si tu es cet ado rude fougueux
De tempérament survolté en colère souvent
La vie trace son parcours
Et le petit Humain s’adapte
En core et en corps
Pour oser le vivre en Amour
Son aventure Humaine
Entre chien et loup…
Etange moment
les ombres se raccourcissent
les formes se contractent
avant de perdre leur identité
et de disparaitre à la vue.
Garder la mémoire des choses essentielles…
Courage pour ton combat de tous les jours, avec tant d’amour, Annick.
Merci pour ta poèsie, Monique.
m’zi, Jo.S…
ET JE TE CITE:
*Garder la mémoire des choses essentielles, *Jo.S,
c’est un beau sens de vie*Annick
Merci Jo.S et ce soir ce sont tes mots qui m’inspirent, ceux que tu adresses à Annick et « choses essentielles » que je traduirais en valeurs essentielles la plus grande étant à mes yeux la force de l’Amour où tout alors devient clair malgré la peur, la souffrance, les angoisses… force de l’Amour notre raison de vivre, notre raison d’être.
____
Qui ne vacille
Aux vents forts
Ouragans de la vie
Le roseau ploie mais ne casse
Gravir sans tomber
Essoufflés mais debout
L’âme grande
Entre chien et loup
Vaincre l’incertitude
Avancer toujours
Une éclaircie au loin
Pour maigre espoir
Maintient le courage
On ne sait plus très bien
On frissonne, on hésite
Le pied incertain
La main accrochée à la rampe
Car les jambes tremblent,
Malgré la force du vouloir
Et pourtant on progresse
Car l’amour, le vrai, le seul,
L’amour, oui l’Amour
Lui, jamais ne vacille
_____
Bonne soirée à l’équipage qui garde le bateau du Capitaine en escale.
ils sont beaux tes mots, Monique.
L’arbre pousse son étiquette
Ecrit dessus *faut pas tomber
Il se contente de vaciller
Parfois son plus souvent
Comme il vieillit
C’est qu’il en faut de la force de vie
Pour tenir droit pour pas tomber
Sous la force des évènements
Si douloureux de vie
Alors la force de l’amour sauve
Donne de l’engrais aux veines tendres
ÊTRE AIMé ET AIMER
Ces mots écrits aussi sur l’étiquette
Le temps du doute
Où la pensée vacille
Entre le vu et le ressenti
Le réel et l’imaginaire
L’avoir et le vouloir
Cette hésitation ressentie
Jusque dans sa chair
Quand c’est presque
Mais pas tout à fait
Et pourtant peut-être
Quand ce trouble
Va jusqu’à la nausée
Et que les ombres du désir
Se confondent, se déforment,
Se recréent, s’inventent
Il vous laisse impuissant
Entre possible et utopie
Comme un soleil qui revient
Pour s’effacer ensuite
Gommé par les nuages
Ossiane n’étant pas là pour corriger, vous remplacerez à la lecture si vous le voulez bien le troisième vers par :
Entre le vu et l’aperçu.
Infiniment merci et pardon pour cette erreur de frappe.
Et puisque je reviens, j’en profite pour faire un petit coucou à Annick sans doute pas très loin.
–
Dans une tache d’encre,
je demande buvard.
L’écriture, ainsi proprette,
s’écoule vers lumière du hasard.
Se pose la question :
du chien, du loup
lequel gagna ?
A vrai dire
j’crois que j’m’en fous.
Sur mes genoux,
y’a un jeune chat
ses ronronnements
et puis, c’est tout.
–
Tout est invitation
Suffit de se laisser faire
Dans la beauté du jour
Les ombres au crépuscule
S’ enfuient près de la nuit
Les herbes frissonnantes
Contemplent les forêts
Qui poussent vers le rêve
Profitez que le jour vacille
Et fuyez âmes adorées
Sous les amples capes vertes
De vos robes de velours
Courrez par les forêts
Volez et nous sauvez
un équilibre perdu , une pichenette qui déstabilise
un mot râle dans le fond de la gorge
pas de lait rance au petit matin
affaire de tolérance , sans tollé
Tu traverses, ombre de l’ombre projetée, l’autre en toi qui dit la mort étreint la vie. L’écart t’apprend. A bord d’être, une main ajoute son geste et la pierre à vif s’anime, se veine au parcours du sang. Le désir vertical ou horizontal se miniaturise en ta poitrine. Tu ouvres la cage : il sera toujours l’heure de, plus tard, plus tard, ton corps défie. Il sait le poids, laisse aller la douleur. Collines et lac la portent comme paume qui s’appesantit. Leurs courbes répondent à tes courbes – précieux intime.
Dans le retirement du corps gît le désir. Ton cri s’use dans le cri. Il y a des bûchers intérieurs, des bouches séchées au grand feu, des bras tisons qui ne peuvent enlacer la parole sans la brûler. Peine perdue de la passion. Tu sais que tu ne sauras jamais rien, coupée en deux, le ciel la terre, et l’ange au milieu, – inatteignable.
Le corps voyage dans le visible, il pressent la révélation au-dehors. Il existe magnifiquement. Sa vérité t’éblouit : Milliers de signes par tous les pores. Apprendras-tu à les lire ?
Sylvie Fabre G ( Corps subtil)
–
Beau séjour en Ecosse , chère Ossiane et bon week end à chacun.
Mathilde, quelle belle référence en poésie avec Sylvie Fabre, ce passage tout particulièrement, un sens de la poésie si riche en sensibilité qu’à la lecture de ces mots le corps frissonne.
Ivre de lumière
Le réel insaisissable
L’éblouissement
Bonjour Monique : vous trouverez de nombreuses références à ce poète sur les sites poezibao et Terres de femmes d’Angèle Paoli . Je ne mets pas l’url : dans la mesure où Ossiane est absente , ce message risque d’être bloqué . A très bientôt
Merci Mathilde, j’avais rencontré cette poète sur le blog merveilleux d’Angèle Paoli, où je me rends très souvent et où j’ai souvent fait de très belles découvertes en littérature.
Dans le sentier marbré du soleil
Méditation étrange
J’avance en silence
Chemin de terre et d’herbe
Baigné de lumière
Rêverie insolite
C’est bientôt la fin de l’été
Je traîne ma solitude
Dans mes pas fatigués
Pensées sauterelles
De branches en branches
Entre clarté et obscur
Murmures singuliers
Bonjour à vous tous et merci pour vos belles interventions
« »Thierry : tout va bien? Le commentaire d’hier.. Je me suis posée des questions..
Oui tout va bien, May, mais merci beaucoup de te soucier de ma petite personne
l’orage c’était ce printemps et il fut violent mais il y a des choses dont on n’aime pas forcément parler.
je reste fidèle à l’oeil ouvert, à Ossiane qui nous accueille si généreusement et à tous les matelots qui animent le pont.
C’est vrai que vacillement est propice aux constats sur ce qui nous touche et nous fait tomber, annonce des chutes, mais on se relève aussi et souvent plus fort car on a pris le temps de comprendre ce qui nous a entrainé là.
Tantôt très douce
Tantôt aigrelette et rance
L’errance
Tantôt de figue
Tantôt de vert raisin
Le goût de mon chemin
Même entre chien et loup
Mon chien fidèle sur mes pas
Merci de tes mots Thierry, bonne journée à vous tous .
Prendre son souffle
Dans les feuilles leurs ondes
Se sentir son vivant
Pour le marcher
Son escalier du tant
Le temps précieux allié
Qui ouvre l’oeil en temps
Suffit d’être patient
Son brin d’herbe en courage
Glissé entre ses lèvres
Pour se droguer
De bel de bon de son vital charmant
je vous embrasse le petit pont charmant de vous tous, seul, ensemble!
bises, Thierry.
coucou May.
Coucou Annick, c’est gentil tout plein ce que tu nous racontes, j’aime beaucoup les petits ponts, et bientôt pour moi aussi un pont merveilleux qui me ramène en France tout près de ma famille alors je serai en absence quelques temps , je t’embrasse et à bientôt
Coude à coude sur le pont
Sans vaciller tous ensemble
Annick, Thierry, Mathilde
Et tous les autres
Pour accueillir May
Bientôt de retour en France.
Errance du jour
Qui de moi ou de toi
Quel lieu propice
Quelle heure et quel temps
Comment se retrouver
Comment se joindre
A l’infini
L’envie d’une rencontre…
Et ce cri et ce désir
Qui traverse les entrailles
Et qui dit que tout est possible
Parce que la vie est courte
Parce que la vie est nôtre
Quand trône l’impossible
Dans l’ombre du destin
Le cri devient silence
Souffrance ou espérance.
je tremble balancement
fugue
frissons des errances
frissons des partances
ils sont beaux vos mots…
Quand le jour tremble et que la nuit s’effrite
quand on s’avance selon de nouveaux rites
et que l’aire ombragée diminue à vue d’oeil
que la lumière inonde en forme de recueil
je veux pouvoir sans ciller m’ouvrir en grand
et me livrer pleinement sans jeter le gant
un passage et une nouvelle physionomie
de l’ombre à la clarté il n’y a pas d’ennemi
que se lève cette armée des ombres
que reprennent le chemin ceux qui ne sombrent
les rêves chassés comme autant de détails qui encombrent
dans les décombres de ma nuit passée
me voici déjà bien rincé
et aussi évincé
je me demande toujours à la pointe du jour
ce qui vient là encore relever le saillant de mes nuits
mais la clameur qui s’annonce n’est pas ennui
et ce cri déchirant qui perce
retient des souvenirs qui ne doivent pas sortir
Jeux de lumière sur le chemin
Ne durent que le temps d’un sourire
Viennent les nuages dans le ciel
Et tout s’aplanit, se ternit
Finis les éclats, les brillances
D’un soleil qui danse avec les arbres
Et fait trembler les herbes sous nos pas
Le grand manège des insouciants
Cesse de tourner, la beauté s’éteint
Le chemin semble bien triste
Dans la pénombre d’un ciel sans couleur
Mais que revienne un sourire sur des lèvres
Et le monde entier semble retrouver sa joie
Cela peut être important un sourire
Pour une âme assombrie, un cœur attristé
Bien sur que ça peut être important
Déterrance et déterminance pour faire lever
la bonne graine aux aubes élogieuses mais pas religieuses
qui font danser les fleurs et tourner les coeurs
qu’adviennent à l’horizon les premiers rais qui composent
ce tableau chromatique et reluiront les chromes
tandis que dans les sous bois les mousses chuientent
et que s’évertuent les bribes indidieuses
puisque la jour chasse la nuit (et l’ennui)
vient la grande heure qui tourne à plein
Ce matin sous ma fenêtre
Un long fil d’or vacille au soleil
Il flotte au vent léger
Construction de grande ampleur
D’une araignée minuscule
Elle embrasse le monde
L’entoure d’une faveur de soie
Trame immense d’un filet
D’une toile qui semble
Démesurée et bien fragile.
Pour cet arachnide.
Résille d’or ne laisse filtrer que murmure de lumière
tandis que s’éveille doucement la nature encore humide
le temps défile mais rien ne se noue encore
avant l’heure n’avance et que marquent les ombrent
qui reculent, appâts lents, sans nouvelle lanterne
Alors que courent les premières flammèches du jour qui nait
que glissent lentement les spasmes finaux de la nuitée
et que dans un dernier ressaut le combat inégal tire à sa fin
il faut se résigner à attendre car s’en est fait de l’obscurité
un à un dans le sous bois s’illuminent à leur tour les brins
et l’herbe enchantée jette au ciel ses vapeurs doucereuses
quand trouveront nous l’harmonie et l’équilibre
Sans cesse l’harmonie se cherche
Jamais n’aboutit la perfection,
Une approche au plus près
Dans le regard et la pensée
Plus que dans les mots
Dont le sens exact n’existe pas
Et quelle est donc cette Harmonie
Pour qui ? Pourquoi ?
Par rapport à qui ?
Par rapport à quoi ?
Qui peut le dire
Puisque nous vacillons
Entre le presque parfait
D’un parfait qui ne s’atteint pas
Et le« c’est beau » glissé
Qui ne sait plus très bien
Quelle référence donner à la beauté
Si ce n’est celle de l’intime émotion
Propre à chacun et qui fait ainsi
Des millions et des millions d’harmonies
Toutes aussi belles, toutes aussi différentes
Toutes aussi imparfaites pourtant.
ART MOT NIE
Bravo Monique ça c’est du langage des oiseaux
Va docilement ton chemin de lumière
entend les oiseaux chanter le matin calme
ne regrette rien et rejette dans l’ombre
le passé qui ne pèse plus rien
Va instille le désir en ton coeur
et fait en sorte d’irradier le bonheur
que mille taches de couleur
animent chacun de tes traits
il n’est plus temps de se mettre en retrait
Va et écoute le serpentin des jours
qui dans son sac a plus d’un tour
Il suffit d’un seul regard pour sentir monter l’onde solaire
les aveugles en ressentent toute l’ardeur sur leur épiderme
une sensation étrange qui ne vous range pas dans une catégorie
une fuite éperdue devant l’astre incendiaire comme allégorie
et puis cette fécondité lumineuse qui embrase l’horizon
un choc en somme, une nuée vagabonde qui dessine les contours du présent
peut être sera t il le dernier, qui saurait dire ?
Pourtant comme au premier jour je lève doucement les yeux
et contemple ce qui descend des cieux
et sur mon corps pas corpusculaire
m’effleure la dualité bien dilatée
Vaciller sans tomber
Errer sa force de vie
Savoir que tout devant
Bien des possibles à vivre
Un passage douloureux
Est bien peu dans le temps
C’est quand des cumulés
Que lassitude prend place
Mais la vie toute de vie
Défatigue et ressource
Vie mon défi de vie
Prends moi tendre
Serre moi bontés
A nous deux belles complices
A la marcher
Ma vie
En vie
Bonjour Annick et Thierry toujours actifs et attentifs sur le pont, trop heureux comme moi sans doute de ce bel fin d’été et de ce cocktail d’images et de poésies qu’est sans doute en train de nous concocter Ossiane.
__
La saison piétine le surplus
Et les feuilles lasses de virevolter
S’échouent sur le chemin
Les braises de l’été grillent les pelouses
Les cigales ont déserté
Les lézards ont quitté les murs
Le ciel est sans nuage
L’ombre encore se savoure
Sur la terrasse en maillot de bain
Notre lycéenne range ses cahiers
Quelques jours à peine
Avant que tout bascule
Nouveau rythme et retrouvailles
Elle déroule dans le sourire
L’écheveau de la vie
Du soleil plein les yeux.
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Les conversations entre vacances et reprises, entre souvenirs et projets, petit flottement entre nostalgie du farniente et débordement d’énergie, ainsi va la vie qui vacille entre croisière et galère parfois.
Bonsoir Monique, Annick et tous les matelots
il y a bien lieu de s’activer à la manoeuvre
pour mettre la nave dans un chemin agréable
rien de plus facile avec des photos de cette qualité
et puis si l’on vacille c’est toujours que la force nous manque
au début de chaque matin il faut se secouer pour désembrumer
on écorne l’oreiller et on tasse le traversin pour aller vers son destin
mais ses instants de transition dans des rituels maintes fois revisités
permettent aussi d’activer des automatismes et de faire monter
cette énergie qui il y a peu gisait encore en masse dans le lit
on balance d’un pied sur l’autre et puis on prend de l’élan et de l’allant
alors tout peut commencer, déciller aussi et c’est bien d’essayer
ne pas se faire trop violence pour bien démarrer et allonger le pas
A bien y regarder ce soir
L’image a des allures de couette
Je reprends le chemin tout en haut
La descente est plus douce
Le dos à la lumière
Juste un peu d’ombre
Avant de me glisser
Dans le moelleux de la nuit
Et de vous dire chers amis bonsoir
En vous souhaitant un plein d’énergie pour demain
Même si vaciller tant soit peu
Ne nous empêchera pas d’avancer
Chacun son rythme, selon ses forces.
Changement de couleur
Le ciel donne dans le gris
Les oiseaux boudent
Errance de nuages
Seule la pie en haut du pin
Emet son cri strident.
Déclin, hésitation, ciel d’orage
L’été bougonne, fanent les fleurs
La palette des couleurs change
L’ombre se fait moins sombre
La nature est en mutation
Derniers jours de vacances
Dans le regret des ciels d’azur
L’humeur varie avec le temps
Et je pose morose sur la feuille
Des mots sans éclats et sans lumière
Je surprends au fond de mon cœur
Quelques relents de vague à l’âme
Qu’est-ce donc ? Aurai-je perdu
Le mot magique Carpe Diem
Quand nous savons que « rien
N’a plus de valeur qu’aujourd’hui. »
Je souris et rebondis en me moquant de moi.
« Rien n’a plus de valeur qu’aujourd’hui » cette petite phrase est de Goethe
et cette petite phrase contient Tellement, merci Goethe cité par toi, Monique…
* Rien n’est plus précieux que *levivre son Aujourd’hui
belle après midi.
Je sais le temps passe…
Mais les arbres dans le silence
Gardent nos confidences
Coucou, Monique, là souvent là,
c’est que le pont est bien vide…alors…JE REGARDE l image et pose mes petits mots…
Nature belle
Ta rassurante
Tu niches tendre
Apaise le souffle
Guide les pas
A les descendre
A les monter
Ces marches de vie
Le destin crée
Un si long
Emouvant chemin
L’ombre
La lumière
Lui donnent vie
C’est juste ainsi
L’être se passe
Un arbre s’approche
Tend une feuille
Doux parchemin
Une larme glisse
Il l’enveloppe
De ses parfums
Oui Annick, des petits passages réguliers pour un petit clin d’oeil aux passagers de l’oeil ouvert, la porte est toujours ouverte, Ossiane nous a laissé la clé, et c’est une vraie chance, de pouvoir s’y arrêter le temps de se faire une bise et poser sur la table des petits bouquets de mots sauvages glanés au regard de ses images.
___
Dans l’ombre, derrière les buissons
Eblouis dans un rayon de soleil
Vont et viennent sur le chemin
Les amoureux du théâtre de verdure
Buvant la fraîcheur du matin
Savourant les odeurs subtiles
Caressant des épaules le feuillage
Ils s’enivrent d’une douceur profonde
Attentifs aux moindres froissements
Guettant dans le silence la vie des sous bois
Jouant à cache-cache sous les branches
Ils se frayent entre les herbes un parcours de santé
Là se croisent sans se voir, une foule d’amis
Buvant à la même source du bonheur
Sous chaque pierre, sous chaque feuille
Du sol humide aux faites des arbres
Ils grouillent en bonne compagnie
Les amoureux inconditionnels de la nature
Qu’ils soient humains, insectes, invertébrés,
Bipèdes ou quadrupèdes, muets ou chanteurs
C’est un même paradis, un même jardin d’Eden.
_____
Belle journée à tous en ce 1er septembre.
Quand on prend un chemin
On n’en sait rien à l’avance
Quand on est dessus
On sait juste son Aujourd’hui
Quand on décide de s’arrêter
On connaît juste le chemin fait
Etiqueté à vie
Il vacille des instants
Leurs douloureux
Moment
Et puis sur le carton
Chacun pourra y lire
*Ici git un vaillant
Qui vacillant de vie
Osa se redresser
Car il aimait la vie
Bien à vous, bel équipage, dans vos trains vers ailleurs, quelque part de nulle part, qui mène où vous trouvez, bonheur apaisement, d’être vivant sur terre!
Le chemin est resté presque désert
En apparence bien évidemment
Des ombres ici et là vacillaient
Dans les rayons du soleil
Sans mots dire sans maudire
Tout en gravissant les marches
De l’escalier du jardin.
L’horizon quelque peu caché
Aveuglés par la lumière
Et l’atmosphère morose
Des fins d’après-midi
La promenade se terminera
Dans le silence et la solitude
Jusqu’à ce que la nuit
Nous prenne et nous emmène
Sur d’autres chemins peuplés
De rêves et d’images nouvelles
Mêlant nos lèvres sur la coupe
D’un pétillant breuvage.
Je ne suis pas seule
Les papillons voltigent
Les libellules pullulent
Les araignées tissent
Les lézards courent
Les écureuils sautent
Les pies s’agitent
Les tourterelles chantent
Les fourmis travaillent
Les moustiques volent
Les abeilles butinent
Les bourdons tournent
Les oiseaux vont et viennent
………………………………
Mon chat, lui dort
Quant à moi, je regarde
Tout ce petit monde
Qui m’entoure dans mon jardin
Trouvant la demeure à leur goût
Entre ombre et soleil
Dans la chaleur de l’été
Et cet immense silence
Qui règne ici au beau du jour.
J’ai mis ce petit coin du jardin dans ma mémoire
Quelques marches bordées d’herbes le traverse
Une image charmante dont je me suis nourrie
Pour alimenter mes rêves, mes élucubrations
Il est devenu un petit coin de paradis
Un rendez-vous quotidien incontournable
Intime, dans la douceur d’un sous bois
Un petit jardin miniature où je me promène
Sans emphase, sans grandiloquence
Une flânerie où les mots sans contrainte
Donnent libre cours à l’imagination
Selon qu’ils adviennent à l’aube
Au crépuscule ou au clair de lune
Un petit coin de jardin que j’ai fait mien
Et qu’il me plait de partager avec vous.
ma chandelle est faible et vacille sa flamme
dans ce qui monte et incendie ma lame
il y a la longueur du jour et l’ardeur à ma dame
Au déport du jour, un embarquement pour un voyage éclairé
pourtant je pensais qu’on cherchait mieux la nuit
agitant sa loupiote de toutes parts pour fixer des points
au départ une montée lente vers un zénith prévisible
une première marche en conscience dans un paysage
on y trouve de nouveaux repères qui permettent d’avancer
pourtant il y a mille pièges et des chausse trappe en diable
je flaire les mauvais coups, pas de griffes il n’y a pas de tarif
je hume et sens, tumescent dans l’appréhension de la course
tout gonflé d’espoir que ce soit le bon jour
« Ouvrir l’intérieur – si invisible sur les lèvres qui ont chanté (…) Hautes branches dessous quoi nous avons passé , courbés , enfants qui recherchaient le peu de choses qui demeuraient à dire , si inquiets d’être si longtemps à côté du coeur. »
O langue périssable ce fut le commencement d’aimer!
p 257 de l’ouvrage de Mathieu Bénézet « Ceci est mon corps « , ed Léo SCHEER
–
Petite contribution hebdomadaire , sans prétention , juste pour le partage .
Beau week end à chacun .
Merci Mathilde pour ces extraits toujours si bien choisis et résonnants, ce n’est pas si modeste c’est même fondamental, beau week end à tous les pontonniers qui entretiennent la voie qui nous relie et surtout beau et bon séjours à Ossiane.
J’ai eu la chance de lire un N° excellent de « Histoire et images médiévales » consacré aux celtes et qui fort instructif sur les racines, origines et qui détruit bien des idées reçues.
Bonsoir Mathilde et Thierry, et une nouvelle fois merci pour vos riches interventions.
Quant à force de contemplation et de douce rêverie s’élabore une transformation qui pourrait devenir à défaut d’une hallucination, une image nouvelle, on aimerait en garder mémoire comme l’enfant qui voudrait que sa mère lui attrape le petit nounours assis sur un nuage…. délire….
____
S’asseoir au bord du chemin
Laisser s’échafauder les formes
Puisées dans ce mélange d’intemporel
Et de réalité palpable
Sculpture inconsistante
De ce modèle sans équivalence
Fidèle à mon regard intime
Vision éphémère d’un lieu
Gravée dans l’instant,
Abandonnée au temps
Que seuls des mots
Pourraient rendre réelle
Copie approximative
D’élaboration furtive.
____
A tous un bon week-end
Chemin insaisissable
Envie de s’y blottir
L’errance de mes jours
Le jour me pousse et me secoue, les premiers rayons soulèvent le hayon, mes oripeaux de nuit sont balancés à la volée, plus de haillons, ne baillons plus, il est temps de se mettre sinon en marche du moins en train, et cet ébranlement poussif, qui nous fait trembler sur des bases changeantes, une poussée photonique comme un vent particulaire, adieu corps noirs, nous vient en plus, et nous anime, et sur cette aire toute de lumière, un chemin nouveau , se dégage
Embarquement qui sans être du luxe ni de l’albumen,
trace toujours au sol des stries quotidiennes
chacun y reconnaît là son domaine
pas de folie candelienne
ma journée est mienne
que vive la rosée
qui terminera ici sa virée
nous aurons la fraicheur de la roseraie
et les vapeurs du matin qui montent avivées
notre coeur ne va pas chavirer, il croit en la destinée
Chaque jour un nouveau départ, chaque jour un nouvel horizon, la vie en marche….vers l’inconnu vers le destin….
_____
L’orage est passé, il pleut
Rien d’autre que le bruit de l’eau
Sur la marquise et les canisses
Les pieds dans la boue, je suis trempée
Dans l’odeur exquise de terre mouillée
Le lac et le chemin se confondent
Grenouilles, escargots, poissons
Pour eux c’est une immense fête
L’été vacille vers une fin de saison
Ce n’est pas triste, tout brille
Et tout ruisselle sous la pluie
Coup de verni sur les feuilles
L’herbe se redresse, se réveille
Reverdit, revient à la vie
C’est la fin d’une léthargie profonde
D’une nature qui semblait endormie
Sous les rayons écrasants du soleil
L’ombre est lourde et sombre
Les troncs d’arbres sont noirs
Badigeonnés d’encre de pluie
Le ciel est blanc lumineux argenté
Les dahlias et les volubilis ivres d’eau
Se courbent dégoulinants dans le jardin
Autres couleurs, autres parfums
Passage d’un orage sans dégâts
Joli coup de brosse et de pinceau
Sur la nouvelle toile au chevalet du jour.
____
Merci Monique
entre jour et nuit
entre blanc et noir
je ne me laisse pas griser outre mesure
mes cônes et mes bâtonnets vont enfin être utiles ensembles
j’élargirai mon spectre de référence
oui les transitions sont plus ou moins marquées et douces
on passe du sombre aux ombres
du diffus au concentré
du griffus aussi en long hurlement
au jappement
c’est le vent du jour qui emporte
les vertiges d’une nuit d’amour
c’est l’ombre qui se pose et se poste
qui va oblitérer le paysage
Ici le vent balaie tout ce jour
et le ciel et nos souvenirs de vacances
bises et saluts aux voyageurs du lieu
Petits bouts de chemin sur le parcours de la vie
Avec toujours des inattendus pour vous surprendre
Il faut contourner l’obstacle ou le franchir
Et continuer la ballade au long des jours
Et s’il y a un mais, il y en a toujours
Ecarter toutes proportions infimes négatives
Pour qu’au détour du chemin
Se profile l’horizon de toutes les espérances.
A cette heure où le soleil vacille entre les feuilles
Rejoignons-nous sur ce chemin qui conduit dans le jardin
Ce jardin secret où nous avons laissé les empreintes de nos pas
Où les arbres encore gardent en mémoire le son de nos voix
Nous irons nous asseoir sous le grand chêne près de la clairière
A l’ombre de sa vaste ramure dans l’odeur de son feuillage
Guidés par le soleil, nous oublierons le temps et les heures
Laissant aller les mots comme l’eau coule à sa source
Nous abreuvant mutuellement de nos pensées sereines
Nous confierons aux oiseaux, aux libellules, aux papillons
Tous les secrets qui nous habitent et notre douleur d’aimer
Celle qui peut-être nous fait vivre, celle qui peut-être nous sauve.
Doucement son tranquille
Complice mon bel ami
Tu me donnes la main
Alors ma force est mienne
On s’asseoit on se confie
Notre douleur d’aimer
Jusqu’au bout tout au bout
De notre Humanité
Entre un « l » et un « c » tout peut vaciller entre douLeur et douCeur, alors douleur d’aimer ou douceur d’aimer ? Difficile à dire !
____
Le temps de prendre du recul
Après une longue méditation
Faire et refaire le même chemin
Et au bout du compte
Peser le pour et le contre
Sans parvenir à résoudre
Les énigmes de la vie
Sans cesse l’esprit vacille
Demeurent le doute, la peur
La vérité semble un jour s’imposer
Pour s’écrouler le lendemain
Chaque avancée sur le chemin de la vie
Est un pas de funambule
Qui vacille sur son fil.
____
oui, difficile à dire, Monique,
en ce qui concerne mon parcours de vie, avec de telles épreuves dedans…
il me semble si fort que le L parle plus juste,
et néanmoins, pour tant, le C il me dorlote,
car quand on aime aimer et se laisser aimer,
on ne craint pas la douleur,
on y cherche la douceur,
et quand on cherche on trouve…
Quand LA DOUCEUR D’AIMER
Belle délicatesse
En infinie tendresse
Passionné au long cours
L’amour te donne des L
Mais des ailes pour voler
Et toi qui aime vivre
De belle liberté
Aimer se nicher tendre
Sur un pont, dans une bulle
C’est bon c’est déjà cela
Quand la DOULEUR D’AIMER
Pour tenter l’équilibre
C’est bon de mettre du doux
Dans la douleur se vivre
Sans jamais ajouter
De la douleur dans le doux
Car faudrait être fou
Pour se faire du mal
LE DOUCEUR EST BIEN BONNE
Pour parfumer l’amour
De belles douceurs d’aises
Difficile mais la vie nous apprend à jongler, à défaut d’être funambule, il faut être non seulement jongleur mais magicien « pour parfumer l’amour de belles douceurs d’aises », tes mots en témoignent Annick et c’est avec un grand plaisir que je les lis.
Je vous retrouve encore à l’aube d’aujourd’hui
Dans un éclat du jour au soleil absent
Entre les arbres qui doucement s’éveillent
Et laissent passer entre leurs branches
Une clarté encore timide et brumeuse
L’herbe du chemin encore humide de la nuit
Mouille mes souliers et glisse sous mes pieds
L’air est frais, j’aime cette odeur matinale
Le corps s’éveille au cœur d’une nature
Au matin toujours aussi accueillante et belle.
Tu t’inventes un chemin
Fait de terre et d’herbe
Tu lui trouves une odeur
Faite de fruits et de fleurs
Et doucement tu avances
Sans même savoir ou tu vas
Sans hésiter, sans vaciller
Tu dis que le monde est beau
Et tu es heureux d’être là
Et tu appelle cela tout simplement
Un petit moment d’évasion
Trois petits mots et puis s’en vont.
Après correction, juste parce que c’est mieux et pour réveiller le pont endormi
____
Tu t’inventes un chemin
Fait de terre et d’herbe
Tu lui trouves une odeur
Faite de fruits et de fleurs
Et doucement tu avances
Sans même savoir où tu vas
Sans hésiter, sans vaciller
Tu dis que le monde est beau
Et tu es heureux d’être là
Et tu appelles cela tout simplement
Un petit moment d’évasion
Trois petits mots et puis s’en vont.
____
Faire du noir et blanc
Une aube ou un crépuscule
L’intemporalité
Mais la lune ne saurait
Avoir l’éclat du soleil
Ciel de rose voilé de gris
Le jour s’enfuit
Mon beau jardin s’emplit de nuit
Tremblent les feuilles
L’herbe frissonne
A la douceur des rêveries
La vie sourit
Bonjour May dans « l’errance de ce jour »
__
Je m’y sens bien sur ce chemin
Et vous pourriez penser
Que ce jardin est le mien
Nenni, il n’en est rien
Je l’ai choisi et adopté
En cette fin d’été
Pour sa tranquillité,
Son ombre légère
L’odeur de l’herbe
Et ses jeux de lumière
Un endroit idéal
Pour s’y promener
Rêver, méditer peut-être
Dans l’intimité calfeutrée
Et la douceur des sous bois.
____
Comme ils pourraient être beaux ces derniers moments de l’été où tout devient douceur, qu’il s’agisse de la lumière et de la température et où les cœurs n’aspirent qu’à la tranquillité. Tout reprend son rythme régulier, les enfants sont à l’école et les jardins offrent encore leur aspect
Fleuri et verdoyant de la chaude saison.
(pardon m pour monique)…les jardins offrent encore leur aspect fleuri et verdoyant et le soleil est encore chaud en cet après-midi de septembre j’ai recherché l’ombre et l’ai appréciée.
Va cil et ne ment pas , de ton moindre battement s’échappe une impression
tu rythmes avec les paupières un langage de pauper
tu n’es pas reposant et il est dur de te suivre
mais avant d’entamer l’errance avec constance
je préfère fixer des points cardinaux
et imaginer leur force ordinale
Comment avancer en vacillant
personne n’a dit claudiquant
à défaut de boiter on pourrait boîter
mais c’est d’abord une hésitation
puis un faux rythme, un élan qui ne vient pas
une coordination qui ne suit pas
et rien n’est facile à enchaîner
dans ces conditions là
pourtant on y va
Lorsque l’on atteint le paroxysme du vacillement que reste-t-il ? la chute donc à quoi bon enchaîner ? propos qui font peur jusqu’à trembler, trembler ? mais alors c’est encore vaciller ? et l’on peut enchaîner ! Ossiane reviens ça délire !!!
Camus cite ce verbe claudiquer dans l’étranger et non dans la chute et encore moins dans le mythe de Sisyphe-;) Juste histoire de te faire sourire Thierry.
« Nous nous sommes mis en marche. C’est à ce moment que je me suis aperçu que Pérez claudiquait légèrement » (Camus, L’Étranger, 1942, p. 1133).
Lumière d’été
par le sentier en allée
l’arbre s’étire
Beau voyage Ossiane dans ces contrées merveilleuses où les couleurs vacillent avec les heures, nul doute que tu nous ramèneras des images superbes, bon séjour, belle évasion, je t’embrasse et à bientôt ici où nous t’attendrons et veillerons, heureux de te savoir quelque temps en vacances en douce errance.
Bonnes vacances Ossiane!
Respirer le vent
Sortir au petit matin
L’allée du sous-bois
l’odeur des arbres
le poudroiement des branches
les yeux qui bruissent
et que tes vacances soient délicieusement belles
Oui bien besoin de souffler dans les lumières vacillantes, merci Monique, merci Brigitte! A bientôt!
Va sans ciller vers la muraille d’Hadrien ou bien celle d’Antonin et entonne avec ces scottish ces chants riches d’un terroir ancien où se mêlent tant d’influences norroises et irlandaises.
Bon voyage Ossiane et ramène nous des fleurs de chardons et des brebis, du skye aussi , du tourbé mais pas de l’embourbé et puis des links. Que la brise des Hébrides du sud lâche la bride mais sans déferlement.
En ce point de bascule où le jour s’avance et où la nuit recule et qu’ils se livrent un bal endiablé
j’ai beau ciller pour y voire proprement c’est les yeux pleins de rêves que je découvre la fin du firmament, la lune est une compagne douce pour qui est un ferme amant et sa pâle clarté n’est pas un appât décevant.
Grimper vers la lumière
Et tant pis la vacille
C’est mieux que de descendre
Vers le sombre par en bas
coucou Ossiane,
profite de ton beau périple à venir,
tendres pensées.
Ile de Skye… les petites routes d’Ecosse où l’on se gare – sur la gauche – pour laisser passer le véhicule qui arrive en face.
Collisions d’images, tout simplement (à venir).
La lumière cascadante
insolente insolation
les yeux éblouis
Sortir en pleine lumière des chemins jalonnés de verdure
Grimper pour atteindre cet au-delà dont on rêve
Se libérer d’une végétation trop dense en gravissant les chemins
Pour enfin parvenir aux grands espaces où la beauté nous attend
Et sur les monts qui semblent toucher le ciel quand vient le soir
Laisser le jour s’éteindre en ses dernières lueurs vacillantes.
Vos messages bien reçus Annick et Dominique, bien à vous tous!
L’île de Skye…l’île des brumes…des ailes..et des ombres qui vacillent…et se posent à la lisière des paupières…des lacs mystère.. et des rêves de pierre… Heureux de cette échappée en Ecosse…Prends soin de toi Ossiane..
Pensées..
–
Voyage magique en perspective !!!
L’Ecosse … un de mes plus beaux souvenirs.
Et l’île de Skye quand elle était encore une « vraie » île : on prenait le bac pour passer (le pont n’étant pas encore construit).
Bon, sur ce, ne commence pas à compter les moutons, hein ! pask’il y en a très beaucoup et tu t’endormirais direct.
Allez, clin d’oeil, Ossiane et profite bien de tout (quoique le haggis vaut mieux fermer les yeux si on veut le déguster…).
Biz à toi et à tous.
–
Nous avons parcouru ce chemin
A l’abri des regards du monde
Main dans la main les pas mêlés
Sous le feuillage, en toute intimité.
Papillons et autres insectes volants
Nous accompagnaient en silence
Laissant entendre le chant des oiseaux .
Les mots se faisaient doux et sereins
Dans l’apothéose des confidences,
Les feuilles souriaient au soleil
Dans l’éclatante lumière,
Et l’ombre recueillait avec discrétion
L’émotion quand nos corps se frôlaient.
On se chuchotait à voix basse
Des mots qui nous semblaient
Désuets ou perdus à tout jamais.
Nos désirs étaient si grands qu’il eut fallu de peu
Pour que la raison vacille vers la folie
A contre courant de nos vies
Et que nos corps s’embrasent
Dans le parfum des souvenirs.
Main dans la main
Tu m’empêches de tomber
Nos forces se multiplient
Dans le bonheur fort simple
D’être tellement ensemble
Recueillis réjouis
Devant la vie
Quand sa complexitude
Si elle enchaîne bien trop
Alors on gravit une à une
Cette marche en lumières
Dans son vivant de vie
A saisir le meilleur
Même si il y a le reste
Il faut vivre malgré tout
A la fin du jour
Dans la lumière rasante
La douce et belle heure
Entre ombre et lumière
Mon fils
On se bat
Notre vie son jour
Pour toi
Autiste
Vacillant le parent souvent
C’est un parcours
Marche après marche
Parfois de tomber d’une marche
Parfois on en grimpe une plus douce
Cela reste après vingt quatre ans
Un combat tant de tant d’amour
Et c’est l’amour qui rend possible
De rester partient en courage de vie
C’est si dur de douleurs à connaître
En tous sens…
Mon fils
Et je t’aime encore
Même si tu es cet ado rude fougueux
De tempérament survolté en colère souvent
La vie trace son parcours
Et le petit Humain s’adapte
En core et en corps
Pour oser le vivre en Amour
Son aventure Humaine
Entre chien et loup…
Etange moment
les ombres se raccourcissent
les formes se contractent
avant de perdre leur identité
et de disparaitre à la vue.
Garder la mémoire des choses essentielles…
Courage pour ton combat de tous les jours, avec tant d’amour, Annick.
Merci pour ta poèsie, Monique.
m’zi, Jo.S…
ET JE TE CITE:
*Garder la mémoire des choses essentielles, *Jo.S,
c’est un beau sens de vie*Annick
Merci Jo.S et ce soir ce sont tes mots qui m’inspirent, ceux que tu adresses à Annick et « choses essentielles » que je traduirais en valeurs essentielles la plus grande étant à mes yeux la force de l’Amour où tout alors devient clair malgré la peur, la souffrance, les angoisses… force de l’Amour notre raison de vivre, notre raison d’être.
____
Qui ne vacille
Aux vents forts
Ouragans de la vie
Le roseau ploie mais ne casse
Gravir sans tomber
Essoufflés mais debout
L’âme grande
Entre chien et loup
Vaincre l’incertitude
Avancer toujours
Une éclaircie au loin
Pour maigre espoir
Maintient le courage
On ne sait plus très bien
On frissonne, on hésite
Le pied incertain
La main accrochée à la rampe
Car les jambes tremblent,
Malgré la force du vouloir
Et pourtant on progresse
Car l’amour, le vrai, le seul,
L’amour, oui l’Amour
Lui, jamais ne vacille
_____
Bonne soirée à l’équipage qui garde le bateau du Capitaine en escale.
ils sont beaux tes mots, Monique.
L’arbre pousse son étiquette
Ecrit dessus *faut pas tomber
Il se contente de vaciller
Parfois son plus souvent
Comme il vieillit
C’est qu’il en faut de la force de vie
Pour tenir droit pour pas tomber
Sous la force des évènements
Si douloureux de vie
Alors la force de l’amour sauve
Donne de l’engrais aux veines tendres
ÊTRE AIMé ET AIMER
Ces mots écrits aussi sur l’étiquette
Le temps du doute
Où la pensée vacille
Entre le vu et le ressenti
Le réel et l’imaginaire
L’avoir et le vouloir
Cette hésitation ressentie
Jusque dans sa chair
Quand c’est presque
Mais pas tout à fait
Et pourtant peut-être
Quand ce trouble
Va jusqu’à la nausée
Et que les ombres du désir
Se confondent, se déforment,
Se recréent, s’inventent
Il vous laisse impuissant
Entre possible et utopie
Comme un soleil qui revient
Pour s’effacer ensuite
Gommé par les nuages
Ossiane n’étant pas là pour corriger, vous remplacerez à la lecture si vous le voulez bien le troisième vers par :
Entre le vu et l’aperçu.
Infiniment merci et pardon pour cette erreur de frappe.
Et puisque je reviens, j’en profite pour faire un petit coucou à Annick sans doute pas très loin.
–
Dans une tache d’encre,
je demande buvard.
L’écriture, ainsi proprette,
s’écoule vers lumière du hasard.
Se pose la question :
du chien, du loup
lequel gagna ?
A vrai dire
j’crois que j’m’en fous.
Sur mes genoux,
y’a un jeune chat
ses ronronnements
et puis, c’est tout.
–
Tout est invitation
Suffit de se laisser faire
Dans la beauté du jour
Les ombres au crépuscule
S’ enfuient près de la nuit
Les herbes frissonnantes
Contemplent les forêts
Qui poussent vers le rêve
Profitez que le jour vacille
Et fuyez âmes adorées
Sous les amples capes vertes
De vos robes de velours
Courrez par les forêts
Volez et nous sauvez
un équilibre perdu , une pichenette qui déstabilise
un mot râle dans le fond de la gorge
pas de lait rance au petit matin
affaire de tolérance , sans tollé
Tu traverses, ombre de l’ombre projetée, l’autre en toi qui dit la mort étreint la vie. L’écart t’apprend. A bord d’être, une main ajoute son geste et la pierre à vif s’anime, se veine au parcours du sang. Le désir vertical ou horizontal se miniaturise en ta poitrine. Tu ouvres la cage : il sera toujours l’heure de, plus tard, plus tard, ton corps défie. Il sait le poids, laisse aller la douleur. Collines et lac la portent comme paume qui s’appesantit. Leurs courbes répondent à tes courbes – précieux intime.
Dans le retirement du corps gît le désir. Ton cri s’use dans le cri. Il y a des bûchers intérieurs, des bouches séchées au grand feu, des bras tisons qui ne peuvent enlacer la parole sans la brûler. Peine perdue de la passion. Tu sais que tu ne sauras jamais rien, coupée en deux, le ciel la terre, et l’ange au milieu, – inatteignable.
Le corps voyage dans le visible, il pressent la révélation au-dehors. Il existe magnifiquement. Sa vérité t’éblouit : Milliers de signes par tous les pores. Apprendras-tu à les lire ?
Sylvie Fabre G ( Corps subtil)
–
Beau séjour en Ecosse , chère Ossiane et bon week end à chacun.
Mathilde, quelle belle référence en poésie avec Sylvie Fabre, ce passage tout particulièrement, un sens de la poésie si riche en sensibilité qu’à la lecture de ces mots le corps frissonne.
Ivre de lumière
Le réel insaisissable
L’éblouissement
Bonjour Monique : vous trouverez de nombreuses références à ce poète sur les sites poezibao et Terres de femmes d’Angèle Paoli . Je ne mets pas l’url : dans la mesure où Ossiane est absente , ce message risque d’être bloqué . A très bientôt
Merci Mathilde, j’avais rencontré cette poète sur le blog merveilleux d’Angèle Paoli, où je me rends très souvent et où j’ai souvent fait de très belles découvertes en littérature.
Dans le sentier marbré du soleil
Méditation étrange
J’avance en silence
Chemin de terre et d’herbe
Baigné de lumière
Rêverie insolite
C’est bientôt la fin de l’été
Je traîne ma solitude
Dans mes pas fatigués
Pensées sauterelles
De branches en branches
Entre clarté et obscur
Murmures singuliers
Bonjour à vous tous et merci pour vos belles interventions
« »Thierry : tout va bien? Le commentaire d’hier.. Je me suis posée des questions..
Oui tout va bien, May, mais merci beaucoup de te soucier de ma petite personne
l’orage c’était ce printemps et il fut violent mais il y a des choses dont on n’aime pas forcément parler.
je reste fidèle à l’oeil ouvert, à Ossiane qui nous accueille si généreusement et à tous les matelots qui animent le pont.
C’est vrai que vacillement est propice aux constats sur ce qui nous touche et nous fait tomber, annonce des chutes, mais on se relève aussi et souvent plus fort car on a pris le temps de comprendre ce qui nous a entrainé là.
Tantôt très douce
Tantôt aigrelette et rance
L’errance
Tantôt de figue
Tantôt de vert raisin
Le goût de mon chemin
Même entre chien et loup
Mon chien fidèle sur mes pas
Merci de tes mots Thierry, bonne journée à vous tous .
Prendre son souffle
Dans les feuilles leurs ondes
Se sentir son vivant
Pour le marcher
Son escalier du tant
Le temps précieux allié
Qui ouvre l’oeil en temps
Suffit d’être patient
Son brin d’herbe en courage
Glissé entre ses lèvres
Pour se droguer
De bel de bon de son vital charmant
je vous embrasse le petit pont charmant de vous tous, seul, ensemble!
bises, Thierry.
coucou May.
Coucou Annick, c’est gentil tout plein ce que tu nous racontes, j’aime beaucoup les petits ponts, et bientôt pour moi aussi un pont merveilleux qui me ramène en France tout près de ma famille alors je serai en absence quelques temps , je t’embrasse et à bientôt
Coude à coude sur le pont
Sans vaciller tous ensemble
Annick, Thierry, Mathilde
Et tous les autres
Pour accueillir May
Bientôt de retour en France.
Errance du jour
Qui de moi ou de toi
Quel lieu propice
Quelle heure et quel temps
Comment se retrouver
Comment se joindre
A l’infini
L’envie d’une rencontre…
Et ce cri et ce désir
Qui traverse les entrailles
Et qui dit que tout est possible
Parce que la vie est courte
Parce que la vie est nôtre
Quand trône l’impossible
Dans l’ombre du destin
Le cri devient silence
Souffrance ou espérance.
je tremble balancement
fugue
frissons des errances
frissons des partances
ils sont beaux vos mots…
Quand le jour tremble et que la nuit s’effrite
quand on s’avance selon de nouveaux rites
et que l’aire ombragée diminue à vue d’oeil
que la lumière inonde en forme de recueil
je veux pouvoir sans ciller m’ouvrir en grand
et me livrer pleinement sans jeter le gant
un passage et une nouvelle physionomie
de l’ombre à la clarté il n’y a pas d’ennemi
que se lève cette armée des ombres
que reprennent le chemin ceux qui ne sombrent
les rêves chassés comme autant de détails qui encombrent
dans les décombres de ma nuit passée
me voici déjà bien rincé
et aussi évincé
je me demande toujours à la pointe du jour
ce qui vient là encore relever le saillant de mes nuits
mais la clameur qui s’annonce n’est pas ennui
et ce cri déchirant qui perce
retient des souvenirs qui ne doivent pas sortir
Jeux de lumière sur le chemin
Ne durent que le temps d’un sourire
Viennent les nuages dans le ciel
Et tout s’aplanit, se ternit
Finis les éclats, les brillances
D’un soleil qui danse avec les arbres
Et fait trembler les herbes sous nos pas
Le grand manège des insouciants
Cesse de tourner, la beauté s’éteint
Le chemin semble bien triste
Dans la pénombre d’un ciel sans couleur
Mais que revienne un sourire sur des lèvres
Et le monde entier semble retrouver sa joie
Cela peut être important un sourire
Pour une âme assombrie, un cœur attristé
Bien sur que ça peut être important
Déterrance et déterminance pour faire lever
la bonne graine aux aubes élogieuses mais pas religieuses
qui font danser les fleurs et tourner les coeurs
qu’adviennent à l’horizon les premiers rais qui composent
ce tableau chromatique et reluiront les chromes
tandis que dans les sous bois les mousses chuientent
et que s’évertuent les bribes indidieuses
puisque la jour chasse la nuit (et l’ennui)
vient la grande heure qui tourne à plein
Ce matin sous ma fenêtre
Un long fil d’or vacille au soleil
Il flotte au vent léger
Construction de grande ampleur
D’une araignée minuscule
Elle embrasse le monde
L’entoure d’une faveur de soie
Trame immense d’un filet
D’une toile qui semble
Démesurée et bien fragile.
Pour cet arachnide.
Résille d’or ne laisse filtrer que murmure de lumière
tandis que s’éveille doucement la nature encore humide
le temps défile mais rien ne se noue encore
avant l’heure n’avance et que marquent les ombrent
qui reculent, appâts lents, sans nouvelle lanterne
Alors que courent les premières flammèches du jour qui nait
que glissent lentement les spasmes finaux de la nuitée
et que dans un dernier ressaut le combat inégal tire à sa fin
il faut se résigner à attendre car s’en est fait de l’obscurité
un à un dans le sous bois s’illuminent à leur tour les brins
et l’herbe enchantée jette au ciel ses vapeurs doucereuses
quand trouveront nous l’harmonie et l’équilibre
Sans cesse l’harmonie se cherche
Jamais n’aboutit la perfection,
Une approche au plus près
Dans le regard et la pensée
Plus que dans les mots
Dont le sens exact n’existe pas
Et quelle est donc cette Harmonie
Pour qui ? Pourquoi ?
Par rapport à qui ?
Par rapport à quoi ?
Qui peut le dire
Puisque nous vacillons
Entre le presque parfait
D’un parfait qui ne s’atteint pas
Et le« c’est beau » glissé
Qui ne sait plus très bien
Quelle référence donner à la beauté
Si ce n’est celle de l’intime émotion
Propre à chacun et qui fait ainsi
Des millions et des millions d’harmonies
Toutes aussi belles, toutes aussi différentes
Toutes aussi imparfaites pourtant.
ART MOT NIE
Bravo Monique ça c’est du langage des oiseaux
Va docilement ton chemin de lumière
entend les oiseaux chanter le matin calme
ne regrette rien et rejette dans l’ombre
le passé qui ne pèse plus rien
Va instille le désir en ton coeur
et fait en sorte d’irradier le bonheur
que mille taches de couleur
animent chacun de tes traits
il n’est plus temps de se mettre en retrait
Va et écoute le serpentin des jours
qui dans son sac a plus d’un tour
Il suffit d’un seul regard pour sentir monter l’onde solaire
les aveugles en ressentent toute l’ardeur sur leur épiderme
une sensation étrange qui ne vous range pas dans une catégorie
une fuite éperdue devant l’astre incendiaire comme allégorie
et puis cette fécondité lumineuse qui embrase l’horizon
un choc en somme, une nuée vagabonde qui dessine les contours du présent
peut être sera t il le dernier, qui saurait dire ?
Pourtant comme au premier jour je lève doucement les yeux
et contemple ce qui descend des cieux
et sur mon corps pas corpusculaire
m’effleure la dualité bien dilatée
Vaciller sans tomber
Errer sa force de vie
Savoir que tout devant
Bien des possibles à vivre
Un passage douloureux
Est bien peu dans le temps
C’est quand des cumulés
Que lassitude prend place
Mais la vie toute de vie
Défatigue et ressource
Vie mon défi de vie
Prends moi tendre
Serre moi bontés
A nous deux belles complices
A la marcher
Ma vie
En vie
Bonjour Annick et Thierry toujours actifs et attentifs sur le pont, trop heureux comme moi sans doute de ce bel fin d’été et de ce cocktail d’images et de poésies qu’est sans doute en train de nous concocter Ossiane.
__
La saison piétine le surplus
Et les feuilles lasses de virevolter
S’échouent sur le chemin
Les braises de l’été grillent les pelouses
Les cigales ont déserté
Les lézards ont quitté les murs
Le ciel est sans nuage
L’ombre encore se savoure
Sur la terrasse en maillot de bain
Notre lycéenne range ses cahiers
Quelques jours à peine
Avant que tout bascule
Nouveau rythme et retrouvailles
Elle déroule dans le sourire
L’écheveau de la vie
Du soleil plein les yeux.
____
Les conversations entre vacances et reprises, entre souvenirs et projets, petit flottement entre nostalgie du farniente et débordement d’énergie, ainsi va la vie qui vacille entre croisière et galère parfois.
Bonsoir Monique, Annick et tous les matelots
il y a bien lieu de s’activer à la manoeuvre
pour mettre la nave dans un chemin agréable
rien de plus facile avec des photos de cette qualité
et puis si l’on vacille c’est toujours que la force nous manque
au début de chaque matin il faut se secouer pour désembrumer
on écorne l’oreiller et on tasse le traversin pour aller vers son destin
mais ses instants de transition dans des rituels maintes fois revisités
permettent aussi d’activer des automatismes et de faire monter
cette énergie qui il y a peu gisait encore en masse dans le lit
on balance d’un pied sur l’autre et puis on prend de l’élan et de l’allant
alors tout peut commencer, déciller aussi et c’est bien d’essayer
ne pas se faire trop violence pour bien démarrer et allonger le pas
A bien y regarder ce soir
L’image a des allures de couette
Je reprends le chemin tout en haut
La descente est plus douce
Le dos à la lumière
Juste un peu d’ombre
Avant de me glisser
Dans le moelleux de la nuit
Et de vous dire chers amis bonsoir
En vous souhaitant un plein d’énergie pour demain
Même si vaciller tant soit peu
Ne nous empêchera pas d’avancer
Chacun son rythme, selon ses forces.
Changement de couleur
Le ciel donne dans le gris
Les oiseaux boudent
Errance de nuages
Seule la pie en haut du pin
Emet son cri strident.
Déclin, hésitation, ciel d’orage
L’été bougonne, fanent les fleurs
La palette des couleurs change
L’ombre se fait moins sombre
La nature est en mutation
Derniers jours de vacances
Dans le regret des ciels d’azur
L’humeur varie avec le temps
Et je pose morose sur la feuille
Des mots sans éclats et sans lumière
Je surprends au fond de mon cœur
Quelques relents de vague à l’âme
Qu’est-ce donc ? Aurai-je perdu
Le mot magique Carpe Diem
Quand nous savons que « rien
N’a plus de valeur qu’aujourd’hui. »
Je souris et rebondis en me moquant de moi.
« Rien n’a plus de valeur qu’aujourd’hui » cette petite phrase est de Goethe
et cette petite phrase contient Tellement, merci Goethe cité par toi, Monique…
* Rien n’est plus précieux que *levivre son Aujourd’hui
belle après midi.
Je sais le temps passe…
Mais les arbres dans le silence
Gardent nos confidences
Coucou, Monique, là souvent là,
c’est que le pont est bien vide…alors…JE REGARDE l image et pose mes petits mots…
Nature belle
Ta rassurante
Tu niches tendre
Apaise le souffle
Guide les pas
A les descendre
A les monter
Ces marches de vie
Le destin crée
Un si long
Emouvant chemin
L’ombre
La lumière
Lui donnent vie
C’est juste ainsi
L’être se passe
Un arbre s’approche
Tend une feuille
Doux parchemin
Une larme glisse
Il l’enveloppe
De ses parfums
Oui Annick, des petits passages réguliers pour un petit clin d’oeil aux passagers de l’oeil ouvert, la porte est toujours ouverte, Ossiane nous a laissé la clé, et c’est une vraie chance, de pouvoir s’y arrêter le temps de se faire une bise et poser sur la table des petits bouquets de mots sauvages glanés au regard de ses images.
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Dans l’ombre, derrière les buissons
Eblouis dans un rayon de soleil
Vont et viennent sur le chemin
Les amoureux du théâtre de verdure
Buvant la fraîcheur du matin
Savourant les odeurs subtiles
Caressant des épaules le feuillage
Ils s’enivrent d’une douceur profonde
Attentifs aux moindres froissements
Guettant dans le silence la vie des sous bois
Jouant à cache-cache sous les branches
Ils se frayent entre les herbes un parcours de santé
Là se croisent sans se voir, une foule d’amis
Buvant à la même source du bonheur
Sous chaque pierre, sous chaque feuille
Du sol humide aux faites des arbres
Ils grouillent en bonne compagnie
Les amoureux inconditionnels de la nature
Qu’ils soient humains, insectes, invertébrés,
Bipèdes ou quadrupèdes, muets ou chanteurs
C’est un même paradis, un même jardin d’Eden.
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Belle journée à tous en ce 1er septembre.
Quand on prend un chemin
On n’en sait rien à l’avance
Quand on est dessus
On sait juste son Aujourd’hui
Quand on décide de s’arrêter
On connaît juste le chemin fait
Etiqueté à vie
Il vacille des instants
Leurs douloureux
Moment
Et puis sur le carton
Chacun pourra y lire
*Ici git un vaillant
Qui vacillant de vie
Osa se redresser
Car il aimait la vie
Bien à vous, bel équipage, dans vos trains vers ailleurs, quelque part de nulle part, qui mène où vous trouvez, bonheur apaisement, d’être vivant sur terre!
Le chemin est resté presque désert
En apparence bien évidemment
Des ombres ici et là vacillaient
Dans les rayons du soleil
Sans mots dire sans maudire
Tout en gravissant les marches
De l’escalier du jardin.
L’horizon quelque peu caché
Aveuglés par la lumière
Et l’atmosphère morose
Des fins d’après-midi
La promenade se terminera
Dans le silence et la solitude
Jusqu’à ce que la nuit
Nous prenne et nous emmène
Sur d’autres chemins peuplés
De rêves et d’images nouvelles
Mêlant nos lèvres sur la coupe
D’un pétillant breuvage.
Je ne suis pas seule
Les papillons voltigent
Les libellules pullulent
Les araignées tissent
Les lézards courent
Les écureuils sautent
Les pies s’agitent
Les tourterelles chantent
Les fourmis travaillent
Les moustiques volent
Les abeilles butinent
Les bourdons tournent
Les oiseaux vont et viennent
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Mon chat, lui dort
Quant à moi, je regarde
Tout ce petit monde
Qui m’entoure dans mon jardin
Trouvant la demeure à leur goût
Entre ombre et soleil
Dans la chaleur de l’été
Et cet immense silence
Qui règne ici au beau du jour.
J’ai mis ce petit coin du jardin dans ma mémoire
Quelques marches bordées d’herbes le traverse
Une image charmante dont je me suis nourrie
Pour alimenter mes rêves, mes élucubrations
Il est devenu un petit coin de paradis
Un rendez-vous quotidien incontournable
Intime, dans la douceur d’un sous bois
Un petit jardin miniature où je me promène
Sans emphase, sans grandiloquence
Une flânerie où les mots sans contrainte
Donnent libre cours à l’imagination
Selon qu’ils adviennent à l’aube
Au crépuscule ou au clair de lune
Un petit coin de jardin que j’ai fait mien
Et qu’il me plait de partager avec vous.
ma chandelle est faible et vacille sa flamme
dans ce qui monte et incendie ma lame
il y a la longueur du jour et l’ardeur à ma dame
Au déport du jour, un embarquement pour un voyage éclairé
pourtant je pensais qu’on cherchait mieux la nuit
agitant sa loupiote de toutes parts pour fixer des points
au départ une montée lente vers un zénith prévisible
une première marche en conscience dans un paysage
on y trouve de nouveaux repères qui permettent d’avancer
pourtant il y a mille pièges et des chausse trappe en diable
je flaire les mauvais coups, pas de griffes il n’y a pas de tarif
je hume et sens, tumescent dans l’appréhension de la course
tout gonflé d’espoir que ce soit le bon jour
« Ouvrir l’intérieur – si invisible sur les lèvres qui ont chanté (…) Hautes branches dessous quoi nous avons passé , courbés , enfants qui recherchaient le peu de choses qui demeuraient à dire , si inquiets d’être si longtemps à côté du coeur. »
O langue périssable ce fut le commencement d’aimer!
p 257 de l’ouvrage de Mathieu Bénézet « Ceci est mon corps « , ed Léo SCHEER
–
Petite contribution hebdomadaire , sans prétention , juste pour le partage .
Beau week end à chacun .
Merci Mathilde pour ces extraits toujours si bien choisis et résonnants, ce n’est pas si modeste c’est même fondamental, beau week end à tous les pontonniers qui entretiennent la voie qui nous relie et surtout beau et bon séjours à Ossiane.
J’ai eu la chance de lire un N° excellent de « Histoire et images médiévales » consacré aux celtes et qui fort instructif sur les racines, origines et qui détruit bien des idées reçues.
Bonsoir Mathilde et Thierry, et une nouvelle fois merci pour vos riches interventions.
Quant à force de contemplation et de douce rêverie s’élabore une transformation qui pourrait devenir à défaut d’une hallucination, une image nouvelle, on aimerait en garder mémoire comme l’enfant qui voudrait que sa mère lui attrape le petit nounours assis sur un nuage…. délire….
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S’asseoir au bord du chemin
Laisser s’échafauder les formes
Puisées dans ce mélange d’intemporel
Et de réalité palpable
Sculpture inconsistante
De ce modèle sans équivalence
Fidèle à mon regard intime
Vision éphémère d’un lieu
Gravée dans l’instant,
Abandonnée au temps
Que seuls des mots
Pourraient rendre réelle
Copie approximative
D’élaboration furtive.
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A tous un bon week-end
Chemin insaisissable
Envie de s’y blottir
L’errance de mes jours
Le jour me pousse et me secoue, les premiers rayons soulèvent le hayon, mes oripeaux de nuit sont balancés à la volée, plus de haillons, ne baillons plus, il est temps de se mettre sinon en marche du moins en train, et cet ébranlement poussif, qui nous fait trembler sur des bases changeantes, une poussée photonique comme un vent particulaire, adieu corps noirs, nous vient en plus, et nous anime, et sur cette aire toute de lumière, un chemin nouveau , se dégage
Embarquement qui sans être du luxe ni de l’albumen,
trace toujours au sol des stries quotidiennes
chacun y reconnaît là son domaine
pas de folie candelienne
ma journée est mienne
que vive la rosée
qui terminera ici sa virée
nous aurons la fraicheur de la roseraie
et les vapeurs du matin qui montent avivées
notre coeur ne va pas chavirer, il croit en la destinée
Chaque jour un nouveau départ, chaque jour un nouvel horizon, la vie en marche….vers l’inconnu vers le destin….
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L’orage est passé, il pleut
Rien d’autre que le bruit de l’eau
Sur la marquise et les canisses
Les pieds dans la boue, je suis trempée
Dans l’odeur exquise de terre mouillée
Le lac et le chemin se confondent
Grenouilles, escargots, poissons
Pour eux c’est une immense fête
L’été vacille vers une fin de saison
Ce n’est pas triste, tout brille
Et tout ruisselle sous la pluie
Coup de verni sur les feuilles
L’herbe se redresse, se réveille
Reverdit, revient à la vie
C’est la fin d’une léthargie profonde
D’une nature qui semblait endormie
Sous les rayons écrasants du soleil
L’ombre est lourde et sombre
Les troncs d’arbres sont noirs
Badigeonnés d’encre de pluie
Le ciel est blanc lumineux argenté
Les dahlias et les volubilis ivres d’eau
Se courbent dégoulinants dans le jardin
Autres couleurs, autres parfums
Passage d’un orage sans dégâts
Joli coup de brosse et de pinceau
Sur la nouvelle toile au chevalet du jour.
____
Merci Monique
entre jour et nuit
entre blanc et noir
je ne me laisse pas griser outre mesure
mes cônes et mes bâtonnets vont enfin être utiles ensembles
j’élargirai mon spectre de référence
oui les transitions sont plus ou moins marquées et douces
on passe du sombre aux ombres
du diffus au concentré
du griffus aussi en long hurlement
au jappement
c’est le vent du jour qui emporte
les vertiges d’une nuit d’amour
c’est l’ombre qui se pose et se poste
qui va oblitérer le paysage
Ici le vent balaie tout ce jour
et le ciel et nos souvenirs de vacances
bises et saluts aux voyageurs du lieu
Petits bouts de chemin sur le parcours de la vie
Avec toujours des inattendus pour vous surprendre
Il faut contourner l’obstacle ou le franchir
Et continuer la ballade au long des jours
Et s’il y a un mais, il y en a toujours
Ecarter toutes proportions infimes négatives
Pour qu’au détour du chemin
Se profile l’horizon de toutes les espérances.
A cette heure où le soleil vacille entre les feuilles
Rejoignons-nous sur ce chemin qui conduit dans le jardin
Ce jardin secret où nous avons laissé les empreintes de nos pas
Où les arbres encore gardent en mémoire le son de nos voix
Nous irons nous asseoir sous le grand chêne près de la clairière
A l’ombre de sa vaste ramure dans l’odeur de son feuillage
Guidés par le soleil, nous oublierons le temps et les heures
Laissant aller les mots comme l’eau coule à sa source
Nous abreuvant mutuellement de nos pensées sereines
Nous confierons aux oiseaux, aux libellules, aux papillons
Tous les secrets qui nous habitent et notre douleur d’aimer
Celle qui peut-être nous fait vivre, celle qui peut-être nous sauve.
Doucement son tranquille
Complice mon bel ami
Tu me donnes la main
Alors ma force est mienne
On s’asseoit on se confie
Notre douleur d’aimer
Jusqu’au bout tout au bout
De notre Humanité
Entre un « l » et un « c » tout peut vaciller entre douLeur et douCeur, alors douleur d’aimer ou douceur d’aimer ? Difficile à dire !
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Le temps de prendre du recul
Après une longue méditation
Faire et refaire le même chemin
Et au bout du compte
Peser le pour et le contre
Sans parvenir à résoudre
Les énigmes de la vie
Sans cesse l’esprit vacille
Demeurent le doute, la peur
La vérité semble un jour s’imposer
Pour s’écrouler le lendemain
Chaque avancée sur le chemin de la vie
Est un pas de funambule
Qui vacille sur son fil.
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oui, difficile à dire, Monique,
en ce qui concerne mon parcours de vie, avec de telles épreuves dedans…
il me semble si fort que le L parle plus juste,
et néanmoins, pour tant, le C il me dorlote,
car quand on aime aimer et se laisser aimer,
on ne craint pas la douleur,
on y cherche la douceur,
et quand on cherche on trouve…
Quand LA DOUCEUR D’AIMER
Belle délicatesse
En infinie tendresse
Passionné au long cours
L’amour te donne des L
Mais des ailes pour voler
Et toi qui aime vivre
De belle liberté
Aimer se nicher tendre
Sur un pont, dans une bulle
C’est bon c’est déjà cela
Quand la DOULEUR D’AIMER
Pour tenter l’équilibre
C’est bon de mettre du doux
Dans la douleur se vivre
Sans jamais ajouter
De la douleur dans le doux
Car faudrait être fou
Pour se faire du mal
LE DOUCEUR EST BIEN BONNE
Pour parfumer l’amour
De belles douceurs d’aises
Difficile mais la vie nous apprend à jongler, à défaut d’être funambule, il faut être non seulement jongleur mais magicien « pour parfumer l’amour de belles douceurs d’aises », tes mots en témoignent Annick et c’est avec un grand plaisir que je les lis.
Je vous retrouve encore à l’aube d’aujourd’hui
Dans un éclat du jour au soleil absent
Entre les arbres qui doucement s’éveillent
Et laissent passer entre leurs branches
Une clarté encore timide et brumeuse
L’herbe du chemin encore humide de la nuit
Mouille mes souliers et glisse sous mes pieds
L’air est frais, j’aime cette odeur matinale
Le corps s’éveille au cœur d’une nature
Au matin toujours aussi accueillante et belle.
Tu t’inventes un chemin
Fait de terre et d’herbe
Tu lui trouves une odeur
Faite de fruits et de fleurs
Et doucement tu avances
Sans même savoir ou tu vas
Sans hésiter, sans vaciller
Tu dis que le monde est beau
Et tu es heureux d’être là
Et tu appelle cela tout simplement
Un petit moment d’évasion
Trois petits mots et puis s’en vont.
Après correction, juste parce que c’est mieux et pour réveiller le pont endormi
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Tu t’inventes un chemin
Fait de terre et d’herbe
Tu lui trouves une odeur
Faite de fruits et de fleurs
Et doucement tu avances
Sans même savoir où tu vas
Sans hésiter, sans vaciller
Tu dis que le monde est beau
Et tu es heureux d’être là
Et tu appelles cela tout simplement
Un petit moment d’évasion
Trois petits mots et puis s’en vont.
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Faire du noir et blanc
Une aube ou un crépuscule
L’intemporalité
Mais la lune ne saurait
Avoir l’éclat du soleil
Ciel de rose voilé de gris
Le jour s’enfuit
Mon beau jardin s’emplit de nuit
Tremblent les feuilles
L’herbe frissonne
A la douceur des rêveries
La vie sourit
Bonjour May dans « l’errance de ce jour »
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Je m’y sens bien sur ce chemin
Et vous pourriez penser
Que ce jardin est le mien
Nenni, il n’en est rien
Je l’ai choisi et adopté
En cette fin d’été
Pour sa tranquillité,
Son ombre légère
L’odeur de l’herbe
Et ses jeux de lumière
Un endroit idéal
Pour s’y promener
Rêver, méditer peut-être
Dans l’intimité calfeutrée
Et la douceur des sous bois.
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Comme ils pourraient être beaux ces derniers moments de l’été où tout devient douceur, qu’il s’agisse de la lumière et de la température et où les cœurs n’aspirent qu’à la tranquillité. Tout reprend son rythme régulier, les enfants sont à l’école et les jardins offrent encore leur aspect
Fleuri et verdoyant de la chaude saison.
(pardon m pour monique)…les jardins offrent encore leur aspect fleuri et verdoyant et le soleil est encore chaud en cet après-midi de septembre j’ai recherché l’ombre et l’ai appréciée.
Va cil et ne ment pas , de ton moindre battement s’échappe une impression
tu rythmes avec les paupières un langage de pauper
tu n’es pas reposant et il est dur de te suivre
mais avant d’entamer l’errance avec constance
je préfère fixer des points cardinaux
et imaginer leur force ordinale
Comment avancer en vacillant
personne n’a dit claudiquant
à défaut de boiter on pourrait boîter
mais c’est d’abord une hésitation
puis un faux rythme, un élan qui ne vient pas
une coordination qui ne suit pas
et rien n’est facile à enchaîner
dans ces conditions là
pourtant on y va
Lorsque l’on atteint le paroxysme du vacillement que reste-t-il ? la chute donc à quoi bon enchaîner ? propos qui font peur jusqu’à trembler, trembler ? mais alors c’est encore vaciller ? et l’on peut enchaîner ! Ossiane reviens ça délire !!!
Camus cite ce verbe claudiquer dans l’étranger et non dans la chute et encore moins dans le mythe de Sisyphe-;) Juste histoire de te faire sourire Thierry.
« Nous nous sommes mis en marche. C’est à ce moment que je me suis aperçu que Pérez claudiquait légèrement » (Camus, L’Étranger, 1942, p. 1133).
Lumière d’été
par le sentier en allée
l’arbre s’étire