L’évocation des anges me font immanquablement penser que d’un berceau à l’autre, les petits auxquels nous avons donné vie, deviennent tous un jour ou l’autre des étoiles qui brillent pour nous guider, aussi grands que nous avons pu nous-mêmes devenir…
L’enfant qui dort
Tendres douceurs de tes yeux clos
sur des rêves de lait et d’innocence.
Tes petites mains abandonnées
sont plus soyeuses que toutes tes peluches
blotties auprès de toi.
Ton sommeil m’est précieux,
si lourd et si léger à la fois.
Je t’effleure du regard
et je crains d’éveiller ta perfection
d’enfant endormi.
Tes boucles brunes emmêlées sont ma fierté
de brune.
Ton souffle adoré me donne vie
et rythme la berceuse que je te murmure.
Tes belles joues rondes et roses
se creusent de jolies fossettes
lorsque tu ris aux anges.
Tu m’émeus, tu m’émerveilles…
Je guette ton appel, je guette ton réveil vers moi
Quand les yeux encore tout gonflés de sommeil
Tu demanderas maman.
eMmA
Un ange passe
Le jour s’en est allé
Sur les ailes s’envolent
Nos rêves singuliers
Au loin dans la nuit
Errent nos pensées
Sous le regard impassible
(Racines ancrées dans la terre)
Des arbres centenaires
C’est au creux de leur être
Dans leur toison épaisse
Que demeurent les anges, gardiens
D e nos chimères et de nos misères
Colporteurs de nos amours
Sur les bords du lac de Côme
Sentinelles de pierres et de bois
Propagent mille ondes sereines
Quand vient le soir et que tout repose.
Mon ange gardien
J’ai peur de te serrer bien trop
Et te voir t’envoler
Merci de ta présence
Je t’aime
Silence ouaté
Dans un sursaut de plumes
Une envolée légère
L’ange s’éloigne
Dans le rose de l’aube…
« Puisque ce sont des enfants, parle leur de batailles,et de rois, de chevaux, de diables, d’éléphants et d’anges, mais n’omets pas de leur parler d’amour et de choses semblables. »
Mathias Enard
« Parle leur de batailles, de rois et d’éléphants » Actes Sud
Entre Europe et Asie
Splendeur et misère de mon destin
Tenue, enchainée à mes deux anges gardiens
Honte de mes esclavages
Espoir de liberté
Rattaché à mes illusions perdues
en haute altitude
des statuts de marbre
attitude
puiser la force
inébranlable
poser le regard
accueillir
l’ouvert
infiniment
grand
vénérer les dieux
puissent ils nous libérer de la mort
L’arbre sous son ombrelle
Protège les anges gardiens
Qui apaisent les âmes
En offrant leurs regards
Jolis et pleins d’amour
Le monde c’est fort certain
Manque d’être serré d’aimer
De belle vérité gratuite
Juste de *comme çà
D’ondes leurs protectrices
Belles profondes tendresses
Le temps s’écoule irrémédiablement
Mouvement perpétuel qui nous entraîne
Chaque jour qui passe gagné sur hier
Est un pas de plus qu’on a pu faire
Un avant qui nous emmène
On ne sait où, ni comment
Laissant dans l’instant
Un passé qui se construit
La vague nous porte
Et le bateau nous emporte
A peine avons-nous le temps
De saisir l’instant
Que déjà le temps nous transporte
Rien n’arrête le temps
Et pourtant au bord de ce lac
Restent impassibles
Les arbres et les pierres
Témoins imperturbables
De ce temps qui nous échappe
Sans laisser de traces de son passage
Illusion, simple illusion
Dans ce paysage qui semble immortel
Semblable depuis la nuit des temps
Mais que le temps palpe et module
Au moyen du vent et des saisons
Avec tellement de discrétion
Que tout semble immobile.
Espace habité par le temps
Peuplé d’ondes invisibles
Anges gardiens ou fantômes
Personnages étranges que revêt le temps
Personnage invisible qui façonne nos vies
Au promontoire
hiératiques
les guetteurs d’éternité
Arbre ô mon bel arbre
Tes mille feuilles remplies
De chaque jour d’une vie
Sont à lire une à une
Surtout dans les nervures
Là où se lit la vie
Dans le tempo du temps
Qui vibre intensemment
Un seul mot qui s’écrit
Bel d’ainsi
De son A de son I
Avec son M aussi
Et puis son E son R
Aimer et se grimper son ciel
Dans l’éternel voyage
Qui garde vivant de vie
Même si parfois le dur
Assasine le joli
C’est à la fin de la vie
Que le feuilles s’assemblent
Et se lisent une à une
Son point final vivant
bon, désolée…
Assassine le joli
C’est à la fin de la vie
Que les feuilles s’assemblent
mes bouts de doigts tous de neufs, mais encore étourdis, cela c’est du réchauffé! sourire!
Il occupe l’espace admirablement dans cette image qu’Ossiane nous propose, il est l’arbre sacré et immortel dans l’esprit de Jeandler, il contient tout l’intime de l’âme qu’Annick a su y découvrir feuille à feuille, comme c’est joli et si proche de ce que Bachelard évoque dans l’immensité intime dans la poétique de l’espace.
Bonsoir à vous tous qui passez ici.
Ce que vous écrivez est magnifique et tant de beauté dans vos photos en noir et blanc. Je suis très admirative. Vous n’imaginez pas le plaisir que je prends à venir me balader dans votre blog. J’en ressors si riche et émue. Merci Merci Merci Ossiane…
je vous lis Monique, et Valentine,
et je suis ma fort émue aussi….
C’est très joli ici, chez Ossiane, merci à toi, à vous de chacun,
c’est un fort bel chemin au plus près de l’amour,
et comme c’est bon de se vivre en amour, que cela garde divant,
je remercie chacun, pour sa belle présence d’âme, de coeur, de corps, car on est son Humain d’être son apparence aussi, puisque la Nature faite telle,
douce journée.
BON REPOS pour ceux en vacances,
bon courage pour les derniers jours de ceux qui sont au travail.
Il est son humble cet arbre
Protecteur son serein
Il veille sur la vie
Dans chaque pore de peau
Se nervure tant et tant
Son minuscule instant
Qui peut donner tant de vie
Oula faire basculer
Une vie son précieux
Une vie son sacré
Une vie pour apprendre
Mais c’est donc quoi la vie?
Pour savoirjuste un peu
Et c’est déjà beaucoup
D’offrandes récoltées
Car une vie se vit
Cela commence par cela
Ne pas avoir de la vie
Desvoies des voix encore
Snt nos anges gardiens
Il faut garder confiance
Serrer ses espérances
Rêver de tout son être
Respirer l’air réel
Vivre vivre au grand air
Partager rencontrer
Recevoir offrir de la vie
Une belle mise en scène
Tout de vrai tout de beau
A s’en gorger sans fin
Dans le vivant d’aimer
Debout qu’observent ils
si ce n’est la montagne sacrée
de loin que guettent ils
sans remuer l’ombre d’un cil
sur cette balustre bien ancrés
ils sont une galerie d’illustres
dont le vernis des ongles est nacré
pourtant ça doit faire bien des lustres
qu’ils sont là à attendre
réservons leurs la part qui leur revient
et sans imaginer le moindre battement
laissons notre coeur arriver à ce rivage
point de troublant mirage
Montagne temporelle
tu égares tes pas
froide nuit éternelle
suivra t’elle trépas ?
L’angoisse de l’ailleurs
est un fiel redoutable
faisant gripper le cœur
de l’homme grain de sable
L’arbre de la mémoire
tourne le sablier
convoquant dans le soir
souvenirs oubliés
Un enfant tiens ta main
son sourire est le tien
voila l’ange-gardien
confiance donne lien
Toujours aussi beau et parlant jean de la lune
bientôt viendra salutaire mise en repos
dans le silence et la méditation
que cet été porte vos attentes
parfois même jusque sous la tente
tous ne seront pas mis au piquet
Merci encore et toujours à toi Ossiane
Un grand merci de vos visistes même silencieuses, Valentine, bienvenue!
Vous avez un objectif toujours aussi magique…
Merci Ossiane, de nous rappeler que les anges gardiens ne sont pas toujours les malvenus…
http://palimpseste.blog.lemonde.fr/2008/05/26/lange/
Inébranlables gardes
Illusoire protection
L’hiver vaincra.
L’évocation des anges me font immanquablement penser que d’un berceau à l’autre, les petits auxquels nous avons donné vie, deviennent tous un jour ou l’autre des étoiles qui brillent pour nous guider, aussi grands que nous avons pu nous-mêmes devenir…
L’enfant qui dort
Tendres douceurs de tes yeux clos
sur des rêves de lait et d’innocence.
Tes petites mains abandonnées
sont plus soyeuses que toutes tes peluches
blotties auprès de toi.
Ton sommeil m’est précieux,
si lourd et si léger à la fois.
Je t’effleure du regard
et je crains d’éveiller ta perfection
d’enfant endormi.
Tes boucles brunes emmêlées sont ma fierté
de brune.
Ton souffle adoré me donne vie
et rythme la berceuse que je te murmure.
Tes belles joues rondes et roses
se creusent de jolies fossettes
lorsque tu ris aux anges.
Tu m’émeus, tu m’émerveilles…
Je guette ton appel, je guette ton réveil vers moi
Quand les yeux encore tout gonflés de sommeil
Tu demanderas maman.
eMmA
Un ange passe
Le jour s’en est allé
Sur les ailes s’envolent
Nos rêves singuliers
Au loin dans la nuit
Errent nos pensées
Sous le regard impassible
(Racines ancrées dans la terre)
Des arbres centenaires
C’est au creux de leur être
Dans leur toison épaisse
Que demeurent les anges, gardiens
D e nos chimères et de nos misères
Colporteurs de nos amours
Sur les bords du lac de Côme
Sentinelles de pierres et de bois
Propagent mille ondes sereines
Quand vient le soir et que tout repose.
Mon ange gardien
J’ai peur de te serrer bien trop
Et te voir t’envoler
Merci de ta présence
Je t’aime
Silence ouaté
Dans un sursaut de plumes
Une envolée légère
L’ange s’éloigne
Dans le rose de l’aube…
« Puisque ce sont des enfants, parle leur de batailles,et de rois, de chevaux, de diables, d’éléphants et d’anges, mais n’omets pas de leur parler d’amour et de choses semblables. »
Mathias Enard
« Parle leur de batailles, de rois et d’éléphants » Actes Sud
Entre Europe et Asie
Splendeur et misère de mon destin
Tenue, enchainée à mes deux anges gardiens
Honte de mes esclavages
Espoir de liberté
Rattaché à mes illusions perdues
en haute altitude
des statuts de marbre
attitude
puiser la force
inébranlable
poser le regard
accueillir
l’ouvert
infiniment
grand
vénérer les dieux
puissent ils nous libérer de la mort
L’arbre sous son ombrelle
Protège les anges gardiens
Qui apaisent les âmes
En offrant leurs regards
Jolis et pleins d’amour
Le monde c’est fort certain
Manque d’être serré d’aimer
De belle vérité gratuite
Juste de *comme çà
D’ondes leurs protectrices
Belles profondes tendresses
Le temps s’écoule irrémédiablement
Mouvement perpétuel qui nous entraîne
Chaque jour qui passe gagné sur hier
Est un pas de plus qu’on a pu faire
Un avant qui nous emmène
On ne sait où, ni comment
Laissant dans l’instant
Un passé qui se construit
La vague nous porte
Et le bateau nous emporte
A peine avons-nous le temps
De saisir l’instant
Que déjà le temps nous transporte
Rien n’arrête le temps
Et pourtant au bord de ce lac
Restent impassibles
Les arbres et les pierres
Témoins imperturbables
De ce temps qui nous échappe
Sans laisser de traces de son passage
Illusion, simple illusion
Dans ce paysage qui semble immortel
Semblable depuis la nuit des temps
Mais que le temps palpe et module
Au moyen du vent et des saisons
Avec tellement de discrétion
Que tout semble immobile.
Espace habité par le temps
Peuplé d’ondes invisibles
Anges gardiens ou fantômes
Personnages étranges que revêt le temps
Personnage invisible qui façonne nos vies
Au promontoire
hiératiques
les guetteurs d’éternité
Arbre ô mon bel arbre
Tes mille feuilles remplies
De chaque jour d’une vie
Sont à lire une à une
Surtout dans les nervures
Là où se lit la vie
Dans le tempo du temps
Qui vibre intensemment
Un seul mot qui s’écrit
Bel d’ainsi
De son A de son I
Avec son M aussi
Et puis son E son R
Aimer et se grimper son ciel
Dans l’éternel voyage
Qui garde vivant de vie
Même si parfois le dur
Assasine le joli
C’est à la fin de la vie
Que le feuilles s’assemblent
Et se lisent une à une
Son point final vivant
bon, désolée…
Assassine le joli
C’est à la fin de la vie
Que les feuilles s’assemblent
mes bouts de doigts tous de neufs, mais encore étourdis, cela c’est du réchauffé! sourire!
Il occupe l’espace admirablement dans cette image qu’Ossiane nous propose, il est l’arbre sacré et immortel dans l’esprit de Jeandler, il contient tout l’intime de l’âme qu’Annick a su y découvrir feuille à feuille, comme c’est joli et si proche de ce que Bachelard évoque dans l’immensité intime dans la poétique de l’espace.
Bonsoir à vous tous qui passez ici.
Ce que vous écrivez est magnifique et tant de beauté dans vos photos en noir et blanc. Je suis très admirative. Vous n’imaginez pas le plaisir que je prends à venir me balader dans votre blog. J’en ressors si riche et émue. Merci Merci Merci Ossiane…
je vous lis Monique, et Valentine,
et je suis ma fort émue aussi….
C’est très joli ici, chez Ossiane, merci à toi, à vous de chacun,
c’est un fort bel chemin au plus près de l’amour,
et comme c’est bon de se vivre en amour, que cela garde divant,
je remercie chacun, pour sa belle présence d’âme, de coeur, de corps, car on est son Humain d’être son apparence aussi, puisque la Nature faite telle,
douce journée.
BON REPOS pour ceux en vacances,
bon courage pour les derniers jours de ceux qui sont au travail.
Il est son humble cet arbre
Protecteur son serein
Il veille sur la vie
Dans chaque pore de peau
Se nervure tant et tant
Son minuscule instant
Qui peut donner tant de vie
Oula faire basculer
Une vie son précieux
Une vie son sacré
Une vie pour apprendre
Mais c’est donc quoi la vie?
Pour savoirjuste un peu
Et c’est déjà beaucoup
D’offrandes récoltées
Car une vie se vit
Cela commence par cela
Ne pas avoir de la vie
Desvoies des voix encore
Snt nos anges gardiens
Il faut garder confiance
Serrer ses espérances
Rêver de tout son être
Respirer l’air réel
Vivre vivre au grand air
Partager rencontrer
Recevoir offrir de la vie
Une belle mise en scène
Tout de vrai tout de beau
A s’en gorger sans fin
Dans le vivant d’aimer
Debout qu’observent ils
si ce n’est la montagne sacrée
de loin que guettent ils
sans remuer l’ombre d’un cil
sur cette balustre bien ancrés
ils sont une galerie d’illustres
dont le vernis des ongles est nacré
pourtant ça doit faire bien des lustres
qu’ils sont là à attendre
réservons leurs la part qui leur revient
et sans imaginer le moindre battement
laissons notre coeur arriver à ce rivage
point de troublant mirage
Montagne temporelle
tu égares tes pas
froide nuit éternelle
suivra t’elle trépas ?
L’angoisse de l’ailleurs
est un fiel redoutable
faisant gripper le cœur
de l’homme grain de sable
L’arbre de la mémoire
tourne le sablier
convoquant dans le soir
souvenirs oubliés
Un enfant tiens ta main
son sourire est le tien
voila l’ange-gardien
confiance donne lien
Toujours aussi beau et parlant jean de la lune
bientôt viendra salutaire mise en repos
dans le silence et la méditation
que cet été porte vos attentes
parfois même jusque sous la tente
tous ne seront pas mis au piquet
Merci encore et toujours à toi Ossiane
Un grand merci de vos visistes même silencieuses, Valentine, bienvenue!