l’ombre fraîche
la ramure frissonnante
volutes d’acanthe
◊… dans le jardin japonais de la villa Melzi …
◊ « D’INFINIS PAYSAGES« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci à eux!
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
l’ombre fraîche
la ramure frissonnante
volutes d’acanthe
◊… dans le jardin japonais de la villa Melzi …
◊ « D’INFINIS PAYSAGES« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci à eux!
J’ai un poids mais pas de senteur
et quand l’ivresse me porte aux cimes
et que le nectar se porte aux lévres
la coupe est plus que pleine
qui m’emporte de fragrances en fumets
la floraison verse dans les notes aromatiques
et égréne sa douce musique olfactive
l’efflorescence est telle
et la volatilité des pare faim
que l’appétit retrouvé
de toute cette vie grouillante
sublime cette acmé végétale
fugacité et rareté des essences
nez dilaté et bouche humante
se laisser aller aux brises raréfiées
montant des sous bois
les vapeurs torréfiées
alimentent l’essaim silencieux
De belles photos, vous êtes un véritable artiste.
Je vous invite sur mon blog:
http://www.pianistasdelmundo.blogspot.com
Il est dédié aux plus grands pianistes de tous les temps, il ya des vidéos en direct et des liens à sa biographie.
Si vous aimez vous pouvez ajouter à vos favoris.
Merci beaucoup pour votre temps.
Un parfum d’Italie
La musique parle au cœur comme les mots parlent aux hommes
Au nord de l’Italie au bord du lac de Côme
Villa Balbianello bella villa Melzi
Les noms qui chantent l’eau sont plein de poésie
Alain
merci Ossiane !
Dans les sentes délicates
qui scientillent de rosée
un tableau est brossé
qui léve un coin de voile
sur une nature entière
qu’on ne découpe ni en quart
ni même à moitié
et dont l’entiéreté
et parfois l’étrangeté
sont comme des jetées
abreuvé de douceur
et mêlé de volupté
séme à tout va
cet envahissante légéreté
Un parfum très tendance
Ainsi qu’on imagine un parfum en vitrine
Les essences de fleurs et de pins maritimes
réchauffées sur les bords tendance du lac de Côme
viennent discrètement chatouiller nos narines
Alain
Paroles et leur musique ont un jour résonné
Mais ramure frissonnante et rien d’autre
Fantômes de paroles enfuies
Le silence est abandon
Seule et diluée
Se taire.
Pas de chapiteau pour l’acanthe
les futs sont ramifiés
les nervures montent droit
et cela va au nez
tout est bien dressé
qui aspire à la lumière
à un jet de paupière
la part des non dits
et la peur des réparties
juste un léger frémissement
avant l’engourdissement
D’infinis paysages
c’est le thème annuel du printemps des poétes
merci Ossiane
et aussi Alain
Part des non dits
Peur des réparties
Voyagent en allers retours
Combien de fois les pluies de l’aube m’emportèrent
en rêve sur leur chemin lentement et heureuse,
vers le cristal des champs, entre des files de pins,
recherchant les bienfaits d’une lumière étonnante ;
Combien de fois les ai-je vues revenir aux fenêtres
éteintes, parmi les arbres égarés dans les tumultes
purs de leurs ondes, enlacées aux rubans
du souvenir qui peuple ces murs transparents.
Je les entendis, éblouie, frapper sur les lucarnes
avec la suave insistance qui précède les éclairs,
alors que dans le feuillage luisaient les gemmes
liquides où baignent les fleurs et les tiges.
Toujours dans ces rumeurs je perçus l’écho d’un piano
qui séduisait le jardin de ses douces distances,
et découvris dans la façon de ces tissages
une profonde serre, bleu ciel en été,
Les colonnes et les statues asiatiques d’un temple,
des meutes qui dévalaient au pied d’une pente,
un Mercure entre platanes et senteurs extatiques
qui mouraient en désordre dans la nuit.
Je vis dans les trames troubles les déluges antiques
qui enfermaient les arbres, les tours et les hommes,
les villes naissantes et les champs blonds de blé.
dans des tombeaux de boue qui n’avaient pas de noms;
Et dans les trames distinctes, seuls, prédestinés,
les noms préférés tournaient en cercle
jusqu’à trouver en dociles mètres amoureux
les vers remémorés, les vers promis.
Silvina Ocampo, Poèmes d’amour désespéré, édition bilingue, préface et traduction de Silvia Baron Supervielle.
@Mathilde: silvina Ocampo n’est elle pas argentine
il me semble avoir lu un texte sur elle récemment dans le monde des livres
si la beauté doit revêtir les habits de la désespérance alors cette mise à nu vaut bien le détour !
Olfaction et rétroaction
en faction au bord de la mare
je guette et sens l’abord
Infinité des nuances de gris. C’est magnifique Ossiane. J’espère que tu vas bien 🙂
Sylvana Ocampo est effectivement une écrivaine argentine, nouvelliste et poétesse.
Elle naît en 1903 à Buenos Aires.
C’est Hector Bianciotti qui plébiscite en Europe ses écrits en prose. Il la fait connaître avec l’ouvrage » Faits divers de la terre et du ciel » (1974), préfacé par Italo Calvino et Borges, avec qui elle collaborera régulièrement.
Borges dit d’ailleurs d’elle : « Il y a chez Silvina Ocampo une vertu qu’on attribue communément aux Anciens ou aux peuples d’Orient, et non à nos contemporains. C’est la clairvoyance ; plus d’une fois et non sans un début d’appréhension, je l’ai sentie en elle. Elle nous voit comme si nous étions en cristal, elle nous voit et nous pardonne. Essayer de la tromper est inutile. »
http://www.jose-corti.fr/auteursiberiques/ocampo-silvina.html
èmue et en silence devant cette image
comme si j’étais au commencement du monde
et les plantes poussaient en paix
pour notre joie et émerveillement
Merci à Mathilde pour ce premier rendez-vous pour moi avec Ocampo-Silvina , ce lien me donne l’envie de poursuivre cette nouvelle rencontre.
Une journée entière passée au jardin dans l’odeur de l’herbe coupée, des roses et du jasmin, fait que « senteurs » ce soir me convient à merveille.
____
Dans le matin frais
Boire à la coupe des fleurs
Le parfum subtil
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L’acanthe est chez moi une plante qui prend des proportions extraordinaires, son feuillage vert intense laissera bientôt naître en son centre une haute hampe florale composée de fleurs blanches et mauves comme celles que l’on peut voir sur cette image.
Elle aurait tendance à se faire envahissante, mais son feuillage et ses fleurs nous prennent par les sentiments et c’est ainsi que le jardin s’en trouve avantageusement encombré, mais comme par enchantement elles ont l’art de s’installer dans des endroits qui leur conviennent parfaitement et sans gêner personne, comme pour se faire mieux adopter.
Tout en regardant ces feuillages dans leur blancheur divine, il me vient l’odeur d’acacia dont les arbres actuellement sont blancs de fleurs et dégagent un parfum délicat et sucré. C’était ce matin au bord du lac, mon petit lac de Côme à moi – 😉 très miniature bien sur mais dont les effluves, les reflets, le silence et la beauté me donnent une sensation de plénitude, celle qu’on doit avoir de façon plus intense dans ce lieu superbe où tu nous emmènes Ossiane. Tes mots, tes images en font un paysage plein de charme digne d’émerveillement.
Laissant tous mes soucis, je m’en vais essayer de rêver sur les berges du grand lac dans les jardins de la villa Melzi, joyau de Bellagio et vous souhaite d’en faire autant. Bonne nuit à tous.
Je vous invite à visiter mon blog, lire mon poème et en laissant vos commentaires. Si voussouhaitez divulguer leurs contacts! Ici au Brésil, une étreinte forte. Accès à:
http://valdecyalves.blogspot.com/2011/04/poesia-carnauba-numa-manha-de-sol-de.html
Senteurs
un bouquet de verdure où se mêlent les essences
Où les tons se répondent avec magnificence
Les notes de musique dégouttent du feuillage
réveillant les parfums de la nature sauvage
un orchestre de jazz organise un concert
les parfums et les sons sortent des instruments
les notes parfumées voltigent dans les airs
La musique éphémère est un enchantement
Senteurs évanescentes festival musical
Le jardin poétique fait d’ombres et de lumière
En jouant sur les mots par nature musicaux
Génère une atmosphère une ambiance estivale
Qui rappelle au lecteur de la meilleur manière
la belle luxuriance des jardins tropicaux
Alain
Merci thierry !
et s’il fallait monter jusqu’à la canopée
pour recueillir un concentré d’odeurs
et s’il fallait distiller le moindre souffle
sans pour autant dissipper les effluves
et si dans ces remugles d’un autre temps
passait alors tout le génie du monde
qui n’aurait plus ensuite qu’à coup de sonde
à être attrapé avant la fuite finale
d’une note s’échappant d’un orgue
dans la moiteur vivante d’un temple
qui sans végéter est tout végétal
et s’il fallait rejeter au loin des phéromones
qui portent en elles même la trace
et signalent à qui par là repasse
un territoire rempli d’hormones
et s’il fallait d’un coup aspirer
ce qui ne pouvait que nous inspirer
le goût du sol et des sous bois
de l’humus déjà presque putréfié
en guise de renouveau bien purifié
et si cela stagnait comme vapeurs délétères
qu’on ne soulève pas plus qu’haltéres
et que de l’éther vienne la substance
comme celle qui conduit et supporte
affleurant les humeurs les moins affligeantes qui soient
pour couronner un régne du vivant
Subodorant un ordre délicat
superbe incarnation
d’une nature prolifique
je n’ai pas repoussé
tout ce qui embaumait
il fallait au contraire
s’emplir à pleins poumons
dans ce petit matin
de cette vapeur émolliente
qui nous lie à la nuit
et rien de tout ceci
ne nuit à notre conscience
de la beauté du vivant
Une mare sombre pour se noyer
Une ombre fraîche pour le regretter
On ne sent bien qu’avec le cœur
Quand les fragrances durent
et qu’elles sont le plus pur
alors les récepteurs saturent
les huiles essentielles montent au cerveau
et nous de regarder le ciel
Le ciel trace l’oubli en nuages
La terre tord l’esprit en volutes
On aspire à l’un, on respire à l’autre
…jouer avec les mots
Se jouer des maux,
J’ai écrit
L’agueusie sévère
Mon anosmie en vers
Varier les plaies, Sir
Je ne vous sens pas
Je ne vous sens plus
J’ai écrit…
Parfum
Secret des sens absolus
Dans le sillage de l’Amour
Erotisme, fragrances et beauté
Cheminent à l’aveugle
en mon coeur
Embaumé de toutes ses odeurs
Odeur,
La mienne est déjà volée
Le temps Meurtrier dissipe
De mes narines la jouissance
Abîmée, sublimée.
Dans la violence de ma prison
Voyagent de précieux sentiments
Je suis le coeur évanescent
Ta peau s’imprègne de mon parfum
J’ai laissé le flacon ouvert
J’ai écrit…
J’ai écrit
Silence je hume
Silence j’écris
Silence j’ai cri
Silence j’ai cru
Que sentez-vous sur ma peau?
Et sur mes mains?
Et dans mon cou?
Et sur mes lèvres
Parfum
J’ai écrit
Parfum
J’ai écrit « pars »
Fin.
La vie est belle,foi d’handicapée.
il profumo di lago di como
Chaque fleur possède une âme qui parfume son cœur
il faut chérir les fleurs secret de parfumeur
afin d’en exprimer les huiles essentielles
respirer ses fumées qui montent jusqu’au ciel
pour en faire un parfum qui met de bonne humeur
Alain
Volutes voluptueuses, à vous est dévolu, le souci d’énivrer
mais les sentences capiteuses ne nous font pas capituler
jamais ne cesserait de porter le nez au vent et au devant
pour attraper ce qui traîne et de me réconforter à force
de me frotter plus que l’épiderme dans ce que recèle l’écorce
ainsi de saveurs entêtantes je ne cesse de me gaver
et si j’exprime mes sentiments de façon larvée
c’est pour mieux sentir sur la peau
les affects et donner de la profondeur
exhalaison de saison
et parfumier hier
car la fumure dégage aussi les bronches
mais alors on fait la tronche
Sourire et joie, sang et larmes,
Couches d’humaine profondeur,
Humus de fleurs fragiles ou de lianes solides,
Senteurs en partage.
Comment ces airs chargés
se mélangent et se superposent
dans la convection naturelle
et ce brassage d’émotions
sensuelles à souhait
donne en patûre
une complexe mixture
qui ne se dissipe
que bien lentement
Enveloppés de l’éther après la nuité
avant que ne s’évapore au firmament
et que ne puisse serrer au pire moment
voila que l’étrange a soudainement fuité
une impression mais pas un fantasme
car il y a encore loin d’ici aux miasmes
le support pressurisé transmet les sons
autant qu’il diffuse des senteurs florales
mais les mécanismes sont bien différents
une agitation désordonnée
est la cause de courants
Chaleur latente de vaporisation
tenté par le changement d’état
procure plus surement
un doux rafraichissement
ainsi les eaux font la toilette
qui laissent sur la peau
une impression bien nette
Senteurs et sons se dispersant,
Au gré de leur dynamique des flux.
Choses réfléchissant la lumière,
A leur nature immanente obéissant.
Que sont les mots et les sentiments,
Course ou présence, ondes ou permanence ?
Parfum de femme
Et si les femmes abusent du parfum qu’elles préfèrent
c’est qu’un parfum ne pouvant être possédé
il nous oblige à le suivre et s’il se perd
fait naître en nous le désir de le retrouver
Alain
L’amour ne serait il donc
qu’odeurs qui parlent
et prédisposition olfactive
déterminisme implacable
qui à notre insu sélectionnerait
des candidats
on n’aurait pas l’heure de faire le nez
en la présence bien acceptée
d’un genthillomme en odeur de recevabilité
et titulaire d’un brevet de bonne odeur (pas de sainteté)
qui lui ouvrirait alors les portes du coeur
non décidément c’est un peu simpliste
et ferait fi de la complexité
qui unit dans l’intimité
comme si le regard et la voix
n’avaient aucun charme
à vouloir prendre langue
et mêler ses lévres
à vouloir retenir son souffle haletant
il y va de plus qu’un bulbe olfactif
qu’une surface d’échange interne
–
C’est un
c’est deux
en noir et blanc
c’est tout
Il invente des senteurs
des odeurs
elle meurt
Y’a plus d ‘ printemps
y’a plus d ‘ couleurs
on f ‘ ra semblant…
–
Doucement se marcher dans le petit bois, puis se poser l’aquarelle, sans bouger, juste un battement de cils, le murmure des eaux, une libellule passe, virevolte ses ailes, des moustiques rasent l’eau à grand fracas de glouglous,
sinon, c’est le silence, celui qui bat son plein, des aimés tout son contre, Là en Là de tout Là, au plus près.
penser au désastre
ce matin aucun pétale
le silence sourd
Saison parfumée
Capiteuses volutes
Plaisir au regard
Si la photo était un parfum.
s’éleveraient dans l’air:
la délicatesse d’aromes fruités
le raffinement de senteurs fleuries
la subtilité de notes douces
une base charpentée qui révéle
la fragilité de l’assemblage.
Un parfum suprême…
Merci Ossiane.
Bonne fin de semaine à tous.
Les âmes glissent
murmurent
sous les branches
gorgées de lumière.
Beau Week End pascal chère Ossiane.
Même impression que Jo. S en regardant cette image
___
Un air envoûtant
S’élèvent là-haut vers les cimes
Un parfum subtil
____
Bonnes fêtes de Pâques à tous dans le sourire et la bonne humeur et peut-être le soleil.
Récital (le parfum des stars)
Un camaïeu de verts harmonie végétal
En mariant les tons donne son récital
Le vert de la jeunesse au cœur plein de tendresse
Le vert de l’espérance qui donne du courage
Le vert sombre et profond des feuilles après l’orage
Le vert d’eau transparent fragile comme le cristal
Le vert du grand bassin d’un beau vert émeraude
Qui rampe sur le sol comme un serpent qui rôde
Des verts qui donnent de l’ombre et beaucoup de fraîcheur
Comme une eau douce à boire parfumée au thé vert
Des verts dont on exprime des mots pleins de douceur
Ecorces d’ylang-ylang et de bois de santal
Les essences boisés des touffes de vétiver
Avec ses notes de roses qui parfument les vers
Alain
Il y a des bouquets qui embaument
et puis des vapeurs lourdes et pesantes
il y a des gaz invisibles
qui sont autant de risques
parce qu’ils n’ont pas de touches sensibles
ils n’en ont pas moins des conséquences rapides et directes
il y a ces coulées de Co2 du Niragongo et d’ailleurs
ces dégagements massifs des étendues inondées
derrière les barrages et cette anoxie qui guette
la nature ne s’épure pas toujours aussi vite
qu’il serait souhaitable
mais les odeurs générent des réflexes
quand elles ont la chance d’exister
Survivre en asphyxie
Rêver d’air bienveillant
Attendre un temps de parfum
_____
« Nous sommes libres », écrit Bergson, « quand nos actes émanent de notre personnalité entière, quand ils l’expriment, quand ils ont avec elle cette indéfinissable ressemblance qu’on trouve parfois entre l’œuvre et l’artiste. »
C’est une nuit de printemps..ou les ombres frissonnent..dans un ciel qui gronde…et les cris de lumière…ou de simples éclairs…nous rappellent qu’il est temps…que les mots qui se blessent…en volant dans la pièce…il est temps de laisser…les persiennes sous le toit..que les ailes côtoient..entre ouvertes..Et ces mots qui s’envolent..les chemins de lumière..sous la pluie et tonnerre…sur une table de bois..C’est un soir de printemps..pas très loin d’un étang..les secrets qui frissonnent..et les mots que l’on pose..éviter qu’ils la blesse..juste un peu de tendresse…La fumée qui s’enroule..dans une feuille de soie..et les mains qui se croisent sur les veines de bois..Quatre roues sur l’asphalte..il est temps de rentrer..il ne faut pas qu’ils s’inquiètent..et ces mots sont a toi..
Pour Clemence..
Bonjour la compagnie !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Aujourd’hui, grande journéeeeeee
Des eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Disséminés un peu partout,
Alors fidèles au rendez-vous
Allez les retrouver,
Dans ce parc aux fraîches senteurs
Peut-être distinguerez vous
Une petite odeur subtile
De…
Chocolat !!!
http://emampere.free.fr/IMG/jpg/Alpha_e_1-3.jpg
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeee
L’apnée nous prive de tant de bienfaits
il n’est pas bon de retenir trop longtemps
son souffle et les émotions qui vont avec
si faire corps avec soi c’est pleinement habiter son être
alors il ne faut avoir de cesse que d’être parcouru
par un souffle puissant qui anime nos gestes
L’ivresse des mots peut aussi monter à la tête
qui font alors éclater des notes florales
puisque de l’oral fleure bon ce qui touche
Le parfum
Il voyage dans le vent tel un lépidoptère
il est libre comme l’air fluide comme l’éther
Mais pourtant comme l’eau il est sortie de terre
Avant de le saisir tout au bord d’un cratère
Les hommes respiraient des senteurs délétères
Ils le gardent dans les livres ou dans leurs secrétaires
L’écriture ce parfum qui garde son mystère
Alain
L’humide et l’humecté sont les dépositaires et les sources
du plaisir olfactif car quand tout sèche ce n’est plus la course
il faut diluer et dissoudre la moindre parcelle dans une bourse
et dans ces cupules pas cupides et ces corolles un peu folles
trouve à s’épanouir pleinement un échange avant se s’évanouir
la fugacité n’égale pas la rapacité mais l’étale exhale sans bruire
alors que dans les ascendances les racines jouent leur rôle
distillant alors au bout des pistils sans oublier les étamines
Laisse-moi
Sentir
L’odeur de ton âme
Permets-moi
De Gouter
Les volutes de ton cœur
Offres moi
De déguster
Les frissons de tes sens
Libère tes ramures
Explose ton armure
Viens
A moi
Sois toi
Et
Cetera
Parfum fugace d’une rose
Qui meurt mais sait refleurir
Si de ses racines on ne la prive.
On décide ce qui s’évanouit ou perdure.
Silence est message bien compris,
Et clair adieu aux fleurs.
–
Heu … personne m’en voudra, hein ?
http://www.youtube.com/watch?v=5bwDnoWAFGs
–
Et, si oui, ben …
tant pis …
je m’suis exprimée
en cette Pâque
un lundi
sous mon soleil pétant
d’été
étrange
–
Clin d’oeil, sourire et biz à tous.
–
Cette photo est fascinante!