temple de l’azur
la montagne souveraine
les quatre saisons
◊ … Les bords du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi sur la presqu’île de Bellagio … Nigel Kennedy, VIVALDI – Summer I and II … Summer part 1 … Summer part 2
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
temple de l’azur
la montagne souveraine
les quatre saisons
◊ … Les bords du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi sur la presqu’île de Bellagio … Nigel Kennedy, VIVALDI – Summer I and II … Summer part 1 … Summer part 2
comme une invitation à faire un tour en barque
Quelque soit la saison
Quatre flambeaux brulent en permanence
pour éclairer les eaux du lac
Alain
Les saisons
Hiver printemps automne été
Par les couleurs sont enchantées
Les muses en ont fait leur demeure.
Quatre saisons toujours chantées
Hiver printemps automne été
Par la musique sont habitées
Alain
Piliers immuables
Il traversent les saisons
Ensemble tendres ondes
En amour tellement
Photos vraiment somptueuses, mais le haïku ne perdrait il pas un peu de sa force littéraire hors du contexte photographique ?
Moi j’ai du haïku à revendre dans ma besace :
Errant dans la ville
affamé comme un chien
Cette Lune si j’en pouvais croquer !
Les locataires au Zoo
lorgnent jaloux
la tortue, née propriétaire
Cueille moi, cueille moi donc
l’orgueilleuse rose
hérissée d’épines…
Pendant qu’à la rue
on s’entretue pour quelques syllabes
Mon lit si moelleux
Cancer qui me ronge
accorde moi encore
un bel azur d’été
la suite là :
http://poesie-et-racbouni.over-blog.com/article-haikus-69970861.html
Bonne continuation
–
Une solidité
pour des temps immuables
songes et mensonges
–
il avec un s c’est peut être mieux de français dedans….sourire, Bourrache.
Ils ont résisté
A la puissance des évènements
Rocs dressés leurs tendres
Souples l’échine aimante
Ils sont là posés
Dans un amour immense
Temple d’harmonie
Temple des émois
Paysage séducteur
Sur le rivage d’un lac
Dans la brume des montagnes
Ô sublime beauté
J’essuie mes larmes
J’écoute la musique
Et mon âme séduite
S’abreuve de splendeur
En ce temple
-En ce temple- (à supprimer, merci)
_____
Le temple d’Alphonse de Lamartine
« Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire,
Précédant de la nuit le char silencieux,
S’élève lentement dans la voûte des cieux,
Et que l’ombre et le jour se disputent la terre,
Qu’il est doux de porter ses pas religieux
Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique
Dont la mousse a couvert le modeste portique,
Mais où le ciel encor parle à des coeurs pieux !
Salut, bois consacré ! Salut, champ funéraire,
Des tombeaux du village humble dépositaire ;
Je bénis en passant tes simples monuments.
Malheur à qui des morts profane la poussière !
J’ai fléchi le genou devant leur humble pierre,
Et la nef a reçu mes pas retentissants.
Quelle nuit ! quel silence ! au fond du sanctuaire
A peine on aperçoit la tremblante lumière
De la lampe qui brûle auprès des saints autels.
Seule elle luit encor, quand l’univers sommeille :
Emblème consolant de la bonté qui veille
Pour recueillir ici les soupirs des mortels.
Avançons. Aucun bruit n’a frappé mon oreille ;
Le parvis frémit seul sous mes pas mesurés ;
Du sanctuaire enfin j’ai franchi les degrés.
Murs sacrés, saints autels ! je suis seul, et mon âme
Peut verser devant vous ses douleurs et sa flamme,
Et confier au ciel des accents ignorés,
Que lui seul connaîtra, que vous seuls entendrez.
Mais quoi ! de ces autels j’ose approcher sans crainte !
J’ose apporter, grand Dieu, dans cette auguste enceinte
Un coeur encor brûlant de douleur et d’amour !
Et je ne tremble pas que ta majesté sainte
Ne venge le respect qu’on doit à son séjour !
Non : je ne rougis plus du feu qui me consume :
L’amour est innocent quand la vertu l’allume.
Aussi pur que l’objet à qui je l’ai juré,
Le mien brûle mon coeur, mais c’est d’un feu sacré ;
La constance l’honore et le malheur l’épure.
Je l’ai dit à la terre, à toute la nature ;
Devant tes saints autels je l’ai dit sans effroi :
J’oserais, Dieu puissant, la nommer devant toi.
Oui, malgré la terreur que ton temple m’inspire,
Ma bouche a murmuré tout bas le nom d’Elvire ;
Et ce nom répété de tombeaux en tombeaux,
Comme l’accent plaintif d’une ombre qui soupire,
De l’enceinte funèbre a troublé le repos.
Adieu, froids monuments ! adieu, saintes demeures !
Deux fois l’écho nocturne a répété les heures,
Depuis que devant vous mes larmes ont coulé :
Le ciel a vu ces pleurs, et je sors consolé.
Peut-être au même instant, sur un autre rivage,
Elvire veille ainsi, seule avec mon image,
Et dans un temple obscur, les yeux baignés de pleurs
Vient aux autels déserts confier ses douleurs. »
____
Des montagnes claires
Parvient la chant des saisons
Sur l’onde de l’eau
Les piliers de la terre
Hiver printemps automne été
Par les couleurs sont enchantées
Les muses en ont fait leur demeure.
Hiver printemps automne été
Quatre saisons toujours chantées
Par la musique sont habités
Les muses en ont fait leur demeure.
Hiver printemps automne été
Quatre piliers pour une année
Construites pour l’éternité
Où les muses on fait leur demeure
Alain
Les piliers de la terre
Hiver printemps automne été
Par les couleurs sont enchantées
Les muses en ont fait leur demeure.
Hiver printemps automne été
Quatre saisons toujours chantées
Par la musique sont habitées
Les muses en ont fait leur demeure.
Hiver printemps automne été
Quatre colonnes pour une année
Construites pour l’éternité
Où les muses ont fait leur demeure
Alain
Yaouh, quel texte de A de Lamartine,
merci Monique, j’espère que tu vas pour le mieux,
douce journée pour chacun.
La ronde des saisons
Dansez sur la musique dansez sur les saisons
Les saisons mènent une ronde qui fait le tour du monde
Prenez vous par la main et entrez dans la ronde
Dansez sur le chemin le soleil vous inonde
Le printemps vous invite à quitter la maison
A sortir dans les bois pour cueillir les jonquilles
A couper du lilas pour en offrir aux filles
A faire des bouquets de fleurs qui sentent bon
L’été vêtu de clair est chaussé d’espadrilles
Il a les cheveux blonds et le regard qui brille
Il a les cheveux longs et module des trilles
Il chante des chansons qui font courir les filles
L’automne est gras et gris il fume sur le seuil
Il planque ses actions dans un gros portefeuille
Il fait des provisions comme un roux écureuil
Et comme la ruche de miel il est gonflé d’orgueil
L’hiver est triste et terne il manque de couleur
il se plaint de partout évoque ses douleurs
il sait qu’il doit mourir mais il ne sait pas l’heure
il tremble de tous ses membres et bien souvent il pleure
Alain
C’est joli Alain,
je me repose d’écrire à vous lire,
ils sont beaux vos poèmes.
Bien le bel bonjour, Ossiane.
–
Face à son néant
l’homme sculpta la pierre
relique anonyme
–
Nos flammes se dressent
Sur la pointe de leurs pieds
Pour peindre les cieux.
« Ô misérables, esprit des hommes, ô coeurs aveugles ! Dans quelles ténèbres, parmi quels dangers, se consume ce peu d’instants qu’est la vie ! Comment ne pas entendre le cri de la nature, qui ne réclame rien d’autre qu’un corps exempt de douleur, un esprit heureux, libre d’inquiétude et de crainte ? »
Lucrèce De la nature (livre deuxième)
______
Se reposer au bord du lac
Suivre les ondulations de l’eau
Chercher en vain les reflets
Des monts perdus dans la brume
Ecouter le silence le corps penché
Au-dessus de la balustrade
Et s’élever comme les piliers
Pour rejoindre le ciel
Voir tout cela et sentir
Toute cette beauté
Envahir et le corps et le cœur
Humer la fraîcheur des arbres
Et l’odeur de la terre mouillée
Pour trouver la force d’être
De respirer et de vivre.
____
Dire et redire la beauté sans jamais s’en lasser, ça aide à respirer, écouter et entendre la nature , ça aide à vivre, je ne le redirai jamais assez. Regardons, écoutons, respirons ensemble.
Bonne nuit à tous les amis et les passants de ce jour bientôt finissant. Merci de tous ces mots qui gravitent autour de cette si belle image et dont les haîkus d’Ossiane embellissent ces paysages qui nous font rêver.
Merci pour cette association, photo magique et musique étourdissante: un cocktail revigorant à consommer sans modération..
L’ange
Comme se frôlent les danseurs les saisons se mélangent
Les couleurs et les sons agissent de concert
Et les quatre saisons ces piliers de la terre
Tournent autour de la terre entre les bras d’un ange
Alain
Merci Annick !!
Ouvrir le portail
De nos envies hors saison.
Changer de nature.
Face à la montagne
que s’endort
sous le brouillard
les piliers en attente
veillent sur le lac
oui,
se respirer ses calmes,
tendrement,
en laisser aller,
qu’à se faire du bien,
loin du monde des brutes,
tout simplement souffler,
s’entendre son petit coeur,
sa fleur de peau son âme,
se ressentir d’être,
comme c’est bon,
à consommer sans s’arrêter,
en aimant chaque beauté qui passe,
pour engranger des bels jolis,
fermer les yeux,
imaginer,
ce tout beau,
longtemps,
si longtemps,
dans un fort longt temps paisible,
un temps arrêté pour se vivre,
rien que se vivre ses instants.
BISES à chacun, doux après midi,
je m envole assurer l’après midi de mercredi,
à me vivre en autisme, pour le meilleur à serrer fort,
le psy du jour absent, *mais sera là la semaine prochaine,
c’est une chance que de souffler, parfois,
en seule, sa vie,
de se ressourcer pour mieux se donner,
dans l’amour éternel qui se tient Là, *
siège et apporte bien des bienfaits,
c’est bon d’aimer!
Germinal (avril)
Dès que le rideau s’ouvre sur la scène de théâtre
Avec pour toile de fond les changeantes saisons
Le poète qui jardine plutôt que de se battre
Met son grain de folie dans la froide la raison
Alain
Le chant des oiseaux, la douceur de la température en ce printemps, des images et des mots superbes favorisent le rêve, instant de repos dans la folie de ce monde, le temps de reprendre son souffle.
___
Partir vers ce lieu idyllique
Rencontrer le bonheur de l’extase
Sentir au fond de soi la joie profonde
Enveloppée d’une aura de bien -être
Oublier, rien qu’un instant seulement
Prendre et savourer la beauté
Comme un met succulent de la vie
Qui procure un tel plaisir
Qu’il devient inoubliable et bienfaiteur.
____
Ces instants sont nécessaires, il me souvient une ballade en un endroit magique qui s’appelait l’île de la folie, j’y reviens souvent, c’est ainsi que se construisent les piliers du bonheur.
Contente de faire passer un peu de bonheur en ces si beaux jours du printemps… inspiration, aspiration, respiration … un grand bonjour à la petite hirondelle du Brésil revenue et une belle échapée à Annick !! La bienvenue aux derniers arrivés qui ont gentiment laissé leurs traces sur les derniers billets … bien à vous et merci pour les belles choses que je lis …
et l’île de la folie, j’y reviens souvent aussi, Monique,
et comme c’est bon d’être vivant é t e r n e l…
merci Ossiane,
dans cette région de MERVEILLES,
c’est tellement simple de s’échapper,
de s’extraire de respirer,
même dans un parcours en autisme.
Bonsoir Ossiane, toi qui sais si bien transmettre par la beauté cet élan qui nous permet à travers nos quelques mots de dépasser le quotidien, merci vraiment. Je t’embrasse.
François Cheng dit :
« La Beauté ? Elle existe sans que nullement sa nécessité, au premier abord, paraisse évidente. Elle est là, de façon omniprésente, insistante, pénétrante, tout en donnant l’impression d’être superflue, c’est là son mystère, c’est là à nos yeux, le plus grand mystère »
Elle est, j’en suis persuadée, une nécessité et elle n’est surtout pas superflue, elle devient « mystérieusement » indispensable dans grand nombre de situations que la vie nous réserve, elle ne masque pas, elle n’enlève rien de la souffrance, elle nous donne l’assurance que nous existons en nous faisant prendre conscience de notre capacité de nous émouvoir et de réagir et d’éviter ainsi de nous engluer dans des pensées sombres en nous apportant une lueur de bonheur comme une main tendue.
____
Bonsoir Annick que j’ai entre-aperçue tout à l’heure sur le pont en fin de journée, et bonne nuit à tous.
La terrasse de la villa Melzi à Bellagio
Pour marquer la frontière entre la terre et l’eau
Les balustres de pierre formant la balustrade
courent en arc de cercle le long de la terrasse
La vue est dégagée sur les monts et le lac
Quatre colonnes doriques ornées de chapiteaux
Deux à deux se font face surmontées de flambeaux
Visibles de très loin ces piliers de l’espace
Servent de lamparos pour les bateaux qui passent
ALain
Dancing
Toutes les fleurs sont muettes mais quand vient la saison
Les blanches pâquerettes sortent leur collerettes
Les jaunes pissenlits leur costume à paillette
les mauves violettes ont leur habit de fête
Toutes les fleurs à clochettes dansent sur le gazon
Bonheur et réjouissance entrent dans les maisons
Des couleurs et des chants revoici la saison
Et la haie toute en fleurs fait danser l’horizon
Alain
Le temps fut
et le pilier est là
à l’affut derrière lui
on se cache
les fûts s’enchassent
sans déambuler
pourtant le tronc
est cannelé
dans sa roideur
et sa verticalité
il dresse un tableau
saisissant
et prolonge
comme un songe
le chapiteau
voutant et voulant
il résiste aux pressions
la passion l’anime
jamais il ne mime
Bonjour Thierry quel plaisir de te retrouver et de voir de derrière les piliers surgir tes mots qui nous manquaient.
Merci Monique, ce sont des paroles très agréables à lire
un long voyage
dans un étrange pays
je ne suis pas un pilier de ce blog
mais j’y reviens avec plaisir
vous m’avez manqué
mais je n’étais pas loin
coucou Thierry!
La musique de nos cœurs
S’enflamme au pilier
De tous nos échanges.