Piliers

Piliers

temple de l’azur
la montagne souveraine
les quatre saisons

… Les bords du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi sur la presqu’île de Bellagio … Nigel Kennedy, VIVALDI – Summer I and II … Summer part 1  … Summer part 2

36 réflexions sur « Piliers »

  1. Les saisons

    Hiver printemps automne été
    Par les couleurs sont enchantées
    Les muses en ont fait leur demeure.
    Quatre saisons toujours chantées
    Hiver printemps automne été
    Par la musique sont habitées

    Alain

  2. Photos vraiment somptueuses, mais le haïku ne perdrait il pas un peu de sa force littéraire hors du contexte photographique ?

    Moi j’ai du haïku à revendre dans ma besace :

    Errant dans la ville
    affamé comme un chien
    Cette Lune si j’en pouvais croquer !

    Les locataires au Zoo
    lorgnent jaloux
    la tortue, née propriétaire

    Cueille moi, cueille moi donc
    l’orgueilleuse rose
    hérissée d’épines…

    Pendant qu’à la rue
    on s’entretue pour quelques syllabes
    Mon lit si moelleux

    Cancer qui me ronge
    accorde moi encore
    un bel azur d’été

    la suite là :
    http://poesie-et-racbouni.over-blog.com/article-haikus-69970861.html

    Bonne continuation

  3. Ils ont résisté
    A la puissance des évènements
    Rocs dressés leurs tendres
    Souples l’échine aimante
    Ils sont là posés
    Dans un amour immense

  4. Temple d’harmonie
    Temple des émois
    Paysage séducteur
    Sur le rivage d’un lac
    Dans la brume des montagnes
    Ô sublime beauté
    J’essuie mes larmes
    J’écoute la musique
    Et mon âme séduite
    S’abreuve de splendeur

    En ce temple

  5. -En ce temple- (à supprimer, merci)
    _____

    Le temple d’Alphonse de Lamartine

    « Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire,
    Précédant de la nuit le char silencieux,
    S’élève lentement dans la voûte des cieux,
    Et que l’ombre et le jour se disputent la terre,
    Qu’il est doux de porter ses pas religieux
    Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique
    Dont la mousse a couvert le modeste portique,
    Mais où le ciel encor parle à des coeurs pieux !
    Salut, bois consacré ! Salut, champ funéraire,
    Des tombeaux du village humble dépositaire ;
    Je bénis en passant tes simples monuments.
    Malheur à qui des morts profane la poussière !
    J’ai fléchi le genou devant leur humble pierre,
    Et la nef a reçu mes pas retentissants.

    Quelle nuit ! quel silence ! au fond du sanctuaire
    A peine on aperçoit la tremblante lumière
    De la lampe qui brûle auprès des saints autels.
    Seule elle luit encor, quand l’univers sommeille :
    Emblème consolant de la bonté qui veille
    Pour recueillir ici les soupirs des mortels.

    Avançons. Aucun bruit n’a frappé mon oreille ;
    Le parvis frémit seul sous mes pas mesurés ;
    Du sanctuaire enfin j’ai franchi les degrés.
    Murs sacrés, saints autels ! je suis seul, et mon âme
    Peut verser devant vous ses douleurs et sa flamme,
    Et confier au ciel des accents ignorés,
    Que lui seul connaîtra, que vous seuls entendrez.
    Mais quoi ! de ces autels j’ose approcher sans crainte !
    J’ose apporter, grand Dieu, dans cette auguste enceinte
    Un coeur encor brûlant de douleur et d’amour !
    Et je ne tremble pas que ta majesté sainte
    Ne venge le respect qu’on doit à son séjour !
    Non : je ne rougis plus du feu qui me consume :
    L’amour est innocent quand la vertu l’allume.
    Aussi pur que l’objet à qui je l’ai juré,
    Le mien brûle mon coeur, mais c’est d’un feu sacré ;
    La constance l’honore et le malheur l’épure.
    Je l’ai dit à la terre, à toute la nature ;
    Devant tes saints autels je l’ai dit sans effroi :
    J’oserais, Dieu puissant, la nommer devant toi.
    Oui, malgré la terreur que ton temple m’inspire,
    Ma bouche a murmuré tout bas le nom d’Elvire ;
    Et ce nom répété de tombeaux en tombeaux,
    Comme l’accent plaintif d’une ombre qui soupire,
    De l’enceinte funèbre a troublé le repos.
    Adieu, froids monuments ! adieu, saintes demeures !
    Deux fois l’écho nocturne a répété les heures,
    Depuis que devant vous mes larmes ont coulé :
    Le ciel a vu ces pleurs, et je sors consolé.
    Peut-être au même instant, sur un autre rivage,
    Elvire veille ainsi, seule avec mon image,
    Et dans un temple obscur, les yeux baignés de pleurs
    Vient aux autels déserts confier ses douleurs. »
    ____

  6. Les piliers de la terre

    Hiver printemps automne été
    Par les couleurs sont enchantées
    Les muses en ont fait leur demeure.
    Hiver printemps automne été
    Quatre saisons toujours chantées
    Par la musique sont habités
    Les muses en ont fait leur demeure.
    Hiver printemps automne été
    Quatre piliers pour une année
    Construites pour l’éternité
    Où les muses on fait leur demeure

    Alain

  7. Les piliers de la terre

    Hiver printemps automne été
    Par les couleurs sont enchantées
    Les muses en ont fait leur demeure.
    Hiver printemps automne été
    Quatre saisons toujours chantées
    Par la musique sont habitées
    Les muses en ont fait leur demeure.
    Hiver printemps automne été
    Quatre colonnes pour une année
    Construites pour l’éternité
    Où les muses ont fait leur demeure

    Alain

  8. Yaouh, quel texte de A de Lamartine,
    merci Monique, j’espère que tu vas pour le mieux,

    douce journée pour chacun.

  9. La ronde des saisons

    Dansez sur la musique dansez sur les saisons
    Les saisons mènent une ronde qui fait le tour du monde
    Prenez vous par la main et entrez dans la ronde
    Dansez sur le chemin le soleil vous inonde

    Le printemps vous invite à quitter la maison
    A sortir dans les bois pour cueillir les jonquilles
    A couper du lilas pour en offrir aux filles
    A faire des bouquets de fleurs qui sentent bon

    L’été vêtu de clair est chaussé d’espadrilles
    Il a les cheveux blonds et le regard qui brille
    Il a les cheveux longs et module des trilles
    Il chante des chansons qui font courir les filles

    L’automne est gras et gris il fume sur le seuil
    Il planque ses actions dans un gros portefeuille
    Il fait des provisions comme un roux écureuil
    Et comme la ruche de miel il est gonflé d’orgueil

    L’hiver est triste et terne il manque de couleur
    il se plaint de partout évoque ses douleurs
    il sait qu’il doit mourir mais il ne sait pas l’heure
    il tremble de tous ses membres et bien souvent il pleure

    Alain

  10. Nos flammes se dressent
    Sur la pointe de leurs pieds
    Pour peindre les cieux.

  11. « Ô misérables, esprit des hommes, ô coeurs aveugles ! Dans quelles ténèbres, parmi quels dangers, se consume ce peu d’instants qu’est la vie ! Comment ne pas entendre le cri de la nature, qui ne réclame rien d’autre qu’un corps exempt de douleur, un esprit heureux, libre d’inquiétude et de crainte ?  »
    Lucrèce De la nature (livre deuxième)
    ______

    Se reposer au bord du lac
    Suivre les ondulations de l’eau
    Chercher en vain les reflets
    Des monts perdus dans la brume
    Ecouter le silence le corps penché
    Au-dessus de la balustrade
    Et s’élever comme les piliers
    Pour rejoindre le ciel
    Voir tout cela et sentir
    Toute cette beauté
    Envahir et le corps et le cœur
    Humer la fraîcheur des arbres
    Et l’odeur de la terre mouillée
    Pour trouver la force d’être
    De respirer et de vivre.

    ____

    Dire et redire la beauté sans jamais s’en lasser, ça aide à respirer, écouter et entendre la nature , ça aide à vivre, je ne le redirai jamais assez. Regardons, écoutons, respirons ensemble.
    Bonne nuit à tous les amis et les passants de ce jour bientôt finissant. Merci de tous ces mots qui gravitent autour de cette si belle image et dont les haîkus d’Ossiane embellissent ces paysages qui nous font rêver.

  12. Merci pour cette association, photo magique et musique étourdissante: un cocktail revigorant à consommer sans modération..

  13. L’ange
    Comme se frôlent les danseurs les saisons se mélangent
    Les couleurs et les sons agissent de concert
    Et les quatre saisons ces piliers de la terre
    Tournent autour de la terre entre les bras d’un ange

    Alain
    Merci Annick !!

  14. Face à la montagne
    que s’endort
    sous le brouillard
    les piliers en attente
    veillent sur le lac

  15. oui,
    se respirer ses calmes,
    tendrement,
    en laisser aller,
    qu’à se faire du bien,
    loin du monde des brutes,
    tout simplement souffler,
    s’entendre son petit coeur,
    sa fleur de peau son âme,
    se ressentir d’être,
    comme c’est bon,
    à consommer sans s’arrêter,
    en aimant chaque beauté qui passe,
    pour engranger des bels jolis,
    fermer les yeux,
    imaginer,
    ce tout beau,
    longtemps,
    si longtemps,
    dans un fort longt temps paisible,
    un temps arrêté pour se vivre,
    rien que se vivre ses instants.

    BISES à chacun, doux après midi,
    je m envole assurer l’après midi de mercredi,
    à me vivre en autisme, pour le meilleur à serrer fort,
    le psy du jour absent, *mais sera là la semaine prochaine,
    c’est une chance que de souffler, parfois,
    en seule, sa vie,
    de se ressourcer pour mieux se donner,
    dans l’amour éternel qui se tient Là, *
    siège et apporte bien des bienfaits,

    c’est bon d’aimer!

  16. Germinal (avril)

    Dès que le rideau s’ouvre sur la scène de théâtre
    Avec pour toile de fond les changeantes saisons
    Le poète qui jardine plutôt que de se battre
    Met son grain de folie dans la froide la raison

    Alain

  17. Le chant des oiseaux, la douceur de la température en ce printemps, des images et des mots superbes favorisent le rêve, instant de repos dans la folie de ce monde, le temps de reprendre son souffle.
    ___

    Partir vers ce lieu idyllique
    Rencontrer le bonheur de l’extase
    Sentir au fond de soi la joie profonde
    Enveloppée d’une aura de bien -être
    Oublier, rien qu’un instant seulement
    Prendre et savourer la beauté
    Comme un met succulent de la vie
    Qui procure un tel plaisir
    Qu’il devient inoubliable et bienfaiteur.
    ____

    Ces instants sont nécessaires, il me souvient une ballade en un endroit magique qui s’appelait l’île de la folie, j’y reviens souvent, c’est ainsi que se construisent les piliers du bonheur.

  18. Contente de faire passer un peu de bonheur en ces si beaux jours du printemps… inspiration, aspiration, respiration … un grand bonjour à la petite hirondelle du Brésil revenue et une belle échapée à Annick !! La bienvenue aux derniers arrivés qui ont gentiment laissé leurs traces sur les derniers billets … bien à vous et merci pour les belles choses que je lis …

  19. et l’île de la folie, j’y reviens souvent aussi, Monique,
    et comme c’est bon d’être vivant é t e r n e l…

  20. merci Ossiane,
    dans cette région de MERVEILLES,
    c’est tellement simple de s’échapper,
    de s’extraire de respirer,
    même dans un parcours en autisme.

  21. Bonsoir Ossiane, toi qui sais si bien transmettre par la beauté cet élan qui nous permet à travers nos quelques mots de dépasser le quotidien, merci vraiment. Je t’embrasse.
    François Cheng dit :
    « La Beauté ? Elle existe sans que nullement sa nécessité, au premier abord, paraisse évidente. Elle est là, de façon omniprésente, insistante, pénétrante, tout en donnant l’impression d’être superflue, c’est là son mystère, c’est là à nos yeux, le plus grand mystère »
    Elle est, j’en suis persuadée, une nécessité et elle n’est surtout pas superflue, elle devient « mystérieusement » indispensable dans grand nombre de situations que la vie nous réserve, elle ne masque pas, elle n’enlève rien de la souffrance, elle nous donne l’assurance que nous existons en nous faisant prendre conscience de notre capacité de nous émouvoir et de réagir et d’éviter ainsi de nous engluer dans des pensées sombres en nous apportant une lueur de bonheur comme une main tendue.
    ____

    Bonsoir Annick que j’ai entre-aperçue tout à l’heure sur le pont en fin de journée, et bonne nuit à tous.

  22. La terrasse de la villa Melzi à Bellagio

    Pour marquer la frontière entre la terre et l’eau
    Les balustres de pierre formant la balustrade
    courent en arc de cercle le long de la terrasse
    La vue est dégagée sur les monts et le lac

    Quatre colonnes doriques ornées de chapiteaux
    Deux à deux se font face surmontées de flambeaux
    Visibles de très loin ces piliers de l’espace
    Servent de lamparos pour les bateaux qui passent

    ALain

  23. Dancing

    Toutes les fleurs sont muettes mais quand vient la saison
    Les blanches pâquerettes sortent leur collerettes
    Les jaunes pissenlits leur costume à paillette
    les mauves violettes ont leur habit de fête

    Toutes les fleurs à clochettes dansent sur le gazon
    Bonheur et réjouissance entrent dans les maisons
    Des couleurs et des chants revoici la saison
    Et la haie toute en fleurs fait danser l’horizon

    Alain

  24. Le temps fut
    et le pilier est là
    à l’affut derrière lui
    on se cache
    les fûts s’enchassent
    sans déambuler
    pourtant le tronc
    est cannelé
    dans sa roideur
    et sa verticalité
    il dresse un tableau
    saisissant
    et prolonge
    comme un songe
    le chapiteau
    voutant et voulant
    il résiste aux pressions
    la passion l’anime
    jamais il ne mime

  25. Bonjour Thierry quel plaisir de te retrouver et de voir de derrière les piliers surgir tes mots qui nous manquaient.

  26. Merci Monique, ce sont des paroles très agréables à lire
    un long voyage
    dans un étrange pays
    je ne suis pas un pilier de ce blog
    mais j’y reviens avec plaisir
    vous m’avez manqué
    mais je n’étais pas loin

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