écrin de velours
l’allée du petit temple
sonate en si mineur
◊ … Bellagio … les rives paisibles du lac de Côme … dans les jardins de la Villa Melzi … le petit temple de style arabe qu’on devine derrière les ifs … et dans lequel Franz Liszt composa certains de ses plus célèbres morceaux au piano dont sa seule sonate, la Sonate de Dante à la structure éclatée ♪♫•*¨*•.¸¸¸¸.•* Sonate part 1 … Sonate part 2
Ceci m’est quelque souvenir
un voyage en Italie
la musique en sus
ajoutée à la lumière
si paisible
les notes réverbérées sur la surface de l’eau
je me souviens
beau rivage
invitation au bonheur
Bonsoir Pierre ainsi qu’à tous les passagers:)
Merci de ton commentaire en lumière et souvenirs paisibles:)
Oui un beau rivage qui invite à la sérénité alors que la tempête fait rage dans la sonate de Liszt et ailleurs… Ce calme visuel serait-il la source d’un bouillonnement créatif intense;-) En tout cas, bon nombre d’artistes sont venus se reposer et s’inspirer sur cette rive. Bien à vous tous, bonne soirée!
Lumière lunaire
qui s’évapore
un jour de grand soleil
nature léchée
nouée d’un joli ruban,
force contenue
Tapis de lumière
Pour atteindre l’autre rive
La magnificence
Merci Ossiane pour ce petit bonsoir en musique dans cette douce atmosphère de Bellagio sur les rives du lac de Côme, évasion salutaire.
Rive mon apaisée
Tu me vis au plus près
Mes frissons belle grâce
Dans mon bonheur serré
Apesanteur légère
Je sautille tes airs
Toi
Ma rencontre en ciel
Qui me vit sur la terre
Je te remercie ma vie
douce journée à chacun,
comme c’est bon de marcher cette rive, calme et douce, tranquille, au plus près de la vie…
Doucement
Son tranquille
Le chemin se poursuit
Entouré de beautés
Il se marche son pas
Elegant de son digne
Au plus près de l’amour
Comme c’est apaisant
De se vivre d’aimer
Quand on aime vraiment
Son âme sa délicate
Est complice du temps
Et permet le sentier
Du bel aimer dedans
Rien n’existe plus
La sonate s’invite
Bain de Bleu azur
Une rive
Le son de l’eau
Le jeu des rives
Un livre entre
Les pages duquel
Tu t’endors
Le temps s’immobilise
Sur des notes choisies
Comme un diamant serti d’eau et de lumière
le temple invite doucement à la prière,
la merveilleuse interprète servant Liszt
comme une déesse à laquelle rien ne résiste.
Bon week-end à tous.
eMmA
La sonate
Seule devant l’élégant piano noir la jeune artiste
Avec virtuosité exprime son talent
comme des perles rondes les notes rebondissent
Quand elle caresse les touches dans les passages lents
Avec dextérité ses doigts enfoncent les touches
Sur le clavier chantant qui lui sert d’écritoire
Elle emmêle savamment les blanches et les noires
Et du piano s’envolent les notes comme des mouches
En un joyeux cortège telle les billes d’un sac
La musique s’envole hors de l’instrument
Comme un enfant s’amuse à courir dans les flaques
Les notes aériennes s’éparpillent gaiement
La musique rayonne tout autour du piano
Comme la lune se mire à la surface de l’eau
Alain
Une merveille. Je garde un souvenir ébloui de ce coin du monde. Merci de me replonger dans ces souvenirs.
Ill nous faut
cette beauté
cette tranquilité
cette musique
pour apaiser l ȉme
Notre coeur, Ossiane
te dt merci.
————————————
rester au temple
contempler là bas
douce coin du monde
Le pouvoir de la musique est immense
Elle s’adapte à notre état d’âme
Lui parle au plus profond d’elle-même
Nous tient avec égard et diligence
Comme un oisillon au creux d’une main
Imperceptiblement, elle nous transporte
Au centre de nos émotions
Massage de l’âme dans l’art
Où la vie prend un tout autre sens
Au coin de l’oreille la beauté prend place
Transforme notre cœur en un jardin de fleurs
Magie de l’instant au delà du raisonnable
Qui transforme les sensations en un langage
De sons, de rythmes et de mélodies
En une intensité si forte, si puissante
Qu’elle parvient à en exclue les mots
A ce moment justement où elle devient poésie pure.
(…)
Qui « transmue » les sensations en un langage
(…)
pour éviter la répétition de « transforme »
Sur la rive
Le temps est un long fleuve qui coule sans s’arrêter
Ainsi qu’on joue les notes écrites sur la portée
Les années se décrochent et se laissent emporter
Sur les rives du fleuve se presse l’humanité
Des hommes prennent des notes qu’ils mettent dans des livres
Ce sont des philosophes qui cherchent la vérité
Ce sont des musiciens que la musique enivre
Ou ce sont des poètes tous épris de beauté
Quelque soit sa naissance et sa couleur de peau
toujours le cœur de l’homme donne au temps son tempo
Il est des heures sombres où les esprits s’agitent
Quand des soldats sans armes se battent pour un drapeau
Il est des heures claires où les sujets méditent
Quand les hommes sur la rive ont l’esprit au repos
Alain
Aujourd’hui j’ai ouvert tout mon être au printemps, sur les rives d’une saison, le soleil en abondance a réchauffé les bourgeons, donné aux premières fleurs l’éclat de leur jeunesse et j’ai dans mon cœur senti le bienfait de ses promesses sous un ciel sans nuage.
Dans cette approche sensuelle j’ai tenté de faire naître sous la pointe d’un crayon quelques haïkus comme un hommage à la beauté de tous ces paysages disparus du Japon et dont le printemps des poètes saura remettre à l’honneur à travers ses mots en poésie.
L e paysage d’Ossiane sur les rives du lac de Côme a cette beauté, cette élégance qu’on a pour habitude de rencontrer dans cette île du soleil levant à l’heure du printemps lorsque les cerisiers sont en fleurs.
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Au jour du printemps
Les papillons et abeilles
Dansent au jardin
Au bout de l’allée
Sur les rives de l’espoir
Un bouton de rose
Le chant des oiseaux
Parfum d’une mélodie
L’appel de la chouette
Je lave mes plaies
A la lumière de la lune
La métamorphose
Quête spirituelle
Sans un temple et sans autels
La paix intérieure
Chercher à la source
L’élixir du printemps
Puiser l’énergie
En quête de soi
S’assoir au bord de l’étang
Boire le silence
Sur les branches noires
Comme des étoiles blanches
Fleurs de cerisier.
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Dans la pureté des lignes, de cette image en noir et blanc aux contrastes étonnants noyés dans la douce brume des montagnes je retrouve ce climat propre à la contemplation, un peu l’atmosphère qu’on ressent dans le chœur d’une cathédrale où la méditation s’enveloppe à la fois de silence et d’une aura musicale qui vous pénètre et vous envahit. Mes pensées s’en vont loin, très loin là bas.
Encore attiré de ces images et les mots me viennent
Un simple chemin entre deux bordures vertes
et nos regards portés à cette lumière diffuse
mais ces jalons dressés ou l’on devine ce banc,
et ta main dans la mienne et nos regards en ricochets,
et nos cœurs accrochés à cette inspiration de Côme.
Merci pour ce beau billet et de t’être imprégnée ainsi de cette image, Monique! Cette photo me tient vraiment à coeur et je partage en grande parti ton ressenti:) Bonne nuit à tous!
Bellagio
Une ville en Italie au bord du lac de Côme
un endroit bucolique pour flâner pour faire comme
Comme le chemin sinueux sur la rive, dont la ligne
Serpente avec la grâce naturelle d’un cygne
Ainsi que la musique donne au vent son arôme
Comme partout dans l’histoire flotte le nom de Rome
Bellagio face aux Alpes dont les sommets s’admirent
Rayonne au bord du lac et dans les eaux se mirent
Bellagio nom qui chante comme chante l’eau claire
Bel oiseau dont la flûte mélodieuse et claire
Montent les notes ainsi qu’une voix de soprano
Qu’un magicien du verbe accompagne au piano
Alain
Passerelle
Elégante passerelle
Qui volez dans le ciel
Comme ces demoiselles
Dont les bras sont des ailes
Dites à toutes les belles
Qui passent sur vos rives
Combien la vie est brève
Dont la mort nous prive
Que la vie est un rêve
Et combien doux les mots
Que les poètes écrivent
Comme est douce la vie
Quand les beaux jours arrivent
Et que chante la grive
Alain
Je ne sais les raisons pour lesquelles cette image te tient tant à cœur Ossiane, mais je sais des paysages, des lieux qui ont un impact puissant sur nos émotions, pour des raisons souvent bien précises. Je connais une sensation extraordinaire liée à un paysage où je me rends régulièrement comme un chrétien se mettrait à genou devant un reposoir. Un détour sur une route que j’emprunte souvent, l’espace s’ouvre sur un immense champ qui passe du marron de la terre au vert du blé en herbe (comme actuellement), à l’or des épis selon les saisons, à l’horizon une falaise des gorges d’une rivière comme un être symbolique qui me fait face, un arbre, un buisson qui gardent secret en leur feuillage les mots que je leur confie, j’ai avec cette campagne un langage étonnant fait de silence et d’un regard attendri, il y a un échange entre elle et moi : ma contemplation contre une sérénité. J’aime m’y rendre, j’en repars comme allégée du poids des obligations et des agressions du quotidien. Ce champ c’est la mer, l’heure est toujours la même, celle du soleil couchant qui vient éclairer la falaise comme un phare qui me rassure. Ce n’est pas du roman, ce n’est pas l’anecdote d’un délire, c’est l’aveu d’un petit fait étrange si petit soit-il qui fait partie des moments forts de mon existence, une halte, un ressourcement en quelque sorte. Certains moines tibétains gravissent des montagnes, vont se réfugier dans un ermitage pour méditer, moi, c’est là ma façon dans un laps de temps très court de rentrer en communion avec la nature pour une contemplation nécessaire. Le jour où je ne pourrais plus m’y rendre, j’espère que j’aurais emmagasiné assez de forces pour supporter de ne plus avoir recours à ce lieu de méditation ou bien alors le restreindre ou le confondre au paysage de derrière une vitre quel qu’il soit, je m’exerce à cet exercice difficile d’un espace qui se rétrécit.
Dérive et lumière…sous le vent du printemps..pour une douce atmosphère …et des airs dormants…On promène ses pas..le soleil est une place…sur les chemins de soie..que d’un geste on délace…Soulevant les dessous…les rêves ..et les caractères..on promène ses lèvres… un écrin de velours…une allée découverte..le mystère à genoux…Des rives et des lumières..et le chant d’un piano..pour des touches de verre.. le fil de l’eau.. et cette ombre légère..que doucement on embrasse..
Avancée sereine
Sur le chemin déployé
Une invitation
Le temple de l’amour
Pour méditer en paix et fuir le bruit du monde
Je me suis installé sous la charmante rotonde
Où Lizt a composé la sonate de Dante
Contemplant de la rive l’eau calme confidente
Bâti en style Maure ajouré de fenêtres
tel un kiosque à musique où la lumière pénètre
On y vient pour prier car l’amour a son temple
Entouré de beauté afin qu’on y contemple
Alain
tres beau…
Les arbres dissertent
Dans un bouquet de détails
Des courbes de l’eau.
Prêtons une oreille
Aux rumeurs de ce ruban
Pour qui tout est bleu.
Du vertical, de l’horizontal… Et notre âme entre deux, jouant à s’y perdre… Quelle magnifique photo, Ossiane.
Bien amicalement
Belle sérénité. Beau dégradé de noir et blanc. Le lac de Côme (magnifique prénom) invite à la rêverie.