Rive

Rive

écrin de velours
l’allée du petit temple
sonate en si mineur

… Bellagio … les rives paisibles du lac de Côme … dans les jardins de la Villa Melzi … le petit temple de style arabe qu’on devine derrière les ifs … et dans lequel Franz Liszt composa certains de ses plus célèbres morceaux au piano dont sa seule sonate, la Sonate de Dante à la structure éclatée ♪♫•*¨*•.¸¸¸¸.•* Sonate part 1  …  Sonate part 2

31 réflexions sur « Rive »

  1. Ceci m’est quelque souvenir
    un voyage en Italie
    la musique en sus
    ajoutée à la lumière
    si paisible
    les notes réverbérées sur la surface de l’eau
    je me souviens
    beau rivage
    invitation au bonheur

  2. Bonsoir Pierre ainsi qu’à tous les passagers:)
    Merci de ton commentaire en lumière et souvenirs paisibles:)
    Oui un beau rivage qui invite à la sérénité alors que la tempête fait rage dans la sonate de Liszt et ailleurs… Ce calme visuel serait-il la source d’un bouillonnement créatif intense;-) En tout cas, bon nombre d’artistes sont venus se reposer et s’inspirer sur cette rive. Bien à vous tous, bonne soirée!

  3. Merci Ossiane pour ce petit bonsoir en musique dans cette douce atmosphère de Bellagio sur les rives du lac de Côme, évasion salutaire.

  4. Rive mon apaisée
    Tu me vis au plus près
    Mes frissons belle grâce
    Dans mon bonheur serré
    Apesanteur légère
    Je sautille tes airs
    Toi
    Ma rencontre en ciel
    Qui me vit sur la terre
    Je te remercie ma vie

    douce journée à chacun,
    comme c’est bon de marcher cette rive, calme et douce, tranquille, au plus près de la vie…

  5. Doucement
    Son tranquille
    Le chemin se poursuit
    Entouré de beautés
    Il se marche son pas
    Elegant de son digne
    Au plus près de l’amour
    Comme c’est apaisant
    De se vivre d’aimer
    Quand on aime vraiment
    Son âme sa délicate
    Est complice du temps
    Et permet le sentier
    Du bel aimer dedans

  6. Une rive
    Le son de l’eau
    Le jeu des rives
    Un livre entre
    Les pages duquel
    Tu t’endors
    Le temps s’immobilise
    Sur des notes choisies

  7. Comme un diamant serti d’eau et de lumière
    le temple invite doucement à la prière,
    la merveilleuse interprète servant Liszt
    comme une déesse à laquelle rien ne résiste.

    Bon week-end à tous.
    eMmA

  8. La sonate

    Seule devant l’élégant piano noir la jeune artiste
    Avec virtuosité exprime son talent
    comme des perles rondes les notes rebondissent
    Quand elle caresse les touches dans les passages lents

    Avec dextérité ses doigts enfoncent les touches
    Sur le clavier chantant qui lui sert d’écritoire
    Elle emmêle savamment les blanches et les noires
    Et du piano s’envolent les notes comme des mouches

    En un joyeux cortège telle les billes d’un sac
    La musique s’envole hors de l’instrument
    Comme un enfant s’amuse à courir dans les flaques

    Les notes aériennes s’éparpillent gaiement
    La musique rayonne tout autour du piano
    Comme la lune se mire à la surface de l’eau

    Alain

  9. Ill nous faut
    cette beauté
    cette tranquilité
    cette musique
    pour apaiser l »âme
    Notre coeur, Ossiane
    te dt merci.

    ————————————
    rester au temple
    contempler là bas
    douce coin du monde

  10. Le pouvoir de la musique est immense
    Elle s’adapte à notre état d’âme
    Lui parle au plus profond d’elle-même
    Nous tient avec égard et diligence
    Comme un oisillon au creux d’une main
    Imperceptiblement, elle nous transporte
    Au centre de nos émotions
    Massage de l’âme dans l’art
    Où la vie prend un tout autre sens
    Au coin de l’oreille la beauté prend place
    Transforme notre cœur en un jardin de fleurs
    Magie de l’instant au delà du raisonnable
    Qui transforme les sensations en un langage
    De sons, de rythmes et de mélodies
    En une intensité si forte, si puissante
    Qu’elle parvient à en exclue les mots
    A ce moment justement où elle devient poésie pure.

  11. (…)
    Qui « transmue » les sensations en un langage
    (…)
    pour éviter la répétition de « transforme »

  12. Sur la rive

    Le temps est un long fleuve qui coule sans s’arrêter
    Ainsi qu’on joue les notes écrites sur la portée
    Les années se décrochent et se laissent emporter
    Sur les rives du fleuve se presse l’humanité

    Des hommes prennent des notes qu’ils mettent dans des livres
    Ce sont des philosophes qui cherchent la vérité
    Ce sont des musiciens que la musique enivre
    Ou ce sont des poètes tous épris de beauté

    Quelque soit sa naissance et sa couleur de peau
    toujours le cœur de l’homme donne au temps son tempo
    Il est des heures sombres où les esprits s’agitent

    Quand des soldats sans armes se battent pour un drapeau
    Il est des heures claires où les sujets méditent
    Quand les hommes sur la rive ont l’esprit au repos

    Alain

  13. Aujourd’hui j’ai ouvert tout mon être au printemps, sur les rives d’une saison, le soleil en abondance a réchauffé les bourgeons, donné aux premières fleurs l’éclat de leur jeunesse et j’ai dans mon cœur senti le bienfait de ses promesses sous un ciel sans nuage.
    Dans cette approche sensuelle j’ai tenté de faire naître sous la pointe d’un crayon quelques haïkus comme un hommage à la beauté de tous ces paysages disparus du Japon et dont le printemps des poètes saura remettre à l’honneur à travers ses mots en poésie.
    L e paysage d’Ossiane sur les rives du lac de Côme a cette beauté, cette élégance qu’on a pour habitude de rencontrer dans cette île du soleil levant à l’heure du printemps lorsque les cerisiers sont en fleurs.
    _____

    Au jour du printemps
    Les papillons et abeilles
    Dansent au jardin

    Au bout de l’allée
    Sur les rives de l’espoir
    Un bouton de rose

    Le chant des oiseaux
    Parfum d’une mélodie
    L’appel de la chouette

    Je lave mes plaies
    A la lumière de la lune
    La métamorphose

    Quête spirituelle
    Sans un temple et sans autels
    La paix intérieure

    Chercher à la source
    L’élixir du printemps
    Puiser l’énergie

    En quête de soi
    S’assoir au bord de l’étang
    Boire le silence

    Sur les branches noires
    Comme des étoiles blanches
    Fleurs de cerisier.

    ____

    Dans la pureté des lignes, de cette image en noir et blanc aux contrastes étonnants noyés dans la douce brume des montagnes je retrouve ce climat propre à la contemplation, un peu l’atmosphère qu’on ressent dans le chœur d’une cathédrale où la méditation s’enveloppe à la fois de silence et d’une aura musicale qui vous pénètre et vous envahit. Mes pensées s’en vont loin, très loin là bas.

  14. Encore attiré de ces images et les mots me viennent

    Un simple chemin entre deux bordures vertes
    et nos regards portés à cette lumière diffuse
    mais ces jalons dressés ou l’on devine ce banc,
    et ta main dans la mienne et nos regards en ricochets,
    et nos cœurs accrochés à cette inspiration de Côme.

  15. Merci pour ce beau billet et de t’être imprégnée ainsi de cette image, Monique! Cette photo me tient vraiment à coeur et je partage en grande parti ton ressenti:) Bonne nuit à tous!

  16. Bellagio

    Une ville en Italie au bord du lac de Côme
    un endroit bucolique pour flâner pour faire comme
    Comme le chemin sinueux sur la rive, dont la ligne
    Serpente avec la grâce naturelle d’un cygne

    Ainsi que la musique donne au vent son arôme
    Comme partout dans l’histoire flotte le nom de Rome
    Bellagio face aux Alpes dont les sommets s’admirent
    Rayonne au bord du lac et dans les eaux se mirent

    Bellagio nom qui chante comme chante l’eau claire
    Bel oiseau dont la flûte mélodieuse et claire
    Montent les notes ainsi qu’une voix de soprano
    Qu’un magicien du verbe accompagne au piano

    Alain

  17. Passerelle

    Elégante passerelle
    Qui volez dans le ciel
    Comme ces demoiselles
    Dont les bras sont des ailes

    Dites à toutes les belles
    Qui passent sur vos rives
    Combien la vie est brève
    Dont la mort nous prive

    Que la vie est un rêve
    Et combien doux les mots
    Que les poètes écrivent

    Comme est douce la vie
    Quand les beaux jours arrivent
    Et que chante la grive

    Alain

  18. Je ne sais les raisons pour lesquelles cette image te tient tant à cœur Ossiane, mais je sais des paysages, des lieux qui ont un impact puissant sur nos émotions, pour des raisons souvent bien précises. Je connais une sensation extraordinaire liée à un paysage où je me rends régulièrement comme un chrétien se mettrait à genou devant un reposoir. Un détour sur une route que j’emprunte souvent, l’espace s’ouvre sur un immense champ qui passe du marron de la terre au vert du blé en herbe (comme actuellement), à l’or des épis selon les saisons, à l’horizon une falaise des gorges d’une rivière comme un être symbolique qui me fait face, un arbre, un buisson qui gardent secret en leur feuillage les mots que je leur confie, j’ai avec cette campagne un langage étonnant fait de silence et d’un regard attendri, il y a un échange entre elle et moi : ma contemplation contre une sérénité. J’aime m’y rendre, j’en repars comme allégée du poids des obligations et des agressions du quotidien. Ce champ c’est la mer, l’heure est toujours la même, celle du soleil couchant qui vient éclairer la falaise comme un phare qui me rassure. Ce n’est pas du roman, ce n’est pas l’anecdote d’un délire, c’est l’aveu d’un petit fait étrange si petit soit-il qui fait partie des moments forts de mon existence, une halte, un ressourcement en quelque sorte. Certains moines tibétains gravissent des montagnes, vont se réfugier dans un ermitage pour méditer, moi, c’est là ma façon dans un laps de temps très court de rentrer en communion avec la nature pour une contemplation nécessaire. Le jour où je ne pourrais plus m’y rendre, j’espère que j’aurais emmagasiné assez de forces pour supporter de ne plus avoir recours à ce lieu de méditation ou bien alors le restreindre ou le confondre au paysage de derrière une vitre quel qu’il soit, je m’exerce à cet exercice difficile d’un espace qui se rétrécit.

  19. Dérive et lumière…sous le vent du printemps..pour une douce atmosphère …et des airs dormants…On promène ses pas..le soleil est une place…sur les chemins de soie..que d’un geste on délace…Soulevant les dessous…les rêves ..et les caractères..on promène ses lèvres… un écrin de velours…une allée découverte..le mystère à genoux…Des rives et des lumières..et le chant d’un piano..pour des touches de verre.. le fil de l’eau.. et cette ombre légère..que doucement on embrasse..

  20. Le temple de l’amour

    Pour méditer en paix et fuir le bruit du monde
    Je me suis installé sous la charmante rotonde
    Où Lizt a composé la sonate de Dante
    Contemplant de la rive l’eau calme confidente

    Bâti en style Maure ajouré de fenêtres
    tel un kiosque à musique où la lumière pénètre
    On y vient pour prier car l’amour a son temple
    Entouré de beauté afin qu’on y contemple

    Alain

  21. Les arbres dissertent
    Dans un bouquet de détails
    Des courbes de l’eau.

  22. Du vertical, de l’horizontal… Et notre âme entre deux, jouant à s’y perdre… Quelle magnifique photo, Ossiane.
    Bien amicalement

  23. Belle sérénité. Beau dégradé de noir et blanc. Le lac de Côme (magnifique prénom) invite à la rêverie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *