31 réflexions sur « Insouciance »

  1. E= mc2

    La lyre d’Apollon réveille la nature
    Les abeilles quittent la ruche et partent à l’aventure
    Insouciantes elles butinent les fleurs par millions
    Des pétales s’envolent comme des papillons

    L’amour qui unit tout fait que les voix s’accordent
    Toujours ce bel émoi à fait chanter les cordes
    Que bien des toi et moi chantent avec nostalgie
    Et les tartines de miel donnent de l’énergie

    Alain

  2. Bohémien

    Ne lorgne pas vers le futur
    si tu commences à amasser
    tu deviendras dans l’âge mûr
    esclave de ton passé

    Vis ta vie de bohême garde toi de tous biens
    Recherche dans tes poèmes à dire le quotidien
    Ceux qui se trouvent utile bien souvent parle faux
    L’art n’est jamais futile et le vrai c’est le beau

    Alain

  3. Astasie
    Des berges aux rivages
    Jusqu’à ce sentiment de mer
    Balancé
    A la balançoire du ciel

    Puis ta danse et l’âme freinte déportée de l’atterrage
    Jusqu’à l’écume forjetée aux fondrières des étraves…

  4. Le camélia

    La bêtise l’injustice et la mort ironisent
    C’est égal au printemps des fleurs s’ouvrent délicates
    Des chants d’oiseaux des cris joyeux intronisent
    Ce printemps tumultueux plein de rouge écarlate

    Alain

  5. « Je suis en train de regarder , écoutant
    avec la moitié de l’âme sur la mer et la moitié de l’âme
    sur la terre
    et avec les deux moitiés de l’âme , je regarde le monde . »
    Pablo Neruda.

  6. Le bâteau est prudent
    Il évite l’écume
    Le fracas contre le roc
    Il garde sa distance
    Protège sa coque de noix
    C’est vivant qu’il navigue
    Sur le cours de sa vie

  7. A mesure qu’on grandit,
    l’insouciance cède le pas,
    et se naît connaissance,
    sans aucune vérité,
    c’est moins bien gai tellement.

  8. La longue vue brouille les pistes
    Tout semble d’un tel de calme
    Pourtant
    C’est l’ébullition tout de près
    Au microscope à se vivre dedans

  9. Une vie calme et paisible
    Où les mots insouciants
    S’assemblent et se posent
    Ils parlent de beauté
    De joie et de paix
    Et tout semble tranquille
    Le bonheur s’installe
    Loin de tout remous
    Comme la mer à l’horizon
    Où les vagues vont et viennent
    Au rythme des marais
    Les jours s’écoulent
    Le temps passe
    Avec ses joies, avec ses peines
    Puis il suffit d’un nuage
    Chargé de pluie et d’orage
    Pour que la mer si calme
    S’agite et se transforme
    En un monstre bouillonnant
    Terrifiant, inattendu
    Qu’il faut dompter
    Avant qu’il ne vous anéantisse
    Revers d’un monde surprenant
    Dont on ne connaît les dangers
    Que lorsque ceux-ci
    S’imposent à vous
    Dans toute leur violence.
    Et l’on en vient à regretter
    Ces années d’insouciance
    Où nous vivions bohèmes
    Heureux et sans contraintes
    Sans connaître le prix de ce bonheur
    Sans savoir qu’il était fragile
    Comme l’est chaque instant
    Qui ne sait si la vie demain
    Nous sera douce ou méchante.

  10. « Dis-moi, ton coeur parfois s’envole-t-il, Agathe,
    Loin du noir océan de l’immonde cité,
    Vers un autre océan où la splendeur éclate,
    Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité?
    Dis-moi, ton coeur parfois s’envole-t-il, Agathe?

    La mer, la vaste mer, console nos labeurs!
    Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
    Qu’accompagne l’immense orgue des vents grondeurs,
    De cette fonction sublime de berceuse?
    La mer, la vaste mer, console nos labeurs!

    Emporte-moi, wagon! enlève-moi, frégate!
    Loin! loin! ici la boue est faite de nos pleurs!
    – Est-il vrai que parfois le triste coeur d’Agathe
    Dise: Loin des remords, des crimes, des douleurs,
    Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate!

    Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
    Où sous un clair azur tout n’est qu’amour et joie,
    Où tout ce que l’on aime est digne d’être aimé,
    Où dans la volupté pure le coeur se noie!
    Comme vous êtes loin, paradis parfumé!

    Mais le vert paradis des amours enfantines,
    Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
    Les violons vibrant derrière les collines,
    Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
    – Mais le vert paradis des amours enfantines,

    L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
    Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine?
    Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
    Et l’animer encor d’une voix argentine,
    L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs? »

    Baudelaire

  11. L’insouciance

    Si vous aimez les pays chauds
    Les filles au sourire enjôleur
    Justes vêtues d’un paréo
    Qui vous font don de leur faveur

    Les fruits à la douce saveur
    Qui viennent fondre sur la langue
    La chair douce de la mangue
    Et l’ananas mûri à cœur

    Le bruit des vagues le long des anses
    Les eaux turquoises le sable chaud
    L’or vert des jardins tropicaux
    Le bruit des palmes qui balancent

    le bruit des pales électrisées
    L’ombre qui bouge avec lenteur
    la douce caresse de l’alizé
    Qui ramène les parfums de fleurs

    Si vous aimez prendre au salon
    Dans l’ombre tiède des volets
    Le thé brûlant le café long
    Que recouvre un nuage de lait

    Et plus tard si il vous plaît
    De faire fondre sous le palais
    trempé dans un sirop de lait
    Du râpé de noix de coco

    enrobé de fin cacao
    c’est que l’insouciance vous gagne

    Alain

  12. Une erreur s’est glissée à la 11ème ligne de mon texte du mercredi 16 mars 23h47

    au rythme des « marées », je m’enlise dans mes « marais », l’esprit ailleurs, difficilement concentrée sur les mots qui tintent à mon oreille, le son présent la lettre absente, le coeur battant chamaille.

  13. Insouciance, un petit mot
    Pour que l’esprit se repose
    S’abandonnant un instant
    Oubliant le présent
    Le coeur en nocturne
    Pour un repos salutaire
    Sourd aux grondements
    De la vie tempétueuse

  14. Pour limiter la prise de risques
    Il faut parfois savoir
    Y’a pas d’autres chemins
    Car d’avoir entendu
    Peut rendre plus insouciant
    Dès que c’est possible
    Car c’est vivant qu’on vit
    La mort c’est pour après

  15. Vous fait part d’une petite réflexion tout à fait de circonstance.
    Qui dit danger et fait appel à la prudence
    _____

    Quand l’insouciance
    Frôle l’inconscience
    Elle devient irresponsable
    Et préjudiciable
    _____

    Bonsoir et bonne nuit à tous

  16. Viser son insouciance
    Malgré sa toute conscience
    En son hypersensible
    C’est cheminer en paix
    Sans les peurs inutiles

    Car tout n’est pas son noir
    Comme il n’est pas son blanc

    Et son petit sac à dos
    Prend les couleurs du temps
    Et le capter son beau
    Légère l’état d’âme
    Qui s’apaise bien être

  17. La guerre

    C’est folie que la guerre quelque soit le motif
    Toujours les va t’en guerre usent de leitmotiv
    La victoire est facile la cause est nécessaire
    Ne rien faire serait lâche la même musique ressert

    Il n’est pas compliqué ministre à Matignon
    Derrière des buts louables d’agiter l’opinion
    De crier « en avant ! » tout en restant derrière
    Celle ci il faut la faire ce sera la dernière

    Aidons le peuple honnis à chasser le tyran
    La liberté chérie veut qu’on se batte pour elle
    Nous vaincrons en chansons sur des airs entraînants

    Pour ceux qui la financent la guerre est toujours belle
    En aucune occasion la guerre n’est légitime
    La guerre est une folie qui laisse des victimes

    Alain

  18. Un peu de soleil rose
    S’est posé sur tes joues
    Comme un message du jour 
    Qui invite à sourire
    Tu emportes le rayon
    Dans ta course du matin
    Et dans l’instant qui passe
    Tu offres le vif élan 
    au vent de l’insouciance 

  19. Un vent d’insouciance souffle sur le monde
    Ignorant les dangers se moquant des après
    Les petites fleurs au vent mauvais
    Risquent de perdre leurs pétales
    Et les papillons éperdus
    De s’enfuir à tire d’ailes
    Dans le creux du vallon
    A l’abri des courants impétueux
    Je protège mes rêves
    Mes espoirs, mes projets, mes envies
    Je regarde au loin où le vent nous entraîne.

  20. Coquillage

    le joli coquillage que la mer a laissé
    il est tressé et creux ainsi qu’une corbeille
    Son petit ventre rond tout doux a caressé
    il est couvert de nacre et brille au soleil

    Alain

  21. Coquillage

    le joli coquillage que la mer a laissé
    il est tressé et creux ainsi qu’une corbeille
    Son petit ventre rond tout doux à caresser
    il est couvert de nacre et brille au soleil

    Alain

  22. le bel âge de l’insousiance
    la certitude trompeuse des apparences
    le simple souvenir d’enfance

    au loin le tumulte gronde
    les sirènes se déchainent

    la légèreté du matin qui dance
    le sillage du temps qui pense
    la clarté du jour par transparence

  23. Hello Annick
    Je te souhaite ainsi qu’à tous un we plein de moments d’insouciance et de gaieté. Difficile par ces temps fous !!

  24. Merci Lou,
    la tête va se vider, c’est essentiel…

    je te souhaite un doux week, et à chacun…

    OUI ces temps sont fous, mais faut encore vivre ses moments d’insouciance et de gaieté, dès que c’est possible, cela fait tant de bien!

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