sous le ciel en chapeau
un ilôt en cadeau
bonheurs minuscules
◊ … sur l’île de Saint-Cado … dans la ria d’Etel …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
sous le ciel en chapeau
un ilôt en cadeau
bonheurs minuscules
◊ … sur l’île de Saint-Cado … dans la ria d’Etel …
les petits riens sont tout notre bien
les jours passent et on amasse
pas que des coquillages, mais les coquilles de l’âge
loin de s’épaissir se fendillent
les petits bouts et le local
c’est le début du grand tout dans le bocal
et le calcul infinitésimal de Fermat
nous a ouvert avec ou sans conjecture
la porte des plus grands espoirs
pas celui des grands soirs
ni des autodafés
un petit noir sur un zinc
une histoire même pas brève
de comptoir
rien dans l’infiniment petit
n’infirme que l’epsilonesque
ne déclenchera pas un jour des forces titanesques
il n’est que de voir les interactions fortes
et leur domaine d’action
à des distances infra atomique
à tous ces atomes crochus
et des diables fourchus
les plaies et les miasmes
le grand marasme
mais dans ces liens primordiaux
atemno je ne coupe pas « Tournez »
l’insécable ne nous cable pas tous
et les attraits des trous
c’est que l’on s’amuse comme des fous
infime est mon souffle
et je pése peu même mes mots
infime est mon rôle
et je ne me prend pas au sérieux
infime est la vie de chacun
mais la somme est sublime
par le jeu des interactions multiples
et la force de la combinatoire
une combinaison n’est pas un déshabillé
que l’on jette négligé sur ces épaules frêles
au petit matin quand le ciel
sans se couvrir ou se découvrir
veut juste ouvrir le bal
celui qui ballotte et anime
rejoue les invariants
et nous méne riants mais pas battus
vers les rives impropres
de la destinée
Vraiment Ossiane, don du ciel
c’est un sacré cadeau que tu nous offres là
Grandiose dans l’apologie de la simplicité retrouvée
Notre île à nous
Son abrité
Autour les embruns et la mer
Dessus ce ciel
Rien que pour nous
Loin des regards
Des ceux qui savent
Nous on sait rien
Et on se rêve
Quand tous les deux
Ensemble
On navigue notre île
Sur terre
De nos petits vers
En nos déluges
Fortes passions
Les minuscules
Surtout pour eux
Une ovation
C’est chacun d’eux
Qui bouleverse l’âme
Dans son regard
Son pur de frais
Vive le petit
Cet invisible
Où se remuent
De bien belles ondes
bien belle journée, de soleil, d’air frais,
c’est le moment d’en profiter!
que votre jour soit doux et bon!
Douce photo que j’aime,
tranquillité, repose de l’âme, paix en son ciel, vide bel plein, ondes coulis, odeurs d’embruns, les clapotis, le rayon chauffe, le rocher tendre, un nid douillet….
énorme est le ciel,
lourd et chargé,
mais plus clair de toute la lumière
qu’il bloque,
pesant, tuant les couleurs,
de l’eau,
de l’île.
Dans son blanc sale bouffé de soleil,
qu’il laisse passer en un filet
lumignon qui saisit la maison,
roulent, glissent de grosses plaques
sombres, opaques
Jolis clins d’œil, « bonheurs minuscules » nous dit Ossiane, oh combien, petites douceurs dans le flot des amertumes, regard réconfortant, l’espace d’un instant sentir la paix intérieure.
_____
Un présent de Bretagne
Un petit bijou en son écrin
Avec du charme pour « Cado »
Reflets d’un miroir incliné
Qui ne retient que la beauté
En son exposition solaire
Sur ce lopin de terre précieuse
Qu’un couvercle de nuages
Protège et rend plus intime.
_____
Belle image, belle comme une médaille d’argent reflétant la lumière dans un encadrement sublime.
Rêve, aime et sois un peu fou
Oublie les nuages d’argent
Te voilà entre ciel et mer
Je voudrais que l’on vive, mon Amour
De petits riens, ces grands beaucoup.
Juste un petit écart
Sur cette presque île
Une simple échappée
Un bol d’air, une escapade
L’espace d’un sourire
Une petite parenthèse
Un semblant d’horizon
Une bouffée de bonheur
Le temps de m’aérer
De nourrir l’imaginaire
Et de goûter ce bref instant.
Miroir de la mémoire
Image polie
Fragment de bonheur
Lieu infini
E ntre ciel et mer
Langue de terre
Souvenir fugace
Conte enfoui
Cadeau d’enfance
Sourire infime…
Bonne journée à tous.
Un nouveau soleil sur un nouveau jour
Maitriser le temps avec philosophie
Savoir qu’il y a là-bas ce petit paradis
Qui nous attend quand le calme revenu
Laissera refleurir les arbres du verger
Derrière chaque nuage qui s’attarde
Il y a un coin de ciel bleu et du soleil
Il nous suffit d’attendre avec patience
Que le beau temps revienne, il revient toujours
Portant au loin la musique des oiseaux
Au loin déjà transparaît la lumière
L’espoir l’accompagne et s’intègre au paysage
Le regard est moins sombre, le voile se lève
Les mots qui me viennent me rappellent
Que le rêve fait partie de la vie, il apaise.
Je ne suis rien
qu’une bulle,
une plume
qui lentement s’élève
vers la lune.
Je ne suis rien
qu’une étincelle
une flamme
qui s’allume
et qui s’éteint.
Je ne suis rien
qu’une poignée de terre,
une poussière
sur laquelle on souffle
pour qu’elle s’envole.
Tu es
mon feu
mon eau
ma terre.
Tu es mon tout.
http://www.emmacollages.com/article-tombe-la-neige-44916456.html
L’infime n’infirme pas le gigantisme mais dans les extrémités.
il borne sans être borgne et montre les détails qui sans tuer
Sont des déterminants forts d’un sens encore à trouver.
et quand Van Leeuwenhoek et ses microscopes fouillait dans les mares
il venait de larguer des amarres et surtout d’élargir le champs de vision de l’homme, des animalcules aux paramécies et des bactéries aux cellules.
on allait d’un coup comprendre que la création a tant de niveaux différents
si elle n’ordonnait pas le monde » ordo ab chaos » allait du moins à des niveaux certes pas insoupçonnables depuis Démocrite et les prémices de l’atomistique
mais qu’il restait à perfectionner patiemment des outils.
Pour toujours repousser les limites et sans imiter quiconque continuer de remplir la vasque, la conque, la corne d’abondance de tous ces trésors et bienfaits que dame nature nous a légué.
Alors alléger ce fardeau sans alléguer d’aucune façon que le hasard et la nécessité .
Joints à une pression de la sélection amèneraient les chemins de a connaissance à des niveaux insoupçonnés et que cela se ferait contre l’avis de l’église qui trop souvent à empêcher la démonstration et l’expérimentation d’aller à leur terme en repoussant si loin et si tard les avancées qui allaient enfin préserver, sauvegarder les hommes .
Enfin ceux qui auraient accès à la science et aux technologies qui démultiplient à l’envie les savoirs et font de l’infime cet intime qui nous intime l’ordre d’être vigilant et attentif, de prévenir et d’anticiper.
Bref de faire un suivi continu mais pas permanent de notre être fini
car l’infime et l’apoptose nous démontrent aussi la finitude et les limites, il faut les accepter et en prendre conscience, ça ne doit pas empêcher trop de jouir et de vivre pleinement la beauté et les charmes des paysages.
Merci de votre lecture, même si mon écriture heurtée et pleine de dureté ne se laisse pas facilement assimiler.
Un petit hâle toi
Le rayon sa chaleur
Ta main dedans la mienne
Nos regards bels vivants
Soyons fous
Soyons nous
Le vivant de nos âmes
merci pour vos textes, quelle douceur régale mes sens!
tendre après midi de soleil!
Elle est jolie cette home
Mon amour
Sa glisse sur la mer
Flotte son île douce
Les pieds clapotent le matin
Le regard attire les rayons
Silence zénitude
Tous les vilains sont bien fort loin
Viens contre moi
Serre moi tendre
La bonté de nos cieux
Permet l’élan des songes
Au plus près
C’est impossible d’oublier
L’être de lumière
L’amour à fleur de peau
Il a gravé la peau de son indélébile
Et chaque jour se vit
Dans ces instants éternels
Nostalgie belle tendre sa douce
Tout est dit EMma avec poésie sur l’infime humain que nous sommes et la Vie qui s’offre à nous si généreuse et qui mérite qu’on l’aime. Bien joli poème. merci
Thierry jusqu’où peut-on aller dans l’infime, jusqu’où la raison peut-elle repousser les limites ? Lorsque nous abordons le domaine du petit, même lorsqu’il s’agit des « petits bonheurs » il y a forcément des échelles de grandeur et les questions abondent à l’infini.
Bonne après-midi Annick et si tu as le bonheur de voir la mer hume sans réserve l’air et la beauté pour en jouir intensément.
pendu à ton ciel
l’ instants de rien qui fait tout
ce rêve d’amour fou
C’est joli Omid, merci!
Oui, j’ai cette chance immense à saisir me resasisir dans ses bras,
la rejoindre ans une demi heure à Piriac, me ravit déjà à l’avance,
et me donne l’élan, un peu raz plat plat ce matin, calme, paisible,
hier, la mer aussi,
cette région est une Offrandre géante, j’ai beaucoup de chance,
je tente de sortir mon appareil pour la contenir dans une vue, la mer,
cette poète, ses ondes jolies, sa beauté grande, le songe se vit,
à même la peau, tout en dedans, la vie se vit, en vie!
–
.
.
.
infime
.
.
.
–
Ah Monique , quelle colle ?
pas omniscient ni omni bus (ou imbus )
alors ce n’est pas de raison ni d’insécabilité
face à l’étendue de la question
je suis sec
et ne veux ni ne peux me mouiller
mais les quarks et les sous particules ont ouvert un champs d’investigation
pas encore unifié, la chromodynamique quantique prétendait expliquer
l’unification des quatre grandes forces pourrait sonner l’avénement
d’une physique renouvelée
mais voilà il y a des surprises
des mésons pas encore dans la maison
des particules sans masse
pas encore prises dans la nasse
qui dit petit dit quantique
pas que des boîtes
mais depuis Max Planck
qui ne s’est pas caché
derrière le quantum ou saut discret
il y a eu comme une discontinuité
mais pas une rupture franche
personne ne flanche devant le petit
d’aucuns roulent des mécaniques
et font jouer la loi du plus fort
les mésons sont mu ou tau
émus et pris dans l’étau
et les neutrinos ne volent pas haut
mais sont partout
inobservables et sans masse
alors que j’asséne et ne séme pas
pourquoi continuer sur ce chemin étroit
et même parler du préfixe nano (ou nanno)
Il suffit d’un rayon de lumière
pour réjouir le regard
il suffit d’un sourire pour se sentir exister
Sur l’aride de la vie
un petit bonheur
Violette
Dans le fond de ton cœur dort une étoile infime
comme des musiciens qui créent l’ambiance il flotte
autour d’elle un parfum aussi léger qu’une note
Alain
Belle-île en pleur.
Un ciel marri se lézardille:
Au sein de l’île,
S’offre une nouvelle demeure.
Merci Monique pour votre réaction, votre balle au bond, au rebond d’une vague qui s’en va, qui s’en vient vers un autre rien…
Langue pas larmoyante
yeux pas chasse marée
et dans ces tons passés
une langue aboyante
qui nous dit de nous contenir
de garder nos histoires
de ne pas envahir le rivage
une onde de fraîcheur
une onde de chaleur
mais joure avec les élements
sans faire celui qui est absent
dans ces ras bien trop exposés
j’ai choisi d’abord de me poser
réduit à trois fois rien
je ne suis pas capitaine
même pas quartier maître
je en coupe pas le temps
il s’en charge tout seul
je ne peux en dire plus
le silence m’est refuge
comme la maisson là bas
adieu va …
Bonjour ! Si je peux me permettre… Etel, ne prend pas de H.
La primevère
Du jaune sur du vert,
C’est la fin de l’hiver
C’est la nuit, le murmure de l’eau.
C’est pour dire les sanglots qui s’avalent.
Alain
Le doigt a l’air heureux
Attention dit-il
Le doigt à l’air heureux
Attention fit-il
Je dois à l’air, heureux
Le droit à l’erreur…euhhh
Est-elle?Est-elle?ria d’éthel ou rai d’attol
Bon j’arrête, coucou à tous, il fait beau ici le printemps se rapproche… j’ai presque envie de dire on s’en f..;des fôtes d’aurtograph avec de grands sourires gentils gentils gentils.Je file au boulot veiller à ce que l’or tôt agraphe l’alphabet au cerveau des petiots et qu’ça file doux!!
Les petits riens
P our se parler d’amour échanger nos délires
a vec passion, avec les mots du quotidien
t raduire nos sentiments par des éclats de rire
r endre plus belle la vie avec de petits riens
i nutile de se dire poète ou académicien
c inéaste aviateur ou même marchand de Bien
i nstallons nous en prince côte à côte sur un banc
a veugles et seuls au monde comme le sont les amants
Alain
Magnifique, Alain,
Avoir besoin de rien
Se satisfaire de s’être
Tout simplement l’instant
Quand il a nous deux
Il est d’un tel précieux
Que le comptage nulle
Pas besoin de mille heures
L’intense enchantement simple
Dans le précieux son rare
Ensemble son coeur en âme
nul sans le, thanks, merci!
grande est bouche du ciel
flotte l’ infime désir
plume d’encre
MERCI DE LIRE
Quand il est à nous deux
cela danse plus tendre l’oreille….
L’ordre aux traces ou l’or tôt kraft
des papiers mais pas sans intérêt
le doigt dans le nez
madame je sais répondre
tel l’infime Ethel
Ils s’en vont,( les bonheurs minuscules ) tu les aimais.
Debout dans l’embrasure
d’une nuit sans voix,
désirant, tu cherches souffle.
Tu es au bord d’une immense
absence, là où se dissipent
toute chose et toute fable,
où le temps n’est plus le temps,
Ni poussière ni fantôme
ni même image, mais une pause
infinie, résolution
De l’infime, rien qu’une pluie
de mains impalpables qui ne saisissent
rien ni personne.
Lionel Ray, Syllabes de sable .
Et nous fîmes un
si près si resserrés
pas de litho sous les gravures
On dirait que tu as ramé…longtemps….notre éternel instant…ma nuque sur tes genoux…à l’abri de notre canot…douce fortune….tu as attaché la petite embarcation à un port doux niché….et tu m’as tendu la main…m’a soulevé en ciel…comme tu le fais si bien..je me suis laissée faire…mon nez fleure ton cou…nos regards sont ensemble…la petite home pour nous deux…cet îlot terre de mer….les yeux tournés le ciel..l’âme entendue en Là…
Il est des jours peu ordinaires, hors du temps, d’une vie imbécile qui vous tient dans la gorge des mots prisonniers qui voudraient s’évader pour aller se donner au coin d’une oreille…mais jamais nous ne seront vaincus, reste le silence qui se fait entendre et se laisse comprendre .
______
Infime et grandiose
Une pensée qui s’envole
Un « cado » d’amour
______
Carpe diem (Mets à profit le jour présent ) Horace
Bonne nuit et merci pour tant de jolis mots qui nous parviennent sous cette note dont l’image suscite le rêve et le haïku d’Ossiane : un grand présent fait de « bonheur minuscules » à prendre lorsque l’on sait , comme nous le disait Léo Ferré, que le bonheur c’est du chagrin qui se repose.
le petit bonheur
« J’ai pris le p’tit bonheur
L’ai mis sous mes haillons
J’ai dit: » Faut pas qu’il meure
Viens-t’en dans ma maison »
Alors le p’tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson »
Félix Leclerc
Bonne journée à tous
c’est joli, Monique, et Jo.S, merci pour vos mots,
Un tit bonheur
Tout de son contre
L’oreille s’envole
Un oeil dérobe
La gorge se délecte
Une main son chaud
Son petit nez danse
Ses petits riens
Qui font tant de bien
Je me penche et je cueille
chaque jour ainsi je recueille
mon comptant et mon content
bien sur j’ergote un peu (pas à propos du blé)
et il y a peut être des choses à rectifier
mais mon faucillon et moi
nous nous donnons de grands émois
à herborisé ainsi comme des sauvages
entre champs et sous bois
il suffit d’être l’oeil aux agauets
et même averti de peu de choses
si tous les matins on ne ramasse des roses
au moins dans cet herbier sans s’appeler Marcel
peut on jour après jour faire un tour de création
qui nous fait comme une petite récréation
et ce n’est pas la tête vide mais amplie de senteurs
que nous voyons les richesses infimes
se multiplier à l’infini, des incréments sublimes
et des douces sensations d’avancer au fond
pas que la systématique nous soit familière
mais j’aime à errer même sans familistère
et m’accommode fort bien de ne pas côtoyer
les grands de ce monde qui a part festoyer
ont rarement un regard autre que condescendant
sur le monde ici bas , le notre à tous pourtant
qu’on ne peut ignorer à dessein trop longtemps
Parfum de femme
Ah je ris de me voir si belle en ce miroir
Je souris je grimace je pleure je me maquille
J’épile mes sourcils je farde mes paupières
j’allonge mon regard je mets du rouge à lèvres
J’arrive avec mes doigts à faire que mes yeux brillent
Dans ces longs face à face les minutes sont brèves
Je m’observe dans la glace et par moment je rêve
Par instants j’ai cru voir se refléter dans l’eau
Un visage oublié qui nageait tel un cygne
et me dévisageait et troublait le plan d’ eau
Où je me contemplais, et qui me faisait signe
Une toute jeune fille qui me faisait écho
Son visage devant moi me donnait la réplique
Nous étions ressemblantes toutes pareilles ex Aequo
Elle venait pour me voir afin que je m’explique
Je me suis détourné de ce visage sœur
De ce double étranger sorti de ma mémoire
Car je connais le sort de ces prédécesseurs
Qui se sont trop penchés sur l’eau comme un miroir
Peut être n’était t’elle au fond qu’une illusion
Une image confuse entourée d’un halo
Comme on voit des palmiers entourant un point d’eau
Naître dans le désert sur le sable en fusion
C’est ainsi bien souvent que l’histoire commence
Un visage apparaît qui prend votre apparence
L’histoire suit son chemin fait de points de virgules
Suit la vie romancée d’un esprit qui spécule
Ce visage me hante je n’en dors plus des nuits
S’il est vrai que toute vie se transforme en désert
Que l’homme face à la mort prisonnier de la chair
fabrique des mirages pour combattre l’ennui
Cette femme qui resurgit a vécu dans mon ombre
Les âmes ne migrent pas nulle métempsychose
Tout être est le produit de ses métamorphoses
Certains aspects demeurent tandis que d’autres sombrent
Il faut que le grain meurt pour qu’apparaisse le fruit
Le monde autour de moi m’a fait ce que je suis
Dois-je pour de retrouver ce reflet qui me suit
Me retirer du monde et m’isoler du bruit
Mon cœur n’a pas ce fiel qui ronge le métal
Je ne suis qu’une femme qui ne dit non ni oui
Je suis comme la fleur qui perd ses pétales
Et livre son parfum de rose épanouie
Alain
C’était l’autre lieu
il n’avait pas de nom
sinon la transparence
de celui où les dieux s’endorment
cachés sans le savoir
Une île s’étouffe
de vivre sans limites.
–
Je ne sais trop qu’elle est la procédure pour intervenir sur ce blog , du moins ai-je compris qu’il s’agissait de suivre un fil poétique .
Pour le reste , votre travail est magnifique
http://www.mnemospection.com/portfolio/serie.php?id_album=58&stat=ok
Longtemps infirme de peur d’infirmer l’adage
longtemps infime au point d’être insignifiant
longtemps de trop à me voir l’éloignement signifié
Vivement l’étincelle et la parcelle de vie a grossi
car on peut partir d’un noyau dur sans Ballamou
et puis faire grossir sa pelote sans être basque
et ne pas craindre tout au point de porter un casque
Etroitement, chichement, ce petit chose se déploie
non pas qu’il prenne ses aises mais un peu de confiance
et pas à pas lentement, étape après étape il se construit
des carapaces pas pour la caravane qui passe mais pour les coups
et puis le miséreux, le petit chose trouve à être plus fier
il avance et comprend, il observe et apprend
les codes de certains mondes et puis ces rondes
dont on ne fera jamais partie
et chaque pas est une victoire, oh pas vers la gloire
mais pour réhabiliter l’honneur bafoué des gueux
alors s’il se sent preux et devient plus valeureux
ce n’est pas avec une estime aigue de soi
car il sait bien au fond de lui même d’où il vient
et à quelle valeurs de travall et d’effort
pas dessous tout il tient dans son quotidien
alors il soigne son être sans être un grand chêne
et si encore trop souvent il a encore de la peine
ce n’est pas trop grave puisque lui a poussé l’huis
celui d’un autre monde qui lui reste certes étranger
il avance encore à pas comptés et n’a de cesse de différer
l’examen de sa conscience meurtrie lui qui éviscéré
sent son pouls partir, sa conscience l’abandonner
mais tiendra jusqu’au bout tant il s’agit de revanche
S’asseoir tout devant
Et se laisser aller
A l’eau clapote
Et déjà le songe
Fume la cheminée
Des enfants jouent
Un petit potager
Un chat se dore
Une odeur de râgout
Des rires et des joies
Un chevalet la toile
Des huiles essentielles
Que se vivre son simple
Une île en ciel
Son ciel de vie
Vie en tout Là
Là tout de contre
Contre sa peau
Peau de sa fleur
l’infime n’est pas un infini ni un indéfini
il n’est pas seulement ça en tout cas
il est un incrément sacrément signifiant
car avec lui même de discrète manière
on ne pénètre jamais entièrement la matière
J’aime tes bonheurs minuscules. Mille mercis Ossiane pour la pub que tu m’as faite dans les commentaires de l’image précédente. Ca me touche infiniment, surtout venant de ta part.
Difficile de définir l’infime, imperceptible en effet et de plus fluctuant , j’aime en tous les cas cette approche que tu en fais Thierry et j’aime assez l’idée assez humble que l’homme concède à ne pas pouvoir tout expliquer, admettre cela permet d’avancer sur le chemin de la connaissance, cela paraît paradoxal mais pas tant que ça.
Cado cadeau
le ka d’O
infiniment
Merci Monique, la modestie peut ne pas apparaître toujours comme une qualité première chez moi.
Pourtant comme chercheur je dois dire que j’ai beaucoup cherché et questionné et trouvé peu de réponses, m’ayant satisfait du moins.
La maîeutique est nécessaire mais bien appréhender, notamment les petites choses mais ne suffit pas à comprendre même les grandes, d’abord il y a des facteurs d’échelle, et ensuite il y a des discontinuités dans la pensée et dans les phénomènes.
Et puis le chaos est là et le diable qui est…dans les détails, t’écrivant du château du diable je ne voudrai pas te créer une peur bleue étant par trop éloigné encore de chez gilles de Rais.
Les petites choses que l’on soit bouddhiste ou pas doivent revêtir une certaine importance sans nous empêcher d’avancer mais le petit Poucet sans ses cailloux qu’aurait il fait et Ariane sans son mince fil.
Ainsi des choses en apparence anodines prennent une importance singulière
et voient démultipliées leurs effets, que ne pourrions nous dire des nano matériaux et de la division ni cellulaire ni taylorienne qui fait de ces matériaux des centres et des vecteurs dont le niveau d’action peut être adapté à beaucoup de phénomènes se situant à leur échelle.
L’infime n’est en rien secondaire, infimes les microbes, les acides aminés, les hématies, non dans notre machinerie rien n’est infime et dans ces systèmes complexes la moindre défaillance ou le moindre dysfonctionnement peut revêtir une portée inestimable .
Allons soyons sinon raisonnables du moins attentifs et avertis, d’où viennent les propriétés de l’humus sinon des bactéries et des vers qui en silence travaillent pour nous et le règne du vivant pendant que nous glosons à loisir fier de nos petits cerveaux, employés à combien de leur possibilité déjà ?
Je viens de te lire Thierry et je suis complètement dans ton sillage et ce commentaire a pour moi des résonances toutes particulières dans ce § :
« L’infime n’est en rien secondaire, infimes les microbes, les acides aminés, les hématies, non dans notre machinerie rien n’est infime et dans ces systèmes complexes la moindre défaillance ou le moindre dysfonctionnement peut revêtir une portée inestimable . »
Et comme nous tairons le pourcentage utilisé de nos cerveaux-;) mais qu’il faut faire confiance malgré tout aux « professionnels » de la médecine par exemple, qui peut dire que nous n’avons pas parfois une « peur bleue » en ce qui concerne justement le fonctionnement de notre pauvre petite machine humaine toute merveilleuse qu’elle soit et je sais malheureusement actuellement de quoi je parle.
C’est pourquoi rêver de temps en temps permet de se déconnecter un instant des ondes négatives que peuvent provoquer la réflexion.
____
Lorsque les circonstances le permettent, la promenade matinale si petite soit-elle, est chaque jour une découverte, qu’importe le temps, qu’importe le ciel, elle est ouverture sur un petit bonheur qui se délecte.
____
Parce que c’est beau tout simplement
Une grande paix intérieure m’envahit
Une sensation de bien-être s’installe
Sans aucune autre préoccupation
Que de vivre le moment présent
Cela ressemble à du bonheur je crois
Parce que je détourne mon regard
Du côté où le soleil embellit le paysage
Le temps de goûter aux joies simples
Une barque sur une eau tranquille
Quelques nuages en suspension
Une maisonnette qui se mire dans l’eau
Juste pour se faire aimer doublement
Des petits riens qui ont la force d’un tout
Le temps d’être là à contempler dans le silence
Se laisser envelopper dans le voile de l’insouciance
Quelques instants seulement pour en saisir l’essence
Et voler à la vie trop méchante ce qu’il lui reste de joie.
____
« Il m’a fallu toute une vie pour comprendre que le bonheur se trouve dans les petites choses et non dans les paroxysmes de l’extase »
Anaïs Nin
je lis avec attention vos mots, Thierry et Monique, et j’apprécie votre dialogue,
Le mondre détail a tellement d’importance
Il peut câler le moteur de la vie déjà grippé peut être
La vie dans son infime dans son tout petit instant
Peut basculer un état d’âme et le sortir du désespoir
S’évader, se sortir la tête, la laisser aller à se décapsuler
Devant des *tant des *rien des *trucs qui saisisissent l’âme
La chuchotent de douces mélodies
Lui font du bien la pansent sans la penser
L’extrait du tout vilain de vie
Un doux coulis rentre dedans prend ses aises
Le petit être revit se sent bien dépasse le désespoir
Se promener en ouvertures croiser des regards
Happer le ciel sa nage douce danser avec une fleur
Se pencher sur l’insecte le regarder se vivre
La vie autour alentour qui vit tout simplement
C’est un bel sens de vie à tenter s’accrocher tout jour
et j’aime cette idée de sortie matinale, Monique, le Printemps, l’Hiver en toute saison, faire ses quelques pas, peu après le lever, voir le jour se pointer, se sentir en solution d’être en éveil de la vie avec la vie, l’élan revient souvent, il faut se laisser faire,
et puis,
il y a si souvent une solution aussi petite soit elle, aussi bien cachée au premier regard, il faut laisser le temps, lui donner la main, en complices, faire confiance encore en la vie, c’est elle qui fait vivre, c’est elle qui nous fait relever de grandes douleurs,
et puis,
rêver, se laisser aller à de merveilleux rêves, des fous, des petits, des tranquilles, des plein de vie, le songe dépose au fond de soi des petits espoirs qui donnent de la sève apaisante bien bonne à vivre.
Tendre journée à chacun.
Elle se mire dans l’eau
Vois là son passe temps
Son gagne croûte pain
Elle laisse faire le ciel
Qui reflête son tableau
Par le coulis des ondes
ilot du matin
jaillissant des lumières voilées
dans le ciel impatient
D’infinis paysages
L’homme croit que l’infini se trouve sur les cimes
Mais c’est dans le dialogue avec son être intime
Qu’il sent au fond de lui cette douleur infime
Qui donne à son regard le sens du sublime
Alain
Infirme celui qui croit tout savoir
infime bout de la vie
une note, une crotte, une grotte
infime au point de s’oublier
mais la conscience de soi
ne donne guère d’autre droit
que de considérer sans sidérer
que l’on est non pas seul au monde
mais un parmi tant d’autres
et qu’il ne faut pas demander à la vie
plus que sa part au risque et détriment des autres
de quel droit s’instituer donneur d’ordre
et sous quelle autorité conditionner
pas seulement en paquets
nous sommes uniques certes
cela se limite là
les autres aussi et
la seule chose qui vaille ici bas
c’est total respect
sans esbroufes et sans larmes
la bouffe Malthus l’a dit
ça s’use plus vite que ça se produit
alors le moi étrange qui m’intime
de gaspiller , de grappiller et de jeter
il faut le rejeter
la croissance n’est pas la réponse
mais le problème
à quoi sert un monde qui détruit
plus qu’il ne construit
à quoi sert un monde qui ne sert que les riches
pendant que trop se contentent de survivre
même pas de vie chiche ou de pois chiches
avec la culpabilité de ne pas être nés au bon endroit
combien de fois me suis je dit
« putain de veinard » né en occident
mais pas peinard
même à coup de pinard
je veux changer la donne
celle des hinterlands
et rééquilibrer le nord et le sud
avant la bascule des pôles magnétiques
qui mettre tout le monde d’accord
Merci Thierry, Monique, Annick, Aspe, ALain pour vos mots déposés et qui ce matin apportent, réconfort à leur lecture.
Un matin qui s’annonce, riche de promesses.
Bonne journée à tous
Rien n’est infirme
c’ ‘est du relativisme frelaté
on a beau essayer de relater
des histoires à toutes les échelles
de temps comme d’espace
elles n’ont pas moins d’importance
et si parfois elles nous tancent et nous relancent
c’est que leur morale intime infirme de fausses convictions
il faut mettre à bas tant de préjugés et d’inhibition
il faut renouveler tellement de cadres de pensée
les bien pensants sont qui qui dans les firmes
jouent à la roulette russe la vie des gens infimes
infime oh non, et si le film de nos vies devait repasser
que ne dirions nous alors du sublime qui nous à traversé
et de pas nonchalant pour aller dans le temps
d’une infime à une une autre infime partie de notre vie
mais avec ou sans continuité
ne donnons pas dans l’ingénuité
l’infime est tout car ç’est à partir de lui qu’on construit
Debout les gueux et les croquants, ceux qui n’en croquent jamais
et triment comme des bêtes dans un monde fou et insipide ou plus rien n’est limpide ni transparent et ou la vanité et la bêtise seuls atteignent des sommets
et pendant ce temps là on voudrait encore couler des jours heureux dans des vallées paisibles mais il faut constater les attaques de toute part sur non seulement des acquis et un niveau ou mode de vie, un monde nouveau arrive qui nous inocule non le poison de la duplicité et de la complicité bienveillante avec les forces d’argent , debout les gars de la terre et des ateliers, des bureaux aussi où les ingénieurs sont les nouveaux OS , finie la joie et la fierté d’être ensemble et de lutter, où est passé 36 et son espoir prodigieux du progrès, du CNR et de ses valeurs héritées des durs combats contre l’occupant qui sous sa botte nous a martyrisé en même temps que favorisé des plus fortunés passés au travers du filet.
Debout ensemble dès demain pour une grève générale contre les extrémistes de tous bords, le droit bafoué et les procès retardés, la justice et la santé à deux vitesses, la mise en coupe réglée du monde avec ses ghettos comme à varsovie.
http://www.youtube.com/watch?v=tDtXXlD98kw&feature=related
Il fallait bien sur lire rien n’est infime
mais je suis infirme en ce moment
sauf que les mots n’infirment
pas la perception de la réalité
désolé d’être le rabat joie de service (public)
les autruches sont bonnes à manger en ce moment
mais ça ne fait pas avancer les problèmes
devant nous et dont les peuples doivent
souverainement se saisir après des débats démocratiques
qu’ils organiseront eux mêmes
la démocratie de représentation (avec ors et costumes, protocoles et le reste)
est largement disqualifié sauf à redorer le blason du parlement
esprit de 1789 souffles tu, es tu là ?
Soboul lèves toi et Furet aussi !
que nous prépare ce printemps
MARS est il guerrier
et sont ce avec des mots qu’il faut combattre atonie et anomie ?
ce matin le vent est froid et mauvais, Brrrrr, il faut se couvrir
Bonjour à la Compagnie !
J’espère que vous allez tous bien !
Je vous propose aujourd’hui,
Un « INFIME » petit poème…
Juste 6 mots !
Petit,
Pas long
Vite lu :
Infinie
Nature
Fusion
Intérieure
Maisonnette
Emouvante…
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Je ne suis qu’une infime poussière de l’univers… infime ombre… infime lumière des temps éphémères…conscient de cela…l’ennui me guette….le silence me fait peur….et j’écris mes humeurs…et je lutte à me faire peur…et je me tais sonore… ma richesse intérieure…je ne suis qu’un infime chercheur d’amour…je ne suis qu’un infime chercheur….de vie.
Les petits bonheurs
Sont les plus grands
pour notre coeur …
elle poussière dans l’oeil
empli de son amour vers
mots unis vers elle
Un bouquet de violettes
Elles forment un bouquet simple de modeste apparence
Comme des femmes qui vous regardent sous leur voilette
Et comme les mots que le poète noue en silence
elles distillent un léger parfum d’eau de toilette.
Alain
Les forsythias
Ses pétales de fleurs qui partent en tous les sens
Qui sortent au printemps dans le vent frémissant
Ont la couleur de l’or qui parle aux passants
De l’or qui donne la fièvre depuis la nuit des temps
Non pas de l’or en barre de l’or évanescent
de l’or qui tombe du ciel et qui réchauffe le sang
Alain
Un petit bonheur de te lire Neyde….je t’embrasse
Grosses bises Neyde
chère amie du Brésil
qui se fait rare
La lune de la nuit qui suit la pleine lune
Poète infime lanceur d’or de jade
Tu veux au jeu du nuage et de la pluie
A sa candeur fière abaisser la garde
Et goûter sa chair couleur pulpe de litchi
Dessous ses sourcils arqués en demi-lune
Sentir son odeur de fleur de frangipanier
Plonger dans ce lac de la mi-automne
Cueillir sur ses lèvres la fleur du kapokier
De sa nuque sucrée savourer chaque grain
Sucer la framboise la nacre de ses seins
Cueillir les pétales du vallon des pêchers
Mais le génie des eaux protège sa demeure
Deux lames de sabre suffisent à t’empêcher
D’approcher la belle d’éprouver son amour
Seul le génie des nuages à la lune
De la nuit qui suit la pleine lune sait lier
Le bambou aux branches de l’abricotier
objectif lune
les larmes sur le tranchant
ah oui c’est tintin
Au début était l’infime
il n’avait pas noué entre lui l’intime
la répulsion dominait qui éloignait
puis ça c’est inversé et l’attraction
les a agglutiné ces particules primordiales
ça leur réchauffait le coeur comme un cordial
il fallait bien que ça grossisse et démesurement
mais la mesure à l’unissson autant de quanta
qui se regroupaient en tas ça ne le fait pas
et puis il y eut des explosions et des implosions
et là encore ça redispersa et la matière divisée
n’en faisait plus qu’une parcellée, parsemée
Les noces du jour et de la nuit
Au bord d’un grand bassin où jasent les jets d’eaux
Sous le dais bleu d’azur d’un palais oriental
Aux murs de marbre blanc semés de pierreries
Dans un jardin de roses c’est là qu’elle a fleuri
cette fleur de feu qui réchauffe la terre
elle répand sa clarté quand elle monte au ciel
sa naissance est fêtée comme un couronnement
La foule qui afflue lui lance des pétales
Alain
Un grain de sable
un grain de riz
une poussière
voilà qui peut
tout changer
tout charger
tout bouger
car la plus infime partie
est aussi
maillon
chaînon
trublion
qui ne s’en saisit
reste alors l’oeil vague
et lentement divague
qui ne s’en préoccupe
de petit rien dans le grand tout
partira dans le trou
sans avoir compris grand chose
il y a des petits choses
de petits riens
de petits riens bordés de jaune
et parfois rien c’est tout
pas comme l’étoupe de la méche
mais comme l’étincelle primordiale
L’infime n’enferme pas
il ouvre des perspectives
à la dispersion à tout va
Poussières en lumière
Grains infimes qui brillent
dans un rayon de soleil
hésitent puis pétillent,
langueur d’un réveil.
Petites étoiles timides
dansent une sarabande.
Beauté éphémères
d’un matin d’hiver.
Bonne journée à tous
Je l’ai trouvé sympa ce poème de Grosy et le premier vers de Thierry nous y conduit :
Grosy : poème « Un infime grain de sable »
Publié le 15 août 2010 par Illusionperdu
« Un infime grain de sable
Dans l’immensité de l’univers
Un simple petit grain de sable
Une infime petite poussière
Qui est, ma fois, bien incapable
Dans les profondeurs des océans
Un autre petit grain de sable
Un infime petit point blanc
Qui est, des autres, fort semblable
Mais, la différence entre univers et océans
C’est la place de ce grain de sable
D’un côté seul et transparent
De l’autre, assit à la même table
D’un côté, perdu et bouleversé
Grain de sable qui ne cesse de tomber
De l’autre, entouré et solide
Grain de sable qui, de bonheur, est avide
Comme ces grains de sable
Tout le monde peut choisir sa place
Choisir d’être seul et instable
Ou d’être aider et faire face. »
Moi, L’infime
J’ai rencontré l’Infime
Un tremblement de terre
Qui fout la vie en l’air.
Il faut bien vivre après.
Il faut se battre
Contre l’infime
Contre l’insaisissable,
Contre le néant.
Croire à d’autres rimes,
Ne pas voir les pages tout en blanc.
L’infime est gluant, il vous colle au train
Comme les étoiles au firmament
La lumière en moins.
De blanc, de noir,
De noir, de blanc,
L’infime est dérisoire
Et peut tout pourtant.
On sait qu’un sourire peut transporter la joie
Parfois on ne voit pas le sourire de l’autre.
L’infime c’est être encore capable,
Quand on porte le deuil
De savoir que le sourire existe et qu’il reviendra.
J’ai rencontré l’infime,
Une poussière dans l’œil
Jetant un voile sur le regard porté au monde
J’ai saisis l’infime
Et j’ai fais face.
Fleurs
une petite fleur
qui danse sur sa tige
qui donne le vertige
qui charme par son odeur
qui charme par ses couleurs
qui parle avec douceur
avec les mots du cœur
Qu’est ce qu’un bouquet de fleurs ?
c’est un bouquet de notes
que joue une main experte
qui partent dans les nues
et dont on perd la trace
Des rires d’ingénues
qui rient la bouche ouverte
montrent leurs blanches quenottes
et saluent avec grâce
Alain
Fleur
La fleur que le vent sème porte des étamines
et ses jolis pétales sont taillés dans la soie
La fleur que je t’envoie est sortie de la mine
Et chacun de ses vers est fait de tendre soi
Alain
Qu’elle est belle cette maisonnette aux volets bleus…
St Cado, là où je ne manque jamais d’aller à chaque saison, tous les ans !
Tu as donc découvert la rivière d’Etel Ossiane ! Un endroit incontournable du morbihan, une lumière toujours exceptionnelle !
I nfini
N ivellement
F élicité
I mmensité
M onde
E nergie
Peut-être que nos « bonheurs minuscules » ont ce soir encore plus d’importance, il faut les goûter tant qu’il en est encore temps, qui peut dire de quoi demain sera fait ?
_____
Là-bas au Japon
Il s’agit de notre terre
Elle tremble, ils meurent
_____
La vie encore une fois nous apparaît bien fragile sur notre terre, à la merci de la maladie ou des séismes, l’échelle des valeurs se trouve en déséquilibre et bien des questions se posent , notamment sur la Vie, notre vie et l’importance qu’elle peut avoir, petite fourmi qui trottine et que le hasard peut précipiter dans l’enfer.
deux petits yeux…
la mer
a sa demeure
La tite maison se marre
Elle a tellement compris
Que la vie c’est dans l’infime
Juste en saveurs de vie
Pourtant si peu l’écoute
Ils courent ne la voient pas
Elle n’est pas assez neuve
Bien trop petite aussi
Alors elle elle se mire
Dans son horizon d’elle
Que dire
submergé par l’horreur
que ça n’égalera pas Banda Aceh
que le big one en baie de Tokyo reste à venir
et que ce ne sont que les prémices
oh pas de la fin du monde, et de l’apocalypse
mais que ce peuple de la mer
malgré tous ses préparatifs
et qui à se défendre n’est pas rétif
au point qu’il a édifié des structures brise lames
vient de voir entaillée sa confiance
après les affres de Kobé
c’est un choc rude de voir une fois encore la puissance de l’onde
qui sans façon ni préavis à l’intérieur des terres inonde
et marque de son empreinte indélébile des milliers de vies à la ronde
et si les réacteurs s’y mettent et que de la vapeur les rejets mortels
fânent à toute vitesse les immortelles
que vaut le Bushido et le théâtre No
que ce sont des ombres qui se profilent
et que des amas de décombres
on n’en finit pas de dénombrer
une secousse majeure qui révêle à nouveau
la fragmentation du monde
les foucades de la terre
qui sans être mascarade
après le mardi gras
a peint de sang les masques
il va falloir de l’aide et du temps
pour atténuer les effets monstrueux
mais la faime tue chaque année des enfants
quelles vagues se lévent à l’unisson avec l’Unicef
non on ne peut rien comparer
et toute analogie serait déplacée
une horreur reste une horreur
celle ci est majeure
cela nous rappelle et pourtant les adeptes de Shinto le savent bien
que rien ici bas ne nous appartient, nous sommes d’infimes parties
qui ne pouvons que subir des géants les tremblements
L’intérim
Par son manque de foi son absence d’estime
L’homme oublie fréquemment ce que Dieu lui intime
Laisser libre sur terre il se roule dans ses crimes
Il commet l’adultère et se pose en victime
Et ce sot ignorant au demeurant infime
Affirme que tout s’achète avec quelques centimes
Et fait appel à Dieu comme à un intérim
Mais Dieu qui a fait l’homme connaît son être intime
Alain
Une pincée de sable coule
En rayon de lumière que
Le regard escalade
Emerveillé
Congrats Ossiane pour les 6 ans du blog !
—-
Infimes « pals »
Poussière invisible
Sous les pas de Poseidon
désolé du contre pied
mais tout le monde ne croit pas
Qui intime quoi et à qui ?
entre le consentement éclairé
et l’autodétermination responsable
qui doit empêcher les exterminations redoutables
les forces de la nature nous dépassent
elles sont mécanistes et possèdent des explications rationnelles
pas besoin de craindre la foudre pour bien se comporter
il suffit d’avoir une loi morale, une conscience
c’est l’homme qui a fait dieu tout puissant et impuissant
quand à son être intime seul chacun peut parler pour lui
« Prétendre expliquer l’existence de l’univers par celle de Dieu, ce n’est bien sûr que déplacer la question, et expliquer ce qu’on ne comprend pas par quelque chose qu’on comprend encore moins » André Comte Sponville
Le hasard veut que j’ai relevé cette petite phrase hier dans l’Amour la Solitude
Les tremblements de terre ont leur explication et les tsunami également.
Pour ce que l’homme ne parviendrait pas à comprendre, chaque recherche de quelque ordre qu’elle soit, nous rapproche petit à petit de la Vérité et quand bien même nous n’atteindrions jamais cette Vérité, je ne parle que pour moi, j’accepte le fait que je ne puisse accéder aux explications qui me dépassent, je fais confiance dans une certaine mesure, aux hommes, en leur intelligence mais en aucun cas ne m’en remettrait à quelque religion que ce soit ou à toute affirmation non vérifiée, à toute influence me privant de ma liberté de penser comme je l’entends avec mes moyens si petits soient-ils.
Tous ces morts vous sont-ils nécessaires?
Seigneur de la Terre et des Cieux
Ces haines pourpres à vos banquets
Viennent-elles nourrir quelque idéal?
Ces corps qui prient droits ou bancals
Sous un croissant , près d’un calvaire
Sont-ils damnés ou bienheureux?
Mon Dieu que la guerre et la paix
Arborent leurs bannières en votre Nom
La vie balisée d’ornières
Mes pas embourbés dans l’enfer
Entre poussière et velours.
Tous ceux que j’aiment partent
Ils s’en vont peupler vos greniers à thèmes
Je n’aime le mot que lorsqu’il vit
En vers et contre ma peau
Mais lorsqu’il s’aligne,formulaire
Ou prose,langue de bois, il m’ennuie
Et je plonge en mes eaux de source
Je me ressource en poésie
Souvent quand mon cœur agonise
Je vous cherche sans parvenir
A trouver un sens à ma vie.
Vous, Être Suprême, infini
Je suis l’Humain indéfini
L’ordre et le chaos réunis,
Issu de votre entendement
Mystique en mes questionnements
Et ma vérité page blanche.
Lorsque c’est le coeur qui parle
Il n’est de langue de bois
Que l’on s’adresse à son dieu
Ou que l’on s’adresse aux hommes
Les mots qui vous viennent
Sont le reflet de la pensée
Qu’ils harmonisent en poésie
Qu’ils s’entendent comme un cri
Pourvu qu’ils soient vrais
Et se donnent en partage
Avec sincérité tout simplement
Qu’ils s’harmonisent
Aussi petit sois je, aussi peu sais je, aussi limité comptais je
je ne peux ni ne dois totalement me singulariser
étant entendu que je suis unique et à nul autre pareil
comme l’a montré la classification colossale des cristaux de glace.
Il est tout bonnement illusoire et impossible de reproduire et de cloner
finalement de la matière minérale de manière parfaite car il y aura toujours
cette infime différence pour dissocier et discriminer deux objets
deux corpuscules.
La singularité est la norme à partir d’iune certaine échelle.
Du moment qu’ils ont une certaine taille, parlant de physique méso scopique.
Evidemment si on descend à la molécule ou à l’atome, à condition de l’isoler dans son unicité (ce qui n’a guère de sens physique) , s’entend.
Mais la réalité physique de ces entités qui sont si minuscules, au point qu’on utilise avec Dalton et d’autres le nombre d’Avogadro pour essayer d’en représenter une quantité appréhendable de multiples qui soit physiquement manipulable à notre échelle de Gulliver, n’a rien d’évident.
La mesure de la charge de l’électron par Millikan en 1913 au Caltech – qui lui vaudront le prix Nobel de physique- ont requis des trésors d’ingéniosité avec l’emploi de moyens physiques indirects et des systèmes de mesures d’une grande précision afin d’apporter enfin des décimales convaincantes à des mesures restées jusque là imprécises et sommaires.
Le poids de la liaison lui même et l’équivalence masse énergie allaient réserver bien des surprises et ouvrir des conjectures, sans reléguer le démon de Maxwell au rang d’unique curiosité.
Dieu
Rien, la soie sur la chaise quand tu ouvres la porte
et c’est le fleuve que tu ramasses à tes doigts
Alain
Un bourgeon
Faut t’il l’observer avec un microscope ?
Ou bien comme une étoile à l’aide d’un télescope ?
Y verra t’on un cœur ? Est il fait d’atomes ?
Possède t’il une âme ainsi qu’un petit homme ?
Connaît t’il la douleur peut il verser des larmes ?
Pour percer sa cuirasse faut t’il user d’une arme ?
A t’il des sentiments connaît t’il des alarmes ?
Cherche t’il une amie qui le tienne sous son charme ?
Pour percer ce mystère qui défie la raison
Existe t’il une clef une combinaison
Quelqu’un sur cette terre possède t’il un sésame ?
Faudra t’il à regret le soumettre aux rayons
Le livrer au bourreau le jeter dans les flammes ?
Ou bien le faire parler à l’aide d’un crayon ?
Alain
Ca fait beaucoup de questions !
par sur que toutes soient justifiées
mais encore faut il choisir parmi ceux ci
un bourgeon des beaux quartiers
un qui a la bougeotte
et aussi un peu de jugeotte
les mots nécessaires
à nos morts anniversaires
blanchissent à se taire
–
… depuis j’ai appris, bien sûr, que l’Bon Dieu ne pleurait pas,
du moins ….
http://www.youtube.com/watch?v=v7AVlS4JNpo
–
A tous, biz du dimanche dessous mon ciel de pluie…
–
Désolé pour toi Bourrache, si je pouvais échanger je le ferai
ici ça se découvre et c’est clément.
Je ne suis pas sûre que l’bon dieu ne pleure pas
Car ici car sur la terre actuellement
C’est un déluge de larmes,
D’aucun vous diront
Que ce ne sont pas des larmes
Mais la terre en folie
Qui fait son remue-ménage
Alors je dis la vie est cruelle
Qui noie dans ses larmes
Tant d’âmes innocentes.
En écrivant ces lignes
qui parlent de l’enfer,
Mon regard eut envie
De se poser un instant
Sur ce coin de paradis,
Infime réconfort
Savoir que quelque part
Il existe un coin paisible
Où pouvoir se ressourcer
« bonheurs minuscules »
Bien réels, réparateurs.
Savoir que quelque part
Des êtres se comprennent
S’encouragent, avec des mots
Des pensées, des sourires que l’on devine.
Infimeticuleux
infimelancolique
unfimetallique
infimelangé
infimetamorphosé
infimelopée
infimeconnaissable
Terremoto et Tsunami
font de nos frères nippons
les sacrifiés des premières loges
ce soir mes pensées vont
à ce grand peuple archipélique
divers et étendu, durement frappé
c’est un traumatisme attendu
car les fronts de mer exposés sont sur-habités
le grand tremblement de 1960 au Chili décrit par Haroun Tazieff
avait provoqué un tsunami coliossal sur le port de Valparaiso
mais il semble que les paramètres se soient ligués pour amener
des dévastations majeures, quand à l’implantation des centrales
nucléaires dans des zones inondables avec des risque de refroidissement
comme celui qu’avait connu celle du Blayais, elles ne pourront passer pour mineures vu les populations avoisinantes et les conséquences sur le long terme et la décontamination difficile des sites touchés.
Hier, à Vannes…sur une boîte de biscuits…cette presque la même image…en couleurs..la maison…émue…j’ai fort pensé à toi, Ossiane….à vous de chacun…si fort…je vous embrasse….
les marées donnent aux jours
la valse
des attentes
trois algues vertes
à la fenêtre entre-ouverte
pluie d’automne
la barque au fond de l’aber
et tu tires
les casiers
pour oublier
le large
vaste
comme ta mémoire
rêve
de rêves et terre
de mer,
lointains embruns
parfums d’horizons