A Pic

A Pic

repère lumineux
l‘amer défie la mer
brise l‘âme

i i i i i i … Et oui déjà … au-dessus du monde, minuscule mais fier, le Phare des Poulains s’illumine dans la nuit pour fêter les 6 ans de L’Oeil Ouvert … merci Bourrache de ne pas l’avoir oublié et ma reconnaisance à tous ceux ceux qui ont écrit la beauté sur ces pages, à ceux qui ont donné de la joie, de l’amitié, du réconfort, de la vie à cet espace toujours bien vivant …

63 réflexions sur « A Pic »

  1. deux fois trois
    on n’est pas à l’étroit
    l’oeil balaie large
    le large, le plein large, le grand large
    l’oeil démultiplie la focale
    et force à travailler sans faux cal
    l’oeil est vif et même sur les récifs
    il n’échoue jamais à nous faire voire le vrai
    toucher et imaginer, coucher sur la feuille
    les ressentis les plus profonds
    il n’est ni superficiel ni léger
    cet espace est la vie même
    il la donne et la stimule
    l’illustre et l’enchante
    la remet au centre

  2. En haut de la falaise brille une lumière
    Ralliement incontournable de l’Œil ouvert
    Chacun portant ses mots comme un présent
    Qui se partagent et s’envolent dans le vent

    Mots puisés aux sources de la vie
    Qu’une image converge sur un écran
    Ils s’expriment, se donnent et se confient
    Trouvant toujours quelques entendements

    Anniversaire d’un premier lancement
    Comme un radeau jeté sur l’Océan
    Chaque jour, chaque nuit à la dérive
    Trouvant au grès du vent, oreilles attentives

    Au fil des ans une métamorphose
    Des courants se créent, s’imposent
    Des paroles qu’on échange, des styles qu’on reconnait
    Un monde de poésie émerge autour de liens qui se créent

    Trouver par le biais des images et des mots
    Un lieu si convivial, si intelligent et si beau
    Relève du plus grand des hasards
    Et tombe à pic dans un monde qui s’égare

    Blog incontournable, un phare, un repère
    Source de beauté, qui ne cesse de me plaire
    Aventure, qu’il est doux de poursuivre
    Et qui même parfois de bonheur m’enivre

  3. Touchée de votre présence et de vos beaux écrits qui font de cet endroit un petit nid secret et accueillant, Brigitte, Thierry, le sid et Monique.
    Toujours essayer de trouver un peu de positif dans le négatif et l’adversité pour garder la tête hors de l’eau … pas de colère, non je ne pense pas qu’elle soit utile … résister, faire face en se disant que rien n’est impossible; telle est ma devise… bien à vous tous!

  4. Bonsoir Ossiane et merci pour ces petits mots pleins de promesses
    « résister, faire face en se disant que rien n’est impossible » j’adopte ta devise et veux y croire. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

  5. c’est rigolo, comme je vous embrasse,
    à mon réveil, je trouve vos mots, beaux,

    il me semble que j’allais poser mes mots, peut être, qui sait? c’est juste l’instant de l’Ecrire qui peut voir juste ce qui se pose avec sa plume…

    ET TANT EST DIT, en peu, peut être aurai je délaillé bien plus,

    je reprends en choeur tes mots, Ossiane…

    *résister, faire face en se disant que rien n’est impossible…

  6. il est beau cet haïku, il tombe à pic….

    Devant tout près, l’abîme
    Son gouffre noir ses froids
    Rester son blanc de droit
    Tenir sa tête au clair
    Ne pas l’enfouir devant
    La Bêtise Humaine
    Humblement de tout son être
    Vivant
    Résister de son tout humble
    Tenter les impossibles
    Il serait bien étonnant
    Qu’un petit bout d’impossible
    Se donne son possible
    Il en faut du temps pour tout cela
    C’est le temps qui donne la réponse
    Si c’est possible ou impossible
    Bien que…
    Le temps bouscule bascule tant
    Tant et tant
    Qu’il faut y croire son positif
    Lister les négatifs sans oublier
    Les positifs
    Dans chaque situation
    Il y a du POSITIF
    Sa Lumière vive parfois muette
    A première vue
    Alors du haut de son précipice
    Tendre l’OEIL OUVERT
    Ouvrir ses ailes prendre de la distance

    L’amour c’est quoi
    C’est humblement son petit meilleur
    Le partager son temps modeste

  7. Happy et épique voilà ce que m’évoque ce sixième anniversaire
    malgré les aspects vertigineux il y a toujours un point de vue élevé
    qui sans prétendre nous faire atteindre d’improbables sommets
    et nous faire prendre face aux naufragés pour des corsaires
    et dans ce lieu de lumière dont je pense qu’il vient à point nommé
    où flotte des bannières qui ne cherchent pas à attirer la renommée
    nous nous retouvons fréquemment, avec ou sans quelques ajouts
    toujours droits, mouvants et pas raides voire franchement émouvants

  8. L’amour

    L’amour est un enfant qui boit encore du lait
    Il a des yeux immenses qui agrandissent le monde
    Il a des joues fleuries et les bras potelés
    Quand sa bouche vous sourit le bonheur vous inonde

    De ses dix doigts agiles il fait naître des ondes
    Qui tintent sur la peau comme des bracelets
    Quelques notes fragiles sur quoi l’Amour se fondent
    Bonheur ou coup de foudre entre ses bras ce l’est !

    Mais quand l’amour vous quitte, vos larmes tombent à pic !

    Alain

  9. Il faut s’établir à l’extérieur de soi, au bord des larmes et dans l’orbite des famines, si nous voulons que quelque chose hors du commun se produise, qui n’était que pour nous.
    Nous avons Commune présence

    René Char

  10. Cette image est d’un réalisme incroyable et trouve aujourd’hui une résonance extraordinaire, expression du positivisme dont nous avons besoin à certains moments de notre vie
    _____

    D’un ciel tourmenté
    D’une roche abrupte et noire
    La lumière d’un phare
    _____

    Bonne journée à tous, en dépit de…, garder confiance

  11. Nous sommes les gardiens du Pharos
    nous devons lui permettre de continuer
    à appeler et protéger sans quoi !
    Nous sommes les veilleurs éveillés
    qui devons nettoyer les lentilles de Fresnel
    ne pas freiner l’avancée du temps
    chercher juste à en contrôler les conséquences
    nous sommes les gardiens de nos vie
    que nous devons préserver coûte que coûte
    contre vent et marée
    nous sommes des éclaireurs, des whistle blower
    qui en projetant sur les zones d’ombre
    pouvons dissiper des malaises au bord des falaises
    et faire surgir des début de lumière pas incendiaire
    pour appréhender un monde changeant, en devenir
    nous devons inlassablement gravir les marches
    et chercher à nous élever pas pour dominer l’horizon
    mais au moins pour tenter de percer la brume des intentions

  12. Beaux programmes Thierry et Annick la mise en pratique n’est pas forcément évidente mais l’itinéraire pour y parvenir reste à portée du regard pour ne rien perdre de vue ; vos pensées « tombent à pic » sur un chemin où l’espoir parfois se cache dans le creux des roches noirs des falaises de « Belle » île, l’écho de vos mots l’aideront à refaire surface.

  13. Phare

    Tu as réussi le pari de t’éloigner
    de la rumeur qui enfle sans l’ignorer ni même
    baisser les yeux honteux devant ses propos vagues
    tu es resté le même peut être un peu distant

    Alain

  14. tes mots me touchent, Monique, belle après midi.
    dans la vie, bien sûr qu on est jamais certain de voir clair,
    mais oser tenter s’aventurer sur un chemin qui laisse à voir un peu, c’est déjà bien!

  15. L’à pic

    Quand même il se retire dans un lieu solitaire
    Qu’il soit gardien de phare tout au bout de la terre
    Ou se tourne vers dieu se fasse moine ou abbé
    Au vertige de l’amour il lui faut succomber

    Devant ce précipice l’oiseau déploie ses ailes
    Pour franchir cet à pic qui mène jusqu’au ciel
    Pour éviter la chute qui peut être mortelle
    L’homme compose des vers qui lui donne des ailes

    Alain

  16. Merci Monique , tes mots me touchent doublement
    l’écho de ma voix est faible en ce moment
    sa portée faible
    mais avec le repos et le forces qui reviendront
    je saurai hausser non le ton mais l’exigence
    dans le sens du fond et dans la forme plus adéquate
    pour l’instant je barbote et bafouille
    c’est normal je régresse à plein
    après l’agression la régression

    Il y a tant de voix qui nous manquent
    je voudrais leur céder ma place
    pour entendre la sonorité douce
    de ceux qui m’ont accueilli et accompagné
    depuis cet automne 2007 de folie
    de joie et d’immense partage

    mais ce n’est rien que de dire que le mérite
    principal revient à Ossiane qui a fait de ce nucleus
    un centre de rayonnement omni directionnel
    elle sait bien tout ce que je lui dois
    et peut être la vie même
    pas l’avis de passage
    non le désir de rester
    pour être acteur
    de s’accrocher
    à l’ultime paroi

  17. Merci à tous, on ne dit jamais assez merci, et ceux qui un jour pensait y voir là quelques congratulations exagérées, je dirai qu’un merci vaut un sourire et un sourire vaut tout le bonheur du monde. Autant d’échanges d’ions qui contribuent à un mieux aller, ce lieu d’expression accueillant d’Ossiane favorise chacun de nous à se sentir plus réceptif, plus armé, plus fort avec pour moteur les mots et leurs rouages, objets de création mais aussi de rêves et d’évasion face aux aléas incontournables de la vie.

  18. Bises Monique,
    oui se fatiguer de dire merci cela devrait être l’épuisement de chaque jour déjà,
    car quand la santé, quand la vue, quand on ne va trop mal,

    MERCI LA VIE!

  19. Le phare s’est mis ses petits piquets
    Tout autour de son antre
    Si toutefois un jour
    La Lumière lui manquait
    Il faudrait pas qu’il se laisse aller
    A un plongeon si grand
    L’abîme devant si profond
    C’est bon de croire en soi
    Et se doûter aussi
    Un Humain c’est fragile
    Il faut ses garde fous
    Car parfois un détail
    Peut faire son si lourd mal
    Quand tant fut traverser

    C’est bon de se méfier de soi
    De reposer son corps
    Faut prendre soin de soi
    Pour garder les commandes
    Pas faire n’importe quoi

    Je me souviens des Poulains de Belle Île, des moments explosifs à se vivre en famille d’autiste,
    et ce site si noir, si rocheux si géant,
    quel rude moment que ce temps là passé,
    c’est un site grandiose où tout se multiplie!

  20. A pic épique et colégram
    et bourré comme un tam-tam
    à trois grammes

    Le père rumineux …
    ma mère, la fille de l’air
    Lise brame …

    Happy verres sert Ossiane !
    Santé moullaissons !

  21. Contre mille tempêtes avant que ne s’empêtre
    dans une ligne de fuite ou des plaisirs champêtres
    dans le dos de la falaise battue par le flots
    mais jamais abattus par les racontars des sots
    j’illustre encore de la figure de proue éclairée
    celle qui n’a pas peur d’affronter et de déclamer
    qui voudrait rétablir dans le peuple éclaté
    un semblant de concorde à la place de la cocarde
    mais c’est comme au coeur plantée une écharde
    alors munis de viatiques pas hérétiques comme écharpes
    ils vaquent et surveillent dans la proximité
    ne sachant ou trouver grâce à cette place
    bien sûr c’est étroit et froid, rien d’un palace
    mais il faut savoir couver dans son sein la glace
    et désamorcer les ondes menaçantes qui s’avancent
    il y a toujours un risque de voir notre monde retourné
    et si par ces temps gris il est fortement chamboulé
    c’est qu’il n’a pas encore pu voir les jeunes vagues se former
    un jour elles déferleront sans plus faire des grands ronds
    un jour elles engloutiront un monde usé, en panne
    et feront de la place, pour reconstruire enfin
    mais d’ici là la vue imprenable dont on jouit
    du haut de notre position élancée de savoir
    n’est pas pour autant ni même une tour d’ivoire
    quelle pâle défense elle nous procure alors
    quand les clameurs montent vite depuis le dehors
    ouvrez vous au monde et à la vie, aux aspirations
    pourquoi et combien sont morts sans naufrages
    pour maintenir non à flot mais changer de cap
    plus de capitaine dans un esquif à la dérive
    et des opportunistes qui tirent les ficelles dans la coulisse
    l’avenir n’est pas tracé, il reste à construire chaque jour
    la peur n’est pas une fatalité car c’est debout qu’il faut l’affronter
    certains se croient au sommet , oui mais la vague s’abat avec fracas

  22. De tout ton blanc
    Lumière
    Sans dominer
    Tu étonnes le noir
    Interrogations
    Et de doux roulis coulis tendres
    Il serait bien de joli
    Que des bourgeons de solutions

    La vie se pousse
    Les pieds sur terre de noir
    La tête dans le ciel de clair

  23. Falling in love

    Quand l’amour vient vers toi armé de son sourire
    Ne sois pas trop farouche accepte son invite
    Laisse le t’approcher sans lui céder trop vite
    Reste sur la défense mais rend lui son sourire

    S’il veut te conquérir sache lui résister
    Qu’il sache que pour ton âme il lui faudra lutter
    Un cœur pour un cœur ton âme est à ce prix
    Afin qu’il t’adore montre lui en le prix

    Qu’il voit cette pépite qui brille dans tes yeux
    Dispute lui chaque once de cet or qu’il convoite
    Enferme au fond de toi ces moments délicieux

    Où les joues se réchauffent où les mains se font moites
    Et cède lui ta bouche quand il est pris au piège
    Afin qu’il boive ton âme sur le bord de tes lèvres

    Alain

  24. JOIE YEUX AH NID VERT SERT des 6 ans ce blog, car il sert à donner de l’oxygène dans ce monde à l’envers.

  25. Hum Alain faut-il attendre d’avoir l’âme sur le bord des lèvres pour se laisser aimer, j’ai peur alors qu’il ne soit un peu tard car lorsque l’âme est au bord des lèvres c’est que l’on est hélas pas loin de mourir-;) mais mieux vaut tard que jamais pour cette belle leçon de séduction.

  26. Merci Annick Monique A pic :))

    Over the rainbow

    Le rideau d’eau bruissant comme des branches de saules
    Déverse de la montagne qui touche jusqu’au ciel
    Les hommes de tous pays venus pour voir le saut
    Admirent au passage le pont d’un arc en ciel

    Alain

  27. Bonjour à vous

    Les commentaires s’amoncellent sur cette note et la précédente; je n’ai pas le temps de réagir à chacun d’entre eux … alors, je vous adresse ce message global …

    Ce petit mot tout d’abord pour souhaiter la bienvenue aux tout derniers venus (Papiluc que je remercie pour sa gentille sélection, Laurent et le célèbre bonbonze!! )

    Mes remerciements également pour leurs voeux à la vaillante et indéfectible Annick, à Maria-D et ses déliceux haïkus, à Anne et ses impressions chaleureuses (ne pas hésiter à lui rendre visite sur son blog Racines http://racines.canalblog.com/), à Jean et son humour, son talent, à Alain qui a repris en beauté le chemin du blog, à Pierre et à nos deux blogs qui se côtoient depuis tant de temps maintenant, à Nath et ses joyeux jeux de glissé avec les mots…

    Je voudrais dire également à Monique que ce phare est tombé « à pic » pour cet anniversaire épique; il s’est trouvé là par un heureux hasard dans cette série. Je le crois fort de sens de symbole mais aussi d’espoir, de réconfort et de lumière … j’aime la description que tu en fais ainsi que le reste de tes poèmes …

    Un grand salut aux absents qui recevront mes voeux et remerciements par la voie des ondes virtuelles qui nous relient;-) Si si, j’y crois!

    Je voulais également vous dire que je vais faire une pause au grand air la semaine prochaine; par conséquent, ne vous inquiétez pas si vous ne voyez pas de nouvelles publications…

    Take care, keep zen, keep hope! Bonne journée!

    Ossiane

  28. Son nichoir
    Tout en haut
    Elle a peur son jour
    Parfois son courage
    Refait surface
    De tout haut
    Elle regarde
    Le chemin derrière
    Elle a du mal
    Avec celui devant
    Qui oblige le pas
    A se chausser bottines
    De faire confoance au temps
    Et son amour en elle
    Il souffre il sanglote son temps
    Quand l’être de Lumière
    L’habite son silence

  29. Je pensais à un passage du film : « Prêt à jeter ». http://www.youtube.com/watch?v=L36pRwn4r3Q dans lequel est célébré les 100 ans d’une ampoule !
    Un film à voir sur l’obsolescence programmée et la triste réalité.
    Un résumé :
    Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu’il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu’au Ghana, on s’exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d’hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l’obsolescence programmée. Comment, pourquoi ce système économique abime nos vies et la planète : une enquête passionnante…

  30. Merci Ossiane pour cette petite apparition qui toujours nous enchante, quel A Pic en effet que cette note- 😉 Nous essaierons pendant ton absence de mener à bien notre voyage sur ton navire, sans jamais perdre de vue le phare au loin dans les moments les plus sombres afin de ne pas faire naufrage ni encore moins sombrer dans les abîmes les plus redoutables du découragement.
    ____

    Entre nuages et falaises
    Surplombant la mer
    Etoile de sauvegarde
    Etincelante dans le soir
    Ange gardien de nos veillées
    Dans le silence égraine nos mots
    Aura de mystère et de chaleur
    Présence dans l’absence
    Aux regards qui se croisent sans se voir
    Au loin dans cet espace intemporel
    Où vont et viennent entre les lignes
    Silences, chuchotements, émotions
    Derrière certains mots se cacheront sans doute
    Des pensées divergentes ou la naissance de poèmes
    L’esquisse d’un sourire, l’ébauche d’un baiser peut-être.
    _____

    A tous une bonne nuit, et une bonne fin de soirée.

  31. Tu as raison Nath de dénoncer l’Obsolescence programmée pour que « consommation » reste le mot clé de notre époque afin de remplir certaines poches pour en vider d’autres, vases communicants très spéciaux !!!!
    Sur un autre registre pour garder le sourire-;)
    « Tout est bon chez elle, y a rien à jeter,
    Sur l’île déserte il faut tout emporter. » Brassens

  32. De la terre à l’amer..une fusée pas un phare..pour un coeur qui décolle…les tempêtes ..les humeurs…dans un angle et plein ciel…sur les mers lunaires…que l’on trouve dans les âmes..sur les lèvres des femmes..et les puits de lumière…De la terre au soleil..c’est l’envol des nuits..dans les angles de la pièce..qui se cognent en plein ciel..que d’un souffle on disperse..sur les rives d’un toit..et nos rêves endormis..C’est « une pause au grand air »…sur les ailes d’un phare…qui décolle en riant..que l’on trouve sur ces pages…ou les livres pour enfant..qu’on dévore en silence..sur un air de « take care »…
    Une pensée à toutes les « dames de coeur ».. parfois trop silencieuses..qui en posant ..ou pas..leurs mots sur ces pages..m’offrent une douce et nécessaire ..respiration..

  33. Les mots

    Il est des hommes instruits qui prêchent la violence
    Qui utilisent les mots pour en tirer profits
    Il est des hommes sages qui parlent aux consciences
    Car tous les hommes sur terre possèdent du génie

    Les peintres les musiciens s’expriment avec talent
    Avec leurs instruments ils charment les esprits
    Les écrivains écrivent les amoureux épris
    Ecoutent parler leur cœur tout en se regardant

    Les comédiens acteurs récitent les mots d’auteur
    Les mots comme on les dit n’ont pas la même profondeur

    Alain

  34. C’est joli
    Vois comme c’est joli
    Cet endroit fait pour deux
    Mon regard dans le tien
    Nos mains dans leurs
    Ensemble
    Viens descendons ce chemin
    De marches naturelles
    Allons goûter la mer
    Qui scintille ses gouttes

    Calmement on descend
    Puis je sautille mon pas
    Je ne peux pas m’empêcher
    D’être folle plus encore
    Avide du bel aimer
    Tout de doux dans son tendre
    La sagesse qui raisonne
    Parfois est d’un tel triste

    On s’asseoit on contemple
    Les yeux se ferment leur temps
    Cet éternel instant
    Qui se grave d’un bel bleu
    Au plus profond de l’âme

  35. L’âge d’avoir son âge
    Qui de blanc qui de noir
    De noir de blanc son gris
    La vie elle est sans âge
    Quand le regard se vit

  36. Le phare s’est éteint
    Le ciel a pris le relais
    Il éblouit l’instant
    De joli de sa grâce
    Lumière tu ravis l’âme
    Qui se laisse surprendre
    Par ses délices bons
    Qui nervurent la sève
    Dans le corps de sa chair
    Avec un esprit clair

  37. Oui Monique, je m’interroge sur le TOUJOURS PLUS et PLUS VITE au détriment de la qualité, du lien … et compte agir

    Y a t’il quelqu’un dans l’auditoire qui s’interesse à l’environnement aux impacts des pesticides … qui possède un blog sur le sujet ?
    J’ai des pistes sur des personnes qui proposent des solutions.
    Merci alors de me contacter nfiala@neuf.fr
    Nathalie


  38. A pic
    à cran

    la vie
    rêvée

    s’effiloche
    s’effrite

    cases noires
    blanches

    pion avance
    recule

    je gagne
    tu perds

    vice-versa

    histoire ancienne
    et bis repetita

    Demain, encore,
    je t’ouvrirai ma porte.

  39. Aprés une pause, où je n’ai pas manqué de vous lire, je reprends la plume pour déposer quelques mots.
    Bises à Ossiane.

    Nous dormirons ensemble
    là haut dans le phare fier
    immergés dans la mer houleuse.

    Nous dormirons ensemble
    au milieu des nuages blancs
    environnés de mouettes rieuses.

    Nous dormirons ensemble
    par une belle nuit étoilée
    protégés de la lumière repère.

    Nous dormirons ensemble
    sous la couette blanche
    entourés de nos mots chuchotés.

  40. Nous vous avons tant aimé
    comme la cime et le plumet
    comme l’outrage après la rage
    ce n’était pas une question d’âge
    mais en voyant venir l’orage
    nous avons vu de milliers de regards
    converger vers ce point singulier
    il abritait quelques instruments
    et sans donner avec certitude
    des annonces à tout coup
    et ce que nous avons aimé le plus

    je veux le croire du moins
    c’est cette efflorescence d’histoire
    qui nous a fait grimper au sommet
    des colimaçons pour aller sans façon
    dans des textes bien dits et signifiants

    il n’y a rine de pire que le vide
    pas seulement depuis un phare
    je me rappelle celui des baleines
    à l’île de Ré que je connsaissais
    de longue date ayant un tableau
    quand le paysage quadratique m’a sasi
    j’ai suffoqué d’aise et de plaisir
    me disant qu’à la ronde embrasser
    le regard ainsi offrait une faconde
    à nulle autre pareille et que tous ces gens
    qui s’étendaient à mes pieds à perte de vue
    n’avaient rien de sujet, sinon d’estime
    et de réflexion sur ce qui vous arrime
    surtout dans une île aussi belle que Ré

    J’ai Dame Ossiane depuis toujours en ahute estime
    et si je ne suis pas aussi louangeux
    et patauge dans des milieux fangeux
    que comme fils de gueux la glèbe alourdit mes brodequins
    et que si les mots brodent de manière chantournée
    les affres mais aussi les espoirs
    alors je pourrai un jour me dire
    dans cette aventure belle et forte
    j’y étais
    désolé pour ceux que mon chagrin, ma colère ou ma mélancolie
    heurte, agace ou rebute
    dans la vie je n’ai pas d’autre but
    que le bonheur des hommes (et surtout des femmes)
    mais jamais le chemin n’est droit est sans aspérités
    quelque soit nos aspirations
    vers des hauteurs
    les droits d’auteur
    ne sont pas des doigts d’honneur
    mais aux puissants et au grands négligents
    qui oublient les obscurs, les sans grades et les nécessiteux
    je veux redire avec force ma conviction et mon combat
    contre la domination, le mépris et l’écrasement
    toujours je me battrai
    la plume au vent
    car je suis un fils (digne?) de d’Artagnan !

  41. A Thierry

    Les mots ne sont pas là pour plaire
    Les mots sont essentiellement là pour dire
    Pour exprimer les débordements de l’âme
    En s’amusant au passage avec eux
    Pour qu’ils ne soient pas trop austères
    Comment faire pour qu’ils gardent
    Malgré leur poids de douleurs
    Toute l’élégance et l’harmonie de la langue
    L’émotion n’est pas facile à communiquer
    Et pourtant le partage est délice
    Les joies, les peines ont à dire
    Parce que le monde est ainsi fait
    De ce besoin d’entendre et de s’exprimer
    Pour mieux se comprendre et s’aimer
    C’est bien hélas ce qui manque le plus
    Dans notre monde qui se dit de communication
    Et qui pourtant souvent reste muet
    A l’écoute de l’autre, à ses appels, à ses cris.

  42. Sont beaux vos mots, Thierry, Monique,

    Le dire reste le propre de l’Homme
    Son langage d’un précieux tellement
    Alors tant pis si parfois des phrases
    Elles éclaboussent, elles se dégoulinent
    De profonds chagrins indicibles de tant
    Un contenu c’est pas pour plaire d’abord
    Exprimer c’est déjà se libérer
    Dans son pinceau, sa terre, la plume
    Extraire de soi le profond de l’âme
    Se donner lambeaux qui mort dans l’âme
    Profonds abîmes

    Partager écrire ses sensibles
    Et même si souvent les mots restent
    Des alliés encore bien pauvres
    Pour dire le tant pour dire le tout
    D’invisibles pensées secrètes
    Au moins ils tentent
    Et si une simple virgule la tête en bac
    Ou un tiret de respiration
    Ou encore le point sa bulle nichée
    Sans oublier interrogation et exclamation
    Et les petits points de suspension silences

    L’intensité d’un texte
    Si il laisse une trace une seule
    Si il aide quelqu’un qui s’y retrouve
    Si il tend la perche de ses mots
    Si il est le secours d’âmes blessées

    Et bien c’est magique son être en s’être
    C’est de communiquer
    Sans jamais s’arrêter jusqu’à son dernier souffle

  43. Vingt ans

    1. Vingt ans
    Quand revient le printemps
    Comme la mer écume
    Le verger refleurit
    Les oiseaux fond des nids
    Tout en laissant des plumes
    Les amoureux épris
    D’amour se consument
    Au joli mois d’avril
    toutes les bougies s’allument
    pour fêter tes vingt ans

    Alain

  44. Bonjour à tous !
    Annick, je vous lis et vos mots me semblent d’une telle justesse. Ils font écho en moi, je partage votre avis. Le langage et les mots sont précieux, le trésor de l’homme, la pensée de l’être, l’être qui sort de soi pour aller à l’autre. L’humanité ne serait rien sans les mots, et ceux échangés sur ce site en témoignent. Merci à chacun d’entre vous pour ces souffles de vies, ces lignes de sincérité !!

  45. Merci à toi, Yhierry.
    Merci pour vos mots, Karine, oui c’est bien bon d’essayer de rentrer en présence avec l’autre ensemble, avec nos petits mots limités, mais c’est déjà cela néammoins, c’est bon de tenter d’échanger, partager, c’est un acte d’amour, me semble essentiel…..pour que l’Humanité.

  46. Yhierry, connais pas :)))

    Monique tes paroles ont été d’une force
    pour exprimer au plus près de que je ressentais
    à vouloir partager sans y arriver
    de peiur d’effrayer et de repousser
    parce que la violence des sentiments
    est parfois telle que les mots ne peuvent suffire
    et même servent de repoussoir au passage du sens

  47. Ces photos en noir et blanc sont vraiment superbes et les textes ou poèmes qui les accompagnent ne sont pas mal non plus. Cela fait qu’il règne dans votre journal un climat très apaisant. Bien cordialement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *