Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lande
souffle solaire
derniers rayons dans les herbes
murmures
32 réflexions sur « Lande »
Vouloir te rejoindre
Sur les ailes d’un oiseau
Rêve d’évasion
Terre aride
Temps incertain
Croire au présage de bonheur
Main dans la main
Bonjour Ossiane,
Ta série en noir est blanc est bien maîtrisée , on plonge dans un monde nouveau , sur une autre planète avec le minéral et l’eau omniprésents. Les contrastes sont durs et parfois même austères mais on s’y abandonne et on s’y prête à oublier le temps. Il y a toujours dans tes images un message que chacun doit découvrir.
Bonne journée Eric
elle était couchée
loin des murs de béton gris
j’écume les jours
Tous les deux seuls,
oubliés du monde,
vivant des heures pleines,
dans ces contrées inhospitalières.
face à la mer,
face à la vie…
Aurais-tu aimé ce soir prendre ma main
Marcher le long de la falaise entre le rêve et la réalité
Les yeux tournés vers l’horizon qui s’efface doucement
Ensemble regarder le ciel lentement s’obscurcir
Suivre le vol d’un oiseau, messager du crépuscule
Ecouter les vagues de la mer danser sur les rochers
Sentir l’odeur des herbes mouillées balayées par le vent
Se serrer l’un contre l’autre, s’embrasser tendrement
Laisser la nuit nous prendre et nous envelopper
Chuchoter ou se taire d’un silence plus beau que les mots ?
Mais la mer est si loin et le ciel est déjà noir, il nous reste les rêves
Une pensée qui s’égare sur la falaise au bout du monde
Qu’aucun chemin de nos destins ne saurait retrouver.
C’est beau c’est frais c’est joli!
JOLI Monique!
Lande liante mais invariante
vaguement escarpée et rescapée
je voudrais tant parler aux plantes
Finistère
cap à l’ouest
en avant toute
main dans la main
Qui es-tu sans la belle, misérable en guenille
Traînant corps et bleus d’âmes par les rues de la ville
Lorsqu’elle t’attend là-bas et son coeur dégraffé
Comme corsage attendant que ta main glisse sur elle,
Tu l’entendras te dire, qui vient en cœur tendre, habile,glisser en moi?
Moi lande de Cythère à l’Amour parfumée.
Et tu lui répondras » Cupidon et ses flèches acérées comme étrilles
Je danserais en toi au râle de nos sueurs
Et au mont m’en irais folâtrer comme fou
Y cueillerais la rose, en ferais un festin
Et tous les chants du monde dans ton souffle m’aimant
Le silence de la lande m’offrit quelque repos…
Extrait du pin des Landes de Théophile Gauthier
« ….Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu’il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d’or ! »
Il faisait si beau, il faisait si doux qu’une promenade dans les Landes au bord de la mer aurait été d’une jouissance extrême, le vent, la mer , les oiseaux, il n’en aurait pas fallu plus pour que naisse la plus belle mélodie accompagnant mes pas sur le chemin au bord de la falaise, toujours cette même musique qui nous parle du grand large qui emporte l’âme aux confins du bonheur, voyage dans la beauté, les parfums et les couleurs.
La mer devait être belle ce soir à l’heure où le soleil se couche, je sais le spectacle qu’il offre, immensément beau, pictural et envoûtant. Mes mots ne sauraient traduire ce désir de voir la force du rêve m’emmener tout là bas, loin des affres de la vie, goûter seulement un instant la beauté du soir sur la Lande, moi qui suis là derrière les vitres de cette chambre à regarder passer les quelques petits nuages dans le ciel encore bleu.
glande lacrymale
crevée grise et sale mort sur
cette land rose et rase
Nos vœux pour souliers,
Nous irons main dans la main
Jusqu’au bout du Monde.
Chaque jour l’Amour
Vient nous enfanter
D’un regard vers l’horizon.
Parcourir la lande et nos heures de vie
nous marchons seuls ainsi le pas plein d’espérance
le ventre gonflé des vagues enfante sans un cri
d’autres vagues encore
les oiseaux contemplés font étreindre le jour
et reculer la nuit
l’histoire de ces champs bleus
dans nos yeux éblouis remplissent toute parole
des clameurs du silence
mais mes champs de bataille
secouent les herbes folles des rochers endormis
C’est un très joli blog que je découvre seulement maintenant malgré ses années d’existence. Il incite au rêve, à l’évasion, au repos et cela fait beaucoup de bien. Merci pour ces moments d’oubli du quotidien et très belle continuation à vous.
pas d’Atalante à ta lande
pas de lande art dans cette nature revèche et réche
mais des guirlandes qui jamais de guerre lasse nous enlacent
et pour le marquis d’Arlande une montgolfière qui dépasse
à Landivisiau faut il diviser, parceller ou deviser et celer
à ce pays sauvage et peu propice à de grandes cultures
se rattache l’expression la plus épurée et la plus basique du sol
mais quand le pluriel lui vient on pense aux marais et aux milieux
semi aquatiques chargés de moustiques et aussi aux pins maritimes
pour retenir l’avancée des dunes et le recul du littoral
ah lande chérie tu est première et pionnière
trouble aujourd’hui et tourbière
tu est flou et confusion
tu es mère de vie rude
ne convient pas aux prudes
mais les preux (ces prudes hommes) peuvent encore
accepter tout cet ancestral qui les relie
De la lande ne vient pas tout le Pomerol
mais c’est nectar en bouche
qui nous affute papilles et trouble le vol
d’une escadrille d’ortolan
J’aime ces courbes, quelque chose de sensuel.
Je marche sur un fil
A la lisière de la peur
L’amour pour soutien
Sur la lande épatante je n’ai pas donné de la bande
je me serais bien roulé mais c’est que les genêts
aux entournures m’auraient évidemment géné
Une étendue qui marque le relief et épouse les formes
de son substratum sans en cacher les aspérités
une nature sauvage et jamais totalement domestiquée
rebelle et rétive bien qu’à l’occasion festive
voilà qu’elle vient à moi et s’offre toute entière
mais je n’en veut pas pour moi seul
c’est affaire de partage dans ces parages
aussi faut il convoquer les amis pour entamer
ces folles danses à l’unisson des herbes folles
pour oublier malchances et dols
et s’étourdir de cris dans une communion
qui resitue plus exactement nos passions
sauvage et endiablée, ainsi a t elle été souvent dépeinte
parce qu’à trop résister aux projets des hommes
elles constituait une entrave, un mystère
mais qui c’est soucié de savoir combien le démembrement
ôtant aux rares haies le bonheur d’abriter
des vents dominants aux vapeurs salées portées
ne permettait plus de constituer des havres de repos
et brûlait à tout va la surface des pacages
repoussant les animaux et faisant des troupeaux clairsemés
aussi impropre soit elle dans ces conditions là
il lui reste ce bohneur de zone tampon
ce no mans’land là qui n’accueille et ne repousse
puisqu’ici u delà des apparences la douceur est trompeuse.
Sol air
et pour qui ce missile
en guise de missive
Sol air
Au chemin de la lande
Sphinx, Cuivrés,
Hespéries, Azurées
Volètent dans l’air tendre
Sylvains, Nymphales,
Égaillent la campagne
Vanesses, Écailles
Souvent les accompagnent
Apollons, Satyres, Porte-queues
Rodent dans l’herbe bleue
Mars et Géomètres
Noctuelles et Damiers
Processionnaires
Survolent le sentier
Âmes esseulées
sur l’arête du monde
un oiseau passe
MEURTRIERE
Ma terre n’est pas Terre
Elle est le sourire de ce pauvre inconnu
Cet enfant qui tend le bras
Offrant ces pleurs d’enfant affamé par la guerre
Ma terre n’est pas humaine
L’humanité se roule la boue
Se complaît dans sa propre déchéance
Ma terre est le silence de souffrance
Hurlant aux quatre coins de cet organe
Qui palpite et nous tient debout
Sur Terre nous sommes
Où demeure la dignité
Ou se meurt nos propres frères
Le sang coule sur le sable
Le sang coule sur nos mains
Notre regard fait la sourde oreille
Ce sont des milliers de bombes qui pètent dans nos cœurs
Ma terre est meurtrie
Par l’humanité meurtrière.
Après relecture, je vous soumets mon texte sans faute
MEURTRIERE
Ma terre n’est pas Terre
Elle est le sourire de ce pauvre inconnu
Cet enfant qui tend le bras
Offrant ces pleurs d’enfant affamé par la guerre
Ma terre n’est pas humaine
L’humanité se roule dans la boue
Se complaît dans sa propre déchéance
Ma terre est le silence de souffrance
Hurlant aux quatre coins de cet organe
Qui palpite et nous tient debout
Sur Terre nous sommes
Où demeure la dignité
Où se meurent nos propres frères
Le sang coule sur le sable
Le sang coule sur nos mains
Notre regard fait la sourde oreille
Ce sont des milliers de bombes qui pètent dans nos cœurs
Ma terre est meurtrie
Par l’humanité meurtrière.
Bravo Karine
ça c’est de la poèsie engagée
pas dégagée des soucis
pas désagrégée des contingences
de la poèsie de combat
car la lutte est sans fin
mais pas sans but
il faut savoir nommer les ennemis
et leurs suppots
et la lande parfois malgré le côté naturaliste
et pourquoi pas naturiste (avec de bonne serviettes épaisses)
ça commence d’abord par foutre les (g)landes
ce n’est pas que cuit cuit les petits oiseaux
c’est sauvage et presque immature
c’est naufrage et pourtant armature
c’est volage et ça respire la mature
alors bravo et merci
on en redemande
de l’allant dans la lande
sans houppelande ni guirlandes
puisque à ce milieu basique
mais extrême
la simplicité va si bien
et la cécité si mal
Merci Thierry pour ce compliment et pour le texte qui l’accompagne
Merci et bienvenue Karine, ce poème est très beau!
D »Antrim à Donegal, de Cork à Belfast
L’ire n’est pas Landes
lire n’est pas qu’anglais
même à trinity College
et Dublin est D’origine danoise
Saint Patrick a bien évangéliser
mais sur ces rudes patûres
et ces côtes découpées
il fallait apprendre à chalouper
pécher le Morse et le requin,
ne pas faire le marsouin
sans tagada mais pas sans taxi mauve
au pays des murets et des castillets
défenses démantelées par l’Anglais
le pari de Lindon n’était pas celui de Kennedy
la file ou la fille dans la prairie
rares sont ceux qui accédent à la pairie
Gloire aux vaillants combattants
libérateurs qui ont chassé en parti
un occupant puant qui prenait tout
à son aise et les laissaient dans le malaise
quelques grandes figures disparues
de grandes forfaitures
et un Eamon de Valera
Mais leurs rythmes endiablés
peuvent ils venir d’ailleurs
derrière les haies
leur sang chaud
répond aux envahisseurs
des drakkars aux yeomen
ils n’ont eu de cesse
mais le dragon celtique
un peu apathique
depuis que le Channel
n’est plus la voie d’office
et que Shannon s’étiole
Merci Ossiane, je vins de temps à autre sur votre blog toujours avec plaisir !
Vouloir te rejoindre
Sur les ailes d’un oiseau
Rêve d’évasion
Terre aride
Temps incertain
Croire au présage de bonheur
Main dans la main
Bonjour Ossiane,
Ta série en noir est blanc est bien maîtrisée , on plonge dans un monde nouveau , sur une autre planète avec le minéral et l’eau omniprésents. Les contrastes sont durs et parfois même austères mais on s’y abandonne et on s’y prête à oublier le temps. Il y a toujours dans tes images un message que chacun doit découvrir.
Bonne journée Eric
elle était couchée
loin des murs de béton gris
j’écume les jours
Tous les deux seuls,
oubliés du monde,
vivant des heures pleines,
dans ces contrées inhospitalières.
face à la mer,
face à la vie…
Aurais-tu aimé ce soir prendre ma main
Marcher le long de la falaise entre le rêve et la réalité
Les yeux tournés vers l’horizon qui s’efface doucement
Ensemble regarder le ciel lentement s’obscurcir
Suivre le vol d’un oiseau, messager du crépuscule
Ecouter les vagues de la mer danser sur les rochers
Sentir l’odeur des herbes mouillées balayées par le vent
Se serrer l’un contre l’autre, s’embrasser tendrement
Laisser la nuit nous prendre et nous envelopper
Chuchoter ou se taire d’un silence plus beau que les mots ?
Mais la mer est si loin et le ciel est déjà noir, il nous reste les rêves
Une pensée qui s’égare sur la falaise au bout du monde
Qu’aucun chemin de nos destins ne saurait retrouver.
C’est beau c’est frais c’est joli!
JOLI Monique!
Lande liante mais invariante
vaguement escarpée et rescapée
je voudrais tant parler aux plantes
Finistère
cap à l’ouest
en avant toute
main dans la main
Qui es-tu sans la belle, misérable en guenille
Traînant corps et bleus d’âmes par les rues de la ville
Lorsqu’elle t’attend là-bas et son coeur dégraffé
Comme corsage attendant que ta main glisse sur elle,
Tu l’entendras te dire, qui vient en cœur tendre, habile,glisser en moi?
Moi lande de Cythère à l’Amour parfumée.
Et tu lui répondras » Cupidon et ses flèches acérées comme étrilles
Je danserais en toi au râle de nos sueurs
Et au mont m’en irais folâtrer comme fou
Y cueillerais la rose, en ferais un festin
Et tous les chants du monde dans ton souffle m’aimant
Le silence de la lande m’offrit quelque repos…
Extrait du pin des Landes de Théophile Gauthier
« ….Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu’il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d’or ! »
Il faisait si beau, il faisait si doux qu’une promenade dans les Landes au bord de la mer aurait été d’une jouissance extrême, le vent, la mer , les oiseaux, il n’en aurait pas fallu plus pour que naisse la plus belle mélodie accompagnant mes pas sur le chemin au bord de la falaise, toujours cette même musique qui nous parle du grand large qui emporte l’âme aux confins du bonheur, voyage dans la beauté, les parfums et les couleurs.
La mer devait être belle ce soir à l’heure où le soleil se couche, je sais le spectacle qu’il offre, immensément beau, pictural et envoûtant. Mes mots ne sauraient traduire ce désir de voir la force du rêve m’emmener tout là bas, loin des affres de la vie, goûter seulement un instant la beauté du soir sur la Lande, moi qui suis là derrière les vitres de cette chambre à regarder passer les quelques petits nuages dans le ciel encore bleu.
glande lacrymale
crevée grise et sale mort sur
cette land rose et rase
Nos vœux pour souliers,
Nous irons main dans la main
Jusqu’au bout du Monde.
Chaque jour l’Amour
Vient nous enfanter
D’un regard vers l’horizon.
Parcourir la lande et nos heures de vie
nous marchons seuls ainsi le pas plein d’espérance
le ventre gonflé des vagues enfante sans un cri
d’autres vagues encore
les oiseaux contemplés font étreindre le jour
et reculer la nuit
l’histoire de ces champs bleus
dans nos yeux éblouis remplissent toute parole
des clameurs du silence
mais mes champs de bataille
secouent les herbes folles des rochers endormis
C’est un très joli blog que je découvre seulement maintenant malgré ses années d’existence. Il incite au rêve, à l’évasion, au repos et cela fait beaucoup de bien. Merci pour ces moments d’oubli du quotidien et très belle continuation à vous.
pas d’Atalante à ta lande
pas de lande art dans cette nature revèche et réche
mais des guirlandes qui jamais de guerre lasse nous enlacent
et pour le marquis d’Arlande une montgolfière qui dépasse
à Landivisiau faut il diviser, parceller ou deviser et celer
à ce pays sauvage et peu propice à de grandes cultures
se rattache l’expression la plus épurée et la plus basique du sol
mais quand le pluriel lui vient on pense aux marais et aux milieux
semi aquatiques chargés de moustiques et aussi aux pins maritimes
pour retenir l’avancée des dunes et le recul du littoral
ah lande chérie tu est première et pionnière
trouble aujourd’hui et tourbière
tu est flou et confusion
tu es mère de vie rude
ne convient pas aux prudes
mais les preux (ces prudes hommes) peuvent encore
accepter tout cet ancestral qui les relie
De la lande ne vient pas tout le Pomerol
mais c’est nectar en bouche
qui nous affute papilles et trouble le vol
d’une escadrille d’ortolan
J’aime ces courbes, quelque chose de sensuel.
Je marche sur un fil
A la lisière de la peur
L’amour pour soutien
Sur la lande épatante je n’ai pas donné de la bande
je me serais bien roulé mais c’est que les genêts
aux entournures m’auraient évidemment géné
Une étendue qui marque le relief et épouse les formes
de son substratum sans en cacher les aspérités
une nature sauvage et jamais totalement domestiquée
rebelle et rétive bien qu’à l’occasion festive
voilà qu’elle vient à moi et s’offre toute entière
mais je n’en veut pas pour moi seul
c’est affaire de partage dans ces parages
aussi faut il convoquer les amis pour entamer
ces folles danses à l’unisson des herbes folles
pour oublier malchances et dols
et s’étourdir de cris dans une communion
qui resitue plus exactement nos passions
sauvage et endiablée, ainsi a t elle été souvent dépeinte
parce qu’à trop résister aux projets des hommes
elles constituait une entrave, un mystère
mais qui c’est soucié de savoir combien le démembrement
ôtant aux rares haies le bonheur d’abriter
des vents dominants aux vapeurs salées portées
ne permettait plus de constituer des havres de repos
et brûlait à tout va la surface des pacages
repoussant les animaux et faisant des troupeaux clairsemés
aussi impropre soit elle dans ces conditions là
il lui reste ce bohneur de zone tampon
ce no mans’land là qui n’accueille et ne repousse
puisqu’ici u delà des apparences la douceur est trompeuse.
Sol air
et pour qui ce missile
en guise de missive
Sol air
Au chemin de la lande
Sphinx, Cuivrés,
Hespéries, Azurées
Volètent dans l’air tendre
Sylvains, Nymphales,
Égaillent la campagne
Vanesses, Écailles
Souvent les accompagnent
Apollons, Satyres, Porte-queues
Rodent dans l’herbe bleue
Mars et Géomètres
Noctuelles et Damiers
Processionnaires
Survolent le sentier
Âmes esseulées
sur l’arête du monde
un oiseau passe
MEURTRIERE
Ma terre n’est pas Terre
Elle est le sourire de ce pauvre inconnu
Cet enfant qui tend le bras
Offrant ces pleurs d’enfant affamé par la guerre
Ma terre n’est pas humaine
L’humanité se roule la boue
Se complaît dans sa propre déchéance
Ma terre est le silence de souffrance
Hurlant aux quatre coins de cet organe
Qui palpite et nous tient debout
Sur Terre nous sommes
Où demeure la dignité
Ou se meurt nos propres frères
Le sang coule sur le sable
Le sang coule sur nos mains
Notre regard fait la sourde oreille
Ce sont des milliers de bombes qui pètent dans nos cœurs
Ma terre est meurtrie
Par l’humanité meurtrière.
Après relecture, je vous soumets mon texte sans faute
MEURTRIERE
Ma terre n’est pas Terre
Elle est le sourire de ce pauvre inconnu
Cet enfant qui tend le bras
Offrant ces pleurs d’enfant affamé par la guerre
Ma terre n’est pas humaine
L’humanité se roule dans la boue
Se complaît dans sa propre déchéance
Ma terre est le silence de souffrance
Hurlant aux quatre coins de cet organe
Qui palpite et nous tient debout
Sur Terre nous sommes
Où demeure la dignité
Où se meurent nos propres frères
Le sang coule sur le sable
Le sang coule sur nos mains
Notre regard fait la sourde oreille
Ce sont des milliers de bombes qui pètent dans nos cœurs
Ma terre est meurtrie
Par l’humanité meurtrière.
Bravo Karine
ça c’est de la poèsie engagée
pas dégagée des soucis
pas désagrégée des contingences
de la poèsie de combat
car la lutte est sans fin
mais pas sans but
il faut savoir nommer les ennemis
et leurs suppots
et la lande parfois malgré le côté naturaliste
et pourquoi pas naturiste (avec de bonne serviettes épaisses)
ça commence d’abord par foutre les (g)landes
ce n’est pas que cuit cuit les petits oiseaux
c’est sauvage et presque immature
c’est naufrage et pourtant armature
c’est volage et ça respire la mature
alors bravo et merci
on en redemande
de l’allant dans la lande
sans houppelande ni guirlandes
puisque à ce milieu basique
mais extrême
la simplicité va si bien
et la cécité si mal
Merci Thierry pour ce compliment et pour le texte qui l’accompagne
Merci et bienvenue Karine, ce poème est très beau!
D »Antrim à Donegal, de Cork à Belfast
L’ire n’est pas Landes
lire n’est pas qu’anglais
même à trinity College
et Dublin est D’origine danoise
Saint Patrick a bien évangéliser
mais sur ces rudes patûres
et ces côtes découpées
il fallait apprendre à chalouper
pécher le Morse et le requin,
ne pas faire le marsouin
sans tagada mais pas sans taxi mauve
au pays des murets et des castillets
défenses démantelées par l’Anglais
le pari de Lindon n’était pas celui de Kennedy
la file ou la fille dans la prairie
rares sont ceux qui accédent à la pairie
Gloire aux vaillants combattants
libérateurs qui ont chassé en parti
un occupant puant qui prenait tout
à son aise et les laissaient dans le malaise
quelques grandes figures disparues
de grandes forfaitures
et un Eamon de Valera
Mais leurs rythmes endiablés
peuvent ils venir d’ailleurs
derrière les haies
leur sang chaud
répond aux envahisseurs
des drakkars aux yeomen
ils n’ont eu de cesse
mais le dragon celtique
un peu apathique
depuis que le Channel
n’est plus la voie d’office
et que Shannon s’étiole
Merci Ossiane, je vins de temps à autre sur votre blog toujours avec plaisir !