Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Curiosité
double messieurs lire entre les lignes
à perte de vue
36 réflexions sur « Curiosité »
Photo
pour retrouver ce que leurs yeux ont caressé
sur papier mat ou sur papier glacé
pour retourner dans leur passé
en feuilletant de belles images
dans un album de voyage
comme on fait un pèlerinage
revoir les sites et les curiosités
pour traduire leur pensée
comme ils manquaient de mots
les hommes ont créé la photo
Alain
–
Curiosité : « Deux droites parallèles se rejoignent à l’infini ».
–
A perte de vue :
C’est un petit chemin qui court dans la montagne
Qui serpente en montant un sentier pour les ânes
Que l’on suit en courant quand le désir vous gagne
Mais parfois en montant les sens vous laissent en panne
Votre oreille attentive reçoit un son bizarre
Quelque chose jamais vu attire votre regard
Un peu par innocence beaucoup par ignorance
On met un pas devant sans savoir qu’on s’égare
Car la curiosité commence par une errance
Il faut de la constance et de l’obéissance
Constamment réfléchir préférer le silence
Pour au bout du chemin trouver la connaissance
Alain
Les observateurs observés, que cherchent-ils au loin ? Ne pas savoir ajoute encore plus d’intérêt à cette image Ossiane que je trouve très curieuse et très intéressante dans sa prise de vue et dans le noir et blanc riche en tous sens. Je ne sais pourquoi elle m’amène à penser au vide médian de François Cheng.
Assis sur le banc, l’homme en blanc, l’homme en noir, ils regardent dans le lointain, il y a là une harmonie évidente et derrière cela une poésie.
____
Vers la ligne d’horizon mon regard se perd
Propulsé à l’infini pour atteindre l’inaccessible
J’y regarde à deux fois, mais l’œil et l’esprit ont leurs limites
Je ne peux tout voir, je ne peux tout comprendre
Pourtant mon désir de savoir est immense
Je reste là avec mes curiosités et mes doutes
Avide mais humble devant la connaissance
Acceptant l’insaisissable sans jamais renoncer
Car peut-être est-ce là le secret de tous les mystères.
Nos deux compères accrochés à leurs jumelles
Scrutant au loin l’horizon encombré de nuages
Guettent dans leur champ de vision élargi
Le dessein de toute leur attention curieuse
Bien assis, bien positionnés, l’œil aux aguets
Œillères bien ciblées face à leur recherche
Transportés au loin dans l’infini inaccessible
Saisiront peut-être l’objet de leur convoitise
Pour goûter à la joie d’avoir vu au-delà du visible à l’œil nu.
_____
Il n’y a que le face à face pour voir clair, du bout de sa lorgnette, tout est bien difficile, on peut tellement avoir tout faux, dans la vision qui se laisse voir,
envahi par ses ressentis, à distance,
dans le chair de vrai, l’oeil parle juste, le corps exprime, au plus près, me semble,
enfin, cela n’engage que mon propre ressenti.
Douce après midi.
Que voit il dans son blanc
Et lui dans son tout noir
La même image certes
Mais tellement différente
La vue donne à se voir
Ce que lecture imagine
Et ce séjour sur terre
Dans son communiqué
Reste sa pauvre terre
Comment donner à voir
Ce qu’on veut faire lire
Et comment lire juste
Ce qu’on ne peut pas voir
–
J’aime beaucoup cette version :
http://www.youtube.com/watch?v=z_fFK5XDsFk
–
(j’ai le 33 T … mais depuis si longtemps, plus de platine pour le faire tourner … il suffirait que, me direz-vous …
Sur ce, je suis heureuse de l’avoir enfin réentendue et vous le fais partager.
–
Circulez, y’a rien à voir … excepté …
la curiosité !
–
Clin d’oeil et sourire.
–
Oh, Annick … j’aime vraiment « très beaucoup » ton écrit de 18 H 02′ …
Comme Bourrache(s) j’aime beaucoup ton texte Annick, jolies réflexions et fort à penser…et merci à Bourrache pour « Dis quand reviendras-tu » chanté par Eva, elle me donne le frisson.
Scrutateurs patentés
ils ont fait de la curiosité
leur occupation favorite
un sacré drôle de rite
et les voila qui observent
traquent et réservent
les plus infimes observations
depuis ce quai
pas jumeaux ils ont choisi les jumelles
pour décrypter l’eau du frison
l’horizon ménage des surprises
au delà des effets de la brise
merci Bourrache et Monique, c’est gentil,
bon, à me relire,
*imagine*, me *grouspille* un peu,
peut être que *dicte* à la place,
pour faire plus joli dans le rythme mélodie six…
mais faut pas m’en vouloir,
un peu absente de tête ces jours ci,
je me remets dout doux,
d’un week en autisme qui m’avait sonnée…
alors les pensées un peu en *foufêle*!
MAIS JE SUIS CASQUE DUR A CUIRE, me semble? quoique?!!
sourire!
belle soirée!
Mais
Que regardent ils
Un seul en un
Ou deux des tant
Qui sont ils
Pour se permettre
D’observer d’une jumelle
Ni vue ni reconnue
Des voyeurs avant tout
Et ils font de leurs cibles
Un festin en menu
Dis
Et la mer le sait elle
Observée de ses eaux
Elle qui ne parle jamais
Qu’à travers ses bels roulis
Ah oui
Mais…
Un grand bonsoir à vous tous !
Etrangeté singulière
Au-delà du rivage
Derrière les jumelles
Au-delà du noir et du blanc
L’arc-en-ciel danse sur l’horizon
Que chuchotent les pierres à ces hommes sans visage ?
Quel bruit fait la terre où tremble une image ?
Il n’est pas de silence, il n’est pas de naufrage
Pour celui présent, bien qu’avec son bagage
On ne lui reconnaît que ce qui est de passage
Là haut le roulement des nuages
Nous rappelle que le vent peut promettre une nuée, un orage
Mais qu’ici maintenant
Les corps se tiennent poser sur un banc
Et que le temps peut être éternel suspendu sur l’image
Curiosités
Beaucoup apprennent la vie à lire les horoscopes
certains vont au théâtre d’autres au cinémascope
Les uns fouillent la matière avec un microscope
D’autres sondent l’univers avec un télescope
Les marchands sans vergogne ne sont pas philanthrope
pour prendre le pouvoir ils donnent des enveloppes
ils mettent le monde en vente dans toutes les échoppes
ce sont les riches qui gagnent les pauvres qui écopent
les médecins de l’âme qui se croient tous au top
comme le sage Ulysse qui trompa le cyclope
pour tromper leur patient usent de psychotropes
les docteurs en médecine sont un peu misanthrope
ils entendent le cœur battre avec un stéthoscope
ils n’entendent pas qu’il saigne ils parlent de syncope
Alain
« Que chuchotent les pierres à ces hommes sans visage »… »Que lire entre leurs lignes »…Je vous trouve bien curieuses..sourire..Murmures…et ces vagues contre la fenêtre..et ces mots qui voyagent..et les lignes de la nuit..sur mes mains….Vous m’avez réveillé…étonné.. Bourrache et Karine…Me voilà sur les rives du toit..vagues oranges et sommeil annoncé..pour entendre le bruit des pierres et les lignes glisser..Et cette encre que l’on jette ..pour ne point dériver..sur les murs..les ombres ..et les objets devinés..Et ces phrases douces et posées..que l’on serre dans son cœur à les faire exploser..et le silence qui vient vous caresser..Vous m’avez réveillé..dans une nuit de novembre..jumelles et poésie appréciée..mes rêves dans la mer noyés..
Curiosités (revu)
Beaucoup apprennent la vie à lire les horoscopes
Comme d’autres vont théâtre d’autres au cinémascope
Les uns fouillent la matière avec un microscope
D’autres sondent l’univers avec un télescope
Les marchands de canons ne sont pas philanthrope
Pour mettent les armes en vente dans toutes les échoppes
Ils achètent le pouvoir au moyen d’enveloppes
ce sont les riches qui gagnent les pauvres qui écopent
les techniciens de l’âme armés de psychotropes
s’essaient à découvrir de l’âme l’isotope
comme le sage Ulysse que chercha le cyclope
les docteurs en médecine deviennent misanthrope
ils écoutent le cœur battre avec un stéthoscope
ils ne voient pas qu’il saigne dessous son enveloppe
Alain
Quête d’absolu
Fascination du lointain
Voir encore plus loin
Pourtant :
« C’est dans le coeur de l’homme qu’est la vie du spectacle de la nature ; pour le voir, il faut le sentir » J.J.Rousseau
« L’infini n’est autre
Que le va-et-vient
Entre ce qui s’offre
Et ce qui se cherche
Va-et-vient sans fin
Entre arbre et oiseau
Entre source et nuages …
»
Du Fu dans Portrait d’une âme à l’encre de chine de F.Cheng
Frère Jacques,
ne vois-tu rien venir?
Les blogs du Monde
en naufrage coulent
Y aura-t-il des rescapés?
Pas de bouées à bord
à vau-l’eau ils vont!
–
Salut, tout le monde !
–
Heureuse de te retrouver, Ossiane…
–
Bonne soirée à tous.
Chez moi, ça vente comme pas possible !
–
Jeandler : zut, j’croyais être la première !
^_^
Voir et photographier
le temps d’une seconde
chouitt !
une image insolite…
La curiosité
Pendant sa vie sur terre l’homme reste un étranger
Un être solitaire qui cherche des repaires
Pour occuper le temps, le temps est une prison
Sans mur et sans barreau dont la mort vous libère
La curiosité parvient à le distraire
Dans sa quête de sens sur son chemin de terre
Il trouve un partenaire et les deux font la paire
Pour regarder ensemble la ligne d’horizon
Alain
Une cure lumineuse
dans une grande cour de récré
une cuve immense
et deux foyers pour concentrer toute l’attention
et cette tension chahutée
au cas où un chalutier passerait
que vont ils prendre dans leurs filets
alors que ça tangue et matraque à bord
il y a le mobile pour des objets doués de vie
qui portés par la vague peuvent paraître bien floutés
mais avant que de renflouer quelque barcasse
il faut suivre du sillage la blancheur satinée
de suivre à distance le mouvement perpétuel
jamais on ne se lasse
bien sur ça tire les yeux
mais ça attire surtout
et sur tout on jette une interrogation
la profondeur de champs
pour une vision de surface
par d’immersion
ou alors périscopique
dans cet espace télescopique
des plans qui semblent se recouper
mais qui ne font que s’assembler
se voiler, se dissimuler
la perspective est faussée
on joue les rapprochements
mais de cette approche
que reste t il en somme
quand la mer s’adonne
nous voici soulevés
le coeur haut
la vue basse
et au prochain ressac
tout emprunt de nostalgie
entre embruns et magie
notre magistère est finistère
après il y a l’immensité
seules nos questions
ont droit de citer
mais il n’y aura pas de comparution
l’air marin érode et corrompt
pourtant c’est le grand dégagement
de multiples perspectives
un champs de vue borné
par la curvature de la mer
un espoir en tête
voir surgir une goélette
L’infini fourmille de surprises et de découvertes et pourtant jamais nous n’en ferons le tour, pas que nous soyons joués mais il n’est pas facile de déjouer ce qui ne sont pas des manoeuvres du destin mais au grand festin de la création nous ne sommes conviés qu’en toute bout de table et devons nous contenter de quelques miettes comme le menu fretin.
On pourrait indéfiniment se caler pour plus de commodité et laisser divaguer son regard, l’oeil perdu et la vue perchée, pour ce qui ne sont pas supercheries
mais juste la démonstration de ce qui reste à venir, avenir ce n’est pas ces verres que je boirais toute ta coupe car le temps je n’ai pas mis en coupe réglée.
La curiosité a été prise en défaut, quelqu’un a mis les doigts dans les fils et tout a sauté, ce contretemps facheux et fachant nous montre notre dépendance mais c’est bien ainsi de voir à quoi l’on tient, et à quoi ça tient que tout soit coupé, oh pas irrémédiablement mais diablement embêtant et entêtant.
J’espère Ossiane que ton oeuvre ne sera pas trop perturbée comme j’ai pu le voir sur d’autres blogs, en tout cas c’est patiemment qu’il a fallu attendre avant que d’affaler, sous ce vent décoiffant, et de vous retrouver c’est un grand bonheur et un honneur rare.
Bises au capitaine et salut fraternel à l’équipage qui se reconstitue malgré les coups de tabac.
Regard étonné
Curiosité de l’instant
Le vol d’une buse
Tendu dans l’attente d’autre chose
pas attendu mais espéré
j’ai voulu repérer
fixant un point
tournant au coin
le coeur étreint
qui un mat
qui un albatros
je me suis jeté sur un os
qui une voile
qui une fumée
je ne me suis pas vautré
qui un trait
qui un saut de dauphin
je rêve aux séraphins
pas d’abordage au premier abord
un patient décodage sous les sabords
Une tension extrême
une surprise totale
et je balaie encore cet horizon si bas
Il n’y a pas de lignes d’eau
pour conduire surement
d’une rive à l’ autre
aborder un nouveau continent
l’orthodromie est courbe
ce qui est tout droit
est mensonger
il y a de l’évitement
et puis de la tactique
avec les bascules de vent
il y a dans l’interligne un blanc d’écume
et dans le noircissement des pages
le remplissage d’une marée
mais jamais la curiosité
ne sera assez piquée
darde aiguillon bienvenu
qui fait de nous des passagers
Doubler le cap
sans multiplier les tentatives
car rien ne doit être hatif
sauf la manoeuvre bien donnée
qui vient à point nommé
pour courir le vent
et couvrir les milles
découvrir les passages
savoir mettre à la cape
avant que de donner le cap
et tandis que dans les us on marine
le vent sur la toile tambourine
faceille et face oeil
tandis que du vermeil à l’opale
l’opéra donne sa mesure
enfle la mer dans un grand mouvement
et quand le capitaine
de l’itinéraire tarde sur son aire
à donner les consignes
« Course au large »
Pas de coups bas pour des hommes libres qui choisissent leur route selon la météo et leur intuition, imaginant des bascules de vent et des accalmies pour mieux propulser leurs coursiers de la mer, ces fiers pur sang dont ils flattent l’encolure et qui tirent sur leur bride avant que de prendre le mors au dent, et éviter la mort comme les bois flottant, les baleines sans parapluie ni possibilité d’éviter le grain blanc.
Un cocktail détonnant sans que le jus de batterie ne manque pour plonger dans autre chose que de la mélasse des marins qui rarement se prélassent et qui vont veiller par quarts sans éviter les temps morts mais doivent éviter les angles morts et être prêts et parés à virer sans chavirer, sauf les foules à l’arrivée pour qui sera le premier à gouter le jus de la canne sans boiter.
Si tout ne s’emboite pas comme prévu ila auront des doutes et des troubles mais ne craignent pas la déroute si leur vie en en jeu, les enjeux sont bien plus grands à vrai dire; garder la tête haute autant que le mat et tenir son cap sans échapper aux aléas, et des alizés sans baliser courir sus pour éterniser une gloire éphémère.
Le Monde est competement planté dans les archives ! Merci le Monde . heureusement que j’avais fait le ménage !
Presque jumeaux regardant à travers des jumelles, l’horizon est-il pareil pour chacun ?
Monde Pourri
….fr…fr…fr Save our souls… save our souls…
Le naufrage du Titanic ne fut rien
A côté de celui qui vient!
Ils se la jouent
Stalker
Tarkoskien,
Voyeur
Powellien.
Chiens d’arrêt,
Ils regardent
De leurs jumelles
Le monde
S’effilocher
Se désintégrer
Exploser
Débloguer,
La création
Mutilée.
A perte de vue
il n’y a plus
Qu’épaves
Débris.
Ce double Messieurs,
se croit
A un tournoi,
Une régate.
Ils n’entendent pas
Les balles siffler.
Ils ne voient pas
Le tsunami
Qui noie
La liberté.
Prendre date
Attendre,
Entre les lignes
Du temps,
Ils se feront prendre
Aussi,
Il n’y a pas d’abri..
Point à la ligne.
Monde ….fr…..fr….fr , en perdition
Save our souls
j aime votre texte, patrick verroust.
ils ont disparu
dissipés dans l’antre du Monde
le clavier-môle claque
Annick / Je vous remercie, vous me faîtes, vraiment plaisir parce que si vous appréciez la forme, c’est que vous en partagez le fond.
Ne toucher pas le fond, garder la forme!!
citation tirée du fitness book of records (of course)
Photo
pour retrouver ce que leurs yeux ont caressé
sur papier mat ou sur papier glacé
pour retourner dans leur passé
en feuilletant de belles images
dans un album de voyage
comme on fait un pèlerinage
revoir les sites et les curiosités
pour traduire leur pensée
comme ils manquaient de mots
les hommes ont créé la photo
Alain
–
Curiosité : « Deux droites parallèles se rejoignent à l’infini ».
–
A perte de vue :
http://images.math.cnrs.fr/IMG/jpg/Rails.jpg
–
Quant à lire entre « leurs » lignes, à ces Messieurs, je m’y suis toujours perdue…
–
Chûûûûtttt … c’est un secret !
–
La curiosité
C’est un petit chemin qui court dans la montagne
Qui serpente en montant un sentier pour les ânes
Que l’on suit en courant quand le désir vous gagne
Mais parfois en montant les sens vous laissent en panne
Votre oreille attentive reçoit un son bizarre
Quelque chose jamais vu attire votre regard
Un peu par innocence beaucoup par ignorance
On met un pas devant sans savoir qu’on s’égare
Car la curiosité commence par une errance
Il faut de la constance et de l’obéissance
Constamment réfléchir préférer le silence
Pour au bout du chemin trouver la connaissance
Alain
Les observateurs observés, que cherchent-ils au loin ? Ne pas savoir ajoute encore plus d’intérêt à cette image Ossiane que je trouve très curieuse et très intéressante dans sa prise de vue et dans le noir et blanc riche en tous sens. Je ne sais pourquoi elle m’amène à penser au vide médian de François Cheng.
Assis sur le banc, l’homme en blanc, l’homme en noir, ils regardent dans le lointain, il y a là une harmonie évidente et derrière cela une poésie.
____
Vers la ligne d’horizon mon regard se perd
Propulsé à l’infini pour atteindre l’inaccessible
J’y regarde à deux fois, mais l’œil et l’esprit ont leurs limites
Je ne peux tout voir, je ne peux tout comprendre
Pourtant mon désir de savoir est immense
Je reste là avec mes curiosités et mes doutes
Avide mais humble devant la connaissance
Acceptant l’insaisissable sans jamais renoncer
Car peut-être est-ce là le secret de tous les mystères.
Nos deux compères accrochés à leurs jumelles
Scrutant au loin l’horizon encombré de nuages
Guettent dans leur champ de vision élargi
Le dessein de toute leur attention curieuse
Bien assis, bien positionnés, l’œil aux aguets
Œillères bien ciblées face à leur recherche
Transportés au loin dans l’infini inaccessible
Saisiront peut-être l’objet de leur convoitise
Pour goûter à la joie d’avoir vu au-delà du visible à l’œil nu.
_____
Il n’y a que le face à face pour voir clair, du bout de sa lorgnette, tout est bien difficile, on peut tellement avoir tout faux, dans la vision qui se laisse voir,
envahi par ses ressentis, à distance,
dans le chair de vrai, l’oeil parle juste, le corps exprime, au plus près, me semble,
enfin, cela n’engage que mon propre ressenti.
Douce après midi.
Que voit il dans son blanc
Et lui dans son tout noir
La même image certes
Mais tellement différente
La vue donne à se voir
Ce que lecture imagine
Et ce séjour sur terre
Dans son communiqué
Reste sa pauvre terre
Comment donner à voir
Ce qu’on veut faire lire
Et comment lire juste
Ce qu’on ne peut pas voir
–
J’aime beaucoup cette version :
http://www.youtube.com/watch?v=z_fFK5XDsFk
–
(j’ai le 33 T … mais depuis si longtemps, plus de platine pour le faire tourner … il suffirait que, me direz-vous …
Sur ce, je suis heureuse de l’avoir enfin réentendue et vous le fais partager.
–
Circulez, y’a rien à voir … excepté …
la curiosité !
–
Clin d’oeil et sourire.
–
Oh, Annick … j’aime vraiment « très beaucoup » ton écrit de 18 H 02′ …
Comme Bourrache(s) j’aime beaucoup ton texte Annick, jolies réflexions et fort à penser…et merci à Bourrache pour « Dis quand reviendras-tu » chanté par Eva, elle me donne le frisson.
Scrutateurs patentés
ils ont fait de la curiosité
leur occupation favorite
un sacré drôle de rite
et les voila qui observent
traquent et réservent
les plus infimes observations
depuis ce quai
pas jumeaux ils ont choisi les jumelles
pour décrypter l’eau du frison
l’horizon ménage des surprises
au delà des effets de la brise
merci Bourrache et Monique, c’est gentil,
bon, à me relire,
*imagine*, me *grouspille* un peu,
peut être que *dicte* à la place,
pour faire plus joli dans le rythme mélodie six…
mais faut pas m’en vouloir,
un peu absente de tête ces jours ci,
je me remets dout doux,
d’un week en autisme qui m’avait sonnée…
alors les pensées un peu en *foufêle*!
MAIS JE SUIS CASQUE DUR A CUIRE, me semble? quoique?!!
sourire!
belle soirée!
Mais
Que regardent ils
Un seul en un
Ou deux des tant
Qui sont ils
Pour se permettre
D’observer d’une jumelle
Ni vue ni reconnue
Des voyeurs avant tout
Et ils font de leurs cibles
Un festin en menu
Dis
Et la mer le sait elle
Observée de ses eaux
Elle qui ne parle jamais
Qu’à travers ses bels roulis
Ah oui
Mais…
Un grand bonsoir à vous tous !
Etrangeté singulière
Au-delà du rivage
Derrière les jumelles
Au-delà du noir et du blanc
L’arc-en-ciel danse sur l’horizon
Que chuchotent les pierres à ces hommes sans visage ?
Quel bruit fait la terre où tremble une image ?
Il n’est pas de silence, il n’est pas de naufrage
Pour celui présent, bien qu’avec son bagage
On ne lui reconnaît que ce qui est de passage
Là haut le roulement des nuages
Nous rappelle que le vent peut promettre une nuée, un orage
Mais qu’ici maintenant
Les corps se tiennent poser sur un banc
Et que le temps peut être éternel suspendu sur l’image
Curiosités
Beaucoup apprennent la vie à lire les horoscopes
certains vont au théâtre d’autres au cinémascope
Les uns fouillent la matière avec un microscope
D’autres sondent l’univers avec un télescope
Les marchands sans vergogne ne sont pas philanthrope
pour prendre le pouvoir ils donnent des enveloppes
ils mettent le monde en vente dans toutes les échoppes
ce sont les riches qui gagnent les pauvres qui écopent
les médecins de l’âme qui se croient tous au top
comme le sage Ulysse qui trompa le cyclope
pour tromper leur patient usent de psychotropes
les docteurs en médecine sont un peu misanthrope
ils entendent le cœur battre avec un stéthoscope
ils n’entendent pas qu’il saigne ils parlent de syncope
Alain
« Que chuchotent les pierres à ces hommes sans visage »… »Que lire entre leurs lignes »…Je vous trouve bien curieuses..sourire..Murmures…et ces vagues contre la fenêtre..et ces mots qui voyagent..et les lignes de la nuit..sur mes mains….Vous m’avez réveillé…étonné.. Bourrache et Karine…Me voilà sur les rives du toit..vagues oranges et sommeil annoncé..pour entendre le bruit des pierres et les lignes glisser..Et cette encre que l’on jette ..pour ne point dériver..sur les murs..les ombres ..et les objets devinés..Et ces phrases douces et posées..que l’on serre dans son cœur à les faire exploser..et le silence qui vient vous caresser..Vous m’avez réveillé..dans une nuit de novembre..jumelles et poésie appréciée..mes rêves dans la mer noyés..
Curiosités (revu)
Beaucoup apprennent la vie à lire les horoscopes
Comme d’autres vont théâtre d’autres au cinémascope
Les uns fouillent la matière avec un microscope
D’autres sondent l’univers avec un télescope
Les marchands de canons ne sont pas philanthrope
Pour mettent les armes en vente dans toutes les échoppes
Ils achètent le pouvoir au moyen d’enveloppes
ce sont les riches qui gagnent les pauvres qui écopent
les techniciens de l’âme armés de psychotropes
s’essaient à découvrir de l’âme l’isotope
comme le sage Ulysse que chercha le cyclope
les docteurs en médecine deviennent misanthrope
ils écoutent le cœur battre avec un stéthoscope
ils ne voient pas qu’il saigne dessous son enveloppe
Alain
Quête d’absolu
Fascination du lointain
Voir encore plus loin
Pourtant :
« C’est dans le coeur de l’homme qu’est la vie du spectacle de la nature ; pour le voir, il faut le sentir » J.J.Rousseau
« L’infini n’est autre
Que le va-et-vient
Entre ce qui s’offre
Et ce qui se cherche
Va-et-vient sans fin
Entre arbre et oiseau
Entre source et nuages …
»
Du Fu dans Portrait d’une âme à l’encre de chine de F.Cheng
Frère Jacques,
ne vois-tu rien venir?
Les blogs du Monde
en naufrage coulent
Y aura-t-il des rescapés?
Pas de bouées à bord
à vau-l’eau ils vont!
–
Salut, tout le monde !
–
Heureuse de te retrouver, Ossiane…
–
Bonne soirée à tous.
Chez moi, ça vente comme pas possible !
–
Jeandler : zut, j’croyais être la première !
^_^
Voir et photographier
le temps d’une seconde
chouitt !
une image insolite…
La curiosité
Pendant sa vie sur terre l’homme reste un étranger
Un être solitaire qui cherche des repaires
Pour occuper le temps, le temps est une prison
Sans mur et sans barreau dont la mort vous libère
La curiosité parvient à le distraire
Dans sa quête de sens sur son chemin de terre
Il trouve un partenaire et les deux font la paire
Pour regarder ensemble la ligne d’horizon
Alain
Une cure lumineuse
dans une grande cour de récré
une cuve immense
et deux foyers pour concentrer toute l’attention
et cette tension chahutée
au cas où un chalutier passerait
que vont ils prendre dans leurs filets
alors que ça tangue et matraque à bord
il y a le mobile pour des objets doués de vie
qui portés par la vague peuvent paraître bien floutés
mais avant que de renflouer quelque barcasse
il faut suivre du sillage la blancheur satinée
de suivre à distance le mouvement perpétuel
jamais on ne se lasse
bien sur ça tire les yeux
mais ça attire surtout
et sur tout on jette une interrogation
la profondeur de champs
pour une vision de surface
par d’immersion
ou alors périscopique
dans cet espace télescopique
des plans qui semblent se recouper
mais qui ne font que s’assembler
se voiler, se dissimuler
la perspective est faussée
on joue les rapprochements
mais de cette approche
que reste t il en somme
quand la mer s’adonne
nous voici soulevés
le coeur haut
la vue basse
et au prochain ressac
tout emprunt de nostalgie
entre embruns et magie
notre magistère est finistère
après il y a l’immensité
seules nos questions
ont droit de citer
mais il n’y aura pas de comparution
l’air marin érode et corrompt
pourtant c’est le grand dégagement
de multiples perspectives
un champs de vue borné
par la curvature de la mer
un espoir en tête
voir surgir une goélette
L’infini fourmille de surprises et de découvertes et pourtant jamais nous n’en ferons le tour, pas que nous soyons joués mais il n’est pas facile de déjouer ce qui ne sont pas des manoeuvres du destin mais au grand festin de la création nous ne sommes conviés qu’en toute bout de table et devons nous contenter de quelques miettes comme le menu fretin.
On pourrait indéfiniment se caler pour plus de commodité et laisser divaguer son regard, l’oeil perdu et la vue perchée, pour ce qui ne sont pas supercheries
mais juste la démonstration de ce qui reste à venir, avenir ce n’est pas ces verres que je boirais toute ta coupe car le temps je n’ai pas mis en coupe réglée.
La curiosité a été prise en défaut, quelqu’un a mis les doigts dans les fils et tout a sauté, ce contretemps facheux et fachant nous montre notre dépendance mais c’est bien ainsi de voir à quoi l’on tient, et à quoi ça tient que tout soit coupé, oh pas irrémédiablement mais diablement embêtant et entêtant.
J’espère Ossiane que ton oeuvre ne sera pas trop perturbée comme j’ai pu le voir sur d’autres blogs, en tout cas c’est patiemment qu’il a fallu attendre avant que d’affaler, sous ce vent décoiffant, et de vous retrouver c’est un grand bonheur et un honneur rare.
Bises au capitaine et salut fraternel à l’équipage qui se reconstitue malgré les coups de tabac.
Regard étonné
Curiosité de l’instant
Le vol d’une buse
Tendu dans l’attente d’autre chose
pas attendu mais espéré
j’ai voulu repérer
fixant un point
tournant au coin
le coeur étreint
qui un mat
qui un albatros
je me suis jeté sur un os
qui une voile
qui une fumée
je ne me suis pas vautré
qui un trait
qui un saut de dauphin
je rêve aux séraphins
pas d’abordage au premier abord
un patient décodage sous les sabords
Une tension extrême
une surprise totale
et je balaie encore cet horizon si bas
Il n’y a pas de lignes d’eau
pour conduire surement
d’une rive à l’ autre
aborder un nouveau continent
l’orthodromie est courbe
ce qui est tout droit
est mensonger
il y a de l’évitement
et puis de la tactique
avec les bascules de vent
il y a dans l’interligne un blanc d’écume
et dans le noircissement des pages
le remplissage d’une marée
mais jamais la curiosité
ne sera assez piquée
darde aiguillon bienvenu
qui fait de nous des passagers
Doubler le cap
sans multiplier les tentatives
car rien ne doit être hatif
sauf la manoeuvre bien donnée
qui vient à point nommé
pour courir le vent
et couvrir les milles
découvrir les passages
savoir mettre à la cape
avant que de donner le cap
et tandis que dans les us on marine
le vent sur la toile tambourine
faceille et face oeil
tandis que du vermeil à l’opale
l’opéra donne sa mesure
enfle la mer dans un grand mouvement
et quand le capitaine
de l’itinéraire tarde sur son aire
à donner les consignes
« Course au large »
Pas de coups bas pour des hommes libres qui choisissent leur route selon la météo et leur intuition, imaginant des bascules de vent et des accalmies pour mieux propulser leurs coursiers de la mer, ces fiers pur sang dont ils flattent l’encolure et qui tirent sur leur bride avant que de prendre le mors au dent, et éviter la mort comme les bois flottant, les baleines sans parapluie ni possibilité d’éviter le grain blanc.
Un cocktail détonnant sans que le jus de batterie ne manque pour plonger dans autre chose que de la mélasse des marins qui rarement se prélassent et qui vont veiller par quarts sans éviter les temps morts mais doivent éviter les angles morts et être prêts et parés à virer sans chavirer, sauf les foules à l’arrivée pour qui sera le premier à gouter le jus de la canne sans boiter.
Si tout ne s’emboite pas comme prévu ila auront des doutes et des troubles mais ne craignent pas la déroute si leur vie en en jeu, les enjeux sont bien plus grands à vrai dire; garder la tête haute autant que le mat et tenir son cap sans échapper aux aléas, et des alizés sans baliser courir sus pour éterniser une gloire éphémère.
Le Monde est competement planté dans les archives ! Merci le Monde . heureusement que j’avais fait le ménage !
Presque jumeaux regardant à travers des jumelles, l’horizon est-il pareil pour chacun ?
Monde Pourri
….fr…fr…fr Save our souls… save our souls…
Le naufrage du Titanic ne fut rien
A côté de celui qui vient!
Ils se la jouent
Stalker
Tarkoskien,
Voyeur
Powellien.
Chiens d’arrêt,
Ils regardent
De leurs jumelles
Le monde
S’effilocher
Se désintégrer
Exploser
Débloguer,
La création
Mutilée.
A perte de vue
il n’y a plus
Qu’épaves
Débris.
Ce double Messieurs,
se croit
A un tournoi,
Une régate.
Ils n’entendent pas
Les balles siffler.
Ils ne voient pas
Le tsunami
Qui noie
La liberté.
Prendre date
Attendre,
Entre les lignes
Du temps,
Ils se feront prendre
Aussi,
Il n’y a pas d’abri..
Point à la ligne.
Monde ….fr…..fr….fr , en perdition
Save our souls
j aime votre texte, patrick verroust.
ils ont disparu
dissipés dans l’antre du Monde
le clavier-môle claque
Annick / Je vous remercie, vous me faîtes, vraiment plaisir parce que si vous appréciez la forme, c’est que vous en partagez le fond.
Ne toucher pas le fond, garder la forme!!
citation tirée du fitness book of records (of course)