Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut
la lande blonde
terre sauvage au vent d’été
la mer aux éclats
◊ « NUAGES« , un poème écrit et lu par Phil qui a osé jouer avec sa belle voix pour la première fois. Merci et bravo à lui!
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut
la lande blonde
terre sauvage au vent d’été
la mer aux éclats
◊ « NUAGES« , un poème écrit et lu par Phil qui a osé jouer avec sa belle voix pour la première fois. Merci et bravo à lui!
Très belle voix Phil ! Merci . C’est beau ausi la voix nue.
Ecrire commence à me manquer. Comme je pars, je vais un peu reprendre quelques mots commencés …
Bonne soirée
A la Pointe des Poulains
Lorsque le soir caresse la lande,
Que le soleil descend vers la mer,
Dans la fraîcheur du soir
Il plane sur les herbes
Couchées par le vent
Le souvenir de Sarah,
Dans ce lieu mythique
Tout au bout du monde
Où nous aimions le soir
A la tombée du jour
Marcher le long de la falaise
Dans l’odeur des genêts,
Suivre ce petit chemin
Qui mène à la mer
Au milieu des rochers
Et des berges fleuries
Où les mouettes
Maîtresses des lieux
Sont à peine troublées
Par notre présence
Quel silence
Quel merveilleux endroit
Où nous aimions pendant des heures
Rester à contempler
Ce paysage grandiose
Panoramique inoubliable
Dans le chant des goélands
Oh doux souvenir !
Où tout est tranquille
Où rien ne peut venir
Troubler cet état de bien être
Merci Ossiane pour ce merveilleux flash back
Je n’ai
pas de mots
devant tant de beauté
Merci Phil alba , ta voix est un baume à mon oreille et chaque mot semble venir du plus profond de ton coeur. C’est doux, beau, agréable à entendre.
A l’aube endormie
La mer encore bleue de nuit
Le petit frisson
Embruns et emprunts… de couleurs
empreinte de sérénité aussi
une mer luisante et dorée
qui leur renvoie des reflets
Hello l’équipage
De retour dans mon petit bout de Pacifique ensoleillé et sur le pont qui m’avait manqué.
Joyeux anniversaire tendre Annick, bise à Thierry et santé Captain !
Il y a une sacrée différence entre un texte lu par son propre auteur et par nous qui le parcourons des yeux et qui lui aurions donné une tonalité toute autre. Belle voix Phil 😉
Un peu des Genêts de Francois Fabié en partage, extrait d’un poème dont je ne suis pas parvenue à copier/coller l’adresse mais qui est joli, doux et un peu triste.
Et tandis que le pâtre à leur ombre s’endort,
Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise; (…)
Cette fleur toute d’or de lumière et de soie,
En papillons posée au bout des brins menus,
Et dont les lourds parfums semblent être venus
De la plage lointaine où le soleil se noie (…)
Sous le charme d’une voix à la couleur qui réchauffe et qui berce …..
Je n’ai vrillé mes yeux qu’une fois en voyant ce ciel
pas si étroit pas au point de fermer le moindre détroit
genévrier comme baie et cette baie devant laquelle je bée
m’abouche et m’attire, me touche et je vire sans bouée
qui me lance l’eau pendant que guenièvre s’ébat
je ne suis pas miévre et même si j’ai la fiévre
c’est celle d’un coeur qui bat le grand large
pendant que s’échancre facilement en partage
la côte ouverte qui ne laisse en rade
aucun rêve ne salira jamais cette vision
tout moutonne et tout m’étonne
dans ce décor rien qui vraiment détonne
n’ais je finalement rien compris, rien appris
neigeux serait ce manteau pas contrit
qu’on trie au rang des matelots
si l’escorte des nuages au moment d’accoster
ne va pas se délester d’un trop plein
Je n’ai pas d’autre soif que celle d’un ciel de traine
il ne s’agit pas après tout d’une fête foraine
le spectacle est fascinant et permanent
rien qui ne puisse nous échapper
je n’ai pas envie de partir
et veux ici me receuillir
galante lande qui comme galantine
nous farcit les yeux
nous retrousse les babines
–
Phil : si ton plumage ressemble à ton ramage, tu es le….
T’habites loin ???
–
heu…
–
^_^
–
Voix :
Elle dit « en bout de plume ou de pinceau quoi
le monde incertain des lèvres »
Merci Phil.
» Il faudrait
avaler sans les digérer
les moments de temps
qui frisent l’éternité
et dans le jour blafard du lendemain
se dire que le temps du tableau
est toujours mêlé
que tout reste à faire
que tout est à recommencer. »
–
Catherine Weinzaepflen , Le temps d’un tableau : source Poezibao .
La mer
Entends tu le bruit des vagues,
Le flux et le reflux
Des marées d’équinoxes?
Sens tu l’odeur de l’air marin
As tu déjà marché
Dans le goémon et le varech?
Sentiment équivoque.
As tu fait des pâtés de sable humide?
T’es tu uni à la mer
T’es tu laissé caressé, bercé, emporté
Avant de t’échapper, saoul, lessivé,
T’effondre sur le sable et les galets
T’es tu senti, religieux et païen
Face à un sentiment mystique
d’être rien.
As tu rêvé devant la mer ?
T’es tu laissé emporté
Par les nuages fuyants
Les jeux de lumière
Du soleil et la lune,
Plongeant ou surgissant
là bas, à l’infini
A la courbure de l’horizon.
As tu couru,
Sur la lande blonde,
Parée de genêts papillons?
Timide, après u n amour rieur
T’es tu caché avec lui ou elle
Dans les dunes et les roseaux
Nus sous l’œil moqueur
De la miette rieuse
Et du mareyeur ?
As tu gouté le goût salé, sucré
De ton amant, de ton amante?
As tu laissé lever en toi
Les lames de fond
Du plaisir profond,
Des amours à fleurs de sel?
As tu embrassé la brûlure du soleil ?
As tu réchauffé un petit éclat de lune?
Vous êtes vous aimé au rythme
Du frai marin, de son chant puissant?
…..A suivre , peut être….
Eclats de rire?
http://www.deezer.com/listen-2295688
Chère Ossiane
Je suis absente du Blog parce que mon ordinateur : c’est fini!
Il me faut acheter un nouveau ordinateur.
À ce moment je suis à la Lanhouse pour vous lire et vous ecrire,
Je reviens quand le nouveau ordinateur sera chez moi.
Je vous embrasse tous.
Mille bises
La lande au printemps
se pare de jaune
les épines fleuries
sous le charme, Phil Alba,
j’avais aimé ton texte, fort, et l’entendre, c’est plus fort encore,
cela donne envie d’entendre et de lire avec son soi son petit texte, pour le mener à la vie plus encore…
Merci, Lou….nostalgies douces.
Viens
Envole moi mes plumes
Emmenons nous ciel nôtre
Soyons nous au plus près
Roucoulons notre nuage
Remontons les duvets
Notre amour bel vivant
Venu
D’un fort bel ciel de grâce
Très beau ciel !
Je préfère celui ci au précédent pourtant très beau .
Ces nuages orientés par le vent , lumineux , en accord avec les reflets éclatants sur la mer, donnent à ce paysage fleuri un air surnaturel , magique .
Vois-tu
mon trouble est monté au ciel
il a quitté la lande pour les mots goélands
Les genets
Les ailes se déplient les voiles se répandent
Le vent transporte au loin la rumeur des flots
Le soleil se brise en mille éclats sur l’eau
Et une pluie d’étoiles vient arroser la lande
Alain
Tourbillon de la vie
Valse d’un temps
Bonheur vibrant
La plage de l’instant
Le ciel la terre la rive et les flots
La joie se reflète et se mire à beau
La vie en son mouvement
Lumière sur le terreau
Du flair à fleur respire le bon air
Terre de vie fait peau neuve
Le grain de beauté absorbé
Germe le bonheur
Le soleil le vent la mer et nous
La bise la caresse tendresse
La lande les genêts et les folles herbes
Tintinnabule la splendeur de l’été
Tourbillon de la vie
Bonheur vibrant
Délice des cieux
Présent valse mille ans
–
Ossiane (cfr B.) : portes-tu chignon ?
As-tu ou t’appât davantage ?
Un rire pour un sourire.
Un sourire pour un rire.
–
et clin d’oeil…
–
Un jour nous partirons
En laissant sur la lande
Ce paysage de rêve
Les goélands chanteront
Et les poètes longtemps encore
S’en émerveilleront
Les nuages passeront
Entraînant dans leur sillage
Mille pensées douces
Nous ne serons plus là
Mais la terre continuera
Son superbe voyage
Les mots inaltérables
Clameront longtemps encore
La beauté, la vie, l’amour
Les genêts embaumeront
Cette nature sauvage
Faite d’aridité et de splendeur
Lieu immortel, source inépuisable
Pour les amoureux de la vie
Qui viendront se promener sur la falaise
Dans le recueillement et la contemplation
Rêver et boire à la beauté de la nature.
Ca peut m’arriver, Bourrache mais je n’ai pas d’appât ni de piston non plus … comment qu’ça s’fait? ?? (clin d’oeil )
« If you’ll just turned over
the road and step aside
past on the next corner,
when you’ve be spied
a gap in the rustles
which rumple, tall and sway
by the stinging nestles,
you can pick some nosegay
in a patch where the creek
is dabble and nourish,
and hiatus blossoms peek
out themselves and flourish
between a hardy grow
of speckled persiflage
and the idle back and fro
of gorgeous camouflage »
Alexander Dickow
Amour maternel
Oh, elle est si mignonne
La petite fille
Avec ses yeux d’aigue marine
Ses cheveux dorés,
D’une infinie blondeur
Sa peau de sable ocre,
Son sourire de bonheur,
Son visage ensoleillé
Du plaisir d’un comptine.
Forcément, la mer l’adore
Cette gamine
Qui joue aux osselets
Avec des galets.
Elle la couve du regard
Quand elle fait des ricochets
Ou des pâtés de sable.
Son amour de mer
Devint si violent,
Forcément,
Qu’elle l’emporta
Dans une vague tourbillonnante!
–
http://www.youtube.com/watch?v=HFvuBqUkQIA&feature=related
–
Une jolie voix sait mettre un poème en valeur. Bravo pour cette magnifique lecture.
Marie tire une seillerée d’eau au puits pour affûter la lame de sa faucille. La pierre miaule sur l’acier. Elle s’élance à travers le potager sous le sifflement des merles. Là ,abrité derrière une haie de genêt qui balayent les nuages s’étend le carré de blé.
Marie vient d’avoir quinze ans elle est grande et robuste, mais elle préfère les fins travaux d’aiguilles aux rudes travaux des champs. C’est la première fois qu’elle doit moissonner seule. Elle décident de commencer à partir des châtaigniers en bas du champ, là où le pic-vert fait résonner sa mitrailleuse.
Il fait beau. Les coquelicots et les bleuets parsèment la blondeur de la parcelle. Après les premiers coups de faucilles désordonnées le rythme s’impose. Chaque croissant de lame trace une clairières de picots ras. Les blés murs se fauchent et tombent comme un seul homme, sans un plis.
Puis il faut brasser la gerbe et lier la javelle. Plus tard on portera les gerbes sur l’aire de la batteuse.
De temps à autre la nature propose une pause : reinettes, orvets, campagnol grouillent dans les chaumes. Alors Marie essuie sa sueur et ajuste son foulard. Elle se redresse et les mains sur ses reins endoloris elle suit du regard un vol de corneilles qui se fond dans le soleil. C’est peut-être un vol de colombes se dit-elle dans l’illusion du contre-jour.
Un geai pousse son cri d’alarme. Marie ne relève pas la tête et n’arrête pas son bras pour si peu. Alors elle entend la cloche. Elle ne carillonne pas joyeuse comme pour messe et vêpres et il n’est pas temps des matines ou de l’angélus. Non, elle tinte gravement d’une vibration lente, lugubre et noire. Un glas qui ne s’arrête plus en ce matin du vingt trois aout mille neuf cent quatorze.
Genêts
Jeûner
Je n’ai…que des souvenirs.
Le sourire du ciel
Eblouit cette mer
Le paysage respire
Le jaune se scintille
Orne le petit coeur
De jolis palpités
Le corsage ondule
Vagues dans son splendide
L’instant s’est arrêté
L’amour son parfumé
Embaume l’instant magique
Je me suis avancée, dans l’odeur des genêts
L’odeur enivrante, les couleurs
Accompagnent mes pas dans le sable
Je ne sens plus ni le chaud ni le froid
J’entends le silence, le bruit de l’eau
Je me souviens de la lumière
D’un soleil qui s’éteint peu à peu
Pour se fondre dans la nuit
Je me prends à savourer l’instant
Le corps est léger se mêle aux arômes
La sépia d’ombres chinoises
Engloutit le bleu du ciel, le jaune des fleurs
L’herbe verte, le brun clair du sable
Je suis paysage, je suis bonheur
Je suis tout et plus rien à la fois
Métamorphosée dans l’aura du lieu
Baignée dans cette sensation d’ivresse de l’âme
Où l’on aime parfois se retrouver
Le soir à la tombée du jour au bord de la mer
D’un lac, d’un fleuve ou d’un étang.
Tous ces petits mots qui prennent des allures de vers, ne sont en fait que des pensées qu’on regarde passer sur une feuille virtuelle comme on regarde passer les nuages dans le ciel, J’adore regarder les nuages, ils véhiculent le rêve dans leur beauté.
____
J’ai cherché l’endroit désert
Loin de la foule de l’été
Pour réentendre le vent
Le clapotis, les petits bruits
Me retrouver en solitaire
Entre le ciel et la terre,
Ressentir ce charme étrange
Qui envahit et le corps et le cœur
Pour atteindre cette plénitude
Qui n’a rien d’une évasion
Mais d’une harmonie avec soi-même
Pour accepter sereine, l’emprise du destin.
_____
La jupe caresse les genêts
Tendre frémissement
Dans l’air du temps
La cloche sonne son heure
Le regard se fige regarde
Et déjà accroche ses ailes
Puis se laisse voler
Loin loin si loin plus loin encore
Au plus près du corps des aimés
De belle âme amoureuse
Qui l’envole son ciel sans le voler jamais
Il est là les bras tendus
Et la petite échelle de soi
Permet cette ascension
Méditation plénitude
Près tout contre le souffle de son coeur
Emu attentif paisible en tout Là
De se savoir tout de contre
Ensemble
Mélange de blondeur et d’eau sauvage, point fixe à droite de l’horizon, la voix survole…
Salut au Capitaine
Salut à tout l’équipage
Mille mercis pour vos compliments
Ce n’était qu’un jeu… pas forcément évident…
Mais un jeu tout de même, avec ma muse tout près de moi.
Sans elle tout ça ne serait pas et ne serait tout autant pas sans vous,
sans le capitaine, sans ses cartes improbables qui facilitent le voyage et nous
entraînent à la rencontre des uns et des autres.
Et si, un jour, se faisait une convention de l’oeil ouvert ? Une rencontre qui ferait qu’au-delà des mots, des voix, des timbres, puissent se reconnaître des visages… des regards… Vaste programme, mais qui sait… C’est vrai que le Brésil est loin, que la Californie est toute aussi lointaine…
Je vous envoie à toutes et à tous une brassée de genêts… cueillis dans les jardins d’Ossiane et aussi dans nos jardins secrets…
A tout bientôt
et c’est pourquoi le rêve, Phil Alba, il permet que peut être un jour…
après demain je reçois des personnes du Cameroun, et toute étourdie au départ de cette rencontre, un jour,
à présent, cela me semble si près, le Cameroun,
pour m’y rendre avec mon fils autiste, c’est une autre histoire…
le monde est si petit,
et l’être son minuscule……
alors quand une rencontre, une belle, une forte, c’est de la vie…tellement.
ET L’OEIL OUVERT PERMET CE RAPPROCHEMENT ET CE PARTAGE DES ETRES!
MERCI GRAND, OSSIANE, tendres pensées émues!
La mer
Sa lumière en rayons
La brêche inonde les genêts
Ils rient leurs jaunes
La main les touche
Une vue se papille
C’est beau
C’est fort de vie
La lumière de vivre
Tout n’est jamais de noir
Ni de blanc
La lumière est
Faut la chercher
Sans cesse
Pour qu’elles luisent ses rayons
En prunelles éclairées
Vaste programme Phil alba mais pas forcément utopique. Le son d’une voix est déjà une partie de soi qui se dévoile. Ce n’est pas simplement une question de distance mais vouloir entretenir les possibles. Faut-il ouvrir les portes des jardins secrets ? Je ne pense pas, ils perdraient tout leur sens, n’en cueillons pas toutes les fleurs, elles fleurissent notre imaginaire et nos rêves. Pourtant un sourire sur un visage vaut tous les mots du monde, alors entrouvrir la porte du jardin ? Peut-être avez-vous raison Phil alba, avant qu’il ne soit trop tard et qu’un vent violent ne la ferme définitivement. … je ne sais pas ….
Des genêts sur l’herbe..pour un temps dépassé..un éclat de soleil…sur une nappe dressée..Une clairière découverte..imparfaite suggérée..une courbe lunaire…sur un corps allongé..Dejeunait en plein air…l’imparfait conjugué..les regards noyés..et le ciel dans les branches..un pochoir dessiné..et textile arc en ciel…
Un chant céleste ? …
On se laisserait bien volontiers guider par lui à travers ces champs.
De cette lumière
jaillit
l’étoile du soir
un phare.
balayé par les vents
dans la lande déserte
quelques genêts dansent à l’unisson ;
dans le ciel, les , nuages se délitent,
se fondent; s’unissent
Au bas de la falaise les vagues s’échouent
sur les roches érodées par des siècles de combat;
un chemin sinueux mène à l’ église;
au cimetière;
on ne peux allé plus loin;
Dans ce carré parfait pas de monument funéraire,
pas d’ostentation; juste quelques pierres,
de l’herbe folle; et le silence;
pas un silence absolu;
un de ces silence qui permettent le recueillement
la méditation;
Le soleil inonde la mer de sa lumière !
tout me paraît beau, tout me paraît éternel;
——–
merci à Phil dont j’apprécie les écrits
merci pour cet essai très réussi;
je retrouve des intonations
identique à celle de Nath par moment;
—–
merci à tous de ces pages ou l’on peut pareil à une promenade
se recueillir, rêver…se reposer…
merci mille fois à toi Ossiane de continuer cette route
au rythme de tes possibilités , de tes envies; de ton inspiration…
bonne journée à chacun
Sur les chemins du rêve
Aux odeurs subtiles et fallacieuses
La régénérescence
Monique, Pierre.b, MioModus, Joseph, Marc, merci d’être vous, cela fait du bien de vous lire, délicatesses, parfums, douceurs en souffles, brumisateurs,
l’en ressort, calme et bien.
Pensées douces, Ossiane, merci pour le temps que tu nous consacres.
Un creux
L’eau se faufile
Les genêts
Du jaune du bleu
Mariage des sens
Une église
Genêt d’un jour d’Août
D’une certaine année
Le temps avance son mystère
Chaque jour renouveau
Le temps passé c’est du certain
Cet Aujourd’hui se vit sa seconde
Et pour demain
C’est loin si loin
Dans le secret de la vie
Les genets
Comme la surface de l’eau réfléchit le soleil
La lande désertique se couvre de genets
Quand s’achève la mue toutes les fleurs se pâment
Les pétales s’ouvrent comme des lèvres parfumées
Ces fleurs ont la vie brève à peine sont t’elles nées
Qu’elles menacent de s’éteindre comme de petites flammes
Elles palpitent tendrement comme le cœur d’une femme
Et leur beauté se fane au bout d’une journée
Alain
Génépi
je n’épie plus personne
jeune épis qui se déploie et ploie
géné, pis, contingenté
jets nets et droits
quand le promontoire se prolonge comme trottoir
et qu’on se verrait bien avancer la tête dans les nuages et les pieds sur l’eau
la part de rêve est conservée mais pas sevrée
la trêve nous prend de bonne part
la grève est isthme qui se damne
si brève est l’attente du lent vol
dans les denses bouquets
qui encore ne dansent
affaire de braquet
sans se braquer le vent
saute d’un nuage l’autre
comme moutons en pâture
l’odeur prégnante monte dans la mâture
les ballets n’ont qu’à bien se tenir
ce ne sont pas les lépidoptères qu’on lapide
les lapis lazuli ne sont pas en tapis
les limpides azuri se reflêtes en gris
Les genêts ondent des couleurs
La vie se vit dans son plus près
Elle et lui dans leur ensemble
Marchent un chemin bel adoré
le retour de Belle-Ile
le phare de goulphar
genêts d’avril
la saison de la veille.
Dans l’échancrure douce
De la petite falaise
Se poussent des genêts
Assoiffés de l’or du ciel
Lucioles de la nuit
Il guide les pas de l’âme
En touffe, en bouillée, en buissons d’ardence
les voici les guetteurs, à la veillée, qui gonflent leur panse
robustes et rustiques, ils ne s’envolent pas en potence
Leurs couleurs ressortent dans la lumière rasante
leur feu intérieur communique une vie harassante
Ces épineux sujets vivaces s’ingénient en Cytise blessante
mais ils ouvrent du large de nouvelles perspectives
qu’on soient à l’idée d’y coucher un peu rétives
fera activer les préparatifs de manière relative
fera activer les préparatifs
Il a posé sa toile
Et puis s’est assis las
Il se disait que Là
Il voulait peindre un bout
Pour s’endormir dedans
Sauté dans cette page
Puis le livre fermé
Le laisserait à lui
Au milieu des genêts
La cloche au loin magique
Les vagues de la mer
Contemplation
Doux recueillement si fort
Les genêts
Un tapis
Le nez se colore
Un doux parfum
La cloche sonne
Il se réveille
Saute dans la mer
Qui le sort bleu
A fleur de vie
C’est tendre
belle et douce journée pour chacun.
Tres beau poème et cette voix qui fait de ces mots soient encore plus agréable.
La partie que je prefere:
« Tout n’est jamais de noir
Ni de blanc
La lumière est
Faut la chercher
Sans cesse
Pour qu’elles luisent ses rayons
En prunelles éclairées »
Merci mutuelle santé,
vous me faites sourire de votre non,
allez c’est aps de tout cela, c’est agréable d’écrire se vivre, de lire se vivre,
mais de l’ouvrage m’attend,
bien que écrire lire, c’est aussi marcher son chemin, ses pas,
à la revoyure, tendre équipage! jolie capitaine!
Chemin
Où bruissent mes pas
dans la cadence
de l’au-delà.
Sur les landes inconnues
Terre de mots enchantées
Nous avons atterri
Nus comme des vers
A soie fee de soleil
Passe alors
Et pose tes doigts
Sur nos ailes déployées
Deux rayons sur chaque papillon
Et genêts naîtront au bord
De la falaise
Qui envoleront
Nos imaginaires florissants
___ ___ ___
Des retrouvailles de l’équipage et de la capitaine sur un pont pour de vrai, de beaux éclats de rires et de l’émotion en perspective … Phil, la Californie et le Bresil ne devraient pas être si loins !
Love vers vous tous .
Excusez le terre sans s, je ne m’étais pas relue.
Une si belle image ne peut que satisfaire cette part de romantisme qui vit en chacun de nous et dont les mots sont gourmands…
___
L’œil au centre des nuages lorsque vient le soir
Ne retient que le blanc et le noir, efface les couleurs,
Seul le gris vient parfaire l’harmonie du tableau.
Au seuil de la nuit, les genêts vêtus de blanc
Jettent sur les eaux leurs reflets nacrés,
L’ombre sur l’onde enveloppe la lande
Rend au sauvage son mystère des nuits d’été,
Redonne au rêveur cherchant l’inaccessible
Une plage de silence au crépuscule de ses jours
____
Belle et douce nuit à tous
Bonsoir Lou ….et que s’envolent nos imaginaires au de-là de l’Océan sur les ailes d’un rêve…
__
Un petit poème de François CHENG avant d’aller dormir comme une belle histoire au chevet d’un enfant.
« La nuit fait de nous ses confidents
A l’heure d’écoute nous murmure à l’oreille
Ses frayeurs ses tourments
Sa stupeur d’être toujours plus obscure
Marées de lait, de sang que nulle plage n’apaise
Plage de solitude que ne comble nul roseau
Si obscure que les étoiles ne la traversent plus
suspendues hors sphères, indifférentes
Ici même, aucun secours ne sera à portée
au-delà des lisières de la forêt inconnue
Blessure d’autant plus béante qu’elle est aveugle
Douleur d’autant plus gouffre qu’elle est sourde
Mais c’est là notre propre voix que nous entendons !
Cette voix, notre seule défense, seul pardon
Qu’envers et contre tout nous faisons entendre
Sous peine de mourir
d’être si seuls dans l’univers
La nuit s’est faite notre confidente. »
François CHENG – A l’orient de tout – (Qui dira notre nuit)
Magnifique Ossiane…
Quelques pensées (amicales), au milieu des genêts, ça ne fait pas trop passager clandestin ?
Vent calme…
au tendre matin.
Pour tous ceux qui comme moi, cette année ne peuvent partir vers une autre destination que celle de l’imaginaire au pays des nuages.
_____
Partir, s’évader au pays des nuages
Se balader de paysage en paysage
Voyager à travers les images
Sans passeports et sans bagages
Belle errance sur la céleste plage
Insouciants en dépit de tout âge
Sans tourments sans barrières de langage
Sans frontières, sans écluses et sans barrages
Un espace ouvert offert à tous en partage
Pour touristes silencieux sur le parcours des sages
Je vous invite sur mon nuage pour un joli voyage.
____
L’itinéraire se trouve dans un livre adorable « Cent vues de l’enclos des nuages » d’André Ar Vot aux éditions José Corti, une belle découverte pour les amoureux du ciel.
Les genêts se racontent
Histoires de continents
Tellement différents
L’un boit ses paroles
A l’autre
Partages
Echanges
De la vie
Et puis le pas fait contempler
Des murs de pierre de Bretagne
La mer un marché
Melon fromage bon vin
De la vie
Des essences de mauvaises herbes
Qui pour d’autres soignent
Croyances pensées ses courants
A la vie de la vie
Richesses
Il y a une vie après la peine
Il se pourrait qu’elle s’en souvienne
Mon âme, qui voudrait perdre la mémoire
Parmi des genêts ailés.
Eté détourné
du temps
laisse place
à l’instant
présent.
Déjeuner sur l’herbe
Des genêts sur la lande
Des jeux nés sur la plage
Des jeunes et des moins jeunes
Des gênés privés de vacances
Je n’ai pas poussé plus loin la chansonnette;-)….
Mais j’ai la nostalgie de ce petit coin de paradis.
Bonne journée à tous
–
http://www.youtube.com/watch?v=afOU_-_Ikjc&feature=related
–
^_^
–
C’est dans le souvenir des moments heureux qu’il est bon de vivre parfois pour redonner à la vie ce petit coup de pouce d’énergie.
_______
Le long de la côte tout au bord de la falaise
Là où serpente un chemin aux parfums de genêts
Il me semblait parvenir au bout de mes espérances.
Le charme du paysage, l’attrait de l’île, loin du continent,
Les oiseaux m’accueillant sur leur lopin de terre,
Les fleurs, le vent et le soleil couchant,
Je savais que j’approchais de cet état d’extase
Où toutes questions, tous tracas vous abandonnent
Livré corps et âme à l’envoutement des lieux.
Une petite voix intérieure vous dit : bois à la beauté
Et le corps ainsi enivré de cet élixir devient léger,
Les pas nous conduisent à travers la lande fleurie,
Le large vous invite à plonger votre regard
Dans ce havre de lumière du soleil caressant la mer ;
Et c’est là, à la nuit tombante, dans la fraîcheur du soir
Que vous sortez de cette léthargie voluptueuse
Où l’on aimerait s’endormir et ne se réveiller
Qu’au petit matin dans la brume et le chant des goélands.
____
Je souhaite à tous les voyageurs du soir une belle nuit
Agenais en baladins, ce ne sont pas tous des paladins
mais à collectionner les genêts on n’est pas toujours génés
d’aucuns préférent les genets habiles et qui se faufilent
et dans ces travées pas faciles ils fixent ces taches de couleurs
évitant de s’approcher trop près là où les rochers de douleur
laissent encore paraître leurs certitudes grisées
on n’a pas frisé plus que celà à penser à coup de balai
les sorciers sont dans la lande qui dansent avec le feu
les sourciers ne sont pas boiteux qui abreuvent largement
et si tout part en fragments sans attendre les suffrages
c’est qu’ils n’offrent guère de prise au vent
La parole est la couleur soudaine qui illumine
et aveugle , blancheur de la surprise , surprise
de la blancheur. Terre et vent , espace sans paroles,
souffle qui s’enfle , lampe désagrégée,
matière de paupières , tremblement des épaules.
Détruite , mais souveraine , simple et noir,
elle est un visage retrempé au vert des arbres
qui cherche l’oubli béant de la présence.
J’écris là où la parole n’a pas encore été délivrée
entre l’eau et le désir , par la langue du vent.
La parole volatile , la parole dense , la parole vide
s’évanouit. Seul le hasard lui procure quelque support.
J’appelle la main vide , j’adhère aux racines
où commencent l’air et le sol sans limites.
Sur la feuille une figure paraît avec une plaie ouverte.
______
Antonio Ramos Rosa / Respirer l’ombre vive ( Lettres vives éditions )
Brande bat de combat,
a joncs d’or et bruyères rosées
qui s’ensauvageonnent à qui mieux mieux
Lande battue et rebattue mais jamais abattue
vivace, tenace et plus que coriace
brindilles brandies
Il n’y avait sur la falaise abandonnée aux vents
Qu’un espace de lumière et d’air marin
Aux apparences arides dans un écrin de genêts
Un livre ouvert aux amoureux des grands espaces
Où les mots des poètes côtoient les pinceaux des peintres
Lieu de mystère pour l’empire des sens
Où l’on saisit au petit matin le sourire de l’aurore
Les mots survolent la lande, effleurent les senteurs
Ne sachant où se poser de peur de venir troubler l’harmonie
Ils se cherchent comme se cherchent les couleurs
Sur la feuille ou sur la toile miroirs flous de la réalité
Le peintre et le poète se demandent sans cesse
Pourquoi des mots et des couleurs lorsque le regard y suffit
Si ce n’est vouloir inscrire l’émotion dans le noir de l’oubli
Rendre hommage à la nature, vénérer sa beauté.
Beauté de cette
« Lande blonde
Terre sauvage aux vents d’été
La mer aux éclats »
Si joliment exprimée dans ce haïku d’Ossiane
Il flottait sur la lande , une brume gluante
Une troupe puante de lansquenets
avançait placide.
Les chevaux lourds piétinaient
les rhododendrons, les bruyères
Les genêts flamboyants,
jaunes d’or
ployaient sur leur passage.
La troupe, cavaliers
fantassins, gredins,
armés de piques,
de flamberges
suivaient les capitaines
arrogants, dangereux.
Des chiens courant
devant prenait la piste.
Un lapin avait été pris
Au collet ce matin,
Il fallait faire justice,
et un exercice
pour les hommes
Ils allaient impitoyables
sur la lande sauvage.
L’atmosphère sentait la guerre,
obscène, lâche, diabolique.
L’enfer était sur terre,
les fers étaient sortis
pour meurtrir
les chairs.
Adossée à un énorme rocher,
une cabane de bois de genêts séchés
tapissés de mousse
laissait échapper une maigre fumée,
feux de bouse et de tourbe
la troupe , avide
la saccagea,
joyeusement,
Une paysanne bossue
fut crucifiée
de quatre carreaux d’arbalètes,
un feu fut allumé sous ses jupes.
Un garçonnet, lancé en l’air
fut harponné par un piqueur habile,
deux filles furent jetées sur les croupes
des chevaux , pour plus tard;
La troupe à face de diables
reprit sa progression,
avec force rires et jurons .
Jean dit le taiseux
courait, fuyait,
de son pas court et léger
il connaissait la lande,
sa seule amie,
ses sources secrètes,
ses cachettes,
les tourbières
où le flair des chiens
ne pouvaient rien,
les sables mouvants
qui engloutiraient
les chevaux et la soldatesque.
Il connaissait les gués,
les moments des basses eaux,
il fuyait l’échine courbée,
sur la lande blonde
le souffle court
épuisé, assoiffé
affamé;
Soudain , il s’arrêta,
hagard, palpitant,
il avait entendu
sentit une autre troupe de reîtres
qui venait droit sur lui.
Alors, il s’allongea
se fit un lit dans un bosquet
de genêts.
Les anciens dieux
n’étaient pas tendre pour les gueux.
Il implora Marie.
Il entendait le bruit du ressac
sur les rochers,
les lourds pas des chevaux
qui approchaient,
Un grand éclat de rire
d’un méchant capitaine
dépêcha un soldat
heureux de sa maigre prise;
Les deux troupes réunies,
pacifièrent,
trinquèrent,
festoyèrent.
Jean le taiseux fut pendu,
pendant qu’il gigotait
les filles furent violées
puis tirées au sort
pour servir un soudard.
Dieu que la lande
est jolie
avec ses tapis de bruyères,
Ses manteaux de genets
la mer qui ondoie,
le soleil qui rougeoie,
la lumière spectrale
de l’astre lunaire;
Image sépia
la lande murmure
le ciel est d’or blanc
Ce qu’on voudrait, c’est trouver une image ou une phrase ou un mot, simplement les poser sur le bord de la page…Et attendre… Se tourner vers la mer et ses goûts de sel, ou le ciel et son lit de dunes…Faire silence…Et entendre le vent sans cesse survivant… à condition d’attendre…
Entre les phrases aussi…. Les ombres sont nettes et posées sur l’envers d’une saison qui vacille…Là le vent apporte sa chaleur et dépose en couleur de vieilles racines sur des images pures qui attendent Là, le temps se retranche sous la morsure du soleil à son déclin .Les reflets sans mobile tâtent le décor… et leur lumière pressée se heurte au contre-jour…. On le sait…On le cherche… sous les odeurs de terre … Avec les yeux ouverts et les paumes vides …. …ce soupir sépia suspendu aux ombres… à la rencontre des chemins qui plantent les saisons comme autant de projets à venir…
–
Un texte écrit, il y a un certain temps et que j’ai remanié , pour qu’il colle davantage à tes images , rien de bien novateur en somme derrière la mécanique bien huilée de notre quotidien …
Je te dis à plus tard , chère Ossiane …
Amitiés
–
Alix : et nous ???
–
(lire entre les lignes est une arme à double tranchant … on y lit trop souvent, à des espérances quasi viscérales, un écho … inexistant.
Bon, j’écris ça et j’écris rien… ça n’engage que moi).
Sur ce, Alix, ravie de te retrouver.
(j’m’inquiétais…)
^_^
–
Oh Bourrache , pardon … , bien sûr TOI incontestablement, et quelques autres qui se reconnaîtront , j’en suis sûre…
Pas d’inquiétude (s) :>)
Pensées…
Quel plaisir de vous retrouver Alix à travers ces mots aux doux arômes, un rafraîchissement en contemplant la mer dans ce jour finissant tout en écoutant avec vous le vent…
Une pensée vers toi Bourrache, le silence parfois en dit long mais il est parfois difficile de le traduire, et que je sache, en ce domaine, nous n’avons pas encore trouvé de traducteur idéal, bien que, quelqu’un comme Jaccottet dans le contexte de cette note saurait trouver les mots qui conviennent, j’en suis sûre.
Le début du commentaire d’Alix me rappelle ces mots d’Anne Le Maître :
« Assieds-toi
Regarde
Attends »
Très bonne fin de week-end à tous en ce 15 Août, et bonne fête à toutes les « Marie », Bonne fête Maria-D.
–
Je ne sais pas chez vous … mais chez moi :
http://www.deezer.com/listen-2553619
–
Oui, oui, bonne fête Maria.
Monique-la-Sage : suis assise, je regarde, j’attends …
( que dis-je ! … je guette…
une éclaircie …
mais c’est mal barre … ma météo annonce pire pour demain !).
(à prendre au premier, second … degré, c’est comme vous voulez.
D’ailleurs chez moi, ça affiche 14°9 … et le premier qui dit ke je coupe les cheveux en quatre … ‘tention, hein !)
–
Allez, immense clin d’oeil à tous.
–
à contre jour
dans l’éclat des vagues
sur le vent pousse de petites fleurs jaunes
tout en haut des falaises
(au cap de la chèvre …)
http://presquile.crozon.free.fr/coppermine/thumbnails.php?album=14
Ce que l’on voudrait..c’est lire sur les lèvres et…sous le vent ..y trouver un goût de sel ..et s’effeuille le printemps..Et ces mots que l’on pose..dans les vagues et le ciel..dans le creux de ses mains..dans les voiles légères..de nos rêves qui chavirent..Fleur de sel j’y étais..à Guerande..la Brière..les roseaux.. une plume..et je rentre..et ces pages..aquarelle et douceur…Très heureux de vous lire Alix..
et je vous lis et c’est bon…
Je n’ai pas oublié
Le coquelicot noir,
Dansant le chant puissant
La guilde celtique.
Je garde au fond des yeux
La lande d’Irlande,
Ses brumes et sortilèges,
Les boutons d(or
Du genêt anglais,
Les mystères
De ton corsage,
Tes boutons rouges
Dont j’étais curieux.
Rhô/do/den/drons
Thé/ror/bo/dions
Bruyères, hallucinogènes
Vapeurs de rosages,
Ballades érotiques
Dépucelage.
Bouffée d’oxygène!
Je n’ai pas oublié
Les grimoires
De nos émois
Cachés.
La simplicité
Du désir,
Petit enfant espiègle,
vivant sans lois ni règles
Sans foi ni toit.
Son invisible sourire
Léger comme un soupir,
Est il dicible?
Je n’ai pas oublié
L’oiselle décidée
A poser
Ses ailes de corbeau
Sur l’épaule étonnée
D’un danseur de bourrée.
Ces douces heures
Pulsent un rythme,
Une éternelle envie.
J’ai tenté la chance
Apprivoisé l’hermine,
Son sourire aubépine,
J’ai essayé la pantoufle de vair,
Au bord de la mer ,
Tu riais aux éclats
J’ai fait un pas de clerc
Au lieu d’un pas de danse.
La lune s’est couchée
Vexée.
Je n’ai pas oublié
De vider le dictionnaire,
Des mots usées.
Les mots morts
D’avoir , jamais ,servis
Se sont faits du tort
Asservis au silence.
Le mot « belle » s’est fait la paire.
Le mot « regret » s’est échappé.
Le vent souffle au cimetière
Des sentiments enfouis
Jamais avoués,
Jamais sus.
Demeurent les vagues, la mer, le sel
Les mots « divague à l’âme »
Ne manque pas de sel
Amer pour cythère, perdue de vue.
Dansent, chantent sur la lande
D’Irlande
Ses bardes à la geste magique.,
Les légendes celtiques.
Je n’ai pas oublié
De t’avoir aimer.
Un coquelicot noir
Flotte dans les abysses
De la mémoire.
(BIS)
c’est très beau, et fort triste aussi, verroust patrick.
Les genêts silencieux
Remuent de grâce souple
Ils murmurent tout bas
Les délices de nous
Ta main dedans la mienne
Au plus près du tout vrai
La mer semble sourire
Les genêts s’offrent jaunes
Une cloche tinte son son
Le respire est de plein
Un souffle doux se fait entendre
La vie se vit de vie
belle journée d’été qui revient, pour chacun.
Hommage à Giacomo LEOPARDI, le pessimiste humaniste du Genêt
….
Merci pour cette référence vers ce très grand poète italien dont le pessismisme notoire l’a peut-être amené à écrire ces si beaux textes et dont la souffrance l’a mis à rude épreuve ci dessous « La fleur du désert ».
Il fiore des deserto
(Extraits de ce très long poème)
Par Giacomo Leopardi (1798-1837)
(Canti) Chants (extraits du Chant XXXIV)
Traduction : Arlette Lorenzi, Chantal Coudray, Dominique Decobecq
Ici, sur l’aride échine
du terrible mont,
l’exterminateur Vésuve,
là où nul autre arbre ou fleur n’égaie,
tes touffes solitaires se répandent tout autour,
odorant genêt,
T’accommodant des déserts. Autrefois, je vis
tes tiges embellir les régions sauvages
qui ceignent la cité.
Là où la dame du temps mortel,
et de l’empire perdu
avec son aspect grave et taciturne
fait un signe et rappelle le voyageur.
Or, je te retrouve sur ce sol, tristes
lieux d’un monde aimant abandonné,
et des fortunes affligées toujours le compagnon.
Ces champs jonchés
de cendres infécondes, et couverts
de lave pétrifiée
qui sous les pas du pèlerin résonne ;
Où se niche et se love au soleil
La vipère ou le lièvre
Retrouve le terrier caverneux qu’il connaît ;
Heureuses furent les maisons et les campagnes,
Et blondirent les épis, et résonnèrent
Les meuglements des troupeaux ;
Furent jardins et palais,
Aux loisirs des potentats
Agréables séjours ; et furent des cités célèbres
Que les torrents de la fière montagne
Depuis ses bouches ignées engloutirent
Avec tous ses habitants. Aujourd’hui, partout
Ce ne sont que des ruines
Où tu vis, ô gracieuse fleur, en ayant
presque pitié des épreuves des autres, au ciel
Tu répands une douce odeur de parfum,
Qui console ce désert. Qu’à ces plages
Vienne celui qui a l’habitude d’exalter
Notre état, et voit combien
De notre genre prend soin
L’aimante nature. Et sa puissance
Il pourra la mesurer
En estimant la semence humaine,
Que la sévère nourrice, peut imprévisiblement,
D’un léger mouvement détruire
En partie, et d’un seul geste
A peine plus léger soudainement
Anéantir en totalité
Sur ces rivages
Le monde des êtres humains
Les magnifiques destins et progrès
…
Et toi, lent genêt
Dont les selves odorantes
Décorent ces campagnes dépouillées
Toi aussi dans un temps proche
Tu succomberas au feu souterrain,
Qui retournant sur ce lieu
Déjà connu, déploiera son voile avide
Sur tes molles forêts. Et tu plieras
Sous le faisceau mortel non retenu
Ton innocente tête :
Qui n’avait jamais pliée jusqu’alors vainement
Pour une lâche prière
Devant un futur oppresseur ; mais non dressé
Avec un orgueil fou vers les étoiles
Ni sur ce désert, où
Tu es né cependant
Non parce que tu l’as voulu, mais par chance ;
Mais plus sage, et
Moins infirme que l’Homme,
Tu n’as jamais cru
Aux faits et à l’immortalité de ta lignée.
Le soleil parpalégeait
sur l’horizon flamboyant,
puis, soudain, disparût de ma vue.
Pour un moment encore,
il illumina le ciel qui pris un teint de rose.
Les genêt si lumineux quelques instants auparavant,
devinrent gris ; ternes.
ils pastichèrent leurs propres ombres!
se confondirent avec l’embryon de la nuit;
Derrière les nuages , tamisés de lumière,
déjà la lune dardait le ciel de ses rayons argentés;
et les genêts étamés de lumière
sur la terre noirâtre, ressemblaient à s’y méprendre
au ciel constellé d’étoiles!
toujours un grand plaisir de vous retrouver ici!
bonne soirée à chacun
Pour vous Monique , ce lien :
http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2005/11/6_novembre_1820.html
Merci Mathilde pour ce partage,
merci à chacun,
je suis allée sur ce site,
et comme c’est vrai de parler en témoignage,
je n ai rien vu de mes années si douloureuses, à vivre, en autisme, alentour,
et en plein dedans,
car j y ai vu tant LA VIE, chaque jour, dans sa moindre goutte, sa plus petite miette de vie à saisir,
c’est ensuite que dans un temps devenu plus simple quelque part, j ai vu les douleurs traversées, avec le sourire si souvent,
et c’est pourquoi j aime encore et toujours, clamer qu’accueillir la moindre substance de vie est la moindre des choses, de bel vivant d’être né, sur terre ainsi faite,
partager quatre jours au plus près du Cameroun, de tous près, de vrai, ce qu’on voit à la télé, pour nous les nantis de France, m’a pulvérisée à en tomber malade, je ne suis pas certaine de poser un pied au Cameroun, je dois me préserver…POUR RESTER VIVANTE!
MAIS CE SOIR JE SUIS PLUS VIVANTE ENCORE DE BELLE FORCE VIVE,
alors merci,
Grand merci, Ossiane, de pouvoir déposer ici mes humbles mots, de pouvoir me donner accès à des lectures riches en partages,
*dans le garage, une petite valise pour la campagne, une valise pour le Nord de retrouver des aimés, et une valise de mariage…..je dépose une valise en plus, je vous emmène, dans mes bagages.
Merci Mathilde pour ce lien concernant Giacomo LEOPARDI, merci également à Paul Arrighi pour avoir fait ce rapprochement avec ce grand poète sur la note des genêts d’Ossiane. Le site « terres de femmes « , donné en référence par Ossiane et vous Mathilde est un site où je me rends régulièrement et où je fais très souvent de superbes découvertes, à consulter absolument.
Bonsoir à Marc que l’on retrouve avec un très beau poème tout en tonalités et bonsoir à toi Annick dont les mots me touchent.
____
« Rien ne vaut une vie de liberté » Hiraide Takashi
Partir, s’évader, prendre le large
Le long des sentiers, au bord des ruisseaux
A chaque pas sentir monter la joie
Attentive, libre en communion étroite
Avec une nature toujours changeante
Faire le vide pour mieux s’imprégner
Découvrir chaque jour sur le chemin
Des tableaux toujours plus beaux
C’est le regard d’un écureuil,
Le chant particulier d’un oiseau,
Un rayon de soleil sur une branche,
Le spectacle incessant des nuages,
Une calligraphie sur le miroir d’un lac
Une colonne d’escargots sur une graminée
Une fleur qui vient de s’épanouir
Une grenouille verte sur la berge
Des tiges sur un fond de ciel bleu
Une libellule sur le muret
Les tons dégradés de gris sur la colline
La buse sur le pilier d’une clôture
Le héron cendré au sommet d’un arbre
Rien d’extraordinaire me direz-vous
Mais la liste serait si longue
Pour un temps d’extase si court
Chaque matin je m’émerveille
Chaque scène pour un temps d’évasion
Libère mes angoisses, allège mes souffrances
C’est à peine si l’esprit attentif
Retient les mots que ces instants font naître
Il est des moments de simple béatitude
Plus savoureux qu’aucun autre bonheur.
____
Belle nuit et belles images dans vos rêves que cette lande de genêts et de fougères pourrait influencer.
____
Merci, Annick pour ton compliment!!
Je n’ai pas raconté le plus triste, j’avais prévu un déjeuner sur l’herbe grasse, il y avait des moutons sur la mer , je préparais un feu de genêts pour rôtir un gigot. Hélas, une vague énorme engloutit tous les moutons. Nous ne pûmes déjeuner , nous dûmes jeuner. Triste faim…ce fut le début de la fin.
alors faudra enser à reprévoir le déjeuner sur l’herbe grasse, verroust patrick….faut pas rester sur sa fail dans la vie, c’est bon de la gober belle grâce de vie….
coucou Monique.
Scène champêtre
Je badais dans une foret de chênes.
Mes pas me conduisirent
A l’orée d’une clairière,
Inondée de lumière.
Sur un tapis de mousse
Près d’une source vive
Dormait une nymphette
Rousse,
Nue,
Cuisses entrouvertes
Offerte!
Un écureuil sautait
Sur le qui vive,
De branche en branche
Fourrant en ses bajoues
Les fruits de sa cueillette.
Un bruit
Peut être un soupir
De désir,
Une érection légère,
le fit sauter à terre,
Entre les cuisses d ‘albâtre
De la belle endormie
Avec qui je rêvais de m’ébattre.
Paniqué, affairé,
Il fourra
Dans une grotte secrète
Humide, odoriférante
Protégée des regards
Par un bouquet
De genêts
Chatoyants,
Le fruit de ses rapines.
L’envie aurait pu me prendre
De mettre aussi un gland
dans le joli trou de la nymphette.
Je ne voulais pas la surprendre
Ni troubler cette scène idyllique.
Parfaitement, éduqué,
Verge droite mais bien dressée,
je partis,
Calmer mes ardeurs érotiques,
Vers une foret de charmes
Et laisser reposer
La si jolie femme.
Certains jugeront
Que je me suis comporter
Comme un gland ou un con .
Bonsoir Monique,
Tu as raison, il ne faut pas rester sur sa faim , toute la vie. Il y a des moments où pince un petit creux surtout au bord de mer propice aux vagues à lame.
Je te promets quand je serai pré, je n’enverrai pas paître celles qui voudront brouter; Une astrologue qui va, en zodiac, de plage en plage lire dans les astres m’a dit que j’étais du signe du bélier signe de vigueur et fonceur. Me voilà bélier,aussi con qu’errant, ruminant que j’eusse préféré être du signe du taureau mais ragaillardi d’échapper au désastre de faire aux femmes un effet bœuf.
Annick!
un millier d’excuses déposés à tes pieds
pendant un millier d’année
quand tu auras un souci,
j’aurais une pensée.
Pour me faire pardonner
D’avoir pris pour signature
Ton « Coucou Monique »
Difficile ici de mettre
une rature.
Désolé à Monique
De ce courriel
étourdi
D’un bélier
Engourdi
excusé, verrooust patrick,
belle élégance que ce joli texte qui m’a fait sourire,
merci d’excuser mes fautes, encore,
alors faudra Penser…
faut pas rester sur sa faiM dans la vie…
Je sais que tu les aimes , et bien que le lien qui s’inscrit entre les deux ne soit que la couleur sépia , je te le place ici
http://www.delphinebillardballot.book.fr/galeries/chevaux-sepias/
A plus loin , chère Ossiane et bonne soirée à tous.