Lecture du Haïku Calligramme: de bas dn haut
Cadeau du printemps
la danse du poisson rouge
des coeurs en or
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas dn haut
Cadeau du printemps
la danse du poisson rouge
des coeurs en or
gentille eau noire
pour que brillent les feuilles
comme des bijoux,
que dansent, prestes,
les poissons comme éclairs
d’énergie rouge
Jolies couleurs ! Aériennes et légères, ces nymphéas sont sublimes Ossinane.
Mes excuses pour la faute de frappe Ossiane
belle soirée
« Cadeau du printemps » oh combien Ossiane, quel apaisement au regard de cette image dans un parallèle aux Nymphéas de Monet. Beauté douce et émouvante qui je l’avoue me trouble et me comble de plaisir. « Un asile de paix » comme disait Monet. Tu nous gâtes Ossiane avec ces images si belles, si profondément belles.
___
Lorsque l’image s’apparente à la peinture
Un doux poème s’inscrit à la surface de l’eau
Les rêves prennent corps et cherchent l’incarnation
Dans les méandres de l’eau et les reflets du ciel ;
Quelques nymphes sous chaque feuille sommeillent
Qui incarnent la beauté dans le secret des eaux.
L’onde tranquille témoin de ces merveilles
N’ose à peine déranger leur couche d’or
Et mon regard perdu dans les profondeurs
S’imprègne de douceur et de féerie.
____
Il est presque inutile de vous souhaiter une bonne nuit, la beauté de cette note nous plonge dans une ambiance douce et feutrée propice aux jolis rêves.
regard perdu dans l’onde
jamais je ne me passerai de tes yeux
ma muse
dans les fleurs nénuphars c’est baignée
nue envoûtante de milles caresses d’eau vive
(je n’ose d’ici imaginer la tête qu’ont pu faire les poissons rouges devant tant de voluptés et d’érotismes dévoilés à leurs regards indiscrets…)
Voile de chine
Les fleurs ,
Pétales ,
De nacre, irisés,
Protectrices,
Séductrices?
Flottent
Sur l’eau moire.
Volent
Fulgures,
Rêve,
Trêve?
Les carassins
envoutés
frôlent.
S’étale
La brume
Du parjure.
Désir et peur
Noyés à jamais.
A jamais, mariés.
Merci pour cette superbe photo.
Poissons ivres de vie,
rouges du printemps.
Feuilles d’or à la dérive…
Bonne journée à tous.
L’or et l’obscur
Cadence d’un printemps de nacre
Transparence de vers
Reflet de verts
Les nuages en mouvement
Deux saules en pleurs
Sur l’étang en fleurs
Harmonie de l’eau
Mon regard qui meure
Je trace des chemins d’eau
Je capte la lumière
Pour que sautillent vos yeux
Mon jardin en métamorphose
Là où les feuilles affleurent
Vos âmes se reposent
Silence des profondeurs
Le rouge en mouvement
Sur les bleus de vos cœurs
Le ciel épousait l’eau
Vos rêves en leur verdeur
Sous le pont du bassin
Vert et bleu Nymphéas
Jardin d’eau, ru des ans
Sous le hêtre centenaire
Alice endormie
Le vieillard a mis son cœur
Dans la glycine en fleurs
Passerelle du Levant
Il fait beau à midi
Sous les cieux de Normandie
Feuillages étalées
Rose-orange d’azalées
Le clos fleurit vos vies
Silence des matins de plume
Danse dans l’eau de l’Eure
Ma pensée poésie.
Bonjour Ossiane, bonne journée à tous.
Se poser lentement sur l’eau,
Caressé de virgules liquides,
S’endormir sous le soleil complice.
Bijoux précieux au fil de l’onde
L’ocre se mêle en douceur
pour illuminer la Belle
Ophélie danse et s’endort
Belle journée à tous AA
Sur l’eau du bassin
Posés comme des ombrelles
Les nénuphars dorés
Danse dans le soir des poissons rouges
jeu de l’amour et du hasard
les feuilles sur l’eau placides
Nymphéa, Porte-plume, Claire
Fragilité de l’éphémère
Beauté magique de l’instant
Ces perles offertes me ravissent chaque jour
Je ne sais pas qui est Ossiane, mais chaque jour je viens partager cette intimité, savourer toute cette force et fragilité des mots, des émotions. A demain
En eau trouble
C’est vital
De se respirer ses branchies
L’eau remuée quittée
Se donne plus claire
Dans son instant se vivre
En se laissant aller
A flotter
Comme ça
Car la vie est
Et c’est tellement
J’enrage de voir le printemps courir à grand pas vers les ténèbres de l’été. J’aurais voulu te faire cadeau d’une copie certifiée comforme de mon coeur où tu trouverais les meilleurs bijoux du monde, les meilleures fleurs, les meilleurs parfums. J’ai tout ça dans un ballot, mon plus beau cadeau du printemps. Mais comment puis-je accéder à ta chambre devant ces gardiens que tes parents ont embauchés à prix fort juste pour m’empêcher de te voir, ne fut-ce qu’une seconde?
Le bassin aux nymphéas
Tous les hommes parlent à dieu car les mots sont divins
Voyageur immobile comme tous les écrivains
amoureux des jardins et quelquefois devin
le poète lui chante joyeux comme le vin
Pour peindre un paysage il prend des mots troublants
des galets ronds et blancs où l’eau va ruisselant
des bambous frémissants, comme un rideau qui jase
L’ambiance est zen feutré comme un morceau de jazz
Cet œil ouvert et rond sur un lac endormi
C’est l’arche d’un pont de bois qui dans l’eau réfléchi
entre les nénuphars étalés au soleil
Ces taches de couleurs des poissons qui sommeillent
Alain
Dans le bassin du jardin de l’été
Au milieu des papyrus et des bambous
Des petites bulles sautent et s’éclatent
Entre les feuilles et les fleurs au dessus de l’eau,
C’est un paradis miniature où les poissons rouges
Dans un menuet incessant frôlent la robe des nymphéas.
Dans ce jardin mouvant, émouvant naîtront
Entre les feuilles d’or les plus belles fleurs
Venant illuminer les eaux ténébreuses ;
Des lotus sacrés venus d’ailleurs
Et dont la pureté des lignes et des couleurs
Ravissent le regard, embaument le cœur.
http://www.fondation-monet.fr/fr/node
{…} Peut-être :
silence des tableaux. Ô langue où les langues
finissent. Temps vertical
perpendiculaire à la ligne de fuite des cœurs.{…}
Rainer Maria Rilke.
De l’émotion
Les fleurs courent sur le fleuve
Elles se jouent de l’amour
Et s’émeuvent
Que sous l’onde soit le poisson rouge
Rouge de désir, la fleur se pâme
Et se tord de soupirs
L’effet de la vague pourpre
Se propage à n’en plus finir
La fleur séduite
Vaincue avoue
Qu’elle se joue de l’amour
Mais que de l’amour elle ne se fout
Les fleurs bientôt viendront s’ouvrir sur les corolles qui les attendent
Barques légères à peine secouées par le frétillement des poissons rouges,
Tapis d’or et de verdure, coupelles tournées vers le soleil,
Jolies fleurs de lotus, emblème de sagesse et de paix
Qui dans la vase boueuse de la vie, puise leur force et leur beauté .
Qu’elles fleurissent sur les lagons de mes souffrances,
Au dessus des eaux troubles du passé dans l’air pur du printemps.
De rien peut naitre le beau, d’une graine l’instantané d’une fleur ;
Que mon regard les accueille dans une infinie tendresse,
Fleurs promesse d’avenir aux couleurs de la joie,
Merveilles suspendues au-dessus des eaux troubles
Dans la lumière éclatante d’un avenir plus souriant.
L’équilibre en eaux troubles
Qui saisit son instant
De bel petit bonheur
En remerciant la vie
D’offrir ce tellement
Chacun n’a pas cette chance
Bonne journée ensoleillée dans les coeurs.
Les nymphéas
Les nymphes nagent dans les eaux froides et transparentes
des grottes et des cavernes où siège la pensée
des lieux rendus obscurs par des personnes savantes
où les raisonnements les tiennent enlacées
elles sont tenues par les idées à rester dans le noir
Brillantes et solitaires ainsi que des diamants
Elles se figent par orgueil sans faire de mouvement
Et se montrent hautaines quand elles croisent un miroir
devenues pâles éteintes sans nulle vibration
Dans les mains d’un artiste dont c’est la vocation
Elles reprennent des couleurs et parlent avec passion
Elles éclairent la toile à la façon d’un phare
Elles parlent de la vie simplement et sans fard
Comme sur un bassin s’ouvrent les nénuphars
Alain
Poissons noirs
dansent.
Feuilles de lune
soir.
Immobile.
Dorées à la feuille
Errance sur les eaux noirs
Vienne le bleu du ciel
Les nymphéas
Comme des bateaux faisant escale ont jeté à l’ancre
Les feuilles de nénuphar dorment cordées flottantes
les jolis poissons rouge très vite les entourent
comme une flottille de barques dans une ronde incessante
Alain
Une ondée lumineuse
S’empare de toute chose
En ces jours, tout se fait vaporeux, idylliques et évanescent
Tel le crépuscule bercé
Sans l’ombre d’un nuage
Nos envies de légèreté exaucées
Aucune trace de nos pas
Ne se font sur la plage
Nos corps aussi aériens
Que le sont nos âmes
S’en vont et s’en viennent
Comme le pénétrant et inatteignable vague à l’âme
Au bout de la nuit un seuil éclairé
Nous attire encore vers son doux mystère
Les grillons chantant l’éternel été
Quelque part la vie vécue reste entière
Petits poissons rouges
Pourriez vous
Danser pour elle
Quelques temps encore
Petits poissons rouges
Usez de votre pouvoir
Pour lui laisser la vie
Quelques temps encore
Son coeur est d’or
Je vous l’assure
Laissez la nous
Quelques temps encore
S’il vous plait
Petits poissons rouges
C’est le printemps
Elle aime tant les fleurs
…
Nigra, Qu’elle est belle cette supplique aux petits poissons rouges, mais comment pourraient-ils l’entendre ?
____
J’ai à peine eu le temps de respirer son parfum
Que déjà elle devait disparaître
Les minutes devenues plus petites que les secondes
Le temps dans le temps s’était-il confondu ?
Les mots comme une avalanche se sont perdus
Dans le silence qui soudain s’imposait
Et les poissons dans le bassin n’ont fait qu’un tour
Les feuilles immobiles sont restées muettes
C’était un tout petit instant, bien trop court
J’aurais aimé qu’il dure longtemps longtemps encore
Mais la fleur est tombée, son parfum s’est éteint
Je suis restée là dans l’expectative, triste et éperdue
C’était le temps d’un rayon de lune
Le temps d’un baiser sur les lèvres de l’espoir
De ces petits bonheurs qu’on attrape au passage
Et que l’on voit filer sans s’en apercevoir
Que l’on voudrait saisir alors qu’il est déjà trop tard.
____
Bonsoir Chère Ossiane et amis de passage ici, attirés par les coeurs de nymphéas et tout ce qui gravite autour d’eux.
Les nymphéas
Les feuilles de nénuphar qui brillent sous le soleil
Sur la nappe des eaux pareilles à ces feuilles d’or
Qui ornent les pagodes et les pieux édifices
Les temples et les lieux de prières et les stupas
Ces monuments de pierre où l’œil qui voit tout
Fixe l’azur comme les fleurs baillent au soleil
Autour desquelles gravitent des colonies de prêtres
en robes safranées qui retombent sur eux
comme bougent les nageoires diaphanes des poissons rouge
Gardiens à tête chauve d’un principe éternel
L’amour cette loi qui met de l’ordre dans le chaos
et rayonne dans les têtes comme dans le cœur des hommes
Alain
cette eau noir me jette un trouble, mais les nyphéas veillent…
Les nymphéas
Lucioles tendres
Blancheurs vivantes
Eclaire les frétillis
Du temps
La luminosité
La vue à claire de vue
Des nages douces
Tendresses
Magies belles
Mes souhaits de belle journée, pour chacun.
Je reviens après une longue absence .
Nymphéas , Monet , deux mots qui me touchent beaucoup .
Transition entre le réel et l’apparence ….
Je suis heureux de retrouver votre blog .
A bientôt .
Les nymphéas
entre les nénuphars ces traits de feutre rouges
qui glissent et rampent serpentent à la surface des eaux
sont ce là des fruits vermeilles ou bien de rouges baisers
qui laissent en s’en allant des traces sur la peau ?
Alain
Ding bal de vie jolie
Improvisé en mare
Les poissons font chanter
Les nymphéas leurs coeurs
Oranges en chuchotis
Balbutient blancs leurs robes
Et les voilà qui dansent
Tout au clair de la lune
Douce soirée, pour chacun.
assiettes platine
langues de feu ondulent
parfaite harmonie
Une lointaine rivière
des feuilles de noisetier
des truites
Ne pas finir ce jour sans venir vous dire bonsoir, et poser le regard sur ces belles images, un calligramme de toute beauté tout en douceur comme le printemps.
______
Quelques traits sur l’eau
Dans l’aura du printemps
Pour dessiner un poème
Et peindre sur la soie
L’état d’âme du poète.
Dans la ronde de l’étang
Les mots tout en couleur
Résonnent sous le pinceau.
Regardant la toile du maître,
Dans une douce musique orientale,
L’émotion oscille dans le bonheur
Les sens en éveil exaltent la beauté.
_____
Pour poursuivre l’ évocation de Monique:
Sérénité.
Les cerisiers en fleurs,
pluie de pétales blancs,
colinnes douces,
et Fuji-Yama.
Peindre la force,
la délicatesse.
Le trait simple et juste,
la couleur épurée,
l’ émotion épanouie.
Quintessence.
Bonne journée (zen), à tous.
Les collines douces, bien sûr!!
Les nymphéas
Allez près du bassin où songent les nénuphars
Venez voir le ballet que font les poissons rouges
qui dansent sur la scène semblables à des sirènes
A la nageoire volante à la grâce aérienne
Ne sont t’ils pas comme ces chaussons de satin blanc
des belles ballerines qui dansent court vêtu
dans de légers tutu et font des entrechats
Alain
Les nymphéas
Allez près du bassin où songent les nénuphars
Venez voir le ballet que font les poissons rouges
qui dansent sur la scène semblables à des sirènes
A la nageoire volante à la grâce aérienne
Ne sont t’ils pas comme ces chaussons de satin blanc
des belles ballerines légères et court vêtu
qui sautent et font des bonds agiles comme des chats
vives comme des anguilles et font des entrechats
Alain
Toujours dans cet esprit d’eurythmie qui vient contre carrer le désordre inévitable de la vie :
___
J’ai posé mon regard sur l’eau
Suivi les entrelacs des poissons
Rêvé d’y trouver le secret des profondeurs
Cherché dans les ondulations
La détente, le calme et la sérénité
J’ai caressé du bout des doigts
La surface de l’eau
Pour prendre contact, faire corps
Avec ce milieu des origines
Quêter peut-être au fil de l’eau
Un besoin de tendresse
Adoucir les vicissitudes de la vie
Où le blanc et le noir se côtoient
Où le beau et le laid, le bien et le mal
S’entremêlent trop souvent
Vouloir rétablir un équilibre difficile
Trouver l’harmonie et la douceur.
___
Tout un programme qui n’est en fait, qu’une philosophie dans la recherche du bonheur
Cette photo se trouve sur un blog dont voici l’adresse , à la date du 27 avril .
http://wwwbloggercomcreate-blogg-gwendoline.blogspot.com/
Plus subit
que le cri
de la grive
Senteur d’un soir
Proche insistance
au coeur du bois
–
Jean … le détective de l’Oeil Ouvert !
(pour la protection d’Ossiane : merci…)
Biz à tous.
–
OUI,
MERCI Jean,
de m’ouvrir les yeux, encore plus,
je suis allée sur ce site cité,
et il y a des dizaines d’images d’Ossiane,
je ne peux rien exprimée, tant je suis choquée! de vie encore! à fuir!
ma belle sérénité de ce matin me serre de jolis, et c’est bien de cette vie là,
la vie peut tellement décevoir en au delà,
c’est vital de s’extraire, de se protéger,
et puis aussi de communiquer encore, peut être, quand on sent que c’est possible,
mais dans un vie, on se plante tellement,
qu’il en faut du temps, pour savoir.
Je suis contente d’avoir retiré mes écrits sur un vécu en autisme de 23 années, qui sait si quelqu un pouvait en faire mauvais usage!
IL EST BIEN TRISTE CE MONDE!
bienheureux mes amis les oiseaux, et les jolies demoiselles les fleurs….
belle et douce journée la plus sereine possible pour les âms sensibles!
je vous embrasse!
mes pensées, pour toi, Ossiane, trahie!
Comment ne pas être attristée, le mot est faible, j’en ai un plus virulent sur les lèvres, merci Jean, ce n’est pas la première fois qu’Ossiane fait l’objet de ce genre de vandalisme, j’avais déjà découvert un autre site pirate et l’en avais informée. La qualité de ses images et de ses textes en font des cibles les premières visées pour ce genre de « malfrats » sans états d’âme et qui plus est touchent le domaine poétique où la beauté, la vérité, la transparence, la sincérité, le respect… sont des richesses premières ici bafouées. Restons vigilants pour la défense des droits d’auteur et le respect des œuvres des créateurs qu’ils soient photographes, poètes, romanciers, peintres, sculpteurs, musiciens…
merci à Annick et Bourrache pour leurs interventions sur le site découvert par Jean, afin que les lecteurs ne se laissent pas tromper, car c’est là aussi un manque de respect incroyable envers les visiteurs de ce dit blog qui maintenant sauront à quoi s’en tenir.
Ma réponse à cette insolente :
Votre blog est une infamie et je pèse mes mots…
Sortez de vos sentiers de tristesse et tenter de créer vous même ou alors laissez aux autres le soin de le faire et régalez vous…
Mais de grâce ne copier plus l’oeuvre de ceux qui veulent juste le partage des sens…
Et surtout ne revendiquez point ce qui ne vous appartient pas.
Amitiés Ossiane.
Tout d’abord bienvenue aux Hélène, à Mohammed, Patrick, aux anciens amis revenus dont Jean que j’ai connu au début de L’O
.
Bonjour à tous!
Tout d’abord, bienvenue aux toutes nouvelles belles plumes, les Hélène, Mohammed, à Karine, à Jacques, aux anciens revenus qui se reconnaîtront (l’autre Jean, Miomodius, Jos, Mathilde, Abeille, Sophie, Leila, Nigra, arltteart, brigetoun etc…, j’en oublie forcément), les passagers constants qui défendent avec attachement cet endroit et à Jean que j’ai connu au tout début de L’Oeil Ouvert et qui fait de superbes photos de nature (allez le voir). Merci de ton alerte, Jean. Je suis allée voir et j’ai vu les marques de soutien d’une partie de notre petite tribu; je vous remercie, je suis très touchée. Et bien sûr consternée par un tel manque de respect vis à vis du droit d’auteur que je défends toujours avec passion. Je remercie Monique pour son alerte qui était particulièrement gratinée, elle peut vous raconter. J’ai réussi à tout faire enlever sans trop de complications. La propriétaire du blog mentionné par Jean a en plus deux autres blogs dont vous pourrez trouver les liens tout en bas de sa page. Le constat n’est pas brillant, il y a des dizaines de mes images et haïkus disséminiés ça et là et bien sûr sans aucune mention de l’auteur. Il ne me reste plus qu’à la contacter et à négocier pour qu’elle enlève ce qui ne lui appartient pas. Pas facile, il s’agit de trois plateformes différentes et il n’y a pas toujours de contact mail. Bref, encore beaucoup de temps et d’énergie à perdre. J’espère que ça va bien se passer du premier coup sinon, je passe à l’étape suivante. Belle après-midi de printemps, je vous envoie plein de beau soleil.
Ossiane
.
On ne va pas lui jouer de la mandoline à Gwendoline, la maligne et la mal intentionnée, la pie voleuse qui jacasse à tout propos et saccage notre idée de la bienséance, elle ne mérite qu’une volée de bois vert.
Désolé de ces emprunts indélicats qui ne font qu’attiser notre courroux.
Bonne soirée à tous, grosse fatigue et pas trop la tête à me concentrer en ce moment mais face aux nymphes je suis béat !
Bise à Ossiane,valeureuse et courageuse, qui doit perdre son temps à protéger son bien
Au dessus de l’eau
Troublant la paix des nymphéas
Le vol d’un parasite
Ossiane,
Je vois que vous êtes bien défendue par vos amis fidèles !
C’est normal, vous créez de telles beautés. Et la beauté, vous nous la faites partager. Alors on se doit de la respecter, de la préserver, et de la défendre bec et ongles si elle est attaquée…
Amicalement
Tout à fait Emma, ces passagers ne sont pas ordinaires mais extraordinaires; ils défendent ces principes du droit d’auteur qui existent depuis des lustres et qui doivent finir par être respectés sur la toile, un jour ou l’autre; il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement. En tout cas, de mon côté, je ne laisse pas passer. Le problème que m’a signalé Jean semble bien parti pour être réglé rapidement et en toute cordialité. Bonne soirée à tous et bienvenue Emma!
Bonsoir Ossiane et suis rassurée pour toi si tu arrives à régler ce problème en toute cordialité, c’est tellement mieux ainsi pour tout le monde. Je t’embrasse et restons solidaires et vigilents, bonne fin de semaine et bon week-end.
Quand le rare se fait rare
Qu’émergent, nénuphar,
Comme sa fleur quelques mots
Faire sortir du dedans
Comme au-delà de l’eau
L’intime sentiment
Et s’ouvrir aux soleils
De milliers de regards
Sans aucun appareil
C’est un matin de paix
Dans le jour blafard
D’un tendre mois de mai
On a vraiment pas droit à l’erreur sur cette terre !! On peut effectivement être à la « marge » des principes du droit d’auteur , sans pour autant être un voleur ou une voleuse..mal intentionné(e).. être traité(e) de malfrat..
Connaissons nous cette personne qui a édité des photos de Ossianne sur ses blogs ? A t-elle précisé que ces photos étaient les siennes ? Ne va t-on pas, comme le précise Ossianne, régler ce problème « en toute cordialité » ? ..
Je ne connais pas l’auteur de ces Blog ..je connais le talent et la sensibilité de Ossianne mais..moi qui me suis détaché de ce « monde du net »..je ne peux rester muet devant tant de violence verbale..On peut s’insurger..réagir..agir..mais ne pas accuser de cette manière..sans aucun recul..
Pensées..
Oh la la!!! Pierre.b
Compte tenu de votre grande sensibilité poétique que j’admire et apprécie, je suis quelque peu étonnée de cette réaction, l’écriture, comme la photographie est un art au même tître que tout autre art et chaque création appartient à son auteur, ce n’est pas plus compliqué que cela et se les approprier, recevoir et en accepter des louanges et commentaires comme étant ses propres oeuvres, ce n’est pas une erreur. J’ai travaillé le dessin avec des enfants, jamais en de nombreuses années un enfant n’a osé s’approprier le dessin d’un autre, les enfants sans qu’on leur explique ont toujours eu ce respect d’autrui, le net ne permet pas tout. Je vous concède que le mot « malfrat » est un peu fort, je l’avais mis entre guillemets pour cette raison. Cette personne que je ne connais pas est sans doute quelqu’un de bien puisque le problème semble se régler avec cordialité. De plus c’est quelqu’un qui avait admiré les images et les textes d’Ossiane, donc sensible à la beauté et à la poésie mais qui a outre passé ce qu’il est permis de faire. Voilà Pierre.b, si vous m’avez trouvé trop sévère sachez que je suis quelqu’un de très pacifique mais qui aime la droiture. Je peux comprendre que vous ayiez été surpris par ma virulence mais j’ai une grande admiration pour le travail d’Ossiane et je fais partie de ceux qui ne supportent pas qu’on touche à leurs amis. Sans rancune Pierre.b et au plaisir de vous lire.
Poigne d’homme
Face d’homme
étoile de sang sur le front
Corps broyé
Os rompus
étoile de sang dans le coeur
Broyée la promesse
Rompue la parole
étoile de sang voici l’homme
Qui saura m’offrir
un poème vrai contre la misère ?
Un poème qui fonctionne
dans la réalité de cette cité.
Même à midi, même à Noël.
Un poème à retourner
dans le sourire du poète
si l’on n’est pas satisfait.
Qui m’offrira un poème droit, définitif
que les lois devront respecter.
Avec un banc bleu au milieu,
de frais repeint,
jamais brisé.
On y parlerait ensemble
de ce qu’on ne connaît pas de l’autre,
de soi.
Presque princes, jamais rois.
Qui nous offrira ce poème ?
Maintenant.
Alain Serres , Comme un coquelicot
A lire ici :
http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/12/encore-un-coque.html
Pourquoi tant d’intolérance et ces poussées de prurit, pourquoi ces mots qui mordent au lieu d’embrasser ?
Sans doute pour les raisons de l’attachement et de la proximité d’inconditionnels qui admettent mal une certaine forme de légéreté qui confine à un manque de respect.
Mais accuser sans recul, quelle outrecuidance !
Violence verbale ou indigantion mal contrôlée et formulée, mais voilà il y a des comportements qui vous font sortir de vos gonds.
Qu’est ce que s’insurger selon vous ? Cela suppose t il mesure en tout temps ?
La naïveté, la gentillesse et la flagornerie ne font pas partie de ma panoplie, la tolérance dans certaines limites et la défense de mes amis et certaines valeurs qui me sont chères en permanence.
Parlons de colère plus que de méchanceté, d’incompréhension aussi, pour utiliser un langage plus piquant que d’ordinaire, mais ce sont des formules pour vilipender quelque légéreté coupable, pas un crime de lése Ossiane alors ?
Lunes d’eau mirantes et admirantes
en grappes denses qui dansent sous la lune
avec leur filaments en guise de flagelles
qui meuvent et promeuvent les ocelles
donnant à toutes leurs facettes
ces recettes dorées qui les font briller
comme autant de papiers métalliques
dans l’ombre veillent de leurs corps rougeoyants
les gardiens silencieux de ces lieux bourgeonnants
Le centre est
là d’où viennent
les murmures…
François Cheng
Le centre est là
D’où jaillit
le souffle rythmique
En vivifiante vacuité
François Cheng
Sans qu’on s’y attende
Autour de soi
et droit au coeur
Voici les ondes
Natives et vastes
Résonnant
Depuis l’ici même
jusqu’au lointain
De leur toujours déjà là
de leur toujours commençante
Mélodie
François Cheng
Ne laisse en ce lieu
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas
François Cheng
Afin qu’un jour le vent fort
A ton rythme s’initie
A ton silence à ton cri
Et fixe enfin ton chemin
François Cheng
Nimbées d’eau sombre,
parsemée d’éclats rutilants
nymphes d’un lac d’ombres
dans la pâleur argentée
voilà leur beauté révélée
légers friselis et chapelet de bulles
Coupelles argentées
Pour accueillir la vie
Elles se tendre douce
je vous ai lu avec attention, chacun,
merci pour vos mots.
belle fin d’après midi.
Quelle belle écriture MioModus
____
Adopter le silence
Retourner au néant
D’où l’on vient
Vouloir renaître
Donner aux mots
Leur vrai sens
Ecouter leur musique
____
DE François CHENG
» Ne laissent en ce lieux passants
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas
Afin qu’un jour le vent fort
A ton rythme s’initie
A ton silence à ton cri
Et fixe enfin ton chemin »
Poème de François Cheng – Le livre du Vide médian – Espaces libres Albin Michel
(page 165) » Ne laisse en ces lieux…. »
« Le centre est là….F.CHeng le Livre du Vide médian Page 159
Merci Monique pour ces pistes de lectures qui laissent présager de tésors…
firmament d’eau douce
constellée de Nymphéas argentés
et de comète rouges et or
Il est vrai que je vous ai fais partagé la poésie de François Cheng sans le citer, mais pour moi ce poète fait parti de mon esprit et des poèmes que je connais par coeur…
La prochaine fois, je citerais les sources lorsque l’écrit ne sera pas de moi…
Amitiés poétiques à tous.
A l’âme des mots…
MioModus.
Merci Miomodus de ta compréhension, je me suis permis d’ajouter le nom de François Cheng. Il y a tellement d’écrits et d’images sans signature qui se baladent sur la toile qu’il est bon de penser à mettre cette mention. Sinon on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi;-) Bonne fin de dimanche à tous !
Tu es vraiment extraordinaire Ossiane..j’avais remarqué ces mots sans signature et je me suis dis..tiens…pas de réaction..d’indignation..Et je pensais à tes photos qui avaient voyagé dans le plus parfait anonymat..Et bien non..sourire..Ton Blog porte bien son nom ..L’Oeil Ouvert..sourire..J’aime bien ta manière douce..ferme ..et élégante de régler les « problèmes »..
Pensées
Tu m’expliquais un jour Ossiane, moi fonctionnaire de l’état, combien était important pour quelqu’un dont c’était le travail, de défendre ses œuvres pour vivre.
Du coup j’avais une autre vision que la mienne et que je respectais sur le bien d’autrui.Toutefois, je n’arrive pas à me défaire de ma vision des biens terrestres:je n’emporte rien dans la tombe.
…Voir des siècles d’Histoire peser à n’en plus finir
Sur la souffrance des hommes qui n’en tiennent pas rigueur
A qui mieux vous tuera, à qui mieux la richesse vous prendra sans honneur
Prenez jusqu’à repaître tous mes biens ici-bas
Glissez tous dans mon être mais n’y arriverez pas
Je vous rajoute ce que vous oubliez de prendre
Parlez, glossez, je n’y comprendrai rien
Bâtissez des empires, entassez vos fortunes
Je n’y arriverez pas même à suivre vos ornières
Je veux rester poète et c’est les pieds en l’air
Que je cheminerai ruiné dans un pieux monastère
Retraite prédestinée cadeau de tous les justes et naïfs volontaires
Gardez-moi tout de m^me parmi vous malgré mon point de vue et ma philosophie de la vie.):
Leïla
Bonsoir Pierre, non vraiment rien d’extraordinaire, je t’assure;-) Il y a eu des petits signaux d’alerte sur cette page qui m’ont mis la puce à l’oreille et je dirai que tu as l’oeil bien ouvert toi aussi;-)) Tu es très attentif et sensible à ce qui se passe ici et j’aime bien aussi;-) Il peut arriver d’oublier et comme Miomodus l’explique, certains écrits peuvent nous habiter totalement. Tu sais bien que je suis attachée à ce respect vis à vis de toute création alors je rappelle tranquillement les bons principes auxquels je crois et quand ça dérape et parfois, c’est arrivé, je me fais plus insistante;-) Je préfère informer, expliquer, dissuader pour faire changer les comportements. Le problème concernant le blog de Gwendoline est définitivement réglé et sans violence;-) Je suis contente d’avoir abouti;-) Bien à toi!
Leila, il ne s’agit pas de biens terrestres dans le sens où on possèderait un bien matériel. Quand j’affirme cela, je parle dans l’absolu. Mais je maintiens qu’un artiste qui veut vivre de son art, doit protégrer son travail. C’est un principe général. Il s’agit de mettre un nom, une identité, une âme à toute oeuvre de l’esprit. Quand je choisis de voir un film, une pièce de théâtre, un tableau ou d’écouter un disque, mon premier réflexe est de savoir qui l’a réalisé car je suis les auteurs dans leurs parcours artistiques et j’aime voir et comprendre leur évolution. Procéder autrement me parait beaucoup plus superficiel, l’oeuvre devient objet qui se perd dans l’anonymat, l’époque, les courants; elle n’a plus de sens et de référence; elle n’a plus lieu d’être. Elle devient un pur objet de consommation qu’on peut dupliquer à l’infini. Si on n’y prend garde, c’est ce qui va finit par arriver sur la toile. Voilà, j’en ai terminé;-) Bien à toi et à ta belle plume, leila!
Je vous lis, chacun, avec attention.
Si bon de se donner
Mais pas pour se faire plumer
Se retrouver existant
Sous la plume d’un autre
Son nom tû ou changé
Chacun son existence
Souhaiter partager
Une vie singulière pour chacun sur la terre
Pleine d’émotions vives
Chaque être a des petits yeux
Pour se trouver unique
C’est bien et c’est ainsi
De se laisser aller à être
Et se suffire d’être soi
C’est un joli spectacle
Sur le chemin de soi
et pourtant chez Gwendoline, il y a encore des images de toi, Ossiane,
mais délicate je te laisse défendre tes écrits,
je te souhaite une belle soirée.
En effet, Annick, j’ai parlé trop vite… je comptais vérifier et tu m’y as précipité .. il reste 90 images et haïkus à enlever, des dizaines de pages à égrener pour noter les liens, plein de temps de perdu. … soit je suis naïve et c’est de la mauvaise volonté, soit c’est de la négligence ou de la bêtise, je n’en sais rien mais cette fois je passe à la phase « un peu plus insistante ». Bonne nuit à tous!
oui,le monde est étrange,
et souvent oui de oui, on peut se demander,
si on est naïf,
ou négligent ou bête,
car on n’a pas envie d’enfoncer ses idées, ses valeurs avec des clous puissants, dévoiler ses belles parts de vérité de beauté intérieure,
et on pense que l’autre en face, peut comprendre en silence bien plus,
mais peu comprennent les bels mots délicats des silences purs de vie!
alors on souffre dans ce monde « lourd »!