Nymphéa

Nymphéa

Cadeau du printemps, la danse du poisson rouge, des coeurs en or

Lecture du Haïku Calligramme: de bas dn haut

Cadeau du printemps
la danse du poisson rouge
des coeurs en or

86 réflexions sur « Nymphéa »

  1. « Cadeau du printemps » oh combien Ossiane, quel apaisement au regard de cette image dans un parallèle aux Nymphéas de Monet. Beauté douce et émouvante qui je l’avoue me trouble et me comble de plaisir. « Un asile de paix » comme disait Monet. Tu nous gâtes Ossiane avec ces images si belles, si profondément belles.
    ___

    Lorsque l’image s’apparente à la peinture
    Un doux poème s’inscrit à la surface de l’eau
    Les rêves prennent corps et cherchent l’incarnation
    Dans les méandres de l’eau et les reflets du ciel ;
    Quelques nymphes sous chaque feuille sommeillent
    Qui incarnent la beauté dans le secret des eaux.
    L’onde tranquille témoin de ces merveilles
    N’ose à peine déranger leur couche d’or
    Et mon regard perdu dans les profondeurs
    S’imprègne de douceur et de féerie.
    ____

    Il est presque inutile de vous souhaiter une bonne nuit, la beauté de cette note nous plonge dans une ambiance douce et feutrée propice aux jolis rêves.

  2. regard perdu dans l’onde
    jamais je ne me passerai de tes yeux
    ma muse
    dans les fleurs nénuphars c’est baignée
    nue envoûtante de milles caresses d’eau vive

    (je n’ose d’ici imaginer la tête qu’ont pu faire les poissons rouges devant tant de voluptés et d’érotismes dévoilés à leurs regards indiscrets…)

  3. Voile de chine

    Les fleurs ,
    Pétales ,
    De nacre, irisés,
    Protectrices,
    Séductrices?
    Flottent
    Sur l’eau moire.

    Volent
    Fulgures,
    Rêve,
    Trêve?

    Les carassins
    envoutés
    frôlent.

    S’étale
    La brume
    Du parjure.
    Désir et peur
    Noyés à jamais.
    A jamais, mariés.

  4. Merci pour cette superbe photo.

    Poissons ivres de vie,
    rouges du printemps.
    Feuilles d’or à la dérive…

    Bonne journée à tous.

  5. L’or et l’obscur
    Cadence d’un printemps de nacre
    Transparence de vers

    Reflet de verts
    Les nuages en mouvement
    Deux saules en pleurs

    Sur l’étang en fleurs
    Harmonie de l’eau
    Mon regard qui meure

    Je trace des chemins d’eau
    Je capte la lumière
    Pour que sautillent vos yeux

    Mon jardin en métamorphose
    Là où les feuilles affleurent
    Vos âmes se reposent

    Silence des profondeurs
    Le rouge en mouvement
    Sur les bleus de vos cœurs

    Le ciel épousait l’eau
    Vos rêves en leur verdeur
    Sous le pont du bassin

    Vert et bleu Nymphéas
    Jardin d’eau, ru des ans
    Sous le hêtre centenaire

    Alice endormie
    Le vieillard a mis son cœur
    Dans la glycine en fleurs

    Passerelle du Levant
    Il fait beau à midi
    Sous les cieux de Normandie

    Feuillages étalées
    Rose-orange d’azalées
    Le clos fleurit vos vies

    Silence des matins de plume
    Danse dans l’eau de l’Eure
    Ma pensée poésie.

    Bonjour Ossiane, bonne journée à tous.

  6. Bijoux précieux au fil de l’onde
    L’ocre se mêle en douceur
    pour illuminer la Belle
    Ophélie danse et s’endort

    Belle journée à tous AA

  7. Nymphéa, Porte-plume, Claire
    Fragilité de l’éphémère
    Beauté magique de l’instant
    Ces perles offertes me ravissent chaque jour

    Je ne sais pas qui est Ossiane, mais chaque jour je viens partager cette intimité, savourer toute cette force et fragilité des mots, des émotions. A demain

  8. En eau trouble
    C’est vital
    De se respirer ses branchies

    L’eau remuée quittée
    Se donne plus claire
    Dans son instant se vivre

    En se laissant aller
    A flotter
    Comme ça

    Car la vie est
    Et c’est tellement

  9. J’enrage de voir le printemps courir à grand pas vers les ténèbres de l’été. J’aurais voulu te faire cadeau d’une copie certifiée comforme de mon coeur où tu trouverais les meilleurs bijoux du monde, les meilleures fleurs, les meilleurs parfums. J’ai tout ça dans un ballot, mon plus beau cadeau du printemps. Mais comment puis-je accéder à ta chambre devant ces gardiens que tes parents ont embauchés à prix fort juste pour m’empêcher de te voir, ne fut-ce qu’une seconde?

  10. Le bassin aux nymphéas

    Tous les hommes parlent à dieu car les mots sont divins
    Voyageur immobile comme tous les écrivains
    amoureux des jardins et quelquefois devin
    le poète lui chante joyeux comme le vin

    Pour peindre un paysage il prend des mots troublants
    des galets ronds et blancs où l’eau va ruisselant
    des bambous frémissants, comme un rideau qui jase
    L’ambiance est zen feutré comme un morceau de jazz

    Cet œil ouvert et rond sur un lac endormi
    C’est l’arche d’un pont de bois qui dans l’eau réfléchi
    entre les nénuphars étalés au soleil
    Ces taches de couleurs des poissons qui sommeillent

    Alain

  11. Dans le bassin du jardin de l’été
    Au milieu des papyrus et des bambous
    Des petites bulles sautent et s’éclatent
    Entre les feuilles et les fleurs au dessus de l’eau,
    C’est un paradis miniature où les poissons rouges
    Dans un menuet incessant frôlent la robe des nymphéas.
    Dans ce jardin mouvant, émouvant naîtront
    Entre les feuilles d’or les plus belles fleurs
    Venant illuminer les eaux ténébreuses ;
    Des lotus sacrés venus d’ailleurs
    Et dont la pureté des lignes et des couleurs
    Ravissent le regard, embaument le cœur.

  12. De l’émotion

    Les fleurs courent sur le fleuve
    Elles se jouent de l’amour
    Et s’émeuvent
    Que sous l’onde soit le poisson rouge

    Rouge de désir, la fleur se pâme
    Et se tord de soupirs
    L’effet de la vague pourpre
    Se propage à n’en plus finir

    La fleur séduite
    Vaincue avoue
    Qu’elle se joue de l’amour
    Mais que de l’amour elle ne se fout

  13. Les fleurs bientôt viendront s’ouvrir sur les corolles qui les attendent
    Barques légères à peine secouées par le frétillement des poissons rouges,
    Tapis d’or et de verdure, coupelles tournées vers le soleil,
    Jolies fleurs de lotus, emblème de sagesse et de paix
    Qui dans la vase boueuse de la vie, puise leur force et leur beauté .
    Qu’elles fleurissent sur les lagons de mes souffrances,
    Au dessus des eaux troubles du passé dans l’air pur du printemps.
    De rien peut naitre le beau, d’une graine l’instantané d’une fleur ;
    Que mon regard les accueille dans une infinie tendresse,
    Fleurs promesse d’avenir aux couleurs de la joie,
    Merveilles suspendues au-dessus des eaux troubles
    Dans la lumière éclatante d’un avenir plus souriant.

  14. L’équilibre en eaux troubles
    Qui saisit son instant
    De bel petit bonheur

    En remerciant la vie
    D’offrir ce tellement
    Chacun n’a pas cette chance

    Bonne journée ensoleillée dans les coeurs.

  15. Les nymphéas

    Les nymphes nagent dans les eaux froides et transparentes
    des grottes et des cavernes où siège la pensée
    des lieux rendus obscurs par des personnes savantes
    où les raisonnements les tiennent enlacées

    elles sont tenues par les idées à rester dans le noir
    Brillantes et solitaires ainsi que des diamants
    Elles se figent par orgueil sans faire de mouvement
    Et se montrent hautaines quand elles croisent un miroir

    devenues pâles éteintes sans nulle vibration
    Dans les mains d’un artiste dont c’est la vocation
    Elles reprennent des couleurs et parlent avec passion

    Elles éclairent la toile à la façon d’un phare
    Elles parlent de la vie simplement et sans fard
    Comme sur un bassin s’ouvrent les nénuphars

    Alain

  16. Les nymphéas

    Comme des bateaux faisant escale ont jeté à l’ancre
    Les feuilles de nénuphar dorment cordées flottantes
    les jolis poissons rouge très vite les entourent
    comme une flottille de barques dans une ronde incessante

    Alain

  17. Une ondée lumineuse
    S’empare de toute chose
    En ces jours, tout se fait vaporeux, idylliques et évanescent
    Tel le crépuscule bercé
    Sans l’ombre d’un nuage
    Nos envies de légèreté exaucées
    Aucune trace de nos pas
    Ne se font sur la plage
    Nos corps aussi aériens
    Que le sont nos âmes
    S’en vont et s’en viennent
    Comme le pénétrant et inatteignable vague à l’âme

  18. Au bout de la nuit un seuil éclairé
    Nous attire encore vers son doux mystère
    Les grillons chantant l’éternel été
    Quelque part la vie vécue reste entière

  19. Petits poissons rouges
    Pourriez vous
    Danser pour elle

    Quelques temps encore

    Petits poissons rouges
    Usez de votre pouvoir
    Pour lui laisser la vie

    Quelques temps encore

    Son coeur est d’or
    Je vous l’assure
    Laissez la nous

    Quelques temps encore

    S’il vous plait
    Petits poissons rouges
    C’est le printemps

    Elle aime tant les fleurs

  20. Nigra, Qu’elle est belle cette supplique aux petits poissons rouges, mais comment pourraient-ils l’entendre ?
    ____

    J’ai à peine eu le temps de respirer son parfum
    Que déjà elle devait disparaître
    Les minutes devenues plus petites que les secondes
    Le temps dans le temps s’était-il confondu ?
    Les mots comme une avalanche se sont perdus
    Dans le silence qui soudain s’imposait
    Et les poissons dans le bassin n’ont fait qu’un tour
    Les feuilles immobiles sont restées muettes
    C’était un tout petit instant, bien trop court
    J’aurais aimé qu’il dure longtemps longtemps encore
    Mais la fleur est tombée, son parfum s’est éteint
    Je suis restée là dans l’expectative, triste et éperdue
    C’était le temps d’un rayon de lune
    Le temps d’un baiser sur les lèvres de l’espoir
    De ces petits bonheurs qu’on attrape au passage
    Et que l’on voit filer sans s’en apercevoir
    Que l’on voudrait saisir alors qu’il est déjà trop tard.
    ____

    Bonsoir Chère Ossiane et amis de passage ici, attirés par les coeurs de nymphéas et tout ce qui gravite autour d’eux.

  21. Les nymphéas

    Les feuilles de nénuphar qui brillent sous le soleil
    Sur la nappe des eaux pareilles à ces feuilles d’or
    Qui ornent les pagodes et les pieux édifices
    Les temples et les lieux de prières et les stupas

    Ces monuments de pierre où l’œil qui voit tout
    Fixe l’azur comme les fleurs baillent au soleil
    Autour desquelles gravitent des colonies de prêtres
    en robes safranées qui retombent sur eux

    comme bougent les nageoires diaphanes des poissons rouge
    Gardiens à tête chauve d’un principe éternel
    L’amour cette loi qui met de l’ordre dans le chaos
    et rayonne dans les têtes comme dans le cœur des hommes

    Alain

  22. cette eau noir me jette un trouble, mais les nyphéas veillent…

    Les nymphéas
    Lucioles tendres
    Blancheurs vivantes
    Eclaire les frétillis
    Du temps
    La luminosité
    La vue à claire de vue
    Des nages douces
    Tendresses
    Magies belles

    Mes souhaits de belle journée, pour chacun.

  23. Je reviens après une longue absence .
    Nymphéas , Monet , deux mots qui me touchent beaucoup .
    Transition entre le réel et l’apparence ….
    Je suis heureux de retrouver votre blog .
    A bientôt .

  24. Les nymphéas

    entre les nénuphars ces traits de feutre rouges
    qui glissent et rampent serpentent à la surface des eaux
    sont ce là des fruits vermeilles ou bien de rouges baisers
    qui laissent en s’en allant des traces sur la peau ?

    Alain

  25. Ding bal de vie jolie
    Improvisé en mare
    Les poissons font chanter
    Les nymphéas leurs coeurs
    Oranges en chuchotis
    Balbutient blancs leurs robes
    Et les voilà qui dansent
    Tout au clair de la lune

    Douce soirée, pour chacun.

  26. Ne pas finir ce jour sans venir vous dire bonsoir, et poser le regard sur ces belles images, un calligramme de toute beauté tout en douceur comme le printemps.
    ______

    Quelques traits sur l’eau
    Dans l’aura du printemps
    Pour dessiner un poème
    Et peindre sur la soie
    L’état d’âme du poète.
    Dans la ronde de l’étang
    Les mots tout en couleur
    Résonnent sous le pinceau.
    Regardant la toile du maître,
    Dans une douce musique orientale,
    L’émotion oscille dans le bonheur
    Les sens en éveil exaltent la beauté.

    _____

  27. Pour poursuivre l’ évocation de Monique:

    Sérénité.
    Les cerisiers en fleurs,
    pluie de pétales blancs,
    colinnes douces,
    et Fuji-Yama.
    Peindre la force,
    la délicatesse.
    Le trait simple et juste,
    la couleur épurée,
    l’ émotion épanouie.
    Quintessence.

    Bonne journée (zen), à tous.

  28. Les nymphéas

    Allez près du bassin où songent les nénuphars
    Venez voir le ballet que font les poissons rouges
    qui dansent sur la scène semblables à des sirènes
    A la nageoire volante à la grâce aérienne
    Ne sont t’ils pas comme ces chaussons de satin blanc
    des belles ballerines qui dansent court vêtu
    dans de légers tutu et font des entrechats

    Alain

  29. Les nymphéas

    Allez près du bassin où songent les nénuphars
    Venez voir le ballet que font les poissons rouges
    qui dansent sur la scène semblables à des sirènes
    A la nageoire volante à la grâce aérienne
    Ne sont t’ils pas comme ces chaussons de satin blanc
    des belles ballerines légères et court vêtu
    qui sautent et font des bonds agiles comme des chats
    vives comme des anguilles et font des entrechats

    Alain

  30. Toujours dans cet esprit d’eurythmie qui vient contre carrer le désordre inévitable de la vie :
    ___

    J’ai posé mon regard sur l’eau
    Suivi les entrelacs des poissons
    Rêvé d’y trouver le secret des profondeurs
    Cherché dans les ondulations
    La détente, le calme et la sérénité
    J’ai caressé du bout des doigts
    La surface de l’eau
    Pour prendre contact, faire corps
    Avec ce milieu des origines
    Quêter peut-être au fil de l’eau
    Un besoin de tendresse
    Adoucir les vicissitudes de la vie
    Où le blanc et le noir se côtoient
    Où le beau et le laid, le bien et le mal
    S’entremêlent trop souvent
    Vouloir rétablir un équilibre difficile
    Trouver l’harmonie et la douceur.

    ___

    Tout un programme qui n’est en fait, qu’une philosophie dans la recherche du bonheur


  31. Jean … le détective de l’Oeil Ouvert !

    (pour la protection d’Ossiane : merci…)

    Biz à tous.

  32. OUI,
    MERCI Jean,
    de m’ouvrir les yeux, encore plus,

    je suis allée sur ce site cité,
    et il y a des dizaines d’images d’Ossiane,

    je ne peux rien exprimée, tant je suis choquée! de vie encore! à fuir!

    ma belle sérénité de ce matin me serre de jolis, et c’est bien de cette vie là,

    la vie peut tellement décevoir en au delà,
    c’est vital de s’extraire, de se protéger,

    et puis aussi de communiquer encore, peut être, quand on sent que c’est possible,
    mais dans un vie, on se plante tellement,
    qu’il en faut du temps, pour savoir.

    Je suis contente d’avoir retiré mes écrits sur un vécu en autisme de 23 années, qui sait si quelqu un pouvait en faire mauvais usage!

    IL EST BIEN TRISTE CE MONDE!

    bienheureux mes amis les oiseaux, et les jolies demoiselles les fleurs….

    belle et douce journée la plus sereine possible pour les âms sensibles!
    je vous embrasse!

    mes pensées, pour toi, Ossiane, trahie!

  33. Comment ne pas être attristée, le mot est faible, j’en ai un plus virulent sur les lèvres, merci Jean, ce n’est pas la première fois qu’Ossiane fait l’objet de ce genre de vandalisme, j’avais déjà découvert un autre site pirate et l’en avais informée. La qualité de ses images et de ses textes en font des cibles les premières visées pour ce genre de « malfrats » sans états d’âme et qui plus est touchent le domaine poétique où la beauté, la vérité, la transparence, la sincérité, le respect… sont des richesses premières ici bafouées. Restons vigilants pour la défense des droits d’auteur et le respect des œuvres des créateurs qu’ils soient photographes, poètes, romanciers, peintres, sculpteurs, musiciens…

  34. merci à Annick et Bourrache pour leurs interventions sur le site découvert par Jean, afin que les lecteurs ne se laissent pas tromper, car c’est là aussi un manque de respect incroyable envers les visiteurs de ce dit blog qui maintenant sauront à quoi s’en tenir.

  35. Ma réponse à cette insolente :

    Votre blog est une infamie et je pèse mes mots…
    Sortez de vos sentiers de tristesse et tenter de créer vous même ou alors laissez aux autres le soin de le faire et régalez vous…
    Mais de grâce ne copier plus l’oeuvre de ceux qui veulent juste le partage des sens…
    Et surtout ne revendiquez point ce qui ne vous appartient pas.

    Amitiés Ossiane.

  36. Tout d’abord bienvenue aux Hélène, à Mohammed, Patrick, aux anciens amis revenus dont Jean que j’ai connu au début de L’O

  37. .
    Bonjour à tous!

    Tout d’abord, bienvenue aux toutes nouvelles belles plumes, les Hélène, Mohammed, à Karine, à Jacques, aux anciens revenus qui se reconnaîtront (l’autre Jean, Miomodius, Jos, Mathilde, Abeille, Sophie, Leila, Nigra, arltteart, brigetoun etc…, j’en oublie forcément), les passagers constants qui défendent avec attachement cet endroit et à Jean que j’ai connu au tout début de L’Oeil Ouvert et qui fait de superbes photos de nature (allez le voir). Merci de ton alerte, Jean. Je suis allée voir et j’ai vu les marques de soutien d’une partie de notre petite tribu; je vous remercie, je suis très touchée. Et bien sûr consternée par un tel manque de respect vis à vis du droit d’auteur que je défends toujours avec passion. Je remercie Monique pour son alerte qui était particulièrement gratinée, elle peut vous raconter. J’ai réussi à tout faire enlever sans trop de complications. La propriétaire du blog mentionné par Jean a en plus deux autres blogs dont vous pourrez trouver les liens tout en bas de sa page. Le constat n’est pas brillant, il y a des dizaines de mes images et haïkus disséminiés ça et là et bien sûr sans aucune mention de l’auteur. Il ne me reste plus qu’à la contacter et à négocier pour qu’elle enlève ce qui ne lui appartient pas. Pas facile, il s’agit de trois plateformes différentes et il n’y a pas toujours de contact mail. Bref, encore beaucoup de temps et d’énergie à perdre. J’espère que ça va bien se passer du premier coup sinon, je passe à l’étape suivante. Belle après-midi de printemps, je vous envoie plein de beau soleil.

    Ossiane
    .

  38. On ne va pas lui jouer de la mandoline à Gwendoline, la maligne et la mal intentionnée, la pie voleuse qui jacasse à tout propos et saccage notre idée de la bienséance, elle ne mérite qu’une volée de bois vert.

    Désolé de ces emprunts indélicats qui ne font qu’attiser notre courroux.

    Bonne soirée à tous, grosse fatigue et pas trop la tête à me concentrer en ce moment mais face aux nymphes je suis béat !

    Bise à Ossiane,valeureuse et courageuse, qui doit perdre son temps à protéger son bien

  39. Ossiane,
    Je vois que vous êtes bien défendue par vos amis fidèles !
    C’est normal, vous créez de telles beautés. Et la beauté, vous nous la faites partager. Alors on se doit de la respecter, de la préserver, et de la défendre bec et ongles si elle est attaquée…

    Amicalement

  40. Tout à fait Emma, ces passagers ne sont pas ordinaires mais extraordinaires; ils défendent ces principes du droit d’auteur qui existent depuis des lustres et qui doivent finir par être respectés sur la toile, un jour ou l’autre; il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement. En tout cas, de mon côté, je ne laisse pas passer. Le problème que m’a signalé Jean semble bien parti pour être réglé rapidement et en toute cordialité. Bonne soirée à tous et bienvenue Emma!

  41. Bonsoir Ossiane et suis rassurée pour toi si tu arrives à régler ce problème en toute cordialité, c’est tellement mieux ainsi pour tout le monde. Je t’embrasse et restons solidaires et vigilents, bonne fin de semaine et bon week-end.

  42. Quand le rare se fait rare
    Qu’émergent, nénuphar,
    Comme sa fleur quelques mots

    Faire sortir du dedans
    Comme au-delà de l’eau
    L’intime sentiment

    Et s’ouvrir aux soleils
    De milliers de regards
    Sans aucun appareil

    C’est un matin de paix
    Dans le jour blafard
    D’un tendre mois de mai

  43. On a vraiment pas droit à l’erreur sur cette terre !! On peut effectivement être à la « marge » des principes du droit d’auteur , sans pour autant être un voleur ou une voleuse..mal intentionné(e).. être traité(e) de malfrat..
    Connaissons nous cette personne qui a édité des photos de Ossianne sur ses blogs ? A t-elle précisé que ces photos étaient les siennes ? Ne va t-on pas, comme le précise Ossianne, régler ce problème « en toute cordialité » ? ..
    Je ne connais pas l’auteur de ces Blog ..je connais le talent et la sensibilité de Ossianne mais..moi qui me suis détaché de ce « monde du net »..je ne peux rester muet devant tant de violence verbale..On peut s’insurger..réagir..agir..mais ne pas accuser de cette manière..sans aucun recul..
    Pensées..

  44. Oh la la!!! Pierre.b
    Compte tenu de votre grande sensibilité poétique que j’admire et apprécie, je suis quelque peu étonnée de cette réaction, l’écriture, comme la photographie est un art au même tître que tout autre art et chaque création appartient à son auteur, ce n’est pas plus compliqué que cela et se les approprier, recevoir et en accepter des louanges et commentaires comme étant ses propres oeuvres, ce n’est pas une erreur. J’ai travaillé le dessin avec des enfants, jamais en de nombreuses années un enfant n’a osé s’approprier le dessin d’un autre, les enfants sans qu’on leur explique ont toujours eu ce respect d’autrui, le net ne permet pas tout. Je vous concède que le mot « malfrat » est un peu fort, je l’avais mis entre guillemets pour cette raison. Cette personne que je ne connais pas est sans doute quelqu’un de bien puisque le problème semble se régler avec cordialité. De plus c’est quelqu’un qui avait admiré les images et les textes d’Ossiane, donc sensible à la beauté et à la poésie mais qui a outre passé ce qu’il est permis de faire. Voilà Pierre.b, si vous m’avez trouvé trop sévère sachez que je suis quelqu’un de très pacifique mais qui aime la droiture. Je peux comprendre que vous ayiez été surpris par ma virulence mais j’ai une grande admiration pour le travail d’Ossiane et je fais partie de ceux qui ne supportent pas qu’on touche à leurs amis. Sans rancune Pierre.b et au plaisir de vous lire.

  45. Poigne d’homme
    Face d’homme
    étoile de sang sur le front

    Corps broyé
    Os rompus
    étoile de sang dans le coeur

    Broyée la promesse
    Rompue la parole
    étoile de sang voici l’homme

  46. Qui saura m’offrir
    un poème vrai contre la misère ?
    Un poème qui fonctionne
    dans la réalité de cette cité.
    Même à midi, même à Noël.
    Un poème à retourner
    dans le sourire du poète
    si l’on n’est pas satisfait.

    Qui m’offrira un poème droit, définitif
    que les lois devront respecter.
    Avec un banc bleu au milieu,
    de frais repeint,
    jamais brisé.
    On y parlerait ensemble
    de ce qu’on ne connaît pas de l’autre,
    de soi.
    Presque princes, jamais rois.
    Qui nous offrira ce poème ?
    Maintenant.

    Alain Serres , Comme un coquelicot

    A lire ici :
    http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/12/encore-un-coque.html

  47. Pourquoi tant d’intolérance et ces poussées de prurit, pourquoi ces mots qui mordent au lieu d’embrasser ?
    Sans doute pour les raisons de l’attachement et de la proximité d’inconditionnels qui admettent mal une certaine forme de légéreté qui confine à un manque de respect.
    Mais accuser sans recul, quelle outrecuidance !
    Violence verbale ou indigantion mal contrôlée et formulée, mais voilà il y a des comportements qui vous font sortir de vos gonds.
    Qu’est ce que s’insurger selon vous ? Cela suppose t il mesure en tout temps ?

    La naïveté, la gentillesse et la flagornerie ne font pas partie de ma panoplie, la tolérance dans certaines limites et la défense de mes amis et certaines valeurs qui me sont chères en permanence.
    Parlons de colère plus que de méchanceté, d’incompréhension aussi, pour utiliser un langage plus piquant que d’ordinaire, mais ce sont des formules pour vilipender quelque légéreté coupable, pas un crime de lése Ossiane alors ?

  48. Lunes d’eau mirantes et admirantes
    en grappes denses qui dansent sous la lune
    avec leur filaments en guise de flagelles
    qui meuvent et promeuvent les ocelles
    donnant à toutes leurs facettes
    ces recettes dorées qui les font briller
    comme autant de papiers métalliques

    dans l’ombre veillent de leurs corps rougeoyants
    les gardiens silencieux de ces lieux bourgeonnants

  49. Sans qu’on s’y attende
    Autour de soi
    et droit au coeur
    Voici les ondes
    Natives et vastes
    Résonnant
    Depuis l’ici même
    jusqu’au lointain
    De leur toujours déjà là
    de leur toujours commençante
    Mélodie

    François Cheng

  50. Nimbées d’eau sombre,
    parsemée d’éclats rutilants
    nymphes d’un lac d’ombres
    dans la pâleur argentée
    voilà leur beauté révélée
    légers friselis et chapelet de bulles

  51. Coupelles argentées
    Pour accueillir la vie
    Elles se tendre douce

    je vous ai lu avec attention, chacun,
    merci pour vos mots.
    belle fin d’après midi.

  52. Quelle belle écriture MioModus
    ____

    Adopter le silence
    Retourner au néant
    D’où l’on vient
    Vouloir renaître
    Donner aux mots
    Leur vrai sens
    Ecouter leur musique
    ____

  53. DE François CHENG

     » Ne laissent en ce lieux passants
    Ni les trésors de ton corps
    Ni les dons de ton esprit
    Mais quelques traces de pas

    Afin qu’un jour le vent fort
    A ton rythme s’initie
    A ton silence à ton cri
    Et fixe enfin ton chemin »

  54. Poème de François Cheng – Le livre du Vide médian – Espaces libres Albin Michel
    (page 165)  » Ne laisse en ces lieux…. »

  55. firmament d’eau douce
    constellée de Nymphéas argentés
    et de comète rouges et or

  56. Il est vrai que je vous ai fais partagé la poésie de François Cheng sans le citer, mais pour moi ce poète fait parti de mon esprit et des poèmes que je connais par coeur…
    La prochaine fois, je citerais les sources lorsque l’écrit ne sera pas de moi…

    Amitiés poétiques à tous.
    A l’âme des mots…
    MioModus.

  57. Merci Miomodus de ta compréhension, je me suis permis d’ajouter le nom de François Cheng. Il y a tellement d’écrits et d’images sans signature qui se baladent sur la toile qu’il est bon de penser à mettre cette mention. Sinon on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi;-) Bonne fin de dimanche à tous !

  58. Tu es vraiment extraordinaire Ossiane..j’avais remarqué ces mots sans signature et je me suis dis..tiens…pas de réaction..d’indignation..Et je pensais à tes photos qui avaient voyagé dans le plus parfait anonymat..Et bien non..sourire..Ton Blog porte bien son nom ..L’Oeil Ouvert..sourire..J’aime bien ta manière douce..ferme ..et élégante de régler les « problèmes »..
    Pensées

  59. Tu m’expliquais un jour Ossiane, moi fonctionnaire de l’état, combien était important pour quelqu’un dont c’était le travail, de défendre ses œuvres pour vivre.
    Du coup j’avais une autre vision que la mienne et que je respectais sur le bien d’autrui.Toutefois, je n’arrive pas à me défaire de ma vision des biens terrestres:je n’emporte rien dans la tombe.

    …Voir des siècles d’Histoire peser à n’en plus finir
    Sur la souffrance des hommes qui n’en tiennent pas rigueur
    A qui mieux vous tuera, à qui mieux la richesse vous prendra sans honneur
    Prenez jusqu’à repaître tous mes biens ici-bas
    Glissez tous dans mon être mais n’y arriverez pas
    Je vous rajoute ce que vous oubliez de prendre
    Parlez, glossez, je n’y comprendrai rien
    Bâtissez des empires, entassez vos fortunes
    Je n’y arriverez pas même à suivre vos ornières
    Je veux rester poète et c’est les pieds en l’air
    Que je cheminerai ruiné dans un pieux monastère
    Retraite prédestinée cadeau de tous les justes et naïfs volontaires

    Gardez-moi tout de m^me parmi vous malgré mon point de vue et ma philosophie de la vie.):
    Leïla

  60. Bonsoir Pierre, non vraiment rien d’extraordinaire, je t’assure;-) Il y a eu des petits signaux d’alerte sur cette page qui m’ont mis la puce à l’oreille et je dirai que tu as l’oeil bien ouvert toi aussi;-)) Tu es très attentif et sensible à ce qui se passe ici et j’aime bien aussi;-) Il peut arriver d’oublier et comme Miomodus l’explique, certains écrits peuvent nous habiter totalement. Tu sais bien que je suis attachée à ce respect vis à vis de toute création alors je rappelle tranquillement les bons principes auxquels je crois et quand ça dérape et parfois, c’est arrivé, je me fais plus insistante;-) Je préfère informer, expliquer, dissuader pour faire changer les comportements. Le problème concernant le blog de Gwendoline est définitivement réglé et sans violence;-) Je suis contente d’avoir abouti;-) Bien à toi!

  61. Leila, il ne s’agit pas de biens terrestres dans le sens où on possèderait un bien matériel. Quand j’affirme cela, je parle dans l’absolu. Mais je maintiens qu’un artiste qui veut vivre de son art, doit protégrer son travail. C’est un principe général. Il s’agit de mettre un nom, une identité, une âme à toute oeuvre de l’esprit. Quand je choisis de voir un film, une pièce de théâtre, un tableau ou d’écouter un disque, mon premier réflexe est de savoir qui l’a réalisé car je suis les auteurs dans leurs parcours artistiques et j’aime voir et comprendre leur évolution. Procéder autrement me parait beaucoup plus superficiel, l’oeuvre devient objet qui se perd dans l’anonymat, l’époque, les courants; elle n’a plus de sens et de référence; elle n’a plus lieu d’être. Elle devient un pur objet de consommation qu’on peut dupliquer à l’infini. Si on n’y prend garde, c’est ce qui va finit par arriver sur la toile. Voilà, j’en ai terminé;-) Bien à toi et à ta belle plume, leila!

  62. Je vous lis, chacun, avec attention.

    Si bon de se donner
    Mais pas pour se faire plumer

    Se retrouver existant
    Sous la plume d’un autre
    Son nom tû ou changé

    Chacun son existence
    Souhaiter partager
    Une vie singulière pour chacun sur la terre
    Pleine d’émotions vives

    Chaque être a des petits yeux
    Pour se trouver unique
    C’est bien et c’est ainsi
    De se laisser aller à être

    Et se suffire d’être soi
    C’est un joli spectacle
    Sur le chemin de soi

  63. et pourtant chez Gwendoline, il y a encore des images de toi, Ossiane,
    mais délicate je te laisse défendre tes écrits,
    je te souhaite une belle soirée.

  64. En effet, Annick, j’ai parlé trop vite… je comptais vérifier et tu m’y as précipité .. il reste 90 images et haïkus à enlever, des dizaines de pages à égrener pour noter les liens, plein de temps de perdu. … soit je suis naïve et c’est de la mauvaise volonté, soit c’est de la négligence ou de la bêtise, je n’en sais rien mais cette fois je passe à la phase « un peu plus insistante ». Bonne nuit à tous!

  65. oui,le monde est étrange,
    et souvent oui de oui, on peut se demander,
    si on est naïf,
    ou négligent ou bête,

    car on n’a pas envie d’enfoncer ses idées, ses valeurs avec des clous puissants, dévoiler ses belles parts de vérité de beauté intérieure,
    et on pense que l’autre en face, peut comprendre en silence bien plus,
    mais peu comprennent les bels mots délicats des silences purs de vie!
    alors on souffre dans ce monde « lourd »!

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