Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
la maison endormie
les moutons électriques
le mur éclairé
◊ Sur la côte sauvage de Belle Ile…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
la maison endormie
les moutons électriques
le mur éclairé
◊ Sur la côte sauvage de Belle Ile…
Toctoc, une enveloppe tendre, un bel journée, pour chacun, tous, un petit cachet sans poste restante, le papier se glisse dessous la porte, elle est bien là la petite missive, aux frais embruns, le calme de vues, intimes serrailles, bel réconfort, elle se danse déjà le petit home, pour se donner biens bels baisers,
à peine rentrée, ouvre les volets, elle laisse entrer l’odeur de large, la vie devant, des pluies d’étoiles, un gazon raz, la mer ses chuchotis, et les nuages ils passent tout doucement, petis cotons, et l’épuisette des temps heureux s’en saisit d’un, le pose doux, pour papoter de la pluie du beau temps, avant de le laisser repartir faire son travail de nuage blanc,
les fleurs belles rares se coupent jolies, un petit vase sur la cheminée, le bois crépite, c’est bon, c’est chaud, un petit café tout bel de vie, de la paix de joies, des petits rires, du bel silence, de la gravité, des bels légers,
un havre de paix tout bel tout simple pour s’aimer.
Tout bouge tout le temps autour de la petite maison qui se laisse glisser dans les couleurs de la journée…
Rêves de coton blanc
Inventés sur toile bleue
En quatre murs trop seuls.
Aprés nombreuses errances
Maison refuge
Dans un monde électrique
Maison refuge
Pour trouver le repos
Maison refuge
Bonne journée à tous!
–
http://www.deezer.com/listen-2073980
–
Carrousel
Ne pensons plus à rien
Amusons nous gaiement
au son des instruments
Laissons nous étourdir
Les bons chevaux de bois
Tournent à vive allure
Crinière sur l’encolure
Ils courent éperdument
Tournez beaux paysages
Où pareils aux nuages
Ont été peints des anges
Dans leurs cadres dorés
Les jeunes chérubins
Par le ciel envoyé
Par l’amour inspiré
Sourient à nos bambins
De la petite enfance
aux années de lycée
Combien de doigts sucrés
ont laissé leurs empreintes,
Combien de jeunes enfants
ont été balancées
Sur le dos vernissé
des chevaux élancés
tournez jolis manèges
tournez beaux carrousels
les chevaux nous soulèvent
la musique nous enlève
vers un monde enchanté
rempli de sortilèges
Et pour un court moment
la vie ressemble au rêve
Princes grands personnages
Soyez fous soyez sage
Vous êtes de passage
Comme sur un manège
ALain
L’intention était de bâtir un grand palais.
À faute d’argent ils ont construit une maison petite au milieu du paradis.
Pour tous ces que se perdent en errance.
———————————————-
Ossiane,
une petite question :
Cette petite maison est soeur (pas jumelle, bien sûr)
de celle du DÉSERT (10.09.2006)?
———————————————
Jusqu’aujourd tu me tends la perche …
Bonjour la compagnie !
Ossiane rêve de moutons…
Elle les compte ou non…
C’est selon la saison !
Ossiane rêve de moutons… électriques
Tout de guirlandes de noël scintillants
Qui bientôt pourront éclairer…
La lande sauvage isolée !
Ossiane…
J’ai trouvé ces moutons !
Comme quoi, les bergers des montagnes
Peuvent tes rêves exaucer !
http://www.youtube.com/watch?v=f80sCiCPePY
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Belle errance pour découvrir à la troisième image une beauté d’orfèvrerie
___
Un bijou de nacre
Dans sa coquille d’argent
Perle de la mer
___
.
Oui Neyde, forte ressemblance mais involontaire;-) La perche tendue et bien attrapée par toi;-) Tu as beaucoup d’humour;-)
Les moutons électriques, Christine… oui ceux du roman de Philip K DIck;-)
Errance, oui en pleine errance, le phare de normandie luit dansla nuit jusqu’à des heures impossibles;-)
Errance des nuages aussi…je vous l’avais bien dit dans le sommaire;-) J’aime ce mot là et en particulier les errances de Raymond Depardon et de Wim Wenders. L’errance est vitale et nécessaire.
« Le bonheur est une sorte d’archipel composé d’instants heureux. Entre ces îlots il y a de l’errance et de la solitude. » Patrick Lepage
Que t’arrive-t-il Annick, on dirait que tu as reçu de bonnes nouvelles ?
Voilà pour mes mots du jour;-), bel après-midi à tous!
.
« Une espèce de pluie lumineuse enveloppait la maison .C’était quelquechose d’immatériel , légèrement opaque, comme un brouillard de lumière , comme la substance élevéeet granulée de l’air. »
Les mots de Pascal Quignard dans Villa Amalia se confondent avec ton image Ossiane , bien que l’Italie ne soit pas la Normandie il ya une luminosité aux nuages errants qui me touche
Errance, élance, béance
élégance, azulérance, distance
continuer sur son erre, sans changer d’aire, avec des appels d’air
exaltation de l’interminable errance
chercher la faille sans défaillir
ne jamais cesser le voyage et l’exploration
ne pas faire relâche…plus d’une nuit
et nomadiser sans pactiser
relever des éléments
et les accompagner
bonds vagabonds donc !
sans collier mais pas sans pitié
être errant et être éperdu c’est selon
sans divaguer plus que d’habitude
en chemin connu mais pas répété
instable et balloté
je vais je viens
je deviens…ce que je suis
chaque jour un peu plus
et puis épuisé, j’attend
Silence, solitude alentour
rien qu’un écrin de lumière
et moi, naufragé volontaire
dans l’errance : île
Errance
Il en vient de partout au bar de l’errance
Victimes de l’amour et de l’intolérance
Des assoiffés d’azur des poètes des fous
Partis chercher la lune où sur une révérence
Beaucoup ont les mains nues et le visage imberbe
La fleur entre les dents le cœur plein d’espérances
N’ayant pas de milieu ils ont choisis l’outrance
Mais la vie peu à peu efface leur superbe
Et comme un bateau ivre sans cesse change de cap
ils sont pressés de vivre et brûlent les étapes
Ils parlent de s’établir avec incohérence
Mais quand ils se marient c’est dans l’indifférence
Alain
Bonsoir Ossiane, juste des choix raisonnables faits et c’est bien.
Je vous souhaite une soirée douce dans vos petites maisons.
Recul
Du large
En distance
Cela ressource
Concentre
Pointe l’oeil
En ouverture
Peut-être parce que c’est un soir que je me suis promenée sur cette falaise, sans but et sans me préoccuper du temps…je vous propose ce petit texte de Robert Walser :
Promenade du soir
« J’étais là indécis, je n’avais pas vraiment envie d’avancer. Quand je marchais, il me fallait être immobile et quand je restais immobile, je me sentais poussé à me remettre en mouvement. Le soir et ses étrangetés me charmaient, de sombres couleurs fantomatiques et des tons mélancoliques et dorés surgirent devant moi. C’était comme si je devais devenir aveugle et ne plus rien voir de cette beauté, je me sentais dans un état si étrange, j’avais froid dans le coeur mais j’étais si bien, si délicieusement bien. Je regardais de tous côtés avec attention, comme pour voir derrière et à côté des objets quelque chose de neuf, de jamais vu. Les couleurs du soir sonnaient tel un chant d’adieu innocent, charmant, craintif, et c’était comme si je devais pouvoir contempler les sons et entendre résonner les couleurs. Oh soir, quel merveilleux tableau es-tu ! Le soleil déployait en vagues d’or sa magie de l’adieu et un fleuve de beauté sur la montagne qui ressemblait à un héros assoupi venu de temps anciens. les maisons avaient une mine si songeuse, dans toute les fenêtres, petites et modestes, on voyait briller un feu merveilleux, et l’amour et la bonté et un divin débordement de l’âme se déversèrent et coulèrent sur tout le visible, sur le vert profond et saturé des pâturages, dorant les arbres dénudés et ensorcelant la forêt silencieuse et douce. Chaque soir est un magicien, il fait du monde un songe, il emmène tout doucement les hommes, comme s’il les prenait par la main, dans des célestes pays de rêve où la sagesse compte moins que l’intuition, la clarté de l’intelligence moins que les sentiments obscurs. Tandis qu’il commençait à faire de plus en plus sombre autour de moi, je vis dans l’éclat profond de l’obscurité brillante d’humidité la pauvre maison au bord du chemin, plus une hutte qu’une demeure, plus une ruine qu’un bâtiment. J’y rentrai. Dans cette maison vivait Clara. »
Walser est un des écrivains poète de l’errance comme Paul Auster, Rousseau, stevenson , Monod , Giono entre autres
« C’est en marchant que j’ai eu mes pensées les plus fécondes et je ne connais aucune pensée aussi pesante soit-elle que la marche ne puisse chasser » Kierkegaard
D’où les bienfaits de l’errance, comme tu as raison Ossiane, que ce soit sur les chemins à travers la nature, ou dans l’écriture ou la photographie… quel bonheur de laisser vagabonder son coeur ; de plus le mot en soi est très beau, il suffit de le prononcer pour être déjà en chemin.
http://www.youtube.com/watch?v=GH4banWPWPw
marcher, marcher,
mon rêve doux
nos pas
course fraîche jusqu’à l’azur du monde
grande cavalcade
J’aime le cadrage « mobile » de la maison, qui navigue d’un côté et puis de l’autre, sur fond marine, c’est mieux qu’un panoramique ou différent du Passage des panoramas…
Une seule nuit d’errance
en vaut tellement d’autres,
…et des jours aussi
qui dégrise parfois
mais ne déguise rien
qui assouvit enfin
mais n’appauvrit pas
à la recherche de quoi, sans fixité
trouver des nouveaux repéres
sans dénicher un quelconque repaire
les yeux dans la lumière blafarde des réverbéres
la tête dans le vague des vagues du temps
on avance en quête de soi
d’une vérité immanente
ou dans le souci tragique
d’un instant singulier
souvenir tenace
et points de suspension
pour éclairage nocturne
effet magique
sans potion
au temple intérieur
la terre est céleste
l’oiseau nuage*
*photo 3
************************************************************
« Nous allons vers. Nous allons rêves. »
Hélène Cixous
– « Eh ! Qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages ! » Baudelaire ( L’Etranger ).
La vie !
des poupées russes
qui cache parfois des boites de pandore!
je ne sais quand la dernière poupée se présentera à moi
mais il est une évidence que se sera une boite de pandore
j’espère que pour ne pas avoir trop peur
qu’une poupée russe me donnera la main;
Secouée tendre par les embruns
La petite maison remue étoiles
Qui tapissent son doux nid fort bel
belle journée tendre pour chacun.
De belles matriochkas pour marc
un oreiller de tendresse pour annick
et un grand merci à monique
soutien total et inconditionnel à Ossiane dans ces jours fort occupés
qui nous régale de ce ciel moutonneux ou pommelé
bonjour à l’équipage raréfié
on l’espère pas à cause de clôtures electifiées
Volets clots
La maison
Chuchote
Son intime
douce après midi Thierry et chacun’e’
bel courage pour les fort occupés par du travail
–
Tour d’ivoire
…
D’îles de Pâques aux fleurs noires
Il me souvient en loins posthumes :
Je suis un pauvre oiseau des îles.
Or, d’avoir trop monté les hunes
Et d’outre-ciel m’être vêtu,
J’ai pris le mal des ingénus
Comme une fièvre au clair de lune,
Je suis un pauvre oiseau des îles.
Et moins de joies me font des signes,
Et plus de jours me sont des cages,
Or, j’ai le coeur gros de nuages ;
Dans un pays de trop de cygnes,
Je suis un pauvre oiseau des îles ;
Car trop loin mes îles sont mortes,
Et du mal vert qu’ont les turquoises,
J’ai serti mes bagues d’angoisse ;
Ma famille n’a plus de portes :
Je suis un pauvre oiseau des îles.
Max Elskamp
–
Les oiseaux passent, ils cherchent une petit maison. C’est beau.
le vent dans les roues
elle compte les moutons
la marée descend
Errance ma compagne
Je te tiens par le cou
Tu es la beauté d’âme
Qui me met à je nous
Sa poitrine ventile
Une brouette de foin
Elle est précieuse simple
Saisie par l’essentiel
Et une perle d’amour
La saisit toute pleine
cric crac
y a le feu à la baraque
feu de bleu feu de dieu
délice des cieux
poisson lune sur un banc de sable
la tête dans étoiles
au travers du miroir regarde
le grand bleu sur un petit nuage
Il pleut des silences.
La maison endormie attend,
Patiemment, obstinément, secrètement…….. que le bonheur revienne
J’aime bien vos mots la toto et arlequin
Errance
Nombreux sont les chemins
Qui mènent au même endroit
Pourquoi marcher tout droit
mieux vaut vagabonder
tout ignorer du lendemain
avoir une vie en bohémien
se laisser porter par les flots
et n’emporter que les plaisirs
n’est-ce pas agir en roi ?
Alain
–
Rachel : pour toi :
http://www.youtube.com/watch?v=MhpBb-EvNbs
–
A tous : bonne nuit sous vos (belles) plumes.
–
Elle est c(h)ouette la vie hi hi hi
avec toi bourrache je retrouve le goût des facéties.
merci rachel d’aimer mes mots de la toto, elle est toujours émue d’être aimée de ses petits mots, la tite toto…
… faut avouer que les marrants matelots ont déserté le bateau …
http://www.youtube.com/watch?v=K1LZ60eMpiw
Bon, l’est grande heure que j’aille faire dodo, hein !
Elle a marché le chemin
Bordé de petits piquets
Et puis elle a ouvert
Son sac à dos
A sorti sa sweet home
Et s’est assise devant la mer
Sous le regard précieux
De ses amis les nuages
heu … le bateau … à prendre au second degré, n’est-ce pas !
c’est quoi..le bâteau…à prendre au second degré, n’est cepas?! ..hein?! bourrache…
Le soir les nuages filous
Ils tombent leurs filets
Et pêchent la maison
Pour l’emmener rêver
Tout dans le ciel là haut
Et au petit matin
Ivre grisée de bels
Il lâchent leurs crochetés
Pour la reposer là
Sur ce petit bord de mer
Elle se serre ses rêves
Le doigt trace un rectangle
En bas des verts de bruns
Une petite touffe claire
La tâche blanche le pouce pose
Un peu de bleu pour faire la mer
Cet autre bleu c’est un ciel là
Et les petits doigts
S’amusent en fous
Gribouillent tous doux
Des petits moutons
Et comme ils passent
La maison ronfle
Car c’est si bon d’être bel cadre
Quand il fait vivre tout oeil ouvert
Bonsoir Annick sur la toile tu as déposé un beau tableau et de tes mains fait revivre une image.
___
Je vais, je viens
j’avance, je m’arrête
j’écoute, je regarde
la petite maison sur la falaise
Le front de nuages à l’horizon
le ciel en toile de fond si bleu
Je longe la côte
j’entends le bruit de la mer
puis les goélands et leurs cris stridents
je pense à rien, j’admire, je ressens
je marche longtemps sans doute
et mes pas me conduisent
au bord de l’océan
à contempler la mer
à sentir l’air frais sur mon visage
j’avance sur le chemin qui longe la côte
mon bonheur en bandoulière
Les nuages peu à peu se fondent
et mon errance se poursuit
perdant bientôt de vue
la petite maison au mur éclairé
qui très vite redevient
le petit point blanc
Sur la page verte de la falaise.
le ciel s’est lavé de tout nuage
l’espace m’est apparu immense
et j’ai continué ma route
Comme si je devais faire le tour d la terre
juste pour le plaisir d’être
en errance sur le chemin de la vie
une petite pause dans la course folle de l’existence.
___
Bonne nuit à tous.
Merci Monique, belle nuit.
Bonne nuit les petits.
http://www.youtube.com/watch?v=REHPHsWg9GU&feature=related
m’ci les deux Bourrache pour la chanson.
Pas de gai luron à bord !
Ni de wistiti à tribord !
L’heure est grave moussaillons Bourraches
Les matelôts désertent l’équipage !
Pu de Lou depuis un bon moment
Aurait elle des problèmes avec sa dent ?
La cavalière s’fait plus discrète
serait elle tombée sur la tête
quant au capitaine fantomette
est elle sortie des oubliettes
faudra envoyé la Toto
L’infatigable p’tit asticot
Sur l’air de « Maréchal nous voilà »
Capitaine, nous voilà
Tes fidèles, tes fidèles matelots
Capitaine, on est là
tes sacrés, tes sacrés zigotos
Face à la désertion
T’as juré « non de non »
revenez donc à bord
Mais oui « j’vous aime encore »
Capitaine, nous voilà
Tes fidèles, tes fidèles matelots
Capitaine, on est là
tes sacrés, tes sacrés zigotos
Zoom zoom tagada tsoin tsoin,
zoom zoom tagada tsoin tsoin
tagada, tagada, tagada zim bam boum
tagada, tugudule
J’mets d’lambiance non !
Quel bout en train je suis !
Tchou tchou le pt’it train, tchou tchou !
Sacrée bout en train, rachel, tu as l’air de retrouver la forme et me fais sortir de mon terrier:-)
m’zi rachel,
la vie c’est pour vivre
non?
elle se dit la maison
oui!
car c’est si bon de rire
hé!
dès qu’on ouvre son volet
mmmhhh!
mais oui j’vous aime encore…c’est bel tendre, rachel
La petite maison
Toute délicate
Se baisse son chapeau
Ramasse quatre boutons d’or
Sandale ses quatre coins son plancher
Et la voilà qui danse
Au son des vagues à l’âme
Et voilà qu’elle s’envole
Ses tuiles belles ailes
Et déjà les nuages
Se donnent tous la main
La maison au milieu
Une cerise dans ses cheveux
Danse se danse la tête
–
C(h)ouette* … une marrante matelote a regagné le bateau !
–
Rachel : ton lien vaut tous les contes du monde pour ce soir…
Quel bond délicieux en arrière.
J’savais, à l’époque, qu’après Nounours, Nicolas, Primprenelle, c’était « hop, dodo et sans discussion… »
(tiens, serait-ce un rappel ?…)
–
Quant à :
« Il pleut des silences »
c’est très … c’est très … j’aime très beaucoup.
Merci.
–
* sic Thierry
–
Bonne nuit, Capitaine…
pom pompompom pompompom pompom…pompompom…
BONNE NUIT LES PETITS, si vous êtes fatigués…
quel doux rappel j en râtais pas un…
C’est vrai que la toto elle brique le pont avec sa petite bougie et c’est délice, les mots dans le soir, ils ont leurs petits bedons belles résonnances…et la voilà qu elle baille, la toto, c’est un coup de Nounours…
OUI, c’est très très beau… »il pleut des silences »..J’aime de fort de fort de très beaucoup…
Ding Ding Dong !
C’est le matin
Les cloches au loin
Sonnent le réveil matin !
Je viens de lire toutes les fantaisies d’hier soir
Avec plaisir, Rachel, Annick, Bourrache, les tous les p’tits
Sortons de nos habitations
Allons prendre l’air marin
Qui souffle sur la petite maison
Et si un nuage électrique
Fait passer le courrant
Entre toutes et tous
Qu’est ce que ce sera marant !
J’vous ai pas oublié
Les amis de l’équipage
Mais suis en recherche
D’une sirène sur l’Ardoise !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
Bonjour à tous, je ne veux pas faire le rabat joie mais si on pouvait trouver un autre air que « maréchal nous voilà » ça m’irait bien, car avec « travail, famille, patrie » et les portraits de Pétain, ce n’est pas ce que je préfére dans notre histoire de France, quelques souvenir familiaux tenaces sans doute.
A ma décharge, je suis parfois très premier degré, mais j’ai du mal à rire de certains souvenirs et de certaines époques, c’est que voila Compiégne, Drancy, Pithiviers et Beaune la Rolande ça veut dire certaines choses pour moi et des amis résistants, dont je ne suis pas, trop jeune pour cela. Je vous avais dit je suis parfois un peu pisse froid !
–
6 décembre. Saint Nicolas.
Jour très, très important pour les enfants, ici, en Belgique.
Le grand Saint dépose plein de cadeaux dans leurs petits souliers.
Et moi, je glisse un petit morceau de chocolat dans vos pantoufles de ce dimanche matin.
–
7 décembre. C’est demain. Et Copenhague.
Croisons les doigts pour que, enfin, les choses bougent.
Mais…
–
Biz à tous.
–
Je te comprends Thierry.
Moi j’y ai vu du second ou du troisième degré car je trouve qu’actuellement en France certains voudraient nous rapprocher d’un certain patriotisme. C’est, pour moi, du grand n’importe quoi ce populisme ambiant.
Je partage, bien évidemment, tes idées et ne voulait, bien sur, offenser personne.
Voili, voilou
et puis je t’avoue que je trouve cette chanson du « Maréchal, nous voilà » tellement ridicule qu’elle en est risible.
C’était aussi une manière de ne pas se prendre au sérieux.
Voilà. Je ne t’es surement pas convaincu mais j’espère avoir expliqué le pourquoi du comment.
Salut matelot Christineeeeeee. Tu sais que t’es un peu vexante ! tu cherches des sirènes et t’as même pas pensé à nous (sourire, sourire)
Alors buvons ensemble un peu de vin chaud à la cannelle avec quelques gâteaux
aux épices! Santa n’est pas si bad que cela et il faut bien entretenir l’imaginaire.
Merci pour ce chocolat bienvenu et destressant; oui demain est le début de quelque chose, un vrai changement peut être, une manifestation de prise de conscience commune, pourquoi pas ?
On en voudrait des surprises à la hauteur des enjeux, car en fait de hauteur il faut en prendre ainsi que du recul avant que ce ne soient les vagues elles mêmes qui ne rayent de la carte, ilots et littoraux.
Peut être la sirène de Christine est elle celle du rocher ?
Prête à nous enjôler par ces chants ravissants, à moins que cela ne soit le dernier avertissement puissant lancé aux quatre vents comme ces premiers mercredi du mois.
Désolé Rachel d’avoir réagi un peu vite, je n’ai de leçons à donner à personne.
oui cette chanson est celle de l’obéissance aveugle en un guide supréme qui serait le garant d’idéaux et pourtant c’est celle qu’on obligeait à chanter à tous les écoliers ou presque puisque Vichy avait fait le ménage et révoqué tous les opposants potentiels apparents. C’est c’est chanson que ma mère dit avoir du reprendre nombre de fois, bon grè mal gré. Cela nous fait croiere qu’il peut y avoir des hommes providentiels et des sauveurs , mais pour quelle aventure et emmener le pays sur quel chemin ?
Oui je pense que pour la saint nicolas et dans l’ambiance délétère du moment où cette quête de l’identité nationale en agace plus d’un on a envie de dire qu’il faut relire Braudel notamment mais qu’à l’heure de l’Europe, trop fragile et basée plus sur l’économique que le politique on voudrait voir ces nationalismes
exacerbés qui poussent à la radicalisation moins flattés.
J’ai bien compris ton propos Rachel mais il fallait que je m’exprime, désolé de cette réactivité épidermique et bises sereines.
T’inquiète Thierry ! Moi aussi c’est un peu ma faute. Je suis souvent dans la dérision et cela m’arrive d’être maladroite dans mes propos.
Il n’est pas toujours facile de faire comprendre le fond de nos pensées.
En résumé : on est d’accord mais on le dit différemment.
Promis, la prochaine fois je ferais quand même attention à ce que je mets si on reparle de cette période si noire.
Bises à tous
tel un minaret
le ciel s’assombrit ici
les hêtres sont tristes
Il est des ombres
qui vous hante
comme un automne sans fin
la solitude vous enveloppe,
« Il pleut des silences.
La maison endormie attend,
Patiemment, obstinément, secrètement…….. que le bonheur revienne »
il est des ombres
qui vous effraient
comme une nuit sans fin
et la nuit vous étreint
« Il pleut des silences.
La maison endormie attend,
Patiemment, obstinément, secrètement…….. que le bonheur revienne »
il est des des ombres
qui vous protègent
de leur douces lumières
et la joie vous caressent
il pleut des rires
la maison réveillé danse
insouciante, en espérant secrètement …que ce bonheur soit éternelle
il est des ombres
comme des nuages
ils passent chaque jour
au dessus de votre maison
et font que passées
je sais que rien ne peut les retenir…
Rachel :
Promis…
demain…
une pensée pour vous, les sirènes de l’Oeil Ouvert !
Rebiseeeeeeeeeeeeees !
Je vous lis avec intérêt rachel et thierry,
et je partage vos propos, parfois il peut y avoir si vite des râtés de compréhension, des mal perçus, et pourtant on est sur la même longueur d’ondes en tout dedans,
c’est si difficile, dans un mot lu écrit d’y trouver parfois le juste ton,
et un mot écrit avec telle tonalité, telle émotion comme ci ou comme ça, cela change tout?
et je cite tes mots rachel, fort beaux:
« cela m’arrive d’être maladroite dans mes propos.
Il n’est pas toujours facile de faire comprendre le fond de nos pensées.
« En résumé : on est d’accord mais on le dit différemment. »
et c’est bon de faire attenion à ce qu’on écrit, c’est vrai, je partage, car on peut blesser sans le souhaiter.
et un mot écrit avec telle tonalité, telle émotion comme ci ou comme ça, cela change tout?
et en voici ma preuve réelle,
ce point d interrogation à la place du point. Acceptez mes excuses.
et un mot écrit avec telle tonalité, telle émotion comme ci ou comme ça, cela change tout.
Je voulais juste finir mon explication car je n’ai pas tout dit.
Cela fait quelque jour que j’ai cette chanson de « Maréchal, nous voilà » dans la tête.
Je suis fonctionnaire de l’état et, à ce titre, réquisitionnée par le président de la république lui même pour la vaccination de la grippe A.
Cela s’est passé jeudi dans une ambiance exécrable. Nous ressentons un énorme mépris dans la manière dont les choses sont gérées. Ce n’est pas le fait d’aller aider qui me dérange c’est la façon de s’y prendre.
J’écris souvent dans un journal syndicale et j’ai fait une petite chanson là dessus sur l’air du « Maréchal nous voilà » mais avec d’autres paroles plus satiriques.
L’air m’est revenue hier pour écrire mes petites bêtises. Le malaise dont je parlais tout à l’heure sur le populisme et l’identité nationale est profond. Cela explique les méandres de mon cerveau je pense….
Bon dimanche les matelots
Voilà, vous savez tout.
Bien qu’en prose Rachel ton explication n’est pas piquée des vers 😉
Je te comprend fort bien car cette réquisition va bientôt entraîner un réquisitoire car à quérir sans chérir ce n’est pas sans coup férir et ça ne va pas faire rire bien longtemps.
Cette désorganisation organisée ne va pas tarder à faire de nous la risée, et avec les rincées qu’on se prend, éreintés par nos voisins ça tinte et ça quinte de partout.
Je suis encore plus ennuyé d’avoir mis bêtement les pieds dans le plat alors que vu le contexte on peut imaginer dans quel état ça a pu te mettre, le retour de cet état qui a plus d’un tour dans son sac et qui après trois petit tour cherche juste à se dédouaner mais utilise mal et avec des raisons discutables le potentiel
médical du pays; de deux choses l’une, ou il y a urgence et on met tous les moyens, et si on n’est pas bien préparé il faudrait au moins avoir l’honnéteté de le dire.
Une cabane posée
Délicate fraiche et douce
Vaporise sa beauté
Devant la mer ses ondes
Le ciel marche ses nuages
Le paisible du jour
Superbes photos, une fois de plus.
Je suis repassé cet après-midi à cet endroit. Le ciel était bleu et la mer n’était plus qu’un immense bain moussant d’un blanc immaculé au beau milieu des falaises et rochers noirs. Féérique.
François de Kervilahouen
Hello ma Rachel
Bises multipliées par des e de Christineeeee,
Comme tu l’as deviné je suis sur les dents (well , j’essaie de trouver l’équilibre sur celle qui me reste): le travail sur le pont n’est pas de tout repos, même la toto est venue me préter main forte. Il faut ramasser tout ce qui traine, les idées poétiques, ou politiques dont personne ne veut, mettre les maux dans la poubelle, les mots au recyclge, et les vers Ah les vers cassés! allez mystique! Ouh aïe heurt. On srelève, et puis on fait des pauses pour aller boire un coup, plutôt un vers pétillant dans le bistot de Thierry ou de Bourrache. J’ché plus qui tient l’espace en ce moment.
On rencontre les matelots, les passagers, la capitaine , des sirenes qui cherchent des ardoises et puis un vers par ci et un par là, ca rime à liens, c’est souvent beau et on est vite saoul…
Allez mousse tic je m’casse et retourne à mon pont !!
Youpi ! la Lou est revenue.
Tu nous manquais moussaillon !!!
Je suis contente Lou de ta présence. On a bien travaillé, hein? C’est tellement plus c’h’ouette ensemble ( je t ai chipé un mot, rachel, c’est pas grave, hein? ! )
sourire tranquille! bises! allez on se fait un pas de danse, ensemble, sur le pont du bâteau! douceurs pour chacun!
20six.fr, a fait disparaître le justesimplevivre22,
mais la preuve, je suis en simplevivre encore…
ET C’EST BIEN!
Toujours présente à l’appel !
Un bateau comme celui d’Ossiane ne se quitte pas. Même quand on part, le pont est là, en nous, ancré ou encré c’est selon.
Voyage ou ERRANCE (0uf, chui pas hors sujet), le rêve et le plaisir sont au rendez-vous.
Love sourire et bonne humeur
Sourire et bonne humeur, bonsoir à vous tous, il en faut par les temps qui courent du sourire et de la bonne humeur tu as raison Lou et plus encore, le ciel (celui des nuages, l’autre ne connaît pas) n’est pas avec nous côté soleil et lumière mais François nous dit qu’il fait beau sur Belle île , alors on garde espoir…!!!
____
Comme un nuage se métamorphose
Mes pensées s’égarent et s’évadent
Elles prennent la forme de mes rêves
Promènent mon âme en leur jardin
Douce errance peuplée d’espérances
Pour un temps fait taire le monde
Tu te ressources diront certains
Tu te reposes diront les autres
Je ne sais plus, je ne sais plus
Si je flâne ou si je m’égare
En colporteur de l’utopie
En troubadour d’un autre monde.
____
Absente je viens de lire les écrits du jour et les échanges de Rachel et Thierry, ah que les mots et l’humour parfois jouent de vilains tours, si riche soit la langue, elle n’arrivera jamais à traduire parfaitement la pensée ; alors quelquefois de peur de n’être pas compris, le silence prend le relais des mots, mais là encore le silence parfois en dit long, trop long ou pas assez long, compliqué tout ça hein ?
Hey Annick, restée sur la page d’avant , je ne t’avais pas lue. Merci d’être là et puis « Ensemble » sonne super joliment…
Ok pour danser un coup, splacher in the rain comme dans la chanson et faire fous en hommage à la vie !!
Beaux rêves, matelots ;))
Monique, viens donc danser un coup si tu ne dors pas encore, je mets le son au max pour qu’il parvienne jusque chez toi… 😉
J’entends Lou et ensemble avec Annick trois pas de danse avant d’aller dormir, quel temps fait-il chez toi Lou ?
Il a fait beau et chaud jusqu’à aujourd’hui et comme on voulait danser sous la pluie, eh bien il en tombe un peu pour nous faire plaisir.
En fait, on en a besoin ici, Et c’ est plutôt une rare denrée. Comme la semaine se met au gris, c’est bon signe.
Je vous lis, Monique, et Lou,
mon fils vient d’éteindre, enfin presque, encore fort sollicité…
alors j accepte trois pas de danse avant de dormir,
et je te cite Monique,
« ah que les mots et l’humour parfois jouent de vilains tours, si riche soit la langue, elle n’arrivera jamais à traduire parfaitement la pensée ; alors quelquefois de peur de n’être pas compris, le silence prend le relais des mots, mais là encore le silence parfois en dit long, trop long ou pas assez long, compliqué tout ça hein ? »
je vais tenter d être plus exigeante de moi pour tenter me faire comprendre au plus près, et de tenter de comprendre au plus l’autre,
car cela fait mal d être incompris,
et c’est vrai que c’est si difficile de se faire comprendre, ce sera mon travail à tenter m’oser être comprise au plus, à partir de maintenant,
oui l humour brouille parfois tant, et le silence aussi, ahlala….
et c’est tellement en vrai partage, que la beauté est! je vous embrasse!
ici, j ai vu peu le temps dehors, car je suis restée allongée beaucoup ce week, sans sortir, sonnée par un choc émotionnel immense au tel vendredi midi, la vue perturbée avec un halo d’étoiles noires un quart d heure,
mais c’est bon, le doct appelé, juste un choc émotionnel intense…
alors l’énergie était ko ce week, des vertiges, des tremblements, c’est cela aussi la vie…
et une amie au tél, alors je me sens déjà mieux ce soir.
La maison
Elle est un peu perdue
Toute seule
Elle se prépare sa fête
Pour rejoindre ses amis
Une jupe élégante
Son corsage de soi
Des sandales légères
Et déjà la musique
Emmène ses oreilles
Ses pas se font si bels
Elle aime être la gaie
Celle qui sautille d’aises
Reposes toi Annick, une bonne nuit peut parfois être un bon moyen réparateur de ces troubles émotionnels qui bousculent non seulement le psychique mais le corps lui-même, je t’embrasse.
Monique, je venais dire bonsoir et merci. Belle nuit…pour chacun’e..
« Peu de chose, rien qui casse
l’effroi de perdre l’espace
est laissé à l’âme errante
Mais peut-être, plus légère,
incertaine qu’elle dure,
est-elle celle qui chante
avec la voix la plus pure
les distances de la terre » Philippe Jaccotet
« Peu de chose, rien qui chasse – merci de corriger le texte de Ph. Jaccotet
« J’ai voyagé, voyage encore,
mais mon allure a toujours varié.
Tantôt j’allais, plein de gaieté.
Tantôt, à l’image du ciel,
ma belle humeur allait se perdre,
soudain, dans un long jour de peine » – Robert Walser
Même les oiseaux
Se perdent dans les nuages
On ne les voit plus
Bonjour Monique
Merci pour tes mots aussi profonds que poétiques et pour toutes les références dont tu enrichis chaque note.
Tous les oiseaux se perdent-ils vraiment dans les nuages ? Suis-je vraiment la seule à voir un bel oiseau se détachant des nuages avec ses grandes ailes profilées aux deux bouts du ciel (photo 3) ? Ou recrée-t-on tel un mirage l’image que l’oeil cherche à voir ?
–
« Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel »
(le ronron de l’aspirateur, par ex.)
ou
« Pour vivre heureux, vivons caché » comme me disait ma Maman.
–
Météo du jour :
Rê (ça change un peu, comme ça) joue à cache-cache avec les nuages et petite brise vivifiante.
–
Sourire et bonne journée à tous.
–
Tu es là
Paisible
Bel hâvre
De chacun
En amour
mes souhaits de douce journée pour chacun’e’.
et l’accent circonflexe, c’est juste le délicat toit de la maison,
la toto elle a un souci avec les accents, mais juste un petit souci…
CLIN D’OEIL!
Errance
Pourquoi certains s’enterrent pourquoi d’autres s’exilent
Pour fuir leur domicile, pour changer de climat ?
Pour quitter l’air des villes l’hiver et ses frimas
Pour connaître les îles vues en diaporama
Les marins songent à terre à des rangées de mâts
Les amants constamment embarquent pour Cythère
Les pauvres émigrants rêvent à de meilleurs mois
Ceux que la gloire obsède se disent pourquoi pas moi
Ceux qui la gloire possèdent il leur manque l’émoi
Si vous voulez savoir pourquoi les hommes errent
Ce qui souvent décide c’est notre imaginaire
Chacun à sa façon se fait son cinéma
ALain
Bonjour Annick, belle journée à toi aussi, t’espère à nouveau en forme
Bonjour Bourrache, ta maman disait de bien belles choses
Bonjour Jacline et merci pour ton petit clin d’œil à mon égard,
L’oiseau de la 3ème image est en effet bien réel, à moins que nos imaginaires se rejoignent et veulent y voir un oiseau aux ailes d’ange veillant sur ce petit lopin de l’île où semble opérer une certaine magie, les nuages se dispersent, lumineux, électriques dirait Ossiane alors que sur terre, comme en un décor de théâtre déambule une petite maison qui d’un côté, de l’autre joue à cache cache derrière les buissons. Ah le rêve comment pourrait-ton vivre sans ces mirages de l’esprit, comment pourrait-on vivre sans ce monde intérieur, ce jardin secret rempli de fleurs, errance à travers le temps au-delà des distances, car notre jardin secret a cet avantage d’être là où nous sommes et là où nous voulons être.
Si seulement l’oiseau aux grandes ailes blanches qui erre au-dessus de la falaise de la troisième image pouvait être la colombe de la paix en quête d’un rameau d’olivier ! souvenez-vous la légende de la troisième colombe de Stefan Zweig dont je vous avais raconté l’histoire il y a quelques années…
Joli ton poème Alain, ce besoin d’errance est semble -t-il vital et ce que nous ne pouvons faire concrètement peut heureusement se réaliser en partie dans le rêve mais aussi dans l’écriture, dans la peinture, dans toute création permettant d’éprouver du plaisir, ce même plaisir que nous procure une longue promenade , une longue errance à travers la campagne, nous éloignant pour un temps du quotidien vers un ailleurs qui repose seul avec soi même « dans le silence et la solitude, pour n’entendre que l’essentiel » comme nous l’a si joliment dit Bourrache.
Viens donne moi la main…ensemble le chemin….déjà la porte s’ouvre…et tu me prends la nuque…le volet reste fermé…si belle intimité.
Ossiane, pardonnez-moi, je profite de votre blog pour laisser un mot à Annick
Annick, je vous ai perdu ! je n’arrive plus à vous lire ! Qu’ont-ils fait de votre blog ?
est-ce que vous allez bien ? Venez-me faire un coucou chez moi, je ne voudrais abuser de l’hospitalité d’Ossiane…
–
Annick : j’la remets celle-là … « viens donne-moi la main » …
http://www.youtube.com/watch?v=hu3FkYM2cGo&feature=related
–
Bon ben la Toto y’a quelque chose qui cloche ! 20six.fr a jeté lesimplevivre à la poubelle et on peut plus te joindre. ! Scrogneugneu !
Le 3ème antibiotique a t’il eu raison de la mauvaise bronchite not’ Toto ?
Je relis tes mots monique. C’est vrai qu’il est parfois difficile d’écrire au plus près de sa pensée mais cet espace est tellement riche qu’il nous force à travailler les mots encore et encore.
Salut les deux Bourrache ! J’allume une tite bougie pour indéfectible et pour vous deux.
Au secours le capitaine s’est à nouveau transformée en fantômette.
Et pis bises à Thierry.
–
Des mots dits
maudits
Des mots tus
et bouche-cousue
Des pas avancés
empreints de faut pas
Des tas de faux-pas
quoi !
Ainsi va la vie…
Dans mon coeur
à l’endroit
Ne se pose plus
ton pas : la vieille envie
Aucun chemin
ne mène droit
Aucun mot
la bonne oreille n’atteint
Ainsi va la vie…
Par rides, l’abeille,
le miel,
L’envie d’enfiler
des ailes mais
Des mots mal dits
démons non-dits
Se nouent
à l’envers d’
Ainsi va la vie…
–
et je lis vos gentillesses, en bref passage, je prendrai plus de temps un peu plus tard, y’a un essentiel encore à faire face…
c’est pas encore regagné la pleine forme, mais je m’y emploie..hugh de la toto! je vous embrasse, Monique, Rachel, Bourrache.
et puis le justesimplevivre22 disparu avec 20 six, il s’est mis de connivence pour que je me repose, faut croire? allez je plaisante, c’est quand même bizare de me demander si les mots envolés je ne sais où?! j’arrive lautreje, ensuite…
gloupsdelasandale d’hiver qui par la force des choses, hiberne bien trop à son gré, elle aime sortir la toto, en dehors…
il est joli ce ciel bleu, il a tamponné des petits moutons tous blancs qui font du bien, l’oeil ouvert s’ouvre plus fort encore pour en inspirer un, et se vivre sa ballade, sa belle tranche de vie…
La maison dort sa vie
Quand elle ne la vit pas
Elle grossesse ses rêves
Accouche de certains
La vie cet entonnoir
Qui filtre les envies
Et quand l’une se tombe
Sur le tapis de vert
Une fleur se pousse
C’est bon de vivre en vie
La maison en leçon
N’en finira jamais
De l’apprendre la vie
De se la prendre aussi
Elle aime tant se vivre
Est mal quand elle se meurt
C’est en vie toute de vie
Qu’elle aime être posée
Pour écouter entendre
Les mots dans leurs dits tels
Et si elle comprend peu
Ce n’est pas de sa faute
Elle ouvre ses volets
Tous grands pour mieux les voir
Les mots bels partagés
Qu’elle aime se frissonner
Belle délicatesse
Son regard tendre amour
Il aime ah oui qu’il aime
La vie dans tous ses sens
D’errance en errance, je suis arrivé là
Quand j’ai poussé la porte tu étais déjà là
Ta main dessus ma main, l’autre sur mon coeur là
Je ne voyais plus rien que toi et l’amour là
comme ces mots sont jolis PhIl Alba, émue..
et comme je vous relis, merci fort de fort, Monique, Bourrache, Rachel, merci d’être là, vous m avez fait sourire à vous lire, et aujourd’hui, il fallait le faire, merci
je vous souhaite une douce nuit.
Allez la Toto retrouve vite la forme! L’ambiance est à la fête 😉
Howdy Phil, décidément, y en a du boulot dans la machinerie ! J’espère qu’Ossiane t’accordera une ptite pause de décembre. (sourire et clin d’oeil)
Alain et Bourrache , jolis textes.
Bises et hugs à tous.
Nous errons l’air de rien sur une perle inconnue
qui cache ses remous dans un profond silence
Sur les marches du temps des pas refusent de naître
et de n’être vraiment que des pas dépassés
La chaumière dans le champ réinvente une histoire
qui disparaît du champ quand chante l’ombre du soir
Déserte la plaine attend que le soleil l’éclaire
de sa tendre chaleur et de ton mouvement
tes pieds sur le chemin d’un latent avenir
y font frémir les herbes
De doux blés de bleus vifs habillent ton jeune visage
L’oiseau dans le feuillage me livre tes pensées
non pas que ce soit important, mais « des bleus vifs » plutôt que « de »
thanks
Qu’est ce qu’il est joli ton texte, Lou,
je vais déjà le relire fort doucement en le frétillant bien fort…merci Lou.
Belle journée.
Tu veux dire quoi, Lou, par, et je te cite: ‘Howdy Phil, décidément, y en a du boulot dans la machinerie !’
La Toto, elle vous aime!
Bises Ossiane.
La meilleure journée possible en retours positifs, pour ceux qui partent vers leur travail.
c’est beau, Lou,
belle journée à Vous de chacun.
avant de sortir les quatre roues, un peu, déjà un peu plus gaillarde, la toto elle a relu cette page,
et comme c’est bon Lou, que tu soulignes, les bels textes de Alain et Bourrache, zutdeteuf, je pense si souvent sans l’écrire….
pensées immenses vers ceux qui ne peuvent pas sortir, la toto elle va s’emmitoufler dans son écharpe du temps de bel, et se sortir un peu ses gaz tendres…SOURIRE.
bon courage et belles pensées vers toi, Ossiane, dans ton travail surchargé.
Merci Annick pour tes gentils mots.
Phil, racontait une fois qu’il était occupé à réparer les machines au fond du bateau, qu’ainsi on le voyait peu. Je le plaisantais un peu 😉
Belle journée à vous tous qui passez par là .
Bonjour à vous pour vous rassurer … merci pour vos pensées chaleureuses.
La fatigue commence à se faire durement sentir… impossible de préparer une note… pas assez de disponibilité d’esprit et d’énergie … alors je me concentre sur le plus urgent et mets le blog un peu en attente jusqu’à temps que ça revienne … soyez tranquilles je ne vous laisse pas tomber mais j’ai bien du mal à être sur tous les fronts en même temps. Je ne suis pas la super woman à faire 36000 choses en même temps comme on voit dans les pubs;-) Je préfère faire les choses dans l’ordre, l’une après l’autre:-) Je compte sur votre patience et indulgence. Bises à l’équipage raréfié certes mais toujours dans les parages;-)
En ce 8 décembre 2009 mon coeur s’est brisé à jamais.
Je la vénérais tant.
Pour moi elle était :
http://www.youtube.com/watch?v=v-hm4BVp5oU
Et qu’apprends t’on ?
Qu’elle est humaine !!!!!!!
Non vraiment c’est trop dur !!!!!! (grand mais GRAND sourire)
je l’imaginais aussi un peu comme ça :
http://www.youtube.com/watch?v=YVLJcBsD__E
Y’a pas à dire : zétaient beaux les effets spéciaux
coucou Rachel,
t’en fais pas, Ossiane, la maison elle va se papoter..SOURIRE!
La tite maison
Elle est toute douce
Coucou la Toto !
T’inquiète capitaine Fantomette. Je m’en remettrais que tu ne sois pas Wonder woman ou Super Jaimie.
Mais tu sais que tu es un peu notre héroïne pour nous simples mâtelots.
Je repars. La Lou m’appelle pour l’aider à nettoyer le pont.
Youhou y’a quelqu’un ici à part la Toto et la Rouletabille !!!!!
La nuit est monté sans bruit de la mer obscurcie.
Le batiment tangue doucement au rythme de la longue houle venue de l’ouest. Parfois une drisse claque contre une vergue…
On navigue tranquille, mer calme et brise légère. Sur la dunette rougeoit le cigare du quartier-maître. C’était l’heure de son habituelle promenade solitaire, lui non plus ne peut pas dormir …
Soudain une idée folle me germe sous le cuir chevelu…
Je grimpe aux enfléchures du grand mat jusqu’à la vergue du grand volant…
je me laisse glisser par les étais jusqu’à l’artimon …
je me hale le long de la corne …
croché à la balancine, je me laisse couler sur la bôme.
On ne distingue que la faible lueur de l’habitacle et le cigare du quartier-maître qui s’approche, qui s’approche…
Il passe doucement en dessous de moi. Qu’il lève les yeux et il me voit …
Mais non, il regarde le pont sous ses pieds. Le voilà qui s’éloigne vers la dunette.
Je soulève une claire-voie …
voici le carré et la porte de la cabine du capitaine.
Toc ! Toc ! Toc !
sur la côte sauvage
j’entends le rugissement de la mer
le feulement du vent
et dans le ciel galopent les nuages
crinières ondoyantes;
je viens ici dompter mes peurs
seul ;
la bas en ville trop de bruits
trop de mouvements;
je laisse mon esprit errer
sans trop savoir ou je vais
sans n’avoir plus aucune notion du temps;
j’inspire à en faire imploser mes poumons
j’aime sentir l’air envahir mon corps!
je ne laisse aucune trace ,
je suis la vague qui s’échoue sur la grêve
et se retire aussi vite; silencieuse
je suis le nuage qui parcours le monde
se métamorphose et se disloque;
je suis l’oiseau qui plane dans le ciel
et chante quand nait l’aurore
je suis le vent qui caresse la cime des arbres
et couche les herbes folles sur la terre
je voudrait que cela ne s’arrête jamais…
bonne soirée à annick , rachel, Lou jean
Ossiane prends le temps
nous reviendrons à la source
boire tes images et tes mots
pour nous sustenter
bonsoir marc, jean,
Doucement, tendrement, elle expire le surplus, l’air entre les poumons, et déjà la petite âme s’envole avec cette paix, les chuchotis de la mer caressent les pieds de la falaise, les petits nuages en troupeau passent comme ci comme ça, les petits ronflements crachouillent leurs vapeurs par la cheminée, le temps apaise, délicat, c’est bel.
Tout au bout de l’errance
D’une plaie la béance
Une porte qui s’ouvre
Une bouche qui s’entr’ouve
Est-ce la fin de l’errance
La fin de la souffrance
Quand une main s’avance
Et que le coeur s’élance
Quels demains, quels desseins
En arrière le pire
Et devant un sourire
Esquissé par tes soins
Découvrir l’errance
En en perdant la flamme
Que vivais-tu mon âme
Sous le voile du silence
Je te connais ma tendre
Depuis tellement longtemps
Sans savoir t’attendre
Jusqu’à ce maintenant
Cet instants où tes lèvres
Se posent sur mes lèvres
Nos coeurs stances après stances
Marquent la fin de l’errance
Ô capitaine, mon capitaine
le cercle des poètes
Est sans circonférence
Si sa taille varie,
Sa force reste la même
Tel le coeur, il bat,
Il n’est que mouvement
Que l’on soit en partance
Que l’on soit dans l’errance
Le cercle reste attirance
Tant en sourd la confiance
A toujours
Toc toc toc! entrez;-) Bonsoir jean et phil!
Tu es une sacrée rigolote, rachel:-)) On ne doit pas s’ennuyer avec toi;-)
Merci marc, lou et annick de votre compréhension et un petit coucou à tout le monde absent;-)
Bonsoir Ossiane et merci pour ce petit clin d’oeil du soir; après une journée bien
remplie , c’est ici un petit rendez-vous incontournable avant d’aller dormir.
_____
Le temps sans repères
Sur la falaise c’était hier
Mais je m’en souviens
Les nuages comme les jours
Sont fuyants et insaisissables.
_____
Passent les jours, passent les semaines………
je n’ai pas de frontière ma maison c’est la terre
Mon cœur est un jardin où je cultive des vers
Le soleil qui m’éclaire à des yeux plein de flammes
Et l’astre de mes nuits les formes d’une femme
ma bannière c’est la voile qui tremble à l’horizon
je suis un vagabond que transporte les airs
la musique des mots charme mon univers
les clefs de ma prison sonnent comme un diapason
Les étoiles que je suis portent un beau prénom
Quand elles me sourient je ne dis jamais non
je voyage dans la vie sans rage et sans colère
J’obéis au saisons ma raison légifère
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation
bonjour à tous ,
c’est avec bonheur que je découvre ce refuge poétique et profondément vivant… je parcours vos mots, imprégnés de toutes les émotions,
les photos d’ossiane , beautés merveilleuses ; mon âme est émue devant l’oeil du goéland . son envol purement libérateur promet de magnifiques voyages…
chers vous , à bientôt …….. en lecture et en partage……
valérie
–
Bizarre, ce jour effiloché.
Même la Toto n’a pas démarré…
–
Jour tout’l monde
jour Bourrache, l’air est à l’ errance deux si deux la et puis un air de danse 😉
Le trait noir a erré
Une ombre lumineuse
Sur un corps sans visage
Je t’avais dessiné
enfant ou père que sais-je
L’enfant est bien caché
Dans cet homme devenu
Un enfant oublié
Que le papier rencontre
A travers ton sourire
Allez l’air dent sans m’entraîne
bisou à tous
Qui va me réveiller et me sortir de cette torpeur insane
devrais je pour me lever m’abreuver à une quelconque tisane
pourtant dans ma halte je ne suis pas des plus partisane
Bonjour à tous, enfin bonsoir pardon.
Peut être le cercle des poètes est il présentement sans centre, sans axe
mais pas sans surface, tourne t il rond ou pas, il est et se suffit,
le cercle nous embrasse et avec lui le monde
les segments se répondent, les arcs se répandent
les rayons diffusent, le diamètre extasie
et si l’errance se prolonge dans l’aire
il n’y a pas d’air rance
juste le grand large
Et dans quel état j’erre …. ?
Et dans quel état T’erres… ?
Pfffffff !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
PS/ Merci aux sirènes pour leurs visites !
–
La tisane panse
les maux,
invite au repos.
Quant aux lettres
penchées
(comme les fleurs manquant d’eau)
Faudrait des pensées
dépensées
aux odeurs de mots
Afin de les revigorer…
–
Clin d’oeil à tous (enfin à ceux qui passent…)
–
je vous embrasse très fort!
–
http://www.deezer.com/listen-4105052
–
C’est bon de se nicher
Dans sa petite maison
Avec son amoureux
Si tendre se caliner
Home, sweet Home
awakened but lonesome
no doubt the light is on
I’m a poor lonesome cowboy
I’ve a long long way from home……..
–
http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/10024/normal_Lucky%20Luke.jpg
–
Merci Bourrache pour Nougaro ou l’Espérance en l’homme, je l’aime beaucoup cette chanson
Paroles L’espérance En L’homme
Au cours d’une vie
Qui fut mouvementée
Dans un siècle où l’horreur bâtit ses records
Parmi les êtres qu’on a pu rencontrer
Sur le seuil d’un grand rêve ou dans des corridors
Au cours d’une vie
De vertes et de pas mures
A se dire quelquefois que l »monde est foutu
Que l’homme est foutu qu’il va droit dans le mur
Il arrive que cette vie si cruelle et tordue
S’ouvre sur un jardin d’odeur
Comme en avaient les fleurs
Que l’on avait cru disparu
S’ouvre mystère et boule de gomme
Quand l’espérance en l’homme chantait
Encore dans les champs et les rues ….dans les champs et les rues
Au cours d’une vie
Qui fut mouvementée
Il arrive qu’un jardin
Ou qu’un simple visage humain
Une main ouvre un nouveau chemin
Au cours d’une vie
Qui fut mouvementée
Traversée de voyages au bout de la nuit
A se dire suffit mais tout de même hantée
Par la mort qui fait le mort
Et par le temps qui fuit
S’ouvre tout un jardin d’odeurs
Comme en avaient les fleurs
Que l’on avait cru disparu
S’ouvre mystère et boule de gomme
Quand l’espérance en l’homme chantait
Encore dans les champs et les rues ….dans les champs et les rues
Au cours d’une vie
Qui fut mouvementée
Il suffit d’une voix
D’un certain regard pour qu’on voit
Un espoir toujours recommencer
Que l’on croit en l’amour planté sans cesse être planté
Dans le cours d’une vie mouvementée
Tout se pardonne tout se gomme
Et l’on voit soudain reverdir
Refleurir notre espérance en l’homme
Il arrive qu’un jardin
Ou qu’un simple visage humain
Une main ouvre un nouveau chemin
Tout se gomme se pardonne
Et l’on voit soudain reverdir
Refleurir notre espérance en l’homme ….
___
Les heures aujourd’hui en errance
Je ne les ai pas vues passer
Pourtant j’étais là
A regarder passer le temps
D’un œil trop occupé
Pour voir s’égrainer les minutes
Les secondes n’en parlons pas
Elles filaient trop vite
J’ai alors voulu courir après le temps
Je me suis essoufflée
Tellement que je me suis arrêtée
Pour venir vous dire bonsoir
Laissant aller le temps
En attendant demain
Pour de nouvelles errances.
_____
J’ai oublié je voulais vous dire Annick, Bourrache, Lou, Rachel, Marc , Thierry, Christineeeee, Alain, Phil alba mais aussi Valérie qui nous rejoint ici, comme j’ai aimé vous lire et vous trouver sur le pont en ces temps difficiles. Bonsoir à tous et à toi Ossiane, quand tu auras le temps de jeter un p’tit coin d’oeil sur le pont je t’encourage à poursuivre avec courage ta longue besogne et t’embrasse.
Quand je parle de la chanson c’est celle que Bourrache nous fait partager, mais j’ai mis le texte de Nougaro l’Espérance en L’homme que j’aime particulièrement, je suis allée un peu vite et en me relisant c’était très confus, mille fois pardon.
Le clochard céleste
Il a des trous dans ses chaussettes
Et des chansons dans sa musette
Il a beaucoup marché pour trouver la lumière
Et ses chaussures usées sont grises de la poussière
Quand la nuit interrompt sa course vagabonde
Il s’assoit sur un banc pour y faire la causette
Quand il parle c’est au vent qui lui passe dans la tête
Et parfois il s’entend dire des choses profondes
Comme il n’a pas de femme à serrer sous la couette
Il se réchauffe le cœur avec des allumettes
De toutes les richesses il a fait l’examen
Et tout ce qu’il possède il l’emporte dans ses mains
Alain
–
Maria-D : si jamais tu passes, je veux te dire que je n’ai pas oublié d’allumer, comme chaque année, ma bougie Amnesty.
–
Pfffff … vent … pluie … rafales en gris, gris …
–
Bonne journée à tous.
–
A propos de clochard j’ai appris hier au soir l’origine de ce mot il y a bien longtemps l’on faisait sonner les cloches des églises aux mendiants contre un sou ou un morceau de pain, de là on les appela les clochards.
Une autre origine semble remonter au verbe «clocher » dont l’étymologie est, en latin populaire, « cloppus » c’est-à-dire « boiteux ». Et dans un sens figuré, « avoir un défaut » ou « être de travers » ou encore être en marge et ainsi être clochard.
La première origine me plaît davantage et me semble beaucoup plus vraisemblable.
_____
Ce matin, un clochard qui erre dans le froid
Peut-il avoir assez de force et d’envie
Pour errer avec plaisir dans les jardins de la ville
Affamé de chaleur et de nourriture.
Qu’elle est belle et douce la promenade
Bien emmitouflée dans mon manteau
A regarder passer les canards sauvages
Et admirer les dernières roses des jardins
Quand je sais qu’à l’heure du diner
J’aurais une porte à pousser
Une table à laquelle m’asseoir
Une maison chaude pour m’accueillir
Alors, oui mon errance est pleine de poésie
Confortable, merveilleux parcours de santé.
Et si ma route croise ce vagabond solitaire
A qui je n’offrirai qu’un simple sourire
Quelques mots sans m’arrêter vraiment
C’est bien peu pour réchauffer un cœur qui a froid.
______
Bonjour Bourrache, je garde le vent frais et t’envoie le soleil du jour.
Il est fort beau ton écrit, Alain,
et c’est bon une bougie Amnesty, comme un sourire partagé, c’est de la vie offerte.
La petite maison
A fermé ses volets
La grâce d’une matinée
Lui est ofert son jour
belle journée.
La petite maison
A fermé ses volets
La grâce d’une matinée
Lui est offert son jour
C’est fort bizare que 20six.fr soit disparu dans la nature. J’ai fort heureusement sauvegardé tous mes écrits. Chaque écrit est fort de fort, car c’est une palpitation, et en ce qui concerne ceux sur le vécu en autisme, c’est fort de fort de fort.
Merci à ceux qui m’avaient conseillé de sauvegarder.
Mes bouts de doigts sont empêchés de partager, malgré eux.
Pour le moment 20six.fr, n’envoie aucun renseignement. C’est bizare.
Je vous souhaite, à chacun, que votre espace de partage en poésies, en mots, en vie, reste vivant.
Beaucoup de bien pour chacun pour cette journée de Décembre.
Les nuages passent
Ils vont vers l’inconnu
Qui se dévoilera
Lors de leur passage
Qu’il est doux lorsque dehors le vent souffle fort
Se laisser emporter dans quelque errance littéraire
Rencontrer ces quelques mots qui ravissent l’âme
Et donnent au cœur de quoi humer le bonheur
Qu’il est heureux de pouvoir consacrer du temps
A la lecture d’un livre que l’on rêvait d’ouvrir
Et d’y découvrir avec une grande exaltation
Un parfum d’élégance et de pure poésie
Est-il plus belle errance, plus belle promenade
Que celle qui nous guide de lignes en lignes
Vers les chemins de la connaissance et du rêve
Par quelques mots posés sur des feuilles de papier.
C’est joli Monique, t en fais pas pour hier soir,
à lecture de ton mot, j avais eu un doûte sur les mots posés et ceux dans la chanson, et j avais vérifié, chacun peut se tromper, c’est simplement être humain que se tromper, c’est le chemin en se trompant qui apprend à l’humain…
Je te souhaite une belle journée.
Y a t il errance plus douce que celle consentie
même sans savoir où nous ménerons nos pas
et de cette expérience on pourrait sortir ragaillardi
pourtant il faut l’être hardi pour quitter du regard
tout ce qui est familier et sans ciller continuer sa route
si la vie n’est qu’errance et nous bien fréles esquifs
portés par le vent, les humeurs et l’amére
mais aussi l’envie, la passion et le désir d’aller plus loin
chaque fois un peu plus jusqu’à tangenter du monde
les limites connues et ne plus être celui qui imite
alors il faut continuer mais si le dénuement
peut peser comme les dangers chaque fois
quand harassés mais pas encore terrassés
nous foulons ces extrémités renouvellées
que d’écrit Monique
tu es en verve
je suis resté quelques instants
je ne vous ai pas rencontrés
mais j’ai vu vos empreintes
et mon esprit à suivi vos traces
errant d’un mot à un autre
au hasard ;
j’y ai vu la solitude
les pleurs aussi
j’y ai vu l’amour
l’humour
j’y ai vu la vie tout simplement
« le simple vivre »
rasséréné,
le temps m’emporte
vers un ailleurs;
qui vous est étranger
qu’importe
je reprend mon chemin
je sais que je ne suis pas seul;
bonne soirée
en verve Marc, je ne sais pas, mais à me relire je trouve le style assez primesautier, un peu plus d’application ne serait pas de reste mais n’est-ce pas le plaisir de se retrouver ensemble nom pas autour d’un verre mais d’images et de mots. Ainsi les quatre premiers vers auraient été mieux ainsi :
____
Qu’il est doux lorsque dehors le vent souffle fort
De se laisser porter par quelque errance littéraire
A la rencontre de ces mots qui ravissent l’âme
Et donnent au cœur une pulsion de bonheur
____
Bon, mais je ne vais pas vous faire le coup de Belle Marquise vos beaux yeux me font mourir d’amour!!!!! ….
….ni même vous offrir des vers sans pieds et vides qui vous laissent sur votre soif!!!Bonne soirée à tous.
L’incompris
-R
-Quoi R?
-Bein R!
-Est-ce…?
-Oui s!
-T’es givré?
-T!…
R! S! T! Quiero que este (R) esté al Este de éste (esp=je veux que ce (R) soit à l’est de celui-ci) et il montre la lettre (S) à son ami…puis poursuit « Est-ce terre?R’ssa albi fi ramli lhawa, teldjou chita i djahim (arabe= Mon cœur est ancré dans le sable de l’Amour, la neige de mon hiver un enfer)! Estàs en ello? (esp: tu y es?)
L’autre n’y comprenant rien aux symboles de l’ami se détourne, laissant ce rêveur dans son monde, non sans marmonner:
– este hombre es loco de atar(esp= cet homme est fou à lier)…j’aimais mieux quand il souffrait de rimite….Erre! Babel est pas loin!
Rimite: maladie de la rime, parler toujours en vers à pieds ou en pieds de verre, ou envers devers…bon j’arrête…
Guernesey………
Un rocher planté comme une fierté
bercé par une ode, pure sérénité
je vis cet instant d’éternité.
Sur la pointe de Jerbourg
témoin de cette immense solitude ,
adossée au vent
j’ai vu s’envoler les mots .
Contemplations……
Tous les matins du monde…….
Ce matin , le ciel encore endormi
Je me suis réveillée pour rêver.
J’ai pensé aux couleurs chaudes
De tous les matins à venir
La vue s’offre à moi, immense
De là où tu sais………
J’ai vu la vallée et les arbres rougissants d’automne
Le soleil, là bas, de plus en plus haut
Viendra réjouir nos mines et nos coeurs
A l’ombre des pierres, la Terre sent si bon..
Avec tous ces mondes dans mes yeux,
Je me suis mise à pleurer de bonheur
Parce que je sais, que cet endroit paisible nous attend
Et qu’à tes côtés, la chaise ne sera plus jamais vide…….
valérie
et je vous lis, et je tente un nouvel espace d’écritures…
L’oiseau de Feu…
Il n’y a pas d’obscurité ,
Seule, la lumière crée les ombres…..
Qui éclaire la nuit ? dans nos sombres instants..
Les images feront elles encore briller nos yeux ?
Des portraits cachés , les éphémères , nocturnes à mon coeur …
A l’ombre des envies , les oiseaux libres , brisent le ciel de morceaux choisis..
Fragile en nos ventres…
Les voix intérieures , traversent le vide …
Nous étions charmants, à rêver tristes et purs ,
Devant les éclats de mer qui brisaient nos incertitudes..
Le livre d’une vie ne suffit pas à tourner les pages…
D’une pluie de printemps qui sentait si bon..
A fuir, tu es resté seul ,
Et les fleurs que nous n’avons pas pu cueillir,
Ont embaumé nos âmes d’un parfum ennivrant ..
Même dans la douleur , les matins sont pauvres ,
A l’angle de la fenêtre , le ciel projette son bleu de fées.
.
A mes yeux, l’enfer est joyeux ,
Quand l’oiseau de feu enflamme les nuits sans étoiles,
La lumière jaillit , sur nos visages illuminés,
La déraison s’enfuit, puisque ce matin, blessée,
Les ailes ont froissé mon sourire qui a survécu à l’envol….
En silence, mes lèvres ont parlé…
voici quelques poèmes que j’avais envie de vous faire partager…
à bientôt de vous lire……..douce nuit à tous.
valérie
La tête dans les nuages ?
Ou plutôt :
Les nuages au bout des doigts…
Le globe trotter
Le poète globe trotter est un chasseur d’images
Il ne prend pas l’avion et n’emporte pas de malle
il parcourt le monde en lisant le journal
Non loin de lui un dictionnaire les fleurs du mal
Nulle luzerne sous la semelle de ses sandales
il voyage par la pensée sentimental
il chemine à dos d’âne ou à dos de cheval
les menant par la bride pour ne pas qu’ils s’emballent
Alain
AVIS A LA POPULATION !
La toto en live et en vrai,
A ne manquer sous aucun prétexte,
C’est chez Annick,
En suivant le lien !
http://levivre.over-blog.com/article-la-toto-40950177.html
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Les baladins
Ils vivent une vie nomade
Dans leur voyage itinérant
ils se déplacent en caravane
en emportant leurs instruments
Ils vivent une vie au jour le jour
Ce sont des hommes de spectacle
Quand ils s’arrêtent au bord des routes
ils se comportent en camarades
Pour faire venir les spectateurs
Ils présentent leurs animaux
Ils jouent des scènes de théâtre
Ou font hurler les hauts-parleurs
Prenez garde les baladins
Vous ferons rire ou bien pleurer
Car dans la vie quand on s’installe
L’amour s’éloigne en ambulant
Alain
Salut la compagnie
je crois bien devoir vous suivre …à distance respectueuse
car le virus semble être passé par là
pas grave depuis la chambre la vue est belle
et puis l’errance ne fait que commencer …dans cet entre deux
on pourra toujours commenter les paysages
et faire affleurer les émotions de passage
la fièvre monte à el Pao
ce n’est pas Equateur
mais dans la moiteur
il faut attendre
alors quand la maladie vous arrime
et que vous perdez votre crédit maritime
rien de mieux qui vous intime
de garder votre coeur au chaud
pour en faire bénéficier le plus grand nombre
puisqu’il n’y a rien de bien sombre
dans tout cela
Lit et erre
abandonne toi au flot des mots
laisse toi entraîner bien loin
entre exotisme et onirisme
que chaque découverte
soit à sa manière
une nouvelle pierre
qui ouvre des horizons
renouvelle l’espoir
Longtemps ma vie fut faite d’errements
d’essais, d’erreurs, de tatonnements
d’ouverture, de découverte et d’étonnements
celà continue encore maintenant
quoi qu’à un rythme moins soutenu
mais me voilà dans l’expectative maintenu
tout n’est pas tracé, rectiligne et sans questions
la remis en cause, la remise en route est permanente
bien sur on s’inquiéte de cette fugacité
et dans l’impermanence et le doute
la quête de sens ne fait que recommencer
et cela est sans fin, nécessaire et plaisant
si je ne sais pas vers où je vais
au moins y vais je guettant les piéges
et puis les rencontres ne font que m’enrichir
et toujours plus me poussent à réfléchir
tu me fais sourire, Christineeeee, merci à toi,
alors bien au chaud, Thierry, c’est que c’est tenace parfois, la maladie, elle m’a saisie trois semaines, tellement poufdeouf de plus de jus du tout, enfin presque, la toto roulait sur sa réserve, sourire, et cela revient tout juste, je me repose max encore, l’énergie n’est pas encore là pour m’user en marches, ballades, vadrouilles…mais j’apprécie déjà ce retour à du plus chouette.
BELLE JOURNEE.
Ses titis tchoutchous
Ses bels teufteufs
La petite maison
Locomotive
Ses tites vapeurs
Sur les tits rails
De son cours d’être
Christineeeeee
Je ne veux manquer pas
sous aucun pretexte. mais,
Le lieu ne s’ouvre pas.
Tu peux m’aider?
Bonne journée à tous.
Ici la chaleur et souvent la pluie.
Le bohémien
Ne lorgne pas vers le futur
si tu commences à amasser
On te verra dans l’âge mûr
esclave de ton passé
Vis ta vie de bohême garde toi de tous biens
Recherche dans tes poèmes à dire le quotidien
Ceux qui prêchent l’utile bien souvent parle faux
L’art n’est jamais futile car le vrai c’est le beau
ALain
Petite errance sous forme de tanka
_____
Flottent les nuages
S’essouflent, s’étirent et se perdent
Dans le lit du ciel
En témoins imperturbables
Voyageurs du firmament
_____
Bon courage à Thierry et prompt rétablissement
Petite maison posée duvets
Ta porte clapote à tout vent
Le volet se vibre la bise
Tes tuiles glissent les rayons
Par la cheminée le clair de lune
Ton âme est belle et tu le sais
Petite de taille mais grande
Là
Petite maison greffée en mon coeur
Tu me palpites des belle sondes
Là
Merci à annick et monique
mes anges gardiens 🙂
La fièvre du vendredi soir bien calmée
l’errance est moins profonde
la transe n’est pas pour tout de suite
YAOUH, génial, Thierry,
et je me corrige mon s glissé vers la droite,
merci de lire *Tu me palpites des belleS ondes
Pour Neyde :
Le plus simple : cliquer sur le « Annick » de 11 h 17…
Là, plus d’errance (pour rester dans le sujet)…
Mais une arrivée directe !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Coucou Neyde,
je suis là dans Annick
http://levivre.over-blog.com/
je te souhaite une belle soirée
Annick, où est ton ancien site?Tu l’a effacé?Euh…j’aurais loupé un passage où c’est expliqué…
Bonne soirée à tous.
Bon rétablissement à l’ami Thierry.
En vrai de vrai ! Youpi ! on a retrouvé la Toto.
Par contre, on a toujours pas retrouvé le capitaine fantomette.
Bises du soir
–
Météo du soir : dans la nuit de dimanche à lundi (si le temps nous le permet), nous pourrons observer une pluie d’étoiles vient de me raconter Monsieur météo dans mon poste de radio…
Pourvu que la lune-de-cette-nuit-là ne se drape pas encore de voiles.
–
Et puis, dites, Moussaillons : ne manquons-nous pas d’un peu de bienséance ? ne nous renfermons-nous pas dans notre petit microcosme ?
Je dirai donc « bienvenue » à Valérie paske c’est bô ce qu’elle écrit.
Et à Joseph qui nous emmène sur son île.
–
Quant à ceux qui continuent à astiquer le pont, consciencieusement, grand merci à tous.
Que ce soit avec un bon grog pour celui qui doit accueillir un vieux russe au fond de son lit, que ce soit pour une Hirondelle bien-aimée du Brésil ou quelques mots tout doux d’une Lou du Canada, un alphabet ambré d’une Leïla, un retour de Jean, de Phil Alba, une Toto qui redémarre au quart de tour, un Marc qui cherche à déployer son aile-lisse, des eeeeeee couvant pour les prochaines Pâques, d’une Sagesse parfois vraiment trop sage, un manque de contes pour une Rachel qui nous en compte plus beaucoup …
(zut,là … j’dois en avoir oublié … qu’ils ne m’en veuillent pas … j’les ai nommés … d’autres fois).
–
Et l’oeil d’Ossiane…
–
Belle, bonne, douce, tendre nuit à Tous.
–
Bonsoir Leila,
je n’ai rien effacé, mais par contre 20six, en panne, plusieurs jours,
j’ai donc créé un autre blog, je peux y mettre des photos, c’est génial!
je prendrai le temps, ensuite, de mettre les liens vers le justesimplevivre et quoisetur dans ce nouvel espace http://levivre.over-blog.com/
car ce matin, et c’est bien, mes blogs sont revenus à eux, et c’est bien, car même si j’avais sauvegardé, j’étais fatiguée à l’avance de tout réécrire, avec mes bouts de doigts usés….
SOURIRE ET CLIN D’OEIL!
belle soirée douce pour chacun.
C’est bon de lire tes mots, Bourrache,
car s’oser tenter L’OEIL OUVERT,
c’est déjà tant ouvrir son coeur aux autres,
c’est pour cela qu’on écrit, non?
et comme c’est bon de lire les autres!
qu’est ce que j’aime lire chacun, dans ce lieu! merci à chacun!
j’espère qu’avec ton travail, cela va, la capitaine de L’OEIL OUVERT?!
Tendre nuit pour chacun.
Tu sais Bourrache, je m’émerveille dans mon coin des écrits des uns et des autres, anciens et nouveaux et en effet, pour ma part je laisse peu, voire pas du tout de commentaires…un tort, une maladresse, pourtant vos petits doigts me touchent par leur écriture et je reviens très souvent vous lire, avec plaisir, m^me sans rien écrire.Merci Annick pour ton petit mot.Merci à tous.
Bel de bel la fin d’année…
Ah ! Bourache, la Sagesse !!! On n’est jamais assez sage !! Et puis il faut se méfier des enfants sages, ils peuvent être parfois bien surprenants….et puis n’est-elle pas le rôle sublime du bonheur ? Car la plus belle sagesse, c’est celle qui permet d’être heureux sans être fou, même si être un peu fou a aussi son charme de temps à autre.
Bonsoir tous les amis de passage et dormez bien en attendant la pluie d’étoiles à venir, à défaut du ciel elles naissent ici et là un peu partout en ce moment dans les illuminations des fêtes de fin d’années.
Là bas sur la falaise, brille une petite bougie devant le mur de la petite maison qu’elle éclaire en attendant demain
Et vous vous rendez compte….
S’il fallait réécrire tous les poèmes de l’Oeil Ouvert !!!!!
Heu…
J’ai « gardé » tous les miens… au chaud, dans des « cahiers ».
Donc, pour ceux-là, pas de problème !
J’espère que vous en avez fait autant !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
Regarde comme le ciel change , à chacun de nos pas ;
Le jeu de nos paumes, étrange, ramasse les doutes en feuilles,
Sous le chêne , où nous rêverons encore , nos regards s’apprivoisent ; douceur…..
Au loin , le calvaire gage la croyance en de magnifiques lendemains.
Sous nos yeux, l’horizon se dévoile en délivrant nos langues avides de mots,
S’ouvrir, sur les pierres de nos souvenirs, comme un don,
Nous avons respiré la Terre.
L’écume de nos chairs a inspiré nos peaux en ondes rassurantes et enivrantes ,
A cet instant , je suis devenue la brise de ton souffle………..
bonsoir à tous, merci pour les mots qui font chaud au coeur, merci à toi bourrache pour la bienvenue, je ne sais pas si j’aurai souvent le temps de poster mes poèmes, en tout cas, c’est avec plaisir que l’on partage ici pensées et autres…. les oiseaux de passage , c’est cet endroit de liberté, merci de me faire une place…je vous embrasse avec pleins d’étoiles dans les yeux………
valérie
A pas de doigts……..
A pas de doigts , je glisse sur mon ventre.
J’entends la rumeur de mon âme étrange.
De chair à sanglots qu’écorche le bruit du néant.
Mon visage d’air inspiré par un ciel de cathédrale au vent.
Soufflez sur la fleur du temps.
Mes yeux allumés d’étoiles en mes pensées
Reflètent la toile d’une main écorchée de roses .
douce……
valérie……………….(un petit dernier pour la nuit douce…….)
et comme Bourrache, elle a ce don de me faire sortir de ma tannière,
déjà, merci Bourrache
et puis, merci Valérie,
à dire vrai, ce matin, j’ai été fort sensibilisée par tes textes, je suis passée chez toi, te lire, en silence, même si cela ne se voit pas dans mon écriture, je suis une grande timide, alors on dira que mes mots parlent pour moi…SOURIRE…je suis allée aussi me ballader sur le sentier de Joseph, en silence recueilli..
et encore à l’instant, tes mots me prennent Là, merci.
et encore, Christineeeeee,
quand je laisse mes mots, je ne les écris pas dans un cahier, c’est peut être un tort, je les dépose sur une page, comme quand on sait pas s’arrêter de respirer, inspirer, expirer, de la vie, en chuchotis délicats et fort tendres, pour partager de la vie, ma petite vie.
Ici, je confie mon écriture, mes petits mots, à ma petite malle, mon petit sac à dos, dans ma cabine du bâteau, sur le pont de l’OEIL OUVERT aux centaines de cabines des plumes partagées,
et comme c’est beau!
MERCI!
Douce nuit!
et ben ça alors,
quelle douceur encore…
ALORS QUE NOS NUITS SOIENT DOUCES! merci Valérie.
j’ajoute ceci encore, en te relisant, Christineee,
si j’avais sauvegardé tous mes écrits, et que donc la panne chez 20 six,ne m a pas perturbée,
je vous dis merci,
car un matelot, une matelote, dans le passé, plusieurs, m’ont conseillé de sauvegarder,
et comme j ai pensé aux autres, et leurs bouts de vies parties sans sauvegardes, ou alors chacun sait et fait….
Merci pour vos conseils.
.
Un petit coucou de fantômette pour les poètes de ce lieu qui attendent avec patience une nouvelle publication de ma part.-) Soyez rassurés, je ne vous oublie pas. La petite pause que je m’octroie côté blog me déstresse un peu et fait que j’avance plus vite pour mieux revenir;-) Je ne sais pas si je suis très convaincante; en tout cas je vous remercie de passer de temps en temps.
Un grand bonjour à Valérie et à Joseph assorti d’un coup de chapeau pour la qualité d’écriture. Les matelots de ce lieu ont du savoir vivre et ont bien su vous recevoir;-) Sentez-vous libres de vous exprimer en ce lieu d’échanges et de poésie.
La bise et des bulles d’énergie à tout le monde! See you !
Ossiane
.
merci Annick, heureuse que mes mots t’aient fait sortir de ta tannière comme un certain bourrache………merci pour ta douceur…….
cette fois je file,,,,,,demain,,,,,,, je chante et je dois reposer mon corps et mon esprit……..;;; bien à vous…………tiens,,,,,,,,,,cadeau……………
valérie
..Vivre sans promesses,
Livrer la fleur d’un secret,
Et battre à tout vent,
La Terre de toutes nos détresses………….
Bonsoir Valérie et bienvenue
Moi c’est le matelot Lou du pont à ne pas confondre avec Dupont et Dupond des aventures fabuleuses de la Toto, bien entendu .
Bourrache, merci pour le gentil tour du pont 😉 un ptit rectificatif cepdt, suis en mission aux US pas au Canada. C’est vrai que les deux pays se ressemblent un peu mais tout de même 😉
Captain Ossiane, Etat du pont rutilant ! La fameuse Toto bondesque et bondissante a envoyé quelques uns de ses passagers à la rescousse. On a juste un malade à bord qu’on va remettre sur pieds et sur rimes et l’équipage est bon.
D’ailleurs il suffit d’ un coup de chiffon sur le e de ton rhume, Thierry et c’est parti ( Allez captain Haddock, tu vas le liquider en cinq sec , on te fait confiance pour boire beaucoup).
Voilà, en attendant Ossiane, dirigé par un capitaine Haddock partagé entre rhum et whisky, le navire errait.
Marc et Rouletabille une grosse loupe à la main étudiaient les empreintes et essayaient de retrouver les dernières traces laissées par la captain.
Je retourne sur le pont, profiter de la pluie et laisse à Rouletabille ce qui appartient à rouletabille.
Bises à tous
Merci d’être passée sur le pont la captain! A très bientôt !
Bonjour à l’équipage !
Bienvenue donc
Au nouveau moussaillon
Valérie de son prénom
Il va falloir qu’il apprenne
A démêler les ficelles !
Gelée blanche ce matin à Toulouse
Le pont va glisser !
Biseeeeeeeee ensoleillées !
Gelée blanche et un peu de brouillard même
que le hollandais volant nous l’envierait
mais de fait ça se découvre
alors pour Lou je n’aime que les vieux Rhum hors d’âge
pour monter à l’abordage, le cordage entre les dents
que le captain fantômette se rassure notre patience est à toute épreuve
et nous n’avons pas encore tiré sur la ficelle
reste que la baguette chaude du matin nous ravigote
belle journée à toutes et tous
Je relis Lou et je souris. Je me dis que les petits nouveaux comme Valérie et Joseph qui arrivent ne comprennent peut être pas toutes les allusions au passé !
Cest qu’elle est riche et variée l’histoire des mâtelots de « l’oeil ouvert ». On en a vécu des choses drôles, amusantes, émouvantes. Alors bienvenue à vous deux.
J’vous entends les deux Bourraches pour le conte. Je croyais que le compte était bon. Je voudrais pas vous en conter davantage. Je vais me mettre à l’ouvrage.
Informations aux mâtelots Christineeeeee. Ici aussi en région parisienne temps hivernale. Par contre : grand beau temps. ça fait du bien
Le vent de l’hiver
A soufflé sur la vallée
Le froid pour bagage
Juste un clin d’oeil !
http://monastique.hautetfort.com/images/medium_haddock3.jpg
(A consommer avec modération !)
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeee
–
Pour Thierry, écho à un clin d’oeil
http://islandersimport.com/images/Old%20Grog.gif
Avec modération, hein !
–
Attention Thierry , Christineeeee et Bourrache, te soignent mais garde l’oeil ouvert, le Rhum ne semble pas plus de plaire que le Rhume!!!! Demande à Annick, elle semble avoir trouvé le remède !
Bonjour à Rachel, Valérie (à la belle plume) à Leïla, à Lou (de là-bas toujours là), à Bourrache, à Christine, à Annick , à Ossiane et tous ceux qui sont là pas bien loin, guettant les moindres mouvements du Capitaine.
____
Un ciel vide, un soleil qui décline
Dans la maison endormie, boîte à musique
Où siffle et chante le vent en ses moindres interstices
Passe le temps des jours courts de l’hiver.
Par la fenêtre, je regarde une séquence d’automne.
Les feuilles rouillées sur la calade courent et volent
En une course effrénée entre les arbres déshabillés,
Troupeau de feuilles qu’un coup de vent disloque
En un quadrille rythmé aux figures vertigineuses.
Les bambous se dandinent cheveux en bataille
Et les branches du palmier font révérence,
Mise en scène automnale sous les néfliers en fleurs.
A vol d’oiseau traversant la Camargue
Dans le vent qui courbe les roseaux
Et balaie la crinière des chevaux
La mer dans sa colère roule les tambours
Sous les vagues incessantes qui s’échouent sur le sable
J’entends, s’incrustant dans l’intime de ma chambre,
Le son qui se mêle au bruit du vent, m’inondant de frissons.
Et puis, il a suffit, qu’une petite mouette égarée traverse le ciel,
Pour que la mer et l’océan résonnent à l’unisson
Dans l’errance hilarante de mon âme.
______
clin d’oeil à thierry dans sa chambre
enfermé dans ta chambre
par un repos quasi forcé
tu romps le rythme forcené
force est de constater
qu’il va falloir te contenter
de regarder le monde de la fenêtre
qu’elle soit réel ou virtuelle
et vivre un temps avec ton être
dans la plus complète promiscuité
sans pour autant avec le rhum trop te cuité
si ton corps refuse d’avancer
pour des activités effrénées
et tes yeux se heurtent sur les murs
ton esprit n’en ai pas moins alerte
comme ces drôles de petits lémurs
pour nous délivrer tes mots qui certes
nécessite toujours de conserver
près de soit un bon dictionnaire
tes textes nous ravissent
par tant de jonglerie
sans être vraiment des pitreries
alors prompt rétablissement
et coucou à Bourrache que je remercie pour cette météo de l’oeil
ainsi qu’a tous
bienvenue à valérie
pour son tour de chant poétique sur l’oeil
qui s’il est muet nous enchante l’esprit
ainsi qu’a joseph
j’espère thierry que tu ne m’en voudra pas d’avoir essayé d’approcher ton style
sans y arriver totalement
bonne soirée
et courage à Ossiane qui nous suit de loin en loin
tout en étant encore bien proche
Oui marc, je suis de loin en loin tout en étant proche;-) Merci à tous pour vos clins d’oeil sympas! Je n’ai pas compris, qu’est-il arrivé à Thierry ?
Thierry a la grippe !
Mais où que je me trouve donc, elle se dit la maison, qui a gravi la falaise, après sa mer traversée, là voilà posée douce dans ce désert de vie, mais elle est où la vie, elle regarde les nuages qui passent sans la voir,
elle reste là plantée,
des ans, autour du vide,
et tout ce temps d’errance,
elle est encore cette maison qui dort ses volets fermés.
Quand l’écriture se vit
Du bout de ses pinceaux
En dix sur main posée
La maison se sourit
Elle peut se peindre ses rêves
Sur ses pointes en tutu
Et se danser sa vie
j’espère que cela va mieux, Thierry,
avec le rhum de Bourrache,
son clin d’oeil et son sourire!
Annick
Christineeeeee
Rien!
La page ne s’ouvre pas …
Je vais rester ans la toto …
coucou Neyde, pourtant, en tapant sur Annick de 23 H 16, tu serres la toto,
chez overblog,
20 six a à nouveau ue panne, alors cherche pas chez eux.
Bises.
Tout à l’heure, je relisais l’album en le feuilletant, et je relisais un joli poème de toi. Merci d’être là.
Puisque j’ai offert l’encre
De mon cœur
Au bleu du ciel
J’aimerais juste te dire
Ce que mes doigts
Refusent d’écrire
http://www.youtube.com/watch?v=xMS3EBWdZ2c
Qu’est ce qu’elle est triste cette chanson de F. Cabrel, Bambaurea,
elle est fort belle, mais d’une tristesse infinie, de regrets infinis…
Debout bien mieux qu’hier à ingurgiter quelques médocs (calmants)
la tête, enfin, presque dégagée et de nouvelles perspectives …en tête
il semble que le visage du virus ne se soit pas totalement dévoilé
mais juste une brève alerte sans prolongement des symptomes
alors le rhum ne fut que de peu d’effet car je n’y ai pas touché
parc contre ce qui m’a touché et dans le mille ce sont vos mots
de sympathie et de douceur à toutes les heures
et puis marc qui y est allé franco avec un texte à pâlir
que j’ai lu avec émotion, mais marc il n’y a rien à redire
chacun à son style, le tien m’est familier, le mien naturel
je crois bien que plus que les médocs
notre grande communauté de partage
est un trésor de bienfaits .
je viens de me rappeler avoir commis il y a quelques temps quand c’était de virus aviaire qu’on parlait le plus et de chickungunya un texte de combat
pour exorciser tous ces ferments; comme disait Pasteur » il n’y a pas de génération spontanée » : quelque part tapies dans l’ombre les sources du danger rôdent.
« Chicken goyave ou hache cinq / haine un – pas un score honorable »
Voilà des semaines que revient, insistant, un mot mal maîtrisé
Dont l’étrangeté lexicale notre curiosité, un temps, a excité ;
Dont la consonance improbable annonce une danse macabre
Qui voit, sous les tropiques, sous son nom le politique qui se cabre.
Ce « Chikungunya » au départ une modeste grippe ou affection virale
Est en train, sous le soleil de l’océan indien, de devenir une autre rivale
Pour ce fléau annoncé dont la souche ne dort plus mais s’étend
A travers des distances considérables à travers marais et étangs.
La biologie moléculaire ne connaît pas le climat ni les frontières
Quand elle s’emballe la machine à germes choisit encore un tiers
Pour porter le message subtil et infectieux par delà les océans
Et persiste dans sa virulence à demeurer encore ici et céans.
Nul doute que la prophylaxie diminuera les conséquences
D’une poussée qui pour être globale n’en perd pas de puissance
Trouvant ici et là des relais de croissance dans les misères
Et la pauvreté de territoires, certes éloignés, que désespère
Une forme de surdité dont le pouvoir central serait affligée
Après que les appels aient provoqué de timides et graduelles réactions
C’est que la distance atténue les cris de ces populations illettrées
Et que dans la tranquille douceur de cabinet dorés et feutrés
On n’est pas toujours si prompts à de rapides et vives réactions
Que c’est à la fin que les hauts personnages ont daigné enfin bouger.
Quelle leçon tirera t on après un épisode martiniquais plus efficace
Que l’électoralisme aidant on à beau s’agiter il y a de la casse
Parce que l’on agit toujours plus en ordre dispersé loin de ses bases
Et que, de la République, les plus rejetés qui vivent dans des cases
Comptent finalement moins qu’animaux de la cour doucement les basses.
Pas de comparaison hâtive pour deux épidémies de nature différente
Seulement le constat que pour certains c’est une forme de rente
Qui va des masques aux vaccins quand sonne d’aventure le tocsin
Mais que tapis dans l’ombre ces microbes sont des assassins.
Je viens d’exhumer un autre texte qui renvoyait à ces fameuses périodes durant lesquelles on mettait à distance pour éviter, contagiosité aidant, les propagations, ça ne justifie pas la crise…de la quarantaine, d’une autre nature celle là, pas loin de la mi vie non plus. Mais il est vrai qu’à être sinon porteur de bonnes nouvelles mais plutôt de risques affligeants on se fait parfois regarder de travers sinon mettre à l’écart et que quand certains vous prennent pour un pestiféré on n’en finit pas de pester contre ce coquin de sort qui nous est jeté.
J’en profite, après avoir lu quelques articles bien sentis sur la réquisition pour redire à Rachel, qui a toute la dimension d’une tragédienne (;) )à quel point je trouve scandaleux la manière donc on considére taillables et corvéables certains personnels sans soucis d’efficacité et eu égard à leurs obligations ordinaires.
« Quarantaine tontaine pas de quoi faire une chanson d’amour pour les cygnes »
On en a fait des oiseaux royaux au port de tête altier et à la grâce souveraine qui ornent nos plans d’eau et pourtant ils recèlent comme d’autres de l’espèce « avis » un avis de précaution, un principe mortifère, un danger qu’on ne saurait taire.
La vague s’étend d’une pandémie qui lentement mais sûrement trace les contours d’un mal rongeant qui investit les populations et utilisent les flux migratoires pour répandre ses principes pathogènes, avec l’aide du froid qui permet des conservations longue durée et longue distance.
Alors l’auréole des risques comme une nappe mortifère touche non pas au hasard mais au jugé des colonies entières et rien ne peut éteindre l’envahisseur muet qui scelle l’étonnement sur les visages.
On nous dit même que des tests existent pour dépister et affirmer au plus vite la présence des germes portant le mal en puissance pour peu que la barrière des espèces soit cassée par une re – programmation en cours.
Bientôt nous allons être ceinturés par de brûlantes fièvres décimant le ciel sans compter et nourrissant la terre d’un fatras de plumes mais même la paille pas dans nos yeux est un allié dans cette avancée sournoise.
Il faut se préparer à endurer des entraves à la libre circulation et aux contacts tous sources de transmission et de contamination, nonobstant que les mesures de prévention ne peuvent pas tout et que l’isolement est souvent le dernier rempart.
L’heure a sonné, les bataillons s’ébranlent et le plan s’établit ; les périmètres se définissent pendant ce temps là une autre mal ronge au loin une île elle aussi frappée par un étrange mal au nom barbare.
Ce n’est pas le jugement denier, il n’y a pas de trahison mais les trente sequins
Ne sont pas les dents d’un requin mais le retour de bâton d’une nature vivace qui sans cesse évolue et porte le fer dans la plaie d’une humanité ni meilleure ni plus éclairée au fil du temps, au fil du rasoir.
Quand les neurones reconnectent, ça fait du bien et ça donne juste l’occasion d’un nouveau partage.
« Repos forcé, recul assuré »
Se mettre à distance quelque temps, loin des rumeurs et fracas d’un monde qui bruisse sans fin, dans le creux d’un lit douillet, accueillant à quelque mal qui se fait jour et garder les yeux grand ouverts sur la vie et les autres et au besoin par le seul et magique regard de moyens modernes et distants mais qui filtrent et protègent du moins assez pour ne pas en tout totalement s’impliquer.
A s’appliquer ainsi des traitements mais aussi une ascèse qui fait parfois bon ménage avec l’alèse on peut aller sage sans considération pour la cylindrée.
La force du repos c’est de mettre l’esprit dans un à côté sur la route des songes et des rêves mais ça ne fait pas tout oublier ni même plier cette volonté qui en sourdine s’exprime préparant de nouvelles actions futures pour peu que l’échine dépliée ne lui en donne de nouveau la possibilité.
Je suis bien conscient que ce repli pour salutaire pour soi qu’il soit ne doit point nous faire oublier les autres qui comptent et pour qui on veut encore et toujours se battre, les sans voix surtout à qui nous devons encore et toujours prêter la notre afin que même faiblement, désincarné et sans légitimité particulière on puisse faire résonner et ressortir ce que leurs douleurs muettes ont de dérangeant, de malaisé et d’insupportable.
Bien sur on va gloser des minutes entières sur une vedette jaunie en fin de carrière qui se remet mal d’une opération loupée, mais qui parle jamais assez des estropiés de la vie, des sans grades, des loqueteux et des pousse carton qui dorment sous les ponts dans le meilleur des cas.
Quand on est bien au chaud même à n’avoir pas à soigner des rhumatismes mais un simple refroidissement, est ce pour avoir un cœur endurci à la peine des autres et qui prendrait sans peine le moindre raccourci pour s’en éloigner, sans parler de haine, de peur de croiser le malheur ou tous les signes extérieurs qui l’expriment et jusqu’à la flétrissure des visages vieillis prématurément par la rue, les galères, une misère sans nom qui repousse et assaille, saute à la gorge et vous laisse sans voix.
A eux qui trop souvent n’ont pas eu le choix que va-t-il arriver de plus, de mieux après les années passées à continument se dégrader, la recension dans la descension n’est pas histoire de bas fonds seulement et pour glauque ou malodorant que soit ceux qui se sont éloignés d’eux, de leur humanité, parce que l’humanité les a fuit n’y a-t-il donc plus rien à dire ni espérer ?
Les sondages du moment montrent à quel point se sentent sinon concernés, du moins cernés des cohortes entières par cette misère qui rode et que comme une issue possible la croie t ils proche à défaut de la croiser chaque jours sous les porches.
Cela en dit long sur l’état de délabrement de cette société qui jusque dans ces faubourgs suscite peur, angoisse, et gestes de désespoir.
A trop toucher le fond, sans visage et sans nom, à n’être plus rien d’autre qu’un paria, un déchu à qui plus rien n’est échu à terme autre que le terme ultime d’un parcours quasi vidé de sens.
Quand dans l’atonie ambiante les sens presque annihilés, qui par le froid ou par l’alcool, la dope et la dureté des temps, l’absence de regard qui loin de vous désigner à la simple vindicte vous rabaisse et refoule au plus de la foule, que reste t il de vous, misère, misère, comme disait Coluche.
Echanger le chaud pour l’effroi, curieuse et insolite inversion qui loin de donner dans une infertile aversion vous rapproche du cœur avec ou sans resto et vous fait penser que l’hospitalité comme la part des pauvres même en bout de table avec leur place assurée n’est plus de mise qui signe là l’absence finale de conscience et de solidarité dans un refoulement dévoyé.
ACTE I Scène 1
La scène se déroule sur le pont.
Leila, chargée par le capitaine d’occuper les enfants pendant son l’absence, invite les matelots à se regrouper pour faire une ronde. La Lou bougonne car le pont était reluisant avant que tous ces camarades ne laissent de nouvelles traces de pas.
Les matelots se tiennent pas la main et entament une danse sur l’air « d’il court, il court le furet »
« Elle court elle court fantômette, l’captaine de l’œil ouvert, elle court elle court fantômette, l’capitaine de l’œil ouvert. Capitaine Où es-tu, nous vois-tu? »
Soudain Thierry, pris de vertige, s’arrête et s’ effondre sur le pont.
Christineeeeee est la première à réagir. Elle lui touche le front et s’adresse d’un geste théatral au public en clamant :
– Damned ! Mais il est brulant de fièvre !!!!!!
Elle fait un clin d’œil à Leila signifiant (t’as vu ! Je connais bien mon texte hein !)
Pin Pon Pin Pon chante la Toto. C’est moi la pompière.
S’adressant au public :
– Zavez vu mes beaux pare-chocs ! J’me les étais cognée l’autre jour mais là ça va mieux à part une vilaine bronchite qui a du mal à guérir. M’enfin c’est la vie ! La vraie de vraie. Et la Toto elle est comme ça, elle pétille, elle chantille, elle rutile de vie !
Monique prend alors la parole :
– Dis moi la Toto. Tu crois que le public comprend tout et n’est pas un peu perdu !
La Toto sort alors son petit champignon hallucinogène et rétorque à monique qu’elle ne voit pas pourquoi le public perdrait pied. C’était pourtant simple non !
Monique lève les yeux au ciel en murmurant « ils me rendront tous fous tous ces garnements »
Les deux Bourrache quittent la ronde et sortent leur loupe afin de chercher des traces du capitaine fantomette.
Marc leur crie : j’arrive. Je vais vous donner un coup de main.
A peine a-t-il finit sa phrase qu’il s’écroule lui aussi sur la scène.
Oh ! S’exclame la salle.
Bourache avec un « r » intervient alors :
– On a jeté un sort aux garçons ! Ils tombent comme des mouches.
La Lou rétorque alors que Phil Alba s’occupe du moteur et qu’elle pourrait le faire monter.
– Non ma Lou. Il faut être très prudent car il pourrait lui arriver le même sort qu’aux deux autres !
Bourrache avec 2 « r » dit alors :
– La Lou, l’heure est grave. Prends ton balai magique et va chercher le capitaine.
Sur le côté Valérie et Joseph ouvrent de grands yeux étonnés en pensant « Ils sont fous ces mâtelots »
Fin de L’acte 1 :
Le rideau se tire.
La salle s’exclame :
– C’est pas mal du tout !
– Quel réalisme !
– Un peu surjoué peut être ?
– Ah non ! Moi je trouve pas.
A suivre…….
–
Aucun doute : Thierry va beaucoup mieux !
Il nous revient « en force »…
Sourire et bon dimanche à tous.
En très, très aérienne légèreté, quelques flocons … floconnent.
–
–
Rachel : clap clap clap…
–
Lou-des-USA-et-pas-du-Canada m’ayant, à juste titre, octroyé un 0/10 en géographie sur mon bulletin de fin de semaine, je fais des recherches sur îbêêê.
J’hésite : pour mon petit Noël, m’offre-je une mappemonde ou un planisphère ?
Avec, en sus, une nouvelle paire de lunettes et un GPS, ça pourrait peut-être faire tilt…
–
Les p’tits nouveaux doivent vraiment se poser la question de savoir s’ils se trouvent bien sur un blog de poésie…
–
Oh, c(h)ouette … le blog est passé à l’heure d’hiver.
Merci, Ossiane…
Je préférais quand même ça :
http://www.youtube.com/watch?v=I4F08Np7LYc
Y’avait que ça comme vidéo
Triste année qui s’achève, Thierry…,
un millésime sans gloire qui s’ajoute aux précédents, déjà porteurs de si peu d’espérance.
Les temps de l’inhumain sont commencés.
L’histoire déraille et l’on veut la mettre à l’encan. Les temps d’errance sont parmi nous, en nous, comme un cancer qui se ronge et se détruit.
Si l’on ne soigne la Nature, elle reprendra ses droits et de cette prolifique espèce saura faire son droit en changeant le décor.
–
http://www.youtube.com/watch?v=1-g73ty9v04&feature=player_embedded#
–
Les premiers pas…
(+ encore beaucoup d’autres choses à changer dans nos mauvaises habitudes)
–
Dernièrement, j’ai voulu acheter de l’ail dans la moyenne-surface de mon petit coin perdu. J’avais le choix entre 2 sortes de filet. J’ai donc regardé leur provenance : l’un venait de Chine, l’autre du … Vénézuéla.
Non, mais !!! …
Ma recette s’est donc passée d’ail.
J’en utiliserai lorsque que, raisonnablement, je pourrai en acheter provenance « France », p.ex.
–
Jeandler : je voudrais encore y croire…
–
je vous lis avec attention,
beaucoup de plaisir à te lire, Thierry,
merci pour la vidéo, Bourrache,
Chaque geste construit de la vie
Et sans se contenter d’exister
C’est bon de laisser place à l’autre
Et à ceux qui vivront le futur
La terre est là encore Aujourd’hui
Si chacun pense à l’autre
Diminue son confort
Abandonne l’inutile
Se contente de l’essentiel
Ne gaspille pas le bien de chacun
Se sent un citoyen du monde
Y’a petut être encore une chance
De le sauver notre monde
Qui mérite le plus grand soin
Pour l’Homme qui y vit
Pour l’espace en respect
belle journée à chacun.
« Jeandler : je voudrais encore y croire… »dixit Bourrache
« Y’a peut être encore une chance
De le sauver notre monde » dixit Annick
si chacun se voit en responsable du bonheur de levivre le monde, pour chacun.
déjà en arrêtant d’être exigeant de confort,
des gens comme nous de chacun, meurent par absence de soins,
et la campagne pour ce vaccin, en France,
si cet argent bel dépensé, il aurait permis de sauver des mille et des mille Humains dans des pays d’Afrique,
mais voilà qu’en France, on va bientôt avoir peur d’un rhûme, on accepte plus la mort par maladie, on veut rester vivant, soi, en se fichant des milliers d’autres,
et pourtant, CHACUN MERITE LE DROIT DE VIVRE, en dignité, respect, bonheur, paix…
et déjà c’est pure honte toutes ces illuminations dans des grandes villes, ici, dans le bourg, juste quelques lumières, juste un peu de branches de sapin, juste un peu, et comme c’est bon de se suffire sans gaspillage du trop, pris sur le bien être pour d’autres.
Ce blog à n’en pas douter est un blog de poésie et Valérie et Joseph et beaucoup d’autres ne s’y tromperont pas et y trouveront matière à rêver bien sur mais aussi à réfléchir, les mots qui tombent aujourd’hui ne seront pas feuilles mortes emportées par le vent mais bien des mots chargés de sens et de prise de conscience, une vérité accablante de l’évolution de notre monde, n’abandonnons jamais, il y a toujours quelque chose à faire, il faut « positiver » et c’est rudement difficile, je parlais il y a peu, de rêves utopiques, espérons qu’il n’en soit rien.
Je suis persuadée que la poésie a son rôle à jouer dans cette action de sauvegarde, puisque nous en sommes là.
« La poésie, c’est la traduction ennoblie de nos émotions, de nos rêves, de nos pensées et de nos désirs », Jeanne Bourin.
Nos émotions, elles sont grandes, nos rêves ne demandent qu’à se réaliser au risque de les voir mourir.
Nos pensées sont toutes celles émises ici aujourd’hui par Thierry, Jeandler, Annick, Bourrache, et bien d’autres encore si l’on veut arrêter ce courant insensé de folie et d’irresponsabilité.
Quant à nos désirs ils sont d’espérer voir le bon sens l’emporter et surtout en se tenant pour responsables et solidaires d’un travail colossal à faire, ayant laissé trop longtemps le monde livré à tout sauf à l’essentiel.
–
ça y est : Monsieur météo de 14h00 m’a donné une clé (ou une clef) : géminides.
En cherchant, j’ai trouvé ça :
http://sudmeteo.e-monsite.com/rubrique,pluie-d-etoiles-geminides-09,383004.html
–
Ce soir, plantons nos « Oeils Ouverts » dans le ciel.
Et à chaque étoile filante observée, faisons donc un voeu.
On ne sait jamais…
–
« ERRANCE » … très beau titre pour cetta page !
–
Biz à tous.
–
*cette
« Words like violence
Break the silence
Come crashing in
Into my little world
Painful to me
Pierce right through me
Can’t you understand
Oh my little girl
All I ever wanted
All I ever needed
Is here in my arms
Words are very unnecessary
They can only do harm
Vows are spoken
To be broken
Feelings are intense
Words are trivial
Pleasures remain
So does the pain
Words are meaningless
And forgettable
All I ever wanted
All I ever needed
Is here in my arms
Words are very unnecessary
They can only do harm » Depeche mode
http://www.youtube.com/watch?v=1rdfFroO67g
http://www.youtube.com/watch?v=bAs8gN0j2Z8
Patience ,
Patience dans l’azur …
–
http://www.youtube.com/watch?v=slCx1YvNFyo
–
« I walked across an empty land
I knew the pathway like the back of my hand
I felt the earth beneath my feet
Sat by the river and it made me complete
Oh simple thing where have you gone
I’m getting old and I need something to rely on
So tell me when you’re gonna let me in
I’m getting tired and I need somewhere to begin
I came across a fallen tree
I felt the branches of it looking at me
Is this the place we used to love?
Is this the place that I’ve been dreaming of?
Oh simple thing where have you gone
I’m getting old and I need something to rely on
So tell me when you’re gonna let me in
I’m getting tired and I need somewhere to begin
And if you have a minute why don’t we go
Talk about it somewhere only we know?
This could be the end of everything
So why don’t we go
Somewhere only we know?
Oh simple thing where have you gone
I’m getting old and I need something to rely on
So tell me when you’re gonna let me in
I’m getting tired and I need somewhere to begin
And if you have a minute why don’t we go
Talk about it somewhere only we know?
This could be the end of everything
So why don’t we go
Somewhere only we know?
This could be the end of everything
So why don’t we go
Somewhere only we know? » Keane
http://www.youtube.com/watch?v=qVOa4-JwdV8
http://www.youtube.com/watch?v=5KiuXwYMqOI
–
http://www.youtube.com/watch?v=nGdFHJXciAQ&feature=related
–
Bonsoir les matelots, oui , et bien, c’est vrai que je débarque sur
vos terres ; avec tout ce ptit monde qui échange, poésies, pensées
etc…je ne fait pas vraiment tous les parallèles puisque je ne connais
pas l'(histoire de l’oeil ouvert ;mais c’est agréable; on parle de tout ;
pour parler du monde et de la terre, de ce que nous en avons fait,
(soyons humbles), avec une participation plus ou moins active,
c’est chacun d’entre nous les acteurs du changement; chaque geste,
chaque pensée positive en faveur de la sauvegarde de notre terre;
de ce qu’il y a de plus pur et de plus essentiel , est important;il n’y a pas
de petites actions. ce qui vaut pour moi, c’est le mouvement d’amour et
et de respect ; de don de soi.. ainsi ; en respectant ses valeurs les plus
profondes, nous participons à transmettre une énergie positive; en
se connaissant mieux, en étant conscient de nos actes et de nos comportements, nous pouvons dégager autre chose que ce par quoi et
par qui la majorité d’entre nous sommes gouvernés. écoutons notre coeur, notre âme …Nous sommes entourées de belles personnes, qui
sont en accord avec eux mêmes, qui donnent et qui offrent ….La terre
nous a donné l’essentiel de la vie, et pour vivre,,,regardez ce qu’il en est aujourd’hui….alors, soyez vrai ….écoutez votre être profond, ceci est un long chemin à parcourir ; difficile, mais tellement vivant et semé d’amour,
que le reste à côté, ne vaut pas la peine de s’y attarder, nous connaissons la situation…il faut agir pleinement, et maintenant,,,,,,,,
je vous embrasse tous ………
j’ai passé une journée mémorable de chant à travers la sophrologie,
j’ai fait un voyage magnifique ; je le souhaite à tous …..
je vais essayer de voir les étoiles ce soir,,,,,,,unepensée pour vous,
bourrache , lou, monique, annick, j’en oublie,,,,,
valérie
je te cite, valérie car j’aime bien tes mots et je te cite: « chacun d’entre nous les acteurs du changement; chaque geste,
chaque pensée positive en faveur de la sauvegarde de notre terre;
de ce qu’il y a de plus pur et de plus essentiel , est important;il n’y a pas
de petites actions. ce qui vaut pour moi, c’est le mouvement d’amour et
et de respect ; de don de soi.. écoutons notre coeur, notre âme … »
merci pour les vidéos partagées que j’ai regardé avec intensité…MERCI.
Sa petite maison de méditation
Au plus profond de son âme
En la marchant la vie
Comme elle donne pour aimer
bonsoir Annick , et merci pour ton attention
heureuse que mes mots trouvent une résonnance en toi…
g essayé d’aller sur ton blog, mais impossible……..
douce nuit…………..
Sur les traces…
Tout demeure limpide comme une eau claire,
Dans un mouvement de flux et de reflux
A l’heure où la lune éclaire les marées
Mon regard s’est fixé vers le ciel
Où se dirige les nuées blanches
Qui tracent le chemin de nos pas destinés
Delà, vois tu, je respire et je vole
Et nos plumes se croisent d’un effleurement d’ailes
Les mots nous écoutent et je réalise qu’un voile nous entraînent
Vers un coton de murmures, si loin, si haut jusqu’à perdre haleine
Toutes les choses qu’on recherche
Enfin , ce sont glissées là……….doucement……..
Attirées par notre chant impérial et angélique
valérie
Contente de voir vos pas graves ou légers sur le pont, ainsi j’ ai pu conserver mon job. Par les temps qui ERRENT la competition et les delocalisations rendent la vie dure…
Malgré mon beau balai, j’ai failli être remplacée par une machine, un vacum cleaner silencieux et sans fil qui se promène sur le pont jour et nuit en briquant sans relâche. Rachel et Christineeeee, ont sauvé mon boulot de justesse. Qui aurait démélé les cordages et les ficelles ont-elles insisté auprès de la captain? C’est qu’à force, j’étais devenue spécialiste …
Le capitaine Haddock , non adepte du capitaliste effrené et du licenciement du personnel, a lui aussi plaidé en ma faveur. Sa maladie l’avait rendu sensible à la misère d’ autrui, la mienne aussi en l’occurence.
L’idée était aussi venue à La captain d’envoyer une partie dupont en Malaisie ou au Vietnam pour un nettoyage efficace et pas cher heureusement Dupond voulait que Dupont reste en Belgique et c’est ainsi que je suis toujours là, bien que là-bas.
Comme d’hab. je divague, mais comme on est sur ERRANCE, chui PasSage …
et jvouze adore !
Une coupe belle jolie
Deux pailles s’osent
Déjà les lèvres murmurent
De bels soleils
Leurs regards luisent
Douce pluie d’étoiles
De leur nuit
Et la sweet home sourit
Souvenirs d’errance
Je cherchais l’introuvable
dans le murmure de mes pensées
insensible au temps qui m’entourait
tant ma détresse était profonde.
Lasse de voir mourir les jours
sans un horizon qui s’éclaire,
l’humeur stagnante rétrécissait
comme le dernier coin de ciel bleu
dans l’immense nappe des nuages gris.
Le vague à l’âme s’installait sans y être invité
et envahissait l’espace de sa lourde présence.
Qu’elle était cette langueur
qui s’accumulait comme un brouillard épais
dans un silence si lourd, qu’il devenait assourdissant ?
Ainsi mes pensées s’égaraient, se confondaient
et se cherchant se trouvèrent dans la lueur imperceptible
du parcours irraisonné qui pourtant devait me sauver.
Alors, j’ai entrepris de repeindre le ciel tout bleu
De mettre des notes de musique sur mon silence
Et de tracer l’horizon du côté de l’aurore.
jvouze adore, je te cite, Lou,
moi aussi, z’t’adore, Lou, t’as fait de la belle ouvrage, le bâteau rutilant, il retire son chapeau bien bas, et fait sa révérence pour te remercier, matelote,
c’est signé la toto,
sourire!
Fleur bleue
Tendre amoureuse
La petite maison se câline
Si bon de se faire du bien
Avec son amoureux le vent
Tout de bel son invisible
La serre fort de fort
Et elle se laisse faire
Ses volets sont fermés
C’est pour mieux se respirer
Les embruns doux ventilent
Le ciel bleu nuages blancs
Ils sont heureux tellement
De la voir pissenlit
Ou bouton d’or charmant
Et encore ce brin d’herbe
Ce joli coquelicot
Si tendre fleur de miel
En petit coeur tout doux
C’est le printemps en automne
Il fleurira en fleurs
Tout son hiver bel chaud
Le voyage initiatique
Quand il voit la lumière le jour de sa naissance
Du trip in utero au centre de sa mère
Le petit être humain a perdu connaissance
De cette parenthèse il ne sait rien d’amer
Il a vécu neuf mois sans jamais touché terre
Baignant dans les eaux tièdes voyageur solitaire
Durant cette Odyssée il s’est distingué
Comme le sage Ulysse il a su navigué
Ainsi qu’un astronaute parti pour les étoiles
S’attache à son vaisseau pour sortir dans l’espace
Un cordon sanitaire le lie à la surface
Il est lié à sa mère comme le vent dans les voiles
Quand il arrive au monde salué tel un roi
Il ignore que la vie est un chemin de croix
Alain
Pour Annnick en écho à ton bouquet de mots de 11h37
« Ces choses, herbes et fleurs, ces coloris, cette foule, entr’aperçus par hasard, en passant, au milieu d’un plus vaste et vague ensemble,
herbes et coquelicots croisant mes pas, ma vie,
pré de mai dans mes yeux, fleurs dans un regard, rencontrant une pensée,
éclats rouges, ou jaune, ou bleus, se mêlant à des rêveries,
herbes, coquelicots, terre, bleuets, et ces pas entre des milliers de pas, ce jour entre des milliers de jours. » Philippe Jaccottet
C’est l’hiver aujourd’hui quelques jours avant l’heure du calendrier, il doit faire froid sur la lande au-dessus des falaises de Belle île mais la beauté reste intacte en dépit des saisons.
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Il y a comme une mélancolie
A revenir sans cesse errer sur cette terre,
Une profonde tristesse à fouler ces prairies
Là où jadis, enfant la vie courait
Dans les cris et les mots de l’insouciance.
Serait-ce une joie métamorphosée
En une douce méditation dont on ne sait plus
Si le cœur y trouve son réconfort
Ou s’il chercher à exorciser un passé qui s’attarde ?
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Je suis comme toi, passionnée de photos… Un joli petit coin de paradis:)
bonjour très belle photo,ce n’est pas la maison bleue mais elle pourrait y ressembler