Errance

Errance

Errance

Errance

la maison endormie, les moutons électriques, le mur éclairé

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

la maison endormie
les moutons électriques
le mur éclairé

Sur la côte sauvage de Belle Ile…

252 réflexions sur « Errance »

  1. Toctoc, une enveloppe tendre, un bel journée, pour chacun, tous, un petit cachet sans poste restante, le papier se glisse dessous la porte, elle est bien là la petite missive, aux frais embruns, le calme de vues, intimes serrailles, bel réconfort, elle se danse déjà le petit home, pour se donner biens bels baisers,

    à peine rentrée, ouvre les volets, elle laisse entrer l’odeur de large, la vie devant, des pluies d’étoiles, un gazon raz, la mer ses chuchotis, et les nuages ils passent tout doucement, petis cotons, et l’épuisette des temps heureux s’en saisit d’un, le pose doux, pour papoter de la pluie du beau temps, avant de le laisser repartir faire son travail de nuage blanc,

    les fleurs belles rares se coupent jolies, un petit vase sur la cheminée, le bois crépite, c’est bon, c’est chaud, un petit café tout bel de vie, de la paix de joies, des petits rires, du bel silence, de la gravité, des bels légers,

    un havre de paix tout bel tout simple pour s’aimer.

  2. Aprés nombreuses errances
    Maison refuge
    Dans un monde électrique
    Maison refuge
    Pour trouver le repos
    Maison refuge

    Bonne journée à tous!

  3. Carrousel

    Ne pensons plus à rien
    Amusons nous gaiement
    au son des instruments
    Laissons nous étourdir
    Les bons chevaux de bois
    Tournent à vive allure
    Crinière sur l’encolure
    Ils courent éperdument

    Tournez beaux paysages
    Où pareils aux nuages
    Ont été peints des anges
    Dans leurs cadres dorés
    Les jeunes chérubins
    Par le ciel envoyé
    Par l’amour inspiré
    Sourient à nos bambins

    De la petite enfance
    aux années de lycée
    Combien de doigts sucrés
    ont laissé leurs empreintes,
    Combien de jeunes enfants
    ont été balancées
    Sur le dos vernissé
    des chevaux élancés

    tournez jolis manèges
    tournez beaux carrousels
    les chevaux nous soulèvent
    la musique nous enlève
    vers un monde enchanté
    rempli de sortilèges
    Et pour un court moment
    la vie ressemble au rêve

    Princes grands personnages
    Soyez fous soyez sage
    Vous êtes de passage
    Comme sur un manège

    ALain

  4. L’intention était de bâtir un grand palais.
    À faute d’argent ils ont construit une maison petite au milieu du paradis.
    Pour tous ces que se perdent en errance.
    ———————————————-
    Ossiane,
    une petite question :
    Cette petite maison est soeur (pas jumelle, bien sûr)
    de celle du DÉSERT (10.09.2006)?
    ———————————————
    Jusqu’aujourd tu me tends la perche …

  5. Bonjour la compagnie !

    Ossiane rêve de moutons…
    Elle les compte ou non…
    C’est selon la saison !

    Ossiane rêve de moutons… électriques
    Tout de guirlandes de noël scintillants
    Qui bientôt pourront éclairer…
    La lande sauvage isolée !

    Ossiane…
    J’ai trouvé ces moutons !

    Comme quoi, les bergers des montagnes
    Peuvent tes rêves exaucer !

    http://www.youtube.com/watch?v=f80sCiCPePY

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee

  6. Belle errance pour découvrir à la troisième image une beauté d’orfèvrerie
    ___

    Un bijou de nacre
    Dans sa coquille d’argent
    Perle de la mer
    ___

  7. .

    Oui Neyde, forte ressemblance mais involontaire;-) La perche tendue et bien attrapée par toi;-) Tu as beaucoup d’humour;-)

    Les moutons électriques, Christine… oui ceux du roman de Philip K DIck;-)
    Errance, oui en pleine errance, le phare de normandie luit dansla nuit jusqu’à des heures impossibles;-)

    Errance des nuages aussi…je vous l’avais bien dit dans le sommaire;-) J’aime ce mot là et en particulier les errances de Raymond Depardon et de Wim Wenders. L’errance est vitale et nécessaire.

    « Le bonheur est une sorte d’archipel composé d’instants heureux. Entre ces îlots il y a de l’errance et de la solitude. » Patrick Lepage

    Que t’arrive-t-il Annick, on dirait que tu as reçu de bonnes nouvelles ?
    Voilà pour mes mots du jour;-), bel après-midi à tous!

    .

  8. « Une espèce de pluie lumineuse enveloppait la maison .C’était quelquechose d’immatériel , légèrement opaque, comme un brouillard de lumière , comme la substance élevéeet granulée de l’air. »

    Les mots de Pascal Quignard dans Villa Amalia se confondent avec ton image Ossiane , bien que l’Italie ne soit pas la Normandie il ya une luminosité aux nuages errants qui me touche

  9. Errance, élance, béance
    élégance, azulérance, distance
    continuer sur son erre, sans changer d’aire, avec des appels d’air
    exaltation de l’interminable errance
    chercher la faille sans défaillir
    ne jamais cesser le voyage et l’exploration
    ne pas faire relâche…plus d’une nuit
    et nomadiser sans pactiser
    relever des éléments
    et les accompagner
    bonds vagabonds donc !
    sans collier mais pas sans pitié
    être errant et être éperdu c’est selon
    sans divaguer plus que d’habitude
    en chemin connu mais pas répété
    instable et balloté
    je vais je viens
    je deviens…ce que je suis
    chaque jour un peu plus
    et puis épuisé, j’attend

  10. Errance

    Il en vient de partout au bar de l’errance
    Victimes de l’amour et de l’intolérance
    Des assoiffés d’azur des poètes des fous
    Partis chercher la lune où sur une révérence

    Beaucoup ont les mains nues et le visage imberbe
    La fleur entre les dents le cœur plein d’espérances
    N’ayant pas de milieu ils ont choisis l’outrance
    Mais la vie peu à peu efface leur superbe

    Et comme un bateau ivre sans cesse change de cap
    ils sont pressés de vivre et brûlent les étapes
    Ils parlent de s’établir avec incohérence
    Mais quand ils se marient c’est dans l’indifférence

    Alain

  11. Bonsoir Ossiane, juste des choix raisonnables faits et c’est bien.
    Je vous souhaite une soirée douce dans vos petites maisons.

  12. Peut-être parce que c’est un soir que je me suis promenée sur cette falaise, sans but et sans me préoccuper du temps…je vous propose ce petit texte de Robert Walser :

    Promenade du soir

    « J’étais là indécis, je n’avais pas vraiment envie d’avancer. Quand je marchais, il me fallait être immobile et quand je restais immobile, je me sentais poussé à me remettre en mouvement. Le soir et ses étrangetés me charmaient, de sombres couleurs fantomatiques et des tons mélancoliques et dorés surgirent devant moi. C’était comme si je devais devenir aveugle et ne plus rien voir de cette beauté, je me sentais dans un état si étrange, j’avais froid dans le coeur mais j’étais si bien, si délicieusement bien. Je regardais de tous côtés avec attention, comme pour voir derrière et à côté des objets quelque chose de neuf, de jamais vu. Les couleurs du soir sonnaient tel un chant d’adieu innocent, charmant, craintif, et c’était comme si je devais pouvoir contempler les sons et entendre résonner les couleurs. Oh soir, quel merveilleux tableau es-tu ! Le soleil déployait en vagues d’or sa magie de l’adieu et un fleuve de beauté sur la montagne qui ressemblait à un héros assoupi venu de temps anciens. les maisons avaient une mine si songeuse, dans toute les fenêtres, petites et modestes, on voyait briller un feu merveilleux, et l’amour et la bonté et un divin débordement de l’âme se déversèrent et coulèrent sur tout le visible, sur le vert profond et saturé des pâturages, dorant les arbres dénudés et ensorcelant la forêt silencieuse et douce. Chaque soir est un magicien, il fait du monde un songe, il emmène tout doucement les hommes, comme s’il les prenait par la main, dans des célestes pays de rêve où la sagesse compte moins que l’intuition, la clarté de l’intelligence moins que les sentiments obscurs. Tandis qu’il commençait à faire de plus en plus sombre autour de moi, je vis dans l’éclat profond de l’obscurité brillante d’humidité la pauvre maison au bord du chemin, plus une hutte qu’une demeure, plus une ruine qu’un bâtiment. J’y rentrai. Dans cette maison vivait Clara. »

    Walser est un des écrivains poète de l’errance comme Paul Auster, Rousseau, stevenson , Monod , Giono entre autres

    « C’est en marchant que j’ai eu mes pensées les plus fécondes et je ne connais aucune pensée aussi pesante soit-elle que la marche ne puisse chasser » Kierkegaard

    D’où les bienfaits de l’errance, comme tu as raison Ossiane, que ce soit sur les chemins à travers la nature, ou dans l’écriture ou la photographie… quel bonheur de laisser vagabonder son coeur ; de plus le mot en soi est très beau, il suffit de le prononcer pour être déjà en chemin.

  13. Une seule nuit d’errance
    en vaut tellement d’autres,
    …et des jours aussi
    qui dégrise parfois
    mais ne déguise rien
    qui assouvit enfin
    mais n’appauvrit pas
    à la recherche de quoi, sans fixité
    trouver des nouveaux repéres
    sans dénicher un quelconque repaire
    les yeux dans la lumière blafarde des réverbéres
    la tête dans le vague des vagues du temps
    on avance en quête de soi
    d’une vérité immanente
    ou dans le souci tragique
    d’un instant singulier
    souvenir tenace
    et points de suspension
    pour éclairage nocturne
    effet magique
    sans potion

  14. au temple intérieur
    la terre est céleste
    l’oiseau nuage*

    *photo 3

    ************************************************************
    « Nous allons vers. Nous allons rêves. »
    Hélène Cixous

    – « Eh ! Qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
    – J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages ! » Baudelaire ( L’Etranger ).

  15. La vie !
    des poupées russes
    qui cache parfois des boites de pandore!
    je ne sais quand la dernière poupée se présentera à moi
    mais il est une évidence que se sera une boite de pandore
    j’espère que pour ne pas avoir trop peur
    qu’une poupée russe me donnera la main;

  16. De belles matriochkas pour marc
    un oreiller de tendresse pour annick
    et un grand merci à monique

    soutien total et inconditionnel à Ossiane dans ces jours fort occupés
    qui nous régale de ce ciel moutonneux ou pommelé
    bonjour à l’équipage raréfié
    on l’espère pas à cause de clôtures electifiées

  17. Tour d’ivoire


    D’îles de Pâques aux fleurs noires
    Il me souvient en loins posthumes :

    Je suis un pauvre oiseau des îles.

    Or, d’avoir trop monté les hunes
    Et d’outre-ciel m’être vêtu,
    J’ai pris le mal des ingénus
    Comme une fièvre au clair de lune,

    Je suis un pauvre oiseau des îles.

    Et moins de joies me font des signes,
    Et plus de jours me sont des cages,
    Or, j’ai le coeur gros de nuages ;
    Dans un pays de trop de cygnes,

    Je suis un pauvre oiseau des îles ;

    Car trop loin mes îles sont mortes,
    Et du mal vert qu’ont les turquoises,
    J’ai serti mes bagues d’angoisse ;
    Ma famille n’a plus de portes :

    Je suis un pauvre oiseau des îles.

    Max Elskamp

  18. Sa poitrine ventile
    Une brouette de foin
    Elle est précieuse simple
    Saisie par l’essentiel
    Et une perle d’amour
    La saisit toute pleine

  19. cric crac
    y a le feu à la baraque
    feu de bleu feu de dieu
    délice des cieux

    poisson lune sur un banc de sable
    la tête dans étoiles
    au travers du miroir regarde
    le grand bleu sur un petit nuage

  20. Il pleut des silences.
    La maison endormie attend,
    Patiemment, obstinément, secrètement…….. que le bonheur revienne

    J’aime bien vos mots la toto et arlequin

  21. Errance

    Nombreux sont les chemins
    Qui mènent au même endroit
    Pourquoi marcher tout droit
    mieux vaut vagabonder

    tout ignorer du lendemain
    avoir une vie en bohémien
    se laisser porter par les flots
    et n’emporter que les plaisirs

    n’est-ce pas agir en roi ?

    Alain

  22. Elle a marché le chemin
    Bordé de petits piquets
    Et puis elle a ouvert
    Son sac à dos
    A sorti sa sweet home
    Et s’est assise devant la mer
    Sous le regard précieux
    De ses amis les nuages

  23. Le soir les nuages filous
    Ils tombent leurs filets
    Et pêchent la maison
    Pour l’emmener rêver
    Tout dans le ciel là haut
    Et au petit matin
    Ivre grisée de bels
    Il lâchent leurs crochetés
    Pour la reposer là
    Sur ce petit bord de mer
    Elle se serre ses rêves

  24. Le doigt trace un rectangle
    En bas des verts de bruns
    Une petite touffe claire
    La tâche blanche le pouce pose
    Un peu de bleu pour faire la mer
    Cet autre bleu c’est un ciel là
    Et les petits doigts
    S’amusent en fous
    Gribouillent tous doux
    Des petits moutons
    Et comme ils passent
    La maison ronfle
    Car c’est si bon d’être bel cadre
    Quand il fait vivre tout oeil ouvert

  25. Bonsoir Annick sur la toile tu as déposé un beau tableau et de tes mains fait revivre une image.
    ___

    Je vais, je viens
    j’avance, je m’arrête
    j’écoute, je regarde
    la petite maison sur la falaise
    Le front de nuages à l’horizon
    le ciel en toile de fond si bleu
    Je longe la côte
    j’entends le bruit de la mer
    puis les goélands et leurs cris stridents
    je pense à rien, j’admire, je ressens
    je marche longtemps sans doute
    et mes pas me conduisent
    au bord de l’océan
    à contempler la mer
    à sentir l’air frais sur mon visage
    j’avance sur le chemin qui longe la côte
    mon bonheur en bandoulière
    Les nuages peu à peu se fondent
    et mon errance se poursuit
    perdant bientôt de vue
    la petite maison au mur éclairé
    qui très vite redevient
    le petit point blanc
    Sur la page verte de la falaise.
    le ciel s’est lavé de tout nuage
    l’espace m’est apparu immense
    et j’ai continué ma route
    Comme si je devais faire le tour d la terre
    juste pour le plaisir d’être
    en errance sur le chemin de la vie
    une petite pause dans la course folle de l’existence.

    ___

    Bonne nuit à tous.

  26. Bonne nuit les petits.

    http://www.youtube.com/watch?v=REHPHsWg9GU&feature=related

    m’ci les deux Bourrache pour la chanson.

    Pas de gai luron à bord !
    Ni de wistiti à tribord !
    L’heure est grave moussaillons Bourraches
    Les matelôts désertent l’équipage !

    Pu de Lou depuis un bon moment
    Aurait elle des problèmes avec sa dent ?
    La cavalière s’fait plus discrète
    serait elle tombée sur la tête

    quant au capitaine fantomette
    est elle sortie des oubliettes
    faudra envoyé la Toto
    L’infatigable p’tit asticot

  27. Sur l’air de « Maréchal nous voilà »

    Capitaine, nous voilà
    Tes fidèles, tes fidèles matelots
    Capitaine, on est là
    tes sacrés, tes sacrés zigotos

    Face à la désertion
    T’as juré « non de non »
    revenez donc à bord
    Mais oui « j’vous aime encore »

    Capitaine, nous voilà
    Tes fidèles, tes fidèles matelots
    Capitaine, on est là
    tes sacrés, tes sacrés zigotos

  28. Zoom zoom tagada tsoin tsoin,
    zoom zoom tagada tsoin tsoin
    tagada, tagada, tagada zim bam boum
    tagada, tugudule

    J’mets d’lambiance non !

    Quel bout en train je suis !

    Tchou tchou le pt’it train, tchou tchou !

  29. La petite maison
    Toute délicate
    Se baisse son chapeau
    Ramasse quatre boutons d’or
    Sandale ses quatre coins son plancher
    Et la voilà qui danse
    Au son des vagues à l’âme
    Et voilà qu’elle s’envole
    Ses tuiles belles ailes
    Et déjà les nuages
    Se donnent tous la main
    La maison au milieu
    Une cerise dans ses cheveux
    Danse se danse la tête


  30. C(h)ouette* … une marrante matelote a regagné le bateau !

    Rachel : ton lien vaut tous les contes du monde pour ce soir…
    Quel bond délicieux en arrière.
    J’savais, à l’époque, qu’après Nounours, Nicolas, Primprenelle, c’était « hop, dodo et sans discussion… »
    (tiens, serait-ce un rappel ?…)

    Quant à :
    « Il pleut des silences  »
    c’est très … c’est très … j’aime très beaucoup.
    Merci.

    * sic Thierry

  31. pom pompompom pompompom pompom…pompompom…
    BONNE NUIT LES PETITS, si vous êtes fatigués…
    quel doux rappel j en râtais pas un…

    C’est vrai que la toto elle brique le pont avec sa petite bougie et c’est délice, les mots dans le soir, ils ont leurs petits bedons belles résonnances…et la voilà qu elle baille, la toto, c’est un coup de Nounours…

    OUI, c’est très très beau… »il pleut des silences »..J’aime de fort de fort de très beaucoup…

  32. Ding Ding Dong !
    C’est le matin
    Les cloches au loin
    Sonnent le réveil matin !

    Je viens de lire toutes les fantaisies d’hier soir
    Avec plaisir, Rachel, Annick, Bourrache, les tous les p’tits
    Sortons de nos habitations
    Allons prendre l’air marin
    Qui souffle sur la petite maison

    Et si un nuage électrique
    Fait passer le courrant
    Entre toutes et tous
    Qu’est ce que ce sera marant !

    J’vous ai pas oublié
    Les amis de l’équipage
    Mais suis en recherche
    D’une sirène sur l’Ardoise !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

  33. Bonjour à tous, je ne veux pas faire le rabat joie mais si on pouvait trouver un autre air que « maréchal nous voilà » ça m’irait bien, car avec « travail, famille, patrie » et les portraits de Pétain, ce n’est pas ce que je préfére dans notre histoire de France, quelques souvenir familiaux tenaces sans doute.
    A ma décharge, je suis parfois très premier degré, mais j’ai du mal à rire de certains souvenirs et de certaines époques, c’est que voila Compiégne, Drancy, Pithiviers et Beaune la Rolande ça veut dire certaines choses pour moi et des amis résistants, dont je ne suis pas, trop jeune pour cela. Je vous avais dit je suis parfois un peu pisse froid !


  34. 6 décembre. Saint Nicolas.

    Jour très, très important pour les enfants, ici, en Belgique.
    Le grand Saint dépose plein de cadeaux dans leurs petits souliers.

    Et moi, je glisse un petit morceau de chocolat dans vos pantoufles de ce dimanche matin.

    7 décembre. C’est demain. Et Copenhague.

    Croisons les doigts pour que, enfin, les choses bougent.
    Mais…

    Biz à tous.

  35. Je te comprends Thierry.
    Moi j’y ai vu du second ou du troisième degré car je trouve qu’actuellement en France certains voudraient nous rapprocher d’un certain patriotisme. C’est, pour moi, du grand n’importe quoi ce populisme ambiant.
    Je partage, bien évidemment, tes idées et ne voulait, bien sur, offenser personne.
    Voili, voilou

  36. et puis je t’avoue que je trouve cette chanson du « Maréchal, nous voilà » tellement ridicule qu’elle en est risible.

    C’était aussi une manière de ne pas se prendre au sérieux.

    Voilà. Je ne t’es surement pas convaincu mais j’espère avoir expliqué le pourquoi du comment.

    Salut matelot Christineeeeeee. Tu sais que t’es un peu vexante ! tu cherches des sirènes et t’as même pas pensé à nous (sourire, sourire)

  37. Alors buvons ensemble un peu de vin chaud à la cannelle avec quelques gâteaux
    aux épices! Santa n’est pas si bad que cela et il faut bien entretenir l’imaginaire.
    Merci pour ce chocolat bienvenu et destressant; oui demain est le début de quelque chose, un vrai changement peut être, une manifestation de prise de conscience commune, pourquoi pas ?
    On en voudrait des surprises à la hauteur des enjeux, car en fait de hauteur il faut en prendre ainsi que du recul avant que ce ne soient les vagues elles mêmes qui ne rayent de la carte, ilots et littoraux.
    Peut être la sirène de Christine est elle celle du rocher ?
    Prête à nous enjôler par ces chants ravissants, à moins que cela ne soit le dernier avertissement puissant lancé aux quatre vents comme ces premiers mercredi du mois.

  38. Désolé Rachel d’avoir réagi un peu vite, je n’ai de leçons à donner à personne.
    oui cette chanson est celle de l’obéissance aveugle en un guide supréme qui serait le garant d’idéaux et pourtant c’est celle qu’on obligeait à chanter à tous les écoliers ou presque puisque Vichy avait fait le ménage et révoqué tous les opposants potentiels apparents. C’est c’est chanson que ma mère dit avoir du reprendre nombre de fois, bon grè mal gré. Cela nous fait croiere qu’il peut y avoir des hommes providentiels et des sauveurs , mais pour quelle aventure et emmener le pays sur quel chemin ?
    Oui je pense que pour la saint nicolas et dans l’ambiance délétère du moment où cette quête de l’identité nationale en agace plus d’un on a envie de dire qu’il faut relire Braudel notamment mais qu’à l’heure de l’Europe, trop fragile et basée plus sur l’économique que le politique on voudrait voir ces nationalismes
    exacerbés qui poussent à la radicalisation moins flattés.
    J’ai bien compris ton propos Rachel mais il fallait que je m’exprime, désolé de cette réactivité épidermique et bises sereines.

  39. T’inquiète Thierry ! Moi aussi c’est un peu ma faute. Je suis souvent dans la dérision et cela m’arrive d’être maladroite dans mes propos.

    Il n’est pas toujours facile de faire comprendre le fond de nos pensées.

    En résumé : on est d’accord mais on le dit différemment.

    Promis, la prochaine fois je ferais quand même attention à ce que je mets si on reparle de cette période si noire.

    Bises à tous

  40. Il est des ombres
    qui vous hante
    comme un automne sans fin
    la solitude vous enveloppe,
    « Il pleut des silences.
    La maison endormie attend,
    Patiemment, obstinément, secrètement…….. que le bonheur revienne »
    il est des ombres
    qui vous effraient
    comme une nuit sans fin
    et la nuit vous étreint
    « Il pleut des silences.
    La maison endormie attend,
    Patiemment, obstinément, secrètement…….. que le bonheur revienne »
    il est des des ombres
    qui vous protègent
    de leur douces lumières
    et la joie vous caressent
    il pleut des rires
    la maison réveillé danse
    insouciante, en espérant secrètement …que ce bonheur soit éternelle
    il est des ombres
    comme des nuages
    ils passent chaque jour
    au dessus de votre maison
    et font que passées
    je sais que rien ne peut les retenir…

  41. Je vous lis avec intérêt rachel et thierry,
    et je partage vos propos, parfois il peut y avoir si vite des râtés de compréhension, des mal perçus, et pourtant on est sur la même longueur d’ondes en tout dedans,
    c’est si difficile, dans un mot lu écrit d’y trouver parfois le juste ton,
    et un mot écrit avec telle tonalité, telle émotion comme ci ou comme ça, cela change tout?
    et je cite tes mots rachel, fort beaux:
    « cela m’arrive d’être maladroite dans mes propos.

    Il n’est pas toujours facile de faire comprendre le fond de nos pensées.

    « En résumé : on est d’accord mais on le dit différemment. »

    et c’est bon de faire attenion à ce qu’on écrit, c’est vrai, je partage, car on peut blesser sans le souhaiter.

  42. et un mot écrit avec telle tonalité, telle émotion comme ci ou comme ça, cela change tout?
    et en voici ma preuve réelle,
    ce point d interrogation à la place du point. Acceptez mes excuses.

    et un mot écrit avec telle tonalité, telle émotion comme ci ou comme ça, cela change tout.

  43. Je voulais juste finir mon explication car je n’ai pas tout dit.

    Cela fait quelque jour que j’ai cette chanson de « Maréchal, nous voilà » dans la tête.

    Je suis fonctionnaire de l’état et, à ce titre, réquisitionnée par le président de la république lui même pour la vaccination de la grippe A.

    Cela s’est passé jeudi dans une ambiance exécrable. Nous ressentons un énorme mépris dans la manière dont les choses sont gérées. Ce n’est pas le fait d’aller aider qui me dérange c’est la façon de s’y prendre.

    J’écris souvent dans un journal syndicale et j’ai fait une petite chanson là dessus sur l’air du « Maréchal nous voilà » mais avec d’autres paroles plus satiriques.

    L’air m’est revenue hier pour écrire mes petites bêtises. Le malaise dont je parlais tout à l’heure sur le populisme et l’identité nationale est profond. Cela explique les méandres de mon cerveau je pense….

    Bon dimanche les matelots

    Voilà, vous savez tout.

  44. Bien qu’en prose Rachel ton explication n’est pas piquée des vers 😉
    Je te comprend fort bien car cette réquisition va bientôt entraîner un réquisitoire car à quérir sans chérir ce n’est pas sans coup férir et ça ne va pas faire rire bien longtemps.
    Cette désorganisation organisée ne va pas tarder à faire de nous la risée, et avec les rincées qu’on se prend, éreintés par nos voisins ça tinte et ça quinte de partout.
    Je suis encore plus ennuyé d’avoir mis bêtement les pieds dans le plat alors que vu le contexte on peut imaginer dans quel état ça a pu te mettre, le retour de cet état qui a plus d’un tour dans son sac et qui après trois petit tour cherche juste à se dédouaner mais utilise mal et avec des raisons discutables le potentiel
    médical du pays; de deux choses l’une, ou il y a urgence et on met tous les moyens, et si on n’est pas bien préparé il faudrait au moins avoir l’honnéteté de le dire.

  45. Superbes photos, une fois de plus.

    Je suis repassé cet après-midi à cet endroit. Le ciel était bleu et la mer n’était plus qu’un immense bain moussant d’un blanc immaculé au beau milieu des falaises et rochers noirs. Féérique.

    François de Kervilahouen

  46. Hello ma Rachel
    Bises multipliées par des e de Christineeeee,
    Comme tu l’as deviné je suis sur les dents (well , j’essaie de trouver l’équilibre sur celle qui me reste): le travail sur le pont n’est pas de tout repos, même la toto est venue me préter main forte. Il faut ramasser tout ce qui traine, les idées poétiques, ou politiques dont personne ne veut, mettre les maux dans la poubelle, les mots au recyclge, et les vers Ah les vers cassés! allez mystique! Ouh aïe heurt. On srelève, et puis on fait des pauses pour aller boire un coup, plutôt un vers pétillant dans le bistot de Thierry ou de Bourrache. J’ché plus qui tient l’espace en ce moment.
    On rencontre les matelots, les passagers, la capitaine , des sirenes qui cherchent des ardoises et puis un vers par ci et un par là, ca rime à liens, c’est souvent beau et on est vite saoul…
    Allez mousse tic je m’casse et retourne à mon pont !!

  47. Je suis contente Lou de ta présence. On a bien travaillé, hein? C’est tellement plus c’h’ouette ensemble ( je t ai chipé un mot, rachel, c’est pas grave, hein? ! )
    sourire tranquille! bises! allez on se fait un pas de danse, ensemble, sur le pont du bâteau! douceurs pour chacun!

  48. Toujours présente à l’appel !
    Un bateau comme celui d’Ossiane ne se quitte pas. Même quand on part, le pont est là, en nous, ancré ou encré c’est selon.
    Voyage ou ERRANCE (0uf, chui pas hors sujet), le rêve et le plaisir sont au rendez-vous.
    Love sourire et bonne humeur

  49. Sourire et bonne humeur, bonsoir à vous tous, il en faut par les temps qui courent du sourire et de la bonne humeur tu as raison Lou et plus encore, le ciel (celui des nuages, l’autre ne connaît pas) n’est pas avec nous côté soleil et lumière mais François nous dit qu’il fait beau sur Belle île , alors on garde espoir…!!!
    ____

    Comme un nuage se métamorphose
    Mes pensées s’égarent et s’évadent
    Elles prennent la forme de mes rêves
    Promènent mon âme en leur jardin
    Douce errance peuplée d’espérances
    Pour un temps fait taire le monde
    Tu te ressources diront certains
    Tu te reposes diront les autres
    Je ne sais plus, je ne sais plus
    Si je flâne ou si je m’égare
    En colporteur de l’utopie
    En troubadour d’un autre monde.
    ____

    Absente je viens de lire les écrits du jour et les échanges de Rachel et Thierry, ah que les mots et l’humour parfois jouent de vilains tours, si riche soit la langue, elle n’arrivera jamais à traduire parfaitement la pensée ; alors quelquefois de peur de n’être pas compris, le silence prend le relais des mots, mais là encore le silence parfois en dit long, trop long ou pas assez long, compliqué tout ça hein ?

  50. Hey Annick, restée sur la page d’avant , je ne t’avais pas lue. Merci d’être là et puis « Ensemble » sonne super joliment…
    Ok pour danser un coup, splacher in the rain comme dans la chanson et faire fous en hommage à la vie !!
    Beaux rêves, matelots ;))

  51. Monique, viens donc danser un coup si tu ne dors pas encore, je mets le son au max pour qu’il parvienne jusque chez toi… 😉

  52. J’entends Lou et ensemble avec Annick trois pas de danse avant d’aller dormir, quel temps fait-il chez toi Lou ?

  53. Il a fait beau et chaud jusqu’à aujourd’hui et comme on voulait danser sous la pluie, eh bien il en tombe un peu pour nous faire plaisir.
    En fait, on en a besoin ici, Et c’ est plutôt une rare denrée. Comme la semaine se met au gris, c’est bon signe.

  54. Je vous lis, Monique, et Lou,
    mon fils vient d’éteindre, enfin presque, encore fort sollicité…

    alors j accepte trois pas de danse avant de dormir,

    et je te cite Monique,
    « ah que les mots et l’humour parfois jouent de vilains tours, si riche soit la langue, elle n’arrivera jamais à traduire parfaitement la pensée ; alors quelquefois de peur de n’être pas compris, le silence prend le relais des mots, mais là encore le silence parfois en dit long, trop long ou pas assez long, compliqué tout ça hein ?  »

    je vais tenter d être plus exigeante de moi pour tenter me faire comprendre au plus près, et de tenter de comprendre au plus l’autre,
    car cela fait mal d être incompris,
    et c’est vrai que c’est si difficile de se faire comprendre, ce sera mon travail à tenter m’oser être comprise au plus, à partir de maintenant,
    oui l humour brouille parfois tant, et le silence aussi, ahlala….

    et c’est tellement en vrai partage, que la beauté est! je vous embrasse!

  55. ici, j ai vu peu le temps dehors, car je suis restée allongée beaucoup ce week, sans sortir, sonnée par un choc émotionnel immense au tel vendredi midi, la vue perturbée avec un halo d’étoiles noires un quart d heure,
    mais c’est bon, le doct appelé, juste un choc émotionnel intense…
    alors l’énergie était ko ce week, des vertiges, des tremblements, c’est cela aussi la vie…
    et une amie au tél, alors je me sens déjà mieux ce soir.

  56. La maison
    Elle est un peu perdue
    Toute seule
    Elle se prépare sa fête
    Pour rejoindre ses amis
    Une jupe élégante
    Son corsage de soi
    Des sandales légères
    Et déjà la musique
    Emmène ses oreilles
    Ses pas se font si bels
    Elle aime être la gaie
    Celle qui sautille d’aises

  57. Reposes toi Annick, une bonne nuit peut parfois être un bon moyen réparateur de ces troubles émotionnels qui bousculent non seulement le psychique mais le corps lui-même, je t’embrasse.

  58. « Peu de chose, rien qui casse
    l’effroi de perdre l’espace
    est laissé à l’âme errante

    Mais peut-être, plus légère,
    incertaine qu’elle dure,
    est-elle celle qui chante
    avec la voix la plus pure
    les distances de la terre » Philippe Jaccotet

  59. « J’ai voyagé, voyage encore,
    mais mon allure a toujours varié.
    Tantôt j’allais, plein de gaieté.
    Tantôt, à l’image du ciel,
    ma belle humeur allait se perdre,
    soudain, dans un long jour de peine » – Robert Walser

  60. Bonjour Monique

    Merci pour tes mots aussi profonds que poétiques et pour toutes les références dont tu enrichis chaque note.

    Tous les oiseaux se perdent-ils vraiment dans les nuages ? Suis-je vraiment la seule à voir un bel oiseau se détachant des nuages avec ses grandes ailes profilées aux deux bouts du ciel (photo 3) ? Ou recrée-t-on tel un mirage l’image que l’oeil cherche à voir ?


  61. « Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel »

    (le ronron de l’aspirateur, par ex.)

    ou

    « Pour vivre heureux, vivons caché  » comme me disait ma Maman.

    Météo du jour :

    Rê (ça change un peu, comme ça) joue à cache-cache avec les nuages et petite brise vivifiante.

    Sourire et bonne journée à tous.

  62. et l’accent circonflexe, c’est juste le délicat toit de la maison,
    la toto elle a un souci avec les accents, mais juste un petit souci…
    CLIN D’OEIL!

  63. Errance

    Pourquoi certains s’enterrent pourquoi d’autres s’exilent
    Pour fuir leur domicile, pour changer de climat ?
    Pour quitter l’air des villes l’hiver et ses frimas
    Pour connaître les îles vues en diaporama

    Les marins songent à terre à des rangées de mâts
    Les amants constamment embarquent pour Cythère
    Les pauvres émigrants rêvent à de meilleurs mois
    Ceux que la gloire obsède se disent pourquoi pas moi

    Ceux qui la gloire possèdent il leur manque l’émoi
    Si vous voulez savoir pourquoi les hommes errent
    Ce qui souvent décide c’est notre imaginaire
    Chacun à sa façon se fait son cinéma

    ALain

  64. Bonjour Annick, belle journée à toi aussi, t’espère à nouveau en forme
    Bonjour Bourrache, ta maman disait de bien belles choses
    Bonjour Jacline et merci pour ton petit clin d’œil à mon égard,

    L’oiseau de la 3ème image est en effet bien réel, à moins que nos imaginaires se rejoignent et veulent y voir un oiseau aux ailes d’ange veillant sur ce petit lopin de l’île où semble opérer une certaine magie, les nuages se dispersent, lumineux, électriques dirait Ossiane alors que sur terre, comme en un décor de théâtre déambule une petite maison qui d’un côté, de l’autre joue à cache cache derrière les buissons. Ah le rêve comment pourrait-ton vivre sans ces mirages de l’esprit, comment pourrait-on vivre sans ce monde intérieur, ce jardin secret rempli de fleurs, errance à travers le temps au-delà des distances, car notre jardin secret a cet avantage d’être là où nous sommes et là où nous voulons être.

  65. Si seulement l’oiseau aux grandes ailes blanches qui erre au-dessus de la falaise de la troisième image pouvait être la colombe de la paix en quête d’un rameau d’olivier ! souvenez-vous la légende de la troisième colombe de Stefan Zweig dont je vous avais raconté l’histoire il y a quelques années…

  66. Joli ton poème Alain, ce besoin d’errance est semble -t-il vital et ce que nous ne pouvons faire concrètement peut heureusement se réaliser en partie dans le rêve mais aussi dans l’écriture, dans la peinture, dans toute création permettant d’éprouver du plaisir, ce même plaisir que nous procure une longue promenade , une longue errance à travers la campagne, nous éloignant pour un temps du quotidien vers un ailleurs qui repose seul avec soi même « dans le silence et la solitude, pour n’entendre que l’essentiel » comme nous l’a si joliment dit Bourrache.

  67. Viens donne moi la main…ensemble le chemin….déjà la porte s’ouvre…et tu me prends la nuque…le volet reste fermé…si belle intimité.

  68. Ossiane, pardonnez-moi, je profite de votre blog pour laisser un mot à Annick
    Annick, je vous ai perdu ! je n’arrive plus à vous lire ! Qu’ont-ils fait de votre blog ?
    est-ce que vous allez bien ? Venez-me faire un coucou chez moi, je ne voudrais abuser de l’hospitalité d’Ossiane…

  69. Bon ben la Toto y’a quelque chose qui cloche ! 20six.fr a jeté lesimplevivre à la poubelle et on peut plus te joindre. ! Scrogneugneu !
    Le 3ème antibiotique a t’il eu raison de la mauvaise bronchite not’ Toto ?

    Je relis tes mots monique. C’est vrai qu’il est parfois difficile d’écrire au plus près de sa pensée mais cet espace est tellement riche qu’il nous force à travailler les mots encore et encore.

    Salut les deux Bourrache ! J’allume une tite bougie pour indéfectible et pour vous deux.

    Au secours le capitaine s’est à nouveau transformée en fantômette.

    Et pis bises à Thierry.


  70. Des mots dits
    maudits
    Des mots tus
    et bouche-cousue

    Des pas avancés
    empreints de faut pas
    Des tas de faux-pas
    quoi !

    Ainsi va la vie…

    Dans mon coeur
    à l’endroit
    Ne se pose plus
    ton pas : la vieille envie

    Aucun chemin
    ne mène droit
    Aucun mot
    la bonne oreille n’atteint

    Ainsi va la vie…

    Par rides, l’abeille,
    le miel,
    L’envie d’enfiler
    des ailes mais

    Des mots mal dits
    démons non-dits
    Se nouent
    à l’envers d’

    Ainsi va la vie…

  71. et je lis vos gentillesses, en bref passage, je prendrai plus de temps un peu plus tard, y’a un essentiel encore à faire face…
    c’est pas encore regagné la pleine forme, mais je m’y emploie..hugh de la toto! je vous embrasse, Monique, Rachel, Bourrache.
    et puis le justesimplevivre22 disparu avec 20 six, il s’est mis de connivence pour que je me repose, faut croire? allez je plaisante, c’est quand même bizare de me demander si les mots envolés je ne sais où?! j’arrive lautreje, ensuite…
    gloupsdelasandale d’hiver qui par la force des choses, hiberne bien trop à son gré, elle aime sortir la toto, en dehors…

  72. il est joli ce ciel bleu, il a tamponné des petits moutons tous blancs qui font du bien, l’oeil ouvert s’ouvre plus fort encore pour en inspirer un, et se vivre sa ballade, sa belle tranche de vie…

  73. La maison dort sa vie
    Quand elle ne la vit pas
    Elle grossesse ses rêves
    Accouche de certains
    La vie cet entonnoir
    Qui filtre les envies
    Et quand l’une se tombe
    Sur le tapis de vert
    Une fleur se pousse
    C’est bon de vivre en vie

  74. La maison en leçon
    N’en finira jamais
    De l’apprendre la vie
    De se la prendre aussi
    Elle aime tant se vivre
    Est mal quand elle se meurt
    C’est en vie toute de vie
    Qu’elle aime être posée
    Pour écouter entendre
    Les mots dans leurs dits tels
    Et si elle comprend peu
    Ce n’est pas de sa faute
    Elle ouvre ses volets
    Tous grands pour mieux les voir
    Les mots bels partagés
    Qu’elle aime se frissonner
    Belle délicatesse
    Son regard tendre amour
    Il aime ah oui qu’il aime
    La vie dans tous ses sens

  75. D’errance en errance, je suis arrivé là
    Quand j’ai poussé la porte tu étais déjà là
    Ta main dessus ma main, l’autre sur mon coeur là
    Je ne voyais plus rien que toi et l’amour là

  76. et comme je vous relis, merci fort de fort, Monique, Bourrache, Rachel, merci d’être là, vous m avez fait sourire à vous lire, et aujourd’hui, il fallait le faire, merci
    je vous souhaite une douce nuit.

  77. Allez la Toto retrouve vite la forme! L’ambiance est à la fête 😉
    Howdy Phil, décidément, y en a du boulot dans la machinerie ! J’espère qu’Ossiane t’accordera une ptite pause de décembre. (sourire et clin d’oeil)
    Alain et Bourrache , jolis textes.
    Bises et hugs à tous.

    Nous errons l’air de rien sur une perle inconnue
    qui cache ses remous dans un profond silence
    Sur les marches du temps des pas refusent de naître
    et de n’être vraiment que des pas dépassés
    La chaumière dans le champ réinvente une histoire
    qui disparaît du champ quand chante l’ombre du soir
    Déserte la plaine attend que le soleil l’éclaire
    de sa tendre chaleur et de ton mouvement
    tes pieds sur le chemin d’un latent avenir
    y font frémir les herbes
    De doux blés de bleus vifs habillent ton jeune visage
    L’oiseau dans le feuillage me livre tes pensées

  78. Qu’est ce qu’il est joli ton texte, Lou,
    je vais déjà le relire fort doucement en le frétillant bien fort…merci Lou.
    Belle journée.
    Tu veux dire quoi, Lou, par, et je te cite: ‘Howdy Phil, décidément, y en a du boulot dans la machinerie !’

    La Toto, elle vous aime!
    Bises Ossiane.
    La meilleure journée possible en retours positifs, pour ceux qui partent vers leur travail.

  79. avant de sortir les quatre roues, un peu, déjà un peu plus gaillarde, la toto elle a relu cette page,
    et comme c’est bon Lou, que tu soulignes, les bels textes de Alain et Bourrache, zutdeteuf, je pense si souvent sans l’écrire….
    pensées immenses vers ceux qui ne peuvent pas sortir, la toto elle va s’emmitoufler dans son écharpe du temps de bel, et se sortir un peu ses gaz tendres…SOURIRE.

    bon courage et belles pensées vers toi, Ossiane, dans ton travail surchargé.

  80. Merci Annick pour tes gentils mots.
    Phil, racontait une fois qu’il était occupé à réparer les machines au fond du bateau, qu’ainsi on le voyait peu. Je le plaisantais un peu 😉
    Belle journée à vous tous qui passez par là .

  81. Bonjour à vous pour vous rassurer … merci pour vos pensées chaleureuses.
    La fatigue commence à se faire durement sentir… impossible de préparer une note… pas assez de disponibilité d’esprit et d’énergie … alors je me concentre sur le plus urgent et mets le blog un peu en attente jusqu’à temps que ça revienne … soyez tranquilles je ne vous laisse pas tomber mais j’ai bien du mal à être sur tous les fronts en même temps. Je ne suis pas la super woman à faire 36000 choses en même temps comme on voit dans les pubs;-) Je préfère faire les choses dans l’ordre, l’une après l’autre:-) Je compte sur votre patience et indulgence. Bises à l’équipage raréfié certes mais toujours dans les parages;-)

  82. Coucou la Toto !

    T’inquiète capitaine Fantomette. Je m’en remettrais que tu ne sois pas Wonder woman ou Super Jaimie.

    Mais tu sais que tu es un peu notre héroïne pour nous simples mâtelots.

    Je repars. La Lou m’appelle pour l’aider à nettoyer le pont.

    Youhou y’a quelqu’un ici à part la Toto et la Rouletabille !!!!!

  83. La nuit est monté sans bruit de la mer obscurcie.
    Le batiment tangue doucement au rythme de la longue houle venue de l’ouest. Parfois une drisse claque contre une vergue…
    On navigue tranquille, mer calme et brise légère. Sur la dunette rougeoit le cigare du quartier-maître. C’était l’heure de son habituelle promenade solitaire, lui non plus ne peut pas dormir …
    Soudain une idée folle me germe sous le cuir chevelu…
    Je grimpe aux enfléchures du grand mat jusqu’à la vergue du grand volant…
    je me laisse glisser par les étais jusqu’à l’artimon …
    je me hale le long de la corne …
    croché à la balancine, je me laisse couler sur la bôme.
    On ne distingue que la faible lueur de l’habitacle et le cigare du quartier-maître qui s’approche, qui s’approche…
    Il passe doucement en dessous de moi. Qu’il lève les yeux et il me voit …
    Mais non, il regarde le pont sous ses pieds. Le voilà qui s’éloigne vers la dunette.
    Je soulève une claire-voie …
    voici le carré et la porte de la cabine du capitaine.
    Toc ! Toc ! Toc !

  84. sur la côte sauvage
    j’entends le rugissement de la mer
    le feulement du vent
    et dans le ciel galopent les nuages
    crinières ondoyantes;
    je viens ici dompter mes peurs
    seul ;
    la bas en ville trop de bruits
    trop de mouvements;
    je laisse mon esprit errer
    sans trop savoir ou je vais
    sans n’avoir plus aucune notion du temps;
    j’inspire à en faire imploser mes poumons
    j’aime sentir l’air envahir mon corps!
    je ne laisse aucune trace ,
    je suis la vague qui s’échoue sur la grêve
    et se retire aussi vite; silencieuse
    je suis le nuage qui parcours le monde
    se métamorphose et se disloque;
    je suis l’oiseau qui plane dans le ciel
    et chante quand nait l’aurore
    je suis le vent qui caresse la cime des arbres
    et couche les herbes folles sur la terre
    je voudrait que cela ne s’arrête jamais…

    bonne soirée à annick , rachel, Lou jean

    Ossiane prends le temps
    nous reviendrons à la source
    boire tes images et tes mots
    pour nous sustenter

  85. bonsoir marc, jean,

    Doucement, tendrement, elle expire le surplus, l’air entre les poumons, et déjà la petite âme s’envole avec cette paix, les chuchotis de la mer caressent les pieds de la falaise, les petits nuages en troupeau passent comme ci comme ça, les petits ronflements crachouillent leurs vapeurs par la cheminée, le temps apaise, délicat, c’est bel.

  86. Tout au bout de l’errance
    D’une plaie la béance
    Une porte qui s’ouvre
    Une bouche qui s’entr’ouve

    Est-ce la fin de l’errance
    La fin de la souffrance
    Quand une main s’avance
    Et que le coeur s’élance

    Quels demains, quels desseins
    En arrière le pire
    Et devant un sourire
    Esquissé par tes soins

    Découvrir l’errance
    En en perdant la flamme
    Que vivais-tu mon âme
    Sous le voile du silence

    Je te connais ma tendre
    Depuis tellement longtemps
    Sans savoir t’attendre
    Jusqu’à ce maintenant

    Cet instants où tes lèvres
    Se posent sur mes lèvres
    Nos coeurs stances après stances
    Marquent la fin de l’errance

  87. Ô capitaine, mon capitaine
    le cercle des poètes
    Est sans circonférence

    Si sa taille varie,
    Sa force reste la même
    Tel le coeur, il bat,
    Il n’est que mouvement

    Que l’on soit en partance
    Que l’on soit dans l’errance
    Le cercle reste attirance
    Tant en sourd la confiance

    A toujours

  88. Toc toc toc! entrez;-) Bonsoir jean et phil!
    Tu es une sacrée rigolote, rachel:-)) On ne doit pas s’ennuyer avec toi;-)
    Merci marc, lou et annick de votre compréhension et un petit coucou à tout le monde absent;-)

  89. Bonsoir Ossiane et merci pour ce petit clin d’oeil du soir; après une journée bien
    remplie , c’est ici un petit rendez-vous incontournable avant d’aller dormir.
    _____

    Le temps sans repères
    Sur la falaise c’était hier
    Mais je m’en souviens

    Les nuages comme les jours
    Sont fuyants et insaisissables.
    _____

    Passent les jours, passent les semaines………

  90. je n’ai pas de frontière ma maison c’est la terre
    Mon cœur est un jardin où je cultive des vers
    Le soleil qui m’éclaire à des yeux plein de flammes
    Et l’astre de mes nuits les formes d’une femme

    ma bannière c’est la voile qui tremble à l’horizon
    je suis un vagabond que transporte les airs
    la musique des mots charme mon univers
    les clefs de ma prison sonnent comme un diapason

    Les étoiles que je suis portent un beau prénom
    Quand elles me sourient je ne dis jamais non
    je voyage dans la vie sans rage et sans colère
    J’obéis au saisons ma raison légifère

    Alain
    http://www.mespoemes.net/recreation

  91. bonjour à tous ,
    c’est avec bonheur que je découvre ce refuge poétique et profondément vivant… je parcours vos mots, imprégnés de toutes les émotions,
    les photos d’ossiane , beautés merveilleuses ; mon âme est émue devant l’oeil du goéland . son envol purement libérateur promet de magnifiques voyages…
    chers vous , à bientôt …….. en lecture et en partage……
    valérie

  92. Jour tout’l monde
    jour Bourrache, l’air est à l’ errance deux si deux la et puis un air de danse 😉

    Le trait noir a erré
    Une ombre lumineuse 
    Sur un corps sans visage
    Je t’avais dessiné
    enfant ou père que sais-je
    L’enfant est bien caché 
    Dans cet homme devenu
    Un enfant oublié 
    Que le papier rencontre 
    A travers ton sourire
      
    Allez l’air dent sans m’entraîne
    bisou à tous  
      

  93. Qui va me réveiller et me sortir de cette torpeur insane
    devrais je pour me lever m’abreuver à une quelconque tisane
    pourtant dans ma halte je ne suis pas des plus partisane

    Bonjour à tous, enfin bonsoir pardon.
    Peut être le cercle des poètes est il présentement sans centre, sans axe
    mais pas sans surface, tourne t il rond ou pas, il est et se suffit,
    le cercle nous embrasse et avec lui le monde
    les segments se répondent, les arcs se répandent
    les rayons diffusent, le diamètre extasie
    et si l’errance se prolonge dans l’aire
    il n’y a pas d’air rance
    juste le grand large

  94. Et dans quel état j’erre …. ?
    Et dans quel état T’erres… ?

    Pfffffff !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

    PS/ Merci aux sirènes pour leurs visites !


  95. La tisane panse
    les maux,
    invite au repos.

    Quant aux lettres
    penchées
    (comme les fleurs manquant d’eau)

    Faudrait des pensées
    dépensées
    aux odeurs de mots

    Afin de les revigorer…

    Clin d’oeil à tous (enfin à ceux qui passent…)

  96. Merci Bourrache pour Nougaro ou l’Espérance en l’homme, je l’aime beaucoup cette chanson

    Paroles L’espérance En L’homme

    Au cours d’une vie
    Qui fut mouvementée
    Dans un siècle où l’horreur bâtit ses records
    Parmi les êtres qu’on a pu rencontrer
    Sur le seuil d’un grand rêve ou dans des corridors
    Au cours d’une vie
    De vertes et de pas mures
    A se dire quelquefois que l »monde est foutu
    Que l’homme est foutu qu’il va droit dans le mur
    Il arrive que cette vie si cruelle et tordue
    S’ouvre sur un jardin d’odeur
    Comme en avaient les fleurs
    Que l’on avait cru disparu
    S’ouvre mystère et boule de gomme
    Quand l’espérance en l’homme chantait
    Encore dans les champs et les rues ….dans les champs et les rues
    Au cours d’une vie
    Qui fut mouvementée
    Il arrive qu’un jardin
    Ou qu’un simple visage humain
    Une main ouvre un nouveau chemin
    Au cours d’une vie
    Qui fut mouvementée
    Traversée de voyages au bout de la nuit
    A se dire suffit mais tout de même hantée
    Par la mort qui fait le mort
    Et par le temps qui fuit
    S’ouvre tout un jardin d’odeurs
    Comme en avaient les fleurs
    Que l’on avait cru disparu
    S’ouvre mystère et boule de gomme
    Quand l’espérance en l’homme chantait
    Encore dans les champs et les rues ….dans les champs et les rues
    Au cours d’une vie
    Qui fut mouvementée
    Il suffit d’une voix
    D’un certain regard pour qu’on voit
    Un espoir toujours recommencer
    Que l’on croit en l’amour planté sans cesse être planté
    Dans le cours d’une vie mouvementée
    Tout se pardonne tout se gomme
    Et l’on voit soudain reverdir
    Refleurir notre espérance en l’homme
    Il arrive qu’un jardin
    Ou qu’un simple visage humain
    Une main ouvre un nouveau chemin
    Tout se gomme se pardonne
    Et l’on voit soudain reverdir
    Refleurir notre espérance en l’homme ….
    ___

    Les heures aujourd’hui en errance
    Je ne les ai pas vues passer
    Pourtant j’étais là
    A regarder passer le temps
    D’un œil trop occupé
    Pour voir s’égrainer les minutes
    Les secondes n’en parlons pas
    Elles filaient trop vite
    J’ai alors voulu courir après le temps
    Je me suis essoufflée
    Tellement que je me suis arrêtée
    Pour venir vous dire bonsoir
    Laissant aller le temps
    En attendant demain
    Pour de nouvelles errances.
    _____

  97. J’ai oublié je voulais vous dire Annick, Bourrache, Lou, Rachel, Marc , Thierry, Christineeeee, Alain, Phil alba mais aussi Valérie qui nous rejoint ici, comme j’ai aimé vous lire et vous trouver sur le pont en ces temps difficiles. Bonsoir à tous et à toi Ossiane, quand tu auras le temps de jeter un p’tit coin d’oeil sur le pont je t’encourage à poursuivre avec courage ta longue besogne et t’embrasse.

  98. Quand je parle de la chanson c’est celle que Bourrache nous fait partager, mais j’ai mis le texte de Nougaro l’Espérance en L’homme que j’aime particulièrement, je suis allée un peu vite et en me relisant c’était très confus, mille fois pardon.

  99. Le clochard céleste

    Il a des trous dans ses chaussettes
    Et des chansons dans sa musette
    Il a beaucoup marché pour trouver la lumière
    Et ses chaussures usées sont grises de la poussière

    Quand la nuit interrompt sa course vagabonde
    Il s’assoit sur un banc pour y faire la causette
    Quand il parle c’est au vent qui lui passe dans la tête
    Et parfois il s’entend dire des choses profondes

    Comme il n’a pas de femme à serrer sous la couette
    Il se réchauffe le cœur avec des allumettes
    De toutes les richesses il a fait l’examen
    Et tout ce qu’il possède il l’emporte dans ses mains

    Alain


  100. Maria-D : si jamais tu passes, je veux te dire que je n’ai pas oublié d’allumer, comme chaque année, ma bougie Amnesty.

    Pfffff … vent … pluie … rafales en gris, gris …

    Bonne journée à tous.

  101. A propos de clochard j’ai appris hier au soir l’origine de ce mot il y a bien longtemps l’on faisait sonner les cloches des églises aux mendiants contre un sou ou un morceau de pain, de là on les appela les clochards.
    Une autre origine semble remonter au verbe «clocher » dont l’étymologie est, en latin populaire, « cloppus » c’est-à-dire « boiteux ». Et dans un sens figuré, « avoir un défaut » ou « être de travers » ou encore être en marge et ainsi être clochard.
    La première origine me plaît davantage et me semble beaucoup plus vraisemblable.
    _____

    Ce matin, un clochard qui erre dans le froid
    Peut-il avoir assez de force et d’envie
    Pour errer avec plaisir dans les jardins de la ville
    Affamé de chaleur et de nourriture.
    Qu’elle est belle et douce la promenade
    Bien emmitouflée dans mon manteau
    A regarder passer les canards sauvages
    Et admirer les dernières roses des jardins
    Quand je sais qu’à l’heure du diner
    J’aurais une porte à pousser
    Une table à laquelle m’asseoir
    Une maison chaude pour m’accueillir
    Alors, oui mon errance est pleine de poésie
    Confortable, merveilleux parcours de santé.
    Et si ma route croise ce vagabond solitaire
    A qui je n’offrirai qu’un simple sourire
    Quelques mots sans m’arrêter vraiment
    C’est bien peu pour réchauffer un cœur qui a froid.

    ______

    Bonjour Bourrache, je garde le vent frais et t’envoie le soleil du jour.

  102. Il est fort beau ton écrit, Alain,
    et c’est bon une bougie Amnesty, comme un sourire partagé, c’est de la vie offerte.

    La petite maison
    A fermé ses volets
    La grâce d’une matinée
    Lui est ofert son jour

    belle journée.

  103. C’est fort bizare que 20six.fr soit disparu dans la nature. J’ai fort heureusement sauvegardé tous mes écrits. Chaque écrit est fort de fort, car c’est une palpitation, et en ce qui concerne ceux sur le vécu en autisme, c’est fort de fort de fort.
    Merci à ceux qui m’avaient conseillé de sauvegarder.
    Mes bouts de doigts sont empêchés de partager, malgré eux.
    Pour le moment 20six.fr, n’envoie aucun renseignement. C’est bizare.

    Je vous souhaite, à chacun, que votre espace de partage en poésies, en mots, en vie, reste vivant.
    Beaucoup de bien pour chacun pour cette journée de Décembre.

  104. Qu’il est doux lorsque dehors le vent souffle fort
    Se laisser emporter dans quelque errance littéraire
    Rencontrer ces quelques mots qui ravissent l’âme
    Et donnent au cœur de quoi humer le bonheur

    Qu’il est heureux de pouvoir consacrer du temps
    A la lecture d’un livre que l’on rêvait d’ouvrir
    Et d’y découvrir avec une grande exaltation
    Un parfum d’élégance et de pure poésie

    Est-il plus belle errance, plus belle promenade
    Que celle qui nous guide de lignes en lignes
    Vers les chemins de la connaissance et du rêve
    Par quelques mots posés sur des feuilles de papier.

  105. C’est joli Monique, t en fais pas pour hier soir,
    à lecture de ton mot, j avais eu un doûte sur les mots posés et ceux dans la chanson, et j avais vérifié, chacun peut se tromper, c’est simplement être humain que se tromper, c’est le chemin en se trompant qui apprend à l’humain…
    Je te souhaite une belle journée.

  106. Y a t il errance plus douce que celle consentie
    même sans savoir où nous ménerons nos pas
    et de cette expérience on pourrait sortir ragaillardi
    pourtant il faut l’être hardi pour quitter du regard
    tout ce qui est familier et sans ciller continuer sa route
    si la vie n’est qu’errance et nous bien fréles esquifs
    portés par le vent, les humeurs et l’amére
    mais aussi l’envie, la passion et le désir d’aller plus loin
    chaque fois un peu plus jusqu’à tangenter du monde
    les limites connues et ne plus être celui qui imite
    alors il faut continuer mais si le dénuement
    peut peser comme les dangers chaque fois
    quand harassés mais pas encore terrassés
    nous foulons ces extrémités renouvellées

  107. que d’écrit Monique
    tu es en verve

    je suis resté quelques instants
    je ne vous ai pas rencontrés
    mais j’ai vu vos empreintes
    et mon esprit à suivi vos traces
    errant d’un mot à un autre
    au hasard ;
    j’y ai vu la solitude
    les pleurs aussi
    j’y ai vu l’amour
    l’humour
    j’y ai vu la vie tout simplement
    « le simple vivre »
    rasséréné,
    le temps m’emporte
    vers un ailleurs;
    qui vous est étranger
    qu’importe
    je reprend mon chemin
    je sais que je ne suis pas seul;

    bonne soirée

  108. en verve Marc, je ne sais pas, mais à me relire je trouve le style assez primesautier, un peu plus d’application ne serait pas de reste mais n’est-ce pas le plaisir de se retrouver ensemble nom pas autour d’un verre mais d’images et de mots. Ainsi les quatre premiers vers auraient été mieux ainsi :
    ____

    Qu’il est doux lorsque dehors le vent souffle fort
    De se laisser porter par quelque errance littéraire
    A la rencontre de ces mots qui ravissent l’âme
    Et donnent au cœur une pulsion de bonheur
    ____

    Bon, mais je ne vais pas vous faire le coup de Belle Marquise vos beaux yeux me font mourir d’amour!!!!! ….

  109. ….ni même vous offrir des vers sans pieds et vides qui vous laissent sur votre soif!!!Bonne soirée à tous.

  110. L’incompris

    -R
    -Quoi R?
    -Bein R!
    -Est-ce…?
    -Oui s!
    -T’es givré?
    -T!…
    R! S! T! Quiero que este (R) esté al Este de éste (esp=je veux que ce (R) soit à l’est de celui-ci) et il montre la lettre (S) à son ami…puis poursuit « Est-ce terre?R’ssa albi fi ramli lhawa, teldjou chita i djahim (arabe= Mon cœur est ancré dans le sable de l’Amour, la neige de mon hiver un enfer)! Estàs en ello? (esp: tu y es?)

    L’autre n’y comprenant rien aux symboles de l’ami se détourne, laissant ce rêveur dans son monde, non sans marmonner:
    – este hombre es loco de atar(esp= cet homme est fou à lier)…j’aimais mieux quand il souffrait de rimite….Erre! Babel est pas loin!

    Rimite: maladie de la rime, parler toujours en vers à pieds ou en pieds de verre, ou envers devers…bon j’arrête…

  111. Guernesey………

    Un rocher planté comme une fierté
    bercé par une ode, pure sérénité
    je vis cet instant d’éternité.

    Sur la pointe de Jerbourg
    témoin de cette immense solitude ,
    adossée au vent
    j’ai vu s’envoler les mots .

    Contemplations……

  112. Tous les matins du monde…….

    Ce matin , le ciel encore endormi
    Je me suis réveillée pour rêver.

    J’ai pensé aux couleurs chaudes
    De tous les matins à venir

    La vue s’offre à moi, immense
    De là où tu sais………

    J’ai vu la vallée et les arbres rougissants d’automne
    Le soleil, là bas, de plus en plus haut
    Viendra réjouir nos mines et nos coeurs

    A l’ombre des pierres, la Terre sent si bon..

    Avec tous ces mondes dans mes yeux,
    Je me suis mise à pleurer de bonheur

    Parce que je sais, que cet endroit paisible nous attend
    Et qu’à tes côtés, la chaise ne sera plus jamais vide…….

    valérie

  113. L’oiseau de Feu…

    Il n’y a pas d’obscurité ,
    Seule, la lumière crée les ombres…..
    Qui éclaire la nuit ? dans nos sombres instants..
    Les images feront elles encore briller nos yeux ?
    Des portraits cachés , les éphémères , nocturnes à mon coeur …
    A l’ombre des envies , les oiseaux libres , brisent le ciel de morceaux choisis..

    Fragile en nos ventres…
    Les voix intérieures , traversent le vide …
    Nous étions charmants, à rêver tristes et purs ,
    Devant les éclats de mer qui brisaient nos incertitudes..
    Le livre d’une vie ne suffit pas à tourner les pages…
    D’une pluie de printemps qui sentait si bon..

    A fuir, tu es resté seul ,
    Et les fleurs que nous n’avons pas pu cueillir,
    Ont embaumé nos âmes d’un parfum ennivrant ..
    Même dans la douleur , les matins sont pauvres ,
    A l’angle de la fenêtre , le ciel projette son bleu de fées.
    .
    A mes yeux, l’enfer est joyeux ,
    Quand l’oiseau de feu enflamme les nuits sans étoiles,
    La lumière jaillit , sur nos visages illuminés,
    La déraison s’enfuit, puisque ce matin, blessée,
    Les ailes ont froissé mon sourire qui a survécu à l’envol….

    En silence, mes lèvres ont parlé…

    voici quelques poèmes que j’avais envie de vous faire partager…
    à bientôt de vous lire……..douce nuit à tous.
    valérie

  114. Le globe trotter

    Le poète globe trotter est un chasseur d’images
    Il ne prend pas l’avion et n’emporte pas de malle
    il parcourt le monde en lisant le journal
    Non loin de lui un dictionnaire les fleurs du mal

    Nulle luzerne sous la semelle de ses sandales
    il voyage par la pensée sentimental
    il chemine à dos d’âne ou à dos de cheval
    les menant par la bride pour ne pas qu’ils s’emballent

    Alain

  115. Les baladins

    Ils vivent une vie nomade
    Dans leur voyage itinérant
    ils se déplacent en caravane
    en emportant leurs instruments

    Ils vivent une vie au jour le jour
    Ce sont des hommes de spectacle
    Quand ils s’arrêtent au bord des routes
    ils se comportent en camarades

    Pour faire venir les spectateurs
    Ils présentent leurs animaux
    Ils jouent des scènes de théâtre
    Ou font hurler les hauts-parleurs

    Prenez garde les baladins
    Vous ferons rire ou bien pleurer
    Car dans la vie quand on s’installe
    L’amour s’éloigne en ambulant

    Alain

  116. Salut la compagnie
    je crois bien devoir vous suivre …à distance respectueuse
    car le virus semble être passé par là
    pas grave depuis la chambre la vue est belle
    et puis l’errance ne fait que commencer …dans cet entre deux
    on pourra toujours commenter les paysages
    et faire affleurer les émotions de passage
    la fièvre monte à el Pao
    ce n’est pas Equateur
    mais dans la moiteur
    il faut attendre
    alors quand la maladie vous arrime
    et que vous perdez votre crédit maritime
    rien de mieux qui vous intime
    de garder votre coeur au chaud
    pour en faire bénéficier le plus grand nombre
    puisqu’il n’y a rien de bien sombre
    dans tout cela

  117. Lit et erre
    abandonne toi au flot des mots
    laisse toi entraîner bien loin
    entre exotisme et onirisme
    que chaque découverte
    soit à sa manière
    une nouvelle pierre
    qui ouvre des horizons
    renouvelle l’espoir

  118. Longtemps ma vie fut faite d’errements
    d’essais, d’erreurs, de tatonnements
    d’ouverture, de découverte et d’étonnements
    celà continue encore maintenant
    quoi qu’à un rythme moins soutenu
    mais me voilà dans l’expectative maintenu
    tout n’est pas tracé, rectiligne et sans questions
    la remis en cause, la remise en route est permanente
    bien sur on s’inquiéte de cette fugacité
    et dans l’impermanence et le doute
    la quête de sens ne fait que recommencer
    et cela est sans fin, nécessaire et plaisant
    si je ne sais pas vers où je vais
    au moins y vais je guettant les piéges
    et puis les rencontres ne font que m’enrichir
    et toujours plus me poussent à réfléchir

  119. tu me fais sourire, Christineeeee, merci à toi,
    alors bien au chaud, Thierry, c’est que c’est tenace parfois, la maladie, elle m’a saisie trois semaines, tellement poufdeouf de plus de jus du tout, enfin presque, la toto roulait sur sa réserve, sourire, et cela revient tout juste, je me repose max encore, l’énergie n’est pas encore là pour m’user en marches, ballades, vadrouilles…mais j’apprécie déjà ce retour à du plus chouette.
    BELLE JOURNEE.

  120. Christineeeeee
    Je ne veux manquer pas
    sous aucun pretexte. mais,
    Le lieu ne s’ouvre pas.
    Tu peux m’aider?
    Bonne journée à tous.
    Ici la chaleur et souvent la pluie.

  121. Le bohémien

    Ne lorgne pas vers le futur
    si tu commences à amasser
    On te verra dans l’âge mûr
    esclave de ton passé

    Vis ta vie de bohême garde toi de tous biens
    Recherche dans tes poèmes à dire le quotidien
    Ceux qui prêchent l’utile bien souvent parle faux
    L’art n’est jamais futile car le vrai c’est le beau

    ALain

  122. Petite errance sous forme de tanka
    _____

    Flottent les nuages
    S’essouflent, s’étirent et se perdent
    Dans le lit du ciel

    En témoins imperturbables
    Voyageurs du firmament
    _____

    Bon courage à Thierry et prompt rétablissement

  123. Petite maison posée duvets
    Ta porte clapote à tout vent
    Le volet se vibre la bise
    Tes tuiles glissent les rayons
    Par la cheminée le clair de lune
    Ton âme est belle et tu le sais
    Petite de taille mais grande

    Petite maison greffée en mon coeur
    Tu me palpites des belle sondes

  124. Merci à annick et monique
    mes anges gardiens 🙂
    La fièvre du vendredi soir bien calmée
    l’errance est moins profonde
    la transe n’est pas pour tout de suite

  125. Pour Neyde :
    Le plus simple : cliquer sur le « Annick » de 11 h 17…
    Là, plus d’errance (pour rester dans le sujet)…
    Mais une arrivée directe !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  126. Annick, où est ton ancien site?Tu l’a effacé?Euh…j’aurais loupé un passage où c’est expliqué…
    Bonne soirée à tous.

  127. Bon rétablissement à l’ami Thierry.

    En vrai de vrai ! Youpi ! on a retrouvé la Toto.

    Par contre, on a toujours pas retrouvé le capitaine fantomette.

    Bises du soir


  128. Météo du soir : dans la nuit de dimanche à lundi (si le temps nous le permet), nous pourrons observer une pluie d’étoiles vient de me raconter Monsieur météo dans mon poste de radio…
    Pourvu que la lune-de-cette-nuit-là ne se drape pas encore de voiles.

    Et puis, dites, Moussaillons : ne manquons-nous pas d’un peu de bienséance ? ne nous renfermons-nous pas dans notre petit microcosme ?
    Je dirai donc « bienvenue » à Valérie paske c’est bô ce qu’elle écrit.
    Et à Joseph qui nous emmène sur son île.

    Quant à ceux qui continuent à astiquer le pont, consciencieusement, grand merci à tous.

    Que ce soit avec un bon grog pour celui qui doit accueillir un vieux russe au fond de son lit, que ce soit pour une Hirondelle bien-aimée du Brésil ou quelques mots tout doux d’une Lou du Canada, un alphabet ambré d’une Leïla, un retour de Jean, de Phil Alba, une Toto qui redémarre au quart de tour, un Marc qui cherche à déployer son aile-lisse, des eeeeeee couvant pour les prochaines Pâques, d’une Sagesse parfois vraiment trop sage, un manque de contes pour une Rachel qui nous en compte plus beaucoup …
    (zut,là … j’dois en avoir oublié … qu’ils ne m’en veuillent pas … j’les ai nommés … d’autres fois).

    Et l’oeil d’Ossiane…

    Belle, bonne, douce, tendre nuit à Tous.

  129. Bonsoir Leila,
    je n’ai rien effacé, mais par contre 20six, en panne, plusieurs jours,

    j’ai donc créé un autre blog, je peux y mettre des photos, c’est génial!
    je prendrai le temps, ensuite, de mettre les liens vers le justesimplevivre et quoisetur dans ce nouvel espace http://levivre.over-blog.com/

    car ce matin, et c’est bien, mes blogs sont revenus à eux, et c’est bien, car même si j’avais sauvegardé, j’étais fatiguée à l’avance de tout réécrire, avec mes bouts de doigts usés….

    SOURIRE ET CLIN D’OEIL!

    belle soirée douce pour chacun.

  130. C’est bon de lire tes mots, Bourrache,

    car s’oser tenter L’OEIL OUVERT,

    c’est déjà tant ouvrir son coeur aux autres,
    c’est pour cela qu’on écrit, non?
    et comme c’est bon de lire les autres!
    qu’est ce que j’aime lire chacun, dans ce lieu! merci à chacun!

    j’espère qu’avec ton travail, cela va, la capitaine de L’OEIL OUVERT?!

    Tendre nuit pour chacun.

  131. Tu sais Bourrache, je m’émerveille dans mon coin des écrits des uns et des autres, anciens et nouveaux et en effet, pour ma part je laisse peu, voire pas du tout de commentaires…un tort, une maladresse, pourtant vos petits doigts me touchent par leur écriture et je reviens très souvent vous lire, avec plaisir, m^me sans rien écrire.Merci Annick pour ton petit mot.Merci à tous.
    Bel de bel la fin d’année…

  132. Ah ! Bourache, la Sagesse !!! On n’est jamais assez sage !! Et puis il faut se méfier des enfants sages, ils peuvent être parfois bien surprenants….et puis n’est-elle pas le rôle sublime du bonheur ? Car la plus belle sagesse, c’est celle qui permet d’être heureux sans être fou, même si être un peu fou a aussi son charme de temps à autre.
    Bonsoir tous les amis de passage et dormez bien en attendant la pluie d’étoiles à venir, à défaut du ciel elles naissent ici et là un peu partout en ce moment dans les illuminations des fêtes de fin d’années.
    Là bas sur la falaise, brille une petite bougie devant le mur de la petite maison qu’elle éclaire en attendant demain

  133. Et vous vous rendez compte….
    S’il fallait réécrire tous les poèmes de l’Oeil Ouvert !!!!!
    Heu…
    J’ai « gardé » tous les miens… au chaud, dans des « cahiers ».
    Donc, pour ceux-là, pas de problème !
    J’espère que vous en avez fait autant !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

  134. Regarde comme le ciel change , à chacun de nos pas ;
    Le jeu de nos paumes, étrange, ramasse les doutes en feuilles,
    Sous le chêne , où nous rêverons encore , nos regards s’apprivoisent ; douceur…..
    Au loin , le calvaire gage la croyance en de magnifiques lendemains.

    Sous nos yeux, l’horizon se dévoile en délivrant nos langues avides de mots,
    S’ouvrir, sur les pierres de nos souvenirs, comme un don,
    Nous avons respiré la Terre.

    L’écume de nos chairs a inspiré nos peaux en ondes rassurantes et enivrantes ,
    A cet instant , je suis devenue la brise de ton souffle………..

    bonsoir à tous, merci pour les mots qui font chaud au coeur, merci à toi bourrache pour la bienvenue, je ne sais pas si j’aurai souvent le temps de poster mes poèmes, en tout cas, c’est avec plaisir que l’on partage ici pensées et autres…. les oiseaux de passage , c’est cet endroit de liberté, merci de me faire une place…je vous embrasse avec pleins d’étoiles dans les yeux………
    valérie

  135. A pas de doigts……..

    A pas de doigts , je glisse sur mon ventre.
    J’entends la rumeur de mon âme étrange.
    De chair à sanglots qu’écorche le bruit du néant.
    Mon visage d’air inspiré par un ciel de cathédrale au vent.
    Soufflez sur la fleur du temps.
    Mes yeux allumés d’étoiles en mes pensées
    Reflètent la toile d’une main écorchée de roses .

    douce……

    valérie……………….(un petit dernier pour la nuit douce…….)

  136. et comme Bourrache, elle a ce don de me faire sortir de ma tannière,

    déjà, merci Bourrache

    et puis, merci Valérie,
    à dire vrai, ce matin, j’ai été fort sensibilisée par tes textes, je suis passée chez toi, te lire, en silence, même si cela ne se voit pas dans mon écriture, je suis une grande timide, alors on dira que mes mots parlent pour moi…SOURIRE…je suis allée aussi me ballader sur le sentier de Joseph, en silence recueilli..
    et encore à l’instant, tes mots me prennent Là, merci.

    et encore, Christineeeeee,
    quand je laisse mes mots, je ne les écris pas dans un cahier, c’est peut être un tort, je les dépose sur une page, comme quand on sait pas s’arrêter de respirer, inspirer, expirer, de la vie, en chuchotis délicats et fort tendres, pour partager de la vie, ma petite vie.

    Ici, je confie mon écriture, mes petits mots, à ma petite malle, mon petit sac à dos, dans ma cabine du bâteau, sur le pont de l’OEIL OUVERT aux centaines de cabines des plumes partagées,
    et comme c’est beau!

    MERCI!
    Douce nuit!

  137. j’ajoute ceci encore, en te relisant, Christineee,

    si j’avais sauvegardé tous mes écrits, et que donc la panne chez 20 six,ne m a pas perturbée,
    je vous dis merci,

    car un matelot, une matelote, dans le passé, plusieurs, m’ont conseillé de sauvegarder,
    et comme j ai pensé aux autres, et leurs bouts de vies parties sans sauvegardes, ou alors chacun sait et fait….

    Merci pour vos conseils.

  138. .
    Un petit coucou de fantômette pour les poètes de ce lieu qui attendent avec patience une nouvelle publication de ma part.-) Soyez rassurés, je ne vous oublie pas. La petite pause que je m’octroie côté blog me déstresse un peu et fait que j’avance plus vite pour mieux revenir;-) Je ne sais pas si je suis très convaincante; en tout cas je vous remercie de passer de temps en temps.
    Un grand bonjour à Valérie et à Joseph assorti d’un coup de chapeau pour la qualité d’écriture. Les matelots de ce lieu ont du savoir vivre et ont bien su vous recevoir;-) Sentez-vous libres de vous exprimer en ce lieu d’échanges et de poésie.
    La bise et des bulles d’énergie à tout le monde! See you !

    Ossiane
    .

  139. merci Annick, heureuse que mes mots t’aient fait sortir de ta tannière comme un certain bourrache………merci pour ta douceur…….
    cette fois je file,,,,,,demain,,,,,,, je chante et je dois reposer mon corps et mon esprit……..;;; bien à vous…………tiens,,,,,,,,,,cadeau……………
    valérie

    ..Vivre sans promesses,
    Livrer la fleur d’un secret,
    Et battre à tout vent,
    La Terre de toutes nos détresses………….

  140. Bonsoir Valérie et bienvenue
    Moi c’est le matelot Lou du pont à ne pas confondre avec Dupont et Dupond des aventures fabuleuses de la Toto, bien entendu .
    Bourrache, merci pour le gentil tour du pont 😉 un ptit rectificatif cepdt, suis en mission aux US pas au Canada. C’est vrai que les deux pays se ressemblent un peu mais tout de même 😉
    Captain Ossiane, Etat du pont rutilant ! La fameuse Toto bondesque et bondissante a envoyé quelques uns de ses passagers à la rescousse. On a juste un malade à bord qu’on va remettre sur pieds et sur rimes et l’équipage est bon.
    D’ailleurs il suffit d’ un coup de chiffon sur le e de ton rhume, Thierry et c’est parti ( Allez captain Haddock, tu vas le liquider en cinq sec , on te fait confiance pour boire beaucoup).
    Voilà, en attendant Ossiane, dirigé par un capitaine Haddock partagé entre rhum et whisky, le navire errait.
    Marc et Rouletabille une grosse loupe à la main étudiaient les empreintes et essayaient de retrouver les dernières traces laissées par la captain.
    Je retourne sur le pont, profiter de la pluie et laisse à Rouletabille ce qui appartient à rouletabille.
    Bises à tous

  141. Bonjour à l’équipage !

    Bienvenue donc
    Au nouveau moussaillon
    Valérie de son prénom
    Il va falloir qu’il apprenne
    A démêler les ficelles !

    Gelée blanche ce matin à Toulouse
    Le pont va glisser !

    Biseeeeeeeee ensoleillées !

  142. Gelée blanche et un peu de brouillard même
    que le hollandais volant nous l’envierait
    mais de fait ça se découvre
    alors pour Lou je n’aime que les vieux Rhum hors d’âge
    pour monter à l’abordage, le cordage entre les dents
    que le captain fantômette se rassure notre patience est à toute épreuve
    et nous n’avons pas encore tiré sur la ficelle
    reste que la baguette chaude du matin nous ravigote
    belle journée à toutes et tous

  143. Je relis Lou et je souris. Je me dis que les petits nouveaux comme Valérie et Joseph qui arrivent ne comprennent peut être pas toutes les allusions au passé !

    Cest qu’elle est riche et variée l’histoire des mâtelots de « l’oeil ouvert ». On en a vécu des choses drôles, amusantes, émouvantes. Alors bienvenue à vous deux.

    J’vous entends les deux Bourraches pour le conte. Je croyais que le compte était bon. Je voudrais pas vous en conter davantage. Je vais me mettre à l’ouvrage.

    Informations aux mâtelots Christineeeeee. Ici aussi en région parisienne temps hivernale. Par contre : grand beau temps. ça fait du bien

  144. Attention Thierry , Christineeeee et Bourrache, te soignent mais garde l’oeil ouvert, le Rhum ne semble pas plus de plaire que le Rhume!!!! Demande à Annick, elle semble avoir trouvé le remède !
    Bonjour à Rachel, Valérie (à la belle plume) à Leïla, à Lou (de là-bas toujours là), à Bourrache, à Christine, à Annick , à Ossiane et tous ceux qui sont là pas bien loin, guettant les moindres mouvements du Capitaine.
    ____

    Un ciel vide, un soleil qui décline
    Dans la maison endormie, boîte à musique
    Où siffle et chante le vent en ses moindres interstices
    Passe le temps des jours courts de l’hiver.
    Par la fenêtre, je regarde une séquence d’automne.
    Les feuilles rouillées sur la calade courent et volent
    En une course effrénée entre les arbres déshabillés,
    Troupeau de feuilles qu’un coup de vent disloque
    En un quadrille rythmé aux figures vertigineuses.
    Les bambous se dandinent cheveux en bataille
    Et les branches du palmier font révérence,
    Mise en scène automnale sous les néfliers en fleurs.
    A vol d’oiseau traversant la Camargue
    Dans le vent qui courbe les roseaux
    Et balaie la crinière des chevaux
    La mer dans sa colère roule les tambours
    Sous les vagues incessantes qui s’échouent sur le sable
    J’entends, s’incrustant dans l’intime de ma chambre,
    Le son qui se mêle au bruit du vent, m’inondant de frissons.
    Et puis, il a suffit, qu’une petite mouette égarée traverse le ciel,
    Pour que la mer et l’océan résonnent à l’unisson
    Dans l’errance hilarante de mon âme.
    ______

  145. clin d’oeil à thierry dans sa chambre

    enfermé dans ta chambre
    par un repos quasi forcé
    tu romps le rythme forcené
    force est de constater
    qu’il va falloir te contenter
    de regarder le monde de la fenêtre
    qu’elle soit réel ou virtuelle
    et vivre un temps avec ton être
    dans la plus complète promiscuité
    sans pour autant avec le rhum trop te cuité
    si ton corps refuse d’avancer
    pour des activités effrénées
    et tes yeux se heurtent sur les murs
    ton esprit n’en ai pas moins alerte
    comme ces drôles de petits lémurs
    pour nous délivrer tes mots qui certes
    nécessite toujours de conserver
    près de soit un bon dictionnaire
    tes textes nous ravissent
    par tant de jonglerie
    sans être vraiment des pitreries
    alors prompt rétablissement

    et coucou à Bourrache que je remercie pour cette météo de l’oeil

    ainsi qu’a tous

    bienvenue à valérie
    pour son tour de chant poétique sur l’oeil
    qui s’il est muet nous enchante l’esprit
    ainsi qu’a joseph
    j’espère thierry que tu ne m’en voudra pas d’avoir essayé d’approcher ton style
    sans y arriver totalement

    bonne soirée
    et courage à Ossiane qui nous suit de loin en loin
    tout en étant encore bien proche

  146. Oui marc, je suis de loin en loin tout en étant proche;-) Merci à tous pour vos clins d’oeil sympas! Je n’ai pas compris, qu’est-il arrivé à Thierry ?

  147. Mais où que je me trouve donc, elle se dit la maison, qui a gravi la falaise, après sa mer traversée, là voilà posée douce dans ce désert de vie, mais elle est où la vie, elle regarde les nuages qui passent sans la voir,
    elle reste là plantée,
    des ans, autour du vide,
    et tout ce temps d’errance,
    elle est encore cette maison qui dort ses volets fermés.

  148. Quand l’écriture se vit
    Du bout de ses pinceaux
    En dix sur main posée
    La maison se sourit
    Elle peut se peindre ses rêves
    Sur ses pointes en tutu
    Et se danser sa vie

  149. coucou Neyde, pourtant, en tapant sur Annick de 23 H 16, tu serres la toto,
    chez overblog,
    20 six a à nouveau ue panne, alors cherche pas chez eux.
    Bises.
    Tout à l’heure, je relisais l’album en le feuilletant, et je relisais un joli poème de toi. Merci d’être là.

  150. Puisque j’ai offert l’encre
    De mon cœur
    Au bleu du ciel

    J’aimerais juste te dire
    Ce que mes doigts
    Refusent d’écrire

  151. Qu’est ce qu’elle est triste cette chanson de F. Cabrel, Bambaurea,
    elle est fort belle, mais d’une tristesse infinie, de regrets infinis…

  152. Debout bien mieux qu’hier à ingurgiter quelques médocs (calmants)
    la tête, enfin, presque dégagée et de nouvelles perspectives …en tête
    il semble que le visage du virus ne se soit pas totalement dévoilé
    mais juste une brève alerte sans prolongement des symptomes
    alors le rhum ne fut que de peu d’effet car je n’y ai pas touché
    parc contre ce qui m’a touché et dans le mille ce sont vos mots
    de sympathie et de douceur à toutes les heures
    et puis marc qui y est allé franco avec un texte à pâlir
    que j’ai lu avec émotion, mais marc il n’y a rien à redire
    chacun à son style, le tien m’est familier, le mien naturel
    je crois bien que plus que les médocs
    notre grande communauté de partage
    est un trésor de bienfaits .

    je viens de me rappeler avoir commis il y a quelques temps quand c’était de virus aviaire qu’on parlait le plus et de chickungunya un texte de combat
    pour exorciser tous ces ferments; comme disait Pasteur  » il n’y a pas de génération spontanée » : quelque part tapies dans l’ombre les sources du danger rôdent.

    « Chicken goyave ou hache cinq / haine un – pas un score honorable »

    Voilà des semaines que revient, insistant, un mot mal maîtrisé
    Dont l’étrangeté lexicale notre curiosité, un temps, a excité ;
    Dont la consonance improbable annonce une danse macabre
    Qui voit, sous les tropiques, sous son nom le politique qui se cabre.
    Ce « Chikungunya » au départ une modeste grippe ou affection virale
    Est en train, sous le soleil de l’océan indien, de devenir une autre rivale
    Pour ce fléau annoncé dont la souche ne dort plus mais s’étend
    A travers des distances considérables à travers marais et étangs.
    La biologie moléculaire ne connaît pas le climat ni les frontières
    Quand elle s’emballe la machine à germes choisit encore un tiers
    Pour porter le message subtil et infectieux par delà les océans
    Et persiste dans sa virulence à demeurer encore ici et céans.
    Nul doute que la prophylaxie diminuera les conséquences
    D’une poussée qui pour être globale n’en perd pas de puissance
    Trouvant ici et là des relais de croissance dans les misères
    Et la pauvreté de territoires, certes éloignés, que désespère
    Une forme de surdité dont le pouvoir central serait affligée
    Après que les appels aient provoqué de timides et graduelles réactions
    C’est que la distance atténue les cris de ces populations illettrées
    Et que dans la tranquille douceur de cabinet dorés et feutrés
    On n’est pas toujours si prompts à de rapides et vives réactions
    Que c’est à la fin que les hauts personnages ont daigné enfin bouger.
    Quelle leçon tirera t on après un épisode martiniquais plus efficace
    Que l’électoralisme aidant on à beau s’agiter il y a de la casse
    Parce que l’on agit toujours plus en ordre dispersé loin de ses bases
    Et que, de la République, les plus rejetés qui vivent dans des cases
    Comptent finalement moins qu’animaux de la cour doucement les basses.
    Pas de comparaison hâtive pour deux épidémies de nature différente
    Seulement le constat que pour certains c’est une forme de rente
    Qui va des masques aux vaccins quand sonne d’aventure le tocsin
    Mais que tapis dans l’ombre ces microbes sont des assassins.

  153. Je viens d’exhumer un autre texte qui renvoyait à ces fameuses périodes durant lesquelles on mettait à distance pour éviter, contagiosité aidant, les propagations, ça ne justifie pas la crise…de la quarantaine, d’une autre nature celle là, pas loin de la mi vie non plus. Mais il est vrai qu’à être sinon porteur de bonnes nouvelles mais plutôt de risques affligeants on se fait parfois regarder de travers sinon mettre à l’écart et que quand certains vous prennent pour un pestiféré on n’en finit pas de pester contre ce coquin de sort qui nous est jeté.

    J’en profite, après avoir lu quelques articles bien sentis sur la réquisition pour redire à Rachel, qui a toute la dimension d’une tragédienne (;) )à quel point je trouve scandaleux la manière donc on considére taillables et corvéables certains personnels sans soucis d’efficacité et eu égard à leurs obligations ordinaires.

    « Quarantaine tontaine pas de quoi faire une chanson d’amour pour les cygnes »

    On en a fait des oiseaux royaux au port de tête altier et à la grâce souveraine qui ornent nos plans d’eau et pourtant ils recèlent comme d’autres de l’espèce « avis » un avis de précaution, un principe mortifère, un danger qu’on ne saurait taire.

    La vague s’étend d’une pandémie qui lentement mais sûrement trace les contours d’un mal rongeant qui investit les populations et utilisent les flux migratoires pour répandre ses principes pathogènes, avec l’aide du froid qui permet des conservations longue durée et longue distance.

    Alors l’auréole des risques comme une nappe mortifère touche non pas au hasard mais au jugé des colonies entières et rien ne peut éteindre l’envahisseur muet qui scelle l’étonnement sur les visages.

    On nous dit même que des tests existent pour dépister et affirmer au plus vite la présence des germes portant le mal en puissance pour peu que la barrière des espèces soit cassée par une re – programmation en cours.

    Bientôt nous allons être ceinturés par de brûlantes fièvres décimant le ciel sans compter et nourrissant la terre d’un fatras de plumes mais même la paille pas dans nos yeux est un allié dans cette avancée sournoise.

    Il faut se préparer à endurer des entraves à la libre circulation et aux contacts tous sources de transmission et de contamination, nonobstant que les mesures de prévention ne peuvent pas tout et que l’isolement est souvent le dernier rempart.

    L’heure a sonné, les bataillons s’ébranlent et le plan s’établit ; les périmètres se définissent pendant ce temps là une autre mal ronge au loin une île elle aussi frappée par un étrange mal au nom barbare.

    Ce n’est pas le jugement denier, il n’y a pas de trahison mais les trente sequins
    Ne sont pas les dents d’un requin mais le retour de bâton d’une nature vivace qui sans cesse évolue et porte le fer dans la plaie d’une humanité ni meilleure ni plus éclairée au fil du temps, au fil du rasoir.

  154. Quand les neurones reconnectent, ça fait du bien et ça donne juste l’occasion d’un nouveau partage.

    « Repos forcé, recul assuré »

    Se mettre à distance quelque temps, loin des rumeurs et fracas d’un monde qui bruisse sans fin, dans le creux d’un lit douillet, accueillant à quelque mal qui se fait jour et garder les yeux grand ouverts sur la vie et les autres et au besoin par le seul et magique regard de moyens modernes et distants mais qui filtrent et protègent du moins assez pour ne pas en tout totalement s’impliquer.

    A s’appliquer ainsi des traitements mais aussi une ascèse qui fait parfois bon ménage avec l’alèse on peut aller sage sans considération pour la cylindrée.

    La force du repos c’est de mettre l’esprit dans un à côté sur la route des songes et des rêves mais ça ne fait pas tout oublier ni même plier cette volonté qui en sourdine s’exprime préparant de nouvelles actions futures pour peu que l’échine dépliée ne lui en donne de nouveau la possibilité.

    Je suis bien conscient que ce repli pour salutaire pour soi qu’il soit ne doit point nous faire oublier les autres qui comptent et pour qui on veut encore et toujours se battre, les sans voix surtout à qui nous devons encore et toujours prêter la notre afin que même faiblement, désincarné et sans légitimité particulière on puisse faire résonner et ressortir ce que leurs douleurs muettes ont de dérangeant, de malaisé et d’insupportable.

    Bien sur on va gloser des minutes entières sur une vedette jaunie en fin de carrière qui se remet mal d’une opération loupée, mais qui parle jamais assez des estropiés de la vie, des sans grades, des loqueteux et des pousse carton qui dorment sous les ponts dans le meilleur des cas.

    Quand on est bien au chaud même à n’avoir pas à soigner des rhumatismes mais un simple refroidissement, est ce pour avoir un cœur endurci à la peine des autres et qui prendrait sans peine le moindre raccourci pour s’en éloigner, sans parler de haine, de peur de croiser le malheur ou tous les signes extérieurs qui l’expriment et jusqu’à la flétrissure des visages vieillis prématurément par la rue, les galères, une misère sans nom qui repousse et assaille, saute à la gorge et vous laisse sans voix.

    A eux qui trop souvent n’ont pas eu le choix que va-t-il arriver de plus, de mieux après les années passées à continument se dégrader, la recension dans la descension n’est pas histoire de bas fonds seulement et pour glauque ou malodorant que soit ceux qui se sont éloignés d’eux, de leur humanité, parce que l’humanité les a fuit n’y a-t-il donc plus rien à dire ni espérer ?

    Les sondages du moment montrent à quel point se sentent sinon concernés, du moins cernés des cohortes entières par cette misère qui rode et que comme une issue possible la croie t ils proche à défaut de la croiser chaque jours sous les porches.

    Cela en dit long sur l’état de délabrement de cette société qui jusque dans ces faubourgs suscite peur, angoisse, et gestes de désespoir.
    A trop toucher le fond, sans visage et sans nom, à n’être plus rien d’autre qu’un paria, un déchu à qui plus rien n’est échu à terme autre que le terme ultime d’un parcours quasi vidé de sens.

    Quand dans l’atonie ambiante les sens presque annihilés, qui par le froid ou par l’alcool, la dope et la dureté des temps, l’absence de regard qui loin de vous désigner à la simple vindicte vous rabaisse et refoule au plus de la foule, que reste t il de vous, misère, misère, comme disait Coluche.

    Echanger le chaud pour l’effroi, curieuse et insolite inversion qui loin de donner dans une infertile aversion vous rapproche du cœur avec ou sans resto et vous fait penser que l’hospitalité comme la part des pauvres même en bout de table avec leur place assurée n’est plus de mise qui signe là l’absence finale de conscience et de solidarité dans un refoulement dévoyé.

  155. ACTE I Scène 1

    La scène se déroule sur le pont.

    Leila, chargée par le capitaine d’occuper les enfants pendant son l’absence, invite les matelots à se regrouper pour faire une ronde. La Lou bougonne car le pont était reluisant avant que tous ces camarades ne laissent de nouvelles traces de pas.

    Les matelots se tiennent pas la main et entament une danse sur l’air « d’il court, il court le furet »

    « Elle court elle court fantômette, l’captaine de l’œil ouvert, elle court elle court fantômette, l’capitaine de l’œil ouvert. Capitaine Où es-tu, nous vois-tu? »

    Soudain Thierry, pris de vertige, s’arrête et s’ effondre sur le pont.

    Christineeeeee est la première à réagir. Elle lui touche le front et s’adresse d’un geste théatral au public en clamant :

    – Damned ! Mais il est brulant de fièvre !!!!!!

    Elle fait un clin d’œil à Leila signifiant (t’as vu ! Je connais bien mon texte hein !)

    Pin Pon Pin Pon chante la Toto. C’est moi la pompière.

    S’adressant au public :

    – Zavez vu mes beaux pare-chocs ! J’me les étais cognée l’autre jour mais là ça va mieux à part une vilaine bronchite qui a du mal à guérir. M’enfin c’est la vie ! La vraie de vraie. Et la Toto elle est comme ça, elle pétille, elle chantille, elle rutile de vie !

    Monique prend alors la parole :

    – Dis moi la Toto. Tu crois que le public comprend tout et n’est pas un peu perdu !

    La Toto sort alors son petit champignon hallucinogène et rétorque à monique qu’elle ne voit pas pourquoi le public perdrait pied. C’était pourtant simple non !

    Monique lève les yeux au ciel en murmurant « ils me rendront tous fous tous ces garnements »

    Les deux Bourrache quittent la ronde et sortent leur loupe afin de chercher des traces du capitaine fantomette.

    Marc leur crie : j’arrive. Je vais vous donner un coup de main.

    A peine a-t-il finit sa phrase qu’il s’écroule lui aussi sur la scène.

    Oh ! S’exclame la salle.

    Bourache avec un « r » intervient alors :

    – On a jeté un sort aux garçons ! Ils tombent comme des mouches.

    La Lou rétorque alors que Phil Alba s’occupe du moteur et qu’elle pourrait le faire monter.

    – Non ma Lou. Il faut être très prudent car il pourrait lui arriver le même sort qu’aux deux autres !

    Bourrache avec 2 « r » dit alors :

    – La Lou, l’heure est grave. Prends ton balai magique et va chercher le capitaine.

    Sur le côté Valérie et Joseph ouvrent de grands yeux étonnés en pensant « Ils sont fous ces mâtelots »

    Fin de L’acte 1 :

    Le rideau se tire.

    La salle s’exclame :

    – C’est pas mal du tout !

    – Quel réalisme !

    – Un peu surjoué peut être ?

    – Ah non ! Moi je trouve pas.

    A suivre…….


  156. Aucun doute : Thierry va beaucoup mieux !
    Il nous revient « en force »…

    Sourire et bon dimanche à tous.

    En très, très aérienne légèreté, quelques flocons … floconnent.


  157. Rachel : clap clap clap…

    Lou-des-USA-et-pas-du-Canada m’ayant, à juste titre, octroyé un 0/10 en géographie sur mon bulletin de fin de semaine, je fais des recherches sur îbêêê.
    J’hésite : pour mon petit Noël, m’offre-je une mappemonde ou un planisphère ?
    Avec, en sus, une nouvelle paire de lunettes et un GPS, ça pourrait peut-être faire tilt…

    Les p’tits nouveaux doivent vraiment se poser la question de savoir s’ils se trouvent bien sur un blog de poésie…

  158. Triste année qui s’achève, Thierry…,
    un millésime sans gloire qui s’ajoute aux précédents, déjà porteurs de si peu d’espérance.
    Les temps de l’inhumain sont commencés.
    L’histoire déraille et l’on veut la mettre à l’encan. Les temps d’errance sont parmi nous, en nous, comme un cancer qui se ronge et se détruit.
    Si l’on ne soigne la Nature, elle reprendra ses droits et de cette prolifique espèce saura faire son droit en changeant le décor.


  159. http://www.youtube.com/watch?v=1-g73ty9v04&feature=player_embedded#

    Les premiers pas…
    (+ encore beaucoup d’autres choses à changer dans nos mauvaises habitudes)

    Dernièrement, j’ai voulu acheter de l’ail dans la moyenne-surface de mon petit coin perdu. J’avais le choix entre 2 sortes de filet. J’ai donc regardé leur provenance : l’un venait de Chine, l’autre du … Vénézuéla.
    Non, mais !!! …
    Ma recette s’est donc passée d’ail.
    J’en utiliserai lorsque que, raisonnablement, je pourrai en acheter provenance « France », p.ex.

    Jeandler : je voudrais encore y croire…

  160. je vous lis avec attention,
    beaucoup de plaisir à te lire, Thierry,
    merci pour la vidéo, Bourrache,

    Chaque geste construit de la vie
    Et sans se contenter d’exister
    C’est bon de laisser place à l’autre
    Et à ceux qui vivront le futur
    La terre est là encore Aujourd’hui
    Si chacun pense à l’autre
    Diminue son confort
    Abandonne l’inutile
    Se contente de l’essentiel
    Ne gaspille pas le bien de chacun
    Se sent un citoyen du monde
    Y’a petut être encore une chance
    De le sauver notre monde
    Qui mérite le plus grand soin
    Pour l’Homme qui y vit
    Pour l’espace en respect

    belle journée à chacun.

  161. « Jeandler : je voudrais encore y croire… »dixit Bourrache
    « Y’a peut être encore une chance
    De le sauver notre monde » dixit Annick

    si chacun se voit en responsable du bonheur de levivre le monde, pour chacun.

    déjà en arrêtant d’être exigeant de confort,
    des gens comme nous de chacun, meurent par absence de soins,
    et la campagne pour ce vaccin, en France,
    si cet argent bel dépensé, il aurait permis de sauver des mille et des mille Humains dans des pays d’Afrique,
    mais voilà qu’en France, on va bientôt avoir peur d’un rhûme, on accepte plus la mort par maladie, on veut rester vivant, soi, en se fichant des milliers d’autres,

    et pourtant, CHACUN MERITE LE DROIT DE VIVRE, en dignité, respect, bonheur, paix…

    et déjà c’est pure honte toutes ces illuminations dans des grandes villes, ici, dans le bourg, juste quelques lumières, juste un peu de branches de sapin, juste un peu, et comme c’est bon de se suffire sans gaspillage du trop, pris sur le bien être pour d’autres.

  162. Ce blog à n’en pas douter est un blog de poésie et Valérie et Joseph et beaucoup d’autres ne s’y tromperont pas et y trouveront matière à rêver bien sur mais aussi à réfléchir, les mots qui tombent aujourd’hui ne seront pas feuilles mortes emportées par le vent mais bien des mots chargés de sens et de prise de conscience, une vérité accablante de l’évolution de notre monde, n’abandonnons jamais, il y a toujours quelque chose à faire, il faut « positiver » et c’est rudement difficile, je parlais il y a peu, de rêves utopiques, espérons qu’il n’en soit rien.
    Je suis persuadée que la poésie a son rôle à jouer dans cette action de sauvegarde, puisque nous en sommes là.
    « La poésie, c’est la traduction ennoblie de nos émotions, de nos rêves, de nos pensées et de nos désirs », Jeanne Bourin.
    Nos émotions, elles sont grandes, nos rêves ne demandent qu’à se réaliser au risque de les voir mourir.
    Nos pensées sont toutes celles émises ici aujourd’hui par Thierry, Jeandler, Annick, Bourrache, et bien d’autres encore si l’on veut arrêter ce courant insensé de folie et d’irresponsabilité.
    Quant à nos désirs ils sont d’espérer voir le bon sens l’emporter et surtout en se tenant pour responsables et solidaires d’un travail colossal à faire, ayant laissé trop longtemps le monde livré à tout sauf à l’essentiel.

  163. « Words like violence
    Break the silence
    Come crashing in
    Into my little world
    Painful to me
    Pierce right through me
    Can’t you understand
    Oh my little girl

    All I ever wanted
    All I ever needed
    Is here in my arms
    Words are very unnecessary
    They can only do harm

    Vows are spoken
    To be broken
    Feelings are intense
    Words are trivial
    Pleasures remain
    So does the pain
    Words are meaningless
    And forgettable

    All I ever wanted
    All I ever needed
    Is here in my arms
    Words are very unnecessary
    They can only do harm » Depeche mode

    http://www.youtube.com/watch?v=1rdfFroO67g

  164. « I walked across an empty land
    I knew the pathway like the back of my hand
    I felt the earth beneath my feet
    Sat by the river and it made me complete
    Oh simple thing where have you gone
    I’m getting old and I need something to rely on
    So tell me when you’re gonna let me in
    I’m getting tired and I need somewhere to begin

    I came across a fallen tree
    I felt the branches of it looking at me
    Is this the place we used to love?
    Is this the place that I’ve been dreaming of?

    Oh simple thing where have you gone
    I’m getting old and I need something to rely on
    So tell me when you’re gonna let me in
    I’m getting tired and I need somewhere to begin

    And if you have a minute why don’t we go
    Talk about it somewhere only we know?
    This could be the end of everything
    So why don’t we go
    Somewhere only we know?

    Oh simple thing where have you gone
    I’m getting old and I need something to rely on
    So tell me when you’re gonna let me in
    I’m getting tired and I need somewhere to begin

    And if you have a minute why don’t we go
    Talk about it somewhere only we know?
    This could be the end of everything
    So why don’t we go
    Somewhere only we know?

    This could be the end of everything
    So why don’t we go
    Somewhere only we know? » Keane

    http://www.youtube.com/watch?v=qVOa4-JwdV8

  165. Bonsoir les matelots, oui , et bien, c’est vrai que je débarque sur
    vos terres ; avec tout ce ptit monde qui échange, poésies, pensées
    etc…je ne fait pas vraiment tous les parallèles puisque je ne connais
    pas l'(histoire de l’oeil ouvert ;mais c’est agréable; on parle de tout ;
    pour parler du monde et de la terre, de ce que nous en avons fait,
    (soyons humbles), avec une participation plus ou moins active,
    c’est chacun d’entre nous les acteurs du changement; chaque geste,
    chaque pensée positive en faveur de la sauvegarde de notre terre;
    de ce qu’il y a de plus pur et de plus essentiel , est important;il n’y a pas
    de petites actions. ce qui vaut pour moi, c’est le mouvement d’amour et
    et de respect ; de don de soi.. ainsi ; en respectant ses valeurs les plus
    profondes, nous participons à transmettre une énergie positive; en
    se connaissant mieux, en étant conscient de nos actes et de nos comportements, nous pouvons dégager autre chose que ce par quoi et
    par qui la majorité d’entre nous sommes gouvernés. écoutons notre coeur, notre âme …Nous sommes entourées de belles personnes, qui
    sont en accord avec eux mêmes, qui donnent et qui offrent ….La terre
    nous a donné l’essentiel de la vie, et pour vivre,,,regardez ce qu’il en est aujourd’hui….alors, soyez vrai ….écoutez votre être profond, ceci est un long chemin à parcourir ; difficile, mais tellement vivant et semé d’amour,
    que le reste à côté, ne vaut pas la peine de s’y attarder, nous connaissons la situation…il faut agir pleinement, et maintenant,,,,,,,,
    je vous embrasse tous ………
    j’ai passé une journée mémorable de chant à travers la sophrologie,
    j’ai fait un voyage magnifique ; je le souhaite à tous …..
    je vais essayer de voir les étoiles ce soir,,,,,,,unepensée pour vous,
    bourrache , lou, monique, annick, j’en oublie,,,,,
    valérie

  166. je te cite, valérie car j’aime bien tes mots et je te cite: « chacun d’entre nous les acteurs du changement; chaque geste,
    chaque pensée positive en faveur de la sauvegarde de notre terre;
    de ce qu’il y a de plus pur et de plus essentiel , est important;il n’y a pas
    de petites actions. ce qui vaut pour moi, c’est le mouvement d’amour et
    et de respect ; de don de soi.. écoutons notre coeur, notre âme … »

    merci pour les vidéos partagées que j’ai regardé avec intensité…MERCI.

    Sa petite maison de méditation
    Au plus profond de son âme
    En la marchant la vie
    Comme elle donne pour aimer

  167. bonsoir Annick , et merci pour ton attention
    heureuse que mes mots trouvent une résonnance en toi…

    g essayé d’aller sur ton blog, mais impossible……..
    douce nuit…………..

    Sur les traces…

    Tout demeure limpide comme une eau claire,
    Dans un mouvement de flux et de reflux
    A l’heure où la lune éclaire les marées
    Mon regard s’est fixé vers le ciel
    Où se dirige les nuées blanches
    Qui tracent le chemin de nos pas destinés
    Delà, vois tu, je respire et je vole
    Et nos plumes se croisent d’un effleurement d’ailes
    Les mots nous écoutent et je réalise qu’un voile nous entraînent
    Vers un coton de murmures, si loin, si haut jusqu’à perdre haleine
    Toutes les choses qu’on recherche
    Enfin , ce sont glissées là……….doucement……..
    Attirées par notre chant impérial et angélique

    valérie

  168. Contente de voir vos pas graves ou légers sur le pont, ainsi j’ ai pu conserver mon job. Par les temps qui ERRENT  la competition et les delocalisations rendent la vie dure… 
    Malgré mon beau balai, j’ai failli être remplacée par une machine, un vacum cleaner silencieux et sans fil qui se promène sur le pont jour et nuit en briquant sans relâche. Rachel et Christineeeee, ont sauvé mon boulot de justesse. Qui aurait démélé les cordages et les ficelles ont-elles insisté auprès de la captain? C’est qu’à force, j’étais devenue spécialiste … 
    Le capitaine Haddock , non adepte du capitaliste effrené et du licenciement du personnel, a lui aussi plaidé en ma faveur. Sa maladie l’avait rendu sensible à la misère d’ autrui, la mienne aussi en l’occurence.  
     L’idée était aussi venue à La captain d’envoyer une partie dupont en Malaisie ou au Vietnam pour un nettoyage efficace et pas cher heureusement Dupond voulait que Dupont reste en  Belgique et c’est ainsi que je suis toujours là, bien que là-bas.    

    Comme d’hab. je divague, mais comme on est sur ERRANCE, chui PasSage …
    et jvouze adore !  

  169. Une coupe belle jolie
    Deux pailles s’osent
    Déjà les lèvres murmurent
    De bels soleils
    Leurs regards luisent
    Douce pluie d’étoiles
    De leur nuit
    Et la sweet home sourit

  170. Souvenirs d’errance

    Je cherchais l’introuvable
    dans le murmure de mes pensées
    insensible au temps qui m’entourait
    tant ma détresse était profonde.
    Lasse de voir mourir les jours
    sans un horizon qui s’éclaire,
    l’humeur stagnante rétrécissait
    comme le dernier coin de ciel bleu
    dans l’immense nappe des nuages gris.
    Le vague à l’âme s’installait sans y être invité
    et envahissait l’espace de sa lourde présence.
    Qu’elle était cette langueur
    qui s’accumulait comme un brouillard épais
    dans un silence si lourd, qu’il devenait assourdissant ?
    Ainsi mes pensées s’égaraient, se confondaient
    et se cherchant se trouvèrent dans la lueur imperceptible
    du parcours irraisonné qui pourtant devait me sauver.
    Alors, j’ai entrepris de repeindre le ciel tout bleu
    De mettre des notes de musique sur mon silence
    Et de tracer l’horizon du côté de l’aurore.

  171. jvouze adore, je te cite, Lou,
    moi aussi, z’t’adore, Lou, t’as fait de la belle ouvrage, le bâteau rutilant, il retire son chapeau bien bas, et fait sa révérence pour te remercier, matelote,
    c’est signé la toto,
    sourire!

  172. Fleur bleue
    Tendre amoureuse
    La petite maison se câline
    Si bon de se faire du bien
    Avec son amoureux le vent
    Tout de bel son invisible
    La serre fort de fort
    Et elle se laisse faire
    Ses volets sont fermés
    C’est pour mieux se respirer
    Les embruns doux ventilent
    Le ciel bleu nuages blancs
    Ils sont heureux tellement
    De la voir pissenlit
    Ou bouton d’or charmant
    Et encore ce brin d’herbe
    Ce joli coquelicot
    Si tendre fleur de miel
    En petit coeur tout doux
    C’est le printemps en automne
    Il fleurira en fleurs
    Tout son hiver bel chaud

  173. Le voyage initiatique

    Quand il voit la lumière le jour de sa naissance
    Du trip in utero au centre de sa mère
    Le petit être humain a perdu connaissance
    De cette parenthèse il ne sait rien d’amer

    Il a vécu neuf mois sans jamais touché terre
    Baignant dans les eaux tièdes voyageur solitaire
    Durant cette Odyssée il s’est distingué
    Comme le sage Ulysse il a su navigué

    Ainsi qu’un astronaute parti pour les étoiles
    S’attache à son vaisseau pour sortir dans l’espace
    Un cordon sanitaire le lie à la surface

    Il est lié à sa mère comme le vent dans les voiles
    Quand il arrive au monde salué tel un roi
    Il ignore que la vie est un chemin de croix

    Alain

  174. Pour Annnick en écho à ton bouquet de mots de 11h37

    « Ces choses, herbes et fleurs, ces coloris, cette foule, entr’aperçus par hasard, en passant, au milieu d’un plus vaste et vague ensemble,
    herbes et coquelicots croisant mes pas, ma vie,
    pré de mai dans mes yeux, fleurs dans un regard, rencontrant une pensée,
    éclats rouges, ou jaune, ou bleus, se mêlant à des rêveries,
    herbes, coquelicots, terre, bleuets, et ces pas entre des milliers de pas, ce jour entre des milliers de jours. » Philippe Jaccottet

  175. C’est l’hiver aujourd’hui quelques jours avant l’heure du calendrier, il doit faire froid sur la lande au-dessus des falaises de Belle île mais la beauté reste intacte en dépit des saisons.
    ___

    Il y a comme une mélancolie
    A revenir sans cesse errer sur cette terre,
    Une profonde tristesse à fouler ces prairies
    Là où jadis, enfant la vie courait
    Dans les cris et les mots de l’insouciance.
    Serait-ce une joie métamorphosée
    En une douce méditation dont on ne sait plus
    Si le cœur y trouve son réconfort
    Ou s’il chercher à exorciser un passé qui s’attarde ?
    _____

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *