Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
cercles diaboliques
d’ajoncs et de bruyères
une anse abritée
◊ L’anse de Gouphar sur la côte sauvage de Belle Ile…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
cercles diaboliques
d’ajoncs et de bruyères
une anse abritée
◊ L’anse de Gouphar sur la côte sauvage de Belle Ile…
Première photo sublime… et celles qui suivent tout autant… belle nuit à Belle île
…
une mer d’encre
les falaises de braise
rose l’horizon
L’encre dans la mer..
Une lumière sans fard..
Les mots arrimés aux étoiles..
Ma muse de beauté
C’est là heureux hasard, que je vis Diane danser
Dans les écrits d’ un soir, d’Agrippa d’Aubigné
Elle charmait du regard, le fil de sa pensée
Et telle un doux nectar, se mit à caresser
De ses prunelles noires, le poète empressé
Qui pleurait son espoir, languissant, amarré
Aux abords du phare dont la lumière dorée
Éclairait la plupart, de ses mots soupirés.
Et Agrippa en ses brillants sonnets
S ‘inclinait devant la belle, qui de fard se parait
Diane ma caravelle, mon océan d’amour azuré
Pleurait, jeune damoiselle, quand cruelle tu virais
Jeunesse sous la tonnelle, courant dans les allées
Du jardin aux venelles lestement traversées
Ton rire se martèle, au fond de ma pensée
Ton bonheur m’ensorcelle, ravissante fiancée
Je te cueille une kyrielle, de roses à humer
Et la pomme qui exhale, ses arômes de félicité
C’est pour que tu te souviennes, de moi, ô bien-aimée.
Comme c’est joli
Un phare
Ses petits ouverts
Il regarde la mer
Du bout de son lopin
De terre
Et clignote ses bontés
Pour écalirer les coeurs
Des marins de passage
Dans l’univers d’une vie
Qui se donne et se douce
Un bel voyage de vie
magnifique, Leila,
belle journée pour chacun, à bientôt, je pars quelques jours. Bises cher équipage, et cher capitaine.
Solide sur le roc,
Lumière aérienne,
Il veille dans la nuit,
Solitaire depuis toujours.
Ni les nuages sirupeux,
Ni les oiseaux railleurs,
Ne troublent sa vigilance.
Tant d’ Humilité,
Pourtant vies sauvées…………
Bonne journée à tous.
Merci de lire
Pour écLAirer les coeurs
et belle semaine, la meilleure possible, pour chacun.
dans la nuit noire
un nappe de lumière
les fantômes disparaissent
—-
le temple des mers
tocsin de lumière
des vies épargnées
—–
fouetté par les vagues
il se dresse silencieux
seul espoir face aux ténèbres
—–
–
Flaque de marbre
Etrangement
changeante
sonnante
vivante.
Dans la nuit
une lumière
veille sur son coeur de pierre.
–
Belle semaine à toi, Annick.
A bientôt, de te re lire…
Merci Jo.S,
et youpsdegloupsdecrunchboumhueeeeeeeeeeeeeee,
la toto elle s’éjecte vers le train,
elle en aura des trucs de vues de vie
à écrire, encore, en partages de bels,
en amour tellement.
Bises et merci à chacun de m’avoir permis de me rebondir vite!
en mmmmmhhhh de léger de vie, yaouh, comme la vie C’EST LA VIE!
te souviens-tu de cette photo du canal, Ossiane?
un phare dans la nuit du passé.
–
Annick : bon séjour et gloups de gloups, reviens-nous en pleine forme.
Je me demande si, pour ton prochain voyage, ce mode de locomotion ne te conviendrait pas :
http://www.changertout.com/files/dirigeable3.jpg
tu pourrais ainsi effleurer les moutons-flocons…
–
A noter :
sous le pseudonyme de Bou(r)rache-s, c’est bien moi qui ai écrit.
La Bourrache, la seule, l’unique, la meilleure, la plus ceci et la plus cela.
(y’a pas d’mal à se faire du bien
et auto-suggestion).
–
Je vous embrasse vraiment tous très fort et bonne semaine à tous.
–
annick reviens nous avec pleins de belles impressions
moi je propose ceci pour le voyage
http://kitbox.free.fr/dossiers/FS_Verne/img19.jpg
Bourrache je pensais que tu avais investis le corps de rachel
Bour(r)ache(l)
Affres rares,
rondes obliques ou oblitérées
sans adjonction de tuyéres
dans les abers en vrac
pour éviter les cracs
s’épend la mousse
jolie rescousse
et le faiscau balaie
vers les bâteaux relaie
une onction lumineuse
qui chasse la gueuse
Dans un arrondi de terre brune
Dont la mer caresse les cheveux
Un doigt de noir pointé vers la lune
Comme vaine question vers les cieux.
___________________
Leila, Thierry, vous m’enchantez toujours. Je vous embrasse.
Bonjour amour de ma vie. Je ne résiste plus à venir vous voire virtuellemnt pour naviguer sur les flots sombres des profondeurs des mers. Mystérieux étendue d’eau salé qui recouvre la terre. La planète est de trois quart d’eaux on aurait du l’apeler merrestre. Je sais je divague encore mais il faut me prendre avec mes fautes d’orthographes ainsi que mes délirs aux sérieux. Vous me maquez tous et j’ai besoin de votre compagnie pour continuer de lover et voguer dans cet océan d’amours. Merci Leîla et Rachel, Monque et tous les autres. Aisni que toi amour de ma vie. Je vouz aime d’un amour aussi immense que les mers et océan. Je t’embrasse d’un baiser fougueux où j’aimerai que l’on largue l’encre au moment du coucher du soleil pour voire se colorer le ciel de sa belle robe orangers feux. Sur le pont au gré du vent sentir le vent ebourifer mes cheveux et caresser nos visages de milles caresses. Je t’aime de tout mon coeur mon navire adorée. A bientôt.
quelles belles photos. Enfin, je prends le temps d’écrire un article !!!
Ronds de sorcières
cercles magiques
à cheval sur un rayon de lune
un diablotin mène la danse
Le Grand Phare à proximité de l’anse de Goulphar l’un des plus puissants de France avec une tour de granit de 47 mètres de hauteur est comme une colonne perdue au milieu de la campagne.
_______
Ce soir, à la tombée du jour, lorsque le ciel descendra sur la terre
Dans le paysage assombri se préparant aux couleurs de la nuit
Comme un veilleur solitaire, du haut de sa tour de granit
Le Grand phare comme une étoile géante sortie des entrailles de l’île
Attirera le regard des promeneurs qui s’attarderont près du port
De sa belle présence sécurisante dans le froid et les ténèbres
Il guidera silencieux, les marins sur les vagues océanes.
______
Le temps semble vouloir prendre des allures non plus automnales mais hivernales, le soleil bien timide en beaucoup d’endroits n’illumine que timidement les belles couleurs des feuilles d’automne et celles-ci s’empressent de faire sous nos pieds d’immenses tapis multicolores.
Votre site, que je viens de découvrir, est très riche.
Poésie et photos sublimes.
J’adore l’esprit !
Je suis en haut du phare et je regarde la nuit, j’écoute l’eau qui tombe, le vent qui souffle fort et j’ai peur, peur des monstres de la nuit qui rodent au cœur de la tempête là-bas sur l’Océan dans le scénario d’un cauchemar;
_____
Nuit noire et humide
Perce la lumière du phare
Au loin la mer gronde
_____
Gardien de la nuit
La tempête sur l’océan
La terre inondée
_____
Les herbes froissées
Sous les vents violents du large
Remous incessants
______
Flambeau de la côte
Dans l’atmosphère diabolique
Des esprits maléfiques
_____
La nuit terrifiante
Interminablement noire
L’œil jaune du phare
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Mais l’enfant dormira protégé dans son sommeil jusqu’à ce que le matin vienne baigner le phare dans la lumière du jour, la mer offrir son spectacle d’écumes blanches et le soleil essayer de percer les nuages.
Monique, beaucoup de plaisir à lire tes textes, surtout la nuit terrifiante!
En écho….
Ronds d’écume,
Dans l’étendue bleue.
Anse mauve
dans la terre de bruyères.
Lieu magique,
Royaume du phare.
Il protége,
Magnanime,
Par sa présence rassurante,
Par sa lumière puissante,
La terre alentour ,
Et les vagues infinies.
Sorts et esprits
Malèfiques,
Aux abois,
Guettent la faille,
Tentent sournoisement,
D’habiter les lieux.
Le phare veille,
Leur présence se réduira
A des cercles
Diaboliques
Sitôt évanouis
Dans l’immensité de l’océan…
Bonne journée.
Il y a des phares qui aveuglent et d’autres qui éclairent
des qui sauvent et d’autres qui aménent la chute
des qui révélent un savoir et d’autres plongent dans l’obscurité
des orientés, désorientés, besoin d’amers pas de brisants
synonymes de connaissance voire de gnose avec Alexandrie
A la portée variable mais pas à portée de tous
depuis les portulans jusqu’aux postulants
depuis les naufrageurs jusqu’aux navigateurs
pas de cabotinage dans ces piliers du cabotage
de la lumière on est parfois otage
pris dans un faiscau, fasciné, obstiné
attendant le retour périodique et cyclique
d’un témoignage presque biblique
prenant de la hauteur
comme certains auteurs
on a amalgamé le pouvoir et la pensée
à ce phare déchirant
à ce poul déclinant
à ce régime vacillant
il est des phares d’eau comme des usages pesants
maniables et autonomes
ils sauvent les hommes
leurs montrent le chemin
vers de nouveaux rivages
permettent de tourner la page
pas compulsifs ni allusifs
dressés face au grand large
pionniers et héritiers
vigies et vigilants
gardiens tous temps
l’oeil jamais éteint
quand la vague étreint
et que le vague embrun
pousse à la côte
tonnant, drossant
brossant un tableau de vie
d’évitement
évidemment
faisceau ciblé et calibré
dans la nuit ou la brûme
lumière martelée sans enclume
accostage délicat
phares et balises
rythment la brise
un petit lien au passage que j’ai trouvé
http://blog.cavesa.ch/index.php/2007/07/13/79850-visions-de-goulpharmarc
bonne journée
entre les lèvres ourlés de terre
s’immisce une langue de mer
sel de la vie au porte de la nuit
Pas sûr de vous avoir déjà fait partager cette dérive sans quille
et sinon longue et cruelle redite.
« Maman les petits bateaux…grandissent à vue d’œil »
Drôle de commencement pour un récit qui se voudrait maritime et qui intime déjà, depuis l’intime, de taire certaines pulsions du grand large.
Comme si les habits de marin étaient définitivement trop grands et qu’il faille les remiser au bénéfice d’un modeste calicot de paysan du bord de mer.
Maman, mère pour les formalistes au bas de la liste ou pour les hautains de la haute c’est souvent dans la confusion enfantine où dans le nostalgique souvenir utérin de cette mer intérieur que notre environnement aqueux nous revient par bribes insondables sur le thème « navigateur tu seras mon fils ».
Mais les auto-prophéties ne sont pas toutes prêtes de se réaliser comme le montrera ce qui suit.
Bon alors quoi il se lance celui là ou il nous laisse mariner dans notre jus entre espoir et regrets d’avoir consacré un peu de temps à ce qui, à travers ce titre, tenait lieu aussi bien d’autobiographie que de confession anodine !
Erreur, dramatique erreur que de croire que, pour reprendre la vulgate populaire, il suffise de se sentir les épaules taillées pour affronter la haute mer.
Celle qui vous submerge d’un seul coup d’œil et qui pourrait engloutir jusqu’au moindre de vos désirs, sauf à conserver (tient les conserves ça aide) un ancrage fictif et un souvenir si fort de la terre ferme qu’à défaut de fermer la marche on puisse puiser, à la marge, des relents de terranitude.
Bien sûr qui n’a pas lu, lira (encore que) et cet effort de tous les instants, décrété dès le plus jeune age va décidément entraîner plus que de vagues impressions et sceller des parcours hier attiques (pas hiératiques) et que dire de demain !
Les plus grands auteurs : aventuriers, capitaines au long cours, découvreurs, explorateurs, pirates, flibustiers ont donc pu vous entretenir dans la douce illusion d’un monde merveilleux, vous convier aux récits les plus enivrants qui soient.
Mais jamais rien ne pourra remplacer la vision des creux les plus abyssaux et de ces ciels bas qui font disparaître tout horizon dans une fusion / effusion où s’empoignent les deux éléments air et eau dans milieu bi phasique qui loin de vous rendre totalement aphasique peut, au plus vous laisser muet de stupeur et d’étonnement un temps avant que ne reprenne le moutonnement des crêtes de déferlantes tandis que les voiles ferlées laissent mugir l’animalité du lieu, au plus vous entraîner dans un malstrom hurlant.
Convoquer les plus grands et les meilleurs des témoins oculaires de toutes ces mers, du nord comme du sud, c’est non pas risquer le mélange digne du meilleur des cocktails à terre mais aussi risquer un mal de mer attisé par les effets contraires des forces de Coriolis sans pouvoir de Coriolan admettre la sagesse et remiser les instruments au placard faute de place dans la cambuse.
Oui ce liquide glacé qu’agacé nous nous complaisons à déglacer n’occupe pas seulement les deux tiers de la superficie de notre globe, il ne se contente pas de régler les échanges les plus spectaculaires avec l’atmosphère et d’influencer à des distances considérables les événements climatiques récurrents ou exceptionnels.
Il ne dissipe pas seulement des quantités gigantesques d’énergie dispatchées aux quatre coins cardinaux sans que la pourpre cardinalice n’y soit pour rien.
Il est le berceau et la matrice, l’onguent et la morsure de cette planète bleutée, sa chance aussi.
Où cela nous amène t il de digresser allégrement sur l’élément liquide dont l’abondance, l’état et surtout les propriétés n’ont de cesse d’étonner, de surprendre et finalement de constituer une singularité absolue qui justifie l’origine de la vie et mieux situe ce lieu mouvant comme le premier des biotopes pour une évolution continue dont elle est indissociable au point que ce n’est pas qu’un facteur de sociabilité mais aussi une cause de guerre en devenir.
Alors recentrons sur le point de vue assez bas et étroit, mais aussi basique d’un enfant qui contemple, depuis son emplacement sur la plage, ces coquilles de noix aux voiles multicolores encore que le blanc domine largement comme pour opposer un ferme démenti aux bleus variables et anecdotiques.
A moins d’approcher les plaisanciers ou mieux les marins pêcheurs à quai pour se rendre compte des dimensions certes pas dantesques, encore qu’à Saint Trop les voiliers justement un peu trop (forçons sur la finale il n’y a plus de forçats pour souquer sur les avirons) montrent un quasi gigantisme qui ne peut que s’accommoder non à la sauce normande (on n’est pas à Fécamp) mais à l’équipage pléthorique qui ne saurait tourner en rond (sinon ce serait la plaie torique) tant il y a à faire à bord de ces trente mètre et plus !
Non je vous parle de ce petit chose qui ose à peine s’éloigner de son sceau à pâté et qui de côté ne fait point de saut appâté par de puissantes membrures tellement leur silhouettes le renvoient à monsieur Swift et ses lilliputiens.
Donc sans parti pris, sans longue vue ni artifice d’ailleurs il se borne comme son horizon à contempler de loin des objets de toutes sortes qui flottent et se dandinent au gré d’un temps changeant.
Là où ça se corse, même sans passer le cap du même nom, c’est qu’avec la croissance les règles de proportionnalité ne sont pas respectées et que le pantographe remisé aux oubliettes on constate alors combien ses flottilles sont diverses en nature, forme et taille.
Ce genre de révélation propre à édifier plus d’un moussaillon joue sa part dans la fascination qu’au gré du temps vont avoir ces gréements sacrément chouettes même entourés de mouettes.
Ne faisons pas mystère que dans les sacs de nœuds qui jamais ne trouvèrent à se démêler avec facilité figurent justement ces merveilles de la topologie qui non seulement pourrissent la vie à plus d’un bambin mais surtout la sauve à plus d’un marin confirmé quand fermes et stables ils amarrent une situation tangente et rétablissent sinon la confiance du moins l’assiette.
Bref pas une histoire à couper l’appétit tout juste à remuer l’estomac sans pour autant tourner les talons !
Oui mettre le premier pied sur un plat bord et tâter de la proprioception pour affiner ses senseurs sans chercher à s’élever sur la pointe – car l’opéra c’est plus que quatre sous, sous la baume- représente un petit pas pour l’humanité mais un exploit pour ne possède pas cette assurance native.
C’est quelque chose cette pointe délicate qui jauge la stabilité puis se déroulé de cheville qui établit ce polygone pas encore sustenté.
Bref s’amariner comme on se met au jus pour acclimater les sens aux bascules et aux girouettes, sans se voir garantir ni la gîte ni le découvert (quand on a le compte en banque qui penche dangereusement) n’est pas une simple affaire mais au-delà des symboles c’est déjà une initiation dans l’humeur, l’humidité.
De mauvaises langues font courir dans la sphère médiatique des historiettes à laisser aux oubliettes car en incriminant l’oreille interne ne craignent il pas de devoir baisser pavillon et de voir pencher dangereusement l’esquif.
Recentrons notre propos évanescent qui se dissipe à tout propos pour essayer de comprendre et d’atteindre visuellement à cet effet de lunette grossissante qui veut que par un changement de régime on puisse magnifier à distance non seulement des souvenirs lointains mais accommoder de la meilleure des façons tous ces détails qui sautent enfin aux yeux.
Les prouesses de la technique n’y sont pour rien car les longues vue disposaient déjà de grandissements tels que l’on avait vite fait d’identifier à son gréement sans demander son agrément tel lignard qui pouvait constituer une belle proie.
Non c’est sur le seul mérite d’une vision extra lucide que dorénavant les figures de proue nous sont plus familières, les vagues d’étrave si caractéristiques et les membrures encore plus signifiantes.
L’expérience est bien passée par là qui a complété ce que le lent travail d’observation avait commencé ; non tous ces bateaux ne servent pas à la même chose, leurs carènes et leur accastillage doivent autant à la capacité d’invention qu’à l’esprit d’observation et si certains avancent plus et mieux c’est qu’ils sont soit intrinsèquement plus hydrodynamiques ou mieux maniés entre des mains expertes.
Oui sans imaginer pouvoir revisiter jusqu’à fon de cale l’architecture navale il faut concéder que ces silhouettes parfois finement racée et si basses sur l’eau sont faites pour jouer avec la vague pour capturer le vent et pour restituer une vitesse optimale.
Alors tandis que s’affinent les galbes et que s’affirment les gabarits on voit des membrures, surtout en cale sèche, se préciser les parties qui étayent cette quille fendant l’élément liquide.
Il me souvient même sans aucune méprise ni maîtrise d’ailleurs d’avoir voulu un jour confectionner avec les enfants d’une colonie le début d’une coque dont j’avais essayé de dessiner les différents profils et maître beaux avec un œil déjà averti que le raccordement en surface de ces sections transversales ne se passerai pas sans quelques ajustements.
Et déjà tout le travail du charpentier de marine avec ses connaissances géométriques incontestables, sans parler du choix des pièces et des essences, des sections et des grains, constituait un formidable patrimoine pour qui voudrait faire œuvre de reprendre les techniques anciennes pour confectionner à la mode de une de ces reliques héritées du passé.
Oui la technique a avec ses formes, ses moules et ses composites en nappes permis de passer du volume à la surface dans un travail toujours esthétisant mais jamais anesthésiant qui ne peut se satisfaire de la seule expérience et se doit pour innover de passer, jours de carême aussi, passer par le bassin de carène seul à même expérimentalement de quantifier l’écoulement des flux sur les coques et de gommer les traînées et les frottements afin de restituer plus qu’un aspect lisse, une peau vivante aux bordées.
Autrefois quand d’un clin d’œil on assemblait à clin des membrures juxtaposées et entretoisées c’était pour rigidifier et solidariser le tout sans pour autant développer une ossature trop lourde et volumineuse mais, quand les tonnages ont augmenté, il a bien fallu en venir à des assemblages toujours plus complexes et délicats.
Ainsi maman les petits bateaux d’antan, des souvenirs et du jardin des tuileries sont ils devenus des hauturiers fiers et portant tellement de toile comme les clippers qui coursaient encore les steamers à la fin d’un siècle passé.
Que leur maniement requerrait plus qu’un savoir faire, un savoir flair avec ce nez au vent qui sent d’où viennent les déventes et pour éviter les méventes et atteindre bon port aux meilleurs cours des marchandises transportées se devait de cingler pour hâter le rythme.
C’est fou comme les rêves d’enfants et autres visions angéliques peuvent dans les marais poitevins comme ailleurs même si ils y sont plus et mieux cultivés, donner à l’age adulte des sujets difFérents.
Yeux écarquillés par la taille monstrueuse des multicoques qui font les grandes traversées on est loin des barcasses familiales.
C’est comme si ce subtil et progressif changement accompagnait, entre autre, une évolution du regard sur le monde dans une forme de parabole qui dirait que tout n’est qu’apparence et que ce que l’on croit n’est pas exactement cela tant que notre vision cumulée ne nous a pas mis en perspective et en demeure d’en changer.
Que cela se fait graduellement mais sûrement sans jamais confiner à aucune certitude car l’incommensurable reste possible et le plus gros navire, le plus compliqué, le plus tout reste encore à concevoir, observer et deviner et qui sait si l’on n’en percera jamais les secrets.
Ainsi la trame du temps déroule imperturbablement sa complexité sans souci de linéarité.
Ainsi l’avancée belle dans le monde des adultes décille aussi sûrement que la première douche glacée dans une capitainerie éloignée et des rêves comme des fantasmes restent dans la perspective et la mise à distance le fait de savoir ce qui est gros comme quoi et de le voir gros comme il apparaît.
De cette dualité naît non pas une certitude mais une tension de plus entre le figuré et l’estimé entre le sûr et le pur, qu’importe maman dans ma mémoire les petits bateaux feront toujours des ronds dans l’eau du bassin !
–
M’en vais aller faire ma tartine jambon-fromage + 2 feuilles de salade + un peu de mayo light, revenir m’asseoir et lire celle de Thierry…
–
(cln d’oeil, hein !)
–
Le gros méchant vent de chez moi, vente-t-il par chez vous aussi ?
La pluie ne va pas tarder à arriver.
Sur ce,10°C … pour un 3 novembre, on va pas se plaindre.
Biz à tous.
–
Maman maman !!! Les p’tits bateaux…Thierry qu’est-ce que tu as mangé ? Attention à l’état pléthorique menaçant. Heureusement pour suivre et naviguer sans faire naufrage, j’avais pensé au fil d’Ariane, n’ayant pas sur l’eau le regard tourné vers le phare, j’ai choisi ce rouleau comme « fardeau », ainsi je craignais moins les tempêtes, les naufrages navigant ainsi entre les coques pour cette littérature coque -in en trois dimensions. Quelle histoire!!!
___
Ecueil à fleur de vagues
Ecueil sur la page blanche
Côtes escarpées
Discours proustiens
Gare à qui s’aventure
Au fil des mots
Sur l’eau de l’océan
Finira englouti
Dans les tourbillons
En l’absence
D’un sérieux « phare d’âge »
______
Coucou Bourache, pas de vent, peu de soleil, beaucoup de nuages mais pas froid ! je t’embrasse
Tristes tropiques, Levi- Strauss nous a quitté
j’en suis tout retourné
Claude Levi-Strauss vient de partir à l’âge de 1OO ans, je viens de l’apprendre comme toi Thierry j’en suis également bouleversée
« Le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses, c’est celui qui pose les vraies questions » C.Levi-Strauss
Il faisait partie de ceux qui posent de vraies questions.
Intéressant ..peut être plus..comme réactions..Je parle de celles de Thierry et Monique.. »Je m’apprête à quitter un monde que je n’aime pas »…Savoir que cette citation est de C Levi-Strauss et qu’il était centenaire font que son départ du monde ne me bouleverse pas.. ne me retourne pas..
D’autres disparitions..d’inconnu(e)s ..de proches…m’ont par contre remué le coeur..les tripes..ils(elles) aimaient la vie…
Mais c’est bien évidemment qu’un simple avis personnel..sourire..on pourrait en discuter de longues heures..
–
Rachel-la-Vraie : la Toto étant remontée dans son Nord, suis en attente d’une histoire qui me fasse sourire.
(les z’aut’ sont pas gais aujourd’hui …)
J’écris ça et j’écris rien, bien sûr…
–
–
Pierre b. : je signe à 2 mains ton commentaire.
J’avais commencé le mien en écrivant que 100 ans, c’est un bel âge quand même … surtout avec ce qu’il laisse derrière lui.
Puis, j’ai tout effacé et écris quelques c..ies.
Comme d’hab’.
Merci, Pierre, en tant qu’être sensé et en tant qu’être présent d’être passé.
Oufti ! mes neurones…
–
Hé, pssst …. je ne remets pas en doute le manque de Thierry et de Monique, hein !
–
–
heu … « t » à « écrit » …
–
Bonsoir à vous !
Pas gais, pas gais,
Qu’elle disait Bourrache !
Pour arranger tout cela,
Et parce que tu est en train
De te faire une super tartine
Jambon fromage…
Je t’envoie….. La salière !
Gentiment trouvée par Gérard (Photoplap) !!!
http://photoplap.over-blog.com/article-illusion–38181442.html
Comme quoi,
Un phare peut être mis à toutes les sauces
Pour en fournir l’assaisonnement !!!!!!!!
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Pour faire court et en musique :
http://www.deezer.com/listen-632252
Pour la salière,
Essayez plutôt ce lien là !
http://images3.hiboox.com/images/4309/442afb78d6e75334d4ab5a38726a7fb3.jpg
La Rachel de vraie de vraie a le neurone un peu fatigué aujourd’hui. Difficile d’écrire une nouvelle ânerie. C’est que ces bêtises me demandent quand même une petite part de réflexion (hautement philosophique penseront certains) (hi hi hi).
Et pis d’abord. T’es qui comme Bourrache ? Avec un r, ou deux parce qu’on ne sait plus qui est qui sur ce navire. (et encore un sourire de vrai de vrai)
Tu me fais cavalière. Toi aussi t’es jamais la dernière (smile pour changer)
Je pouffe en vous lisant, vous êtes ma pause chocolat noir;-)
Oupss ! Tu me fais RIRE cavalière.
Quand je vous disais que le neurone avait pris l’eau
Vla ti pas que le capitaine nous prend pour des denrées comestibles.
On est peu de choses quand même (vous croyez que je rajoute quand même sourire)
je repouffe;-))
AVIS A LA POPULATION !!!!!!
Nous apprenons à l’instnt qu’un abominable homicide a eu lieu sur le bâteau « l’oeil ouvert ».
Notre célèbre reporter Rachel Rouletabille nous a avertit très tôt qu’un des mâtelots avait subi un sort atroce.
Prise d’une soudaine crise de démence le capitaine aurait sauvagement mordu l’un d’eux.
Nous vous envoyons la photo attestant du carnage. ATTENTION : AMES SENSIBLES : S’ABSTENIR
http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2009/10/08/4346-20091008170151_zoom.jpg
L’équipage est sous le choc.
Dernières nouvelles :
Le capitaine a été prise d’une nouvelle crise de démence lorsqu’elle s’est aperçue de la méprise. En effet, c’était du chocolat au lait et non du noir.
–
a. Coucou, Ossiane.
b. Christineeeee : tu bégaierais pas un peu avec tes liens ces derniers temps ?
(le premier renvoie en général vers « erreur 404 » – pigeot ?)
(le second est tjs impec’)
c. Rachel-la-Vraie : une seule et unique Bourrache.
Avec 2 « r » (ça vaut mieux que n’avor l’ « r » de rien, hein !)
Et c’est celle-ci :
http://www.cuisiflor.com/bourrache.htm
(Dites, depuis que je vous mets ce lien, y’en a au moins un(e) qui a essayé la recette ?)
–
Djû, comme on dit par chez moi, ça fait du bien de rire !!!
–
Chocolat noir ça c’est vrai et du 90% mais pas au point de mordre l’un d’entre vous 😉
Coucou double bourrache avec deux r
tu n’es plus sur l’île, Ossiane?
demain maitin tempête.
histoire de vérifier si les aiguilles font dans le mélo coton
chocolat blanc alors.
Si si salade, je suis toujours là-bas; je veille du haut de mon phare avec une tablette de chocorêve 100% 🙂 La nuit sera houleuse, je le prédis;-) Tous à vos postes !
Voilà qu’on dissipe le capitaine qui doit pourtant être débordée.
ça me rappelle ceci :
http://www.dailymotion.com/video/xyhki_1980-guy-degrenne_ads
–
http://www.youtube.com/watch?v=hu3FkYM2cGo
–
Je sais … moi aussi, je bégaie…
La patelle voyageuse
Je suis né sous une étoile de mer,
Chapeau chinois ventousé à mon galet rond,
Je filtre l’océan aux flux féconds.
La lumière d’un phare pour tout amer
La nuit éclaire les bleus des lames de fond
Qui m’envahissent …
Quand le vaisseau de son ombre me recouvre
Je vois filé l’ancre et l’orin de métal
Et dans un trait rouge la mer s’ouvre
Ballottant mon piedestal minéral
Dans ses abysses …
L’ancre rouge a croché mon univers
Entraînant mon galet dans sa glisse.
Et me voici bloqué dans un maillon
De la chaîne qui encore et encore
Me remonte aux moussaillons du pont
Hé ho hisse !
J’ai navigué ainsi en cabotage,
Mais voilà je suis folle bernicle
Et d’un poisson volant je me pique
Pour m’envoler gagner les nuages
Et c’est le ciel que je cueille
Bien loin de mes récifs
Bien loin de mes écueils
Avant de vous dire bonsoir et bonne nuit avant le passage d’une houle annoncée par notre capitaine, je vous donne la phrase de Levi-Strauss dans son intégrité, phrase qu’il prononça lors d’un passage à la télévision en 2005 :
“Ce que je constate : ce sont les ravages actuels ; c’est la disparition effrayante des espèces vivantes, qu’elles soient végétales ou animales ; et le fait que du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne —-si je puis dire—- et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n’est pas un monde que j’aime. CLS »
L’âge de cet homme qui quitte notre monde ne peut pour lui comme pour tout un chacun influencer les sentiments que l’on peut avoir lors du départ d’un homme qui a énormément oeuvré, pour essayer de mieux comprendre notre monde et ses peuples, que l’on soit ou non d’accord avec ses pensées, ses réflexions, ses conclusions.
« Intéressant ..peut être plus..comme réactions..Je parle de celles de Thierry et Monique..”Je m’apprête à quitter un monde que je n’aime pas”…Savoir que cette citation est de C Levi-Strauss et qu’il était centenaire font que son départ du monde ne me bouleverse pas.. ne me retourne pas..
D’autres disparitions..d’inconnu(e)s ..de proches…m’ont par contre remué le coeur..les tripes..ils(elles) aimaient la vie…
Mais c’est bien évidemment qu’un simple avis personnel..sourire..on pourrait en discuter de longues heures.. »
écrit par pierre.b … ce jour à 20h 15…
oui Pierre… j’adhère à tes mots 100%… avec tout le respect que j’ai envers ce grand homme qu’était C. Levi-Strauss… à 100 ans il est parti en toute sérénité… au bout de sa course…il a fait ce qu’il avait à faire en son temps… ce week end il a décidé de partir ailleurs… à 100 ans c’est un bel âge pour le faire… il nous reste son oeuvre… la vie est ainsi faite … la vie se termine par la mort et je souhaite à tous d’avoir une vie aussi longue et aussi pleine que celle de C. Levi Strauss… le 9 octobre j’ai perdu un ami… un homme SDF avec lequel j’avais sympathisé depuis trois ans… avec lequel je discutais et partageais des point de vue de temps en temps… un homme cultivé, intelligent et rebelle… qui a décidé de mettre fin à sa vie si dure si dure … un illustre inconnu dont sa mort m’a bouleversée… et aujourd’hui je pense à lui avec grand bonheur … car il a été pour moi une belle leçon de vie…
merci pierre b… pour ton avis personnel qui en moi fait ricochet …
nuit bleu-océan
en lisière le phare veille
et une âme s’éveille
Un phare du bout du monde
et une mer qui s’écrient
en aiguilles en rochers
que le danger est là
les eaux sont agressées
et la vie fait naufrage
des espèces de poissons
s’éteignent à jamais
Un phare s’éteint, d’autres s’allument
ainsi de proche en proche la sarabande de la pensée
pour éclairer le paysage des hommes
passe passe passera
http://www.youtube.com/watch?v=KSffz21wRc4
Phare
Ce qui ravit les femmes très attachées aux gemmes
Ce sont les belles pierres qui lancent des éclats
Alain
Phare
l’envie de monter des purs sang
est un ressort puissant
qui ne se détend jamais dans le vide
pour des hommes intrépides
il fallait bien un phare à l’océan
pour leur tenir la bride
Alain
Phare
pour marquer la frontière entre la terre et l’eau
tu tires un trait prenant la nuit comme tableau
Alain
Phare
Tu attires les touristes par l’éclat de ton œil
Mais ton destin n’est pas de les faire chavirer
Alain
Phare
Quand tu sors en récré avec ton sac de billes
Ensemençant l’espace d’espèces lumineuses
Ce que l’on voit surtout ce sont tes yeux qui brillent
Alain
Phare
Chaque soirée quand sort la lune
Il refait dans le ciel le bal des libellules
ALain
Phare
Puisque tu fais chanter les notes
Avec la légèreté d’une plume
La mer te tresse une couronne d’écume
Alain
le temps si lentement
ombres
des éclats de vent
aux lumières des ouragans
passages
rituelles routes
éclairées des doutes
Merci Gisèle et AD-Mary44 , vous êtes les bienvenues;-)
Phare
Quand on se quitte on croit aisé de se revoir
On met son éloquence dans un dernier regard
ALain
Marche après marche
J’ai la tête qui tourne
Mon corps avance
Cette nuit nous happe
Marche par marche
Sur l’eau qui penche
Le souffle manque
Au phare d’encre
Marches en marche
Lynédice
Bonsoir
Très heureux de retrouver Belle-Ile avec vos superbes clichés ! Bravo !
Pharos, pharamineux ou lumineux
Paros, paré, contre la paroi liquide
glisse l’effroi tout droit
prendre la première à senestre
sans ouvrir tout grand la fenêtre
pourtant il en jette des suppliques
il exorte à éviter les échancrures de la côte
il annonce les hauts fonds
et au fond il prévient les naufrages
réprime des éléments la rage
imprime encore plus par temps d’orage
sa marque indélébile
en forme d’avertissement ponctué
manque t il à l’appel
que sont ce ces naufragés
qui ne sont plus saufs mais enragés
il distribue aux quatre vents
en fidèle messager
voudrait pouvoir réparer
et même anticiper
la vague posée
sur le rose gris
des récifs
la vague lovée
aux creux des rocs
tendue sur l’horizon vert-mauve-bleu
du soir
se dresse et disparaît
dans un fracas d’écume…