Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
violon solo
une petite fugue à deux voix
cantate à trois
◊ « NOTES« , un poème d’Alain que vous pouvez découvrir sur la publication « NOTES » … un poème mis en musique et interprété par son ami Jean-Marie Djibedjan. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
une fugue à deux
m’emporte me porte
et me transporte
esquisse un horizon
écarte les ombres
révèle des voies
thème d’abord fou
enrichi de mots
devenu subtil
Cri du coeur
……………………..Coeur de pierre
A dépeindre
L’Autre
Celui qui voit
Oiseau bleu
Tourment des sans rivages
Le ciel est Océan
Vingt mots
A contempler le chant
Creuset des voix fuyant
Chaconne
Et Rubis
Vrais visages de sang
Théatre
Film d’ombre d’argent
Rencontre face à face
Un deux trois
Toi et Moi
Vous et Nous
Corps et âme, violon
http://www.youtube.com/watch?v=UFdbQtu2A4Q
Plutôt
http://vodpod.com/watch/551389-nathan-milstein-bach-partita-no-2-d-moll-chaconne
jusqu’à la fin.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0d/Ruby_cristal.jpg/430px-Ruby_cristal.jpg
C’est cadeau…
Face à la mer partagée
la brèche rejoint la complainte
Cantate aux Embruns …
Magnifiques images Ossiane Bravo pour tant de beauté
Rencontre
Leur rencontre
En objectif
C’est beau
MERCI Ossiane !!
Le violon
Sur la rue, la pluie fascine, et sous la lampe,
Des feux mal éteints lui font cette voix qui traîne.
En créant la musique en enfantant des sons
il nous aide à mieux vivre sans donner de leçon
Car les cordes de soies savent tout exprimer
Du simple cri de joie d’un instant de bonheur
A l’âme qui se plaint touchée par le malheur
De la marche imposante à la danse rythmée
A la vue d’une larme il peint le désespoir
Il sait nous émouvoir pour un regard qui brille
Et puis, d’apercevoir des feuilles sur le trottoir
Il enchaîne les valses qui font tourner les filles
Il sait se rendre drôle et faire changer les pôles
Afin qu’une tête roule juste au creux une épaule
Alain
Lignes de pierre noire,
Dansantes, imitent les vagues.
Trois coeurs en soupirent.
Là haut dans le ciel
La musique du silence
Le vol d’un oiseau
le son pur du violon
révèle l’être du tréfonds
joie, mystère de la vie
à l’unisson des sons résonne
une mélodie céleste
vibrance de l’être
La fugue
comme une vague se lève et se couvre d’écume
une phrase musicale se tord et se consume
Car la mer en son sein connaît l’art de la fugue,
Qui fleurit, s’ornemente, et toujours, se poursuit.
C’est le même poème qui toujours vient à naître
La voix de l’océan entre par la fenêtre
Orchestrée par le vent qu’accompagne la pluie,
Un thème universel qui sans cesse rejaillit
Mélodie du bonheur que les poètes déclinent
Avec les mots du cœur qui toujours interpellent
des paroles dans le vent où des noms s’entremêlent
Une fugue en chorale pour exprimer les luttes
Des hommes sur la terre qui tôt ou tard s’inclinent
Quelques notes à la flûte qui partent en volutes
Alain
patience dans l’azur.
>http://belleisleenmer.free.fr/PhotosPortCoton/Monet%20Aiguilles1.jpg
le chant de la mer
une résonance
un violon dingue
la corde d’argent
violon
coule de source coule ta sève
à l’unisson des sons
coule ton miel
perce les cœurs de ta flèche arc-en-ciel
révèle l’être des sons purs
résonne encore et encore
–
Si j’étais pour quelque mémoire
Pierre sculptée à la douleur
Sur un vieux tombeau sans couleur
Palais du temps ultime armoire
Serais-je obligé de pleurer
Et de rester sur cette tombe
Jusqu’à ce que ma pierre tombe
En chère poussière à leurrer
Pierre allume une cigarette
Mets un peu de poudre de riz
Sur ton âme et va dans Paris
Vers Notre-Dame de Lorette
Pierre aimé tu n’as pas d’ami
A qui donc livres-tu ton livre
Tu sais que ré ne saurait vivre
S’il ne dormait près de son mi[…]
Poèmes à l’autre moi , Pierre-Albert Birot
–
Un lieu pour ceux qui aimeraient en savoir davantage…
http://www.cipmarseille.com/evenement_fiche.php?id=743&PHPSESSID=507a4eb57e13f54fa68cc805115a5024
–
Magnifique ton chant des pierres , Ossiane…
La Mer , meilleure source d’inspiration ..
Ce triptyque fait merveille .
Cantate du rocher
Sans doute je suis blasé allez savoir pourquoi
Le monde m’indiffère mais j’entends ce qu’on dit
Mon cœur n’est pas de pierre même si je reste coi
et je reçois ces plaintes sur mon dos rebondi
ALain
mélancolie
ce n’est pas une disparition
mais plutôt un mirage qui se fond dans l’ombre
Qui s’estompe!
En filigrane d’autres chimères apparaissent
tout en nuances…
en oppositions…
La vague toujours s’échoue sur la grève!
et toujours la lune et le soleil s’observent,
Jouent à cache cache entre les nuages!
et le cri du goéland résonne à l’infini…
riant…
Quant à l’horizon sombre la lumière,
Son écho fend l’air comme l’archet du violon
Sur la corde raide!
Il en est ainsi depuis des temps immémoriaux
chaque nuit le mirage se dissout
dans un patchwork de rêves insondables
qui renaît de ces cendres matutinales
Un jour, il s’évanouit à jamais dans les larmes;
c’est un mirage…
un hasard…
peut être un miracle…
LA SONATE de Robert Walser dans petits textes poétiques
« Agréable mélancolie, douleur qui ne blesse pas l’orgueil. Joie née de telle douleur. Un chagrin léger, complaisant. Bienheureux souvenirs. Souvenirs foisonnants comme une florissante prairie. Douce, mélancolique souvenance. A présent, un essaim de reproches qu’il adresse à lui-même. Les seuls beaux reproches sont ceux qu’on se fait à soi-même. Les autres, on doit, on veut les oublier. En somme, c’est à soi seul, à nul autre, à qui l’on ait à faire des reproches. Oh si les humains, tous les humains, voulaient ne rien reprocher qu’à eux-mêmes, et uniquement à eux ! Le repentir ? Oui le repentir ! Se repentir est doux et mélodieux. Le repentir est un univers, royaume infini, incommensurable en son étendue. Mais le repentir a de la douceur. A peine le perçoit-on. La joie du repentir. Un cœur noble se réjouit d’éprouver une noble émotion. J’accepte alors d’y trouver aussi un peu de désespoir. Les anges ne connaissent pas l’espoir, ils n’ont pas besoin d’espoir. Un ange espère-t-il ? Non. Les anges sont au-dessus de tous les espoirs, de tous. Il faudra qu’il se trouve quelque chose d’angélique dans la SONATE que j’ai en tête. Mais une pointe d’espoir percera aussi dans ses notes, comme lorsque quelqu’un est très, très misérable et abandonné, et cependant toujours se reprend à espérer comme par une douce vieille habitude de l’enfance. A présent, un peu de joie à nouveau, et c’est une joie engendrée par la joie d’autrui. Pur sentiment enfantin, pur bonheur par empathie. Être heureux à la pensée qu’un autre l’est aussi. La musique même n’est-t-elle pas faite ainsi ? La musique n’est-elle pas elle-même heureuse à l’idée de répandre magnificence, gaîté, joie profonde ? A de certains moments, s’épanchent les perles d’un indicible découragement. Doux pleurs silencieux. Se fondre en une faiblesse céleste par sa beauté. Des pleurs sur soi-même et sur tout ce qui est et fut jamais. Point d’effroi, point d’épouvante. Cette SONATE-ci interdit ce genre d’émotions vives. Douce comme un ciel bleu à peine troublé, c’est ainsi qu’elle va sonner, qu’elle doit sonner. Sa couleur est la noble, blanche matité de la perle, sa tonalité est celle du pardon. Il n’y a pas de faute car il y en a trop, pas de douleur car elle est trop immense, trop gigantesque pour l’entendement. Comme les déceptions sont trop nombreuses, il ne devra plus y en avoir aucune, d’un seul coup il ne doit plus y en avoir, plus y en avoir du tout. Ah ce sont toutes ces choses et d’autres semblables qui doivent se refléter dans la SONATE à laquelle je songe, et c’est une jolie jeune fille, laquelle peut sans difficulté s’imaginer être un ange qui jouera la SONATE pareille aux anges et, depuis le ciel du jeu des instruments, tout cela retentira ici- bas, consolation céleste, bien-être béat pareil à celui du royaume des cieux, car j’entends donner à l’œuvre un esprit de charmant bien-être, de contentement profond. Souffrance et plaisir seront comme l’amie et l’ami qui s’enlacent, s’étreignent et s’embrassent. Jouissance et déplaisir sont comme frère et sœur s’aimant fraternellement. Le ravissement, adorable, radieux, est la fiancée, et le chagrin qui s’insinue dans le cœur, le fiancé. Désir comblé et désir déçu sont inséparables. »
un solo
un duo
sonate en trio
au clair de lune
Oh Belle île en mer aux aiguilles de Port Coton
Quand le crépuscule devient une symphonie
De couleurs, de silences, de musique si douce
De mots à peine chuchotés devant telle merveille
Quelle nom pourrait-ton donner à cette sonate
Qui se joue en sourdine tout en haut de la falaise
Et dont les notes résonnent jusqu’à l’horizon enflammé.
Petite sonate pour un moment grandiose
Dans l’éblouissement et la magnificence
Où chaque corde pincée retient le souffle
Où chaque mouvement s’envole
Dans le plumage des goélands de ce lieu sublime
Je fus un jour cette silhouette spectatrice émerveillée
D’un concert de beauté sur la harpe des rochers.
la mer est grise
couleur de perle
de la falaise
une voix s’élève
… puis deux …
… puis trois …
une cantate …
couleur de suie
Bonsoir à tout le monde,
1 fourmi
2 fourmis
3 fourmis….
Sonate en mi…
En équilibre
Sur la bosse du chameau
Sonate en do…
Egaré au bord de la mer
Comme le radeau du désert :
Sonate au grand air
Tangage en rythme
Chanson du vent
Hymne aux vagues
Vague à l’âme
Un oiseau en vol
Des notes qui s’envolent
Sonate en sol
Bientôt la nuit
Les trois fourmis pas encore endormies
Sonate en mi
Le chameau marche lentement
Les fourmis ont tout leur temps…
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
De l’archet au rocher
le chemin d’airs tracés
laisse jaillir une voie
qui pénètre les eaux
le coeur de la mer bat
et l’histoire virtuose
pose un pied sur la lune
pour rêver librement
Sorry, I meant « voix »
Sonate ou symphonie maritime ?
J’aime ces personnages qui arrivent impromptu, la photo s’anime au fur et à mesure que la lumière s’assombrit, comme pour les noyer dans l’immensité.
« Sonates d’été »
Aujourd’hui c’est le vent qui soulève les engoulevents et renverse les dernières certitudes et même sil est fort présent animé de fortitude face à lui on évite les certitudes et on se courbe pour lui résister pour peu qu’on veuille aller contre lui .
Les chants des oiseaux se sont manifestés dès l’aurore avec en toile de fond un ciel incertain qui mourrait à la nuit pour donner le jour si plein de nuages bas filant sur l’horizon.
Dans ma tête des musiques diverses ont joué, animées de résonances mais sans arrogance saturant parfois de notes épicées ce qui n’était qu’un tranquille jour d’été.
Cantate quand on en tâte sans amuser la galerie on réussit à être transporté mais pas sur le toit du monde.
En automne les yakusa éreintent les sonatines mais c’est dans les comptines qu’ils cherchent leurs racines.
Dans les blés coupés alors que le vent continue de balayer les hautes tiges pas encore déchaumées on rêve à ces douces ondulations qui ne sont pas le fruit de tribulations.
Ils arrivent les uns après les autres
Sur cette terre du bout de l’île
Comme on entre dans une église
Ecouter le chant d’un office
Il règne à cet endroit
Un silence quasi religieux
Où le regard au loin s’étire
Vers l’immense calice sacré
Qu’un ciel progressivement
Enveloppe dans son manteau
La nuit viendra alors
Faire place aux dernières lueurs
Et chaque note sur la falaise
Quittera la portée
Abandonnant leur chant
Au-dessus de l’Océan nacré
En offrande à la nuit étoilée.
je serais là
même si tu ne viens pas;
au bout du chemin
sur la falaise des sans retour
je serais là
en pensant à toi
je regarderais le soleil s’enflammer
au contact de la mer
et j’écouterais le cris du goeland
se perdre dans l’immensité sans fin
assis silencieux éperdu
au bord du vide attirant
les nuages devant moi danse
et se joignent aux vagues;
au loin le soleil n’est déjà plus là
une feuille virevolte et tournoie
dans le ciel argenté
elle se laisse portée
par le vent froid
doucement elle descend
et se pose dans les flots tourmentés
puis disparait dans l’eau trouble
je seras là
au bord de la falaise des sans retour
inspiré par
http://www.dailymotion.com/video/x1p7jh_beethowen-sonate-au-clair-de-lune_creation
Je serai là, cher Jean de la lune, cher Jean de la terre, des arbres éveillés,des feuilles affalées de l’été indien,sa douceur sauvage, mon cœur ensoleillé
mon amour bucolique.Vert et camaïeu, rouge mélancolie, jaune des épinettes, terre dissimulée, sous la sombre chappe de la falaise.
Une route en feuillage d’automne et des lacs apaisants sont miroir des cimes aux reflets des songes,là, oui là, où l’ombre des pierres imposantes me couvre de son voile de regrets.
Cher Jean, vous me manquiez..Sur chaque chêne que vous touchez, chaque tronc pressé,un soupçon de moi.Un souvenir de moi, perdu dans vos ténèbres, au seuil de la clarté.
La falaise qui écoute, les gémissements du vent, aura à porter les pétales de ses amours mortes que je laisse chuter jusqu’à la mer.Moi debout sur les hauteurs, le cœur en vos pensées, les miennes un ballet d’ombres heureuses au champ des mélancolies.Cher Jean de la vie,vous me manquez.
Leïla
http://www.youtube.com/watch?v=xTZgMQ7TVes
Bonjour du samedi….
dernier jour avant l’heure d’hiver…
Bouhhhhhhh !
Pour ceux qui savent lire…
3 sonates pour le prix d’une !
http://www.quatre-mains.net/Scores/Diabelli%20-%20Sonate%20Aimable%20Opus%20152%20No%201%20-%20Preview.png
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
Je suis là
« Au bout du chemin
Sur la falaise des sans retour »
J’ai emporté
Les mots qui blessent
Les mots qui tuent
Je suis la
Au bord du gouffre
Sur la falaise des au-revoir
J’ai emmené
Les mots d’excuse
Les mots faux
Je les offre
A l’air, à la terre et au feu
Que le diable les emporte
Je suis là
A refuser d’écouter le vent
Une fois encore
Je suis là
A refuser de croire aux mirages
Une fois encore
Du bord de la falaise
D’un bond je plonge
Adrénaline en solo
Du bord de la falaise
D’un bond tu plonges
Point de fugue en duo
Trop tard
La gravité a ses lois
Ton hésitation nous coute cher
Passion, fusion, harmonie
Point de fougue en trio
…. »Partout où il y a émotion du poète, comme une nef sur la mer, il est immergé, il y est pris, il s’y noie ou il y vogue …. » André Suarès
http://www.youtube.com/watch?v=2ALslEVwozY
Aaron : le tunnel d’or
C’est un peu trop phallique à mon gout.
google
Il regarde la mer
Elle s’avance vers lui
Et déjà ils sont vus
Le charme dégouliné
A la une
à la deux
à la trois
pas comme un chemin de croix
ni comme une clé pour s’élever du sol
encore moins effacer le facile du fa si
et trouver qu’est pesant dans le dos
le fait d’aller au trio
discontinuité et jaillissement
dans ce ressaut du temps
Avoir le même regard sur cet instant privilégié
Et venir note après note composer en » chœur »
Arriver à se confondre dans le même émerveillement
En une sonate qui se murmure du bout des lèvres
Atteindre ensemble une sorte de béatitude
Laisser planer au dessus des falaises
Une musique qui se fredonne plus qu’elle ne se joue
C’est à cet endroit, au dessus de la mer,
Que s’opère comme une symbiose dans l’admiration
Formant autour de nous une aura de douceur
Qui se goûte et s’écoute avec enchantement
Les yeux tournés vers l’horizon
L’ancre des rêves depuis longtemps déjà levée.
Bonsoir aux amis de passage, ombres chinoises sur fond de mer d’argent
______
Telle une sonate sous l’archet d’un violoniste sur un piédestal au dessus des flots, avec un ciel pâle au plafond de nuages bas, une mer paisible, calme et caressante où traine nonchalamment le drap blanc du soleil qui s’endort … je retiens mon souffle et j’écoute, émanant d’une portée musicale imaginaire, une musique onirique pour accompagner le chant de l’oiseau qui s’éloigne, dans la douce mélodie d’un soir d’automne, au coucher du soleil. Il fait doux en cette fin de journée d’octobre, il y a dans cette mélodie comme un parfum de romantisme teinté de complaisante mélancolie, le Rhône se substituant à l’Océan, la mouette au goéland, la digue au rocher dans la douceur du crépuscule aux couleurs pastel merveilleuses.
_____
Le temps invite à la promenade, dans la beauté de l’automne
Ta mère t’a donné comme prénom,
Salade de fruits, oh quel joli nom,
Au nom de tes ancêtres hawaiiens,
Il faut reconnaître que tu le portes bien.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère,
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Un jour ou l’autre, il faudra bien qu’on nous marie.
Pendu dans ma paillote au bord de l’eau,
Y’a des ananas, y’a des noix de coco,
J’en ai déjà goûté, je n’en veux plus,
Le fruit de ta bouche serait le bienvenu.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère,
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Un jour ou l’autre, il faudra bien qu’on nous marie.
Je plongerais tout nu dans l’océan,
Pour te ramener des poissons d’argent,
Avec des coquillages lumineux,
Oui, mais en échange tu sais ce que je veux.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère,
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Un jour ou l’autre, il faudra bien qu’on nous marie.
On a donné chacun de tout son cœur,
Ce qu’il y avait en nous de meilleur,
Au fond de ma paillote au bord de l’eau,
Ce panier qui bouge, c’est un petit berceau.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à ton père, tu plais à ta mère,
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
C’est toi le fruit de nos amours, bonjour petit.
Bourvil
très bon site avec de très beaux textes, avec une préférence pour les haïkus : j’écris moi-même des textes courts en vers libres ou qui riment…