Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
ombre fantôme
l’intensité d’un éclat
le diamant noir
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
ombre fantôme
l’intensité d’un éclat
le diamant noir
« Une île au large de l’espoir… »
Dans le miroir de l’eau un arc en ciel s’endort
Nuages imposant
En ombres croissant
Les echos de lumiere
Transparence nocturne
Juste en lettre en serrement
Ossiane une fois, deux bises
De passage pour ecouter votre image
De la journee
Bhelant qui vs enverra son addresse de site bientot
solitude de la terre,
dans l’immensité,
les nuages veillent….
Bonne journée à tous
Je vous aime
Je suis ton île
Je le sais
Tu le sais
Sur ton radeau d’hiver
L’horizon est lumière
Le silence voile notre amour
La mer nous noie.
Un pas en avant
Trois pas en arrière
L’intensité
D’une rencontre
A petit pas
Prendre son temps
De peur de se perdre
Avant de s’être trouvés
Si tu as une minute
Jeune prince
Attends-moi
Sur cette île
Qui n’appartient qu’à nous
Qui ne brille que pour nos yeux
Je suis lasse d’attendre
Tu brules d’impatience
Juste se l’avouer
Juste l’accepter
Si tu as deux minutes
Jeune prince
Rejoins-moi
En notre île fantôme
Ce sera peut être la fin de tout
Ce sera peut être le début de rien
Qu’importe
Nous serons heureux
Quelques minutes au moins
Plaisir d’être ensemble
Au mépris des ordres de la déesse noire
Si tu as trois minutes
Jeune prince
Traverse les déserts torrides
Navigue sur les océans déchainés
Hâte toi, ne me laisse pas
Fuir une fois encore
http://www.youtube.com/watch?v=hmXY2MSrguE&feature=fvst
C’est quoi donc cette ombre sombre dessinée tel un cachalot mort sur la plage ?
http://allainjules.wordpress.com/
Mer de nuages
une île noire
pluie de cendres
« La miniature est un des gîtes de la grandeur…..La miniature est un exercice de fraîcheur métaphysique ; elle permet de mondifier à petits risques. Et que repos dans un tel exercice de monde dominé ! La miniature repose sans jamais endormir. L’imagination y est vigilante et heureuse » Gaston Bachelard
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Nous ferons de cette île endormie un paradis.
Pour se faire nous nous inventerons lilliputiens
Avec pour bagages une petite graine
Afin d’y planter l’arbre de Vie
Nous regarderons passer les nuages
Nous nous baignerons dans leur ombre douce.
La mer tout autour comme un tapis d’étoiles d’argent,
Le ciel comme un duvet cotonneux sur un drap bleu
Nous envelopperont dans le farfelu de nos rêves.
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Vanille
Sur le vaste océan qui roule ses flots bleus
Dont le regard profond reflète l’or des cieux
Imaginez une île comme une goutte d’huile
Aux senteurs de vanille étalée sur la peau
Le vent secoue les palmes et fait danser les flots
Les pirogues flottant regagnent les îlots
Une plage de sable blanc suit la courbe des anses
Où le vent et la mer initient les romances
Des filles alanguies font des colliers de fleurs
Pour adoucir les peines et calmer les ardeurs
Des longs baisers mouillés et du sel sur la peau
Elles ont oint leur corps d’huile et portent un chapeau
ALain
Je connais ce sentiment
De solitude et d’isolement
Ouate.
voyage sensuel sur une île qui ne l’est pas moins….
http://www.lespoetes.net/ecoutepoetiquelespoemes.php?id=1038
merci de l’écoute !
Lorsque sa voix vagabonde en mon cœur écorché
Je voudrais simplement aller la rechercher
Mon île aux yeux d’automne
Sur mon radeau d’hiver
Et je rejoins la cime,les nuages, lentement,
Suivent le vent qui passe
Vers la forêt lointaine,
Où le songe mêle le ciel à la mer,
Le sable des dunes à la lave en son bruissement de feu.
Lorsque sa voix vagabonde en mon cœur écorché
Je l’entends répéter
« Je suis ton île
Je le sais, tu le sais
Sur ton radeau d’hiver
Le silence voile notre amour
Et je voudrais simplement la toucher.
L’île
Cette île dont les marins ont chanté les rivages
Qui apparaît au loin un peu comme un mirage
Qui reçoit les embruns que la vie égratigne
A l’aspect d’une femme dont la main suit les lignes
Une île au corps de femme parcourue de frissons
Que tous les hommes à bord décrivent à leur façon
Un havre de douceur au milieu des sanglots
Qui ranime les cœurs des hardis matelots
Qui donne la banane et la noix de coco
Au milieu des eaux bleues entourée de coraux
Qui gardent les nageoires des poissons tropicaux
Comme danse la lumière au-travers les vitraux
Une charmant idole aux lèvres de sables fins
Qui vous prend dans ses rets d’un long baiser sans fin
Alain
fils des nuages et de l’eau
dans la terre je finirai!
exhalation, au ciel m’évanouirai.
S’abîmer dans une mer figée
Tressauter à la crête des vagues
C’est selon le regard et l’état du coeur
l’île aux trente cercueils…
Sarek
ie Sark.
Sa main dedans la sienne
Leur île faite pour eux
Coquille délicatesse
J’habite un vrai récif
le poème d’une île
Ils se croient échoués
haïs des mers lointaines
en quête d’amours brèves et de pierres en feu
Eux parlent en mémoire
tissées couleurs de miel
et de brûlures fières
de mots rongés du sel
et des regards furieux
Leur ville est un cyclone
où les vents les déchaînent
Les déluges extirpent
les fièvres qui les narguent
Il pleut tant de soleils
sous l’arbre flamboyant
tant de bleus émouvants
à la lune trop pleine
Il leur faut des montagnes
et volcans sans sommeils
Ils parcourent les rues
les pieds nus
dans leurs rêves
envahis de forêts mouillées de brumes tièdes
Le chant lui n’a de cesse
à froisser dans leur coeur
le caïambre des vagues
Ils plongent dans leurs yeux
où le monde naufrage
mais s’éprennent alors
de formes incroyables
de peuples des cités
érigées de corail
Leur vie se multiplie
et fuit et se rassemble
poursuit l’écume simple
poissons de l’arc-en-ciel
Ils habitent l’endroit
qui les blesse toujours
du besoin de partir
et se savent vendus
pour des pièces d’ailleurs
d’où l’on ne revient plus
Perdue au milieu d’un vaste champ de sable d’argent,
Les îles noires faites d’algues ou de quelque roche sombre
Restent d’Intrigantes présences fantomatiques
Où flotte le mystère de la source énigmatique de nos élucubrations.
Au rendez-vous des monstres marins et d’étranges créatures,
Dans les eaux ténébreuses et menaçantes de l’océan,
Sur le triangle du diable, dans l’ombre grise des nuages,
Somnolent indolentes, les énergies inconscientes dévastatrices.
L’imaginaire qui vogue dans ces eaux,
Sur les récifs troublants d’une hypothétique nappe de mercure
Trouve là, de quoi symboliser, alimenter cette matière première,
Symbole chinois d’un élixir d’immortalité.
Mais prenons garde, car dans cette douce brillance argentée
Pourraient bien s’abriter sous ces masses rocheuses,
Aux abords des côtes, les plus belles mélusines de l’océan
Aux pouvoirs de diablesses et d’ensorceleuses.
Il est fort joli, ton haïku, Ossiane,
l’image semi dévoile palpite un peu le coeur troublé.
–
Garder la tête hors.
Hors de l’eau.
Hors de tout.
Un petit bout de roc.
Aride mais îlot.
Malgré tout.
C’est pas rien…
–
Pauvre petit rocher perdu au milieu de l’océan avec pour seul ami un petit caillou qui lui ressemble, comme la mer est grande pour lui si petit !
______
Seule et inconnue
Sous l’épais nuage d’ombre
Une île sans nom
Comme s’en vont dans les foules
Incognito tous les êtres.
______
Jusqu’au moment où la grande marée sous la vague déferlante emportera dans l’oubli toute trace de vie.
.
Bonsoir, merci à tous d’être là en grande beauté et sensibilité! Des noms que je connais bien et qui reviennent écrire, merci… et je passe en coup de vent mais n’oublie pas de vous lire quand je fais la pause café ou thé. Désolée, je n’ai pas le temps de vous commenter davantage. Il y aura des jours meilleurs, j’espère.
Merci jean-marie pour cette nouvelle belle chanson, tu sembles avoir beaucoup composé;-)
Bienvenue à Nasser, jorge, gavy, jules, AJ que je remercie et invite à nous rejoindre;-)
Bonne fin de soirée, je vous embrasse.
Ossiane
.
Bonsoir Ossiane et merci pour ton petit clin d’oeil du soir, tu sembles débordée, vivement que tu puisses nous revenir un peu plus zen, on se sent parfois un peu orphelins;-)je t’embrasse.
Ma fleur de laurier rose
Tu es mon île belle
Et toi ma fleur de géranium tout mauve
Celle qui me vit la table de jardin
Et toi ma jolie tendre rose
Tu m’émerveilles émois
Comme ces fleurs de chrysanthèmes
Qui s’ouvrent leurs coeurs
Si doux babils
Mes îles de moi
Je vous serre fort
On se flotte doucement nos corps
Au dessus de la lame de fond de terre
Et le courant nous emporte
Nous embrasser le vent
Point d’ancrage au loin
Diamant d’espoir qui illumine mon imensité
de Toi
Heureuse de te retrouver Ossiane , douces pensées d’absences
Bonjour aux amis
AA
J’émerge tranquille
Au milieu de la grisaille
Les nuages passent
« When you, when you forget your name
When old faces all look the same
Meet me in the morning when you wake up
Meet me in the morning then you’ll wake up
If only I don’t bend and break
I’ll meet you on the other side
I’ll meet you in the light
If only I don’t suffocate
I’ll meet you in the morning when you wake
Lovesick bitter and hardened heart
Aching waiting for night waiting for life to start
Meet me in the morning when you wake up
Meet me in the morning then you’ll wake up
If only I don’t bend and break
I’ll meet you on the other side
I’ll meet you in the light
If only I don’t suffocate
I’ll meet you in the morning when you wake
If only I don’t bend and break
I’ll meet you on the other side
I’ll meet you in the light
If only I don’t suffocate
I’ll meet you in the morning when you wake
I’ll meet you on the other side
I’ll meet you in the light
If only I don’t suffocate
I’ll meet you in the morning when you wake »
Keane – Bend and break
http://www.youtube.com/watch?v=cdJvEDaLXfc
Mon île
Ô ma belle île
Je suis à toi
Je m’amarre mes armes
Mon combat en amour
C’est toi
Elle l »aime
Bel amour
Et sans cette illusion
D’un rêve inachevé
Tu es toi et c’est bien
Son île la porte
En cet infini qui la guide
Et son chuchotis lui murmure
A son tympan de lui
La caresse si douce
Si belle douce de eux deux
Un pont
Mon amour
Et tout au bout
Notre île
Rien que pour nous
Ensemble
Pour le meilleur pour nous
Bises, Ossiane, c’est si vrai que quand tu es moins là, mes mots sont moins présents, et pourtant tu est Là, et c’est bien l’essentiel que ta présence tout Là. Bises ossiane, et à chacun!
La planète en cet endroit est un immense bijou d’argent
Merveilleux alliage, de l’eau, du ciel et des nuages
Reflétant les couleurs d’un métal impalpable
Œuvre unique dans ses éclats éphémères.
Une petite perle noire incrustée dans cet ensemble,
Pointe décorative venant ravir le regard sur cette création
Du maître d’œuvre, pure émanation de la nature
Mystérieuse combinaison du plus bel hasard.
Est-elle une île de beauté, ou simple île éphémère
Sortie des eaux le temps d’un éclair venu du ciel,
Un diamant noir offert aux sirènes d’un jour,
Une île fantôme dans l’Océan d’un monde imaginaire ?
Est-elle une île de beauté ou simple île « égarée » pour soustraire une petite répétition du mot éphémère à corriger si possible. merci
Bonjour Annick je viens de te lire et savoure tous ces mots imprégnés d’amour qui jalonnent tes écrits. Des petits rayons de soleil qui viennent éclaircir la grisaille terne d’un ciel tout bas chargé de pluie donnant à la nature un aspect terne et sans reflets qui nécessite d’aller chercher la lumière au fond de son cœur pour ne pas sombrer dans la morosité.
Coucou Monique,
bises à chacun’e’,
je suis sur mon île bonheur tel, qui me ressemble, alors cela va,
et si le partager peut aimer plus et plus encore, cela me va tant de moi!
bises!
Un avant goût de l’hiver, dans les chaumières avec le bruit de la pluie et le souffle du vent, il y a là quelque chose de doux à se sentir au chaud, il y a là les premières craintes du froid….
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Seule avec le fantôme noir
Douces pensées, intimes paroles
A peine quelques mots qui s’envolent
Dans le grand ciel nu du soir
Les yeux clos, entendre le silence
Comme une réponse à ton absence,
Sentir l’énergie d’une puissance
Envahir l’espace de ta présence.
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Une petite phrase de Marguerite Yourcenar pour donner le ton en ce soir d’automne
« C’était je m’en souviens, un de ces jours mêlés de soleil et de pluie qui changent facilement d’expression, comme un visage humain. Il semble qu’il s’efforçât de faire beau et que je m’efforçasse d’être heureux…. j’étais heureux avec timidité. »
Merci Monique, belle nuit.
Bonsoir !
Ca me rappelle ton île
« Sanguinaire »
Qui elle-même me rappelait
« l’Ile Noire »
A moins que tu nous réserves
Une autre destination
Pleine de surprises,
De suspens,
Ou d’émotions !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
PS / j’comprends pas très bien ou veut en venir Monsieur « Bloguer ou ne pas Bloguer ???!?!??!! »
P’être qu’il est trop tard pour réfléchir !