Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
fraîcheur du sous-bois
odeur de terre humide
lumière tamisée
◊ Dans la forêt d’eucalyptus …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
fraîcheur du sous-bois
odeur de terre humide
lumière tamisée
◊ Dans la forêt d’eucalyptus …
Rester à l’ombre
sentir l’odeur de la terre humide
à rien penser
laisser la vie couler
Quoi désirer de plus?
s’enfoncer sous la forêt,
dans l’odeur d’humus,
la tête lourde
et les yeux papillotants,
se frayer chemin,
durement,
à travers les fougères,
avoir grande envie de s’y coucher,
y dormir avec la lumière,
en un lit glorieux,
et puis renoncer,
car trop dures elles sont,
raides et élastiques,
et vous repoussent,
vous renvoient à la marche
Voyage au coeur de l’ombre
pour rencontrer la vie
une gerbe de verdure
qui jaillit de ton coeur
des fous gèrent l’émotion
je ne suis pas d’ici
d’ailleurs je ne suis pas
j’ai disparu en spores
dispersant la fraîcheur
la pluie tombe sur tes pennes
je sens le vent qui chatouille mes oreilles. un peu d’air frais. Merci Ossiane. Emma
Ombre et légèreté
Langueur d’été
Fraicheur réparatrice
Se laisser aller
En sécurité
Dormir et lacher prise
Dans un Havre de paix
Doucement
Ressourcement
Bonne jornée à tous
Fou…gère tes sentiments!
Bonjour ensoleillé à l’équipage de l’Oeil Ouvert.
Humus, tumulus, t’hûme l’humus
entêtante ces odeurs
qui vous montent
depuis les pieds à la tête
et plaisir d’esthète
que ces longues feuilles
aux frondes régulièrement alternées
modéles réduits pourtant
des géantes fossiles
qui déploient depuis leur crosse
ces couvrantes tiges
et répandent largement leurs spores
alors faire des toits
des ces supports,
du sport assurément
SPLENDIDE…
« Voici la feuille de fougère, déployant un geste,
Comme un chef d’orchestre dont la musique sera pause maintenant
Et l’unique note de silence
Sur laquelle danse la terre gravement. »
Ted Hughes (extrait de Fougères)
Mais pour les plus fatigués
sur lit de fougères s’allonger
quand craquantes et brunies
sur elles on s’alanguit
cela ne change pas la mise
passant du tapis vert
mais poussant le pêne ombre
on pénétre en sous bois
on révêle en sous soi
les plus douces fragrances
ni fugues ni errances
se retourner sur sa couche
ne pas macher en bouche
effeuiller délicatement
ne pas se couper prosaïquement
de cette nature généreuses
et aussi ombrageuse
tirer sa révérence
sur un pas de danse
et ne pas fouler
la végétation
sous couvert
de se défouler
un miracle
sous chaque pas
une vie intense
en sourdine
à préserver
à observer
Chambre de vert
Temps bruissant
Que revienne le son des fées
Un peu de verdure dans ce monde de brutes…
Couvert ou fouillis
jamais je ne végéte
sous ce beau treillis
dentelées, côtelées
cherchant quelque abri
marchant en cabri
masquant mes traces
aux yeux rapaces
presque une carapace
si densément occupé
un pan de toit pour moi
une propension à s’étaler
une tension à protéger
des couches qui s’empilent
me touchent le nombril
primordiale et cordiale
Fougère à l’Oeil Ouvert sur des ombres portées
Que reviennent les choses là où tout a commencé
Que les yeux prennent l’espace pour un conte de fée
Certes la route ombragée est longue mais cède le pas
A la clairière de soi où le bois garde la trace de la fougère ailée.
Sous nos pieds froissées
Dans l’ombre de la forêt
Ecrin de nos secrets
Coucou la compagnie !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Balade en dehors du sentier
Entre taillis et troncs redressés
Qui poussent sans arrêt
INCURSION
Balade au fond du bois
Entre lumière et ombre
Qui dansent
PERCEPTION
Balade au ras de terre
Entre humus et feuilles tombées
Qui se mélangent
SENTEURS
Balade au milieu des fougères
Entre tiges et crosses
Qui lentement se déroulent
SENSATIONS
Au cours de mon INCURSION au cœur de la forêt,
J’ai la PERCEPTION de SENTEURS
Qui me donnent de belles SENSATIONS
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Fougère rieuse ou bien lieuse…liante et saillante
fougère fouettante et coupante
fougère rougeoyante qui se recroqueville
fougère vertueuse qui s’épenche et s’étend
fougère jaunissante et racornie, frémissante aussi
fougère fourragère,
fougère fromagère,
fougère étagère
fougère zélée
fougère zébrée
fougères aimantes …qui se rapprochent et se reccrochent
fougère tigée et crochetée
fougère matelassée
comme un fou j’erre, tel Charles VI en sa forêt du Mans
Un peu plus de fougue que diable! 😉
Tu gardes en toi
le sceau des fougères et des prêles,
le calque des écorces, étant
paume ouverte du temps
mémoire des ruches de la vie
où bourdonne encore en nos doigts
l’enfance des reptiles
Jacques Lacarrière , Lapidaire.
filicaria sigillata
laisse ton empreinte profonde
au sein des schistes
la carrière du temps
est grande ouverte
sur tes merveilles
belle citation mathilde 😉
Mémoire enfouie
Jeux cachés sous les fougères
Ententes cryptées, savoir se taire
Oublieux des regards sévères
Amours en paradis verts
Merci Thierry et bonne soirée
Bonjour les poètes ,
je veux partager une astuce : à la maison, les chiens dorment sur un lit de fougères, et adieu les puces !
des frondes légères
mâles ou femelles
grand aigle éploré
Le monde d’Ossiane
A le vert des fougères
De l’osmonde royale
Et des fines capillaires
Allongé sur la mousse
La grand aigle balance
Je cherche des crosses
La corne de cerf s’élance
Même les nids d’oiseau
Lancent des frondes
Tout là haut
L’ombre danse
Sur mon front
Le ciel est bleu
Comme des sporanges
Du fond des fougères
Je vous dis au revoir
Je pars demain
deux à trois semaines…
Mais vous lirai
Dès que je le pourrai
En squattant ici ou là !
Vous allez me manquer…
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
PS/ Pendant mon absence, je vous ai mis des petits jeux sur l’Ardoise et dans l’Echo des sabots !
A bientôt, l’équipage…
Bon voyage Christineeeeeeeeeee. Ton sourire et ta bonne humeur nous manqueront aussi. Have fun!
Love
>Neyde, heureuse de te voir reprendre ta belle plume 😉
>Du 100% Brigitte ! On dirait que tu as vraiment testé ces fougères 😉
> Bravo Lou d’Amérique, tu réussis à me faire entendre la pluie 😉
>Je crois comprendre qu’il fait chaud sur Paris, Emma 😉 Bien à vous deux !
>Merci JOS pour ta fidélité et ton enthousiasme. Ton écriture coule douce et spontanée.
>Hi Leila, happy to see you again 😉 J’espère que tout va bien de ton côté.
>Thierry, ta plume est fébrile et musicale;-)
>Sophie, un grand merci aussi à toi pour ton assiduité à ces rendez-vous poétiques 😉 Très belle écriture aussi de ton côté !
>Bienvenue Bapinthesky ! A vous de jouer en poésie, que diable 😉
>Merci aussi Monique pour ta vélocité, fidélité, délicatesse et humour. Je ne savais pas pour les puces 😉
>La même chose pour toi reine Christinneeee qui donne la joie de vivre à plein de monde. Je te souhaite de belles vacances pleines de découvertes et d’émotions. Nous serons attentifs à tes petits signes 😉
>Mathilde, vous si discrète mais toujours présente en riches extraits d’écriture, je vous remercie sincèrement.
>Phil, la joie de vivre est en toi, je le sens depuis quelque temps 😉
>Ami Pierre, bonsoir, toi aussi je te remercie vivement d’être là tous les rendez-vous. TU es un grand poète toi aussi et jardinier de surcroit 😉
>Ami Jean, plaisir de te retrouver également sur ces pages ; impressionnée par la grande qualité de tes poèmes 😉
>Amie maria, même remarqe que pour les autres, fidélité et richesse de coeur de tes passages, je te remercie.
>Ich bin ein Marilyn Lover, merci Olivier, quelle revue de presse !
Enfin, je vous embrasse tous bien fort, bonne nuit !
Ossiane
.
Bonsoir, je découvre une deuxième monique(heiderich)qui nous donne des astuces sauf que moi, je n’ai pas de chiens mais des minous, et ils ne dorment pas sur de la fougère mais un peu partout dans la maison au grès de leur humeur avec une petite préférence pour le fauteuil de mon bureau très souvent occupé le matin par « papyrus » ( nom de mon chat.)
Doux souvenirs d’hier
Forêts et buissons verts
Fougères et bruyères
Petits chemins de terre
C’était naguère
Du temps de mon père
Du temps de ma mère
De longues promenades
Au coeur de la forêt
Palais de mon enfance
Dans le vert tendre des fougères
C’était notre pampa
Notre forêt vierge
Notre terrain de jeux
Doux souvenirs d’hier
Forêts et buissons verts
Fougères et bruyères
Petits chemins de terre
C’était naguère
Du temps de mon père
Du temps de ma mère
Les fougèresde nos forêts
Plantes par endroit géantes
Presque impressionnantes
Pour les enfants que nous étions
Où l’imaginaire prenait sa source
Ainsi que des histoires auxquelles
Nous finissions par croire
Doux souvenirs d’hier
Forêts et buissons verts
Fougères et bruyères
Petits chemins de terre
C’était naguère
Du temps de mon père
Du temps de ma mère
La Fougère
Quand à la cime des arbres le feuillage s’agite
Quand filtre la lumière comme blanchit la houle
Tels les plis d’une robe d’un beau vert émeraude
Comme des algues vertes s’étale la fougère
Comme une sombre mer éclaire les sous bois
Alain
Litière d’un soir et d’occasion
pour celui qui cherche un réconfort
étagées des taillis en contreforts
pas assaillis par ces langues rapeuses
dans la pénombre ménagée
en ce qu’elle recéle de plus secret
telle est en soi même la fougeraie
de ces rais de lumière qui percent
elle darde et pointe avantageusement
et balaie d’un geste ample tous les doutes
comme elle efface au sol dans la poussière
la moindre des traces laissées en la clairière
belle journée à l’équipage
grand salut à notre capitaine
qui n’a de cesse de susciter nos réactions
et de cultiver notre imagination
Quitter cette terre baignée de soleil
Où l’air devient presque irréspirable
Où la moiteur colle à la peau,
S’enfoncer dans la fougeraie
Boire la fraîcheur du sous-bois
Dans le vert tendre des fougères,
Humer l’odeur de la terre humide
A l’ombre des grands arbres,
Je ferme les yeux et j’en rêve
De ce pays d’où je viens.
fougères et prèles.
souvenirs houillers.
Salade de fougères
Souvenirs mouillés
L’espiègle s’en mêle)
Salut Ossiane, ça va très bien sous le soleil!Bisou!Je passe de temps à autre lire tous les poètes avec plaisir.Bel de bel Annick avec beaucoup de retard!
Allongée sous un filtre végétal
Je me ressourçais
Les sens en sommeil
Des bruissements lointains
Des bruits de pas
De plus en plus proches
Sur mon abris végétal
Une ombre s’est dessinée
Celle d’un homme
Un bruit sourd s’est élevé
Du pied du grand chêne
Enraciné tout à cotés
Plus rien
Seuls les bruits de la forêt
Me parvenaient alors
Les pas n’avaient pas repris leur course
L’homme devait s’être assis
Là, tout à coté
Mon rythme cardiaque s’est accéléré
Peur ou excitation
Je ne le sais
Toujours rien
Plus un son, plus un signe
Ais-je rêvé ?
Une voix grave et douce
A soudain rompu le silence
L’homme s’est mis à parler
Des paroles d’hommes
Des mots
Pas de ceux qu’un homme dit à un Homme
Virils, pour ne pas perdre la face
Pas de ceux qu’un homme dit à une Femme
Charmeurs, pour ne pas la perdre
Des mots
D’une franchise
A couper le souffle
D’une justesse
A damner un saint
Des mots
Que j’aurais voulu entendre
Bien plus tôt
Pour comprendre l’Homme
Merci homme
Je peux interrompre mes réflexions
Et retourner vers ce monde
Là, plus loin
N’aie crainte homme
Je ne bougerai pas avant ton départ
Je ne te dérangerai pas
Même si mes sens
Me dictent
De m’approcher
Vas homme
La forêt verte dormait en silence
Dans la chaleur épaisse d’une journée d’été,
Elle gardait en son sein la fraîcheur du matin.
Sous ses grandes feuilles de fougères,
Elle abritait tout un monde grouillant de vie,
Dans la pénombre et l’odeur de la mousse et des feuilles mortes.
Le vent carresait cet auvent de grandes palmes
Comme la bise ondule la surface d’un étang.
Vous l’aurez deviné, sans doute
Cette forêt avoisine les pays de Loire.
Elle est vivante, peuplée de souvenirs.
De ses sous bois s’évapore un parfum de nostalgie.
Je voudrais me fondre dans ce monde animal et forestier
A l’abri des regards, des haines et des révoltes,
Laisser seulement couler les jours,
Respirer et ne connaître que des larmes de rosée.
Plongée dans une larme de rosée
Rejoindre l’enfant qui est en nous… Lui dire que tout va bien… Malgré notre évasion du vert paradis des amours enfantines… Le laisser respirer l’air doux et serein des rives de nos rêves anciens… Le laisser humer les fragrances connues de lui et qui nous font cogner le coeur quand nous les reconnaissons… Ouvrir nos bras pour le laisser courir.
L’enfant ceint sa tête d’une couronne de fougères ; pour toujours il sera le roi de la montagne.
Alors le regarder partir… Il reviendra… Tout au long du chemin, il nous accompagnera.
On ne quittte jamais l’enfant qu’on a été.
Le jour s’écoule
Phil alba Merci pour ces jolis mots , on ne quitte jamais l’enfant qu’on a été , certainement et c’est bien de garder cette part d’innocence et d’émerveillement , en fait cet enfant n’est jamais bien loin.
De Paulo Goelho dans Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré :
« Nous devons écouter l’enfant que nous avons été un jour, et qui continue d’exister en nous. Cet enfant sait ce que sont les instants magiques. Nous pouvons bien étouffer ses pleurs mais nous ne pouvons faire taire sa voix »
Monique et phil, vous m’émouvez aux larmes… de celle qui fait le gros noeud dans la gorge.
Bisou et big hug à Thierry dont la présence constante est sécurisante et que je rejoins dans le bravo à la capitaine!
Love to all.
saisir les empreintes
quand ses mains lentes les lissent
la nymphe ouvre l’oeil
Des fibres rayonnantes
Des Interstices de soi-même
On entend la voix.
Dans nos cœurs, secret,
L’enfant se rappelle à nous
Sorti du sous-bois.
N’aies crainte de tes larmes
En la forêt un abri
Pour tes souvenirs.
La terre est humide
La laie se rappelle de toi
Va dans la clairière.
Des arbres n’y sont plus
Mais dans la lumière leur ombre
Accueille tes soupirs.
La fougère se couche
Des enfants viennent y jouer
Partage leur plaisir.
Car l’enfant en toi
Laisse chanter ses souvenirs
Où fleurit la vie.
Échos de l’enfance
Voici gravés dans nos yeux
Les plus beaux récits.
Gravés sur les troncs
Sur les corps espiègles et purs
Des enfants terribles.
Qui rient et se roulent
Les voici ouvrant nos cœurs
Parmi les fougères.
Vis, cœur chlorophylle
Sous l’écorce tu es bois tendre
Tes enfants ramures.
Vos enfances croisées
Sur les sentiers des couleurs
Les quatre saisons.
Ton bonheur feuillage
Dentelle de vie animée
Homme, toi l’enfant sage.
Sens-tu l’homme qui passe
Et tes cheveux grisonnants
Couchés sur la mousse?
Le temps et l’espace
L’enfant gai dans sa tanière
Tes larmes de pluie?
Promenade d’été
Douce est l’enfance abritée
A l’ombre de soi-même
Va, ami des bois
Laisse l’émotion te surprendre
Enfant intérieur.
Va..mon tendre ami
De tes souvenirs anciens
Subsistent tes pleurs.
Subsiste la voix….intérieure
Ps: J’y crois
(croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer…….bein quoi??!! c’est l’enfant intérieur qui se déchaîne)))
Bonne soirée à tous.
A fern popped up
in my bushy frontyard
asking the paved walkway
for permission to stay
for one month or one year
for the palm tree was tall
dressed up in freedom
and ready to make dreams fly
Pas tout compris Lou, il est loin mon anglais et les faux sens m’empêchent d’aller dans le bon sens, j’essaie d’emprunter les passages à niveau mais …je… rêve….
Bonsoir Lou et je vais essayer de m’améliorer.
Bonsoir à toi aussi Leïla, il est tard et le temps passe vite…. trop vite…. comme la vie…
___
Dans la forêt obscure
De part et d’autre des allées
comme une bordure dentelée
S’alignent en points serrés
Les hautes fougères arborescentes
Frou-frou de nos sous bois
Cotillons des grands arbres
Qu’un rayon de soleil illumine
Qu’un souffle de vent fait frémir
Merveilleuses coquetteries de nos forêts.
___
Bonne nuit à tous et une bise pour toi Ossiane et bonne semaine
Juste quelques images Monique
Au pied d’un palmier de mon jardin qui a ses rêves à portée de la vue
est née une fougère que la hauteur de l’arbre impressionne
elle demande à rester… Je n’ai pas le coeur à la couper…
C’est incroyable Lou dans mon jardin j’ai palmier et fougères et ils font très bon ménage, alors belle promenade en nos jardins et merci pour la traduction qui était avoisinante, je n’avais pas bien vu les rapports entre palmier et fougère.
My bad Monique. Tant que l’explication est intelligible, ça va encore … car souvent chez moi la plume danse à son gré 😉
Allez, fougères on se réveille
au son du fifre dans le sous-bois
le soleil glisse son bras
sous les frondes indolentes
les feuilles se soulèvent
à l’appel du vivant
Fougère
Caché sous la dentelle ce cœur qui bat
Est-ce l’ombre et la lumière
Qui livrent leur combat ?
Alain
Légères comme fougères,
Elles se baladent dans les champs,
Se basant sur quelques critères,
Sans les accepter pour autant.
Elles virvoltent ici et là,
Sans raison apparentes,
Voilà pourquoi, moi,
Je les observe en attente.
Leurs couleurs rougeâtre,
M’en apprend plus sur le temps,
Pourquoi prendre pour un théâtre,
De petites feuilles volant au vent?
Désolé lou, je ne t’ai pas répondu
content de participer à ta mise en sécurité 😉
c’est bien peu pourtant, et parfois cela me semble trop !
La fougère et le renard.
La fougere, se questionne,
Mais il est trop tard, elle est bien bonne,
Dans le ventre du renard malin,
Qui l’avait croisé sur son chemin.
Thierry, don’t worry and just let the words flow: making us open our dictionary in the summer time is uplifting 😉
J’ai plongé mon regard sur la fougère d’argent
Comme on trempe les doigts dans un bénitier
A l’entrée d’une grande cathédrale.
A l’orée de la forêt sombre,
Sous la nef des grands arbres,
Je me suis engouffrée dans la pénombre
C’est là que, sans aucun dieux, sans aucun saints
Je me suis ressourcée dans la fraîcheur,
Loin du bruit et de l’oppression du monde.
L’émotion m’étreignait dans ce havre de paix,
Il me venait comme une prière au fond du coeur
Une impression étrange d’être accueillie
Par la poésie qui habite ces lieux de silence.
Il n’existe que peu d’endroits semblables
Où je puisse sentir naître en moi
Un apaisement aussi profond et intense.
C’est peut-être là que je pourrai percevoir
Le véritable sens des mots, ma raison d’être
Au sein même de ce lieu presque mythique
…………………Qu’est la forêt………………….
MMMhhhh, comme c’est beau, Monique, mon petit coeur vibre devant tes mots, bien plus mon corps se vit de ressentir tes mots, de tout vrai….
je suis contente de partager avec vous, les invisibles, l imperceptible, la beauté,
Sa main rampe une fougère
Et déjà se frissonne
Une petite goutte de pluie
Mouille son petit bout de doigt
Et lui offre de la vie
Sur un écrin de vert
Ouvert au ciel de terre
Et ellle ferme ses yeux
Déjà elle est ailleurs
Au pays de l amour
Qui serre et offre son jour
Sa prière grâcieuse
Bien loin d’un banc d’église
Ouvre son coeur palpite
Elle se sent si vivante
C’est bon d’aimer l’instant
Qui se donne comme ça
Dans le simple se vivre
Au creux de paumes ouvertes
Dans un recueillement qui fait
Le tour du monde
Sur une simple fougère
Pousée là pour chacun
poussée là pour chacun,
et ahhhhhhhhhhhhhhh, comme ça, avec accent ou pas?!
L’histoire de Bill et de sa bien-aimé fougère
Ses feuilles virevoltant au vent me rapellent celles de mon amie la fougère, celle que j’avais regardé dans le sous bois et qui m’ avait paru si belles et rayonnante, mais qui n’avait que de simples feuilles vertes. J’étais sûr quelle avait quelque chose de spécial c’est pour ça que je l’avais déraciné et mise dans un pot de fleur. Mais quelle erreur!!!!!
Après quelque jour ma belle et rayonante fougère c’était faner, elle avait perdu son tout charme. Je me fis donc la promesse de prendre soin des plantes et en particulier des fougère.