Fulgurances

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Fulgurances

Fulgurances

Fulgurances

Les éclairs de tes yeux, les écailles de ta robe de cuivre et de bronze

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Les éclairs de tes yeux
les écailles de ta robe
de cuivre et de bronze

70 réflexions sur « Fulgurances »

  1. Quelles splendeurs dans tes images et ton haïku, aveuglant de lumière et de beauté, il me semble là Ossiane que tu as retrouvé une forme remarquable.
    ___

    Eblouissements
    Fulgurances de la mer
    Conditions extrêmes

    __

  2. La mer finalement
    Au son du firmament
    S’est laissée tendrement
    Séduire par le couchant,
    Sa colère apaisée,
    Acceptant les reflets,
    Les diamants et les ors.
    Chut! Enfin elle dort…

  3. «  »Les éclairs de tes yeux
    les écailles de ta robe
    de cuivre et de bronze «  » »Fulgurances » »

    un passage que j’ai déjà laissé sur une autre page :

    « Haute,
    Nue,
    Radieuse,
    Illusion parfaite de la passion
    A sa fenêtre
    Dans la lumière dorée d’un été
    Elle souri agitant ses cheveux avec ses doigts
    Que regarde t-elle
    La mer
    Le mouvement des pêcheurs
    Déchargeant les barques
    L’agitation des marchands
    Une mouette voleuse
    Des enfants sur le sable au bout de la jetée
    Un chien qui passe
    Un cycliste rieur
    L’horizon où les voiliers s’éloignent
    La bouche charnue d’une enfant
    Qui mord à pleines dents dans la chaire orangée d’un abricot
    ****************************

  4. Ossiane, c’est splendide, merci à toi.
    Et tout ce que cela inspire aux passagers et aux passagères de l’Oeil Ouvert est très très beau également, merci à vous.
    Bonne nuit!

  5. La nuit charrie

    son puits d’ambre

    et d’or.

    Son ombre

    s’endort

    à l’agonie.

  6. Elle berce la lumière
    Et dessine sur le sable
    La vie des marins
    Partis chercher les sirènes
    Dans l’illusion d’un chant de houle.
    Elle berce la lumière
    Et laisse sur le sable
    Les soifs de libertés
    Des marins partis chercher
    L’or de la vérité intime.
    Elle berce la lumière
    Et ferme doucement
    Les yeux de celui qui la regarde
    Pour franchir ses paupières
    Dans la force de l’imaginaire.

    Elle a ce pouvoir-là,
    La mer
    Par ses flux et reflux
    De prendre la lumière des étoiles
    Et la faire vibrer à l’intérieur des Hommes.

    Elle a cette magie-là,
    La mer
    De poser au creux de chacun
    Un secret de lumière.

    La mer.

    Catherine Lirelo

  7. Paysage d’un monde fantastique
    Spectacle d’une beauté éphémère
    Fééries et jeux de lumière
    Embrasement des sables mouillés
    C’est un rendez-vous avec le merveilleux
    Dans le monde des elfes et des sirènes
    Les grains de sable comme autant de pépites d’or
    Dans cet espace conquis par la beauté
    Vallée des dieux et des déesses
    Où toutes les richesses de la création
    S’y trouvent déployées
    Ah ! Que ne suis-je endormie
    J’aurais tant aimé poser mes pieds
    Sur ces « écailles de cuivre et de bronze »
    Me promener dans ce décor insolite
    Désertique et peuplé d’animaux marins
    Dans ce lieu d’évasion et d’imaginaire
    Humer, toucher, caresser, y croire
    Sentir en mon corps les fulgurances océanes
    Mais déjà je m’éveille et le rêve s’enfuit
    Il me faudra attendre un autre soir
    Qu’un soleil rasant vienne peut-être
    Redorer la plage au crépuscule d’un nouveau jour

  8. l’écho d’une lumière
    posé au centre
    de la peau plissée du rivage
    irradie
    en longues glissades mordorées,
    corolle déchiquetée

  9. L’espace d’un matin
    les remous en fulgurance
    dans les paillettes de tesyeux
    m’ont fait croire au jardin des délices

    il suffit d’un tel instant Ossiane pour illuminer la vie

  10. Coquillage

    Qui ne l’a vu portant la lune en diadème
    En meneuse de revue vêtue de fanfreluches
    Dans des robes en lamé fendues sur le côté
    Agitant sur la scène des ailes en plume d’autruche

    Alain

  11. Le souffleur de feu
    Farde la parure évanescente
    D’éclats d’or et de nuit

    ********************************************
    Un grand merci à Monique et à Lou pour leur petit mot de bienvenue. Monique, merci en particulier de ton commentaire agréable à mon égard. En forme de clin d’œil, je voudrais te dire combien je suis admirative de ta « fulgurance » – de mise aujourd’hui – à distiller en beaux et longs poèmes ton imaginaire si sensible…

  12. Un bonjour ensoleillé à tous,
    Un grand merci pour vos poèmes qui sont d’’une “beauté fulgurante”,
    “à couper le souffle” ou à prendre “un coup de sang”,
    ceux d’Ossiane, de Monique, de Neyde notamment

    Et l’on aimerait
    que ce genre de poésie
    partout fleurisse
    et s’épanouisse
    sur la morne platitude
    des jours de solitude
    sous toutes les latitudes
    et la quotidienne désespérance
    à force de mort-violence,
    d’indécence et de silence
    d’affligeante médiocrité,
    d’accablante inhumanité….

    Mais, par bonheur,
    comme le dit Khalil Gibran,
    merveilleux poète
    auteur de “Le Prophète”,
    pour qui l’amitié amoureuse
    est radieuse et lumineuse :

    “L’AMOUR, C’EST UNE PAROLE DE LUMIERE
    ECRITE SUR UNE PAGE DE LUMIERE
    PAR UNE MAIN DE LUMIERE” !

    Je vous embrasse très fort, tout particulièrement vous trois, Ossiane (la descendante ou réincarnation féminine du divin Ossian ?), Monique (descendante ou réincarnation de Monique, la libyque ou berbère, et mère de saint Augustin ?) et Neyde (sans doute une Néréide ou une Aphrodite surgie des eaux ?)
    Le même Augustin a écrit entre autres:

    “LA MESURE DE L’AMOUR
    C’EST D’AIMER SANS MESURE” !

    ou cet autre écrivain D. Pennac :

    “LE TEMPS D’AIMER…
    DILATE LE TEMPS DE VIVRE” !!!

    Bonne journée à tous et QUE L’ENERGIE UNIVERSELLE SOIT AVEC VOUS ET QUE LE SOLEIL RAYONNE TOUJOURS DANS VOTRE ESPRIT-ET-VOTRE-COEUR UNIS EN HARMONIE… INSEPARABLEMENT !

  13. Peu à peu
    la mer se retire
    Et laisse la lumière
    dans sa goutte d’eau

    elles sont très belles ces images,
    merci fort de fort pour vos belles écritures et vos rires…
    BISES.

  14. Superbes éclats de lumière
    Instants précieux des métamorphoses
    Simples plages de sable
    Devenues oeuvres d’art,
    Fourreaux d’or ciselé
    Pour sirènes frissonnantes!

  15. Bonjour,
    Et tout d’abord, un grand merci pour votre admirable blog, dans lequel je pioche sans vergogne: il m’aide à soutenir le moral d’une amie injustement accusée et condamnée à tors. La vie carcérale est extrêmement difficile, vous m’aidez à la rendre plus supportable, si faire se peut!
    http://www.alessandri-erreur-justice.com

  16. .

    Hello !

    >Monique, j’aime aussi le rendu de cette série. Merci pour ton beau poème fantastique!

    >Magnifique, Annemarie! Que de paix dans tes mots déposés! Merci à toi!

    >Tu es toujours très à l’aise dans ce thème! Quel beau poème, aspe!

    >bourrache, il y a aussi de ça. Ton poème est crépusculaire!

    >Plaisir de lire tes mots lumineux pleins de souffle retrouvé, Catherine;-)

    >brigitte, superbe, tes mots glissent comme le ressac sue le rivage;-)

    >fred, miam, merci 😉 Je n’avais pas du tout pensé à ce délice verbal chocolaté;-)

    >arletteart, le délice continue au travers de la rivière dorée de tes mots; c’est bien senti !

    >pierre, ça brille et mon écran s’illumine! Merci pour ton bel haîku!

    >alain, quel beau spectacle, manque plus que la musique mais celle de tes mots suffit;-)

    >le sid, oui le sable cisélé comme un bijou. le voyageur, c’était toi bien loin de ta Suisse;-)

    >jacline, belle inspiration avec ce souffleur de feu! La lumière a jailli de ta plume!

    >Sylvaine, très heureuse de vous accueillir sur cette plage en belle poésie embrasée;-) Amitiés photographiques fulgurantes;-)
    J’invite les amis du blog à découvrir les superbes photos de nus de votre site.
    http://www.sylvainevaucher.com

    >Antalas, bonjour et bienvenue ici;-) Merci pour votre présentation enthousiaste qui me touche ainsi que pour votre poème qui a soif de la beauté des mots et des images;-) Au plaisir, je vous embrasse.

    >salade, 😉

    >annick, perles de poésie dans tes gouttes d’encre;-)

    >JoS, je suis contente de votre façon d’appréhender ces photos;-) Superbes images que les tiennes, on admire;-)

    >jean, bien l’idée du dragon;-) Attention, il va se réveiller;-)
    Tu t’es bien baladé pendant ton absence;-)

    >Bonjour et bienvenue à vous, Vernoux;-) Euh… piocher oui mais sans diffuser 😉 Désolée pour votre amie;-( Conditions si difficiles de vie, qu’elle n’hésite pas à entrer en poésie avc nous si cela lui fait du bien. Je souhaite de tout coeur que ça s’arrange pour elle. Amicalement.

    Bonne fin d’après-midi

    Ossiane

    .

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  17. La mer en fête se donne dans la danse des vagues
    s’endort dans sa parure et éblouit les ombres
    le soleil au matin était tombé du ciel
    amoureux il perdait comme un géant ses plumes
    sur sa robe de velours.

  18. Coquillage

    Demeure chez l’être humain cette espérance folle
    qu’un génie merveilleux venu du fond des âges
    comme une perle nichée au fond d’un coquillage
    répondra à leurs vœux avec la voix de l’océan

    Alain

  19. Le message avait été reçu 5 sur 5 par tout les membres de l’équipage. Charlie –Ossiane signalait que les deux Bourrache accusaient « un petit coup de mou » dans leur Belgique « natale ».

    Aussitôt dit, aussitôt fait les matelots se rejoignirent sur le bateau afin d’élaborer un plan qui redonnerait tonicité et bonne humeur aux bourraches bien aimées.

    La Toto proposa de lui prêter son petit champignon hallucilogène mais l’hostilité qu’elle lut dans les yeux de ses comparses la dissuada dans son projet.

    Christineeeeeee misait sur un stage équestre. Elle affirma qu’il n’y avait rien de mieux pour retrouver forme et joie de vivre.

    Lou n’était pas d’accord et affirma que les deux Bourrache manquaient de punch suite à un manque d’activité ménagère. Elle conseilla donc un stage intitulé « Je brique donc je suis ». Elle se proposa même d’animer le stage.

    Thierry, suggéra une formation spécifique sur « l’être et le devenir ».

    Jacline, nouvellement arrivée, regardait Hélène et Monique avec de grands yeux ronds. Elle dit d’une voix légèrement tremblotante :

    – Ils sont toujours comme ça ?

    Monique intervint alors :

    – Et oui ma petite Jacline ! ils sont surprenants, je dirais même un peu fatigants mais ils ont bon cœur et sont somme toutes très attachants.

    Sabine observa très justement :

    – Moi, je prends quelquefois un peu de repos car certains ont un rythme effréné.

    Enfin, ils décidèrent de la conduite à tenir pour redonner pêche et tonus aux deux Bourrache.

    – Et si on lui envoyait un rayon de soleil proposa la Toto.

    – Bonne idée acquiessa Monique !

    – Moi je vais lui envoyer des dessins et des images humoristique car pour ça je suis la meilleure dit Christineeeeeeeee

    – Moi je vais écrire un poème dit la Lou car sans vouloir me vanter je ne manque pas d’un certain talent !

    – Ça oui ! intervint Rachel Rouletabille. Tu es même parfois très énervante à écrire si bien

    – Pour les deux Bourrache hip hip hip Hourrah !

    – Vive les deux Bourrache crièrent t’ils tous en chœur.

    Du fond de sa « lointaine contrée » les deux Bourrache sentirent une grande émotion dans leur petit cœur.
    « Y’a pas à dire ce bateau c’était quelque chose ! »

  20. Pourquoi lorsqu’on vieillit les journées passent si vite ! Oui je sais c’est une question de rapport au temps, il n’est plus le même que lorsque nous étions enfant, le temps qu’il nous reste à vivre diminuant de jour en jour. Je n’ai pas eu le temps de venir vous remercier de vos mots si gentils de vos écrits de vos poèmes, de là à dire que je suis vieille, nénni, je ne le crois pas ! heureusement que Rachel nous fait le point de la situation, cela nous permet avec bonheur de ne pas perdre le fil.
    ___

    Sur l’écorce dorée de la terre
    S’inscrivent ces deux noms :
    Amour et poésie.
    Chaque jour qui passe
    Vient redorer et lustrer leurs blasons,
    Sans cesse renouvelés,
    Aussi riches de formes
    Que le sont les signes
    Des écritures orientales.
    La mer sans se lasser
    Trempe son pinceau
    Dans les rayons du soleil,
    L’eau et le sable s’enlacent
    Et donnent à la plage
    La beauté et le parfum de l’amour.
    Que vienne à passer une fée,
    Porteuse d’un œil artiste
    Enfermant dans son écrin
    Les merveilleux éclats de leurs reflets
    Nous avons alors, vous l’avez deviné
    Ces deux mots gravés en nos cœurs
    Sous le nom vénéré d’Ossiane.

    ___

    Bonsoir à tous et bonne nuit, faites de beaux rêves, si beaux que vous puissiez y croire et vous réveiller demain matin plein d’idées fulgurantes.

  21. tes cheveux d’ébène
    des reflets mordorés
    une journée s’achève

    bonne nuit Monique
    et à chacun

  22. Bonne nuit à toi aussi Marc et sur tes mots paisibles, vous dis à tous à demain.

  23. Hello Monique et Marc, gros bisou à vous deux !

    Rachel , l’atelier « je brique donc je suis … » comme moyen de se régénérer n’attire pas les foules, pourtant… « à force de briquer , je me fais … zorro pensant » !
    Ouais , un peu nut, c’est vrai … le soleil tape fort en journée sur le pont , ça laisse des séquelles … que veux-tu ;))

    Bonne journée l’équipage et à la revoyure!

  24. Se perdre dans le chocolat de ses yeux.
    Se retrouver dans la lumière de son sourire.
    Il m’enlace de sable et l’océan clapote.

  25. La brillance de la mer
    Ses gouttes sur le sable
    Un rayon de lumière

    tu me fais sourire, Rachel, désolée mais les deux dernières soirées rudes et en terre à terre sans mon possible en envies de m’évader, parfois c’est ainsi fait de vie.
    mes souhaits de belle journée pour chacun’e’….
    la toto se repose, un départ sur les parechocs ce matin.. sourire..parfois c’est comme ça, il faut pas râter la navette.. sourire de VIE….

    J’aime beaucoup la dernière image si lumineuse, elle semble respirer, je l’entends palpiter son sable, ses perles de vie, c’est beau!

  26. Le soleil se lève à l’Est

    Le ciel, couleur de lait de miel et de citron
    Les musiciens s’apprêtent, des phrases circulent,
    quelques notes en prélude invitent à faire silence
    les spectateurs sont à l’écoute plein d’attention
    le soleil enchanteur fait son apparition

    alain

  27. je sais maintenant pourquoi,je n’ai jamais osé poser de mots ici….
    la peur de dire des « banalités »,à coté de ces jolis commentaires…
    alors seulement je te dirais
    qua le sirène que je suis
    adore ce sable doré,qui est en parfait accord avec sa nature !
    l’eau que je trouve par chez toi
    est douce et me porte
    et ton soleil
    rechauffe les » ecailles de ma robe »
    🙂

  28. Fulgurance

    Par la fulgurance de l’image dans le poème
    La fragrance d’une fleur son parfum naturel
    Nous ramène à la femme comme la vue d’un cygne
    Qui danse sur scène avec une grâce surnaturelle

    Alain

  29. Comme l’enfant égaré
    En marche vers le soleil
    Que l’on trouve au couchant
    Endormi sur la grève
    J’ai parcouru la planète
    J’ai suivi l’étoile
    Et me voici rêvant
    Sur la plage océane

  30. Pépites de vie
    La vie dans ses éclats
    Amour sublîme
    Tu es
    Apesanteur
    Haut dans les airs
    Et tu donnes la force
    De marcher son chemin
    En quête sprituelle
    Vapeurs de sable doré

  31. Le pas s’arrête
    Emu
    Le coeur palpite
    Tellement
    Ce serait un massacre
    De marcher cet or vivant
    Alors les pieds se joignent
    Et s’élancent vers le ciel
    Pour remercier la vie
    Par sa beauté à elle
    Et l’oeil il se perle tendre
    Devant ce petit miracle
    Qu’être cet Humain humble
    Aves ses deux mains jointes
    Pour confesser au ciel
    Que devant la beauté
    Être tenté arrive
    Mais que la regarder se suffit d’exister

  32. pris entre l’eau et la terre
    l’estran s’inonde de lumière
    loin des soupirs de la mer
    —-
    saisir l’éphémère beauté
    de ces instants de grâce!
    la est le sens de la vie

    le regard est lumière,
    labyrinte d’ombre
    et miroir de l’âme!
    on s’y perd , on s’y trouve
    au détour des chemins!
    c’est un océan noir bordé de couleurs,
    beau et triste à la fois !
    sur ces rives quelquefois il pleure
    mais que serait ses yeux sans larmes
    une terre aride et sans vie;
    parfois il vous secoue
    et ouvre une faille dans votre coeur
    qui ne se refermera jamais

    ——

  33. Un jour arrive l’âge
    on s’extrait de la marne
    et l’on quitte la mère.

    Le temps d’un marnage
    à peine éclos se fane
    on retourne à la mer.

  34. HellO !
    Rachel : j’adoreeeeeeee tes histoires à dormir debout !
    Pour le soleil aux deux Bourraches, elles l’ont collé sur les carreaux ! (je lui en avait envoyé un beau !)

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Peau d’Ane avait revêtu ce jour là
    Sa robe couleur d’or, de feu et de soleil,

    Elle parcourait la plage
    A la recherche de son prince
    Pour mieux le séduire,
    Pour mieux lui plaire,
    Car elle l’aimait !

    Manque de chance…
    Elle rencontra derrière la dune
    Le Magicien Errant,
    Vous savez, celui qui jette des sorts !

    Ce dernier l’aperçut, et bien évidemment,
    Prononça sa terrible formule magique :

    CUIVRUM BRONZEUM DORUM VOLATILORUS !!!!

    Peau d’Ane immédiatement,
    Se transforma en esprit volatile
    Et s’envola au-delà des nuées…

    Seule sa robe d’Or
    Resta sur le bord de la plage.
    Puis doucement, dans l’eau salée,
    Les couleurs se diluèrent :

    De l’Or
    En Bronze…

    Du Bronze
    En cuivre…

    Du Cuivre
    En grains de sable…
    Juste dorés, sous la langue salée du soleil…

    http://clpav.fr/peaudane.jpg

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

  35. En réponse à sirenemelusine.

    Il ne faut pas avoir peur de venir porter tes écrits.

    C’est vrai que nous ne manquons pas d’un certain talent et que tu es sans doute impressionnée par notre charisme et notre écriture resplendissante. Toutefois, nous avons su rester simple et n’hésitons pas accueillir des petits nouveaux.

    Nous aimons retrouver le bon peuple émerveillé par les géants de la poésie que nous sommes.

    Et puis, tu peux même écrire n’importe quoi ma foi. Mais je te ferai remarquer qu’en matière d’ineptie, je m’y entends. La concurrence s’annonce donc rude.

    Sourire et encore sourire comme dirait notre Bourrache. Fais nous un signe Bourrache ! ça va mieux le moral ?

    Biz à tous

  36. Eclairant tel est ce tableau
    choc visuel et coup de gong
    du bronze au bonze aih

    bonsoir à tous, retour de voyage dans la belle province du Maine
    et cet éclat dans vos yeux, dans votre voix, ce timbre si particulier qui résonne longtemps

  37. Le murmure de l’armure
    me fend le coeur jusqu’à l’âme
    dans les ruisselets qui s’épanchent
    j’entend les bruits sourds de la forge
    tandis que se préparent les hoplites
    c’est un songe mais il est violent
    une lumière irradie dont l’ardence
    larde à travers la visière
    l’air de rien
    c’est l’airain dont les vibrations
    remplissent l’air
    (comme dirait Loti)

  38. Fulgurance d’une évidence

    Métal et Soie
    Soleil et Eau
    Lumière et Ombre

    La mer a sculpté
    La fusion de nos êtres
    Brillant de milles feux

    Futile ou Éphémère
    Fictive ou Imaginaire
    Absurde ou Impossible

    Qu’importe …

    Fulgurance d’une évidence ….


  39. Heu … … … coucou

    (ça par exemple, sirenemelusine, est un vers (vide) qui figurera dans la prochaine anthologie de Poésie … belge.
    J’t’assure ! … ou te rassure).

    Rachel : ke j’t’explik :
    Christineeeee a de subliiiiimes photos de soleil sur son blog.
    J’en ai donc fait des copies format « grand poster » que j’ai plaquées sur toutes mes fenêtres … côté-soleil donnant vers l’intérieur, bien sûr !
    Ainsi, je ne vois plus les tonnes de flotte que déverse le ciel avec rage (f’rait bien d’aller voir le médecin, le ciel … doit avoir des problèmes de vessie).

    C.Q.F.D.

    Et puis, tant qu’à faire … sourire, hein !

    Biz à tous.


  40. Thierry-de-retour : mon dictionnaire me dit de te dire que tu lui as manqué.

    Clin d’oeil.

  41. Je nous trouve un peu mou en ce moment au niveau du nombre des commentaires.
    Nous étions plus en forme sur la note « TOPAZE » du 28 mai 2008. Je pense que nous pourrions sinon l’égaler reprendre un peu du poil de la bête. hi hi hi

  42. Quand une telle brillance s’étale sur le sable
    On se demande ce que recèle la mer,
    Pourquoi est-elle venue déposer à nos pieds
    Tant de faste et de fulgurance.

    Que signifie cette étendue dorée
    Cet incroyable trésor déversé sur le sable ?
    Serait-ce un naufrage sur la plage
    De toutes les richesses de la mer ?

    La marée basse sourit dans ses ondulations
    Le soleil s’attarde avec conspiration,
    La marée haute se prépare en silence
    Pour une nouvelle collecte de grande envergure.

    Mais la mer sourit aux derniers rayons
    Toute sa fortune est dans cet éphémère,
    Les splendeurs d’un coucher de soleil
    Ne valent-elles pas toutes les promesses du monde ?

    Celui qui contemple ce spectacle au crépuscule
    Sait bien que jamais il ne sera plus comblé
    Puisque cette chance lui est donnée
    De pouvoir ainsi s’émerveiller.

  43. L’eau s’est retirée
    Le sable chauffe
    Tout paraît calme
    Et pourtant
    Quand l’oreille
    S’allonge le sol
    Cela se vit
    En tout dedans

  44. et je vous lis, et je vais lirerelire topaze de l’an passé,

    pour Monique, puisque tes mots me font venir les miens…

    J’ai ouvert la fenêtre
    Me suis penchée fort dehors
    Pour le saisir le ciel
    De toute sa beauté d’être ce soir
    Si haut
    Des vols hauts d’hirondelles
    Et là bas à l’ouest
    De l’orange lui
    Cet être de lumière
    Il a tendu son rayon
    Et saisie serrée enlacée
    Je me suis envolée

  45. Rachel, je n ai pas trouvé Topaze, mais Intensité,
    mais si lasse encore de l’ado, ce soir, que je ne vois peut être plus clair..

  46. « Topaze » se situe deux notes avant « Intensité » Tu regarderas ça à tête reposée demain si tu le peux.

  47. Okok, rachel, merci, j ai trouvé youps de cherchailles, c’est le 23 Mai, et j ai relu des passages..
    mais 44O et plus de commentaires, c’est tellement, nous de chacun,
    allez, bises,
    ma fatigue est dense, demain sera neuf! hugh!

  48. je t’offre tes mots, Ossiane, du 23 Mai 08, ils sont si beaux….douce nuit..

    Un souffle d’or
    coule sur les papilles
    au clair de l’obscur

  49. Rachel, Annick, les petits derniers ont tant de magies à rattraper…
    Je suis allée voir Topaze… Merci de vos lueurs…

    *******************************************

    L’astre de cristal
    transperce son armure
    dans un cercle d’or

  50. De sacrés moments dans Topaze, Rachel… j’avais oublié à quel point j’étais atteinte 😉

  51. oOoOOoo, joli, Marc, j’ai loupé hier soir, mais je devais coucouche panier…
    C’est magique, jacline,
    J’ai juste survolé, hier soir, Lou, Topaze, et je t’ai relu avec plaisir,
    et OUI DE OUI QUE DE OUI,
    comme c’est bon d’être atteint du sacré virus de vie d’être vivant de vrai de belle folie! hugh!
    belle journée!

  52. et gloups, Marc,
    garde ton rêv, serre le,
    la vie et cette magie,
    si magicienne la vie,
    qui offre ses petits miracles, *sisi,
    faut pas le ranger son rêve,
    car quand on aime, on aime…
    et c’est fort bon de serrer chaleur,
    sa vie!

  53. .
    Belles fulgurances de vos plumes sur cette note, bonjour à vous !

    >lou, éblouie de te lire 😉

    >Toujours de belles approches dans tes poèmes, Alain. Belle plume discrète tu as 😉

    >rachel roule ta bille, me suis bien amusée à te lire 😉 Les petits nouveaux sont de nouvelles sources d’invention 😉

    >monique, grande peintre des sables avec les mots tu es 😉 Tu es trop gentille avec moi 😉

    >marc, plume fulgurante tu as et grand haikiste du rivage tu es, bravo ! Le feu embrase cette page !

    >sophie, formidable et très originale cette idée de chocolat 😉

    >maria, thanks a lot 😉

    >annick, l’or de la vie coule en toi, c’est beau… merci pour le cadeau de mes mots qui me reveinnent un peu en mémoire 😉 Quant à Topaze il a fait couler beaucoup d’encre joyeuse, je m’en souviens bien ; tu faisais partie des coquines;-)

    >nath, merci à toi 😉

    >bonjour sirène, pas de crainte à avoir du côté de la banalité supposée 😉 Chacun peut s’exprimer ici comme il l’entend, en poésie ou pas. Ce n’est pas un blog élitiste mais un blog de la vie;-) Merci donc pour tes premiers pas de poésie tout en douceur. Amitiés.

    >aspe, c’est court mais beau 😉

    >jean, je note que tu arrives à nous raconter ton voyage dans la vraie vie tout en écrivant de la poésie sur ces images. C’est très fort 😉

    >christineeeee, incroyable que tu aies trouvé cette photo ; tu as un vrai don pour ça 😉 Bravo pour ton beau poème de cuivre !

    >thierry, bienvenue d’Amérique où tu aurais pu rencontrer Lou au détour d’un chemin 😉
    Belles idées et images autour des sons ; serais-tu musicien…

    >nigra, somptueux ! Tes mots semblent sortir si facilement….
    D’ailleurs, je m’interroge souvent sur le temps que vous mettez pour écrire un poème. Ca m’intéresse d’entendre vos voix sur ce sujet 😉

    >Coucou à double bourrache à qui j’envoie de petits filets de soleil 😉

    >jacline, trois belles matières dans ton poème astral! Merci, c’est très beau.

    Bises et bon ap !
    A un peu plus tard pour la suite des commentaires 😉

    Ossiane
    .

  54. « j’ai marché sur le sable de la cuisine
    et le cormoran m’a soufflé dans l’oreille
    mais pourquoi dors tu dans ta musique?
    que fait le feu dans ta main??
    j’ai pris son cœur pour le garder
    et j’ai chanté ma gourmandise
    qui jetait des éclairs d’azur
    dans la vague du ciel.
    Si tu écoutes les odeurs que tu vois
    tu sentiras l’amour de ma peau.
    Oh,bel oiseau qui coule
    reste cette nuit dans le blé
    de ma couronne de roses… »

    à la façon de…?????

    :)))

    merci de ton acceuil
    je suivrai ton oeil
    sur la mer
    ouvert

  55. >Bonsoir mélusine;-) Les amis du blog vous ont convaincu de revenir; ils vont être contents;-)
    Belle preuve d’imagination dans ce poème! Ma cuisine va en être toute transformée;-) Un poème plein de senteurs et de tendresse.
    A la façon de Mélusine, non ?

  56. Difficile de ne pas résister à vous proposer une fois encore François Cheng, parce
    qu’un mot a suffit pour rejoindre le haïku d’Ossiane mais aussi cette belle lumière « à l’heure du soir »où s’il n’est question de mémoire, il est en tous les cas question de rêve.

    « A l’Orient de tout, là où se souvient
    La mer, l’orage a dispersé écailles
    Des dragons, carapaces des tortues
    Nous nous prosternons vers le pur silence
    Régnant par-delà la terre exilée
    A l’heure du soir, à l’orient de tout

    Où se lève le vent de l’unique mémoire » F.CHENG

  57. Bonjour,
    Je viens de faire une très agréable promenade sur ton blog, entre photos et haïkus calligrammes…. Je me suis vraiment régalée grâce à Christineeee qui m’avait donné ton lien…
    Ces couleurs si bien servies par tes mots font un ensemble sublime… On ne sait où donner du clavier pour déposer un commentaire. J’ai choisi cette page…
    Bravo et bon week-end Ossiane !

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