Humeurs

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Sauvage et féline, en lassos de lumière, la rive enlacée

Lecture du Haïku Calligramme: de la gauche vers la droite

Sauvage et féline
en lassos de lumière
la rive enlacée

62 réflexions sur « Humeurs »

  1. Monstres qui serpentent sur les plages mouillées sous les vagues feignant les cordages égarés en volutes, en ondulations et courbes enlacées.
    ___

    Je sens cette envie
    De partir à la dérive
    Au grè des humeurs

    Sentir l’odeur de la mer
    Sur les plages ensoleillées.

    ____

    En attendant je vous souhaite à tous une bonne nuit , merci Ossiane pour cette belle note et bonne semaine.

  2. inlassable succession,
    elles arrivent,
    semblables mais diverses,
    s’enflant et se déformant,
    se parant de petites crêtes
    mouvantes,
    explosant,
    et elles embrassent
    le sable,
    s’y frottent, le liment et s’en vont
    en une noria sans fin –
    elles, fausses individualités,
    mer qui se détaille
    en de douces ambassadrices

  3. des petites vagues, des petites vagues encore des petites vagues….

    Le poinçonneur des Lilas – 1959
    Serge Gainsbourg

    Je suis le poinçonneur des Lilas
    Le gars qu’on croise et qu’on ne regarde pas
    Y a pas de soleil sous la terre
    Drôle de croisière
    Pour tuer l’ennui j’ai dans ma veste
    Les extraits du Reader Digest
    Et dans ce bouquin y a écrit
    Que des gars se la coulent douce à Miami
    Pendant ce temps que je fais le zouave
    Au fond de la cave
    Paraît qu’y a pas de sot métier
    Moi je fais des trous dans des billets

    Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
    Des trous de seconde classe
    Des trous de première classe
    Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
    Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous

    Je suis le poinçonneur des Lilas
    Pour Invalides changer à Opéra
    Je vis au cœur de la planète
    J’ai dans la tête
    Un carnaval de confettis

    J’en amène jusque dans mon lit

    Et sous mon ciel de faïence
    Je ne vois briller que les correspondances
    Parfois je rêve je divague
    Je vois des vagues
    Et dans la brume au bout du quai
    Je vois un bateau qui vient me chercher

    Pour me sortir de ce trou où je fais des trous
    Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
    Mais le bateau se taille
    Et je vois que je déraille
    Et je reste dans mon trou à faire des petits trous
    Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
    Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous

    Je suis le poinçonneur des Lilas
    Arts-et-Métiers direct par Levallois
    J’en ai marre j’en ai ma claque
    De ce cloaque
    Je voudrais jouer la fille de l’air
    Laisser ma casquette au vestiaire

    Un jour viendra j’en suis sûr
    Où je pourrais m’évader dans la nature
    Je partirai sur la grand’route
    Et coûte que coûte
    Et si pour moi il n’est plus temps
    Je partirai les pieds devant

    Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous

    Y a de quoi devenir dingue
    De quoi prendre un flingue
    Se faire un trou, un petit trou, un dernier petit trou
    Un petit trou, un petit trou, un dernier petit trou
    Et on me mettra dans un grand trou

    Où je n’entendrai plus parler de trou, plus jamais de trou
    De petits trous de petits trous de petits trous

  4. Merci Lou, quel beau prélude en ce lundi matin

    Quelques notes de musique
    Pour une humeur vagabonde
    Et sur mon coeur glissent
    Des vagues au doux murmure
    La plage est déserte
    Et sur l’eau résonnent
    Quelques notes tintinnabulantes
    Les sons se faufilent
    Entre les méandres de vagues
    Et portent au loin
    Une beauté douce et cristalline

  5. Très très très belles photos Ossiane… et la dernière a ma préférence… quel TALENT tu as… je ne trouve plus les mots pour dire … mais je prends sans mots cette beauté que tu sais offrir… merci

    Je t’embrasse

  6. J’ai protégé mon corps derrière de lourds remparts
    Dans le donjon mon cœur scintillait comme un phare
    Le soleil et le vent ont buriné mon fort
    De reflets arabesques de mica et d’or
    Château de sable déserté sur la rive
    Au temps se délitait, partait à la dérive

    Alors tu es venue à l’influx de la lune
    Tes approches lentes ont parcouru la dune
    Sur un air de tango tu t’avances à pas sûr
    Une vaguelette blanche dépose sa mousse
    Au pied du fort comme une invite douce
    La danse d’un grain vient refaire le mur.

    Puis tu t’enhardis et m’enlaces d’une vague
    L’onde humide me foisonne en frissons
    Et déjà sur les brèches se posent tes algues
    Les grains de mes pores salés à ta boisson
    En va-et-vient bercent et croule l’édifice
    Au sein de la mer je tète en nouveau fils

  7. Coquillage

    Ses sons qui coulent à flot ne donnent pas de chaleur
    Ses vagues collantes comme la guimauve vous portent au cœur
    ses farces habituelles ses lubies perpétuelles
    ses sautes d’humeurs qui vous emportent au ciel
    vous percent le tympan elle est pire qu’un vampire
    et ces baisers sont des suçons qui vous aspirent

    Alain

  8. Le souffle, ce sculpteur
    de frissons impalpables,
    murmures sur la peau du sable

    En écho aux « lassos de lumière », ces lignes magnifiques d’Albert Camus :
    « (…) Les vagues viennent de l’Est invisible, une à une, patiemment ; elles arrivent jusqu’à nous et, patiemment, repartent vers l’Ouest inconnu, une à une. Long cheminement, jamais commencé, jamais achevé… La rivière et le fleuve passent, la mer passe et demeure. C’est ainsi qu’il faudrait aimer, fidèle et fugitif. J’épouse la mer. »
    (Extrait « La mer au plus près » dans Noces suivi de L’été, Folio Poche).

    Un grand merci pour leur accueil à Marc et à Annick, et encore à Ossiane. Le tutoiement ne m’était pas naturel au premier contact, mais, désormais adoubée dans le « cercle des poètes apparus »… il devient bien sûr de mise dans l’esprit de partage de ce blog.

  9. Ce n’était qu’un agrégat de sable, Face à la beauté et la puissance de la mer !
    Elle s’est approchée ondulante, Vêtu de sa jupe plissée d’ombre et de lumière
    Elle le frôla de si prêt qu’il entendit le bruissement de l’onde sur son corps !
    Ce courant sensuel l’entraîna inexorablement sous le drapé de soie bleu et or !
    Clair était son regard ! Trouble était l’attirance ! Faible était sa résistance !
    lorsqu’elle déposa un baiser sur la commissure de ces lèvres une faille s’ouvrit
    Et il disparut emporté par une vague vers les profondeurs inconnues !
    Au petit matin seul le souffle du vent était perceptible ! Elle l’avait rejeté comme une volute sans vie ; puis, elle s’était dissoute dans la nuit ; ne laissant de son passage qu’une empreinte sur son cœur froissé !

  10. merci Jacline pour cette belle citation de Camus illustrant parfaitement cette note, merci également pour tes commentaires que j’apprécie beaucoup et bienvenue parmi nous.
    ____

    La mer a sculpté le sable
    De ses remous incessants
    Et l’œuvre s’est faite douce
    Sous les caresses de l’eau.
    Dans la lumière argentée,
    Le drapé ondule sous la vague.
    Sous les reflets d’un soleil rasants,
    C’est une sculpture en devenir.
    La mer essaiera d’apprivoiser la terre
    Par sa force, autant que par sa grâce,
    Dans une coexistence aux lendemains incertains.
    Les lignes se dessinent et se colorent,
    Grandes œuvres inachevées et félines
    Oscillantes entre peintures et sculptures
    En proies aux éléments naturels,
    En prises aux humeurs du temps.
    ____

  11. Ma plume apprécie de vous lire, et se muette, car c’est fort beau, ce que vous offrez….ahlalala….

    La poésie des mots
    Elle ondule son âme
    Qui se tangue ses dous roulis
    Elle ferme les yeux
    Les ouvre
    Comme c’est joli
    Ses douces ondulations
    De sa bouche à la mer
    Qui laisse le sable ému
    Si bellement caressé
    Par ses tendres vertiges

  12. Bonsoir à l’équipage !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Le magicien des ondes, de fort mauvaise humeur,
    Jeta un sort étrange sur la Belle de nuit,
    Egarée au crépuscule sur la plage,
    A guetter la Lune qui jamais ne venait

    De sa voix de tonnerre, il fit jaillir un éclair,
    Et lança sur la Belle sa formule magique…

    « HUMEURATIMUS SABLATUM LUNUM !!?,, ! »

    « Tous les jours, au gré des marées,
    Tu seras transformée…
    En sable fin dispersé sur le rivage »

    Tu pourras capter la lumière céleste
    Et la dompter au fil de ton lasso
    Tu feras frissonner la surface de l’eau
    Sans jamais pouvoir l’attraper…

    Tous les jours, au gré des marées…

    Tu pourras néanmoins,
    Lors des nuits de pleine Lune
    Prendre forme humaine
    Et là, ton lasso d’or entre les mains
    Tu auras le pouvoir de piéger les humains ! »

    Depuis ce jour, au gré de la Lune…
    On peut apercevoir parfois dans le lointain
    Une étrange femme enlaçant de ses mains
    Un lasso lumineux,
    Cherchant celui qui fera tomber enfin
    Le sort jeté par le terrible magicien !

    ___

    http://screenrant.com/wp-content/uploads/wonderwoman-golden-lasso.jpg
    ___

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  13. Voir la mer dans son acharnement
    Quand ses eaux se retirent et dénudent le sable
    Où les traces de ses mouvements ondulatoires
    Restent les cicatrices du temps qui passe
    Sans ordre et grande démesure
    Elle dessine de bien curieuses arabesques
    Ecriture élégante mais non encore décryptée
    Qui raconte peut-être le va et vient des marées
    Où l’histoire du « magicien des ondes »*
    Mais qu’une tempête survienne
    Et « la mer, la mer, toujours recommencée »**
    Devra reprendre l’histoire du flux et du reflux
    Combien d’années encore
    Avant que le soleil ne meure
    Devra -t-elle tenter de vouloir expliquer
    Ses humeurs, sa grandeur son infinie beauté.

    * le magicien sorti de l’imaginaire de Christineeeeeeeee
    * *emprunté à Paul Valéry

  14. La marée est basse
    Les bras d’un poulpe géant
    Surgissent à la fleur de l’eau
    Pour emprisionner
    Les amoureux de la mer

  15. Quelle histoire enchanteresse Christineeeeeeeee; on s’attend si peu à la vision de ta dame au lasso, que l’éclat de rire est assuré ;))
    Bisou au capitaine, à Monique, Neyde et à l’équipage dont les écrits sont toujours aussi plaisants à lire. Bienvenue Jacline!

    —- —- —-

    « De l’autre côté du rêve, on
    aborde une plage où battent à
    l’envers les marées de la vie.
    Avec le décalage horaire,
    impossible de s’y baigner »
    Francis Ramirez

  16. La vie remue ses boues
    Et la veine se gonfle
    Pour ne pas s’enliser
    Dans le courant de la vie
    Si forte d’émotions
    Qui charrient en tout bas
    Et vers le haut de haut
    Mouvance de son être
    Dans les humeurs du tant
    Ô temps tu es si fort
    Et l’Humain si petit
    Fragile dedans sa vie
    Qu’il tente de belle force
    Avec ses petits pieds
    Et ses mains à ressentir
    Le grain de peau si tendre
    Quand la vie fleure de peau
    Et offre ses beautés
    En bontés de bel être

  17. les caprices du ciel
    la mauvaise humeur du vent
    la mer en colère

    bonne journée à chacun

  18. Coquillage

    Je ne nais pas du marbre dur sous le ciseau
    D’un nouveau Michel Ange non à ma connaissance
    Je dois mes lignes courbes et souples comme l’eau
    A la mer océane qui m’a donné naissance

    Alain

  19. Coquillage

    Dans des poses alanguies près des flots cadencés
    apaisées par le rythme qui les pousse à danser
    les filles d’humeur fragile se sentent bien dans leur peau
    sans être bousculées comme dans un jeu de quilles

    Alain

  20. Vagues de sable et d’eau errent sur la plage
    J’ai perdu mon chemin dans l’immensité de la vie
    Je vais de ci de là sans bien comprendre
    Poussée par des vents souvent contraires

    Veines de la mer grossies par les marées
    Coule en moi le sang du mystère de la vie
    Flux incessant nourri de mes espoirs
    De la volonté de vivre et d’aimer

    Les frissons de l’eau sur le sable mouillé
    J’avance nourrie de mes angoisses et de mes humeurs
    Tremblante de peur mais toujours convaincue
    D’un demain prometteur et bien plus beau

    Ce soir, une vague viendra recouvrir la plage
    Emportant avec elle, les traces d’errance
    C’est dans l’ordre du courant de la vie
    Un jour, la mort engloutira toutes mes espérances.

  21. Embryon mâle
    En vie prénatale,
    Voile serrée sur sa vergue
    Mouillé d’écume de vagues
    Androgyne pelotonné
    Dans l’infime non né
    Foc enroulé en artimon
    Tourmentin de goëmon
    Si y’a moi
    Il y’a toi
    Ma siamoise
    Au cacatois
    Au spi remplit de ris
    A la grand voile affalée
    Les boulines hâlées
    En misaine
    En carène
    Beau flottis
    Fort blottit
    Au ventre de la mer
    Au sexe faible, au sexe fort
    J’hume haut à la poupe
    J’hume elle à la proue
    Monoïque fœtus
    Ballotté comme fétu
    Roule,
    S’enroule dans la houle
    Tangue,
    S’assemble dans la gangue
    Utérine,
    Métacentre
    De la danse
    Violine
    Aux oreilles
    A l’écoute,
    Sans écoutilles
    On se veille
    On se vrille
    Se réveille
    D’un doux somme
    Tu te glisses
    Je me hisse
    Femme homme

    A ma sœur jumelle

  22. Coquillage

    Une plage de sable fin où le vent tire des lignes
    Par place des coquillages des images qui défilent
    c’est comme un jardin zen où l’esprit suit les ondes
    des messages vous parviennent venues du bout du monde

    Alain

  23. Roulés, roulés, les grains de sable emportés par la vague
    brassée longtemps, longtemps l’eau claire colorée d’ambre
    creusées, les lignes ondulantes et changeantes à l’infini

    bousculée, la tranquilité
    murmurée, la caresse

  24. étrange mimétisme
    de ces deux corps si différents
    qu’une force invisible unis

    entre deux silences
    pareil à la rigueur d’un métronome
    les vagues s’échouent sur le rivage
    je ferme les yeux et libère mes autres sens
    je me laisse porter par ce rytme entêtant
    et des notes d’espoir surgissent de ma pensée!

    bonne fin d’après midi

    monique rare cette forme là de ta part
    l’humeur te touche particulièrement
    et cela ce ressent…

    Lou cette musique et tes mots sied merveilleusement à cette note

  25. Je l’aime la mer
    Pourtant elle me fait peur
    Elle est imprévisible
    Un jour languissante
    Mélancolique, douce
    Belle, attirante
    Caressante, calme
    Elle me parle à voix basse
    En caressant ma peau
    J’écoute ses murmures
    Elle me charme et me séduit
    Me berce et me transporte
    Elle s’attarde, se faufile
    M’apprivoise, me rassure
    Ses gestes sont lents et gracieux
    Sa robe est merveilleuse
    Ses couleurs idylliques
    Mais il suffit d’un changement de lune
    Pour qu’elle devienne fureur
    Perverse, méchante, brutale
    Rugissante et dangereuse
    Coléreuse, effrayante
    Sa force meurtrière
    Fait d’elle un monstre féroce
    Sauvage et indomptable
    Elle hurle, gronde, rugit
    Dans ses entrailles terrifiantes
    Pourtant c’est la mer
    Qu’importe ses humeurs
    Elle est belle, elle est vivante
    Elle est la mer
    Et je l’aime

    Je vais vous raconter une petite anecdote pour vous dire combien j’aime la mer, lorsque j’étais jeune étudiante, mes amis voulant me faire un cadeau pour mon anniversaire, m’avaient demandé ce qui me ferait plaisir. Je leur avais dit j’ aimerais aller voir le lever du soleil sur la mer, le matin de mon anniverssaire. Si extravagant au mois de février, j’étais à cent lieues d’y croire Bien qu’étant à 4OO kilomètres et nom pas à cent lieues, avec des moyens qui ne sont pas ceux d’aujourd’hui, mon vœu fut exhaussé. Ce fut mon plus beau cadeau d’anniversaire.

  26. De souples évocations serpentines et chryséléphantines, il y a bien une inspiration d’Ossiane dans ces vaguelettes où l’on se risquerait bien volontiers à perdre pieds, n’était la saison enocre fraîche. Alors on pense aux dunes et à tous les déserts, pour que l’eau, un jour les recouvre et tisse leur surface.
    Amitiés de passage, JPierre

  27. Marre des tracés !!!
    M’extraire de la gangue…
    … claironner … ‘Je vis ! »

    Punaise … kèsk’il pleut chez moi.

    J’ai tant envie d’un brin de soleil

    pour tenir jusqu »à demain.

    Biz à tous.

  28. je te tends un rayon, Bourrache, il est fort généreux ici même trop chaud,
    en matin en orage, en après midi en soleil brûlant, taux d’humidité 90%…sourire..

  29. Un autre rayon pour toi Bourrache !
    Quand tu en auras plusieurs, tu pourras les assembler,
    Ca te fera :

    Soit une roue de vélo, bien rayonnée !
    Soit un gros soleil, à son lever !

    (je t’en prépare un beau pour demain sur l’Ardoise !)

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

  30. ‘rci, les Filles.

    Demain, vais pédaler à l’énergie solaire …

    … le pied, quoi !

  31. et allez Bourrache, je t’en ai ceuilli une brassée de rayons de soleil et je te les expédie, ils ne sont pas très virulents mais ils ont une odeur d’herbes de provence et un goût de fraises, quand on aime on ne compte pas en espérant qu’ils ne fondent pas pendant le voyage, je surveillerai leur arrivée à la météo, sinon je fais des réclamations auprès du bon Dieu, en échange envoie les escargots, en sauce piquante c’est extra !

  32. « cueilli » c’est mieux non ? mauvaise habitude de relire après l’envoi quand les corrections ne sont plus possibles, enfin que cela n’entrave pas l’expédition des rayons de soleil pour Bourrache

  33. Je t’enverrai bien un rayon de soleil ma petite Bourrache mais je ne sais où le trouver.
    Snif ! Fais le même temps chez moi.

  34. Après un mois en Annam je retrouve ma Bretagne.
    Mon jardin est en friche, j’ai désherbé ma serre.
    La pelouze est en jachère, ici l’herbe est trop riche
    et c’est vraiment dingue elle atteint mon fil à linge.
    J’ai sorti la faucille ,il faut vous dire les filles
    je suis vraiment marteau je crains le lumbago.
    Alors demain j’irai sur la route de la mer
    je traverserai la forêt direction la Brière.
    J’arrêterai à Savenay au marché y’a des oies
    elles brouteront pour moi. J’acheterais des nems
    la bouffe viet j’aime, le marchand est d’Hanoï
    des nouvelles du pays je lui en donnerais
    des fêtes du 31 avril* et de celles du 7 mai**
    Puis vers midi j’irai bien boire une blonde…
    Pour trinquer avec moi serez-vous là la blonde ?

    * prise de Saïgon, victoire sur les américains (impérialistes)
    **Dien Bien Phu, victoire sur les français (colonialistes)

  35. Miam ! slurp ! merci Bourrache, les bières belges sont les meilleures du monde.
    J’attendais une réponse de la chtite Annick, mais Savenay pas …

  36. Salut Bourrache !!!!
    Aller, on s’arrache
    On va partir à dache
    (Au loin, dans mon argot d’apache)
    J’ai fini mon ménach’
    Plus une tache
    Largons les attaches
    Et partons en voyach’
    Le capitaine est vers Pen Marc’h
    (Rien ne dit que je le sache)

    Vroom vroom, on s’lache

    Ah ! oui, aussi,
    Au bout de la jetée
    Comme un rêve de voyage
    Ephémère
    Je suis mûr
    Je me mire
    Dans la mare
    Des humeurs
    Partons dessus la mer
    Babord, tribord amure
    Tiens toi droite et admire
    Vite vite on démarre
    ‘Avant que je ne meure)
    Du vent dans la mature
    En rompant les amares
    Je deviendrai émir
    Au pays des semeurs

    Amitié Bourrache !
    Et… salut la compagnie !

  37. Et, tant que tu y es, mets donc deux « r » à amarres, ce sera mieux comme ça !!!


  38. Oh, Phil, me fais pas le coup de la poire blette.

    Reste attaché, amarré, même mûr, au-dessus de la mare dans laquelle tu te mires.

    C’est encore que le printemps !

    Au bout de ma perche, y’a un fil, Phil …

    Pimpon … l’ambulance arrive devant chez moi …

  39. Naviguer à la mode de Pen Marc’h : le plus saoûl à la barre !

    Dicton véridique car y’a tellement d’écueils par là-bas qu’il faut aller en zigzag.

  40. Je ne sais pas si demain tu auras du soleil Bourrache mais ce soir c’est toi notre rayon de soleil et Christine a raison cela met de bonne humeur. Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.

  41. y’a encore du monde

    pour le soleil Bourrache , raté il fait nuit!!!!

    je crois que les effluves viennent jusqu’a moi HIC—

    J’aime cette grande dame
    Quelque soit son humeur
    Parfois impassible et calme
    Malgré la fuite des heures
    J’ai pour elle la même attirance
    Malgré ces caprices et ces rides
    Car Même sur la plage vide,
    Seul ,elle saute et elle danse !
    Certains jours elle est agitée,
    Et De son ventre noir et gonflé
    Elle tance les plus grandes falaises
    Et s’évanouit au bord du malaise !
    Elle déchaine toutes les passions
    Par sa singulière beauté fantasque
    Changeant chaque fois de masque
    Au gré des jours, des saisons !
    Elle est si mystérieuse !
    À l’été, elle s’étend rieuse
    Elle masse les corps dénudée
    Sans vraiment se dévoiler
    À l’automne l’âme atrabilaire
    Elle déchire le ciel et la terre
    De ses lames blanches et acérée
    Que le vent ne cesse d’affûter!
    À l’hiver, froide et colérique
    Elle en devient maléfique !
    Et, rien n’entrave son ire ;
    Elle dévore marins et navires !
    Au printemps, le ciel soyeux
    Se reflète sur sa peau satin
    L’éclat de sa robe bleue
    Flotte comme un parfum !
    Alors je lui pardonne ses humeurs
    Enjôlé par ces douces rumeurs

    bonne nuit au veilleurs

  42. Dans les yeux de la mer
    Se roule la colère,
    Dans ses larmes de rage
    Se déverse la plage.
    Et le ciel a beau faire,
    S’habiller de lumière,
    Se fondre en sérénade,
    Caresser chaque vague
    De soleil mordoré,
    Son amour n’en peut mais.
    La mer est de mauvaise
    Humeur, rien ne l’apaise.
    Elle charrie en son ire
    Les rêves, les plaisirs
    Que ce soir elle ne peut
    Embrasser, ni ne veut:
    La douceur de l’étale,
    Repos de ses entrailles,
    Le frisson du jusant
    Ou le flux stimulant.
    Ses sourcils sont froncés,
    Ses cils ébouriffés,
    Ses yeux d’aigue-marine
    Aux reflets d’opaline
    Lancent milliers d’éclairs,
    La mer est en colère!

  43. Aux veilleurs
    douce nuit
    de velours
    à venir

    Aux endormis
    main-caresse
    sur rêves
    à finir

  44. .

    Bonjour fidèles et nouveaux amis de L’Oeil;-)

    Je remonte peu à peu à la surface pour respirer l’air de vos poèmes;-)
    Je commence à me sentir un peu plus libérée… ouf! Toujours beaucoup de travail mais un peu moins de pression sur mes épaules.

    Humeurs de toutes sortes essaimées sur cette page… et toujours en beauté
    Vous êtes venus en nombre honorer cette note et je vous remercie pour votre générosité. J’aime toute cette série océane;-)

    Je vois également de petits nouveaux; c’est sympa!
    C’est bien parti, Jacline;-) Le « tu » n »est pas obligatoire mais il m’arrive de me tromper et de revenir au « tu » alos qu’on avait dit que c’était « vous »:-)

    Bienvenue à Maud, clin d’oeil à voirdit;-)

    Et puis je vois que Bourrache a déchaîné l’auditoire hier soir;-)
    Autres humeurs, rires et détente, je me suis bien amusée à vous lire;-)

    Allez, je vais faire un petit tour du côté de « fulgurances »
    Un grand merci à vous!

    Ossiane.

    .

  45. Humeurs, rumeurs, tumeurs

    hum, disons pas de bile ni bien méchantes, elles manifestent tout du moins un mouvement d’impatience qui tendrait à rendre noir bien des regards, leur écoulement soulage autant qu’il agace, dans un principe de vase communicant qui trouve à établir entre flux et reflux cet équilibre ténu.

    Sont elles bonnes qu’elles annoncent le partage de l’énergie en vagues ciselées et raménent le sourire sur les visages effrayés de quelques manifestations intempestives autant que surprenantes

    aussi l’humour n’est il pas loin qui lui aussi est bien subtil dans son expression

    mais si on ne meurt qu’une fois il faut prendre garde à la tumeur, comme disent certains totalement lucides « plus con que moi tu meurs »

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