Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Débris d’histoires
goélands de lumière
sur la courbe du temps
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Débris d’histoires
goélands de lumière
sur la courbe du temps
Mirage d’épaves
Pluie d’or éphémère
Sur l’île d’un instant
Entre ciel et mer
La vie s’écrit mirage
Poudrins d’or salé
ancrés aux larmes
les vestiges de la mort
mémoire béton
le rire de l’océan
sur les lèvres bleues
un nuage de plaisir
bonne journée à chacun
Ils se retrouvèrent sur la courbe des eaux
pour un dernier concert
Et la mer entraîna
leurs illusions
D’oiseaux
Arromanches et les restes de son port artificiel !
Je pense à toi l’âme erre et mes mots qui s’ensablent
L’azur a fait glisser ton regard dans les flots
Le goût du sel imprègne de blancheur le tableau
Je me baigne et ressors de ta vue ineffable
Éprouvée mais ravie renaissant au mystère
Le blues s’en va s’en vole et laisse place au rêve
Promenade en frissons sur des vies qu’il libère
Quand il joue ses airs frais pour caresser la grève
Des oiseaux pépites d’or habillent ou bien décorent
La nuit tombée pimpante bruissant et scintillant
Je marche encore un peu et dans l’idée m’endors
Les étincelles enfantent des songes pleins d’océans
Flux et reflux
la mer recomposée
le silence retombé
l’histoire dans les sables
enfouie
Bonjour
J’ai regardé avec Théo (mon fils) qui a bien apprécié.
Bonne journée.
jouer avec l’indécision,
cet incertain mélange
de la terre et de la mer,
voler, frôler, se poser,
là, en notre royaume,
et criailler, proclamer
notre jouissance
déconstruction.
Art plagiaire.
IndicatifPrésentPassé composéImparfaitPlus-que-parfait
j’échoue
tu échoues
il échoue
nous échouons
vous échouez
ils échouent
j’ai échoué
tu as échoué
il a échoué
nous avons échoué
vous avez échoué
ils ont échoué
j’échouais
tu échouais
il échouait
nous échouions
vous échouiez
ils échouaient
j’avais échoué
tu avais échoué
il avait échoué
nous avions échoué
vous aviez échoué
ils avaient échoué
Passé simplePassé antérieurFutur simpleFutur antérieur
j’échouai
tu échouas
il échoua
nous échouâmes
vous échouâtes
ils échouèrent
j’eus échoué
tu eus échoué
il eut échoué
nous eûmes échoué
vous eûtes échoué
ils eurent échoué
j’échouerai
tu échoueras
il échouera
nous échouerons
vous échouerez
ils échoueront
j’aurai échoué
tu auras échoué
il aura échoué
nous aurons échoué
vous aurez échoué
ils auront échoué
SubjonctifPrésentPasséImparfaitPlus-que-parfait
que j’échoue
que tu échoues
qu’il échoue
que nous échouions
que vous échouiez
qu’ils échouent
que j’aie échoué
que tu aies échoué
qu’il ait échoué
que nous ayons échoué
que vous ayez échoué
qu’ils aient échoué que j’échouasse
que tu échouasses
qu’il échouât
que nous échouassions
que vous échouassiez
qu’ils échouassent
que j’eusse échoué
que tu eusses échoué
qu’il eût échoué
que nous eussions échoué
que vous eussiez échoué
qu’ils eussent échoué
ConditionnelPrésentPassé première formePassé deuxième forme
j’échouerais
tu échouerais
il échouerait
nous échouerions
vous échoueriez
ils échoueraient
j’aurais échoué
tu aurais échoué
il aurait échoué
nous aurions échoué
vous auriez échoué
ils auraient échoué
j’eusse échoué
tu eusses échoué
il eût échoué
nous eussions échoué
vous eussiez échoué
ils eussent échoué
Impératif Participe PrésentPasséPrésentPassé
échoue
échouons
échouez
aie échoué
ayons échoué
ayez échoué
échouant
échoué
échouée
échoués
échouées
ayant échoué
Infinitif Gérondif PrésentPasséPrésentPassé
échouer
avoir échoué
en échouant
en ayant échoué
Synonyme du verbe échouer
avorter – chuter – diminuer – tomber – rater – manquer – achopper – foirer – louper
Tournure de phrase
Futur prochePassé proche
je vais échouer
tu vas échouer
il va échouer
nous allons échouer
vous allez échouer
ils vont échouer
je viens d’échouer
tu viens d’échouer
il vient d’échouer
nous venons d’échouer
vous venez d’échouer
ils viennent d’échouer
mon dieu.
La mer s’est couchée en toute humidité,
Un bras doux levé de nonchalance.
En sortent des lucioles pour ne pas oublier.
de passage dans la courbe du temps
vestiges d’un pays hier en guerre,
mirage de goélands argentés,
tranquilles et rassurés
aujourdhui colombes de la paix
de passage un soir de juin
deux cousins lointain canadien
sont venus
épris de liberté
bousculer les esprits gris
les esprits nazis
dans une flaque de sang
l’obus en a couché un de vingt ans
l’autre s’en est allé jusqu’à BERLIN
fusil fumant sous la mitraille
lorsque nous en avons parlé ensemble
nous avons pleuré, pleuré, pleuré
et parlé, parlé, parlé d’un passage un soir de juin
liberté
(à mes vieux cousins de JASPER et TORONTO)…
http://frontenac.ameriques.free.fr/debarquement_canadiens_francais.php
La mer
Miroir du ciel, lieu de passage et d’exil
A l’origine de ce qui meurt, berceau des îles,
Une unique clameur jaillissant sur ses rives
Riche de tous les maux, amical comme un livre
Ivre d’ailes et de ciel source d’inspiration
Chantant comme une eau vive suscitant les passions
Emplie d’ancres et de chaînes qui donnent un goût de sel
Terrible comme un torrent descendant la montagne
Tremblant comme une fleur dans la verte campagne
Et chère, comme la voix de la fille qu’on aime
Alain
.
Bonjour à tous,
Boîte à lettre pleine, un peu de mal à rattraper mon retard…
Grande Douceur de vos poèmes toujours… le bleu est une couleur apaisante ; ça se sent 😉
Non pas d’échouage en vue pour salade qui m’amuse avec ce poème inattendu 😉
Beau retour poétique sur différentes notes, Aspe et Alain!
Merci à jacline à qui je souhaite la bienvenue, maria, fred, marc, arletteart, ElodyStyle, lou, pierre, nath, brigetoun, sophie, Jos pour la beauté de vos poèmes.
Bon voyage à Annick !
Nouveaux commentaires sur :
Aspe
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.
Ossiane
.
Sur la courbe du temps
Tu glisses
Tu t’écorches
Tu jouis
De la courbe du temps
Je t’extrais
Je t’arrache
Je t’emporte
Hors du temps
Viens
De ta courbe du temps
Ils veilleront
Ils brilleront
Ils patienteront
Hors du temps
Ose
Sur notre route Hors du temps
Soyons simplement Nous
Sur ta courbe du temps
Tu retourneras
Sur ma courbe du temps
Je retournerai
Hors du temps
Règnera
Le Néant
Ta deuxième photo est vraiment superbe… je l’aime énormément…
Ile céleste
un monde en apesanteur
ouvre son aile
La Toto n’en finissait pas de fêter son retour. Elle serrait fort ses compagnons et ne pouvait empêcher ses lèvres de trembler lorsqu’elle évoquait la période un peu trouble qui avait précédé les retrouvailles.
Sur la courbe de son temps c’était un petit moment à part, un moment qu’elle ne pourrait jamais partager avec personne.
Depuis, la Toto était comme qui dirait « un peu chamboulée ». Elle évoquait sans cesse les aventures passées. Chacun était unique et différent et elle se rendait compte qu’elle avait failli ne plus les revoir.
Cela l’amenait à s’interroger sur elle, sur ses amis matelots , sur la marque que chacun laisserait sur les autres. Empreinte indélébile ou vite estompée par le temps qui passe ? La toto, « elle marche ses gaz de l’air du temps ». La toto laisserait t’elle une trace de son passage sur cette terre tant aimée ?
C’est qu’il en avait fallu du temps pour devenir une « Toto ». Que d’épreuves traversées, de souffrances endurées. Mais que de combats gagnés également. Elle l’avait gagné son droit d’être soi, son droit d’être une toto rigolote, triste, unique, bien à elle.
Et quand elle imaginait la peur de ses compagnons lors de son enlèvement , alors elle se disait que la vie valait vraiment la peine d’être vécue car le partage, l’amour et l’amitié étaient vraiment des sentiments si forts qu’il aurait fallu être fou pour ne pas vouloir les vivre en vrai de vrai.
Alors la Toto se sentait revigorée pour toujours et si un jour le temps devaient lui faire surmonter de nouvelles épreuves elle savait qu’elle pourrait venir se ressourcer dans cette source qu’est l’amitié.
Grosses bises à toi aussi Lou, ainsi qu’à Christineeeeeee, monique, le capitaine fantômette (hihihi), Thierry, les deux Bourrache et tous les autres………. et une petite pensée spéciale à notre TOTO voyageuse
Salut à vous !
Et bien mon Salade,
Si tu échoues
A ton exercice
De conjugaison
Et à ta prochaine dictée…
Je te mange en salade !
Ceci n’étant qu’une petite fantaisie,
Je reprends sereinement
Le fil de mon esprit
Et une volée de Jonathans, une !…
Qui seuls connaissent la valeur du temps,
Qui seuls sont les maîtres de l’espace,
Qui seuls sont les rois de la courbe céleste,
Ils en auraient, des histoires à raconter !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Après que Jonathan a quitté son clan
Qu’il s’est éloigné du tas d’ordures sur lequel il se nourrissait
Qu’il a appris à voler plus loin, plus haut, plus vite
Qu’il a contemplé le monde d’un point de vue que nul autre n’avait atteint
Après qu’il a trouvé le passage
Jonathan est devenu oiseau de lumière.
As-tu compris, Fletcher ?
Jonathan est devenu oiseau de lumière !
de mon passage
aucune empreinte
je suis un nuage
…..Et seuls contre le vent qui rebrousse leurs plumes
à travers la tempête errent les goélands…………..
Un nuage passe …….et disparaît , il en est ainsi de toute chose
Belle soirée de presque pleine lune
AA
De passage
un doux message
sur cette page
d’amical partage
De passage, je me suis dit, que maintenant il me fallait bien l’avouer,
Sage ou pas sage…je le suis….
Retraite aux flambeaux?
Bougies de Sainte Lucie?
Lumignons de vie?
Le miroir de l’eau
Se fendille, prend des ris,
Passage fortuit
D’un bouquet d’oiseaux.
De passage, se crée contre ma volonté ces méandres bleu surlignés du blanc de ces oiseaux marins, mais pas toujours, comme la mouette qui est largement terrestre, nous offrant en plus des nourritures avec tes restes, mer quand retirée au loin tu laisses apparaître sur l’estran toute une vie aérobie qui n’atendait que celà pour sinon nous sauter aux yeux, du moins nous inspirer la pêche à pied. Pas à couteaux tirés, pas tirée à quatre épingles, tu épingle là notre souci de retirer, du littoral comme d’ailleurs, quelques fragments de vie pour alimenter la notre. Indistincs et lointains comme les gardiens intemporels d’une passe pas sage, ce squelette rouillé comme un récif ne patrouille plus et de ces ocres ferrailleux il dépose au regard un premier plan sourcilleux; que sont ces épaves multiples devenues d’autre que des cimetiéres marins pas coupés des embruns ni à grands coups de cimeterres, anonçant la terre et les bancs de sable, les hauts fonds mouvants naufrageurs comme les nefs rageuses qui ont définitivement fait relâche et ne peuvent plus envisager que d’habiter ce paysage qu’elles composent maintenant et proposent parfois à la vu des spectacles surprenant surtout quand sous l’eau les récifs elles abritent et qu’elles pourvoient largement au renouvellement de certaines espéces dans cet espace modifié.
Bonjour de retour de Limoges, avec un teint de por…celaine je vous salue tous et remercie Ossiane pour cet échouage qui nous fait retirer beaucoup d’impression et marque d’une expérience nouvelle.
je suis à la lisière de l’étendue courbe de la mer
Un souffle d’air caresse mon visage ! seul, silencieux dans ce désert bleu
Mon regard se perd à l’infini ; le soleil encore caché derrière la rotondité de la terre diffuse une lumière douce qui se pose comme de la soie sur mes yeux ! Un frisson parcourt mon corps resté tiède de la nuit ; deci-delà des rochers artificiels, sculptures volcaniques, se dressent. Iles de béton et d’aciers ; un jour peut être la mer aura grignotée ces restes d’humains ;
Venu du fond du ciel, des paillettes brillantes couvrent une partie du ciel éclairé par des rayons de lune. D’un bruissement d’ailes une nuée de goéland se pose à coté de moi comme un rêve Ils ne me voient pas ; ne m’entendent pas ; je suis comme un nuage qui passe à coté ; invisible ; irréel ; l’un d’eux se pose sur moi ; il semble chercher de la nourriture ; il est si léger que je ne sens même pas le poids de ses pattes ; d’autres le suivent et se posent à coté de moi ; je ne comprends s pas ce qui m’arrive ; je n’existe plus c’est cauchemar ; je vais me réveiller ;; dans l’abîme de mon âme les mots se précipitent ; Ils se perdent dans les profondeurs ! Même ma voix refuse de se faire entendre ; je tente de faire fuir ces oiseaux de mauvaise augure ; j’agite les bras ; mais ils restent étendu le long de mon corps ; mon corps qui restent allongé sans mouvement possible ; sans vie ; gonflé ; méconnaissable ; les souvenirs comme une vague me submergent ; je revois le bateau se dressé comme un mat vers la colère du ciel, je revois la tempête, je ressens le vent ; la mer qui s’ouvre comme une bouche béante avec ses dents d’écumes et qui m’emmène dans creux de son ventre, puis je vois le passage se refermé par une montagne d’eau ; Je descends inexorablement ; je me débats dans ce filet invisible ; c’en est fini ; Je suis pris au piège ; j’abandonne ; et me laisse porter par le courant ; j’aimerais revoir une dernière fois l’aurore !
Là où le regard se perd, je vois les premiers rayons de soleil passé par-dessus l’étendue infinie de la mer ; je suis éblouie de tant de beauté ; mais mon passage est terminé ; j’ai les yeux grands ouverts mais mon regard se ferme de l’intérieur !
–
Des oiseaux becquettent
Dans les os de l’histoire
Et puis s’envolent
–
des oiseaux d’ écumes en fines bulles
plage passage
danse caressante des errances
folles douces partances
imaginaire de fuites de passages
de tourbillons d’images sans retour en arrière
lignes d’horizon
ventouses agrafées
aux contres- courants des kiosques bavards
musiques funambules
artiste de cirque héritage des équilibres fragiles
sur les cordes
passage agile en vertiges arc-en-ciel
nuages dans le ciel bleuté des Normandies
mouvantes dans les sables indéfinis…passage…
.
Bonsoir très tard, pardonnez mon invisibilité, je suis submergée…
Je n’ai réussi à dégager de temps pour publier la note. Je préfère attendre un peu, trouver le temps plutôt que de bâcler. Je repasserai ce week-end quand ce sera un peu plus calme de mon côté. Ps eu le temps non plus de bien vous lire. Ne vous inquiétez pas, je le prendrai. Tous ces week-ends prolongés font que je suis obligée d’accélérer la cadence côté travail.
Bises de nuit, à très bientôt pour la publication.
Ossiane
.
Marc , ton texte est magnifique et résonne encore à mon esprit ce matin triste et nostalgique .. est -ce la pleine lune qui agite les coeurs?
Pensées Ossiane ta présence est entre les lignes quand nous écrivons tues notre fil d’Ariane
Salut à tous
AA
Passages couverts …sans assiettes ni desserts
passages découverts …en pleine clarté
passages encombrés …qui demandent à se frayer un chemin …sans s’effrayer du capharnaüm
passages étroits… qui vous contorsionnent
passages élevés …qui vous rehaussent
impermanence qui vous fait boucler …des circuits
venelles qui réservent des surprises à chaque tournant
méandres des circonstances…qui agitent nos circonvolutions
Effet d’entonnoir qui nous appelle à nous engouffrer
et toujours cette nécessité d’avancer, d’aller plus loin, de découvrir l’après
comme la mer découvre ce rivage en prenant du champ.
L’estran j’ai…enfin pu admirer, le marnage est bien marqué sans carnage ni prise d’otage.
Cet espace entre deux donne juste un sentiment d’urgence qui agite les esprits et mobilise les muscles, le parcourir avec délectation de ce pas allégre dans le floc floc des filets d’eau, des nappes et des flaques.
Un vent de liberté venu de l’Ouest, force irresistible, 12 noeuds.
A propos d’oiseau
Depuis hier, je m’occupe…
Un jeune merle est venu chez moi.
Je lui donne des lardons, du pain trempé de yaourt,
Il me regarde l’air pas content.
Ma fille me dit qu’il lui rappelle quelqu’un.
Bon, on va l’appeler comme ça !
Le chien veut le lécher, moi je ne veux pas.
La ratoune s’en fout, elle a d’autres chats à fouetter.
Mon fils m’a dit, cela te tiendra compagnie.
Ha ! ha !
Ca va, j’ai mon taf ! Heureusement, les plantes vertes,
les pommiers d’amour, les iris, les rosiers nains
et les géraniums ne râlent pas.
Oui oui, nous sommes un peu serrés sur le balcon !
En attendant, le piaf gavé s’est endormi.
Va falloir lui apprendre à voler
Pour lui montrer, faut-il que je saute du deuxième étage
en agitant les bras ?
Si quelqu’un de l’équipage sait, je suis preneur.
Bon ! c’est pas l’tout, j’ai du ménage et Bourrache est trop loin.
Même un 8 mai, il y a toujours à faire ;
C’est bien, cela évite de fréquenter les cafés !
Bises à tous et vive le vent
–
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–
–
http://www.edgb2b.com/images/profil/profil_350415_2.jpg
–
Je me sens dépourvue devant ces images, j’ai toujours trouvé la vue d’épaves, triste dans mon regard, des débris, des brisures, de la rouille,
alors aucun mot ne sort,
quoique???!!! ceux là viennent de sortir…sourire….
Dépourvue aussi phil alba pour vous aider, je n’ai jamais eu à montrer le sens du courant du vent à l’oisillon pour qu’il s’envole..allez, laissez le se grossir, grandir encore, et un jour, vous verrez il ne sera plus dans le nid…parti pour sa vie..
doux jours de week long pour chacun dans la douceur du vivre, du simplevivre..
et, héhé, la toto va bien, elle se repose de son voyage dans son monde à elle…
Le jour de l’arrêt
Des combats
En Europe
Le 8 Mai 45
Un grand jour
A ne pas oublier
En mémoire
Des disparus
Paix sur la terre
Pour chaque Humain
Dans son né
D’être en vie
belle journée, c’est si bon de se vivre de paix du simplevivre.
Je me souviens.
Il faisait beau, très beau même. Ma mère m’avait enmené à ma première fête de Jeanne d’Arc délivrant Orléans.
Je me souviens.
Assis au premier rang, sur la bordure du trottoir d’une rue en ruines regardant le défilé, l’Evêque, le Maire, les Américains, les fanfares et Jeanne, en armure, sur un cheval blanc, les oriflammes, les drapeaux…
Je me souviens: il devait être 15 ou 16 heures quand soudain une voix dans les hauts-parleurs annonçant la paix
Je me souviens.
De la clameur
s’élevant soudain de la foule …
Entre Reims et Berlin la place pour une paix des braves, encore que avant l’USS Missouri, les bombes et le partage du Monde, avant Postdam , après Yalta
la curée finale, les bombardements massifs sur Dresde et Tokyo, le siège de Berlin, le repos du guerrier et ces femmes violentées, jamais la guerre ne finit d’un seul trait de plume, d’une seule déclaration, au delà du cesser le feu il y a les destructions, l’occupation quelqu’elle soit, la misère dans la population
alors Jodl ou bien Keitel, avant Nuremberg cette cessation des hostilités n’était vraie qu’en Europe, le front asiatique comme l’orient après 18 allait tenir encore quelques temps.
Un petit signe de quelqu’un qui est loin de la mer…
andré claude
Dans l’histoire des passages tant de pas égarés
et tant de guerres menées
les morts se comptent encore
les douleurs effacées d’un tableau noir s’inscrivent
à nouveau pas chassés où nous croisons des corps
que l’on a torturé au nom…
Oh non c’était un bien!!
n’allez pas croire d’ailleurs
c’est bien pour votre bien
pour mieux vous protéger
c’est pour ça qu’on corrige tous les tirs de l’histoire
ils n’ont rien demandé
mais nous on tire quand même
votre cœur se soulève
et bien reposez-le
ou cachez-le chez vous
tout au fond d’un tiroir
pour le garder vivant
un s à « torturé », sorry.
De passage , elle et moi
Et pas sage , elle et moi,
On savait que c’était,
Ou maintenant ou jamais,
Les bisous les calins
Et les tendres matins,
C’était la à ceuillir
juste vivre avant mourrir
acter la notre passage
Sédiments la sur la plage
Passage de paix enfin où la mort délibère
pour saisir la souffrance et la jeter au loin
quand au pied de vieux arbres
ils s’endorment enterrés
quand en cendre ils nourrissent les flots
ou la marée
la terre les reprend tous
en son sein et les berce
.
Bonsoir les amis, me revoilà un peu plus libérée et déstressée 😉
>nigra, toujours aussi fort et beau 😉
>maria, c’ets celle que je préfère aussi 😉 Je m’envole dans ton haïku 😉
> toto super costaud, rachel rouletabille 😉 Bises fantômatiques…
>christineeeee, merci pour la volée 😉
>phil, rigolo jardinier des villes, le jonathan fait des émules 😉 Ton poème de 19h55 m’a beaucoup amusée 😉 Bises.
>marc le nuage, tes deux écrits suivants sont magnifiques !!! Bravo !
>arletteart, joli passage en douceur comme tes coups de pinceaux 😉 Tes dernières toiles sont merveilleuses ! Je fais ce que je peux pour être présente mais ce n’est pas très facile en ce moment. Vous êtes biens patients avec moi, j’apprécie 😉
>neyde, l’hirondelle a frôlé de ses ailes cette page en tendresse, merci !
>sabine, bravo aussi, il faut être les deux à la fois 😉
>Annemarie, fille de la mer, beaucoup de belles rimes sur cette page 😉 J’aime ton bouquet de bougies 😉
>Thierry, on voyage beaucoup dans tes explorations de mots 😉
>bourrache, tu as beaucoup de matériel pour phil, je suppose 😉
>aspe, beaucoup de jeux de sonorités aussi sur cette page, le passage adoucit les plumes 😉 Surtout les belles comme la tienne 😉
>pierre, j’ai du mal à voir à quoi correspondent les 12 nœuds 😉 Force combien ?
Des souvenirs forts surgissent en toi qu’on ne peut oublier en tant qu’enfant. Ces plages sont toujours émouvantes même tant d’années après.
>annick, je vous sens en effet un peu désemparés devant ces images assez vides et pourtant le les aime mais je ne sais pas très bien pourquoi 😉 Finalement, je crois que j’ai envie de vide, d’espace, d’ailleurs irréels, de banquise, d’icebergs et de bleu car j’ai la tête un peu trop pleine en ce moment;-) Dans ces photos, j’ai l’impression que la plage réelle est transfigurée en un autre univers grâce à la lumière.
>chief gardener, loin de la mer… alors il faut l’imaginer ou y venir 😉 Amitiés !
>Tes mots sont très touchants, lou. La plage de Coleville est particulièrement bouleversante ; elle est presque rouge en réel comme dans le film de Spielberg.
>fauki, joli poème d’amour tu as écrit 😉
Bises à tous, bon week-end !
.
A Ossiane,
A peine le temps d’être « de passage », Ossiane, nous voici déjà sur la « jetée »… Alors, ce petit retour en arrière, c’est juste pour vous remercier infiniment de votre petit mot de bienvenue, malgré la « cadence côté travail » et la « boîte à lettre pleine ». C’est la marque de l’attention et de l’élégance.
Cela faisait plusieurs semaines que j’avais découvert L’Oeil Ouvert, par je ne sais quel détour du web sur les chemins de la Camargue. Comme un paysage de rêve imprime la mémoire de l’âme, la plume couleur de lune et frisson de soie qui ouvre l’album m’a entraînée sous son aile… Et « Ossiane » sonnait comme un poème, mi-nom de constellation, mi-lumière océane… Je me suis donc promenée, chaque jour ou presque, sur l’un de ces sites si magiques que l’on se dit en se frottant les yeux « Oui, ça existe ! » J’ai ouvert grand mes fenêtres sur la beauté de ce voyage imaginaire, sur son intelligence à attirer les regards vers le haut, sur les mots si poétiques qu’il fait naître comme une source intarissable… Contempler, me mirer dans ces images qui se métamorphosent en tableaux, lire les poèmes, les proses, les Haïkus profonds et délicieux suffisaient à mon bonheur. Devant une telle richesse d’écritures dont certaines sont tout simplement du grand art, il me semblait que tout était si merveilleusement dit que j’en resterais au stade du spectateur privilégié…
Jusqu’à ce soir, tard, où « De passage », à mon grand étonnement, m’offrit sa page blanche… Nul commentaire encore, une note qui me signifiait « le passage », quelque chose comme maintenant ou jamais, l’instant de saisir au vol ces goélands de lumière, de se poser sans réfléchir sur le miroir de leurs ailes, et consentir au voyage…
Jacline il suffit de se jeter
c’est ce que j’ai fait un jour…
chacun apporte sa vision sa sensibilité ses rêves
son humour, ses réflexions , ses doutes….
chaque nouvelle venu ne fait qu’enrichir cet espace merveilleux
fruit de temps d’énergie de la part d’Ossiane
au plaisir de voir tes mots se poser
Bonjour jacline et marc,
c’est bon de partager ses mots,
cela peut faire beaucoup de bien à d’autres, à chacun…
De passage sur terre
Ô temps l’aimer son tant
Et se vivre dedans
Comme il s’offre en partages
Sous l’ineffable bleu, tout s’enfuit et revient :
Toute la mer
Les oiseaux
L’empreinte de nos pas
Tout glisse comme un souffle sur ce fil qui va
>Jacline, je ne sais plus quoi dire après tant de gentilles choses prononcées 😉
Une jolie plume vous avez dans l’expression de votre découverte et de vos impressions 😉
Bref, je suis très touchée et je vous invite à vous joindre à nous. D’ailleurs, je vois que les amis du blog vous ont bien accueillie 😉 Alors plus d’hésitation… en poésie ou pas !
>coucou abeille et merci pour ce beau poème en légèreté 😉
Une belle série marine, un plaisir pour les sens, on y ressent le vent marin, le goût du sel sur la peau et l’odeur de iode… Je reste là, je ne bouge plus Na !
>Bonjour Gwen, pas de problème pour que vous restiez à méditer tranquillement;-) L’endroit est désert;-) Merci de vos gentils passages de ci de là!