Lecture du Haïku Calligramme: de l’arrière-plan vers le premier plan
Le bleu pervenche
le rouge colorado
le sentier des fées
◊ Rustrel dans le Vaucluse… les gisements d’ocre du Colorado provençal… ici les cheminées de fées.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de l’arrière-plan vers le premier plan
Le bleu pervenche
le rouge colorado
le sentier des fées
◊ Rustrel dans le Vaucluse… les gisements d’ocre du Colorado provençal… ici les cheminées de fées.
J’ai épousé la courbe de l’ocre de ta peau
Glissé dans les poussières des baisers du désert
Et la caresse rousse a fait trembler la terre
Quand a glissé la pierre du haut de mon rocher.
Le phallus érigé sous le soleil ardent,
Entouré de barrière m’a muselée de vent
Vends tout l’ocre des fées, tu n’auras pas assez
De douceur dans le cœur pour danser sur mon corps
Alors dors et je vais m’envoler comme le sable
Assourdie par ta voix qui crie dans son enfer,
La caresse de la soie et le rouge des sentiers.
Mon sable est un torrent, ma diva mon ruisseau
Et les mots des bateaux de feuilles transparentes.
Glissement des rivières, des chants, des eaux limpides,
Enfin voilà tes yeux dans un rai de lumière.
Cheminer, fée de lune, en priant sous l’azur,
Derrière des intervalles, l’Amour en équilibre….C O L Au RAs Do… igts au ciel, ma prière. )
Bonne nuit à tous.
http://www.youtube.com/watch?v=MBW5a77wINQ
Ocre et charbon
Sur une terre sculptée
Dans le grand canyon
Demoiselle coiffée
Du rouge sur les lèvres
Pour un pas de samba
Pas rustre mais lustré comme pour illustrer ces minéraux colorés qui donnent vie aux paysages.
Pas médiocre non plus mais bien pleinement ocre, car saturant sur fond de lazure, un roux envahissant.
Entre monticules, blocs et coulées il y a tout un monde à explorer.
Reste à cheminer sans chercher les effets, à admirer sans trop s’arrêter, et à ramener des souvenirs pour l’éternité.
Oh que oui ocre, bel ocre, qui flatte du roc les facettes, tu me donnes la force d’avancer en renouvelant ma palette plus bien nette et dans ta capeline martienne je crois deviner qui l’a fait sienne.
Oui c’est définitif j’aime à l’infini tes circonvolutions flanquées de palissades qui loin d’empêcher les glissades appellent sur les pentes.
Des gardiens vêtus de pierre
arpentent la terre rouge
dont ils sont façonnés
Sentinelles en faction
robuste et inflexibles
ils guettent les nuages
Bonjour
Forcément je repense à un poème que j’ai déjà déposé sur l’oeil ouvert.
Il date d’environ 3 ans…
En attendant, si je ne trouve pas l’inspiration…
Bonne journée.
OCRE ROUGE
Ocre rouge
Et je te sens couler dans ma chair assoiffée.
Ocre rouge
Et je suis transportée dans le village du Roussillon.
Ocre rouge
Et mes pieds sont enracinés sur la terre brûlée.
Ocre rouge
Tu me fais voyager en Afrique, en Australie.
Ocre rouge
Une tonne de nuances
Tu résonnes, tu rugis
Ta fièvre m’enivre et me délivre
Délice suave d’infinis inexplorés.
Rouge marron jaune
Je ne sais …
Infinité de gammes et de tonalités
Traversant le soleil, la terre
Et m’oblige à me taire
Nuances de l’espoir
Dans l’écorce des arbres.
Ocre rouge
Et on s’aime des grains de sable doré
Dans le désert des corps
Comme un accord volé.
Ocre rouge
Et je te sens sur mes lèvres glisser
Et ton visage ourlé de collines et de rocs
Estompe la discorde.
reste des géants
qui se sont dévoués
pour fixer la base de nos harmonies,
se lier avec le bleu dur du ciel,
la gamme de gris des oliviers,
un peu de blanc calcaire,
les presque verts de la garigue,
pour chanter dans le soleil
et lancer le parfum de notre terre
Qui croit que Rocroy pas plus que le Crotoy est un symbole définitif
passé dans l’histoire éternelle, bien sûr le duc d’Enghien y deviendra le grand Condé
avant de la fronde manier comme une arme et sans se traîner plus de boulets
à n’en perdre la tête sur des sols poussiéreux qui n’ont pas fait au temps des grandes famines et des petites glaciations plus d’heureux que celà.
Les fées déguisées de poussière
Fument des rêves bleus.
La pierre et l’ocre s’en mêlent.
Au creuset de nacre
Ruisselle le lucre
Des chibres vibrent
Dans l’azur tendre
Ces crochets rustres
Creusés par la caresse
Du vent des lustres
Dispersent leur semence
A la fesse du ciel
En pluie de sable miel
Art cru, cruel de vie
Aux phallus crucifix
Le zéphyr s’accroche
Acre massacre de vits
La fée sacre les ocres
Ruée vers l’amour
eldorado de rêve
mythe ou réalité
L’ogre nous met les crocs
oh pas quenotte qui dénote
presque une quichenotte
pas à envoyer dinguer
d’une pichenette
dans le val de guinguois
pour faire place nette
pas une chiquenaude non plus
tant est massif
ce géant hiératique et passif
qui a dit poussif
le diable au corps
un vent de folie
l’enfance sacrifiée
la petite fadette
le miracle de l’amour
étrange dualité
explication: deuxième photo je vois une jeune fille les mains dans les poches!!!
pour quoi la petite fadette? je n’en sais rien !!!!
premier Haiku
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Diable_au_corps_(Radiguet)
–
Marc : une jeune file… ?
Moi j’y vois plutôt une statue de l’île de Pâques…
(p’têt parce que c’est dans l’air du moment).
D’ailleurs, j’en profite pour commander deux douzaines
d’eeeeeeeeeeeeeeeeee multicolores à Christineeeeeeeeeeeeee
qui doit être en plein boulot !
(Les premiers seront les mieux servis…).
Me réjouis que sa cloche passe…
Biz et clin d’oeil à tous.
–
–
… une jeune « fille » (avec deux ailes … comme l’hélico)
–
J’ai vu votre page par hasard et j’apprécie beaucoup ce que vous faites. Continuez comme ça surtout !
Vous pouvez tous aller voir mon principal blog : valentin10.blogspot.com
Vous êtes tous les bienvenus quand vous le voulez 😉
Il y a vraiment de magnifiques photos sur ce blog c’est un vrai régal de les consulter merci beaucoup !
–
Pour Marc (et tous vous autres) :
http://www.youtube.com/watch?v=SNGCuouO4vk
–
^-^
–
Qui a dit que l’ouest était terne
ce sont des couleurs pétantes
ainsi on n’a pas le coeur en berne
Pour modeler le creux des reins le tour de hanche
Faites de jolies flammes avec de vieilles branches
Pour sculpter dans la pierre l’image de beaux seins
Suivez la courbe d’une orange faite à dessein
Alain
poudre aux yeux
ocre des coeurs perdus
le sentier des fées aux diversses couleurs et…formes 🙂
Et l’ermite perché
dans ce désert enflammé
attend ….
une fée
Je ne me souviens plus de cet endroit où les ermites se retiraient en haut des cheminées … Cappadoce??? ….. ne sais plus
la montagne magique
improbable rencontre
avec la providence
En ciel tout bleu
Si loin le noir
Tu es mon ocre
Mon bel désir
Un cristal pur
Si bel de bel
Je t’aime
Sur ta peau dorée
Tannée du soleil d’été
L’ocre de ta chair
Ocre
Les couleurs rouge et ocre
Ses mots évoquent le baroque
La belle langue d’oc
la terre humide que fend le soc
la vague et son ressac
Comme un volet qui claque
Comme un torrent qui roule
Comme un chanteur de rock
La flamme qui voltige
Comme un rouge oriflamme
La bouche de la femme
Aussi douce qu’un sucre
Alain
le vent t’a rêvée
la pluie t’a modelée
le ciel t’a aimée
c’est beau, marc
Le sac à dos est ébloui
Il a monté et gravi
Et le voilà bel attendu
D’un désir de se vivre
Au plus près
En belle immensité
D’un amour partagé
Si bon d’Humanité
Et tout en haut de là haut
Il perle une goutte
Qui désire se vivre
Au pays des beautés
l’oeil du coeur
ouvre l’oeil
dans le nectar
de la source sacrée
une larme du bonheur
sur terre d’ocre
une onde de silence
Le temps dans son Ô vol
A balayé les inutiles
Et se dévoile Ô temps
Le désir intact est si grand
De se serrer Ô fort
En partages en plein ciel
Raffinés Ô précieux
Fleurs de peaux
Offrandres Ô calice
De chairs de bels vivants
Mille mercis Ô temps
Ocre mon amour
Je te serre mon jour
Ma terre de passion
Et des pleins d’émotions
De belle admiration
Après cette ascencion
Je me mets à je nous
Mon petit coeur bat tout fou
–
Ben, dites-donc !
Quelle belle verdeur printanière dans vos écrits…
la sève monte…
même notre Toto préférée à tous ne tousse plus !
(sourire)
–
Je me suis trompée d’endroit Ossiane (commentaire à retirer dans LIBRE …)
Un lien(que je vais explorer) en passant sur l’ocre et le rouge et le lyrisme …
http://les4saisons.over-blog.com/pages/Une_musique_ocre_et_rougeEmmanuelle_Arsan-511922.html
Bon WE
La colorado grille core le rouge
La pervenche voit que du bleu
Dans le sentier
Elle fée
Des papillons
le vent artiste nomade
à la terre fit une sérénade
elle l’écarta d’une rebuffade
…
un déluge de lumière
déferla alors sur la terre
la couleur naquis de cette colère
…
dans une dernière bravade
la pluie d’une puissante ruade
fit jaillir la fée des aubades
…
L’équipage s’était retrouvé pour une mémorable partie du jeu : Les cow-boys et les indiens
Christineeeeeee , arrivée la première, avait attaché son fidèle destrier afin qu’il profite d’un repos bien mérité.
Le reste de la troupe arriva peu après.
La voiture de la Toto, une Lamborghini 1987, arriva à vive allure. La Toto , cheveux plaqués en arrière à cause de la vitesse, fulminait.
-« La Toto de moi, elle a peur ses parechocs »
Christineeeeeeee interrogea Leila du regard pour savoir ce qui se passait. Elles comprirent enfin que la Toto s’était fait flashée car elle avait confondu son petit champignon-pendentif avec l’autre champignon appelé plus communément « accélérateur ».
Les deux Bourrache se chamaillaient avec la Lou. En effet, celle-ci avait tenu à emmener une serpillère au cas où ! Cette dernière, habituée à laver le pont, ne supportait plus aucune impureté .
Les garçons arrivèrent bruyamment.
Thierry, de nature plutôt réservé, exhultait:
– On l’a eu ! on l’a eu ! il a rigolé. Lalalalalère ! On y croyait plus mais il a fini par craquer !
En effet, Marc arriva peu après en hoquetant de rire. Leila eut peur que celui-ci ne fasse un malaise car sa couleur commençait à se rapprocher de celle d’un schtroumf. Mais il retrouva bientôt son calme.
Une voix puissante résonna du talkie-walkie de Chritineeeeee :
– Attention, Attention ! Le jeu va commencer dans quelques minutes. Je vous propose une chasse aux trésors entre deux équipes : les cows-boys et les indiens.
La voix du capitaine remplit de bonheur le joyeux équipage.
La Toto cria :
– Une chasse aux trésors, Youpi ! La Toto se la démarre en puissance !
Aussitôt , empoignant le fougueux destrier de Christineeeeeee, elle partit à toute allure.
Christineeeeeee cria :
– Reviens la Toto ! Tu vas tomber ! Y’a pas de selle !
Ce n’est que plusieurs heures plus tard qu’ils retrouvèrent la Toto lorsqu’ils aperçurent une lumière clignotant dans la nuit. Choquée, sonnée, la Toto, tomba dans les bras de ses camarades.
-Ah ça ! la Toto elle est comme ça. Elle se bouillonne de vie en couleur et patatra, elle fait n’importe quoi !
Tout le monde embrassa la Toto, tant ils étaient contents de l’avoir retrouvé saine et sauve.
Le joyeux équipage, enfin au complet ,repartit bientôt pour de nouvelles aventures.
pÔv toto d’ét komm ça! sourire…
Essayez donc de prononcer ocre-ocre-ocre-ocre et si jamais les mots vous croquez vous saurez que au bout vous êtes arrivés mais avec une odeur de terre dans la bouche et quelque alacrité alors vite le beurre de karité.
Ocre – au creux…de tes reins…j’ai fait tomber …de ma main…une fine poussière…pour souligner tes courbes…je ne suis pas fourbe…
La montagne m’agite
imputable rencontre
avec la provence ;))) à la manière de marc
La Toto elle n’en finit pas de faire voltiger de la poussiére…et des mots ;))) RACHEL
La fée sommeil a déplié ses grandes ailes pour étendre la nuit étoilée au dessus de mon oreiller alors je vais l’écouter
Il a plu aujourd’hui sur la Provence, l’ocre a dû couler rouge dans les rigoles.
___
Totem impassible
Sur une terre de feu
Le Colorado
____
Bonsoir et bonne nuit à vous tous.
auriez-vous un e-mail par hasard? je n’arrive pas à le lire avec le « écrivez-moi », les logiciels doivent être mail installés sur mon ordinateur…
Hématite ou bauxite, peu importe
le fer rougeoie
sous le souffle ardent,
la poussière poudroie
face aux assauts entreprenants,
ce n’est pas un jeu de dés qui occis
dans un décors fantomatique
pas une chevauchée méphistophélique
qui bannit la botanique
dans ces paysages ravinés
à la faible végétation
la minéralité éclate
en toute occasion
la pureté flatte
notre vision
des aiguilles tricotent
dans l’azur une cotte
l’éperon dessine pas en plat la côte
et ces reliquats préservés
qui élévent des autels
sans pavoiser
peuvent bien apprivoiser
du relief de modestes contours
Au fil du blog:
Des bleu
nuit, outremer, marine
Envol d’oiseaux noirs
sur aube grise et ciel qui s’éclaircit
La vie dans l’ocre éclatant sous le soleil
Chaleur
Vestiges d’un temps
Une fée pétrifia
Dans l’ocre passion
Une amante papillonnante
Désert rouge et cœur pervenche
Blessure eternelle
D’amour exsangue
« Lorsque la couleur est à la richesse, la forme est à sa plénitude » Paul Cezanne
____
Sur la toile bleue
Dans la féérie des couleurs
Place faite à l’ocre
La source première
Au rendez-vous des artistes
Nuances et matière
Boire et se nourrir
Des richesses de la terre
Le trésor des dieux
____
« Le beau a sa raison d’être tout autant que l’utile » Jean-Henri Fabre
j aime beaucoup cette phase, Monique, merci,
“Le beau a sa raison d’être tout autant que l’utile” Jean-Henri Fabre
Mon amour
Tu es si bel
Que te regarder
Tout simplement
Du bout des lèvres
Te murmurer
Comme je t’aime
A te regarder
Tout bel de toi
T’es bel de tant
Et mon amour
Est si fort grand
.
Coucou à tous, chaleur, sensualité, imaginaire émanent de vos poèmes. Merci à vous.
>leila, superbe, beaucoup de sensualité dans tes mots !
>on s’y croirait presque maria 😉 Des couleurs sublimes au couchant après la pluie… j’avais essayé de chosir le bon moment;-)
>Et pourquoi pas 😉 Mille et une façon d’approcher ces totems.
>Tout plein d’ «oc » pour toi sauf le pays d’oc, thierry 😉
>Bien vu ces gardiens rougeoyants, paysage d’autant plus impressionnant que c’était désert. Merci lou.
>Ne te dévalorise pas comme ça, nath. Ce que tu as écrit a beaucoup de souffle et de sensualité, je suis sincère, crois-moi.
>Bien, bien les géants… toujours les mots justes pour trouver les bonnes images 😉
>beaucoup de sensualité aussi dans ton beau poème, jean ! Tu vis en Bretagne ?
>les messieurs de ce blog sont très inspirés, n’est-ce pas marc 😉 Oui le diable au corps… et de très beaux haïkus…
>rigolo ton parallèleeeeeeee avec Pâqueeeeeeeeees, double bourracheeeeeeeeee 😉
>bienvenue et merci valentin, bonne continuation avec votre blog !
>alain, c’est bien ce que je disais plus haut, bravo ! Je vois que tu fais de beaux rebonds en oc aussi 😉 Qu’en est-il exactement de la langue d’oc ?
>aspe, tout morose je te sens 😉
>hé oui francis, la nature est très inventive et nous aussi 😉
>Je n’ai pas vu d’ermite ni âme qui vive, arletteart mais qui sait autrefois 😉 Incapable de te répondre pour la Cappadoce.
>oui annick, des couleurs incroyables qui m’ont envoûtée et remplie !
>bien monique, tu rejoins le clan des filles en belle sensualité 😉
Pluie chez toi, soleil chez moi hier, pour une fois que c’est l’inverse 😉
Cézanne, j’adore, quelle intelligence ! Et cette phrase aussi. Je retourne plusieurs jours sur Aix et Ste-victoire le 20 pour le travail. Bravo pour le poème en écho !
>Comme c’est bien senti véronique, on se croirait sur une terre lointaine et sacrée en effet !
>Rio Bravo ! Toujours rigolote et chaleureuse ta chronique rachel 😉 Manque plus que John Wayne 😉
>monsieur ou madame moi, vous pouvez me joindre en privé maintenant;-)
>coucou candide 😉 Je craque comme toi devant tant de couleurs riches et profondes 😉 Beau poème !
>jo.S, bravo c’est beau la façon dont tu as repris les couleurs du haïku ! Que de talents réunis sur cet espace !
Beaucoup de grisaille à l’ouest cette fois 😉
Belle soirée à vous et merci encore pour toute la beauté que vous nous offrez.
Bises
Ossiane
.
La plume s’enfonce un peu
Puis étale sur la feuille
La poudre de sa vie
Que le vent bel pudique
Souffle dans une caresse
Alors la plume s’envole
Elle se vole tendre et libre
Et se pose sur sa peau
Pour tatouer l’amour
D’un geste tendre et doux
D’amour à fleur de peau
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftllO.html
… .- .-.. ..- – / .-.. . … / — .- – . .-.. — – …
-.-. . – – . / ..-. — .. … / — -. / .–. .-. . -. -.. / .-.. . / – .-. .- .. -. / .–. — ..- .-. / .-.. . / –. .-. .- -. -.. / — ..- . … –
.- ..- / -.. .–. .- .-. – / .-.. . / – .-. .- .. -. / … .. ..-. ..-. .-.. . .-. .- / …– / ..-. — .. …
.-.. / . –.- ..- .. .–. .- –. . / . … – / .–. .- .-. / -.-. .- .–. .. – .- .. -. . / — … … .. .- -. .
-… . .-.. / . – / –. .-. .- -. -.. / …- — -.– .- –. . / .- / – — ..- …
— — ..- … … .- .. .-.. .-.. — -. / .–. …. .. .-..
Bonsoir vous !
Bourrache : Commande notéeeeee !
Rachel et ses histoireeeees me font mourir de rire !
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ocre – Roc
Poussière de désert
Les fées ont œuvré
Sculptant les cheminées
Edifice pétrifiés
Sous la chaleur,
Sous le soleil
Pas de fumée
Evaporée
Ocre – Roc
Terre de feu
L’esprit des fées
Plane hiver comme été
Fées des neiges
Fées des terres brûlées
Soufflent le froid ou le chaud
D’un été en plein hiver
Ocre – Roc
Choc des blocs
Un cheval s’éloigne
Petit nuage de poussière
Une fée l’accompagne
Et d’un coup de baguette
Le transforme…
En licorne !
Ocre – Roc
Mystère chic
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Je ne comprends pas le commentaire de Phil alba ? point barre;-)
Un bonsoir tardif, accaparée ce jour par mon doudou ivoire (alias mon piano), MAIS, je vous ai lus et j’ai pu un peu écrire…
Monique tu me fais rire)
joli… marc!
Quand les larmes du phénix engendrées par la mer
Dessinent des arabesques des écumes, des sillons
Au rythme des pulsations de la vague océane
Je reste le regard vague, le sourire roussillon
Et la pensée ruban envolée dans les airs
Vers le cœur qu’elle espère, éclipse et doux mystère
Dont elle caresse la peau sur un miroir de verre.
Au sommet je chavire, trop haut le belvédère
Dont tu t’ai fait refuge pour fuir mon grain de peau
Mon amour passager d’un navire en dérive
Sa caresse fugitive soufflée vers les volcans.
L’averse me fait frémir sur la pierre esseulée
J’ai tracé l’univers en monogrammes de fée
Et je rejoins la terre, dont l’ocre me fait argile
Pour épouser la nuit au silence porcelaine
Hier me suis brûlée au feu de tes mots doux
Toi cheminée de fée, dont la cendre est poème
Sur chaque butte de sable j’ai déclaré forfait
Et repris pierre à pierre , l’ocre de ta pensée
En chemin envoûtant où je cherchais ta main.
A l’orée d’une pinède au bout de ce sentier,
Tu verras, c’est écrit au creux d’un reposoir
Il y aura le destin au fond d’une tasse de thé
Il se peut que je sois à la première rencontre,
Fée d’ocre au cœur colorant
Me reconnaîtras-tu en ruisseau tourmenté? si je charriais la vie !
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Voxliris.mp3
Terre promise
Si chaude
Et pourtant délicate
Le vent chasse la poussière
Il reste l’essentiel
Le noyau de l’amour
Tissé de bel désir
Si solide et si fort
Qu’il en défie le temps
Se gardant tout vivant
A son origine
Dans la lointaine chine
Le thé était un aliment
Ce n’était pas très bon
Plutôt un coupe-faim
On en fit une boisson
Qui changea son destin
Le thé a son heure
Au gré de mes humeurs
J’apprécie le fumé
Quand j’ai les idées noires
L’ocre du népalais
A culotté ma théière
Le Houlong et sa châtaigne
Dans ma tasse aussi baigne
L’annam a ses vertus
Parfumé au lotus
Et le vert du Sichuan
Est très revigorant
Mais voyez-vous darling
Si vous venez ici
Pour la cérémonie
Ce sera du Darjeeling
Un jardin de Puttabong
Qui est dans les très bons
Ou un Margareth’s hope
Car c’est vraiment le top
Il fait frémir par l’odeur
Les dames aux camélias
Préférez-vous Leila
Un verre de gunpowder
Avec miel et « nana » ?
C’est comme il vous plaira…
Merci Jean pour l’instant verveine-menthe) je vois que je ne suis pas la seule couche-tard à tricoter les vers dans les parages.Ce qui me plairait c’est un instant convivial sous la tonnelle avec tous les passagers du blog comme l’avait écrit un jour marc dans un repas imaginaire.)
Fil de miel
Y est suspendue la lune
Pour éclairer nos baisers…poussière
Illuminer la terre, mon regard dans le tien
D’une lumière…feutrée
La pensée, minéral, aussi douce qu’un nuage
Sur lequel une fée s’est endormie la veille
Dessus le paysage, où le vert parle peu
Laissant à mon verbiage l’espace des corps muets
Mais ton regard pervenche se fronce et je me tais
A trop aimer ta voix que me raconte le vent
M’invitant à la danse au val des palissades.
J’irais contre l’écorce de l’arbre tortueux
Arrêter les mots doux et enterrer mon cœur
Mais avant, sur tes lèvres sens mon baiser si doux
Qui t’effleure de poussière sur des terres d’ocre rouge
Mon corps de basses collines où fument des cheminées
De colère et d’amour, l’or de l’eldorado effleuré de tes doigts
Flamboiement de nos âmes, les cœurs sont muselés
La fée prépare le bois, dans l’ âtre, de vieilles branches
Crépitement orange, modelé par le vent, mon amour océan
Des ocres plein la tête répétés en écho (comme suggéré par Thierry))
Sont sortis des étoiles dans les ravines dorées.
Fil de soi pour gravir la colline de l’enfance
Suis le silence dans l’ombre des ocres que j’ai lus
La terre écrira la plume et la plume les nuages
Afin que mieux rêver te permette de sauter
Par dessus la clôture les yeux…fermés.
Fil de miel,Y est suspendue la lune
Pour éclairer nos baisers…poussière de Roussillon
Illuminer la terre, mon regard dans le tien
J’ai, elle
Dans le cœur
Et aile, jet
De couleurs
J’ai, elle
J’ai, elle,
J’ai, elle
Dans ma main.
Belle nuit, leila,
merci pour vos mots.
Je pars rêver la couette.
Bises.
Belle nuit à toi Annick, je n’ai pas sommeil c’est ça le pire…trop de thé!)
Au fait Jean pendant que j’y pense pourquoi c’est compliqué de déposer des com sur ton blog, un jour je voulais nommer une fleur que tu présentais dans l’avant-dernier slide photos, seule « la rose de noël » n’avait pas de légende…j’y ai renoncé))
Eh bien il s’agit d’un réveil en fanfare, pas en fanfaron, avec les mots de leïla qui sont si agréables à entendre et à répéter
Les thès de jean sont aussi variés et colorés qui favorisent dans ce printemps naissant l’éveil des sens, encore que dans ce registre marc s’y soit employé en suggérant en onomatopées dans un phrasé très progressifs leur dévoilement jouissif
Quelle est donc cette échine, ces édicules chaînés, ces sortes de pédoncules qui face à la ravine s’enracinent comme témoins d’un autre âge, refusent de partir à la nage quand s’écoulent des magmas de boue rouge sur ces flancs décharnés et plus jamais ne bougent comme si le temps ils avaient apprivoisé.
Ocreux est ce limon qui sans timon perd la raison et roule au creux du val en longues coulées assassines.
Ocrée est la larme qui au gré des saisons vient sur la joue oscille et crée ce mouvement dans le sentiment.
Ocra t il socrate, pas à coup de picrate, cette charte picturale avant de pousser son ultime râle ?
Ah sur cette ligne de partage des eaux, où les argiles fines et collantes épousent comme des bas les pentes et dévoilent des cuisses agiles pour grimpeurs avisés, n’y a t il point de mortier pour broyer ces couleurs et disperser au vent les affres de la rigueur !
La rose de Noël
est un éllébore noir
un hellébore niger
j’ai, il
dans ma main
comme cet espace secret
que l’on peut contempler
mais pour le commenter
il faut être initié
j’ai, île
dans ma main
A l’intention de Thierry …
–
Fin mars, l’a un coup de barre puis ça repart.
Début avril, il tricote, emberlificote tous ses fils.
Mais, mais, mais … en toute simplicité, se mettra-t-il à nu en mai ?
(brin de muguet)
–
(Clin d’oeil, hein !)
–
à l’attention de Bourrache
Mars nous vit guerrier se battre avec les mots, y mettre tant de bravoure pour parfois faire …un four
Avril c’est difficile, il faut donner dans le subtil, de la nature animer le babil
Mai sera différent animé mais pas en sang, les flagellants se mortifient à coup d’encens mais les rameaux c’est maintenant, le pape rame haut il n’est pas éblouissant
triple clin d’oeil :)))
Bonjour à tous, ici, dans ch’Nord, un soleil radieux et les oiseaux chantent…je leur parle.)
Bon dimanche.
J’ai, elle
Dans ma main
J’ai elle
Dans mes yeux
J’ai elle
Dans le cœur
J’ai,elle
J’ai, elle,
J’ai,elle
Une chimère
Dessus l’oeil ouvert
Dessus le vert volcan
Et l’ocre du Roussillon
Une fée à Lusignan
Une autre à Carcassonne
Une fée à Perpignan
Une autre Près d’la Garonne
Mon prince n’habite les ocres
Du royaume d’Aragon
Que si Ferrat le chante
Notre amour poésie
Et moi j’ai aile de fée
Pour voler vers ses bras
Sur mon tapis de rêves
De l’Auvergne, provençale
Jusqu’aux monts du Vaucluse
Croiser à Roussillon, un regard, doux pigment
De ces yeux qui sourient
Comme s’ouvrent les persiennes
Des ruelles du village
Ce bleu qui illumine et rafraîchit l’ardeur
Des façades rougeoyant, tiens! Tinte le clocher
Rendez-vous tout là-haut
Au pied de la falaise
Se trouve le pin et l’eau
Grimpe, jusqu à la carrière,
M^me rouge, ocre de poussière
Je te reconnaîtrai.
Pose près de ma tendresse
Ton bâton de pèlerin
La nuit, sur ton chemin murmure à Carcassonne
Luciole des Pyrénées………………..orientalE )
http://www.youtube.com/watch?v=pbIFbj5aX88
L’était t’une p’tite poule ocre qu’allait pondre en Languedoc
Pondait un p’tit coco que man’g’ra mon louveteau
http://www.youtube.com/watch?v=NIHNdKRhTVw
C’est par où la sortie?)))
Une valse à deux temps
De rouge
Et puis de noir
De noir et puis de rouge
En rouge foncé de temps
Désir et lassitude
Ennui et puis la vie
C’est au rouge vraiment
Qu’il est bon de se mirer
Pour la vivre la vie
De bel amour dedans
Dans le grand ciel bleu
Tout généreux de lumière
Nage le soleil
…si limpide l’ocre bleu de la terre comme un grand ciel…
Le canyon
Un délice du tendre
Le merveilleux passage
Entre la terre et le ciel
Il fait chaud
C’est aride
Mais la bottine poursuit
Elle laisse derrière
Ses traces
Elle est passée
Là
En tout Là
Un jour de son parcours
Dans le canyon du temps
C’est quand même incroyable
Ce créateur sculpteur qui donne forme
Et qui de bise et de pluie et de soleil
Peint et dépeint à son gré
Sur la toile de la vie du monde
La Nature en éléments sur la terre
Et en son tour de rond
C’est grand et fascinant
Et l’Homme petit contemple
Le lent travail du temps
Qui inlassablement
Charrie et vit des milliards d’années
Sur son dos alerte de jeune printemps
.
Bonsoir, j’espère que tout le monde a pu un peu profité du soleil qui régnait aujourd’hui….
>merci annick, tu t’envoles au vent léger , la forme retrouvée 😉
>merci rachel pour la chanson 😉
>hé bien Phil, que se passe-t-il … Pas de mots mais des petits points partout ….
>Joli conte, christine ! J’aime ton petit cheval de poussière. Il est blanc ou noir ?
>marc, vraiment super ton poème tout en sen.. sans… sentiments divers et variés.C’est très bien amené !
>leila, tu ne perds pas ton temps le week-end, non seulement tu nous offres de magnifiques poèmes mais aussi une compostion musicale très intriguante et visuelle. Création quand tu nous tiens 😉 Superbe graphiquement la berceuse animée !
>jean, un poème aux multiples saveurs de l’Asie ! J’en veux bien une tasse aussi 😉
>Bonsoir aspe, voilà donc en partie la raison de ton absence. Cette plongée en Inde et au Népal doit être un véritable choc de cultures dont on ne réalise pas bien l’ampleur dans nos pays relativement favorisés. J’ai entendu dire qu’on en revient bouleversé et transformé intérieurement tant ce qu’on découvre est difficile à supporter. Je comprends mieux tes mots retenus.
>thierry, tu passes par tous les stades de l’ocre 😉 De quelle couleur es-tu ce soir 😉
>bourrache, je pense que oui 😉
>Plénitude visuelle, monique, je te sens très recueillie 😉
Nouveau commentaire ici :
https://blog.ossiane.photo/2006/01/08/2006_01_apesanteur/#comments
Bises du dimanche !
.
Oh!! Annick comme c’est joli ce que tu viens d’écrire, comment ne pas être des contemplateurs de tant de merveilles ?
oui, Monique, s’attarder se poser contempler la merveille offerte,
sans oublier jamais de remercier sa vie qui permet,
de cueillir en gâté cette merveille,
j’ai lu les mots d aspe et d’Ossiane,
et ceux qui survivent leur seconde,
surtout en faim en soif,
peuvent ils apprécier?
la beauté semble accessible gratuitement pour chacun, et pourtant, pour la saisir de vue, il faut un oeil libre qui puisse avoir l’envie, le temps, la vie tout simplement pour se vivre dedans detels partages….
C’est exact, Annick la beauté est présente, mais nous ne sommes pas égaux devant la réceptivité, pour de multiples raisons hélas ! La souffrance étant certainement un des obstacles majeur, pour être réceptif il faut une certaine disposition à pouvoir accueillir cette beauté, et je partage tout à fait ce que tu viens d’écrire ; ce qui ne veut pas dire que la sensibilité est absente, elle est seulement anéantie par cette incapacité de pouvoir s’émouvoir.
Oui, Monique, tu écris fort bien,
et comme j’aimerais que les gens soient sans soufrances et puissent s’émouvoir,
ce serait le paradis..
et me semble qu’en tentant d’offrir des beautés, comme les images d’Ossiane, cela peut aider à s’extraire de la souffrance, à quitter des états de traumatisme profond, à reprendre goût avec la belle vie, à s’émouvoir,
à pleurer, c’est si bon de pleurer,
à sourire, c’est si bon de sourire
à vivre, c’est si bon de se vivre tout simplement d’émotions pures…
C est bon de penser partager la beauté rencontrée, et offrir cette lumière vue…
En acceptant de se laisser aller à la rencontre du beau,
on se fait du bien, et on s extrait de souffrances,
et ensuite c’est naturel de se faire plaisir,
la souffrance on la voit juste un bref temps,
et on s’éjecte de plus en plus vite,
c’est un travail de souhaiter toujours au max, happer le beau, le bon,
pour soi,
et pour le donner aux autres…
un geste d amour…
Bien sur Anick la beauté quel qu’elle soit, et celle de la nature en particulier est pour chacun une main tendue , une douceur offerte, une thérapie même et de toute façon un élément apaisant dans la souffrance, ce n’est pas pour rien qu’on utilise beaucoup la musicothérapie. Encore faut-il que cette main tendue rencontre celle qui en a besoin.
En tous les cas Ossiane réussit à merveille en ce domaine et c’est super, vraiment super, car en plus de la beauté, il y a le partage et l’échange. Je t’embrasse et bonne nuit Annick
MERCI Ossiane,
tu m as tendue la main, un jour, quand j ai glissé deux trois mots en vevant sur la pointe des pieds, si per de dérnger, de sortir de moi enfoui par bien trop,
c’était des mots sur une image de rose…MERCI!
la beauté de tes images, la beauté et les échanges des écrivains m’ont apporté beaucoup,
et en l’écrivant j ai la larme à l’oeil car c’est fort vrai….
je fais un bel parcours de vie avec vous, quelquepart…MERCI!
BISES ET BONNE NUIT à chacun.
en veNant sur la pointe des pieds, si peUr de dérnger, de sortir de moi enfoui par bien trop,
désolée, mon émotion m’EST!
Je partage ton émotion Annick et plus je la comprends et pour cause, je crois que nous sommes nombreux dans notre cas et Ossiane me semble en être très consciente et sait le bien qu’elle peut nous apporter en nous permettant de pouvoir nous exprimer et laisser parler nos émotions à travers la poésie notamment. Une belle image tout d’ocre vêtue nous attend sur la note suivante, juste eu le temps d’apercevoir. Bonsoir et Bisous.
mmmmmhhhherci…Monique, Ossiane, chacun’e’!
belle journée! bises!
Extrait :
[…] […] La lectrice de l’artiste Julie De Diego semble avoir besoin d’une couleur intense et chaude. Elle devrait la trouver ici, au risque de ne plus avoir envie d’en bouger! […] […]
Bonjour Ossiane, quelles belles photos et merci de faire connaître notre région.
Sur le même gisement d’ocres vous retrouvez aussi Roussillon, y êtes-vous déjà allé ? Voici mon billet qui survole ce pittoresque village, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire !
http://www.destonge.com/blogpost15-Bienvenue-a-Roussillon-en-Provence
Quelle mémoire tu as, Bourrache, de te souvenir de ces pages identiques,
je te remercie de me faire relire de beaux écrits, des vrais de vie, de la vie.
Merci Bourrache. Je t’embrasse.
En fait c’est Marc qui me fait revenir sur cette page,
mais ma vie si bousculée en autisme actuellement,
c’est tellement dur l’autisme en adulte.
Merci de m’excuser.