Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Jardin amarante
des tubes de peinture
expression libre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Jardin amarante
des tubes de peinture
expression libre
Elle cueille sa couleur
Tout au fond de son coeur
Ecrase un peu la gouache
Et doucement la mâche
Avant de l’étaler
Sur la toile aimée
Afin que son parfum
Comme ça son air de rien
Embrasse l’air du tant
Et offre son bout de temps
Vie de Peul
Je viens d’Afrique noire
Ma peau couleur d’ébène
Donne le LA aux couleurs
Chamarrées des foulards
Qui coiffent mes nattes frisées.
Mon boubou aux couleurs de savane
S’associe à d’autres tissus
Elles chantent et à coup de fléau
Les femmes Peul portent très haut
La vasque remplie des grains de vie
Le grain est pilé par saccades
A coup de bâtons qui tapotent
Puis dans des cuillères en courge brunes
On offre à l’enfant sa bouillie
Petit déjeuner africain
De maïs et de lait caillé.
Dans mon village du Sénégal
Une file de femmes marche vers le Nil
Les pieds nus foulent la pente d’argile
Les Peuls reviennent à Moussala
En équilibristes, abreuver d’eau leurs ouailles.
http://www.youtube.com/watch?v=z4ASNCb6wLw
très joli, Leila, merci,
et puis cette toute dernière photo, cet homme, sn bâton, sa vie dans son regard, c’est fort, comme pour cette femme et cette autre…leurs vies…
rouge d’une tomate écrasée,
rouge comme sang,
rouge comme la mort du soleil,
rouge comme des pigments broyés,
rouge, coeur du mélange,
rouge de nos faces ébahies,
rouge qui nous consume,
rouge reflet de la vie
Voyage de l’émotion dans la mer des couleurs
Sculpture d’un cœur qui guide l’humain ou l’animal
La force des paysages enfante le trait valseur
Le bois du tronc cassé dans un mot de métal
Je reviens de si loin et la douleur étreint
Des actions qui remontent comme d’un puits refermé
L’Afrique a pris le large et s’est coiffée de grains
De sable mis en vitrine dans l’illusion d’aimer
L’oiseau en liberté a repris son envol
Et celui de la cage continue de chanter
Les statues tourmentées recueillent la parole
Dans l’action de marcher le refus d’un trépas
Au centre de ces jeux nait ce gazouillis nu
Le pinceau danse seul prisonnier de ses pas
Sentinelles de couleurs
Pour devenir fleurs
Dans le jardin de mes erreurs …..
Ossiane c’est très beau
Alcôve d’ocre
Les voix de l’Afrique
Chaleur d’un peuple
—-
Alcôve d’ocre
Les voix de l’Afrique
Douleur d’un peuple
Et pour Leïla pour faire écho à son magnifique texte et à la vidéo qui l’accompagne
http://www.deezer.com/#music/result/all/l%27hiver%20peul
Cliquez sur la chanson « L’hiver peul »
Bien que toutes soient à écouter … un poète rare et sublime
Ou encore ceci… toujours en écho à Leïla
http://www.dailymotion.com/video/x42s9t_lhiver-peul-de-souleymane-diamanka_music
Occidental accidenté …
Leurs enfants devenus des sculptures …etc
ces mots forts et simples d’Hiver Peul , me font penser à J.M.Le Clézio dans Désert
Merci Leila, Maria pour ces évocations douloureusemnt « princières «
Choeur à l’unisson
vibrations de lumières
palette des voix
Léïla, Maria: c’est superbe.
ces figurines pétries de terre d’ocre touchantes, en palabre.
Fais chanter la dune
Qui te parle en demi-lune
Face au courant de l’Atlantique
Sur la côte de Namibie
Miraculeuse et salée.
Océan, la vague m’emporte
Elle aussi a ses propres vacarmes
Elle va revient, le flux rompu
Par la peau noire que l’eau caresse
Vient s’étaler à mes pieds nus
Sans me toucher.
Merci à vous tous.Les figurines, du pain d’épice à déguster…?
http://www.deezer.com/track/197899
Pourpre cardinalice qui tantôt me hérisse et tantôt me hisse
me décompose à vue d’oeil comme un spectre
et fait surgir du moindre de mes regards ce feu mortel.
Toucouleurs, magie du mélange et beauté étrange
ce port de tête altier, ces traits si fins
une prestance naturelle, une allure de princesse
Oui ces pasteurs sont loin d’être la risée du Sahel
sans frontiéres, mais pas sans mémoire
ils tissent au large une longue histoire
Je l’ai déjà déposé, mais encore une fois ne fait pas de mal.
Bon WE
Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.
[Auguste Rodin] Extrait de Propos recueillis par Paul Gsell
Bon anniversaire à tous les verseau de passage, la note du jour nous offre un bouquet de couleur, d’amour et de beauté.
___
LES COULEURS DU TEMPS de Guy BEART
La mer est en bleu, entre deux rochers bruns.
Je l’aurais aimée en orange
Ou même en arc-en-ciel, comme les embruns,
Étran-an-ge.
REFRAIN:
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde,
Le soleil levant, la rose des vents,
Le sens où tournera ma ronde
Et l’eau d’une larme, et tout l’océan,
Qui gron-on-de…
J’ai brossé les rues et les bancs,
Paré les villes de rubans,
Peint la Tour Eiffel rose chair,
Marié le métro à la mer.
Le ciel est de fer entre deux cheminées.
Je l’aurais aimé violine
Ou même en arc-en-ciel, comme les fumées
De Chine.
REFRAIN
Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de celles qui pleurent.
La couleur que je porte, c’est
Surtout celle qu’on veut effacer.
Et tes cheveux noirs étouffés par la nuit,
Je les voudrais multicolores
Comme un arc-en-ciel qui enflamme la pluie
D’aurore.
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j’entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.
__
En attendant de revenir vous voir, de vous entendre et de vous lire ce soir
Apprenez à penser en couleurs et vous verrez le monde autrement ! Voilà la jolie leçon du professeur Pastoureau; autrefois, on disait aux enfants qu’il y avait un trésor caché au pied de l’arc-en-ciel. C’est la vérité: là-bas, dans le ceuset des couleurs, est un miroir magique qui, si nous savons le flatter, nous révèle nos goûts, nos dégoûtes, nos désirs, nos peurs et nos pensées cachées; en somme des choses essentielles sur le monde et sur nous -mêmes.
Un petit livre à lire, celui des couleurs de Michel Pastoureau, chez Points , ludique et riche à la fois.
J’ai mangé le Y juste avant le verbe avoir, et entre voici ou voilà, faites votre choix !
Si vous pouviez corriger mes fautes Ossiane, merci d’avance bon week end.
La palette des petits artistes.)
Tout est bleu; bleu ciel, bleu clair ou bleu foncé
Bleu marine ou tout lavande
C’est du rouge; vermillon, vif ou carmin
Rouge pâle rose ou corail
Et du jaune clair ou tout paille
Jaune citron, ocre ou soleil
Bleu et jaune, vert d’automne
Vert pomme ou bien olive
dit poireau ou épinard
Vert sapin et vert bouteille
Rouge et bleu c’est si violet!
Rouge et jaune petite orange
Noir et blanc comment dit-on?
Eh bien nuances de gris!
Gris taupe, fer ou souris
Gris perle ou gris foncé
Gris ardoise et anthracite
gris clair ou tout fumée
Rouge, jaune et bleu
Les maîtres du jeu
Violet, vert orange
Magie des mélanges.
Elle est belle
La couleur du temps
Quand une tribu
De petits bonsHommes
Regardent la vie tout simplement
Et la partagent simplicité
Dans le bel regard beau d’aimer
et je vous lis,
et oui, c’est peut être bien ça, un artiste,
le mélange des couleurs,
sur sa palette de lui,
qu’il use de son vivant,
pour quà la fin de sa vie,
sa palette soit pure,
et ses couleurs de lui,
disséminés par tout,
pour faire entendre la vie,
de toutes ses couleurs,
du peu, du tant, du temps.
O
o
O
oOoOOoooOOoO
Et les coeurs des bouches
Toutes rondes
Elles se palpitent
Sur la page du temps
Qui de sa plume
Chatouille l’être
Et le fait arrondir bien fort
Ou si doucement
Des nombres d’O
Qu’Ô temps de jours
oOoOOoooOOoO
O
o
O
Il y a la foule
qui regarde devant
et il y a
eux qui se regardent.
.
Bonsoir,
Je remets le lien vers la photo de Neyde qui m’a donné son accord pour mettre le petit texte explicatif.
http://www.ossiane.eu/images/neyde6.jpg
« Moi, je n’ai pas l’habitude de photographier, mais chez moi il y a une photographe. C’est ma petite fille Raquel.
Pour me mettre dans le jeu, je t’envoie la sixième photo qu’elle a fait avec son portable neuf. La photo est du 06 de décembre de 2008.
Elle lui a donné le nom: Fête de Iemanjá – Étoile guide.
Les personnes font la fête sur le sable à côté de la mer, à la fin du jour.
Iemanjá est Notre Dame de la Conception.
Le melange de noms de saints avec les dieux d’autres croyances
est dû au synchretisme religieux qu’on voit au Brésil et d’autres pays aussi.
IIemanjá, c’est la reine de la mer pour ceux que y croient.
C’est ma contribuition pour le jeu qui a du succès.
Bises. Neyde »
.
Bonsoir la tribu !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
A l’école de peinture
Tous les enfants
S’étaient retrouvés
Avec les poches
Bien garnies
De tubes et de pinceaux
Pour fabriquer
Un joli tableau
Du lot,
Une couleur a jaillit
Comme par magie
Le rouge
Riant aux éclats
S’étale,
Prend toute la place
Se vautre
Avec délectation
Sans attendre
La moindre finition
Les enfants ravis
Pensent que ce n’est
Jamais finit !
Encore un peu de rouge
Dit l’un
Une pointe de bleu
Dit l’autre
(Celui qui n’est jamais d’accord)
Et un soupçon de vert !
Ajoute un troisième
Mais la vague de rouge
Aujourd’hui la plus forte
Dévale la pente,
Envahit la toile entière !
Rébellion du bleu et du vert…
Pour gagner une petite place
Qu’est ce qui ne faut pas faire !
« Maîtresse, on a finit ! »
La toile terminée (enfin !)
Est mise à sécher
Demain,
Ça sera la revanche…
DU BLEU !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees coloréeeeeeeeeeeeeeeeees
Merci, Monique…à toi aussi…
Couleur frénésie, flammes d’espoir, bonheur rubicond, rouge passion, intenses émotions, le rouge est une couleur qui vibre dans nos coeurs!!
Grappes d’amour
Rouge sang et de feu
Eden ou enfer?
Et voici, dans un autre registre, Le petit oiseau de toutes les couleurs de Gilbert Bécaud
Ce matin je sors de chez moi
Il m’attendait, il était là
Il sautillait sur le trottoir
Mon Dieu, qu’il était drôle à voir
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Ça f’sait longtemps que j’n’avais pas vu
Un petit oiseau dans ma rue
Je ne sais pas ce qui m’a pris
Il faisait beau, je l’ai suivi
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Où tu m’emmènes, dis
Où tu m’entraînes, dis
Va pas si vite, dis
Attends-moi!
Comm’ t’es pressé, dis
T’as rendez-vous, dis
Là où tu vas, dis
J’vais avec toi
On passe devant chez Loucho
Qui me fait Hé! qui me fait Ho!
Je ne me suis pas arrêté
Pardon, l’ami, je cours après
Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
Sur l’avenue, je l’ai plus vu
J’ai cru que je l’avais perdu
Mais je l’ai entendu siffler
Et c’était lui qui me cherchait
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Où tu m’emmènes, dis
Où tu m’entraînes, dis
Va pas si vite, dis
Attends-moi!
Comm’ t’es pressé, dis
T’as rendez-vous, dis
Là où tu vas, dis
J’vais avec toi
On est arrivé sur le port
Il chantait de plus en plus fort
S’est retourné, m’a regardé
Au bout d’la mer s’est envolé
J’peux pas voler, dis
J’peux pas nager, dis
J’suis prisonnier, dis
M’en veux pas
Et bon voyage, dis
Reviens-moi vite, dis
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Bon voyage!
Reviens vite, dis!
Bon voyage!
Belle soirée colorée à vous! bises, Ossiane..ainsi qu’à tous les passagers de l’Oeil Ouvert!!
Coulent les heures
Sans les couleurs
C’est une vie d’ombres
mi-claire mi-sombre
Un jour sortir
Au grand soleil
Se réjouir
Des merveilles
Encore quelques jours
A se nourir d’Amour
Puis enfin partager
la lumière sacrée
Eclore !
Il y a sa peau,
douce,
belle,
orangée.
Il y a son sourire,
plein,
vrai
renaissant.
Il y a
derrière,
la mer.
Il y a
devant elle,
moi.
Il y a,
entre elle ,
moi,
et la mer,
un tableau à faire.
Une belle à faire.
J’ai trouvé le bonheur,
j’en cherche la couleur.
C’est ravissant d’écriture, fauki.
http://www.prints.co.nz/Merchant2/graphics/00000001/7275_Giallo__Rosso__Blu_Kandinsky_Wassily.jpg+++
pantin derrière la vitrine
je n’en crois pas mes yeux
je regarde étonné le monde!
il est de toute les couleurs!
c’est une si belle illusion
que j’aimerais y croire !
avec mon coeur en bois
je briserais la glace
pour partir à sa rencontre
et découvrir tous ces secrets
alors peut être comme pinocio
je deviendrais de chair et d’os
bonne soirée a chacun
_
Marc, si jamais tu mens
tu sais ce qui t’attend…
http://xplanes.free.fr/lavo/images/lavotchkine_la250_11.jpg
(à vue de nez … je préfère l’aile lisse de l’hélico !)
–
Masques antiques
Paroles envolées
Dans le fracas étincelant
De mes délices
Ces rires et ces mines étranges que disent -ils encore ????
Quels mots inconnus ? quelle prophétie annoncent-ils ???
Ou tout simplement
Salut les Amis……………..
Marc, Bourrache, Arletteart,
et je vous lis, et je suis désolée, mais j ai un peu de mal à être au max d’écoute ces derniers jours, de la fatigue, des maux, et j ai vu vite le doct ce matin et voir que je réagis à présent, à exprimer, me fait du bien….
alors sans me prendre la tête, je me pose sur la première image et, je découvre mes doigts….
Et quand le manque d’envie d’être momifié
D’être transformé en mannequin
C’est bon de se courir les vues
De cueillir des roses, et des bleus
De se marcher en tapis vert
De cueillir des fleurs blanches et mauves
Et de ramasser des galets, des blancs, des noirs
De remuer tous ses trésors
De les retrouver fort longtemps
Avec le même plaisir chaque fois
C’est beau de la vie à fleur de peau
Qui donne de l’amour à gogo
C’est bon de s’aimer en vie
Et de semer ses petits bonheurs
Pour donner de la vie à d’autres
Dans la vitrine
Une femme décapitée
Un balcon pour sauter
Mais elle a choisi
Une toile
Une pas trop grande
Juste sa taille
Pour se lancer dans la peinture
A seaux avec des dés à coudre
Et elle trempouille son cil
Et le danse et le marche
Puis l’endort tendre sur sa toile
Qui restera vivante bien après elle
La seconde reste la touche vivante
De la peinture du temps
Sans tronc juste en esprit
C’est lui qui a vécu, vit et revit
En détestant aimant son tant
De palettes en paillettes de pluies d’étoiles
Voyelles
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
– O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
A. Rimbaud
http://www.dailymotion.com/relevance/search/voyelles%2Brimbaud/video/x7udkg_voyelles-par-arthur-rimbaud_creation
« Le bonheur est toujours silencieux seul le malheur est bruyant.. »
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi j’étais noir,
Quand je vais au soleil je suis noir,
Quand je suis malade je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir…
Tandis que toi homme blanc:
Quand tu es né tu étais rose,
Quand tu as grandi tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil tu es rouge,
Quand tu as froid tu es bleu,
Quand tu as peur tu es vert,
Quand tu es malade tu es jaune,
Quand tu mourras tu seras gris…
Et après cela, tu as le toupet de m’appeler
« homme de couleur »!!!…
Léopold Sédar Senghor
Merci Maria pour ces très beaux textes.
Je souhaite à chacun, une fort belle nuit, avec des pluies de poussières d’étoiles toutes jolies qui remplissent vos ramasses poussières, juste ceux là méritent d’être remplis, pour se baigner voler dans ces poussières vivantes….
Et comment ne pas se souvenir de ceci
http://www.youtube.com/watch?v=GX3AnhefltM
La Nuit a convié l’arc-en-ciel à un tête-à-tête lumineux
Elle souhaitait secrètement lui dérober des longueurs d’ondes
Pour faire de son noir du rosé réfléchit sur un lac de pluie.
Intime nuit au siècle vingt, s’écoutait des flots des poèmes
Clapotis de gouttes magenta sur cyan de l’eau au clair de lune
Surprise au crépuscule en fuite, une chandelle frissonnait sa flamme
Tournoyait le rêve et le jour se couchait en pleine féerie.
La nuit magnétique raccourcie, les heures couraient, peu de repos
Jour de couleurs où l’arc-en-ciel se courbait d’amour pour une Nuit
Jour de banquet où Zinzolin faisait le pitre pour les faire rire
Des danseuses ornées de saphirs dansaient la danse des rubis
Certaines parées de voiles safran dansaient des danses de Cachemire
D’autres ondulaient en corps d’ébène sous le roulis de deux djambés
Des mots, des voeux de noces de jade avec le temps le moins de bleus
La Nuit avait pris l’arc-en-ciel pour son époux, son arche prune.
Quand le jour paré d’arc-en-ciel décida d’ épouser la Nuit
Pour l’homme blanc, pour l’homme noir, c’était mariage de couleurs!! C’était là les raisons… d’aimer….
N’est-ce pas Maria? )
Bonsoir , je viens de passer un agréable moment sur le blog entre tous ces mots offerts, ces chants et ces images, et lorsque je ferme les yeux je revois les plus belles couleurs de mon jour.
___
Ce soir en Avignon
Le ciel était rouge et or et très beau
Le Rhône était très gros et très gris
Là bas dans mon pays natal,
Sur les bords de Loire, je sais que
Le sol était tout blanc très blanc.
La nature en « expression libre »
Offre ses couleurs
Au ciel, à la terre aux fleuves
Et s’octroie le luxe des nuances
Au gré des saisons
__
Un petit bisou Annick , et te souhaite de retrouver vite la forme. Bonne nuit.
dans le jour orangé des fuites en avant
grand bon filant
sur l’ocre et les vermillons luisants
la nuit glisse dame bleutée d’illusions
joie rire escapade
festival des jaunes-rosés de grenades mures éclatées
je me souviens d’un sable à Amalfi
ruelle accrochée aux sentes des citronniers en fleurs
tonnelles luisantes d’un soleil
de méditérrannée
couleurs de vie
couleurs des cris
enfants
pêcheurs
le vieil imprimeur
sur le pas de sa porte
qui nous a invité
couleurs des drapeaux
des maillots des footballeurs
les flots
et ce soleil
couleurs sourires du bonheur…
Bonjour du matin !
Cette nuit, j’ai eu une idée !!!
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Plantons le décor…
Un atelier d’artiste peintre….
Un peu déjanté !
Musique
La peinture rouge ça dégouline
Ca coule coule sur le pinceau
Ca passe par le trou d’la toile fine
Pourquoi y’a-t-il un trou au tableau
Bien sûr on peut avec d’l’enduit
Le trou, on peut bien le boucher
Mais pourquoi moi je vous le dit
Çar ça coule toujours à côté
Faudrait contrôler votre toile
Si jamais elle s’incline de trop
La tenir bien horizontale
Coule peinture rouge, youpi bravo
Et ça vous coule sur le manche
Et ça vous longe le long des mains
De l’avant bras jusqu’à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin
Au moment de passer l’éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s’étend
C’est pour ça qu’yen a qui préfère
Utiliser d’la peinture marron
Ça colle la toile, c’est sans mystère
C’est bien plus sombre mais ça tient bon
On fait l’école d’art buissonnière
De retour on prend l’escabeau
Pour peindre plus haut, mais c’est plus cher
Que d’tourner autour du tableau
Qu’elle soit Rouge Feu ou Amarante
On l’étale avidement
La peinture est bien trop marante
On l’aime clandestinement
Puis un jour, on est bien en place
On mène la vie de château
Dans les musée, dans les palaces
On vous expose sur un tableau
La peinture rouge qui dégouline
Qui coule coule sur le pinceau
Qui passe par le trou d’la toile fine
Pourquoi y’a-t-il un trou au tableau
Bien sûr qu’avec l’enduit
Le trou, on peut bien le reboucher
Ça sert à rien, je vous le dit
Car ça coule par tous les côtés
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bon petit déjeuner !!
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees tartinéeeeeeeeeeeees
OH!OH!! Christieeeeeee
Déjà de bon matin !! et un Dimanche !! quelle verve !! ciel!!
Serais -tu peintre à tes heures intimes pour en parler ainsi !!!! avec pourtant …..une pointe d’ironie ….attention L’art contemporain te surveille dans tes délires
Merci , Maria pour Donovan et les mots si forts de chacune hier soir
merci Monique, belle journée pour chacun’e’,
un après midi à conduire mon fils à sa première surprise party entre handicapés adultes, alors c’est encore quelquechose, loin d’être rien, encore une page de vie qui s’écrira cet après midi.
oui, quel poumon d’écritures, Christineeeee, belle journée.
Colores, dolores, mater dolorosa, color furiosa
qu’est ce qui m’anime donc ainsi de bon matin
sinon les couleurs de la vie qui affluent
et dégorgent sur ma robe de satin
en longs jets et en éclaboussures
celà ne me donne pas un goût sûr
qu’est ce qu’elle a ma rente
pas de mise en vente
le marché de l’art se contracte
aussi je me rétracte
besoin d’un entracte
bravo à christine
avec ou en sans spatule
elle les fait vivre devant nos yeux
même si j’ai toujours préféré la peinture allo
pas parce que c’est téléphoné
ni même que ces halos en grandes auréoles
me font gonfler les malléoles
Bon dimanche à tous nos passagers
Merci à ossiane de nous jeter sur la toile
pour des glissades colorées
dans coloriages il y a mariage…des couleurs
et si le fond est dense alors commençons
la sarabande des pinceaux
Magnificus Christineeeeeeeeeeeeeeeee! Bonjour à tous.
Art contemporain
Jeu, blanc, bouge
La couleur s’invita vert pastel
Sur des visages griffonnés
La cordelette étirée
Le scotch, un amas séparé
De son rouleau confusément
Se déposa sur des surfaces.
Les planches qui claquaient
Contre plaqué dans l’espace
Et papier translucide
Sur des croisillons de bambou
Le papier froissé balançait
Suspendu tel des linges blancs
Lavés au début du printemps.
« Lisez donc l’art différemment
Il vit, bouscule nos sentiments. »
L’artiste s’invita dans la salle
Tactile, mobile, menant des fils
En des sentiers aléatoires
Son corps semblait une signature
Un zeste d’espace, une pointe de temps.
Il y eut des mots, tout un langage
Qu’elle murmurait tout en dansant
La jeune femme aux fils et bobines.
Elle griffonna des vers,
Des lignes, des mots, des écritures
A même le sol en palabrant.
Elle parlait la tour de Babel
Espiègle, révoltée, mystérieuse
Je l’écoutais sans la comprendre
L’instant attirant mon regard
Je ne compris rien à ses dires
J’appréciais d’elle ces moments
Ils se croisèrent, s’entortillèrent
Les fils déroulés dans la salle
Emplie d’ombres inconnues.
La grosse bobine se déroula
Les chemins se complexifièrent
Leur reflet plaqué à l’écran
Sur l’écran blanc lardé de noir.
« Vie! sont-ce tes sinuosités
A lire dessus ces corps gracieux
Ceux assis, ceux déplacés?
Est-ce l’équilibre recherché
De la tige portée
Et toutes les révoltes emportées
Par la colère d’un papier
Qu’on déchire
Assis? »
Elle portait un bâton sur sa tête
La jeune femme aux yeux bridés
Son sourire sut dérider
Les visages dubitatifs
Qui se questionnaient
Qui cherchaient la voie.
La voix brouillant les pistes
La lumière éblouissant
Le noir et le blanc
Et toutes les couleurs tourmentées
S’en reviendront habiter
Les ombres animées, fugitives…
Oscille mes doigts sur l’herbe rousse
Oscille mon corps entre ses bras
Oscillent mes musiques dans mon coeur
Oscillons, Ossiannement
Oscillez aux couleurs d’antan
Un peu de noir, une touche de blanc
Un liseré, pont des soupirs
Pont, deux esprits
Course mon blanc, je hais ton noir.
OOooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
« La lumière m’éblouit
Fermez les huis. »
Ps:dur, dur l’art contemporain, je l’ai écrit sur place dans la pénombre pendant un spectacle pour ne rien oublier comme détail, c’est fou non? mais je préfère la peinture « classique. »
Subtil enchevêtrement de couleurs et de silences
Des mots qui se balancent
Des visages qui font naître des sourires
Le jardin amarante donne du bonheur à la rue
Silence on tourne
Chaque artiste en son lui
Et que se déversent leurs gouaches
Que s’usent les poils de leurs pinceaux
Les pellicules de l’appareil photo
La plume si douce à s’écrire
Et que l’encre de toutes les couleurs
La fasse vivre la vie
Telle qu’elle est
Et de bels rêves aussi
Car un rêve cela se réalise
Ou tout au moins
Cela vaut le coup de s’essayer
De se le peindre en habit de soi
Pour que le rêve se vive
Haut en couleurs de vie
Quand je vous disais ce matin
Que la peinture Rouge,
ça avait tendance à bien dégouliner
Je ne m’étais pas vraiment trompée !!!
Tenez vous bien !
____
http://cubeme.com/blog/wp-content/uploads/2008/07/paint-or-die-but-love-me-john-nouanesing1.jpg
____
Pfffff !
la joie des couleurs
A marantes vitrines
Chorales en fête
Chantent les passagers
De L’Oeil Ouvert
Le choeur
En DO-uceur,
sous le RE-flecteur
le MI-neur,
de sa voix aigué
et le majeur ,
de sa voix grave.
Sans FA-veur
Tous sont chanteurs
De tout leur coeur
Ils sont comme
Une corbeille :
Le tourne-SOL
LA Violet
Et d’autres fleurs
SI charmantes
Si élégantes
Melangent leurs voix
Et leurs couleurs
Un choeur
Un coeur
Bon, pour ce soir,
Bourrache m’a commandé quelque chose de plus… gratiné !
Du genre :
Ravioli sauce tomate gruyère !
Ce qui nous donne, après mélange :
La sauce tomate, ça dégouline…
A travers l’trou du ravioli
Mais avec le gruyère, c’est sublime
ça fait des fils, une vraie bobine !
Bon, j’arrête là, sinon, mon gratin va cramer !
Biseeeeeeeeeeeeeeees du soir !!!!
Tu me fais sourire, Christineeeee, mais où tu vas chercher tout cela?! Heureuse de vous lire!
Quand on est tout petit
On apprend les couleurs
Puis les chiffres les lettres
C’est pas de repos
De vivre en Homme
Mais y’a ce truc qu’on n’apprend pas
C’est les ondes de l’amour
Car c’est son soi qui les remue
Car la vue de l’autre vraiment
Toutes ces ficelles ces craquotis
Aimer c’est être vivant tellement
Être plein de couleurs
Dans sa petite tête
ça va mieux Annick? On écrit? )
ça va déjà mieux, merci Leila, t en fais jamais pour moi, j’ai de la chance d’avoir une nature qui me laisse peu dans le fond, longtime..
alors on écrit?
c’est mieux, j’ai eu une fatigue de lassitude si forte, mais c’est mieux,
et puis après midi si belle en après midi dansante organiseé par l APEI à Pontchâteau, entre Vannes et Nantes…
beaucoup de belles émotions du coeur, tu sais, Là, dans le coeur, au plus profond!
Allez un texte sans queue ni tête mais ça m’amuse!!
L’Orange aime l’abricot
L’Acajou aime la boue
Le vert préfère l’absinthe
L’amarante, l’améthyste
L’ardoise veut l’anthracite
L’asperge veut l’avocat
L’azur et l’azurin
Le bistre et le bitume
Se chamaillent pour des prunes.
Blanc crème et blanc cassé
Se sont un peu fâchés
Bleu charron bleu charrette
Bleu paon et bleu sarcelle
S’amusent à la marelle
Brou de noix et Cachou
Cannelle et caramel
Concoctent une bonne gadoue
Carmin et capucine
Grenadine et glycine
Paradent à la piscine
Havane et Isabelle
Papier bulle et platine
Paradent sur la colline
Sanguine et clémentine
Violine et zinzolin
Bein c’est les plus malins
i font rien………
Violine et zinzolin
Bein c’est les plus malins
i font rien………
mais…
qu’est ce qu’i sont biens…
Clin d oeil, leila.
et puis j aime bien les textes sans queue ni tête, j’aime bien la bise du vent
Et le vent fait des biseeeeeeeeeeeeees
Faites de beaux rêves…
En couleurs, évidemment !
Belle nuit douce pour chacun’e’…
Dans la vitrine de son coeur
Une plume douce
Malgré les tant
Qui s’éternue des bises tendres
Doucement et tranquillement
Le temps n’aura pas sa peau tendre
Car une des cygnes parle son âme
i sont venus, i sont tous là, même ceux du sud de l’Italie….Bonne nuit colorée à tous.Vais embrasser mes poussins en plein rêve et me reposer…
http://pagesperso-orange.fr/Leila/images/Ossianie-copie.jpg
Leila
C’est beau, très beau!
Moi, j’ai traversé l’Ocean
et je suis là parmi tous les autres!
Merci machérie.
Bises
Oui, Leila, c’est fort beau, je suis émue….
Merci Leïla… très belle composition
Belle idée Leïla, haute en couleur, j’ai beaucoup apprécié.
Vraiment très pictural..chouette idée, Leila! Bravo!
Yeeeeeeeeeeeeeeeeeees !
.
Bonjour à tous !
J’ai un retard fou à rattraper face à vos belles toiles du week-end 😉
J’en suis BA-BA éblouie 😉 La peinture a dégouliné à plein tubes de vos plumes et de jolis échos se font entendre entre vous. Lundi, jour de séchage pour l’huile;-)
Impossible de rester insensible à ce que toutes ces matières de pigments et de terre vous inspirent en images, en chansons et en musique. J’aurais bien voulu garder ces petites figurines;-)
Incontournable Pastoureau, tu as raison Perline; il est sur ma table de chevet;-) (corrections effectiuées;-)
Leila, tu es peintre sans le savoir, Christineeee aussi;-) Les enfants et élèves doivent adorer;-) Merci claudie, monique, maria pour toutes ces belles références. Coucou à phil en phase d’éclosion;-) Superbe fauki, annick, marc, aspe, arletteart qui parle en connaissance de cause, thierry, amichel, bourrache, neyde la musicienne ! La couleur vous va si bien;-)
Bienvenue francis, merci pour cette citation pleine de sens;-)
Merci Abeille pour cette déclinaison poétique bien sentie.
Pourquoi « Yeeeeeeeeeeeeeeeeeees ! » Christineeee ?
Le vent commence à se lever, il va encore falloir s’accrocher ce soir;-)
Bises.
.
Parce ce que : Oui, la composition de Leïla est très jolieeeee !
Clin d’oeil et sourire, comme dirait…. notre amie Bourrache !
Bon, maintenant, va falloir « plancher » sur les pinceaux !
A tout à l’heure !
Biseeeeeeeeeees !
Le carnaval de Venise
Toute la ville se déguise chacun fait à sa guise
Au bord de la lagune aux marches des églises
Les masques magnifiques ce font photographier
Venise ville née de l’onde aime à se glorifier
Sur la piazza Roma quel charivari
Près d’un masque qui pleure un autre masque rit
Comme jaillissent des flammes de la lave en fusion
Il sort des cris des rires de cette confusion
Dans la cité des doges c’est la révolution
Les fusées les étoiles éclatent à profusion
L’argent se mêle à l’or les poils avec les plumes
Un soleil éclatant dit bonjour à la lune
On se croirait au halles au milieu des haleurs
Les fruits avec les fleurs se mélangent aux étales
Ou devant la vitrine d’un marchand de couleurs
Qu’un peintre impressionniste étale sur sa toile
Alain