Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, droite, centre
Houle du nord
nuées roses et frimas gris
fumées fugitives
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, droite, centre
Houle du nord
nuées roses et frimas gris
fumées fugitives
Belle programmation Ossiane
La peinture céleste
Dans le gris, le bleu, le rose
Mêle ses couleurs
Vent du Nord
Cendre blanche en l’âtre chaud
Le chant d’une flambée.
A l’Aube de mon Nord
Le hasard s’est arrêté
Aux portes de nous-mêmes.
Aux cieux qui balancent
En sourires de longs cirrus
Le rose sur mes joues.
Un visage au coeur
Des haïkus de l’écriture
En plume de rosée.
Un visage espiègle
Dans la brume de nos mystères
L’humour partagée.
Les mots dansent en rose
Calligrammes de chemins vers
L’éternel Amour.
La puissance du don
Sacrifice, roses en boutons
A l’absent offerts.
La tête à l’envers
Dans l’immensité de ton ciel
Les lettres s’y promènent
Elles déversent dans le ciel
les restes de la nuit
Et de l’eau de brume
Transforment les couleurs
En un superbe lavis
Brume du matin
à grands pas vont les arbres
fantômes dans le vent
Elle se frotte les yeux
Ses cils battent émus
Le voit dedans la brume
Tout là à moitié nu
Et son petit nez s’enrhûme
Légèrement vêtue
Elle et son amoureux
un voile opalescent
la nature virginale
l’horizon impénétrable
bonne journée à chacun et bonne semaine
la lueur de l’espoir
une silhouette sourde
la brume se dissipe
Suggérer sans rien montrer……
L’inéffable naît de ce secret
Brumes impalpables ,promesse rose
D’une brise où l’horizon se dévoile …..
Pays de mon devenir !!!!
Que ce paysage me plaît … à peindre et à rêver Merci Ossiane pour tant de beauté
Monique , mais oui je connais et me délecte des poèmes chinois et japonais et justement ce dernier achat dont tu parles pas le tien ,mais des mêmes auteurs
« Le poème court japonais d’aujourd’hui »
Pour ma part je préfère les poèmes plus anciens car , (je cite ) » les mots cherchent à retrouver et exprimer par delà l’impermanence des êtres et des choses un espace de silence »
.c’est une quête ardue!!!! Merci de souvent me comprendre dans mes « imaginaires » AA
Dédié au sud-ouest.
sur la bruyère longue infiniment
voici le vent cornant novembre;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes.
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.
Le vent rafle, le long de l’eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d’oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
– Le vent sauvage de Novembre ! –
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d’éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Les vieux chaumes, à cropetons,
Autour de leurs clochers d’église.
Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent, comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.
Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L’avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d’ahan,
L’avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes ;
L’avez-vous vu, cette nuit-là,
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n’en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient, comme des bêtes,
Sous la tempête ?
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.
Emile Verhaeren
l’ensemble de tes mots arletteart m’inspire ceci
le mystère de la vie
la mort emporte le secret
l’espoir se réincarne
très beau ce texte salade
Bonjour Salade
Comme ce poème est beau redécouvert ici en ces temps de tourmente
Marc
Merci ,pense souvent à toi , nous sommes proches ,parfois dans l’indicible !!!
J’ai vu tant de poètes se noyer dans tes ciels et revenir sereins
ciel du nord un jour
tu me fais tourner la tête
ciel du sud un autre
http://www.youtube.com/watch?v=_bENc07ISDA
Comme c’est joli
Ce velouté en ciel
Douce crème caresse
Soupçon des lys
Tachetis gris bleus roses
Comme c’est joli d’aimer
D’aimer ô temps
Quand la grâce du ciel
Envoie un ciel comme çà
Les genoux se dérobent
Et ils se plient tout bas
Paradis accessible
Sur le sol de pleine terre
La voix reste muette
Seuls les dix doigts recueillent
Ce qui ne se dit pas
Amis du jour,
Bonjour !
Calme retrouvé après la tempête !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Lueurs pastel
Tons changeants
Les bleus du ciel
Couleurs délavées
Un gris de fer fumé
Dans le rose étalé
Aquarelle d’hiver
Emportée par la houle
Des vagues irréelles
Venant de l’océan
Et montant doucement
Emportées par le vent
eeeeeeeeeeeeeeeeeeee
et le rappel de ce poème par Salade…. j’en avais appris quelques vers au CP, et ne me doutais pas de la longueur du texte en entier !
Bien d’actualité…
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee à la compagnieeeeeee
un silence opaque
des paroles qui s’envolent
mon coeur qui pépie
l’âme dans la brume
le coeur en eveil
les sens en alertes
Hiver – dans la plaine
à l’œil déjà tu frissonnes.
Là c’est la brume qui se lève, au matin.
Si dans le vent, les cimes font houle,
les gens autour joueront l’écume,
et l’angélus, la marée ?
_________________________
chouette photo. Imagine les collines et on jurerait mon pays d’origine…
La brume est si tentante
Qu’elle se laisse aller
Et déjà elle la brasse
Dans le duvet de son coeur
Brumes éparses
Volutes violines
Soleil levant.
le rose du ciel
guide le yeux vers la profondeur
du lointain,
mais têtues,
sur une ligne en croix,
des silhouettes se succèdent,
flotantes,
solides, noires,
mais indistinctes
comme des dos de bisons rêvés
essartage du ciel
en son inextinguible son
le cri de la mouette
Et dans la brume
L’oeil se tend
Pour mieux écouter
Ta présence
Rêves en arrière plan
Dans la brume de nos hivers
Un œil maritime
Des cieux éclairés
La mer balance contre toi
les flots,toi et moi.
Bouclier de brume
En l’île de sa majesté
Me brûle l’étincelle.
Ô Regard de miel
Brume au rivage de nos sens
Mon cœur qui te cherche.
Là-bas au lointain
Sous son châle rose cet éther
Transmet mes pensées
Brume où se confondre
L’amère raison nous sépare
Je te dis adieu.
_
Rien à voir avec des brumes (et encore…).
Cela vient de passer dans mon poste de radio.
Une bouffée des sixties…
http://www.youtube.com/watch?v=Lp5T4NKXqWc
Je sais, au point de vue texte, ça n’a guère d’épaisseur.
Mais j’attends le ou la première qui a mesuré l’épaisseur d’un souvenir …
ce souffle léger d’une brume…
_
Biz à tous et tendre nuit.
_
(suite…)
Je t’écris ma foi
Partage du chemin où doute
Le cœur en prière.
Et je vis de pain
Comme dans les bas-fonds du Caire
En habit de cœur.
Brume où se confondre
L’amère raison nous sépare
Car j’y met effort.
Qu’importe à mon aube
Que tu ne sois pas pour elle
Ta lumière m’éclaire.
Lithanies, haïkus
En cinq, sept, cinq mouvements
Fusion de nos êtres.
Lecture de tes mots
Ton murmure est en l’esprit
Comme duvet moelleux.
Des pas dans la brume
Le silence…juste une mouette
Mémoire de l’absent.
_
Maria-D : pour toi …
http://www.youtube.com/watch?v=TKCX7BXciW4
_
Crème de brume
Délicate apparition
Le rideau s’ouvre
Regarde
Comme le pinceau du ciel
Est peintre délicieux
Et toi ma chère bise
La mélodie du temps
Qui lui est si fidèle
Dans ses compositions
En si douce aquarelle
Tes baisers soupoudrés
Donnent un bel air de brume
Qui s’écoute parler
En ce ciel d’Aujourd’hui
Si bel de grand de vie
En toute simplicité
Comme il aime aimer
Murmure
Qu’il est insaisissable, impalpable
Ce paysage estompé dans la brume
Où les collines et les nuages se confondent
Se fondent l’un en l’autre
Dans l’effacement de la nuit
Dans l’épanouissement du jour
Lorsqu’elle n’est plus
Lorsqu’il n’est pas encore
Adolescence du ciel
Dans l’espace sombre de la vie
Inconnue, effrayante
Où peu à peu s’éloignent
Les douceurs de l’enfance
Au goût de sucre d’orge
Aux couleurs de l’innocence
Que viennent les lueurs du jour
Que se lève le voile de la peur
Que brille le soleil
Et pourtant… ils sont si précieux,
Si beaux, si pathétiques
Ces instants de passage
Où le jour bascule
Où les sens s’éveillent
Où tout devient différent
Un regard nouveau
Pour la grande aventure.
et je lis à nouveau cette nouvelle page de l’album d’Ossiane qui profite de la Provence, je l’espère de tout coeur,
et découvre ton texte, Monique, c’est splendide de beautés tendres, et déjà je te laisse, pour te relire…
Et tes mots Annick que je contemple, une aquarelle aux couleurs de l’aube qui exprime si « bel » la Vie comme celle de Christine et tes vers Arletteart si imprégnés de poésie.
C’est fort joli
On devine le paysage
Bien plus qu’il ne se dévoile
Si pudique de vues
Qu’il garde contre son coeur
Laissant à l’oeil ouvert
Ce privilège de vie
Que le poète écoute
Et murmure ses doigts
Qui palpitent la feuille blanche
Pour dessiner en mots
Cette toile de brume
Pour Ossiane aujourd’hui, elle n’aura pas été gâtée par le beau temps, c’était humide, frais et gris demain au vu du couchant le soleil devrait être de retour mais écharpe et bonnet seront de mise avec le mistral par trop violent espérons le.
Merci, Monique, je souhaite à chacun une nuit tendre.
Et mon bel me sourit et m’émeut, « bel » fin de soir pour chacun’e’…
Ce qui pour moi ressemblait à l’aube
Et ses restes de brumes de la nuit
N’était en réalité qu’un jeu de lumière au crépuscule
Où le soleil s’éloigne et laisse apparaître
Les dernières lueurs du jour
La toile a basculé dans l’interprétation des couleurs
Si voisines, si semblables dans ces moments incertains
De l’aube et du crépuscule
Et qui vous laisse en état d’intemporalité.
Ce matin, j’ai marché ma brume, avec mes pas sur la petite place, en douceurs du regard qui serre et embrasse, et tout au loin, là bas, un voile épais sur La Loire, et les arbres ces silhouettes, sorties leurs têtes pour embrasser tendre le matin. L’anorak se couette, les mains se nichent les poches, et se remuent chaleur, la petite toux s’achète un sirop, en corps, pour se nettoyer ses alvéoles de vie, et rucher encore du miel, de l’or d’amour, pour s’en gorger tous pleins en bonne gelée royale, à se confiturer sa tranche de vie de son jour, avec élégance, et bonheur, de pouvoir recevoir Ô temps, mon amour.
Douceurs sucrées ivresse
Aperçus en caresses
Rondeurs délicatesses
pas grand monde s’aventure dans la brume aujourd’hui!!!
Est-ce le matin?
Est-ce le soir?
…
j’ai perdu mes repères…
La brume recouvre d’un voile mes yeux !
Je ne discerne
Ni la nuit… ni le jour!
Ni le ciel …ni la terre …
qui s’entremêlent,
se fondent,
se confondent…
Je devine pourtant la mystérieuse beauté
Au travers de cette pénombre !
Je marche, l’œil ouvert,
Sur les chemins que je croyais connaître;
Je me perds parfois!
J’en oubli qui je suis…
dans ce chaos d’ombre et de lumière,
je perçois du monde une infime partie!
Pourtant, j’ai l’impression de savourer sa moelle.
J’avance au travers de cette impalpable écharpe de coton
Guidé par une lueur d’espoir!
Est-ce vénus l’étoile du berger?!,
Qui guide mes pas vers des cieux éthérés et purs !
Est-ce venus la déesse de l’amour et de la beauté?!,
Qui m’entraîne dans le jardin des plaisirs charnels !
Est-ce alliance du ciel et de la terre ?
Des rêves et de la réalité?
De la chair et de l’esprit?
Ce n’est qu’en avançant dans cette brume feutrer
Que je percerais peut être la source cette lueur
Elles sont là de Là, dans la brume, et aussi ceux et ceux, dans le doux voile du temps….bel après midi, Marc.
Son tableau est bel peint
A la vie en amour
Elle lâche le pinceau
Il se coule par terre
Et elle se trempe les mains
Dans du talc blanc et clair
Puis elle souffle doucement
La brume sur l’huile chaude
Et regarde délicate
La magie du doux voile
Qui cache le bien trop
Et laisse percevoir
L’essentiel en amour
Qui ne trouve pas de mots
Pour dire je vous aime
Et l’huile sur le sol
En amas de couleurs
Sursaute en arc en ciel
C’est si grand de tellement
Le bel de vrai amour
Au quai je me suis arrêté
sans penser à mal faire ni aux malfrats
je ne sais pas si je de beaux yeux
mais ils ne me trompent pas
je vois comme un duplicata
dans ces coins reculés
à peine évadé de cet écran
je ne songe pas à jouer au gorille
je voudrais juste pousser ma trille
La source a des lueurs, en voile dessous mes cieux
J’y ai trempé mon cœur et abreuvé l’esprit
En l’alliance de la chair avec l’absent ici
La terre en fil vers l’eau, l’eau en philtre au jardin
Étoile, ma destinée, en marche vers un berger.
Le berger sans troupeau a juste un seul agneau
Avec des cornes de vache qui embrasse et bouscule
Entends-tu dans la brume ses cornes au mont Rysy?
Entends-tu ses sabots claquer dans la Vistule?
Me voici ah ma mie, berger d’aube rebelle
Coup de corne par ici, bêlement en la lande
Dessus ton habit gris de chagrins et de peines.
Ô temps des aquarelles ce rose orne sa joue
Ses lèvres qui me secouent en la divine morsure
Quand la brume de tous cieux se sera dissipée
Quand j’aurais de ton aube écriture, toi ma Nuit
Quand tes ouïes près de l’eau aimeront clapotis
De la rainette agile, la révérence des chaumes
Quand nous verrons le jour s’unir au crépuscule
Quand les nuages auront aux noces des collines
Fait banquet de nos rêves et vin de nos chagrins
Quand elle aura ôté la femme, boucliers gris
Quand se dévoilera l’œil ouvert en l’abri
Quand en elle tous les cris je lirais de ce monde
Quand toutes les bontés elle traduira pour lui
Quand la belle poésie sera en galeries
Souffle des incompris don de l’âme sans recettes
En l’agneau-vache brune il croisera…la Lune.
joli !
Alors là !
Alors là !
Encore une fois
Chapeau très bas,
Chère Leïla
Voici qui donne envie
D’aller au mont Rysy
Mais avant, mais avant
Lire, relire tant et tant
OH! Annick ,on dirait que tu as vu le si beau film de Séraphine dans tes dernières ligne « Elle se trempe les mains…..Et l’huile sur le sol…etc
C’est si bien dit tous ces mots d’amour que tu écris
Dans la brume qui recouvre la terre
mon âme se perd
qu’est ce ? un mirage de mes sens abusés
Ou les fumées lointaines ?
Marc, tu vois bien plus de choses , toi
Mes mots sclérosés
Au regard des poésie du jour
Laissent au silence
Place à l’admiration
Tant de beauté et d’imagination
Au chevet de ces images
Fait naître en mon âme
L’émerveillement
____
Bravo Leïla pour ton poème en altitude , ta voix s’élève en beauté.
Font naître en mon âme (corriger merci, je suis troublée!)
Merci pour vos gentillesses.On peut dire au poète comme à la coquette…il faut souffrir pour être belle…Je suis au jardin des mot ce soir.
J’aimerais des cieux orangés
Avec une pointe de rose pâle
J’aimerais en vol, messager
Emporter ton parfum et ton rire
Vers l’amante qui te désire
Bel amour au front des raisons
Mon bonheur….étoilé.
Douce voilure sur la hune de mes songes
Ciel orangé sous le murmure de la mer… cristalline
La brume se lasse d’être un matin, écharpe rosée qui s’effiloche
Elle se retire à l’horizon, vers les cieux blancs de Rhénanie
Sur un lit de contrées voisines, le Rhin…au confluent des coeurs
La brume se couche dessus ma vie.Tout de rose….laissez-moi rêver.
Si les arbres, membres du vivant, tout comme nous, n’ont pas la possibilité de se mouvoir, ils ont la tête qui voyage dans les brumes bleutées des petits matins…..
Je n’ai pas vu ce film, arletteart,
mmmhh, Leila, quelles envolées, en bels de mots…
Comme inscrits dans le roc
Les silhouettes traversent
Saison après saison
L’année qui s’en court de sa vie
La poussière de craie rose
Et puis la grise et la bleutée
Se sont posées la feuille
De ce dessTin hors du commun
Avec le temps qui passe
Et Aujourd’hui
Le souffle du Printemps
Qui s’annonce
Est prêt à souffler
Les particules inutiles
Pour laisser place
A l’essentiel
En amour conservé bel
Dans l’écrin de la grâce du temps
MTO…
Les arbres ont été un brin agités ces derniers temps : mon thuya en fait foi !
*************************************
La tête au-dessus de la brume
Je regarde mes pieds…
Et ne les aperçois pas !
*************************************
Biseeeeeeeeeeeees du soir
Bonsoir Annick,
Qui tapotte quelque part
Dans les brumes d’un soir !
Bonsoir Christineee, un sourire de te rencontrer..
Une aquarelle
Délicate et fort belle
Tamponnée par le temps
De gris, de rose, de bleu
Et l’oeil ce petit tendre
Nostalgique
Si amoureux de la bise
Belle romantique
Dans un bain moussant
De crème parfumée
Regarde l’oeil fermé
Emu de tellement
Avec ce ciel aurait on
l’or et l’ail …à la fois
avant que de s’enfoncer
dans les forêts cherusques
rideau d’arbre
à peine dévoilé
ciel gentiment zébré
de ces marbrures
sourd juste quelques notes
émergent de vagues cimes
qui atténuent le diffus
tandis que leur emboitent
le pas quelques nuées
le mur de ouate
se dresse incontournable
il roule nonchalant
nous éloignant du quai
où les amoureux
se dévisagent sages
cachés et protégés
ils veulent croire
au matin
fait de petit riens
impalpable
sans un souffle
avant que de dissiper
le malaise d’une nuit
trop courte
éveillés ils aspirent
à un jour de contraste
ou tout ne fusionne pas
et s’ils bouillonnent
c’est de joie
000
« Brouillards matinaux »
Impossible de chercher à voir un quelconque horizon
C’est bouché à perte de vue et c’est cette perte de vue
Qui nous enferme dans ce qui n’est même plus un but
Au point que je reste sur place et ne fait plus de bonds.
Vouloir déchirer le voile opaque c’est peine perdue
Car il n’y a certainement pas d’occupation plus ardue
D’ailleurs à quoi bon puisque nous en sommes réduits
A seulement entendre du lointain et atténués les bruits.
Alors simplement espérer et attendre que se découvre
Ce grand chapeau qui nie la pénombre et ensuite ouvre
Sur un monde où tout est flou et rien n’est palpable
Où on se sent égaré au premier pas, sauf à suivre le câble
Que peut être on a attendu dans un monde incertain
Pour espérer sous la lumière enfin émerger demain.
Allons les choses se précisent, les contours apparaissent
Et ce n’est point faute d’avoir voulu dissiper paresse
Et engourdissement mais voilà il faut arriver à préciser
Les distances et ne plus voir un abîme sans cesse imaginé.
000
Le bras s’allonge
Et le doigt attrape la brume
Se suit le fil si bel
Accroché solidement
Et déjà les petits yeux se quittent
Deviennent les roues d’un train
Qui tchoùtchoù vers là bas
Tout au loin
La distance faite de rails
Qui slalome la brume
Et donne le vertige
De marcher son destin
A l’embrasser serrer
De si bel de vivant
Réveil
les yeux des brumes de la nuit
encore endormis
le soleil sera pour demain
Voici venu l’orage sur les rivages du Nil
Les terres de pâturages, les berges bordées de villes
Voici venue l’averse sur la vallée du Nil
Le fleuve enfle et rugit chantant dans le désert
Il gronde en cataracte, fuit l’assaut des courants
Et danse en longs méandres sur les limons du lit
Tourmentés par la pluie.
L’Afrique à fleur d’eau, l’Afrique souveraine
Le fleuve raconte sa source perdue dans la forêt
Il couvre de ses eaux troubles, les plateaux d’Ethiopie
S’étale dans les marais assoiffés du Soudan
Où l’eau danse dans le ciel, portée vers les nuages.
Du haut de la montagne, sur les pentes, les torrents
Grossissent les rivières qui coulent vers le désert
L’eau s’en va reposer, dans les lacs et marais
Epuisée par la course de ses nombreux voyages.
Voici sur l’eau du Nil, les voiles claires des felouques
Que poussent les vents d’hiver, sans cesse vers l’amont
Les bateaux vers l’aval, glissent avec le fleuve
Le Nil blanc, le Nil bleu, confluent en terre d’Egypte
Et peu avant la mer, ils racontent à la dune
Sur les feuilles de lotus, les tiges de papyrus
Leur delta verdoyant en Méditerranée.
Méditerranée ma source, en tes rivages suis née
Là-bas sous les volcans il y a l’aube…et le vent
La brume en la rosée a déposé mes larmes
Les cirrus ont dansé pour bercer mes pensées
Même si de sa tendresse il caresse mon amour
Ce vent a bruit de voie où mène supplique d’âme
Brume, rosés calligrammes
Brume des yeux inconnus
Brume, l’écho d’une rame qui dessine l’eau du Nil
L’aube a peint monogrammes d’amour dessus ma peau
Que jamais sa lumière ne me laisse dans les nues
Que jamais son regard n’ait autre Nuit à lire.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Nil.mp3
Brumes qui écornent à peine les voilettes du ciel
quand tout est caoutchouteux et que coule le miel
que se reculent encore les paysages au delà du réel
.
Bonjour l’équipage depuis Montpellier !
Des problèmes de connection ces derniers jours dans les petits villages de la vallée d’Apt.
Après un petit passage de deux jours à Gordes sous la pluie glacée, Roussillon pour voir les ocres sous le grand soleil et plein d’autres adorables villages, me voilà arrivée à Montpellier jusqu’à vendredi matin. Une région magnifique même en hiver et par mauvais temps et des gens très sympas 😉 J’ai pensé à toi Monique et à tes prévisions météo 😉
Je serai très occupée par le travail durant cette période et ne suis pas sûre de pouvoir intervenir régulièrement.
Merci pour tous vos beaux poèmes que j’ai pris le temps de lire ce matin. Toujours dans mes brumes d’hiver dans lesquelles vous plongez délicieusement vos plumes toujours inspirées.
Merci aussi pour les compte-rendus de tempête 😉
Un mot de bienvenue et d’amitié à tous les petits nouveaux qui passent sur le blog.
Je vous laisse pour aller travailler et je vous embrasse tous bien fort !
Ossiane
.
Bonjour Ossiane, je te souhaite une belle journée de travail. Cela doit être rude de visualiser toute cette Nature, ces maisons dévastés. Bises.
Et petit à petit la brume se dissipe pour ne laisser apparaitre au grand jour plus que notre amour, à l’horizon plus aucune incertitude, chaque jour un peu plus je t’aime…
bonne journée.
Pour Bourrache
Merci chère Bourrache
pour cette écharpe
si douce … si tendre
Si mélancolique …
« en souvenir de vous »
Merci chère bourrache
Pour cette écharpe
de soie aux couleurs
du ciel d’ossiane
rose tendre
et gris bleu
Assise devant l’oeuvre
Emue et apaisée
Son amour il la vit
Du plus profond de son être
Et le tout bel amour
A se saisir d’aimer
Est cette douce aquarelle
Qu’elle contemple passionnée
Voyage en pensées avec toi Ossiane, heureuse que tu aies pu saisir les ocres de Roussillon en plein soleil, j’imagine les clichés, hummmmm!!!!au sein du Colorado,
Sainte Victoire au soleil rose d’un soir de mistral, sans doute pas mal nom plus et espère que tu auras pu te faire quelques plaisirs en images avec ton nouvel objectif.
___
Avant de plonger dans le bleu outremer
Les nuages se teinteront de rose
Au soleil couchant, l’horizon s’enflammera
Par de là les monts s’estomperont les couleurs
Plus de rose, plus de rouge, plus de bleu
Un ruban de brume s’intercalera
Entre le ciel et la terre
Place aux gris, gris bleutés, gris mauves
Gris sombres, gris noirs,
Trainées de suifs sur le ciel sans nuage
La terre noire des mineurs
La nuit enveloppante
L’obscurité
La mort
Du jour
Puis demain
Un autre soleil
Une nouvelle aube
Un nouveau pinceau
Un nouveau tableau
Un nouveau regard
De nouvelles couleurs
Dans la ronde du temps
Un ciel, jamais le même
Nuages vagabonds
Nuées de brumes
Traces et sillages
Poème à l’aérographe
Au fil des nuits
Au fil des jours.
____
Un petit bonjour à tous
Sur le chemin des Venturiers
Sur le flanc vert et gris, je grimpe tel un cabri
Découvrir, m’émouvoir, aux nombreux oratoires
Semés à Sainte-Victoire, par des prières d’espoir.
Le prieuré est au sommet, y mènent des chemins caillouteux
Sentiers ornés de pins, de buis, ou d’épineux genévriers…
La Croix de Provence trône sur un panorama immense
Au nord le Lubéron, la crête du mont Ventoux
Au sud le Cap Canaille, Sainte-Baume comme royaume
Les chaînes de l’Etoile au lointain se dévoilent
Et si vers le levant je dirige mon regard
Scrutant attentionnée la crête de Sainte-Victoire
Se devinent des sommets que je peux entrevoir
Les PréAlpes dignoises, de ma Haute-Provence
Quelles vacances! Renaissance!
A toi Ossiane du courage pour nous apporter nourriture….du regard et de l’esprit!Bisou Monique.
« I’m going to take my time
I have all the time in the world
To make you mine
It is written in the stars above
The gods decree
You’ll be right here by my side
Right next to me
You can run but you cannot hide
Don’t say you want me
Don’t say you need me
Don’t say you love me
It’s understood
Don’t say you’re happy
Out there without me
I know you can’t be
‘Cause it’s no good
I’ll be fine
I’ll be waiting patiently
Till you see the signs
And come running to my open arms
When will you realize
Do we have to wait ’till our worlds collide
Open up your eyes
You can’t turn back the tide
Don’t say you want me
Don’t say you need me
Don’t say you love me
It’s understood
Don’t say you’re happy
Out there without me
I know you can’t be
‘Cause it’s no good
»
Depeche mode : ‘It’s no good’
http://www.youtube.com/watch?v=LTIQvNLjhkg
Bisous Leïla, Aujourd’hui le sommet du Ventoux bien dégagé est magnifique
Notre soleil est beau ce soir dans le ciel tout épuré du mistral soufflant raisonnablement, joli coup de pinceau du soir pour Annick.
B esoin de voir, besoin de croire
R êver enfin du matin au soir
U n monde merveilleux
M u par la vapeur
E mu par la blanche torpeur
S idéré par les atouts sulfureux
Merci Monique, pour le joli coup de pinceau.
Il approche sa main
Et déjà une main se tend
Elle se sort de la brume
Douce et si tendre
Et déjà ses lèvres se penchent
Pour l’embrasser
Sa main
Et le frisson exquis se vit
En belle lumière
Besoin de croire même à l’aveugle
Assez de rêve en l’Absolu
Le Monde a des richesses à voir et des laideurs à torpiller
Emue par l’âme des écoliers
Aux pupitres des maîtres sages
La brume de l’enfance est la paix
Avant la poésie absurde.
La brume des réponses à trouver au gouffre des questionnements
La brume d’un amour à trouver caresse d’un doigt au noeud carat des serments inutiles.
Voilà Thierry…à toi de poursuivre…il va sans dire que je ne sais de quoi tu parles et que tu ne sais ce que je ressens… c’est là la merveille des lectures.
Le Monde a des richesses à voir et des laideurs à torpiller
La brume d’un amour à trouver caresse d’un doigt au noeud carat des serments inutiles.
et je lis tes mots, Leila, et c’est beau,
et c’est bon de voir de vrai les richesses du monde,
et c’est bon la caresse vraie sans serments inutiles.
BEL SOIR.
C’est beau ce que tu écris aussi Annick, ce bel de bel avec lequel tu jongles et dont toi seule a le secret me fait toujours envoler comme un linge frais qui ballote au vent de mai au dessus des pâquerettes.
mon bel de bel c’est mon bel bel à moi….en toute humilité qui me donne le sourire…LA VIE..
et pour continuer dans le rêve
je vis un rêve éveillé
ou des mots étoilés
s’envolent à tire d’ailes
et se pose sur mon coeur!
ils me sussurent une berceuse
mais je ne veux m’endormir de peur
qu’il ne se perdent dans la brume de la nuit
bonne soirée a vous
Ils ne se perdront pas les mots étoilés, Marc, tu peux dormir tranquille…DOUCE NUIT.
Alors ton sourire irradie….Annick et me fais sourire.
Viens écrire avec moi…
A la brume une aubade
Chantée par Shéhérazade
A son sultan-amant.
….je f’rais mieux d’aller me coucher, chui pas inspirée ce soir.)
Je veux bien écrire avec toi, Leila, si je peux…allez je tente…le soir si bel temps de l’écriture douce..
A la brume une aubade
Chantée par Shéhérazade
A son sultan-amant.
Qui décrypte le voile
Se ferme les yeux tendres
Et serre le ciel d’elle
Se ferment ses yeux ombre
Dessus ma destinée
Tantôt crierais sur lui
tantôt le serrerais de ma tendresse d’ambre.
A la brume une aubade
Chantée par Shéhérazade
A son sultan-amant.
Qui décrypte le voile
Se ferme les yeux tendres
Et serre le ciel d’elle
Se ferment ses yeux ombre
Dessus ma destinée
Tantôt crierais sur lui
tantôt le serrerais de ma tendresse d’ambre.
Et son regard deux yeux
Dessus le voile blanc
Un langage à lui seul
Un regard de prince pieux
Qui prie dans la chapelle des coeurs qui se questionnent
Annick chui hors-sujet que le sultan me pardonne!)J’ai le coeur ailleurs!
Bonsoir à tous
(en fait à Annick, Leïla, Marc, Thierry)
Petit jeu du soir,
Avant d’aller dormir…
Voici trois mots, à dire le plus vite possible !!! (dans cet ordre, ou en mélange, c’est comme on veut !)
BRUME
BRUNE
PRUNE
J’ai essayé !
J’y arrive pas !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
A la brume une aubade
Chantée par Shéhérazade
A son sultan-amant.
Qui décrypte le voile
Se ferme les yeux tendres
Et serre le ciel d’elle
Se ferment ses yeux ombre
Dessus ma destinée
Tantôt crierais sur lui
tantôt le serrerais de ma tendresse d’ambre.
Et son regard deux yeux
Dessus le voile blanc
Un langage à lui seul
Un regard de prince pieux
Qui prie dans la chapelle des coeurs qui se questionnent
Et dans le choeur fort simple
Des mille échos je t’aime
Toi mon si bel de bel
toute pardonnée, je te laisse à ton ailleurs, Leila, belle soirée.
ça fait une bruine de gloubiboulga ton truc Christineeeeee.)
je n y arrive pas non plus, Christineee, alors on est au moins deux,
et c’est bon d avoir encore à se trouver de vie…
Brume
Prune
Prume
Oui je t’aime mon si bel de bel
Prince et héraut d’Amour
Dont tu es le héros.
Voili-voilou Annick
Bisou du soir, bonsoir à tous.
Et maintenant,
Esssayez avec
Ce mot rigolo
Que voilà
Inventé par
Leïla !!
GLOUBIBOULGA
GLOUGLIGLOUGLI
SOURIRE
AREUHAREUH
Je n’ai rien inventé miss eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ça se dit
Gloubiboulga pour désigner un mélange indéfinissable.
Essaie un peu ça Christine
Tombe trombes
Ou encore
melon merlon
ou encore
fripe grippe
TONTONTONTON
mélonmélon
titiptitip
allez, me faut penser à parler, avant de souhaiter écrire.. SOURIRE…
brume et flou paysage
un deux trois tu me suis et
dansent les passages
dans les pas qui s’écoulent
gloubiboulguer joyeux
pour colorer la vie
de moments fous de joies
volées au rêve du vent
passage paysage danse des vapeurs de lunes
écrans des brumes
dans le rose des violines arc tendu dans les flèches des jours
« Brouillard où comment dissiper le malaise qui en découle »
Visibilité presque nulle, diffusion de la lumière qui ne renseigne pas sur la source, recherche de repère difficile et enfin orientation faussée par les artefacts
produits.
Dans ces conditions pas évident de tracer son chemin et dissiper, en même temps que cet environnement floconneux, les troubles d’une saison luminophage qui nous assombrit l’esprit.
Le brouillage est total qui fausse les perspectives et atténue les contrastes, qui repousse les horizons et tisse ce flou qui ne souhaite en montrer plus, restant au niveau de la suggestion et transmettant juste des impressions auditives et olfactives sans en celer plus.
De cette incertitude absolue qui fait le lit d’un déséquilibre visible mais pas risible on ne retient souvent qu’une fraction d’impressions et dans cette bulle familière et langagière, amortissante et filtrante ne parviennent que quelques mots étouffés.
Etouffement sans moiteur tel est le ressenti, enfermement sans chaleur une impression forte. Brouiller, brouillon, flou, indistinct, incertain,
pour Thierry
Le brouillard de Maurice Carême
Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton ;
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison.
Plus de fleurs au jardin,
Plus d’arbres dans l’allée ;
La serre du voisin
Semble s’être envolée.
Et je ne sais vraiment
Où peut s’être posé
Le moineau que j’entends
Si tristement crier.
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Le brouillard ajoute à l’angoisse, la fragilité. Tout devient flou, tout devient mystère. le doute s’installe aussi pesant que le brouillard. Plus rien est certain, on s’imagine, on devine, on s’égare la mort dans l’âme.
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tout est douceur mélancolie amour flou , mais amour apparait après les brumes de l’incertitude.; il revient plus éblouissant .; l’espoir revient
Une si jolie page à relire aussi, merci à vous anonyme.