Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Juste toi et moi
lien de soi si fragile
un fil de verre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Juste toi et moi
lien de soi si fragile
un fil de verre
Ces notes de fil et d’hiver me touche tout particulièrement… c’est très beau
Sur un fil nuptial
Deux oiseaux s’aimaient d’amour
Dans le froid hiver
une piste d’envol
pour resserrer nos attaches
vite un nid d’amour
Du fond des yeux
Dévorons-nous,
De notre amour
Captons le souffle,
De nos deux becs
Brodons le vair
D’un lien ténu
Qui réunit
Mon coeur au tien…
Fragile et fort
à deux et tout seul
goûter l’échange
et, avec nos paroles,
lui, ce très fragile lien
de notre amour,
tremblant, nous le maintenons,
frèle, dans le frimas qui l’environne
le fil de ma vie
le fil de ta vie
le tricot de ma vie
le tricot de ta vie
qu’est ce que ça donnerait à deux?
attache, attachement….
dans la rencontre
influence du passé dans le présent
mais espoir,
du possible dans chaque rencontre
la vie comme un tricot (Cyrulnik) : tricoter, détricoter sans cesse
Attache? plusieurs sens à ce mot dont…
http://poesie.webnet.fr/poemes/France/lafontai/20.html
attachement ? De la façon dont nous l’avons vécu, il est plus ou moins facile de vivre les rencontres. Efforts pour que « l’attachement » se passe le mieux possible ( cliquer sur message clé dans la page ouverte avec le lien suivant)
http://www.enfant-encyclopedie.com/fr-ca/attachement-enfants-parents/messages-cles.html
impossible
soi dans l’absolu de l’autre
les liens fragiles
pris dans la glace
des hivers frileux
je te voies nue au grand soleil
dans l’envol des vallées
des torrents
des sables
parfumées des fleurs de l’amandier
source chaude
à nos baignades
à nos siestes partagées de rêves citronnés
d’olives et de vignes
» Fangu * »
pris dans les glaces
des envols…
« »*doux souvenirs de nos mois de mai en échappées belles et lumineuses »…
Si fragile ce lien q’un coup de vent déchire
Invisible fil de soie ,
Pour illuminer le tissage de notre vie
Si belle repésentation Ossiane , tu as l’oeil ouvert !!!en ce matin neigeusement pluvieux même en Provence AA
Le froid a repassé le fer forgé de glace
L’abreuvoir n’offre plus que le vent des pensées
Les oiseaux s’abandonnent au décor de la place
Seul un fil d’eau givré d’un bec s’est propulsé
Pour s’attacher à l’autre de soi miroir lyrique
Et l’entendre exalter les amours piaillardes
Où les nids tiennent au chaud le souffle de la vie
…………………………………………
les jeux amoureux
la ferronnerie de rue
un chemin de perles
les coeurs chauds de deux colombes
goûtent le plaisir de survivre
…………………………………………
andrée wizem
http://dreamdogsart.typepad.com/photos/uncategorized/2007/12/29/lady_tramp_spaghetti.jpg
—
chaque mot, chaque silence
que je grignote goulûment
me rapproche de tes lèvres
—
Annemarie j’aime beaucoup ton texte de 23h
le détail de ce fil de rien est sciant : quel est le mystère qui le maintient ? la vie est faite de ces riens qu’il faut reconnaitre et enrichir à tout prix…
Emma
Amours d’oazo
– scène I –
Bill et Belle
Cille et scelle
Digne d’elle
Fil est frêle
Grille et gèle
Hip ! et hèle
Il est elle
– scène II –
(Il et elle)
Jardin et jarretelles
(bagatelles)
Karma et kummel
Lui et elle
Millet miel
-scène III –
Nuit et nue, elle,
Oubli Ombrelle
Puis épelle
Quoi et quelle
Roi et reine
Soi et sienne
Toi et tienne
– scène IV –
Uni et unie
Voyou voyelle
Wahoo ! very well !
XX et XY
Zou, mam’Zelle
derrière le masque
figé l’oiseau va-t-il boire
le sel secret goutte
La nature est poème, il se déguste au petit matin dans la fraîcheur de l’hiver, servi par Ossiane sur un plateau d’argent, j’ai une admiration totale devant cet ensemble parfaitement homogène
Splendeur de cette image
Calligramme d’une douceur extrême
Profond ressenti dans ce haïku
_____
Deux oiseaux s’aimaient d’amour tendre
Amour qui ne tenait qu’à un fil
Mais leur dialogue même glacé
Les yeux dans les yeux
Vint consolider leur lien amoureux
Et réchauffer leurs coeurs transis.
___
Bonne journée à tous, la neige n’a pas encore fait son apparition mais le ciel en est si lourd qu’elle ne saurait tarder à jetter sur nous ses flocons glacés.
Mesures-tu deux fois le temps ? demande Goethe
-oui , répond Eros une fois interminablement pour les
amants séparés
Dans l’autre sablier les heures volent
pour les amants ensemble.
Un calligramme
En douceur bleue et brune
Comme un pochoir
Toujours dans cette même lignée de neige…
Dans la froidure
Un lien ténu perdure
Le fil de l’amour
>Monique…près de Marseille, la neige a laissé un grand manteau blanc..il neige abondamment…le paysage est de toute beauté…mais je me sens abandonnée..chez moi…je suis bloquée..
Bises un peu figées..j’espère que le soleil va faire fondre cette beauté….immaculée
A moins zéro
Champ blanchit de gîvre
Sous le gros soleil rouge.
A la fenêtre de l’hiver
miettes, pomme, eau
Front collé au verre
Bises au carreau
Cœurs embués
Mésanges passent …
Il fera beau
A plus zéro
l’hiver rapproche
un fil suffit pour unir
bouche à bouche
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines.
Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
J’ai quelquefois aimé: je n’aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par le pas, éclairés par les yeux
De l’aimable et jeune bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère,
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! Quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d’objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah! si mon coeur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m’arrête ?
Ai-je passé le temps d’aimer ?
La Fontaine, Les deux pigeons.
Sidérant ce fil!
Je vote pour l’image et son si tendre calligramme!
Bises, Ossiane, pour ces merveilles scintillantes de beauté.
http://www.cinemotions.net/data/films/0133/79/2/Belle_et_le_clochard_1955_Lady_and_the_Tramp_1.jpg
Bonjour sous la froiduuuureeee e !
Et pour réchauffer nos coeurs :
Ils sont mignons tout plein
Ces deux petits oiseaux
Par les becs reliés…
Fil de soie
Fil de verre
Fil éphémère
Fil spaghetti…
… Qu’ils aspirent
Chacun de leur côté
Espérant bien
Arriver le premier
Au bout de sa becquée
Au bec à bec
Baiser d’oiseau
Seuls au monde
Ils s’aiment
D’amour gelé
Mais tendre !
Alors, pour eux,
Autour d’un plat de spaghettis,
Cette musique
Dédiée aux amoureux :
(attendre la fin du générique !….)
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http://www.dailymotion.com/video/x5wa0o_la-belle-et-le-clochard-bella-note_music
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Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
PS/ et vous savez quoi ?
J’ai mangé des…. spaghettis à midi !!!!
Claudie,
La neige entre Arles et Avignon a fait son apparition également un peu avant midi dans un froid sibérien à cause du vent. C’est beau mais un peu angoissant lorsque l’on est coupé, comme toi, du reste du monde, je suis aussi dans un village et ne prends pas le risque de m’aventurer trop loin. Un bisou à toi, ça réchauffe le coeur.
___
La neige est descendue de son piédestal,
Elle s’étend sur le jardin.
Boutée par le vent,
Les flocons en folie vont d’un côté de l’autre,
Les oiseaux se sont réfugiés dans le feuillage des bambous.
C’est le grand silence qui s’installe.
Une mésange curieuse
S’est hasardée au sommet du tilleul,
Nos oiseaux amoureux se sont faits de leur fil de verre,
Une écharpe de soie blanche.
Ils tiennent leur bonheur
Au bout de leur bec
Le ciel est gris sale, uniforme et triste.
La neige est blanche mais froide.
Le soleil est absent
Le tapis de neige n’est doux que les yeux.
____
j’arrive juste sur l’ordi, en dehors depuis hier soir, et tant de pensées, et tant de belle lumière dans le creux des deux mains, sérénité et paix, cela fait du bien, et,
comme elle est belle, cette image, Ossiane.
Un fil
Ce lien qui parfois
Fait si peur
De le perdre dans la brume
Mais rien n’est à craindre
Un bel attachement tout de vrai
Ne se perd jamais
Même si le temps
Ce tant qui a pris tant
Se croyait le plus fort
Un amour si bel grand
Il le défie le temps
Quand deux êtres se regardent
Et s’offrent au plus profond d’eux
Ils se laissent s’attacher
En pleine liberté
C’est du grave de sérieux
Et du léger aussi
En si bels amoureux
Alors que la vie douce
Les réunissent enfin
Que vive l’approche de leurs becs
Sans le manger leur lien
Juste en le bel vivant
Ce sont de délicats
Des oiseaux si sensibles
Et la vie ne peut pas
Non elle ne pourra pas
Leur casser ce lien grand
Car ce lien est à eux
Et eux c’est de la grâce
C’est très beau Ossiane.Théo aime bien aussi.!
Théo et Nathalie
.
Bonjour à tous en ce jour le plus froid depuis longtemps. Pas de neige encore chez moi mais – 10 °C cette nuit.
Voici un beau lien à découvrir pour ceux qui aiment Prévert
http://www.prevert.paris.fr/prevert/
Le souffle de l’amour sous toutes ses formes parcourt cette page.
Toujours sur le fil pour toi maria 😉
Merci Candide pour ta sensibilité et toutes ces références. Tu tricotes bien 😉
Annemarie, tu excelles en poésie en ce début d’année !
Brigetoun, fragilité de tes mots tremblants, émotion à fleur de peau, bises à toi !
Aspe, tu as le Fangu dans la peau, ta plume s’envole 😉
Arletteart, pas de neige à l’horizon, je l’attends mais elle ne vient pas ;-(
Merci pour tes jolis mots délicats.
Lou, tu me scotches par ton talent;-)
Signé Andrée, je reconnais bien ta patte 😉
Miam marc 😉 C’est fort bien ressenti !
>Emma, le monde de l’infiniment petit est assez fascinant. Une telle précision et richesse grâce à dame nature dont on ne comprendra jamais tout et c’est bien comme cela 😉 Un peu comme nos pensées intérieures qu’on ne parviendra jamais à détecter.
>Phil, humour, beauté, vélocité, musicalité de tes mots retrouvée 😉 Une grande et belle année à venir ! Tu nous prêtes un peu de tes neurones 😉
>le sid :
Un bel instantané de vie ressenti au plus juste, grand haïkiste que tu es. Une petite visite chez Le sid vous vous sera salutaire
http://www.yvestissot.blogspot.com/
>Merci Monique, j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens du bord 😉 ET toi tu vas réveiller ces oiseaux de métal avec tes mots 😉 Belle neige !
>perline, tes poèmes m’interpellent toujours. Beaucoup de beauté dans tes images.
>unevilleunpoeme, pour une fois, je suis dans le coup et pas en retard 😉 Merci de votre présence !
>Chère claudie, garde le fil avec nous à défaut de ne pouvoir sortir. C’est très inahabituel chez toi toute cette neige. Ouvre grand tes yeux éblouis. Bises vers ton sud !
>jean, superbe petit poème bien de saison. Mésanges désemparées, pas d’eau à boire…
>Bien trouvé ce poème de La Fontaine ! Je retiens ton choix pour les coups de cœur 2009 😉 Pour changer, il faudra en faire la demande en quatre exemplaires 😉 Oui ce fil espacé régulièrement par un vide, comme un collier de diamants…
>Amour tendre de tes mots Reine Christineeeee ! Rien de meilleur et de plus fédérateur que les spaghettis pour rapprocher les cœurs 😉
Allez à plus, je file travailler 😉
Bises.
.
.
Restez au chaud sans prendre de risques inutiles, monique et claudie.
Ton poème Monique exprime bien ton ressentiinquiet.
Une note comme tu les aimes, Annick fileuse d’amour;-)
Coucou nath et merci;-) Un bisou à ton petit Théo!
.
pensez à nourrir les oiseaux.
-22°C cette nuit en belgique.
> Merci, Monique et Ossiane pour vos mots chaleureux..mais c’est vrai que je suis inquiète… mon mari qui commence très tôt..a réussi à partir..mais je ne sais pas..comment il va rentrer…J’ai connu pareille situation angoissante en 1987…où surprise par la neige, j’avais dû abandonner ma voiture à la sortie de l’autoroute(cela montait et personne n’avait de chaînes) et j’avais été hébergée dans une école…avec mon fils de 2 ans et où nous avions dormi dans un bureau, à même le sol..j’en ai gardé un gros traumatisme! même si mon fils avait fait les quatre cent coups, pour lui, tout n’était qu’un jeu!!…..toutefois, mon mari qui ne travaillait pas ce jour-là était venu nous rejoindre…à pieds car il n’avait pu sortir sa voiture du garage! Quelle histoire!! A mon tour, de l’attendre..à moins qu’il ne soit resté sur Marseille..mais pour l’instant, je ne sais rien…j’attends!
Bises à tout l’équipage!! Merci de m’avoir remonté le moral!….J’ai ma chienne qui me tient compagnie..
Claudie,
Je te sens angoissée, et c’est normal reste avec nous, nous sommes en pensée avec toi et espère que ton mari pourra rentrer vite ou du moins te joindre par tel – et que les mots de tous te tiendront compagnie en douce sérénité bien au chaud en attendant. Je suis allée faire ma promenade à pied, cela va sans dire, c’est beau mais ça glisse et le petit vent est glacial, les enfants s’en donnent à coeur joie, c’est un plaisir à voir ! je t’embrasse;
Salade,
Oui, les oiseaux comptent sur nous et sont nombreux à chercher pitance, si nombreux que cela devient un spectacle étonnant, mais où étaient-ils tous , ce qui est sûr c’est qu’ils ont un super moyen de communication pour trouver les endroits où se restaurer.
– 22° cette nuit ! Se calfeutrer et rester au chaud impérativement en espérant que le courant passe, début d’année glacial. Bon courage
Deux tendres pigeons s’aimaient
où l’un allait l’autre suivait
un jour de gel à pierre fendre
il arriva
qu’un s’égara
l’autre inquiet de l’attendre
bravant le froid
à sa recherche s’envola
las! le trouva sans vie
transi
las ! Las! Le corps tout raidi
sur la margelle
en fer forgé d’une coupelle
son coeur à lui
d’un coup se glaça
et dans la douleur pris
se figea
près de sa tendre amie
on peut les voir
aujourd’hui
autour du petit abreuvoir
un fil tenu de givre
les unit
pour toujours
dans un vivre
éternel d’amour
.
Tu as raison salade.
C’est le pôle nord dant ta Belgique !
Comment vas-tu Claudie, ton mari est-il rentré ?
amichel, ton beau poème d’amour devrait redonner le sourire à Claudie;-)
.
> Ossiane
Il est….presque rentré…après avoir réparé les chaînes..il esssaie de déblayer l’entrée car le portail est automatisé..et vu la quantité de neige accumulée (c’est la campagne), l’automatisme s’est »enrhummé » et refuse de fonctionner!! il ne peut donc entrer le véhicule!!
Enfin, il est là et c’est l’essentiel..le reste s’arrangera. Merci, Ossiane
Amichel m’a presque redonné le sourire! Je relirai son poème demain..j’aurais les idées plus fraîches…assurément.
Bonne soirée
Filaments, file amants, ligaments, liges amants, linéaments, ligne et amants
certaines attaches refroidissent, mais à défaut de faire tache on peut parfois se retrouver le bec dans l’eau.
à propos d’attaches, la neige est si collante dans le Lauraguais que ça patine dur
et il s’en est fallu de peu que je ne visite le fossée en descendant la côte
heureusement en manoeuvrant en souplesse et douceur j’ai pu vous rejoindre
et c’est un grand plaisir.
Bon courage à ceux qui affrontent des températures rigoureuses, je vais aller boire un petit cognac à votre santé à tous
Fourreaux de givre au fil ténu
Suspendus en lampions d’éclats
L’Amour paré.
Pensée tendre pour Claudie imbibée de blanc.))
bravant le froid et le temps
le baiser voler des amants
laisse dans l’air la traine givrée
de leurs lèvres enamourée
—-
bonne soirée au coin du feu claudie
si cheminée il ya
—
–bonne soirée à chacun
balancelle de givre
des amants trop éloignés
sauront-ils se joindre
Et une araignée qui passait
Unit à jamais
Deux coeurs…..
Pour une petite nuit frileuse.
Seulement maintenant je lis les nouvelles sur la neige.
Bon courage à tous et toutes qui affrontent le froid, la neige, le vent glacial.
La neige je ne la connais que par photo, par film.
Elle est belle, mais devant tout ce que vous raccontez un petit peur s’installe.
Claudie, courage, ton mari maintenant est là.
Monique, entre Arles et Avignon, ton village debordé de neige, mais tu est au chaud!
Salade, en Belgique, ou au Pôle Nord?
Ossiane, toi aussi au grand froid!
Mon fils est revenu de Paris et m’a racconté sur la neige.
Et le journal et l’Internet nous parle du froid et de la neige en Europe.
Il faut nous mantenir tous ensemble pour nous rechauffer!
Je vous envoye un peu de la chaleur de mon pays, ça va?
Bises estivales.
Beaucoup de plaisir à vous lire tous! C’est qu’on a formé au fil du temps de sacrées attaches à ce blog et au petit monde qui se réchauffe autour. Merci Ossiane! Contente de l’issue de l’histoire de Claudie et santé au coin du feu de Marc ! Et puis laissez-moi une place devant ce feu! Ici il est littéralement interdit d’allumer sa cheminée ( pas de bois par mesure anti-pollution).
Heureusement qu’on ne nous interdit pas le soleil!
Allez bisou l’équipage et faites de beaux rêves d’amour tendre.
Love
Coucou Neyde et bonne soirée.
Merci à Neyde de cette chaleur revigorante
et bon courage à tous pour l’anti patinage
Cordon ou ombilic,
en continu ou en pointillé
ces minces tubules
avis de recherche:
Plante médicinale annuelle, à fleurs bleues, à feuilles velues, de la famille des : borraginacées*, et ayant des vertus sudorifiques. sert à orner les salades; on ne la cultive dans le potager que pour cet usage (A. Gressent, Le Potager moderne, 1863, p. 660); malgré l’escudé et les tisanes de bourrache, Marie est toujours malade (Giono, Colline, 1929, p. 105).
B.− Argot
1. De la bourrache! ,,Exclamation de l’argot des faubouriens (…) [fondée sur] les propriétés sudorifiques de la borrago officinalis (…) c’est-à-dire : « Tu me fais suer! »« (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, 1867, p. 134).
2. P. méton. Endroit où le voleur transpire beaucoup, d’où Cour d’assises (cf. L. Rigaud, Dict.
en générale ont la trouve dans les bacs a sable mais parfois elle s’envole si haut qu’il est difficile de la suivre ….
sourire
Oui Marc… Bourrache m’a soufflé quelques jolies notes de musique j’espère qu’il y en aura d’autres.
Voici un beau lien à découvrir pour ceux qui aiment Prévert
http://www.prevert.paris.fr/prevert/
Hier soir, mercredi 07/01 de passage éclair dans la capitale, comme je le fais environ une à deux fois par semaine, je me suis rendu à cette exposition, c’est fabuleux…Vous avez, nous avons encore jusqu’au 28 février pour découvrir, ou y retourner… A ne manquer sous aucun prétrexte, c’est mieux que les soldes, c’est gratis…
Je te souhaite une année à tire d’ailes chère collègue oculaire
Trouver une parabole à ces segments jointifs
qui tracent en arcs contigus des mouvements plaintifs
manchons, fourreaux il n’y en a point d’hatifs
qui a dit que le froid est un puissant sédatif
à l’heure de l’hibernation il engourdit certes
mais faire des glissades c’est parfois sportif
La neige, comme le sucre, glace
au trempé, sur les bords, il ne faut pas piler
sous couvert de vouloir saupoudrer
mais dans la magie des décors
il y a de tels réconforts
la neige, trop collante, agace
en nappes ou en chappes, pas d’échappatoire
Cette image est d’un froid d’hiver, ce jour si en lumières ici, avec tant de soleil, le sol est dégagé, la bronchite dort sous la couette et reprend de l’énergie, le pas va se sortir juste un peu pour capter les rayons, au plus chauds d’eux en cette heure, il est bel ce fil de vie qu’elle suit, en amour.
Froid, moi ? eh bien me voila frais !
Je suis un peu pompette
J’ai pris comme antigel
Un (*) grand wisky-coca
C’est pas pasqu’on s’les gèle
C’est pas pasque j’m’la pète
Mais j’n’peux rester coit.
Et puis vous savez quoi !
(non madame, je ne mange pas de spaghetti à midi)
(*) deux, ça doit espliquer)!
phil alba….
Tu as tord,
les spaghetti,
c’est bon pour l’énergieeeeee
D’ailleurs,
j’en ai encore mangé à midi !!!!
C’est pour cela….
que je débordeeeeeeee d’énergieeeeeeeeeeeeeee !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
Plutôt le sommet d’un gâteau de mariage de Le Nôtre.
En chocolat craquant.
Oui salade, mais ce pauvre gaston vient de nous quitter
et c’est bien triste pour les amoureux de ses compositions
du grand art et plus qu’un plaisir des yeux un délice du palais.
Qui a dit que la fonte déneige, le métal est d’ordinaire plutôt glaçant
et si il conduit les émotions en suivant le fil… mais pas du rasoir
il ne coupe pas pour autant ces décorations niveuses mais pas niveleuses.
Douter de moi, c’est douter de toi… de mes propres sentiments. C’est dans le rythme de cette folie, de ce fil de glace qui ne nous sépare pas l’un de l’autre.
au printemps léger, il se sont posés
au bord de la fontaine, sur la margelle
un tourteraux séduit une tourterelle;
ils se sont becquetés de doux baisers!
ils en ont presque perdu la raison
sous les yeux des passants volages
ils étaient de moins en moins sages
oubliant le vol migrateur des saisons
c’était hier , mais encore demain
ces tourteraux c’est vous c’est moi
se frolant émotifs le coeur et la main
sans peur de la nuit, sans peur du froid
ont en voit certains se donner la mains
sur la margelle du puit sans fin
il ont traversé les jours puisards
leurs destins c’est uni dans le marbre noir
.
Merci aux petits derniers d’être passé en poésie;-)
Phil tu tiens une sacrée forme;-) Ta lettre fétiche ne serait-elle pas le « i » 😉
Merci pour tes bons voeux, l’autre Oeil de l’au-delà;-)
Et Bourrache, tu as raison marc, où est-elle passée ???
.
>un petit coucou, Ossiane pour remercier tous ceux qui m’ont soutenu mercredi…Vendredi et samedi, le »fil » du câble téléphonique avait cédé sous le poids des arbres enneigés..alors, je fus privée et de téléphone..et d’internet..Merci pour la chaleur de vos mots, Monique, Leila, Lou, Neyde, Marc, et ceux que je ne cite pas par oubli..et puis, toi, Ossiane…la neige a presque entièrement fondu..et le soleil est revenu…
>Amichel, ton poème était de circonstance et joliment tourné….
Les jours passent et ne se ressemblent pas…
Ritournelle sentimentale
Chanson de l’amour, couplet de sentiments
Refrain de plaisir, quatrain d’émotions
Chanson pour nous deux, valse des sillons
Refrain passionnel, symphonie à deux temps.
Introduction du passé, couplet du présent
Mélodie amoureuse, ritournelle érotique
Danse d’Adam, notes de plaisirs exotiques
Voluptueuse Eve, chant divin en un instant.
Chanson de l’amour, pulsions d’une passion
Refrain de plaisir, quatrain de désirs
Chanson accordée, pour notre devenir
Refrain orchestré, écoute sans répétition.
Introduction de caresses, couplet charnel
Mélodie d’envie, ritournelle des sens
Danse d’Eve, gracieux corps en transe
Voluptueux Adam, enlacé dans cette ombrelle.
Chris
c’est fort joli, chris, et déjà je vais rerelire….
Que de chatouillements de l’âme en ouvrant ce matin , l’œil ouvert et savourer ces mots attachés à ces images. Le lien ténu et fragile de la vie de l’amour, naviguons sur la felouque de ces émotions partagées.
LN
Nous avons beau savoir
Que l’amour est mort
Nous nous tuons à lui faire
Du bouche-à-bouche
La vie
irrépressible
de ces froissements chers
où l’orge roux respire
pâle souffle
ellébore
Je n’ai d’heure que neige
à filer le récit
dont s’enrobe le chant
Lui tourne en beaux vertiges
perle fruit
et mystère
lettre courbe
l’ogive
enveloppe subtile
Dénude toi du peu
l’aube l’âge
le vent
Ouvre le jardin sûr
eau de soie
L’ombre blanche
_____________________________épissure
>Bernard, je lis, c’est superbe… rien à ajouter de plus … respect;-)