Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Soleil farceur
entre les perles de pluie
je roule au hasard
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Soleil farceur
entre les perles de pluie
je roule au hasard
Je me suis glissée confortablement dans cette douce expédition pluvieuse
___
Fendre l’azur grisé
D’une route perlée
Vers un ailleurs….
___
Au petit matin….partir…. rompre avec le quotidien…..voyager….découvrir…..
Une voie
Une petite voix et tout s’éclaire
Sur le chemin du hasard.
reprendre sa brise tendre
sur la route de notre chemin
rebelle et mutin
compte les gouttes
soleil et pluie réunis
à tire-larigot
http://www.youtube.com/watch?v=kz_mwWjoGdE
On the road again
Just can’t wait to get on the road again
The life I love is makin’ music with my friends
And I can’t wait to get on the road again
On the road again
Goin’ places that I’ve never been
Seein’ things that I may never see again,
And I can’t wait to get on the road again.
On the road again
Like a band of gypsies we go down the highway
We’re the best of friends
Insisting that the world be turnin’ our way
And our way
Is on the road again
Just can’t wait to get on the road again
The life I love is makin’ music with my friends
And I can’t wait to get on the road again
le charme
de cette image
mais, après, le choc
de tes mots.
Non ! ne fais pas ça !
blowing in the wind
on the windows road again
swalowed by the sun
_
« Pour rouler au hasard, il faut être seul. Quand on est à deux, on va toujours quelque part. »
(Vertigo – A. Hitchcok)
_
Bonne journée et brin de soleil de par chez moi.
_
l’amour c’est peut être rouler à deux et laisser une place au hasard
bonne journée à chacun
Joli, Philosophe-Marc !
Soleil enrhumé
Coule mon amertume
Sur le bitume
Soleil en trompe-l’oeil
Je chemine larmes à l’oeil
Vers un bel ailleurs
Pas très gai….mais ..Le petit brin de soleil de Bourrache va effacer la tempête qui sévit dans le Sud..
Une belle journée à tout l’équipage…les photos sont belles, Ossiane..
Le soleil n’est pas loin
Sous le voile du ciel
Ses rayons diffusent
Une lumière ouatée,
La campagne entière
Devient bleutée
Et sur les branches
Des perles d’argent
Fragiles scintillent.
Un grand silence
S’installe dans le froid,
Mais dans le coeur,
Quelques notes douces
Accompagne cette froidure.
Sur la route de l’hiver
En demi teinte vers demain
Sur les sentiers du hasard
De l’aventure, de l’inconnu
De l’espoir je chemine.
Je roule, je roule, pas vraiment au hasard, puisque qu’entre les perles de pluies, et le soleil farceur, c’est vers toi que je roule….
bonne journée a tous.
Soleil déformé comme un mouchoir clipsé
qui dans un ciel attardé va comme éclipsé
nous inspire d’essuyer toutes ces larmes
quand tambourine façon vacarme
le ciel battant et mon coeur haletant
ça me fait soudain si bizarre
de ne pas connaître le chemin
Merci Marc de ce mot maxime et bonjour à tout l’équipage
Lettre à Brel
Que ta voix ne soit plus reconnue par la pluie
Sur la route de nos vies derrière buée de pleurs
Que le soleil se tire lassé de nos humeurs
Qu’il prenne place près d’une Lune qui se ferait croissant
Que ton sourire navire m’emporte vers les nuages
Que l’amour en promesses se pare de masque-loup
Que ta voix en écho me guide dans la croisée
Que tes perles de pluie s’enfilent en baisers d’ange
Pour reine d’infortune au coeur rempli de blanc
Que la Reine se détourne marchant sur terre d’épines
Que les épines sont douces! Plus douces que tes larmes
Qui ondulent dans les ports d’Amsterdam ou d’ailleurs
Que les marins aient coeur à tanguer sur ma mer
Que l’océan malmène de tempête leur râle soûl
Couché sur Madeleine aux ports des faux « je t’aime »
Les poissons en bouquet en guise de lilas.
Viendra donc Madeleine, marée repartira
Dans ses jupons mari, goujat sans poésie
Que je reste l’Amante devenue ton regret
Au bout de tes conquêtes au fil de tes secrets
Rosa rosa, rosa, rosa, rosa, rosam,
Que les pétales flétrissent au fil de mon ruisseau
Qu’agonise le bonheur assis sur un divan
Les souvenirs des cancres qui boudent les bancs d’école
Ont fleuri chrysanthèmes dans les wagons déserts
Des Amis qui s’abstiennent de sourire à vos peines
Tiens…Voilà un bouquet cueilli dans mon Pigalle ,
Ce sont les fleurs du mal sur tapis de poèmes
On prendra sous la pluie la route de Virzon
Sous la pluie, sous la neige, sur le pare-brise les gouttes
Pour bercer mon ennui, un regard au soleil qu’il ne dérobe mon eau
Nous roul’rons au hasard pour lire les panneaux et vivre d’humour ringard
Mais…
Mais au suivant soldat! je troque mon ustensile contre ta place dans la file
Je te donne mes vingts ans que j’aime ton adjudant!
Vesoul
http://www.youtube.com/watch?v=VXtZbYylr8Y
Au suivant
http://www.youtube.com/watch?v=nWIMbPdjSS8
salut l’équipage!
On the road a gaine ?
Une gaine, c’est pas très sexy. Pi qu’est-ce que ça fout sur la route…
J’aime bien aussi Marc cette image… »l’amour c’est peut être rouler à deux et laisser une place au hasard »…et je me demande à quoi peut ressembler le « hasard »…Est ce un mot…une larme…un visage…un baiser..un parfum…une lumière….? Et faut il toujours « rouler » pour le rencontrer…? Ne peut on l’imaginer immobile ..près de soi..contre soi…entre nous..silencieux..? Et le « hasard » se prononce t il toujours au masculin..comme le rêve…?
Il ne reste donc plus qu’une larme dans la lumière….une perle de pluie…et la vie..
_
Tout petit conte :
LE hasard et LA route font des bébés …
LA lumière … LA pluie … LA vie …
Comme une invitation à visiter
LES chemins de traverse…
_
Bonbonze : Pi, c’est 3,1416……… une ren-gaine vers l’infini …
ou y a des gaines y’a pas de plaisir
elle a dégainée … je me suis enfuis
oui bon…je m’essaye à l’humour
Qui pourrait nous corseter
à part ce long ruban d’asphalte
qui se déroule à perte de vue
nous fait commettre des bévues
une goutte de lumière
tremblotante à son allure
chahute l’horizon
Marc : t’aurais pas dû !
http://kitanojackson.canalblog.com/images/234907.jpg
… le western au féminin …
_
Ouhlala … mon bulletin de fin de semaine…
J’le ferai plus, Ossiane…
_
dans le genre western harmonica:
http://www.youtube.com/watch?v=ced8o50G9kg
juste … encore un p’tit bout … de western … belge …
http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/38023/_lucky_luke_.jpg
_
http://fr.youtube.com/watch?v=IrDKeBBN-HA
http://fr.youtube.com/watch?v=zgffzlhIFnE
Ciel de grisaille
Un pare-brise en larmes
Vague à l’âme
http://fr.youtube.com/watch?v=Eq3JhMHVWfc
Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir
Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
II y a l’air il y a le vent
Les montagnes l’eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t’en
Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l’œil
Je prends mon bain et je regarde
Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t’aime
Blaise Cendrars
Un arbre au détour de la route , attire mon attention
il bruissait ,s’illuminait , des oiseaux de toutes les couleurs , des gros ,des petits ,toute une compagnie
Mais c’est Christineee et ses eeeeeeeeee qui voltigent dans un éclat de rire
Bourrache tient dans son bec une drôle de brindille parfumée
Maria égrenne une mélodie colorée et puissante
Annick douce et tendre blottie comme une boule de tendresse
Voilà Bonbonze et ses mots tout à l’envers qui se tord et se retord de rire
Leila ah!! Leila tout un poème comme un long ruban sans fin incandescent qui s’enroule au tour des feuillages
Marc le beau ténébreux reste à l’écart … il observe cette folle agitation piallante!!!
Thierry tel un rossignol nous charme de son chant savant
Vincent tape sur ses dominos !!une musique inconnue
Lou improvise en autre son que je ne comprends pas
Monique la sage aux ailes chatoyantes rêve d’un ciel lumineux ailleurs
Brigetom toute ébouriffée par un coup de mistral ,nous lit un message !!! codé
Et cap Hadock égaré qui cherche toujours du bout de sa lorgnette son bâteau
OH! mais ilya encore pleins de petits bruits sous les feuilles d’or de cet arbre magique
Le temps presse il va falloir quitter la route des perles de pluie
Sans oublier tout en haut un regard vers la belle étoile : la belle Ossiane oiseau bleu des montagnes du Simough
Hello ,vous avez l’air tout tristounrets les oiseaux
Pas le temps de finir mon exploration
Pensées cui-cui
http://fr.youtube.com/watch?v=tew1r_OVzls&feature=PlayList&p=ED6AFD3F63103E4D&playnext=1&index=15
_
Vision diffuse
et larmoyante
quel bazar !
j’aurais eu envie de tout bazarder
j’en avais assez ainsi de flemmarder
au point à l’aventure de me hasarder
mais mettre mon mouchoir
sur cette drole d’ histoire
pas facile d’y croire
le ciel se venge et envoie la mitraille
je ne peux me cacher, en prend plein le poitrail
ça dégringole dru, ca crache sur le vitrail
cherchant ma route
après une telle déroute
j’ai encore l’embrayage …qui broute
Bon, y’a celle-là aussi…
http://fr.youtube.com/watch?v=S2nEyWUabNU
_
Thierry : as-tu pensé à mettre « en route » les essuie-glaces ???
Clin d’oeil, hein !
Sur la route
je t’ai cherchée parmi les étoiles
j’étais ébloui…
mais j’en ai perdu la vue!
–
je t’ai cherchée dans la rumeur de la ville
j’étais saoul de bruit…
mais j’en ai perdu l’ouie!
–
je t’ai cherchée parmi les roses
j’étais enivré par leurs essences
mais j’en ai perdu l’odorat
–
je t’ai cherchée dans les plus grands restaurants
j’étais rassasié de mets succulents…
mais j’en ai perdu le goût
–
je t’ai cherchée au Nord au sur à l’Est à l’Ouest
j’étais sans dessus dessous
j’en ai perdu mes repères
–
dans le noir,dans le silence
dans la vie sans saveur et sans gout
malgré tous mes handicaps
–
tu ma pris la main et tu m’a embrassé
et maintenant que je t’ai touchée
tous mes sens me reviennent
bonne soirée à chacun
Le soleil a disparu,
Adieu les perles de pluie.
Le ciel devenu gris
Ternit le paysage,
Plus de reflets, plus d’ombre,
Le silence a changé de ton,
Plus d’accords dans le coeur.
Les oiseaux d’Arletteart
Inquiets, cherchent un abri.
La route derrière moi se referme
J’avance sans savoir où je vais
Au hasard de mes pas
Voie sans issue, n’existe pas
Juste un moment du jour
Entre chien et loup
Désarroi à court terme
J’attendrai la nuit,
A défaut de soleil farceur
La lune guidera mes pas
Le hasard fera le reste.
Pour Monique :
http://www.oiseaux.net/
… pour un rêve, un chant, un froissement d’ailes … sur la toile … quand, même la lune, se fait triste …
_
« Canned heat »…la chaleur et l’alcool sur un disque de vinyl….des sillons circulaires pour des rêves pas ordinaires…le hasard d’un blues croisé dans le fond d’un bar…et cette lune qui se marre…Voyage décalé et nuages inventés…pour des rêves circulaires qui partent en fumée….et une danse syncopée… »Canned heat »…l’amour est de glace sur une robe de vinyl…des regards que l’on serre et des mains juste croisés…le hasard dans un verre et un slow délivré…pour un temps qui se barre…et des roses de quartier…
Paroles Sur La Route
Raphael
Artiste: Raphael
Chanson: Sur La Route
Sur la mappemonde à vol d’oiseau
On se dit qu’on peut gagner gros
Qu’on a le ciel dans une goutte d’eau
On cherche tous un bon destin
La vie s’écoule entre nos mains
La joie la peine notre chemin
Traverser la vie sans billet de train
Traverser la vie sans billet de train
Sur la route. dala dala lalalala
La solitude la mauvaiseté
Ça fait rêver la liberté
Jurer qu’on ne s’ennuiera pas
Quand on aura du bien, tu vois
Et ce bonheur qui nous traverse
Pour un simple morceau de pain
Si tu as faim prends le mien
Si c’est pas l’Amérique
Ça y ressemble bien
Des fois j’aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut
Voir les maisons et les campagnes
Et mieux leur tourner le dos
On ira vendre nos sacs de roses
On prendra le train du matin
Sur tous les murs y’aura écrit
De la justice pas la vengeance
De la justice pas la vengeance
Sur la route
Paroles Mania
http://www.youtube.com/watch?v=lfhLaUihxok
http://www.youtube.com/watch?v=kbfvEqZu6FI
par hasard mon regard a croisé l’oeil ouvert sur l’autoroute de l’information
je l’emprunte maintenant presque chaque jour
et j’y découvre des paysages et des visages différents
qui m’enrichisse et me réchauffe le coeur
merci Ossiane merci à chacun
mais la route c’est aussi des destins qui s’arrete trop tôt
http://www.youtube.com/watch?v=USjJNJI9C3Y
bonne soirée à chacun
la route….
que les vents vous soient favorables!!!!
http://www.lyricsmania.com/lyrics/gilbert_becaud_lyrics_14732/100_chansons_dor_lyrics_44165/il_faut_marcher_lyrics_478265.html
Je continue la route sans toi.
Gouttes d’eau sur le pare-brise et dans mon coeur
Le soleil se bat avec les nuages,
et la lumière avec le gris.
Entre soleil et pluie où va la route?
Encore des espoirs, encore des possibles
Tant qu’il y a le mouvement…
Dis, goutte roulant sur le pare-brise, quel est ton dessein?
Je veux être le soleil qu’un regard voit en se cachant.
On m’a dit que j’étais une ligne blanche.
Je redeviendrai la route quand il n’y aura plus rien d’aussi noir que le ciel.
Mettre le jour au monde et qu’il soit le bonheur d’une fille pour devenir mes yeux…
caviardage double six d’après Joe Bousquet
A soleil farceur farceur et demi
Perles de pluie ,venues d’un pays où il ne pleut pas !!!!
Perles dans tes yeux
Perles sur tes joues
qui tombent en rivière
Rivière de diamants autour de ton cou
Diamants bleus pour illuminer ton regard
illiminer la vie qui va … au hasard
Merci Bourrache pour les oiseaux, j’ai voyagé avec eux hier au soir et leur vol m’a emporté très loin dans ces contrées où je n’irai qu’en rêve.
Pour toi, ce poème écrit il y a longtemps.
Je voudrais être un oiseau
M’élever dans le ciel
Voler dans les nuages
Au dessus des roseaux
Avoir de grandes ailes
Et le plus beau plumage
Je voudrais atteindre
L’espace de la vraie liberté
Là où nulle contrainte
N’obscurcit le ciel d’été
je voudrais être un oiseau
Pour voir combien
Petit est le roseau
petits sont les humains
Donner à chaque chose
Sa propre dimension
Et qu’en mon coeur repose
Un bonheur sans condition
___
Partir…. juste déployer mes ailes et m’envoler vers ma Loire, le soleil aujourd’hui devrait lui rendre visite pour moi…
http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&q=c'est%20une%20romance&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wv#
bonne journée à chacun
pour ma part ce sera avec prevert à paris
Quatre roues et une charrette,
où est ce que je m’arrête ?
Ma mule n’en fait qu’à sa tête
ça fait longtemps que j’ai jeté
mes pantoufles comme ma gourme
et pourtant qu’est ce que j’enfourne
des kilos et des kilomètres
pour tester rien qu’au pifomètre
mes intuitions et mes suppositions
suis je attiré pas une trouée
dans la forêt qui monte au sommet
j’incline assez facilement
mais ce sont les volcans
qui guident mes pas
leur sourd grondement
et ces vapeurs pas délétères
qui ruinent ma candeur
décidément rien ne me prédispose
mais jamais je ne prend la pose
une route avale mon destin
et me retourne parfois les intestins
ça prend aux tripes le vrai voyage
celui qui ne commence ni ne s’arrête
pas de poison, pas de nageoires
rien de superfétatoire
On the road, I go, I go and I kiss you, and I go…It’s a road full of roads, the road…
Le soleil lanterne la route, son chemin de vie vers devant.
Conduite extérieure
Je suis le petit poulain qui dort
Dans le ventre de la jument,
Je suis bien dans ma maman
J’ai lové mon grand corps
Sur ma gauche en attendant
De pouvoir sortir dehors.
Pour gagner mon affection
A ma gauche tu dois te mettre
Car mon mouvement à senestre
Est naturel et sans tensions.
Il te sera facile alors de me tenir la bride.
Par chemin sec, au centre tu me guides,
Et à droite roule la charrette.
Par chemin de boue
A gauche roule la charrette,
Sur les bas-cotés tu évites la gadoue.
Le train roule à gauche
Il vient de la pluvieuse Albion.
Ici les routes sont sèches,
et à droite nous allons.
Ainsi l’homme dans sa fuite
Crois choisir sa conduite.
Elle vient de la position fœtale
Des poulains , c’est fatal !
On m’a si souvent dit qu’il serait bon
que je m’acheta une conduite intérieure
pourtant mon inconduite était proverbiale
à grand cris et à coups de labiales
moi qui ne manquait pas d’assurance
bref avant même le klaxon c’était consonne
même qu’on ne sonne pas qu’aux grandes occasions
J’avais du dans une vie antérieure
passer bien du temps sur les chemins
dans ces charriots bien sommaires
qui nous emmenaient vers la frontière
à la conquête de grands espaces
Depuis les choses avaient bien changé
et des voitures à ce qu’on dit
je m’étais aussi rangé
ce qui fait que je n’avais plus de goût
que pour les somptueuses limousines
où j’emmenais ma belle cousine
Pourtant de ces lointains combats
contre la boue et les marécages
je n’ai pu m’ôter dans ces parages
toutes les odeurs vivifiantes
et les saveurs croustillantes
qui m’ont collé aux guêtres et aux bas
au point qu’un récit il m’est resté
que je vous donne en gage
aussi bien qu’en partage
000
« Bouillasse qui vous conduit à la paillasse »
Par ces temps de crachins persistants
On se retrouve vite, peu insistants
Si on veut arpenter quelques chemins
De traverse, avec des allures de crottins.
Car on ne peut sortir de là que crottés
Même si on s’est prémuni, tous bottés
Car cette glaise si lourde reste collée
A nos chausses pour peu qu’on soit allé
Imprudemment trop près des profonds fossés.
On ne pourra pas franchement se défausser
Car malgré le tapis herbeux qui est vigoureux
Et sans vouloir paraître un vrai peureux
Il faut être parfois plutôt bien téméraire
Pour s’enfoncer dans les hauts bourbiers
Que nous réserve la sauvage campagne.
Si on ne veut pas soudain finir en pagne
Ou penser aller directement chez le barbier
Avec cette boue collante tout plein la face
Qui nous ferait comme un masque de douleur
Nous faisant perdre la face et la couleur.
Heureusement quand la sagesse nous aide
Nous éloignant des talus, vraies chausses trappe
C’est pour éviter que le terrain nous happe
En nous mettant dans un terrain si raide
Que nous serions dans la patouille qui agace
Et pas dans la patrouille qui rend grâce
Aux vertus du vrai terrain marécageux
Celui qui nous attire bien que fangeux.
Alors rentrant de pérégrinations hagard
On se précipite épuisé sans retard
Sur sa couche, humaine paillasse
Pour oublier la rencontre avec la mollasse.
000
La route de vie
Elle nous guide
Bien plus qu’on la choisit
Elle nous montre la route
En richesses de vie
A se vivre fort et haut
En chemin spirituel
Dans l’aimer et aimer
Tout simplement aimer
Sa route son chemin
A se serrer de vie
En beautés partagées
_
Quelques mots.
Une phrase.
Point final.
Poing dans l’oeil.
L’arc-en-ciel.
Mes cernes.
Carreau.
Sous pluie.
Coeur se noie.
Atout pique.
Et colégram.
Il gagne.
_
_
http://fr.youtube.com/watch?v=sBgA5Egu_Pg&feature=related
_
Prendre la route, prendre le large, c’est vouloir avancer sur le chemin de la découverte, aller vers de nouveaux horizons, donner rendez-vous au bonheur, derrière quelques gouttes de pluie, deviner le soleil pour un arc en ciel en devenir et laisser une place à l’aventure.
« (…) Qui s’en va.L’œil bien ouvert, l’oreille aux aguets, la narine frémissante, la main prête à caresser le poli d’une graine, le velouté d’une feuille, le nacre d’un coquillage, la luisante écaillure du serpent, la courbe parfaite de cet os ramassé sur la plage ? Qui sait encore admirer, s’étonner, rendre grâces, en un mot : vivre ?» Théodore Monod
Bonsoir à tous
tu es le soleil
divine merveille
je suis la pluie
source d’ennui
–
le temps nous sépare
—
les couleurs éclosent
comme des autant de roses
quand haut dans les cieux
tu resplendis de mille feux
–
tandis que lorsque sur terre
je m’abats comme un éclair
leurs pétales à chaudes larmes
pleurent et perdent leurs charmes
–
le temps parfois nous uni au hasard
–
alors de la magie de notre hymenée
nait un arc en ciel dans les cieux éthéré
bonsoir Bourrache , annick
et thierry ainsi qu’a chacun des passagers
bien peu de monde ce soir
bonne soirée à vous
bonsoir monique
l’arc en ciel nous réunit
Bonsoir Marc, oui l’arc en ciel c’est un beau rendez-vous entre la pluie et le beau temps aujourd’hui entre le nord et le sud-;)
___
SUR LA GRAND’ROUTE
« Nous sommes les crève-de-faim
Les va-nu-pieds du grand chemin
Ceux qu’on nomme les sans-patrie
Et qui vont traînant leur boulet
D’infortunes toute la vie,
Ceux dont on médit sans pitié
Et que sans connaître on redoute
Sur la grand’route.
Nous sommes nés on ne sait où
Dans le fossé, un peu partout,
Nous n’avons ni père, ni mère,
Notre seul frère est le chagrin
Notre maîtresse est la misère
Qui, jalouse jusqu’à la fin
Nous suit, nous guette et nous écoute
Sur la grand’route.
Nous ne connaissons point les pleurs
Nos âmes sont vides, nos coeurs
Sont secs comme les feuilles mortes.
Nous allons mendier notre pain
C’est dur d’aller (nous refroidir) aux portes.
Mais hélas ! lorsque l’on a faim
Il faut manger, coûte que coûte,
Sur la grand’route.
L’hiver, d’aucuns de nous iront
Dormir dans le fossé profond
Sous la pluie de neige qui tombe.
Ce fossé-là leur servira
D’auberge, de lit et de tombe
Car au jour on les trouvera
Tout bleus de froid et morts sans doute
Sur la grand’route. »
de Gaston COUTÉ
__
Le temps est plus vieux,
le temps est pluvieux,
la route est incertaine
pas bandits,
mais bien de grand chemin,
nous avançons encore
pas forçats de la route,
nous forçons le doute
sous nos brodequins fatigués,
mille sequins d’argent
et les fils d’ un tapis
qui n’en peuvent…mais
On the road a grain
et si sur cette route je semais à tout va les graines de l’espoir
à la volée dans un geste ample et délié pour entrevoir du monde
plus que la germination de mes idées ou la termination d’un but
et dans ce pas cadencé , au rythme de la marche sur les bas-cotés
et ce là bas pas qu’ôté à mon regard, ôtez l’eau et c’est la tragédie qui part
Quelques oiseaux, une cheminée qui fume, un soleil timide, un grand silence autour de moi, quiétude des lendemains de fête.
___
Sur la route
Où j’avance
Là où le hasard
Me mène
Petite route déserte,
Chemin oublié
Seules mes pensées m’accompagnent
Et les mots pour bagages
Légers comme des perles de rosée
Vont et viennent
Comme un enfant
Lors d’une promenade
Je vois danser autour de moi
Dans le vent froid de l’hiver
Les étincelles du bonheur
Les nuages caressants
L’ombre légère sur la colline
Les rayons du soleil
Bercent mes rêves
Les doigts gelés
Le cœur au chaud
Les mots valsent
Les oiseaux chantent
Sur la route déserte
Où j’ai longtemps marché
J’ai oublié mes peines
Le froid de l’hiver
Et réchauffé ma solitude
___
D’où je viens ?
D’un incroyable miracle !
Ou vais je ?
Cela n’a pas d’importance !
Nous allons tous au même endroit
Qui suis je ?
Le conducteur de ma propre destinée
Sur la route incertaine de la vie !
Enfant J’étais dans un habitacle bien à l’abri
et la rumeur du monde me parvenait assourdie
Le paysage défilait teinté de douceur.
Peu à peu mes yeux se sont levés sur le paysage !
Sur les visages !
Le parcours semblait agréable
à peine quelques secousses par-ci par-là !
Et puis ce fut l’accident !
Imprévisible !
Puis Le trou noir !
rien d’irréversible !
Je me remis en route !
je ne savais pas encore mettre des mots
Puis vint l’adolescence avec ses excès
Période ou l’on veut brûler les étapes
Ou s’arrêter sur le bord de la route pour l’éternité !
Certains s’y arrêtent! pour le néant !
Moi j’ai roulé, roulé ;
Sur la route du doute ;
Parfois ensoleillée, éblouissante !
Parfois brumeuse et morne !
mais, en avançant les paysages comme le temps Changent ;
nous surprennent ; Nous déçoivent !
les chemins d’hier m’amènent vers les routes d’aujourd’hui
Je croise les passagers éphémères de cette route imaginaire
Parfois nous faisons un bout de chemin ensemble ;
Puis les routes bifurquent se séparent ;
J’avais vu des cartes postales attrayantes ; du rêve de carton ;
Aujourd’hui je m’attarde sur le paysage ;
Mais toujours derrière une vitre ;
Je l’ouvre de temps à autre ! je respire le parfum du bonheur;
Faudrait que je pense à prendre une décapotable!
j’ai toujours l’impression de vivre tes promenade Monique
sème , sème encore thierry
bonne soirée
Très beau Marc ce que tu écris là si facilement en apparence
La route ou le chemin n’est pas toujours celui que l’on désire
Les perles de pluie ,souvent ,les perles de joie aussi
« Que finalement ,il y eut un chemin qu’il faut suivre »
Dans un chassé -croisé avec un blog ami chez gene une phrase de Vaclav Havel
me trotte dans la tête fortement depuis ce matin
« L’espoir , ce n’est pas la conviction qu’une chose aura une issue favorable , mais la certitude que cette chose a un sens quoi qu’il advienne »
très dur et pourtant……….
Ne peux rester le soir avec vous pour échanger Dommage AA
Je suis sous le charme
De ton regard Ossiane
Pas chiche en clichés
Chics. Tes cils ont clignés
Et voici que je voyage
Car tes doux paysages
Me berce au fil de l’eau
J’effleure grain de peau
Aime l’effet des baisers
Papillon au vent semés
C’est désir de tendresse,
Et caresse sans stress.
En ces temps de crise
De foie, tes clichés
Sont comme des pastilles
Vichy, à consommer
Sans modération
Pas dégueu ton gueublo
Je le kiff grâve trop
Mais fais attention
Si tu viens dans ma brousse
Ici on aime la rousse
Et les petits roberts.
Je vois les commentaires
Encore des clichés d’enfer…
Bravo Marc, pas un itinéraire bisque…façon homard
on peut se rappeler les errements …qui ne sont pas tous des égarements
ont peut évoquer les tergiversations…sans contestation
on peut animer la conversation…sans penser au conservatoire
mais ce que tu décris est fort et beau
alors toi aussi séme, séme toujours, Marc
Bel matin qui commence fort tôt
la faute au vent indomptable
qui pousse ses avantages
bouffe pas ci et bouffe par là
soufflette à gros gémissements
http://fr.youtube.com/watch?v=fxjL2Fac40Y
Une théière de soleil
que le vent sème en gouttes
tord de rire des nuages
qui répandent sur la route
leur bruyante gaieté
Photo intemporelle
Route universelle
D’ici ou d’ailleurs
Aujourd’hui oudans un lointain passé.
Voyage
Les pensées cheminent
entre perles d’espoir et perles de tristesse
Si les nuages assombrissent le ciel
Le soleil farceur est toujours là
La lumière reviendra
pour fuir
garder au creux de soi l’espoir des soirs de pluie sur la route
comme une trompette
qui jazz
dans le noir
un chemin de sang
au fond des veines du devenir…
http://www.dailymotion.com/playlist/xidau_mynna481_jazz/video/x4xfj_parker-ella-fitzgerald-jam-session_music
Oh ! Que c’est beau ! Tu sais comme j’aime les routes happées au hasard… Joyeuses fêtes de fin d’année, Ossiane !
A quoi ça sert
aqua planing
je m’y perd
c’est pas dans mon planning
On the road eh oh
through the broad tempo
i wash my brain
:))) oui je sais ossiane
Alors, je vais m’amuser, thanks Ossiane, je ne suis pas sérieuse et aime rire, alors…je m’ose…merci d’avance d’être vous…
On the road
I look
Juste here
And trough the dark
I hear
And I walk
A foot
This secund
Day after day
And I danse this day
I am happy
In the time
With my time
Yes
It’s true
This day
I am this age
And this one
And also all the ages
On the road
The roads of the life
I like the live
For the better
scousy beut mai inglish is véri a little….SOURIRE DU NORD!
Tic tac
Tic tac
Le bruit des essuie glaces
De sa vie
Et derrière the light
Qu’elle vise
Tout jour
Jour après jour
Avec amour
Dans le sens de l’aimer son jour
On the road
La femme
.
Fugitive, tu aimes ces routes à happer comme moi;-) Ton oeil sait les capter, tu as fait des jolies choses sur ton blog.
Dear Thierry et Annick, you make me laugh;-) Your English poetry is very good, isn’t it?
.
« Trois heures du mat j’ai des frissons
Je claque des dents et je monte le son…. » ché plus qui chantait cette rengaine mais c’est pas moi qui claquait des dents cette nuit…!! la joie d’être mère…
Toujours on the road of love
On the road of patience
On the road of childhood.
Sur ce, que la nouvelle année soit douce à chacun pleine de bonnes résolutions -évidemment à ne pas tenir-) et pleine de poésie.Deux pieds et 99% des mains dans le réel…1 doigt dans la confiture poétique.Le bonheur! Une pensée émue à chaque moussaillon et à la Reine des calligrammes aux lumières océanes.
Pas de modérateur en vue?……rien à gauche…rien à droite…allez je traverse sur cette longue et sinueuse route…
ø„¸¨°º¤ø„¸¸„ø¤º°¨¸„ø¤º°¨
¨°º¤ø„¸ THE BEATLES „ø¤º°¨
¸„ø¤º°¨ ROCK « °º¤ø„¸
¸„ø¤º°¨¸„ø¤º°¨¨°º¤ø„¸
http://www.youtube.com/watch?v=COMsKPeWAsw
superbe
belle nouvelle année te souhaite 🙂
sous les pluies des illusions
roule ma fuite