Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Mère nourricière
une longue histoire de miroirs
roman fleuve
◊ Les bords de Marne.
♥ Vous avez jusqu’au 20 décembre pour m’envoyer vos deux Coups de Coeur Photo et Calligramme de l’année 2008 (référez-vous à la note « Coups de Coeur » pour avoir les modalités). Aidez-vous de L’Album pour vous plonger dans les images à partir de la note Caravane de l’an 03. Tout le monde est invité à participer, qu’on soit poète ou simple passant, visiteur volubile ou silencieux …
au miroir de l’onde
reflet de la main cueillant
dominos et doigts
Joli ce haiku Ossiane,
hello Vincent, dans tes pas les dominos 😉
Dans un roman de vie, les miroirs s’entretiennent
des fleuves qui ont charrié la lecture des nuages
Le bleu du ciel naissait après tous les orages
le soupir s’émouvait aux bords d’ondes lointaines
Je suis passé par là comme tu passais un jour
nos enfants n’ont couvert la trace de nos pas
peu importe le sol terre bâillonnée trépas
des fils broderies d’arbres qui appellent au secours
La planète est aride et tes pouvoirs devin
consumés dans les pans de l’enfer matériel
ne feront qu’affaiblir cette pauvre Déméter
Dont la fille souffre encore dans l’antre de la terre
et les maux qui résonnent dans l’air de nos gratte-ciel
nous poursuivront de leurs refrains totalitaires
J’aime beaucoup Ossiane. Tes mots sont beaux Lou.
Bonne journée. Je repasserai ce soir.
Roman dénoué dans un fleuve où s’éteignent
les anges étendus amours en ces lits bleus
sur les visages livides des cheveux qui s’étalent
avant de s’incliner les vents taillent des cieux
flottent les ailes sauvages pour conduire à la mer
et luit dans la bohème l’image d’une hirondelle
Merci Rachel, ça fait plaisir de te croiser, ça faisait longtemps! bisou et bonne journée à toi 😉
Le feu caresse la terre au fond des eaux tranquilles…dansent les flammes.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Ladanseuseauxpiedsnus.mp3
C’est un roman avec des vagues blanches…qui se lit en dessous d’un miroir…Ce sont la neige et le froid qui s’entassent… et les feuilles à l’envers…C’est une nuit qui s’efface pour un tout est clair…C’est un film de glace sur la grille de fer d’un jardin d’hiver… Ce sont des yeux rouges qui voyagent par paire…dans un monde qui se dit des affaires…C’est la route qui défile entre deux courants d’air…Ce sont des passants qui passent…et qui abandonnent leurs ombres aux pieds des réverbères…C’est un roman avec des vagues blanches…qui se lit sans histoire…On écrit la tendresse dans le creux des yeux noirs…et la vie d’un espoir…C’est le jour d’en face qui s’invite dans l’air…C’est un film…qui s’enroule et qui passe…entre ombres et lumières…
Le roman fleuve peut-il éteindre le gothique flamboyant ?
Reflets dans l’eau
Miroir de tes yeux limpides
Où j’existe toujours
Roman fleuve ,que la vie
___
Invitation d’Ô
Veiller, coeur et Oeil ouverts
Un miroir-doublon
___
rêve
nuit étoilée
la lune veille sur mes nuits sans sommeil
silence…
—
la lumière est son tombeau
le ciel est une illusion !
qu’importe !
je ne sais pas voler
—
réalité
éphémère beauté
les rêves s’y reflètent, balais d’ombre et de lumière
colère…
—
l’enfer affleure ses rives
eaux saumâtres et profondes !
qu’importe !
je ne sais pas nager
—
marcher ?
—
peut être !
—
mais pour aller ou ?
Lou ‘ce poème est très « vibrant »
j’aurais aimé le composer si joliement
Quant à Bon bonze j’adore ta façon abrute de revenir les pieds sur terre si nos délires deviennent délirants!!!!!, voici l’occasion de te signaler mes visites régulièrement sur ton site qui me réjouissent quand le ciel n’est plus MIROIR et que le FLEUVE mélancolie déborde ….
Salut à Tous sur cette LONGUE HISTOIRE de MIROIRS
à NOTRE MERE NOURRICIERE
La belle et vigilante Ossiane
OH! Marc ns écrivions ensemble !!
Encore de la brume vers chez toi ce matin ?
Laisse le fleuve te bercer
_
Maria-D : j’ai allumé ma Bougie …
_
Ce n’est pas toi qu’elle aime,
ta métaphore lui plaît,
tu es son poète
c’est tout
La fougue du fleuve dans la cadence lui plaît
sois fleuve pour lui plaire!
lui plaît l’union de l’éclair et des voix
en une rime…
Elle fait couler la salive de ses seins
sur une lettre,
sois un aleph…pour lui plaire!
Lui plaît la transcendance d’une chose
d’elle même en lumière
d’une lumière en cloche
et d’une cloche en sation
sois l’un de ses sentiments…pour lui plaire.
Lui plaît entre son soir et sa poitrine
Tu m’as fait souffrir Amour
ô fleuve qui déverse ta débauche sauvage
hors de ma chambre
Sois un ange , non pour que ta métaphore
lui plaise
mais qu’elle te tue pour se venger de sa féminité
et des rets de la métaphore…Peut-être
qu’elle t’aime maintenant que tu l’as fait entrer
dans l’azur, que tu es devenu un autre
au sommet de ces cimes, là- bas …
Là-bas , les choses sont désormais équivoques
pour le zodiaque
entre les Poissons et la Vierge
Mahmoud DARWICH
la beauté calme,
le souvenir des peintres,
une nature
façonnée, pétrie, rêvée,
brides d’idéal,
nourrie de littérature.
Sous ta surface,
résiste, malicieuse,
en libre amie
compagne depuis trop d’ans,
tapie, toujours là,
puissante, échevelée,
sauvage, la vie
arbres de berge
deux tiers d’eau, un tiers de ciel
étrange loxution
étrange LOCUTION
Comme arletteart, j’aime ton poème Lou, il se lit avec plaisir, une bise vers toi.
Douce rêverie au bord du fleuve où les nuages sont posés comme des voiles de coton, la source est généreuse, le ciel est bleu, les arbres les pieds dans l’eau savourent cet instant de grâce, cette atmosphère douce et paisible.
___
Pour Marc
Une petite citation de ce grand poète brésilien Manuel Bandeira :
« Sois comme le fleuve qui coule
Silencieux dans la nuit.
Ne redoute pas les ténèbres de la nuit.
S’il y a des étoiles dans le ciel, réfléchis-les.
Et si les cieux s’encombrent de nuages,
Comme le fleuve, les nuages sont faits d’eau ;
Réfléchis-les sans tristesse
Dans les profondeurs tranquilles. »
salut Lou , mes dominos ont du chemin à faire…
l’écho des miroirs
glisse sur les dominos lisses
des mémoires diffuses
l’équilibre narcisse
les dominos funambules
la tête emportée
je danse sur ton fil
dominos au coin des yeux
flirte avec l’abime
l’invisible reflet
l’autre côté du réel
double domino
je découvre cette superbe série : ma préférence va à la troisième en partant du haut du post du 5 décembre. Merveilleuses lumières qui donnent l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. Emma
Laisse le fleuve couler
Ce n’est pas toi qui gêne
Laisse l’épreuve rouler
La peine est sur les toits
Prête à s’envoler.
Va regarder les eaux
Aux contours des nuages
La saison de la Nuit
La saison du matin
Celle de l’enfant meurtri
Celle de l’Humain tranquille.
Et ton cœur en émoi
Se remplira d’oubli
Au fil des quatre Raisons
Le fleuve se lie à la mer.
Il est libre MAX, marin en voyage, il danse dans les nuages que réfléchissent les eaux, miroir des âmes…
http://misterbowb.free.fr/musiques/Reve_d'Opaline.mp3
Il est libre MAX, marin en voyage, il danse dans les nuages que réfléchissent les eaux, miroir des âmes…sensibles, néant,arc-en-ciel de joie.
http://improsture.free.fr/musiques/lucarne/wiypbluc.mp3
elle est libre ANNICK,
coucou Leila et chacun.
Mère nourricière
à Chinagora se perd
promenade familière
Il est bel le miroir
de la vie
Qui souhaite offrir
le meilleur
Ce que chaque être mérite
de vivre
Tout justesimplement
Se vivre
Et accorder son gouvernail
de vie
Reste essentiel
pour être vivant
Tout simplement
de s’aimer aimer
C’est, semble-t-il, la plus longue rivière de france!
Un roman-fleuve, en somme: pas de meilleur mot, Ossiane.
Une saga au fil de l’eau
Suivre les péniches qui passent
une lessive vole au vent
les vélos sur le pont
une famille au long cours
un bonjour à l’écluse
le moteur ronronne
matelot d’eau calme
A nous deux Paris!
http://www.ia93.ac-creteil.fr/spip/IMG/pdf/3-_La_Marne.pdf
(p 12.)
j’aime me promener
les dominos étendus
les nuages au large
peu importe le sol
les dominos s’entretiennent
au bords d’ondes lointaines
l’axe en horizon
fleuve que m’a tendu la main
de tes dominos
les dominos passent
rêverie au bord de l’eau
les vagues blanches pointées
silence dans la nuit
la cadence des dominos
aux creux de tes bras
flottent les cieux
oh grand miroir de l’âme
des arbres au berceau
berce mon âme
parole silencieuse
délice des cieux
Bonjour à l’équipage !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Le bateau à fond plat
Etait prêt depuis longtemps
Et l’équipage attendait là
Le signal du prochain départ
Appareillage sur le miroir
Voguer au fil de l’eau
Comme on vogue sur les nuages
Ou voler dans les airs
Comme on plane sur la Marne
Pas besoin de provisions
On se nourrira
De tous les poissons
Si généreusement offerts
Par la Marne, calme rivière.
Pas besoin de glaces
Pour les belles de la croisière
Elles se mireront
Dans eaux bleutées
Où chacune admirera
Les limpides reflets
Pendant ce temps,
À la poupe du bateau
Devant son immense tas de dominos
Un Vincent compte un à un,
Tous les points,
Et les jette à l’eau
Car, c’est bien connu,
Les points font des ronds
Dans l’eau calme…
Et c’est bô !
A la proue, Leïla,
En grande poétesse
Et Reine du Poème-Fleuve
Nous concoctera
Une nouvelle fois
Un poème,
Aussi long
Que la rivière
Premier vers
A la source…
Dernier vers
A l’embouchure….
A l’heure qu’il est
Il n’est pas encore terminé !
Et vogue l’équipage
De l’œil Ouvert
Au fil de Marne !
Et biseeeeeeeeeeeeeeeees miroitanteeeeeeeeeeeees
Le murmure du fleuve
S’étend sous nos yeux
Et nos mains se mèlent
Sur son corps alangui,
la lumière déposa
un infini baiser.
« Le redoublement du ciel dans le miroir des eaux appelle la rêverie à une plus grande leçon. Ce ciel enfermé dans l’eau, n’est-il pas l’image d’un ciel enfermé en notre âme » Gaston Bachelard
___
Au miroir des eaux
Havre de mélancolie
Le silence du ciel
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« N’y a-t-il pas entre la beauté du ciel et la beauté des eaux une adoration mutuelle ? Dans ses reflets, le monde est beau deux fois » Gaston Bachelard
Coucou Monique, je te suis….
L’eau si doux roulis
De pages d’un ciel ouvert
Qui se laissent regarder
Et se chercher se lire
Le roman d’une vie
Que regarde l’oeil ouvert
En douce intimité
D’un grand amour dedans
Qui se vit clapotis
Dans son vrai bel vivant
Bel vivant
Voix au vent
Qui passe
Clin d’oeil du hasard
Heureux d’une bonté nouvelle
Qui caresse la surface.
Aux berges l’insecte volète
Plumetis d’ailes fragiles
A toucher du regard
Seulement.)
Entre la rivière du rêve et la réalité… des dosages.
Dosage des pesticides, chromato machin…rien de poétique mais nécessaire.
Belle la vie de l’oeil ouvert ponctuée de beautés humaines.
Ossiane trie, Ossiane épluche nos choix, Ossiane en vagues d’eau douce.)))
Coucou Annick, coucou Leïla,
Après un petit haïku, un « petit en cas » (tanka)
___
Dire à coeur ouvert
Sur le miroir des pensées
Où se lit l’intime,
De quoi sont faits nos regards
Sur les eaux calmes du fleuve.
___
Une pensée pour toi Ossiane engloutie dans ton travail, mon choix est presque fait, je prend un peu de temps au cas où, il paraît qu’il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis cela me rassure quant à ma petite hésitation, je lance encore une fois les dés et les jeux seront faits.
Marne BLEUE…
Roman fleuve?
Brossée et soyeuse
une longue histoire
Miroir de lune
Planète féconde
Mère nourricière
peignée caressée vivante
la terre aimée
Petite soeur
Dune
mer de tranquillité
http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre/montage-photo/la-terre-notre-mere-20081019.jpg
Au bord des eaux toujours la vie…
La poule d’eau qui glisse sous les saules
Le canard nerveux qui s’ébroue
L’enfant qui planque derrière le tronc
Son corps heureux en promenade
Je ne vois que son ciré blanc
« Chui bien caché… hein.. dis… Maman? »
Le long de la rivière… LA VIE
Et mes pensées sourires.
http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=115456.html
fendue en deux ailes
le domino aussi s’envole
comme une coccinelle
l’orage intérieur est passé
sa traine tumultueuse disparait au loin
la lumière de vos mots sur mes paupières
fait ciller mon coeur
Coeur en Terre, coeur en dunes
Coeur en fleurs, coeur en ruines
Coeur enfant, coeur amant
Coeur en cisaillements
Coeur en vers
Coeur en notes
En mesure, démesure.
Coeur rempli
Saut, vidange
Pleurs, wooooooooooooh un saut de l’ange
Un élastique aux chevilles
D’une belle femme, chute en vrille
Dans le vide.
Après l’averse, mille baisers
De la tendresse qui danse
Dans les fragrances des herbes
Rosée.
Le sang a des violences de torrent d’écumes blanches
Hurlant au fond des gorges
Et des rochers dispersent les chutes en escaliers.
Un jour l’aval des eaux
S’éprend de l’accalmie
Où la douceur est vie et la vie des couleurs
Au coeur écrasé dans un carambolage de voies
Tu revis.
Un Coeur en neige
Ciel en crêpe de coeurs-nuages
Poussés en guirlandes de coton vers la mère
Source de vie et de sentences de l’homme assis
Au bord des questionnements aux ombres du moi et la lumière du saut-LeÏ…là.)
Les nuages et les arbres
Sont tombés dans le fleuve
Le paysage s’installe dans le bleu
Et il avance… il avance
Contenu par l’horizon si calme
Il nous invite à rester sur ses berges
Sous cet ait si bleu… si bleu
Si tranquille… si tranquille
A l’écoute des mots
Qui chuchotent à la surface de l’eau
Le bonheur est là sur cette rive
Le bonheur est là dans le bleu
Le bonheur est là dans ce livre
Dans ces pages entre ciel et eau
***
> Bourrache : la bougie brûle encore
sous cet « air »;;; of course
J’en ai regardé bien des ciels
Et leur image dansant sur l’eau
Leurs murmures caressant les arbres
Mes ciels de vie
Vous êtes hauts
Inaccessibles si souvent
Et pourtant
Je vous vis
A l’heure où bat
Mon petit coeur aimant
Les yeux
Si doux calice
Pour recueillir
Des bouts de ciel
En lambeaux de chair
Qui se donnent
A vivre
Pour s’abreuver
De la goutte d’eau
Pure et limpide
Bel Ô du temps
Qu’en emporte le vent
Sur son joli courant
Dans le bel sens du vivre
Je te vois
Et tu me vois
Deux nuages parlent au ciel
Et se mirent dans l’eau vivante
Ils font l’amour doux clapotis
Sur cette terre nourricière
Qui alimente leur doux voyage
Main dans la main
Ensemble
Ils s’aiment
les nuages s’effacent
les dominos à l’envers
les eaux en colère
vertige de nos corps
cœur criblés de dominos
en extases et biles
m’emporte ton courant
en torrent de dominos
d’autres points inconnus
A la surface de l’eau, la paix tout en sourires
La paix au fond de l’eau
La paix au fond de soi
Celle qu’on croise lorsqu’un jour
Soudain, après avoir mimé l’adulte, été adulte
Côtoyé l’enfant, rêver le rester, vivre auprès des enfants
On pensait qu’on n’attendait plus rien des autres.
Mais penser que l’autre n’est plus c’est risquer de ne plus croire en rien…pensée du soir.Ossiane trie encore.
Une tendre pensée pour sœur Emmanuelle.Yalla! A l’ouvrage! La vie est belle! ça coule de rivière non?)
☁☁ﭐﻟﻤﭐء ﺣﺐ
ﭐﻟﺣﺐ ﻣﭐﺀ ☁//
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ﻓﻲ ﭐﻟﻌﻴﻦ ﭐﻟﻤﻔﺘﻮﺡ
L’eau est Amour
L’Amour est Eaux
Dans l’Oeil Ouvert.
Yalla! bises Soeur Emanuelle!
Dis, Leïla !
J’adoreeee la musique que tu as mise en lien : la danseuse au pieds nus. Et je me dis qu’une musique comme ça, pour une Reprise Libre en Musique à cheval, ça serait super !
C’est toi qui l’a faite ?
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Tu me fais rire Annick.)
Tes écrits sont un plaisir.Bisou.
Oui Christine, c’est une de mes improvisations.Tu peux l’utiliser, c’est payant…dix bisous de l’heure.)
Marne qui nage… et favorise le marnage,
Marne la coquette, marne la vallée,
marne avalée mais pas morne,
une belle coulée, des guinguettes,
un lit de guingois, des crues
dévastatrices et leurs marnages aussi,
pas d’avarice pour nous rincer les pieds,
des affluents à revendre et un boulevard
pour les invasions des huns aux prussiens.
Une bataille qui est aussi sur l’Ourcq
et des canaux qui divaguent.
Terre de mélange et eaux boueuses,
alluvions et boulbénes
qui ne vont pas à la benne.
Terre de contraste et de migrations
terre solide qu’emporte l’eau
quand lachent les digues.
Terriblement agitée et tumultueuse.
Eau en partage, terre en marnage
qu’en est il du mélange quand debout
on ne peut plus tenir.
Bein… accepter de plier, imparfait, Humain et reprendre le cours de l’eau à la rame.)
Argile, glaise, molasse
qui se prélasse sur les berges
regardant nonchalant les barges passer
Pourquoi ne pas rêver à Tell El Amarna
au nil proche et aux felouques
A t on idée de l’effet que ça ferait
Aux felouques?
Bon…de la Marne au Nil un coup de rame allez suis-moi))
La goélette sur l’océan
On y manœuvre contre le vent
Le trois mât épouse la vague
De la haute mer tourmentée.
Les mousses et les marins divaguent
Marchent à se balancer sur le pont
La traversée sous la mousson
S’anime du mouvement des vagues
Et les gaviers serrent les vergues
Et dans un effort salé
Replient avec fougue les voiles.
La goélette croise dans la baie
Où les boutres un passé récent
Commerçaient les richesses de l’Inde
De l’Arabie à Zanzibar.
Ces embarcations du passé
Aujourd’hui sans la moindre voile
Ne s’orientent plus aux étoiles
Elles glissent
Mais à peine s’éloignent
Pour pêcher non loin des rivages.
J’irai vers la mer sans compas
Pense le vieux capitaine le soir
Sans équipage et sans ma gloire
Qui repose dans quelques épaves
Au cimetière des bateaux.
La mer a coulé des navires
La mer a courtisé la terre
Elle guette la piste des caravanes
Les pistes chamelières d’Arabie
Qui s ‘achèvent sur le bleu azur
A la lueur d’un jour qui s’éveille.
La file des chameaux s’accroupit
Sur le sable chaud de la côte
La mer d’écume salue la terre
Et la caravane du désert venue la saluer.
Bon…La Marne va gronder délaissée…allez rentrons.
pardon effacé
par le domino souverain
voyage vers la source
tu secoues les voiles
d’une bourrasque de dominos
ramasse les morceaux
aux frissons de l’âme
cherche le domino éclairant
le jour et la nuit
la froidure du temps
hurle toute sa désespérance
de ses dominos
voyage vers la source
au fil de l’eau domino
par delà l’obstacle
la marne du cœur
couvrant tous les dominos
pour une rive tranquille
Roman fleuve
Le silence de l’hiver
Les mots ont froid
Ils se taisent.
Les mots se taisent
Couchés au fond de la boutre.
Dont le fond se soulève
Elle vogue vers l’Asie
Au dessus des montagnes
Sur les méandres du fleuve rouge.
Là-bas un homme ému
Ouvre les bras.
Le moine recueilli
Sous l’aulne pleure et prie
Sur les souffrances du Monde
Les guerres nauséabondes,
L’humanité furibonde.
Son aube enveloppe de bonté
Les enfants sans destin.
Kaleïdoscope de l’amour
Son cœur offre chaque matin
L’aube d’un nouveau jour
Qui rayonne dans les cours
Des villes et leurs faubourgs.
De si jeunes orphelins
Pieds nus dans les labours
Le visage buriné
Par l’effort, le chagrin
Le corps tel un pantin
Laminé par la faim,
Les voici qui entourent
Leur bon Samaritain.
Riche pour eux de tendresse
Chacune de ses prières
A chacune de ses messes
Efface la misère
Des enfants du Tonkin.
http://improsture.free.fr/musiques/melancolie_wyi_shake.mp3
Bonne nuit à tous.J’ai beaucoup bavardé aujourd’hui.)
Nuages de l’eau
Flottent, ondoient, éblouissant
Le miroir du ciel
Sans les yeux pour rêver
sans le cœur à les lire
les mots coulent froidement
dans les livres fermés
et le rêve que poursuit
le fleuve des nostalgies
en nuages s’habille
pour repêcher l’ennui
les arbres aux bords s’accoudent
pour boire à la santé
de quelque Ophélie blême
qui passe sans pensée
perdue dans le passé
de l’amour torturé
Bisous aux amis du blog , merci Arletteart et Monique pour vos gentils mots
Love
Bonjour du matin !
Juste un petit mot, pour Leïla :
Pourais tu m’envoyer un mail… ?
J’ai un projet qui me coure derrière les oreilles, depuis que j’ai entendu ta musique hier. J’aimerais bien t’en parler plus en détails.
Je suis allée voir sur ton site… il est un peu bizare : je n’arrive pas à enregistrer de commentaire sur la dernière note…
eeeeeeeeeeeeeeeee
Miroir de Marne
Images infinies
Au fil de l’eau
eeeeeeeeeeeeeeeee
Refleeeeets de Biseeeeeeeeeeeees
—
Période de récession
Manquent des petits points, des cours de grec, des bougies, des ailes lisses, des histoires, des mains douces, des ternures, des bons mots, des bords d’eau,
des haïkus roses, une écriture jumelle, des … tant de jolis mots et les eeeeee se font rares.
En bord de Marne, sur la jolie nappe de la jolie table du bistro de l’Oeil Ouvert, le p’tit noir triste s’évapore.
–
Biz à Lou et à tous
—
Bien le bonjour à chacun….
Les nuages doucement
Tamponnent l’eau qui coule
Et qui de l’eau ou du nuage
Marche plus vite son pas
Dans son cours de savie
Annickeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, clin d’oeil, Bourrache, et je souris de m’écrire mes eeeeeeee, hein, Christinneeeeeeeeeeeee, l’auteureeeeeee!
heu!
c’est moi ça?!
oui, heu de heu!
bises douces!
Il est long le courant du temps
Et pour pas se mourir dedans
Elle rêve déjà d’un bel voyage
Celui de mardi d’un tel tournis
C’est tellement fort la liberté
L’ivresse grande la saoûlerie
Les yeux papillent le pas se danse
Loin loin fort loin en tout dedans
Elle rêve encore à son instant
Tant attendu sous le réverbère
Sa main caresse cet air du temps
Un peu trop froid sans la peau chaude
Et elle regarde si loin derrière
Sa vie d’avant
Et remercie si doux présent
Celle d’Aujourd’hui
Qui est en elle
Elle l’aime
Ah oui, elle l’aime tant
Ce voyage dans le si bel temps
Et elle rêve d’écrire complices
Et elle use ses yeux chandelles
Et elle se donne telle pour recevoir aussi
Je regarde la photo, Ossiane,
Tout est calme et paisible
Dans le bleu du ciel si bel
Et pourtant
Quand on regarde mieux
Une petite onde
Sous un petit souffle
C’est sa caresse à ailes
Tellement
Alors elle lance un petit caillou
Qui fait des ricochets des bulles
Des ronds dans l’eau
Et tout doux va se reposer
Sur l’autre berge
Pour déposer un doux baiser
domino d’embrun
par nos innocents esprits
s’embarque pour Cythére
le mat dans la baie
la voile épouse vague au vent
le nord domino
la barque balancée
au domino bruine son sel
sur flux et reflux
les rouleaux se pressent
poussés par le domino
l’eau salée insiste
le domino vogue
sa vague mousse le long des côtes
jusqu’en ses méandres
le fond se soulève
par la force de l’océan
domino s’écume
coraux de passions
le domino en mers chaudes
ilote en torchère
littoral posé
domino quitte le mouillage
arrive à l’escale
Ma pauvre Bourracheeeee
Toute seule,
Isolée
Sans personne
A qui parler
Avec qui papoter
Avec qui rigoler !
Je vais y remédier !!!!
Annick,
Tu me fais rire aussi,
Je me « pouffe » !
En voyant tout tes eeeeeeeeeee
Qui ne sont,
Pour une fois,
Pas les miens !
Mais les tiens !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Pour lire avec quiétude
Un long roman fleuve
Au fil de l’eau,
Rien de vaut
Un bon
Canapé !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
______
http://farm1.static.flickr.com/59/153169109_d77bad61ca.jpg?v=0
_____
heu.
Clin d’oeil Bourrache !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees
Coucou Christineeeeeeee, tu suis l’idée qui me venait en revenant à pieds d’aller conduire ma toto, pour graissage vidange et ses freins…..
et j’écris…
Rien ne vaut un divan
Pour se laisser aller
A son désir si bel
Qui brûle de bien trop
Dans le voyage du temps
De ce cours si fort long
Qui se perd la boussole
Alors allongeons nous
Avant de devenir fous
Je réajuste mes lunettes, je pense y voir plus clair, et en plus je ne connais pas le grec…et je doûte tant de mes certitudes de reconnaître ce temps qui passe avec tous ses visages aimés aux plumes admirables….
Je ne suis pas sûre d’avoir tout suivi et compris dans vos échanges d’hier soir tant j’étais accaparée par ces coups de coeur en perdition…je te cite, le9 décembre à 20 H 12, Ossiane, je n ai pas du tout comprendre non plus ce soir là…
Et des bouts de miroirs
Mis bout à bout Ô temps
Se laissent regarder
Surtout dans le dernier
C’est Aujourd’hui présent
Qui saisit l’air du temps
Le prend dans un sourire
Et le caresse Ô temps
Se fait doux et de miel
Et le divan de Christineeee
Offre un bien bel voyage
Pour monter son étoile
Se vivre tout dedans
Dans ses si bels instants
Que se donne Ô temps
Aprés tant d’émouvants poèmes et de belles proses
je me retrouve à sec pour parler du fleuve!
est ce toi ? est ce moi?
tant nos désirs se reflètent
dans le miroir mystérieux!
bonjour à tous
enfin à annick, christine, lou , leila vincent, et Bourrache
et au prochain visiteurs
Bourrache j’ai fait du café chaud tout frais
je met dans la thermos
un coup d’aile lisse et j’arrive
Ha si cela pouvait se faire aussi vite! à quand la télétransportation!!
et bonjour à jo.S
Les bains de Diane, où je me penche, mirent encore et toujours des arbres de Judée, de térébenthines, des pins, des paulownias fleuris de mauve et des épines doubles de purpurines……
Tout un jardin de reflets se renverse au dessous de moi et tourne décomposé dans l’eau d’aigue-marine au bleu obscur, au violet de pêche meurtrie, au marron de sang sec…
Le beau jardin, le beau silence, où seule se débat sourdement l’eau impérieuse et verte, transparente, sombre, bleue et brillante comme un vif dragon !……..
Colette La vagabonde
Je t’attends, Marc … je viens d’allumer un feu dans mon poêle à bois.
N’oublie pas de faire le ramassage !
La nuit est claire, le ciel étoilé et il y a un fin tapis de neige qui crisse sous les pas car il gèle …
Je me creuse la tête pour la télétransportation…..un jour viendra…
en attendant, j’arrive, après le repas, et déjà l’idée de sortir ma petite laine, mes chauds souliers, de braver le froid dans mes poches, me plait,
et de savoir qu’un feu m’attend pour rire aux éclats tous de jois, me plait,
bon allez, faut veiller à pas brûler le repas, me palit….
Vraiment très peu de temps à consacrer au blog ces derniers jours. Je vous lirai attentivement ce week end. Tu t’ennuies Bourrache ? Je lis que tu fais du café et tu balaies la neige.
J’ai hâte de vous retrouver tous et toutes et de relire toutes les notes du capitaine.
Thierry : je viens te titiller … t’as pas cité keuper dans tes marnes !
Clin d’oeil irisé, hein !
Aïe ! ma pauvre mère !
Pourquoi pour se nourrir faut-il aller marner ?
Les mots du matin se gèlent sur le pare-brise
De petits cumulus s’exhalent de mon nez
Leurs clônes glissent bien sur le verglas miroir
Pour tous, la bise !
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Try to remember the kind of September
when life was slow and oh, so, mellow…
http://fr.youtube.com/watch?v=7p924C7y7xU&feature=related
Deep in December it’s nice to remember
although you know the snow will follow
Deep in December it’s nice to remember
without a hurt the heart is hollow
Deep in December it’s nice to remember
the fire of September that made you mellow
Deep in December our hearts should remember
and follow, follow. Follow.
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Et vogue la jonque
dans la baie d’Along.
Les jésuites missionnaires
Venu chanter la messe
Sur la côte de fer
Aux enfants du Tonkin
Servirent de prétexte
A Napoléon le petit
Pour faire une colonie
Les fils du dragon sont zen
Ils ont le culte des ancêtres
Ils avaient mangé chinois
Ils mangèrent français
Puis même américains
Et mon cousin Lân*
A 40 ans en Annam
n’avait mangé guère
que du pain de guerre.
*Lân : orchidée ; une pour toi Leïla.
domino au but
la marne charrie drôlement
ses balles de coton
au fleuve canapé
les domino en nuages
se mangent paresseux
Je suis au coin du feu et je souris doucement Ô temps….
Je suis là
Assise devant l’eau
Et je rêve
Je suis ailleurs
Bien plus
Que je suis là vraiment
Si bel mon rêve du temps
La roseraie de L’Haye-les-Roses en Val de Marne pour toi. Elle est très belle
même en cette saison.
belle nuit, et bon courage, Ossiane, pour le tri du je de dé….
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Belle, bonne,
http://fr.youtube.com/watch?v=419h93TiCFg&feature=related
et douce nuit à tous.
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Bonsoir à tous !
Désolée de vous faire mariner depuis deux jours, mais je marne beaucoup pour le boulot;-)
Pleins de choses à boucler avant la fin de l’année… très difficile de dégager du temps suffisant pour commenter chacun de vous… tout juste le temps de concevoir mes notes
La Marne vous a bien fait marnés vous aussi 🙂 Le navire continue de flotter en beauté sans capitaine… j’ai pris ces photos début septembre entre deux séances de travail.
Merci à salade pour son PDF très complet qui permet de retrouver la mère nourricière ainsi que toutes ses relations de voisinage avec les autres affluents, son histoire, ses batailles, ses guinguettes, sa pierre crayeuse, une longue histoire de famille ; tu as raison Pierre.
Un petit coucou à Pascal,t à Pierre Gagné, à Emma, à marc qui amorce un beau retour, un bravo à Leila et ses belles musiques 😉
La bienvenue au grand Bachelard qui s’invite à juste escient et dont j’ai fini par acheter L’eau et les rêves : essai sur l’imagination de la matière… c’était la moindre des choses 😉
Merci aussi à Mahmoud DARWICH et son fleuve, à vincent et à sa magnifique roseraie vers laquelle je mets un lien
http://www.roseraieduvaldemarne.com/roseraie_internet/ecards.php3?id_rubrique=169&lang=fr
Hello à Brigitte pour sa participation aux coups de cœur.
Monique, take your time 😉
Pas eu encore trop le temps d’éplucher vos choix à la loupe mais c’est intéressant de découvrir comment s’élaborent vos coups de coeur 😉
Pour l’instant, je les empile petit à petit dasn ma boîte à outils;-)
J’ai reçu une vingtaine de coups de cœur ; ça stagne un peu mais je sais que pas mal d’entre vous prennent leur temps et ils ont raison. Après tout, l’année n’est pas encore finie 😉
D’autre part, je n’ai pas contacté ceux qui ont participé au cube car je ne veux pas donner l’impression de forcer la main. Je vais continuer à mettre l’alerte rouge en bas de chaque note et puis on verra bien… on fera avec ce qu’on aura 😉 Ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité 😉
Et puis bien sûr de gros gros mercis pour tout ce que vous donnez à partager à chacun de nous (Annick, Maria, Bernard, pierre b, vincent, christineeeee, véronique, alice, brigetoun, marc, regard, bonbonze, arletteart, bourrache, pascal, salade, leila, pierre, thierry, annemarie, lou, Jo.S, rachel, jean et puis plein d’autres que j’ai sans doute oubliés… qu’ils me pardonnent!
Je suis toujors très touchée d’égrener tous vos noms ; vous formez un bel équipage si fidèle et chaleureux, merci encore pour tout cela.
Plein de bises à vous tous et une douce nuit sous les étoiles de vos rêves !
A demain
Ossiane.
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Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2006/04/02/2006_04_rendezvous/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/12/08/planete/#comments
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Seigneur ! je suis sans pain, sans rêve et sans demeure.
Les hommes m’ont chassé parce que je suis nu,
Et ces frères en vous ne m’ont pas reconnu
Parce que je suis pâle et parce que je pleure.
Je les aime pourtant comme c’était écrit
Et j’ai connu par eux que la vie est amère,
Puisqu’il n’est pas de femme qui veuille être ma mère
Et qu’il n’est pas de cœur qui entende mes cris.
Je sens, autour de moi, que les bruits sont calmés,
Que les hommes sont las de leur fête éternelle.
Il est bien vrai qu’ils sont sourds à ceux qui appellent.
Seigneur ! pardonnez-moi s’ils ne m’ont pas aimé !
Seigneur ! j’étais sans rêve et voici que la lune
Ascende le ciel clair comme une route haute.
Je sens que son baiser m’est une pentecôte,
Et j’ai mené ma peine aux confins de sa dune.
Mais j’ai bien faim de pain, Seigneur ! et de baisers !
Un grand besoin d’amour me tourmente et m’obsède,
Et sur mon banc de pierre rude se succèdent
Les fantômes de Celles qui l’auraient apaisé.
Le vol de l’heure émigre en des infinis sombres,
Le ciel plane, un pas se lève dans le silence,
L’aube indique les fûts dans la forêt de l’ombre,
Et c’est la Vie, énorme encor qui recommence !
Léon Deubel- Détresse
Léon Deubel (1879-1913) était un poète français. Pauvre, inadapté à la vie sociale, Il se suicida en se jetant dans la Marne après avoir brûlé tous ses manuscrits.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Cirrus.mp3
deum domino
position du missionnaire
en terre de la Marne
domino marmonne
mais j’en ai marne de toi
ta morne marne de Marne