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Grains de beauté, grains de sel, grains de sable, voies de la sagesse

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche

Grains de beauté
grains de sel grains de sable

voies de la sagesse

103 réflexions sur « ← Pistes → »

  1. Bon, je vais répondre à moi-même:

    En rire par temps de pluie
    En pleurer à la plage
    La pluie lavera l’ombre
    La mer rira de vie
    La vie dira merci
    Le coeur que je m’ennuie
    L’ennui fuira la nuit
    Le jour poussera clair
    Pour tous les grains enfouis
    Dans la voie du centre mon ami
    Il y a un peu de vie
    Qui parle avec son autre
    De départ en retour
    De détours, grains de vie
    Sel de sagesse
    Sucre de coeur
    Mêlés dans nos yeux épris
    De loin.

  2. Le grain de beauté a mis son grain de sel dans l’affaire, ce fut le grain de sable dans l’engrenage….

    ———————–

    Au pas là dedans!

    Oh, oh,
    De la piste du milieu s’échappe le petit blanc!!!!
    Vaincra-il Big Brother?

    ———-

  3. Bonjour Ossiane,
    Je me permets de vous demander ce qu’il est advenu du blog de Johal, j’allais lui rendre visite de temps en temps, mon lien n’est plus bon, je l’ai perdue ??
    J’en suis bien triste ! Pouvez-vous me renseigner ?

    Mes respects.

  4. Jolies pistes Ossiane, ton haiku fait rêver

    De pierres est le chemin qui mène à la statue
    Voies sacrées pierreries les trésors de verre tu
    Reformes l’ univers brisé en mille morceaux
    Reconquéris le temps fais briller le faisceau

    Sur le corps modelé des cendres au sable blanc
    Je ramasse les grains dont le coeur est brûlant
    Pour remonter hagard à ta main délicate
    Qui en secret façonne le parcours acrobate

    Le mouvement brillant fait pleurer mes silences
    Et la grâce adorée un lac de souvenirs
    Que les mots déchirés cherchent vivement à fuir

    Elle coule cependant dans sa folle espérance
    Les tonnantes lumières y versent cannelées
    La force et les couleurs dans des voies contrôlées

  5. une faute que je corrige vite vite pour pas trop choquer la conjugaison
    reconquiers et pas reconqueris
    bise

  6. Comme pour un mandala
    Les grains colorés se rassemblent
    En un dessin magique
    Ephémère …Ephémérides
    de nos désirs de sagesse
    Salut aux petits grains de folies
    AA

  7. Imagine
    goutte à goutte
    farrago coloré en averse d’atomes
    des parcelles de terre, et de ciels et de vents
    les germes de patience d’une pluie, d’une ondée
    corpuscules du temps
    des miettes d’espérance
    Bourrasque, tourbillons
    de pensées solitaires
    et des volées d’orages
    déployant les semences
    de désirs colorés, de secrètes nuances

    D’où vient la main agile
    qui recherche les sources
    sépare les courants des rêves de diamant
    de la pointe des doigts saisit tous ces instants
    et range dans nos têtes mille fleurs étonnées
    promesses d’une baie; ce fruit délicieux
    d’un arbre singulier
    assoiffé de lumière
    mu des noces de l’ombre, d’humus amoncelé

    Regard
    épreuve d’amour fou
    aux bras tentaculaires
    en épousant l’envie de prendre l’innombrable
    d’avoir à sa portée le toucher merveilleux
    des cristaux oubliés
    de boire au sein des mères la divine beauté

    Une once de mémoire
    caryopse de vie
    de formes incertaines
    me parle d’ouragan
    de typhons imprévus
    où saigne le soleil
    Peindre est une magie, pour des mots hirondelles

  8. C’est très beau ce que tu viens d’écrire Bernard
    Je le garde pour mon blog :images -imagine , cela correspond très bien sans que tu le veuilles
    Merci sans savoir …..AA

  9. en perplexité
    devant ces chemins divers
    filant vers mon but,
    un pied sur un pied
    le long des lignes d’ombre,
    large assurée
    rêvant au vert de la mer,
    oscillant un peu
    entre le blanc et le noir,
    toujours ignorant
    ce qui se cache là bas

  10. Parcours parallèles, milieux homégènes,
    et lisses qui délimitent ces chenaux d’exigence,
    rangement et ordre dans des cases

    qui est prêt à partir au coup de piste…olé
    juste pour un petit tour pas triste
    chacun dans sa ligne

  11. Améthyste en piste et pas de petit kyste
    on peut agiter les cystes et faire des ronds
    dans les galets sans risque de pleurage

  12. Lentilles noires et pois cassés…on met les bouts
    pas de starter mais des strates qui errent
    qui fixe l’horizon et s’en tient à son couloir
    ne mettra aucune de ces pierres en sautoir

  13. Quand on perd le fil on traque au gonio pour éviter d’être occcis
    mais la triangulation améne vers le maton de là à faire le voyeur
    c’en est trop et à moins d’être astronome la piste aux étoiles
    ne conduit pas à la lune attique et le tréponème est pratique.

    Entre cendrée et tartan on peut trouver détartrant les départs
    survoltés qui décoiffent et décalaminent un revêtement
    qui n’est pas pour tout le monde !

  14. Mine de grains, Ossiane, offerts
    A nos lectures plurielles
    A ciel ouvert, concession de nos coeurs
    Mine de pierres à vain barrage
    Près du marais salant des souvenirs.

    Cours de grains, sans valeur
    Cours de, l’hors son esprit
    Exproprié par ses écrits
    Sur toile mouvante.

    Dépôts de grains à la surface
    De nos trajets, à la croisée
    De nos histoires
    Déchets de mine..rai de lumière
    Sur la colline, une pluie fine
    Lave nos chagrins
    Et quelques grains, en particules
    Entraînés dans le fleuve Amour.

    Cuivré dépôt de peines
    En tremble mon substrat
    Les grains s’écoulent
    Crissent de joie… colorés
    Je souris, bonheur.

  15. HELLO !

    BON PROGRAMME !

    Préparation des pistes
    Pour cet hiver
    Je choisirais bien la VERTE
    Pour commencer :
    Largeur raisonnable
    Pas d’obstacle signalé
    Virages en douceur
    Un peu de lenteur…

    Je testerai ensuite
    Avec un plaisir certain,
    La Piste BLANCHE :
    Comme la Vallée
    Elle coule, immaculée,
    Bien que….
    Un petit quelque chose
    Egaré au milieu,
    Devrait nous inciter
    A passer à côté…
    Sans le bousculer !

    Viennent les Pistes BRUNES
    Deux au choix :
    J’opterais pour celle de droite
    (Il faut bien choisir)
    La descendrais en godille adroite
    Arrivée directe… Sur le « O » d’Ossiane !

    Pour terminer,
    La Piste NOIRE !
    La plus difficile,
    La plus étroite :
    Il va falloir jouer serré !
    Prise d’élan au sommet
    Arrivée essoufflée
    Il a fallut slalomer
    Entre les grainpoints
    Partout disséminés !
    Ce fut « chaud » !

    Bon maintenant,
    Je remonte la pente
    Et je recommence…
    Mais au fait !
    Jusqu’à quelle heure
    L’ouverture des PISTES ?

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

  16. Hello leila tous ces grains
    ça en fait de la poussière à moudre
    et des longueurs à coudre
    que survienne la tempête
    et il me semble bien
    qu’un grand chambardement
    va mélanger ces variétés
    pour donner de l’uniformité
    au grand jeu de hasard
    le désordre est souvent gagnant

  17. Tissage précieux pour Belle de Beauté
    Qui mettera son grain de sel ou de sagesse
    Avant de laisser couler la vie comme les grains de sable
    A travers ses doigts fins

    Voies sacrées voies controlées de Lou
    Comme c’est beau ce poème que tu écris , qui coule comme le sable d’or dans les doigts
    Mais pour moi , affleurer le papier en esquisse ,jouer avec les mots « hirondelles « de B ce n’est plus présence cela devient contemplation ,méditation
    AA

  18. 20 îles vierges en micronésie. cailloux loin du sol.
    diamants fidèles.
    Andromède aspire au bal universel.

    alcaligrammes.
    caracollégramme.

    village musical de symphonie-en-roussillon.

    tous droits réservés pour Ossiane.

    la voix de son maître.

  19. Amour, amour, amour!
    Doit-on en rire ou en pleurer? (Leila)
    = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =
    Je vais vous racconter une histoire d’amour.
    Une histoire vrai qui a eu lieu au sud de mon pays.
    Un monsieur est mort, d’infarctus, pendant une fête,
    quand il dansait avec sa femme.
    Son enterrement a éte preparé et une voiture ferait le transport du corps jusqu’à une ville prochaine où restait le cimetière.
    Sa veuve fait le voyage à côté du chauffeur du char funèbre.
    Pendant le voyage, dans l’autoroute, un camion et le char funèbre se choquent.
    Le choc a éte par derrière le char et ensuite
    le cercueil glisse et touche la nuque de la veuve.
    Elle tombe morte à l’instant.
    C’est quoi ça?
    C’est la tragédie grecque?
    c’est l’Amour aprés la Mort ?

  20. Que dire après tout ce que je viens de lire dans les commentaires… je ne suis pas poête et j’ai un regard tout neuf sur la photographie, mes mots seront donc en toute simplicité ici : magnifique ! plein de couleur et de graphisme !

  21. Je v iens de lire cette histoire aujourd’hui Neyde et j’avoue qu’elle est assez incroyable. Le pauvre homme avait peut être peur de se retrouver seul et n’a pu le supporter. Je ne peux m’empêcher d’imaginer la scène avec de l’humour noire. Oui, je sais, ce n’est pas drôle du tout mais la scène est tout de même surréaliste.
    Bravo à tous pour vos écrits et votre imagination débordanteeeee.

  22. Petites graines colorées
    Du ciel sont tombées
    En une pluie de beauté
    Sur la piste oubliée
    Dans les rêves de l’hiver
    Et les bribes du passé

  23. …bribes du passé
    Fragments de mes lambeaux de peine
    Il pleut des heures nouvelles
    Le mot à fleur d’eau rose
    S’écrit, crie que je ne me perde pas.

    Ma neige, cœur de houille
    Fanaux sombres morts à vingts ans
    Tous ces grains dévalant la tombe
    Où je me blottis froidement
    Dépouillée de mes sensuelles
    Chamades de corps et coeur au vent
    Ah! Je suffoque de ton bonheur
    Trop fort et trop absent, V…….

  24. … trop absent
    sous les assauts du vent
    et l’alignement des pierres
    acide est le souvenir
    aux couleurs citron
    et les hachures de la terre
    s’étirant vers l’horizon
    bruissement des âmes
    silence de terre gorgée de sang

  25. ___

    Petits tiroirs
    Sagement alignés

    Superposés

    De guingois
    Souvent entassés

    Souvenirs rangés
    Dérangés

    Bleus d’enfant
    Verts d’amants
    Taches de sang

    Terre de passants perdus
    Piste pour chemins éperdus
    De noir, de moire bordées

    Une armoire
    Pour mon histoire
    A tiroirs

    Et une seule clé
    ___

  26. Ourlet de la terre
    où se cache la lumière
    miettes de pierre
    dressés vers le ciel
    comme pierre tombale
    à l’appel du soleil

  27. Où est la piste
    pour avancer vers elle
    et saisir les bribes
    des voix d’autrefois
    envelopper les rêves
    dans une mousseline bleue
    et sceller les souvenirs
    au creux de l’oreille
    où est la piste
    pour avancer vers elle
    vers cette noble dame
    qui se nomme Sagesse

  28. Grains de sel et de sable
    brins d’herbe et de paille
    pour réchauffer l’absence
    et la blessure des ans
    poser des repères sur la piste du temps
    même si l’érosion les réduit
    en grains de sable et de sel

  29. « Dans un grain de sable voir un monde
    Dans chaque fleur des champs, le paradis
    Faire tenir l’infini dans la paume de la main
    Et l’éternité dans une heure »

    William Blake

  30. Sous le soleil-levant
    Une porte s’ouvre sur mon cœur
    La courbe de tes lèvres s’arrondit
    Je glisse sur ton sourire
    Équilibre au fond de ce bol tendre
    Amour, sur mes seins, endormi.

  31. .
    Bonsoir à tous!

    Des grains, beaucoup de grains de toutes les couleurs, de toutes les matières et de toutes les humeurs, des grains de folie douce se sont échappés de vos plumes alertes, graciles et volubiles 😉 Pas vraiment les voies de la sagesse;-) C’est vrai jorge, la petite feuille échouée se sent bien solitaire.

    >bien vu marc ton allusion à edwige! et belle idée le mandala, arletteart!

    >j’espère que tu dis vrai, pierre;-)

    >bravo bernard, tu es bien à l’aise dans ce genre de photo où tu nous emmène dans d’autres univers.
    Désolée, impossible de libérer tes copains. Je n’ai plus accès à ma cage à spams, tes deux olibrius ont dû être avalés tout crus;-) Il faut éviter de mettre plus d’un lien dans un message. Il vaut mieux faire plusieurs messages.

    >leila, lou, vos mots coulent en douceur et beauté.

    >beau aspe, tu retrouves ta verve pétique 😉

    >coucou candide comme au bon vieux temps 😉

    >merci pour ton bel haîku fred!

    >quel gourmand tu fais pascal 😉

    >thierry, je te sens à ton aise dans ce jeu de pistes davantage que bonbonze;-)

    >quelle rencontre vincent !

    >brigetoun, super brigitte, de l’audace, tu as le pied bien poétique;-)

    >maria, quelle énergie, des poèmes de toute beauté, merci!

    >oxo, fred a raison. Johal a fermé son blog mais j’espère qu’elle reviendra bientôt sur la toile. Elle nous manque déjà.

    >et voilà la grande sportive et baroudeuse, dame christineeeeeeeeeeee qui prend de l’avance pour cet hiver !

    >Jo.S, merci de participer en belle poésie et en fantaisie; les amis du blog apprécient;-)

    >salade, Merci de revenir;-) J’attends toujours ta réponse à propos du jeu du damier;-) Souhaites-tu participer et m’envoyer un petit poème en reflet de toi?
    Tu fais bel et bien partie de L’Oeil, non?
    Impossible de t’envoyer un email…. En espérant que tu acceptes et que tu répondes, je te souhaite une bonne fin de soirée.

    >coucou fauki, plaisir de te revoir sur ces pages. je crois comprendre à travaers ton poème que tu viens de traverser une période diffiicle et j’en suis désolée. Je ne sais pas si ça te ferait plaisir de participer au jeu du damier ? Merci d’être passé.

    >Neyde, incroyable! quelle histoire d’humour noir;-)

    >lusyamcoga, reste toi et dis ce que tu penses en spontané, ce n’est pas du tout un problème, tout le monde peut s’exprimer 😉

    >bourrache, tu es toute sage aujourd’hui et ton poème est tout serein. Il ne pleut pas là haut.

    >monique, superbe poème de William Blake, il a tout compris !

    Allez, je file voir les étoiles, bonne nuit à tous !

    Ossiane
    .

  32. « Dans l’infini du temps, de la matière et de l’espace, une bulle organique se forme, se maintient un instant puis crève.

    Cette bulle, c’est moi. »

    Léon Tolstoï

  33. C’est gentil Arletteart bises 😉

    Aériforme la bulle, qui tour à tour en tendresse ou humour crève en pluie et répand sa généreuse fraîcheur …
    Joli ton poème à une seule clé Bourrache. J’ai eu beau essayé mes doubles … rien à faire !

    Bouts rimés animés
    d’une séduisante force
    En convois se déploient
    Démarrant débridés
    Semant en tours de piste
    Les couloirs zinzolines
    Une délicate chaleur
    Pousse dans tous ces pas

  34. Gris, noir, blanc …vert

    petits bouts de verre
    pour faire joli en hiver
    quand le soleil
    se met en veille
    alors s’ouvre le réverbère
    d’une lune solaire
    s’endorment les abeilles
    jusqu’au prochain éveil.

  35. Bonjour à tous,

    Je commence ma journée par une grosse colère contre ce député du Nord qui avait qualifié les homosexuels d’inférieurs. Il s’excuse aujourd’hui en regrettant le mot « inférieur » qu’il qualifie de maladresse. Il voulait dire : « L’homosexualité c’est moins bien parceque ça ne peut pas être universalisée. Tout le monde ne peut pas être homosexuel sinon la société serait mal partie ».
    Je trouve ce commentaire navrant. Chacun a la liberté qu’il se choisit à partir du moment où elle ne fait de tort à personne.

    délivré des carcans
    libéré de nos chaînes
    gorgé de sentiments
    bien contraire à la haine

    nous marcherons soudain
    en éclatant de rire
    nous donnerons la main
    en refusant le pire

    Qu’importe nos couleurs
    Et nos sexualités
    Variétés qui font peur
    Aux censeurs de pensées

  36. je vous ai lu un peu hier soir, mais tant de lectures à lire après 5 jours de voyage, j’ai lu à m’en gorger tard, fort tard, je relirai doucement…

    Bien avant
    Que les poussières du temps
    Recouvrent la vie dedans
    En tout dedans de soi
    Et en se marchant sur le sol
    C’est bon d’offrir ses mains
    Chaque jour son chemin
    Pour saisir sa poussière
    Etoilée de son jour
    Tel et comme ça tel que
    L’accueillir et s’en vivre
    Pour son meilleur à se respirer
    Et offrir son vivant
    Dans la marche du temps

    belle journée pour chacun, clin d’oeil Bourrache, merci pour tes mots chez moi, bises à chacun…..je vous envoie ma super forme, je me sens tant en bonheurs..

  37. Hello Lou
    Tiens c’est drôle Hellolou
    un peu glou glou quand même
    C’est pour ça que tu te trouves dans des couloirs « zinzolines »?????!!!!!
    c’est quoi ce mot? pasvu dans le Larousse (3 volumes )
    Où vas-tu chercher tout ça?
    Monique ?je garde ds mon petit carnet ce poème de W Blake
    …… Faire tenir dans la paume de sa main
    Et l’éternité dans une heure…
    Pour les grains de sable et dans une noix ? qui chantait ça déjà ?
    Suis un peu Zinzoline ce matin
    bizzzzzzzzz à tous AA

  38. mmmmhhhh, l’éternité dans une heure, arletteart, ça donne tellement le désir de se laisser bercer par la première seconde d’éternité contenue dans celle là et les suivantes dans une heure…je suis aussi zinzoline ce mat, et c’est chouette…

  39. Bonjour Ossiane et les talentueux fidèles de l’Oeil,

    D’une piste d’envol vers le Japon, je rêve,
    Trouver la piste des samuraïs,
    Puis celle de Jigoro Kano,
    Créateur du Judo,
    Suivre le code du Bushido,
    La voie sur la piste de la Sagesse.

    Je vous embrasse Neyde, Jane, Annick, Maria, Bourrache, AMichel et tant d’autres dont notre hôte Ossiane.
    J’aimerai être plus présent mais le temps et mon blog, mails, ma vie, ma santé,… M’empêchent de venir.
    OLIVIER
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bushido_(code_de_vie)
    Pour ceux qui seraient intéressés…

  40. Contente de te retrouver Annick en pleine forme
    Zinzoline biensûr ne vient pas de Zinzolin (violet presque rouge) mais bien plutôt de Zinzin je suppose, mais de quoi est-il donc bien fait ce petit « grain de folie » sans lequel il n’y aurait de génie comme le disait Aristote ? il semble que beaucoup ici en possède comme le dit Ossiane et somme toute c’est tout à leur honneur.
    Désolée Arletteart je ne connais pas cette chanson qui emprunte les mots de Blake.
    Je pars prendre une bouffée de vent et de soleil à plus tard.

  41. par contre à défaut de chanson il existe un livre de Matthieu Ricard « L’infini dans la paume de la main » (du big bang à l’Eveil)

  42. Oh, Annick,
    Y’a comme un vide…
    Quand t’es pas là !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Mais revenons à nos PISTES !

    JEU DE PISTE

    J’en connais un
    Avec un gros tarin
    Qui, manquant de flair,
    A vraiment du mal :

    A choisir sa PISTE
    A suivre sa PISTE
    A arriver au bout de sa PISTE !

    Et quand il arrive,
    Par miracle,
    Au bout de sa piste…
    Il se demande pourquoi
    Il a suivi cette piste !

    Il retourne alors au point de départ
    Et tellement fatigué
    Il s’endort pour toute la journée
    Oubliant du même coup
    Sa belle PISTE
    Qu’il pistera peut-être demain
    Qui sait ?

    Peut-être arrivera-t-il au bout un jour ?

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Vous avez trouvé à qui je pense ?

    Si non, suivez le lien !

    _____

    http://i8.photobucket.com/albums/a35/GILVER/rantanplan.jpg
    _____

    Biseeeeeeeeeeees Pistéeeeeeeeeees

  43. Merci Monique, Ben oui il y a des jours comme ça où on se sent plus zizoline que d’autre ;))
    zinzolin = mot valise fait de zinzin… oléolé… in… !
    D’ailleurs mon « zinzoline » se voulait sans S mais bon, il fait ce qu’il veut, vu son état !
    Annick , oui tu nous as manqué bisou !!

  44. pas le temps d’écrire

    mais je vous lis

    Bernard …magnifique..je lis et relis

    Bourrache… que de choses enfuient dans tes tiroirs…beaubeau

    Maria_D … LeÏla quel beaux rebonds

    annick content de te retrouver

    arletteart , christine et ses pistes , Lou Rachel, annemarie , Monique;thierry, Olivier; jane; fauki qui est passé sur une autre note a qui je souhaite bon courage;
    lusyamcoga , Neyde et son histoire entre rire et larmes

    a tous bonne journée ainsi qu’a toi Ossiane grande révélatrice de couleurs

  45. la vie
    est si douce , si ténu,
    que la rugosité des jours
    nous malmène nous déchire
    si fragile, si léger
    qu’un souffle de temps
    nous emporte bien au delà du visible

  46. Les doigts gelés sur le clavier … Le vent décoiffe les arbres, les feuilles affolées tourbillonnent et s’enfuient en une course éffrénée sur le chemin. Ce soir le coucher du soleil nous fera l’honneur de ses plus belles couleurs ; il en est toujours ainsi en automne, les soirs de mistral.
    ____

    Quelques cailloux assemblés, triés, ordonnés
    Géométrie d’harmonie et d’art
    Pour inviter et accueillir notre regard
    Piste d’inspiration pour un voyage vers la beauté
    Qui trouve sa source au coeur de la matière
    Et prend sa dimension dans la lumière
    Petits cailloux, bris de verre, sable et poussières
    Un immense champ de rêverie
    Métamorphose des alchimistes
    D’éclats de verre en émeraude
    De grains de sable en agate, ambre ou saphirs
    De grains de sel en diamant ou pierre de lune
    De pierres précieuses en pierre philosophale
    La voie de la Sagesse ou la sublimation des grains de sable.

  47. zinzolin ça fait pas pangolin mais pandolin
    ça ne joue pas de la mandolin
    mais dans les courbes ça épouse les formes
    et dans la tourbe ça consume les normes

    toujours des explications tarabiscotées
    pour des mots traficotés
    du moment que le sic transite

  48. Dans le couloir de droite j’ai peur du noir
    dans celui de gauche c’est le verre qui ébauche
    mais dans celui du centre c’est la feuille qui égaie

  49. OH!! A nne -Marie Je me demandais ce que tu voulais » ôter au son.. »
    avais pas vu ! pas grâve quand les écrits sont bien dit

    Attention aux virages dans les couloirs Thierry même si les courbes épousent les formes il y a de la Zinzoline et ça glisse !!

    Mais non Monique c’est une chanson qui parle de « qu’est -ce qu’il ya dans une noix?? »
    E t pas de W Blake
    Sniff ! il est sur ta piste Christineeeee

  50. Il y a le chemin rutilant
    Que tant empruntent
    Car il brille ses feux ardents
    Mais tellement le noir souvent
    D’avoir plus et encore plus
    A amasser son magot de vie
    Puis des chemins de terre
    Et ceux de sable ou de graviers
    Encore celui qui grimpe
    Si dur dans la montagne
    Celui là il est dur
    Des noirs c’est vrai en route
    Mais tout au bout
    La Lumière
    Et celle qui s’écrit avec un grand L
    Car tant d’Amour dedans
    Enveloppé dans une grande Paix
    Tout cela au bon goût des ALPages
    Tendres aérés hauts pour méditer de bel

  51. et tu vois, Annemarie, j’avais aimé avec un s, de toi, comme ça, lâché sur le papier de l’écran…SOURIRE! j aime ce qui ne se dit pas..souvent..SOURIRE.
    mais sans s, c’est de ton toi qui le souhaite, alors, j’aime….

  52. Sur la piste les trappeurs ont débusqué quelque obscure senteur
    ils sont revenus et ont tourné autour des traces auscultant
    le moindre message laissé et quasi invisible
    Sur la piste les guerriers ont festoyé
    pensant seulement à guerroyer
    et tendu vers une cible
    sur la piste de danse
    ça balance
    transe

    Sur la piste qui enregistre le moindre des sons
    crissent les pas crispants enrayés du gravier
    Sur la piste de parquet glissent les corps
    au moindre toucher léger du clavier
    Sur la piste des grands ancêtres
    on cherche un souvenir de papier

  53. Pour AA :

    Une noix
    Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix ?
    Qu’est-ce qu’on y voit ?
    Quand elle est fermée
    On y voit la nuit en rond
    Et les plaines et les monts
    Les rivières et les vallons
    On y voit
    Toute une armée
    De soldats bardés de fer
    Qui joyeux partent pour la guerre
    Et fuyant l’orage des bois
    On voit les chevaux du roi
    Près de la rivière

    Une noix
    Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix ?
    Qu’est-ce qu’on y voit ?
    Quand elle est fermée
    On y voit mille soleils
    Tous à tes yeux bleus pareils
    On y voit briller la mer
    Et dans l’espace d’un éclair
    Un voilier noir
    Qui chavire
    On y voit les écoliers
    Qui dévorent leurs tabliers
    Des abbés à bicyclette
    Le Quatorze Juillet en fête
    Et ta robe au vent du soir
    On y voit des reposoirs
    Qui s’apprêtent

    Une noix
    Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix ?
    Qu’est-ce qu’on y voit ?
    Quand elle est ouverte
    On n’a pas le temps d’y voir
    On la croque et puis bonsoir
    On n’a pas le temps d’y voir
    On la croque et puis bonsoir
    Les découvertes.
    _

    et c’est une chanson de … Charles Trenet …
    _

    Bonne soirée à tous.

    (je suis autant congelée que Monique …
    bon, paraît que le froid conserve !)
    _

  54. Ainsi les toits émois
    Deux vies, et toi et moi sur des pentes adoucies
    ça ne ferait de moi que la femme en sursis
    Un peu de grains diamants perlant sur tes longs doigts
    Un peu de ma musique bouclée sur fond de peines.

    Je vais chercher lumière là-haut sur la colline
    On m’a raconté d’eau, la rivière, à ses pieds.

    Elle vient depuis la Lune,où se logeait mon cœur
    La feuille verte déposée au centre du sentier,
    Comme une brindille de chaume
    aveuglant mes iris, j’irais en infuser
    Ma tasse de verveine et la voir tournoyer
    Comme dans l’oeil d’un cyclone.

    A remonter la berge, je croiserais l’ermite qui de sagesse vécut
    Dans sa main un bâton de pèlerin pécheur et dans ses poches, haïkus
    De toutes ses douleurs emprisonnées en vers,Je reviendrais demain par la voie des Sagesses
    Je coupe à travers bois sachant m^me les épines
    Tout le rouge qui circule sur les berges Ossiane
    Rappelle que l’homme pleure et qu’il sourit aussi
    Que l’homme a des douleurs mais qu’il jouit aussi
    Que l’homme fait des erreurs mais…que la femme, aussi.

    Je ferais comme lui, l’ermite à moitié nu,
    Je ferais comme lui, j’irais trouver la voie du silence tranquille, la lumière d’une prière suspendue à un fil….divin.

  55. collage dépisté
    et décollage écolo
    dans une piste verte
    où la feuille égaie
    verte veine en folie
    le collier éclate
    ses perles de rires

  56. Il avait lutté longtemps pour ne pas sombrer. Pendant de long mois la vie s’était traînée, étirée. Son existence s’être arrêtée le jour où elle était partie.
    Cela faisait 6 mois qu’ils s’aimaient à la folie. Et puis un jour, plus rien. Aucun signe. Une absence insoutenable et incompréhensible s’était installée.
    Ses parents ne savaient plus que faire pour lui remonter le moral. Il était tombé dans une apathie complète, un engourdissement de tout son être que rien ne semblait pouvoir guérir. Le père et la mère maudissaient cette fille qui infligeait tant de douleur à leur enfant.

    Deux années passèrent.

    Emmanuel avait retrouvé son entrain et sa joie de vivre. Il ne parlait à personne de cette épisode douloureux. Il pensait avoir retrouvé l’amour en la personne de Cécile, jeune fille sensuelle et intelligente. Leur entourage trouvait le couple bien assorti.
    Et puis il y eut cette soirée où il la revit, par hasard. Elle discutait avec une amie d’arts primitifs. Il eut l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Son premier réflexe fut de fuir puis une envie irrésistible de lui parler, de la respirer le saisit.
    Il s’obligea à l’aborder avec distance et détachement :
    – Mathilde ! ça alors ! toi ici
    Elle pâlit en entendant sa voix. Elle le fixa de ses grands yeux clairs . Il aurait voulu la battre pour se venger du mal qu’elle lui avait fait et la serrer dans ses bras tant il sentait qu’il l’aimait encore malgré la douleur et les apparences.
    – Bonsoir Emmanuel
    – Alors, quoi de neuf depuis la dernière fois ?
    Son ton était devenu sarcastique presque à son insu.
    Elle réussit à répondre que tout allait bien puis s’excusa par un motif quelconque et s’éclipsa.
    Il avait le cœur si secoué qu’il avait la sensation de manquer d’air . Cécile s’approcha de lui et la réalité le frappa de plein fouet. Il avait essayé de se persuader que cette fille comptait, à ses yeux mais il s’apercevait que tout n’était qu’illusion. Il aimait Mathilde encore et toujours. Il s’en voulut du mal qu’il allait faire à Cécile car elle ne méritait pas pareille trahison.

    (à suivre quand j’aurai trouvé la fin…)

  57. Neiges

    Sur la crête elle est soufflée,
    Laisses glisser…
    Sur la corniche elle est croutée,
    Virages sautés !

    Au mur d’la combe
    De la bonne poudre,
    Choisis tes traces
    C’est de la bombe !

    Sur toute la rouge
    Que de la glace,
    Affutes tes carres
    C’est un miroir.

    La bleue, artificielles
    Et de gros sel ;
    La verte, de sucre glace
    En oeuf tu passes…

    La voilà lourde
    C’est de la soupe,
    Un vrai casse-patte.
    Regrimpes au mur
    C’est là l’éclate
    Et flocons purs.

  58. La beauté …une promesse de bonheur

    Le sel … une promesse de saveur

    Le sable… une promesse de rougeur

    un tryptique affriolant mais pas affolant

  59. Merci Bourrache j’ai enfin lu cequ’ilyavait dans cette fichue noix tu es géniale merci j’aime beaucoup te lire dans tes envolées

    Rachel ,et si Emmanuel retrouve Mathilde et lui dise enfin que leur histoire n’est pas finie et que ….. tout peut encore se poursuivre il lui offrira » des perles de pluie d’un pays où il ne pleut pas » !!!!! où des grains d’Ossiane émeraudes del a piste de désert où 3 grains de folie pour un peu de sagesse ……………..à toi la suite de ton histoire
    Bonsoir du soir AA

  60. En prendre de la graine pour connaître l’ivresse…du semis
    En retenir la traîne pour balayer la scène…en appentis
    En classer souveraine tous les louis qui sément…des petits

  61. Celà faisait longtemps qu’il cheminait nez au vent dans le silence de la piste;
    il préférait détacher son regard des collines environantes et humer les fûmets délicats qu’exalaient la nature dans toute sa splendeur native.

    Il avait marché sans dicontinuer depuis des jours le regard embrasé par le souvenir; à l’affut du moindre signe même le plus ténu se raccrochant au fil de l’espoir, au fil du temps à d’improbables images.

    Sans peine et sans fatigue, acharné et entretenu dans un effort continu il poursuivait la quête persuadé que son intuition le ménerait au bon endroit.

    Par moment cependant sa pensée se perdait dans un tel vague qu’il devait se ressaisir pour empoigner fermement son destin.

    Chemin faisant il semait pourtant de clairs cailloux qui se fondaient presque dans le décors mais qu’un oeil avisé saurait encore repérer.

    Comme un petit poucet il avait choisi d’égrener des grands espaces l’immensité en guise d’éternité mais en filant de ce pas saccadé il imprimait sa marque et modulait à discrétion les traces de son passage.

    Pas une ruse de sioux juste un artifice pour dérouter et se rappeler du chemin parcouru, des enjambées fendues, dans le couloir du temps.

  62. « Un jardin sans bourrache est comme un coeur sans courage »
    waoh c’est vraiment une belle formule !!!

    on va essayer la recette, quand on récite le recipe ça va chanter
    dans les casseroles, merci encore.
    Désolé pour le bourrache de crane mais je suis enrubé, pas enrhubarbé
    peut être enrhubarbant, hi hi.

    Bises à Ossiane éloignée mais présente
    et bonne soirée à toutes et tous.

  63. La vie… et ses couloirs
    Qui donnent à l’oeil ouvert
    Le choix en multichoix
    Quand un choix reste un choix
    Le couloir de la vie
    Un mirador en haut
    Une étoile précieuse
    Un brin bel de lumière
    Une sombre aveuglade
    En corridors de la vie
    Quand une vie reste une vie
    La vie en multivies
    Qui donnent à l’oeil ouvert
    Et s’écouloire… la vie

  64. RESUME…

    Skis au pieds, deux gus sur les pistes…
    Les autres, un peu perdus…
    Rachel dans son roman fleuve
    (elle devrait écrire des livres !)
    Lou nous « zinzoline » sur une piste aux étoiles
    (nouveau mot pour notre dico ?)
    AA et ses noix ?
    Bourrache dans ses casseroles,
    confectionne gâteaux aux Noix et bourrache
    Thierry l’enrubé nous enrobe de mots bien cuisinés
    Annick, toujours accrochée au fil de sa Vie, nous ravit
    Et Monique, Marc, Pierre, Leïla, Maria-D, Aspe, Bernard, Fred… j’en oublie ?
    Toujours fort inspirés,
    Pistes de mots en colliers !
    A chacun sa piste,
    Qu’ils pensent être la meilleure
    Pour le bonheur de tous

    Biseeeeeeeeeeees du soir !!

  65. Comptine

    Grains de fer
    Grains de verre
    Les verts et les bleus se sont mélangés!
    Grains de riz
    Grains de vie
    Une petite feuille venue s’y poser!
    Grains de houille
    Grains de rouille
    Quelques grains de riz se sont envolés!
    Grains de rire
    De plaisir
    Tous nos petits coeurs s’y sont attrapés!

  66. Tout plein de retard et peu de disponibilité; j’ai pris le temps de vous relire à tête reposée et de savourer;-) Comme d’habitude, vous excellez en écriture. Aucun thème ne vous fait peur! Etes-vous des extraterrestres …. un grand merci à tous d’avoir exploré ces pistes avec ces super glissades poétiques;-)

    >Olivier, c’est gentil d’être venu écrire et d’être passé dire bonjour à tous les amis du blog. Désolée, que tu ne te sentes pas en forme en ce moment. Il faut prendre soin de toi et des jours meilleurs reviendront. Aie confiance. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Annemarie, content de ton retour sur ces pages;-)

    >quelles pistes calligrammiques, thierry ,–)
    .

  67. Ballet
    POR CESARE PAVESE

    Es un gigante que convierte a duras penas al pasar,
    que espera que una mujer sin que parezca que esperar.
    Pero no es a propósito: fuma y la gente mirando.

    Toda mujer que va con este hombre es un niño
    que se pega a su cuerpo, reír, sorprendido
    por la gente que ve. El gigante se mueve,
    la mujer que tiene formar parte de su cuerpo,
    más vivo que el resto. Las mujeres no importan-
    cada noche hay una nueva, siempre están petite
    con lindos culos poco que la danza cuando se ríen.

    El gigante no quiere el culo lindo poco a bailar
    en la calle, por lo que las guías tranquilamente todas las noches
    a tomar asiento a las peleas, y la mujer es feliz.
    En la pelea, la mujer está ensordecido por los gritos,
    y viendo su gigante, se convierte una vez más infantil.
    Usted puede escuchar el ruido sordo de los puños y el raspado
    de los pies, pero parece como si estuvieran bailando juntos,
    desnuda y se cierran, y la mujer está mirando
    con los ojos muy poco, mordiéndose los labios, ella es feliz.
    Ella se abandona al gigante, infantil otra vez:
    es un placer para tumbarse en contra de los acantilados que usted apoya.

    Si la mujer y el gigante se quita la ropa-
    y más tarde lo harán-el gigante se parecerá
    la serenidad de los acantilados crecido caliente en el sol,
    la niña presionando contra ellos por el calor.

  68. La piste

    Sur la piste éclairée
    J’aurais voulu danser
    Au bal être enlacer
    Enfin me libérer

    Comme la feuille morte
    La valse me transporte

    J’aurais aimé valser
    Sur le parquet ciré
    Dans l’air me balancer
    Entre tes bras virer

    J’aurais aimé un jour
    te connaître mon amour
    Sur la terre qui tourne
    Et te garder toujours

    Alain

  69. Une définition de la sagesse ? Ce pourrait être retrouver les sentiments de l’enfance, mais pas seulement : on leur ajoute la conscience.

    (Henri Gougaud, Parole d’Atelier)

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