Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, droite
L’ombre du sous-bois
un soupçon de lumière
le chant des oiseaux
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, droite
L’ombre du sous-bois
un soupçon de lumière
le chant des oiseaux
En rayons de soleil, dans cette forêt dense,
des corps en harmonie levant bras vers le ciel,
en concert de beauté en ballet se déploient…
De leurs branches applaudissent les séquoias immenses,
et la clairière s’anime à Muir Woods ce jour-là.
La musique et la danse parlent le langage des arbres,
et des racines aux tiges monte un frémissement
qui s’imprime sur les feuilles et en ailes se propagent
Le vol fin des oiselles et leur chant mélodieux.
Il est doux ce moment et ce bois dans la joie,
l’envoûtant lieu d’amour s’offre tendre et reçoit
le plaisir d’un spectacle dans un lieu enchanteur…
Petite note pour le dictionnaire ossianique : « Oiselle » n’a rien de son sens familier. Ici, c’est un oiseau demoiselle , une danseuse légère dont on dirait qu’elle vole. C’est mieux comme déf. non ?! 😉
glissant le long d’un tronc,
la lumière a fait irruption
dans la masse sombre.
Flamboiement vert devant mes pas
que je ralentis
pour déguster ce soulagement étrange,
et leur bruit s’efface
qui était le seul pour moi
Bruissements et craquements divers
et soudain
comme un écho à cet éclair
un chant triomphal
éclate et brode
Comme disait un gland, je suis trop jeune et pas assez futaie…
l’arbre qui cache la foret
et son parachute doré…
Voûte centenaire
un frisson des écorces
un rai de lumière
Une forêt d’émeraude
Où s’éveille le silence
Dans son lit de lumière
***
C’est sublime et cela me plait énormément
Belle journée
« Qu’importe à l’Initié la lumière du jour puisqu’il en est le Tabernacle, que son Intelligence l’éclaire et ses yeux seront éblouis ! ».
je n’ai pas trouvé de qui est cette phrase
bonne journée
dans ton lit baldaquin
allongé sur un lit de mousse
je tournoie, tu me pousse
je suis un petit coquin
un malin petit moustique
qui te pique qui te pique!
___
Ta vie sombre, frémissante.
Mon coeur bat pour l’inconnu.
Attrait d’un trait de lumière.
Miroir aux alouettes.
L’amour avance d’un pas sûr,
Tente l’obscure aventure.
Trop tôt se taisent les appeaux
De l’improbable futaie.
Trop vite des nuages là-haut.
Mes rêves en lambeaux.
Le piège se referme.
Je me perds dans ta nuit.
___
Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou
> Maria, La forêt d’émeraude,
un très beau film de John Boorman que tu dois connaître (1985).
Afin de
saisir le jour
les arbres se
transforment
du fond de
l’aube , leur souvenir
s’ écriture dans
la clarté
avant l’adieu
des ombres .
Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : Les contemplations
« Aux arbres »
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
La contemplation m’emplit le coeur d’amour.
Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,
L’étude d’un atome et l’étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,
Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! –
J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère!
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
Le baiser du ciel
A laissé son pinceau
Sur la toile des arbres
Merci Marc, pour ses mots à V.Hugo, j’apprécie beaucoup, et me viens ceci….
Un arbre
Juste un tronc
Ses branches en feuilles
Le cuicui des oiseaux
Et la vois Là vivante
Devant inachevée
En son parcours intense
Dans le bel sens d’aimer
De se sentir serrée
Protégée respectée
Et la goutte sur la feuille
Qui se luit le rayon
Un arbre juste un seul
Sur un petit gazon
Qu’il soit sien ou à d’autres
Un arbre pour belle vue
Avant de se coucher
Et en se réveillant
C’est un cadeau de son ciel
Pour semer l’infini
Se sentir si vivante
Parcourue de sa sève
En vivant les saisons
Des êtres confidents
Doux complices du temps
Et toi, au travers ses ramures
Ton souffle, ton coeur immense
La foi belle en dedans
Un bel être d’amour
Mon arbre je t’aime au travers
Et par toi en tout dedans
Dans le creux de mes mains
Vraiment
Le visage du tant
Eclaire la pénombre
Et se glisse lumière
Dans le coffret du temps
Et la feuille attendrit
Se laisse bercer
Par ses yeux délicats
En toute pudeur belle
L’instant est solennel
Contemplation
L’automne, quand chutent les feuilles
L’arbre défolié, auréolé de mousses
Encore vertes à son pied
Etend ses longues ramures
Et la moindre ramille
Le moindre sillon du tronc
Nous raconte sa vie
De la cime au pivot.
Quand la lumière jaunit
La forêt se fait bleue
Entre la terre et les cieux
Mystérieuse et intime.
Qui osera fouler
L’humide couche une nuit
Ou rester là assis jusqu’aux lueurs de l’aube
Pour attendre la naissance des perles mouillées légères
La transparence des eaux
Sur de fines brindilles.
C’est la métamorphose des branches entrelacées
Des buissons épineux qui arrachent la peau
Une masse confuse s’enfuit
Un cerf, un sanglier, une biche effarouchée
Des bruits sourds et fugaces
La grenouille est tapie sous un amas brunâtre
De feuilles mortes étalées sur une eau immobile
L’automne paraît mélancolique
Il convie au repos la nature
Qui peu à peu s’assoupit.
>Oui Pierre je me souviens et le connais par coeur … beau film avec quelques violences
http://www.dailymotion.com/relevance/search/La%2Bfor%25C3%25AAt%2Bd%2527%25C3%25A9meraude/video/x2tk67_la-foret-demeraude-john-boorman-198_shortfilms
En écho à Pierre
(et oui, même longueur d’onde aujourd’hui !)
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Dans la forêt lointaine
On aimerait se perdre
Pour oublier le monde
Ecouter le coucou
Qui répond à la ronde
Mais où est le hibou ?
Hibou, coucou, hibou, coucou….
Dans la forêt profonde
On tourne sans arrêt
Savoir où est le monde
Le monde de la forêt ?
Hibou, coucou, hibou, coucou….
C’est le coucou qui rode
Et répond au hibou !
On croit l’avoir trouvé
Mais on s’est bien trompé !
Hibou, coucou, hibou, coucou….
Partout il apparaît,
Sitôt il disparaît,
Derrière la haute futaie
Il nous a bien berné…
Et nous voilà paumés !
Hibou, coucou, hibou, coucou….
Vous en faites pas mes frères,
On va se retrouver !
P’tits cailloux vite semés
J’suis le Petit Poucet !
Hibou, coucou, hibou, coucou….
… et You les p’tits cailloux !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeees perdueeeeeees et retrouvéeeeeees
toi le chêne centenaire
qui converse avec le ciel
chuchote avec la terre
tu parais éternel
rien ne semble t’ébranler
ni la ténacité du vent
vif sur ta canopée
Ni les orages enflammés ;
auréolé ta couronne
tu gouverne sans partage
sur la flore et la faune
sans user du servage
dans tes ramures
tu offres nourriture
aux écureuils roux
qui sans cesse jouent
et tout le printemps
une symphonie pastorale
s’échappe en volant
de ta parure virginale
pourtant face à l’automne
indécent tu te déshabilles
pour qu’elle se pelotonne
contre ton corps malhabile
entièrement dénudé
tu te laisse regarder
par ses yeux ténébreux
toi le géant ombrageux
PS !
A l’attention de ceux qui n’aurait pas l’occasion de se perdre en forêt
Pour écouter chanter le coucou,
Du haut de son grand chêne,
Il est une méthode autrement plus efficace :
Le…
COUCOU en boîte !!!
____
http://www.dailymotion.com/video/x5eap4_la-boite-a-coucou_fun
____
Rebiseeeeees !!!
Une douce clairière
Des arbres centenaires
Les feuilles tombent leurs regards
En ruisselant lumière
Et ce tapis tout neuf
Le paillasson du temps
Pour s’essuyer les pieds
Avant de marcher le ciel
C’est l’heure douce du clair-obscur dans la futaie
Dans la clairière sombre s’ébroue un rai de joie
L’éclat d’une lumière, un chant serein foudroie
Les nuages apeurés qui étreignent les cimes
Du haut des arbres, la vie trépigne!
Les violons de l’automne réveillent les sous-bois
Des pépites d’oiseaux scintillent de mille éclats,
La futaie en délire déploie tous ses hauts-bois
La mousse cajole la rosée de perles fines
Une brise légère murmure dans la ramure
“Là tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe calme et volupté »
Très jolie futaie, Ossiane!
Un amical bonjour à tous!
La comptine se poursuit…
Dans la forêt lointaine
On entend le hibou..non, non,non
Je recommence…
Dans la forêt urbaine
On entend la grande roue
Grincer pour nos semaines
Des comptines de voyous.
Hou, hou, ripoux
Hou, hou ripoux
On entend les écrous
Les ripoux font semaine
A voler des bijoux
L’un deux en croq’mitaine
Fait aux morts les yeux doux
Jaloux, ripoux
Jaloux, ripoux
Jaloux des perles au cou.
Ne voulant pas crever
Dans la ville sans verdure
Un Dalton repenti
Est porté disparu
De l’air partout
L’or, il s’en fout
Charmé par l’arbre roux
La mousse les feuilles rousses
Ont ouvert au rôdeur
Un portillon,lumière
Sur la futaie aux chênes.
Hou, houoooooooooooooooooo:))
pas tout jeune
http://www.dailymotion.com/video/x59wmt_dario-moreno-coucouroucoucou_music
Bises Marc
T’es bien marrante Leila! Et elles sont bien drôles ces variations sur « la forêt lointaine », voici la suite:
Et le hibou enchaîne
où donc est cette grand roue
La forêt se déchaîne
contente toi du coucou
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou
forêt tu es vilaine
je veux voir les ripoux
et la forêt de chênes
lui dit qu’ce sont des fous
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou
Il faut que tu apprennes
à t’contenter de nous
jchui pas cartomancienne
mais va pas chez les loups
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou
Bon j’arrête là parce que bientôt le hibou va devenir chèvre ;))
L’ombre est en dessous et la lumière sur les toits et les dessous de soie sur cette ombre qui éveille son émoi …La lumière des sous-bois est au dessus et l’ombre du tissu dessine un dessous qui laisse sans voix…Le sous-bois forme le toit des dessous et ce soupçon de mystère que l’on cueille pour la première fois…
Il pleut de la lumière
dans l’ombre du sous bois
un oiseau que nul ne voit
y lance aussi des notes claires
c’est la douce chanson des bois
les fleurs sauvages en raffole
ouvrant grand leurs corolles
pour en capter la mélodie
dont le clair obscur resplendit
et langoureusement le vent
y fait valser les feuilles
que la mousse recueille
tombées des bras de cet amant
on s’y promène en silence
le pas accorde sa cadence
à la mélancolie d’un coeur
qui rêve et bat avec douceur
c’est la bonne chanson des bois
qui console l’âme aux abois
Guide d’onde pour faisceau descendant
au fil des troncs depuis les ramages
sans dommage un flot se déverse
qui coule et qui goutte des éclats
divers et lentement en notes cristallines
s’épenche amoureusement loin des zibelines
Dans l’ombre du sous-bois, le cerf est bien tranquille
Lorsque les chiens aboient et que la corne vrille
Le cerf entend et voit les chevaux qui se pressent
Dans son cœur en émoi bientôt la peur l’opresse
La chasse à cour est jeu et belle distraction
Pour l’homme bien heureux qui tue à profusion
Le cerf est condamné, il finira sa vie
Dans un parc ou un pré lors d’une longue agonie
Ce sont les informations d’hier : un cerf, après une chasse à cour, avait trouvé refuge dans un jardin jouxtant une maison. Les chasseurs sont venus l’abattre sous les yeux des enfants et des habitants.
Je déteste cette manière de chasser car elle est pitoyable puisque l’animal traqué n’a quasiement aucune chance de s’en sortir.
C’est tout doux
Un tapis de feuilles
En cet automne naissant
Dans un petit bois
On marche silencieux
Et tu me prends ma main
Qui s’offre toute tendre
Dans ton creux savoureux
Et ma main se réchauffe
Ton pouls palpite mon coeur
Un filet de lumière
Douce et si caressante
C’est une bénédiction
Sur l’onde de nous deux
traquer un animal sans défense, c’est pure honte d’Humain qui en plus il s’y croit, et empaille la tête pour mettre dans son salon….
En la ramée
je rame avec mon Modem
qui a l’air de rendre l’âme.
merci Maria, merci Christineeee
pour la forêt sauvage
et les peuples des forêts.
ceci posté, dans une éclaircie pour ne pas dire une clairière
où à la claire fontaine….
(il faut le moral garder!)
et j’ai envie de sourire et d’écrire coquine….
Cerf cerf brâme moi
Dis la tite biche aux émois
Viens viens donc courir tes bois
Sans se pourchasser tous deux
Serre moi tout de ton chaud
Fais pour moi tes yeux si doux
Tu es cerf et je suis biche
On se patte si tendre les feuilles
Et on se niche tous doux de miel
j’espère que ton modem tienne son souffle, Pierre, car ton souffle j’aime bien…. BISES.
Et son air bel futé
C’est là qu’il l’attendait
Au creux de la futaie
De leur premier baiser
Elle arriva à l’heure
Resta patiente et calme
Puis regarda son heure
Qui perdait de son calme
Une larme se roula
Quand soudain déboula
Le bel futé pressé
Elle courut l’embrasser
Bonsoir, Ossiane, sur ton calligramme, le visage de la lumière est impressionnnant,
Comme ça
Sans crier garde
La lumière elle fut
Et les arbres étonnés
Se cachèrent leurs troncs
Avec leurs feuilles en branches
Dans la pudeur des lieux secrets
Que peu connaissent au monde
C’était la pleine première fois
Quel la lumière osait l’oeil
Et les arbres intimidés
Vus contemplaient
La dame blanche
Au regard bel
Chaque jour
La lumière
A rendez vous
Avec son bel
Dans la clairière
En alliance naturelle
Ils s’aiment d’amour
Dans leurs regards
En corps en corps
Chaque jour
La lumière
A rendez vous
Avec son bel
Dans la clairière
En alliance naturelle
Ils s’aiment d’amour
Dans leurs regards
En corps accords
allez la dernière pour pas saoûler, mais c’est fort de joli, un bois…
Viens
Asseois toi près de moi
Ferme les yeux silence
Tu entends sur le sol
Cet imperceptible
L’oeil souvre se baisse cherche
Un petit escargot
Des mille vies ici
Autour
Et pourtant
Rien que nous
Toi et moi
On est bien
Dis
Dis le moi
Assise près de toi Annick dans cet espace de lumière, sur un petit tronc d’arbre posé là exprès pour nous afin d’observer tout ce petit monde qui gravit autour de nous dans l’ombre des forêts.
Bonsoir Ossiane, bonsoir vous tous,
Je retrouve le blog aujourd’hui après une longue absence et j’ai pris d'(à-bord) le temps de vous lire, je découvre avec de belles images de tendresse et des écrits caresses, un vrai et grand débat sur les interventions quotidiennes d’Ossiane. Chacun y va de sa plume mais laisse entendre le plaisir que nous avons tous à lire notre capitaine de Vaisseau, il est clair pourtant que passer deux ou trois heures à des commentaires c’est généreux mais c’est autant de temps soustrait à la création et c’est bien le rôle premier d’Ossiane en ce qui concerne ce blog, aussi bien à travers ses photos, ses travaux sur image et ses écrits, c’est avant tout ce qui m’a attiré, avant même l’idée d’y poser trois mots.
Reste que les commentaires de chacun ont formé une grande communauté d’amoureux de la plume et que ce site s’offre comme un atelier d’écriture, d’expression poétique, de discussions, d’échanges forts intéressants et appréciables : tout ceci orchestré en quelque sorte par notre hôte bienveillante où chacun de nous participe avec un grand plaisir de communication et de partage. C’est également l’occasion extraordinaire de découvrir de grands talents littéraires et des jongleurs de mots qu’on lit avec bonheur. C’est aussi un espace de bonne humeur et parfois même de confidences où à travers les mots des uns ou des autres on trouve réconfort et d’où l’on ressort différent avec un moral qui s’en ressent.
En fait l’intervention d’Ossiane a ce côté, si j’ose dire plus humain que virtuel, car elle a cette faculté étonnante d’être présente humainement parlant , d’être attentive et c’est ce côté attachant et extraordinaire qui a semblé manquer au cours de ces dernières semaines où elle fut débordée dans son travail et ses nombreux déplacements ; Il ne faudrait quand même pas faire les enfants gâtés et j’espère que ce grand cercle de poètes et d’amis ira en s’élargissant autour de l’oeuvre d’Ossiane. Il faut qu’elle puisse comme nous, c’est la moindre des choses pouvoir profiter de ce blog qu’elle nous offre, sans s’imposer quoique ce soit, je suis tellement pour un monde sans trop de contraintes et d’obligations.
Ossiane, si tu veux mon avis, tu nous a mal éduqués et ta générosité nous comble trop ; laisse aller tes commentaires comme bon te semble et je sais que ce sera parfait, notre grande équipe semble bien soudée et à l’écoute des uns et des autres à tes côtés.
Très heureuse de retrouver Neyde je t’embrasse en avec retard mes meilleurs voeux à Rachel pour son anniversaire.
J’ai lu chacun avec beaucoup d’intérêt et il serait trop long après mon discours de vous énumérer tous mais il y a certains passages si beaux qu’ils ont nécessité une relecture, j’aime ça ! Merci.
Mes rêveries à la campagne, hum!!!Oui vous avez raison car les belles et longues promenades où je suis si contemplative, embellissent mes jours.
Passer si près de la forêt, je ne peux résister, elles m’ont accueuillie tout au long de ma vie.
___
Forêt de « Russy »
Souvenir de mon enfance
Mystère, profondeur
Mille pas feutrés
Le craquement des bois morts
Les feuilles froissées.
__
Un peu long j’en conviens, bonsoir à tous.
A l’autel de sa vie
La lumière s’agenouille
Ses épreuves dans le sac
Humilité pour seul bagage
et je te lis, Monique,
c’est pas trop long, Monique, tu parles juste, et je partage tes mots, et j’ai un tit soubresaut d’amour en écrivant, c’est beau ce qui se vit ici, avec chacun, avec son coeur, son âme, son corps aussi…
Parfois c’est l’image qui me remue l’âme….ou le poème de l’un.. ou de l’autre.. parfois c’est un baiser doux.. ou encore cette caresse…je suis admirative ici… devant l’amour, la belle humeur, toute cette vie que j’aime… et puis on peut partager des gravités… on se soutient… c’est fort…. j’ai toujours admiré les commentaires d’Ossiane, tous lus, et parfois je reviens encore sur d’anciennes pages et je lis…mais c’est immense ici….juste que parfois…je prends trop de place….comme tout à l’heure…je suis désolée…mais cette image me chavire le coeur…. j’ai beaucoup traversé les bois, dormi près d’eux, rêvé, pensé dans les bras de ces troncs dans les Vosges ou sous un saule pleureur à voir passer la vie, entendre le silence et marcher vers devant….en choisissant de plein un sens spirituel, il y a fort longtemps…bises Monique, Ossiane, et à chacun…
J’allume une petite bougie, Bourrache….
et surtout, sache que te savoir avec plus de temps pour créer,me ravit, Ossiane.
Merci pour tout. Je suis émue, jenvoie avant d’effacer….
Tes mots vont droit au coeur Annick, la forêt a été pour moi également le témoin
de grands drames intérieurs, elle en sait long sur moi, je crois en savoir long sur elle. je t’embrasse de tout coeur
La forêt de mon enfance c’était beaucoup de pins et le souvenir de tresses de processionnaires du pin le long des troncs et la résine et les domaines bordés de mûriers chaulés et d’orangers en arbustes.Et des chênes sous lesquels j’aimais jouer et grimper.Et, un singe…moi! j’adorais grimper aux arbres et suis revenu un jour plâtrée…le même jour mon frère tombait dans un trou de travaux dans le quartier, on était jeunes on s’est retrouvés clopin clopant tout de blanc sur le canapé.))))))) et, et , et…stop ton char Ben Hur!
Hou ! hou ! hou !
Bonsoir tout le monde !!! Je rame aussi 😉
Impossible de m’attarder longuement mais je tenais à venir vous faire un petit signe pour vous remercier pour vos belles contributions 😉
Oui Annick, l’éclat de lumière d’un instant. J’aime beaucoup la photo que je vous ai présentée et vous l’avez encore plus embellie avec vos interprétations, vos citations, vos textes d’auteur, vos bons mots, vos mots inventés;-) J’ai l’impression de me retrouver dans cette forêt en vous lisant. Une forêt d’émeraude pleine de sonorités.
Merci Oiselle Lou ! Chapeau brigitte ! Hello bonbonze le futé ! Super le coucou, Pierre ! Bravo salade, j’approuve ! Clap clap Maria la funambule ! Rigolo ton moustique, marc ! Bravissimo bourrache ! Splendide salomé ! Yaouh Annick, c’est beau ! Poétesse leila, je m’incline ! Coucou Christine, j’entends le hibou ! Incontournable boîte à coucou ! Merveilleux, claudie ! Trop fort pierre b ! Welcome in the light amichel from Canada !!! Ondoyant, Thierry ! Emouvant, rachel ! Monique enfin !!! toi qu’on avait perdue !!! Touchée par tes mots, belle description de ces lieux et de ces hôtes 😉
Bises à tous, à demain !
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Hommage
Arbre
Solitude des ramures dépouillées
Au milieu des sillons de labour
Elles semblent soutenir l’éther
Tous les brouillards des ciels mouillés
Ainsi que les larmes d’amour
Des regards à la lisière
Du bois de l’errance automnale.
Arbre, la vie naît et s’achève
Sur les ornières de ton tronc brun
Dans les noeuds et sur l’écheveau
De tes branchages effeuillés
Où quelques nids pleins de brindilles
Offrent au regard qui les épie
Des courbes et des vasques naturelles.
Là, près des cimes buissonnantes
Surplombant la plaine lumineuse
Des oiseaux tissent des berceaux moussus
De fines branchettes, de duvet blanc.
Arbre, toi Majesté
Où sont les âmes jadis couchées
Sous l’ombrage des troncs centenaires?
Là-haut ils labourent d’autres champs
De quelques campagnes célestes.
Arbre enraciné dans l’argile
Qui enserre et desserre son étau
Tandis que les saisons agiles
Se volatilisent comme une eau
A peine portée aux lèvres sèches.
L’arbre gémit dans la forêt
Il craque par le chant des années
Et ploie alors qu’immobile
Le promeneur le croit muet.
Tant et tant d’années ont passé
Sur de nouveaux troncs engendrées
Par les blessures au gré des vents
Des pluies, des foudres et des orages.
L’arbre a ses amours dans les mares
Parsemées d’innombrables lentilles d’eau
Des troncs sont couchées au travers
Des potentilles et autres fleurs
çà et là sur les souches s’accapare
La moindre sciure pour l’insecte
Qui vivote, survit et renaît
Dans des galeries de copeaux.
Les feuilles qui surnagent et se noient
Dans l’étang ou la mare des bois
S’en vont mourir pour que renaisse
Plus vert et plus léger encore
Le feuillage sur l’arbre sommeillant
Sous les frimas, sur les rameaux.
L’arbre estampillé par l’amour
De deux jeunesses déjà passées
Le jeu de l’amour les a lassés
Menant chaque être vers l’oubli
De quelques beaux jours éphémères.
L’arbre blessé, l’arbre délaissé
Déraciné, en pépinière
En sursis, coupé pour Noël
Fardé, enguirlandé puis jeté à la benne
Debout, poteau des bords de routes
Illuminées la fin du jour
Ou radeau des oiseaux d’écume
Bout de bois floqué dans la brume.
La saison morte, ma saison
Est accrochée dans la forêt
Ici sur un chêne familier
Dans chaque feuille repliée
Brunie, desséchée, virevoltant
Au bout d’une fine branche dénudée.
Là, elle s’égoutte le long des branches
D’un saule Marsault, les pieds mouillés
Par la mare verdâtre qui sommeille
Entourée de charmes et de chênes
Dont les pieds couverts de feuilles mortes
Invitent au silence les âmes tristes
Qui foulent le sol humide d’un pas lent et bavard .
Auprès de l’arbre encore jeunot
J’ai dit, murmuré mes tourments
Aucune larme n’aie mis au ruisseau
Des choses qui font mal à mon coeur
Avant que les fleurs, les essaims
N’aient envahi tout mon jardin.
Toutes les fleurs en bouton, tous les fruits déhiscents
Toutes les branches serpentines et les rameaux naissants
Tous les arbres ébranchés qui semblent trépassés
Et les troncs tourmentés, tortueux à souhait.
Forêt, forêt des voeux déçus
Des brames mélancoliques
Des gazouillis chantants
A la naissance de l’astre roux.
Matin d’hiver ou de printemps
Chemins piquetés de roseaux
Des sabots claquent tels des grelots
Au fond des sentiers oubliés
Parés d’un mystérieux halo
Fraîcheur de la brume matinale.
Sont-ce là les heures mourantes
Les saisons immuables
les ors et tous les arbres
Aux feuilles poilues ou glabres
Qui poussent dans mon coeur?
Tout le vert de l’hiver
Le rouge, l’ocre d’automne
Les fleurs écloses d’avril
Les bourgeons du printemps
L’été des sables brûlants
Et du soleil de plomb.
Il a tout vu et tout connu
Garrigue, maquis et plat pays
Landes, clairières et bois dormants
Dans les brouillards laiteux
Des chemins silencieux.
Sous la voûte des pommiers sauvages
Des châtaigniers, des ronces en fruit
J’ai toujours rencontré moi-même
J’ai toujours croisé ceux que j’aime
A la croisée forestière de mes vers.
Mon esprit aime toutes les caresses
Du vent murmurant dans les feuilles
Le coucou chante et le pivert
Tambourine sur un tronc qui prie
Les branches levées au ciel.
Bonsoir Leïla, chapeau pour toutes tes interventions sur le blog ces jours passés, comme diraient les enfants « tu m’as scotché » d’admiration, quant aux chenilles processionnaires c’est une catastrophe pour nos pins, nous en saisissons presque une fois tous les ans dans le jardin, il y en a de plus en plus ici dans le midi. Comme toi, nous étions quelques unes autrefois à être des garçons manqués dans les arbres, mais….par chance, je ne me suis jamais rien cassé… ah les cabanes dans la forêt avec mes frères!!!!!
Toi,
Tu es l’ombre du sous-bois
Moi,
Je suis la lumière du soleil,
Nous,
ensemble, un beau tableau
On
écoute un chant mélodieux
Sommes nous,
nous murmurons des mots d’amour …
Hibou, coucou, hibou, coucou….
Coucou, coucou en boîte
Tant de coucou, coucou.
Ma voisine a un horloge
qui sonne – Coucou coucou
à toute l’heure il chant – Coucou
Cet aprés-midi une amie et venue
me rendre une visite.
Et son portable sonnait –
Devinez-vous ce qu’il sonnait?
Coucou Coucou
Eh, bien! Coucou à vous tous!
Coucou, tout le monde.
Houhou, Neyde (j’espère que ça ternure à tout va par chez toi…).
Aujourd’hui, pour moi : jour boubou (sus aux poussières !).
Pour Neyde un petit mot en réponse au tien sur mon blog.
J’adore les langues apprends-nous si tu veux bien quelques mots tendres en portugais…http://fr.youtube.com/watch?v=5AfTl5Vg73A ,je danse avec toi )))))
Allez je file au boulot, la futaie retrouve son calme.
De fines feuilles cueillent la lumière
Les nervures gravées sous un soleil brasier
Les branches s’essoufflent en attendant l’hiver
Caresse du vent sur la cime de nos rêves
L’air est si dense et nous frôle
défait nos ailes de fée , de phalène
et le souffle d’éole au sol nous envole
Nos lèvres effleurent le contour d’un tronc
à peine perceptible les histoires anciennes
De contes et légendes du levant
Sous le ciel se referment en rites sorciers.
Les mains entrouvertes découvre le trésor
nos sourires écrits pour ne plus s’envoler.
Dans le petit bois
Le chapelet du temps
Récite sa prière
Chaque feuille un cantique
Qui se plane et se vit
Avant de se poser
Se laisser s’endormir
En pensant à l’été
Et quand la main si tendre
Ramasse la feuille fort belle
La range dans un livre
C’est un murmure intime
Qui s’écoule de vie
Quand la page
Au jour s’offre
Et s’abandonne amour
Sous la lumière de l’oeil
En éternel printemps
dans l’ombre des yeux
je décèle une petite lumière
est ce celle des feux de l’enfer
ou l’iradiation des cieux
vous êtes comme ces belles feuilles d’automnes
colorées, prêt à vous envoler, léger
vous êtes comme cette futaie
vous repoussez l’ombre de votre lumière
et laissez entrevoir votre profondeur
bonne journée
Quand le vert est plein
de bruissements et de chants
le soleil repose
Coucou Bourrache
La « ternure » pousse chez moi …
Elle fait compagnie à l’amour.
Bises pour toi
Bises pour les amis et amies du blog.
C’est à pas lents qu’on entre en forêt,
Le regard attiré par la cime des arbres ;
Plus de ciel, plus de soleil, plus de repères,
Un regard derrière soi et la forêt se referme.
Le lieu devient incroyablement immense,
Les troncs d’arbres s’élèvent de plus en plus haut
Et semblent s’effacer devant nos pas ;
La lumière s’estompe au fur et à mesure que l’on avance.
Tout est calme, effroyablement silencieux.
A l’heure de la sieste des oiseaux
Le temps s’arrête, tout devient sourd,
Seul, le vent, chef d’orchestre des bois
Laisse frissonner les feuilles au faîte des géants.
Baudelaire avait raison de parler d’un temple
Où l’on se promène entre les piliers.
Le silence est intense dans cet endroit magique,
Aucun démon ne peut entrer
Seule la nature règne en maître
Fraîcheur, grandeur, humidité, recueillement
On guette le faisceau de lumière
Comme le rayon d’un soleil fantôme
Qui jettera sur le sol, son halo luminescent
Et sur les troncs, des reflets d’or.
Alors, oui, on peut avoir peur, être impressionné,
Mais on peut aussi se sentir enveloppé, protégé,
Oublier le temps et marcher très longtemps
Dans la fraicheur des sous-bois,
Dans l’odeur de la mousse,
Dans le frou-frou des fougères,
Sur le tapis d’humus et de lichens.
On peut se laisser envahir
Et peu à peu, faire corps avec la forêt ;
Puis, petit à petit entendre plein de bruits,
S’apercevoir de la présence de tout un petit monde vivant
Qui gravite autour de nous au coeur de cette futaie
Et comprendre le véritable secret de la nature
Bonsoir tout le monde !
Alors, comme personne ne l’a encore osé,
J’ose…
Promenons nous
Dans les bois
Pendant que le Loup y’est pas
Si le Loup y était
Il nous mangerait !
Loup y es-tu ?
Entends tu ?
Que fais tu ???
…..
Si pas de réponse du loup,
Promenade en forêt
En tout sécurité !
Si un loup est planqué là,
Dans le tout proche bosquet
Les promeneurs auront à choisir
Une planquette vite fait !
(En attendant que le loup se réveille, qu’il se lève, qu’il s’habille, etc…. )
on a encore un peu de temps pour nous éparpiller et visiter la FUTAIE !
Biseeeeeeeees de la promeneuseeeeeeeeee
On peut toujours s’affûter
sous les hautes futaies
mais au moment de l’allali
peut on dire tayaut
quand on s’enfonce
dans le taillis
ce n’est pas l’enfance de l’art
mais de lardon et quand on « sert »
la bête, non seulement
on l’a serré de près
mais on a senti
son souffle chaud
On peut s’embusquer aussi
sans brusquer les choses
parce que la lumière
joue dans les feuillages
et tamise doucement
et sur ce tapis la mise est là
ce sont tant de champignons
qui tapis dans les ornières
et les ronciers ne se livrent pas.
et tout ces craquements
ces bois morts qui tombent
déchirent le silence
montrent des forment
qui s’élancent
et cette mousse vivace
comme un doux oreiller
non de ces bois
mes cris d’effrois
jamais ne sont sortis
non de ces bois
mes peurs et mes joies
j’ai gardé dans un écrin
non de ces bois
même sans signe de croix
j’ai conservé un beu butin
comme les elfes et
surtout les charbonniers
j’ai enfûmé les environs
mais dans ces bois
je suis chez moi
et je suis comme un roi
Bonne soirée, sans les hurlements du loup à travers bois, je ne connais que le brame du cerf et c’est déjà fort impressionnant.
Au petit matin
Au travers du voile de l’aube
Voir naître les arbres
Aimer la forêt
Entendre battre son coeur
Respirer en elle
Attendre le soir
Les craquements étouffés
Enveloppés de nuit
Formes effrayantes
Dans le rayon de la lune
La marche des ombres
Se fondre en son sein
Se laisser apprivoiser
Laisser faire les rêves
La forêt est extraordinaire et chaque heure du jour ou de la nuit a son mystère et ses sensations étranges, quel joli lieu pour les contes où le merveilleux avoisine le fantastique.
Bonsoir Monique
bienvenu dans les bois
pour les chenilles professionelles 😉
elles font un sale boulot
et après c’est aussi coton que cocon
de dévider la pelote.
Merci Ossiane pour ce charme buccolique
bonjour à tout l’équipage
parti trop tôt ce matin pour avoir osé
vous réveiller.
Bravo Thierry, notre jongleur qui sait si bien faire rebondir les mots sortis tout droit du petit bois derrière chez moi….
Christineeee a ouvert la brèche …
Ames sensibles s’abstenir … le chasseur ne gagne pas toujours !
La preuve : une chanson subliminale …
http://fr.youtube.com/watch?v=PsJtoVBhmbw
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Bof, je sais.
A tous, des rêves-feuilles-couleur-miel au goût-doux-sans-maux.
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Faut que je me rattrape :
http://fr.youtube.com/watch?v=0T0xXfewNZc
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Bonsoir Ossiane et merci pour ce petit morceau de rêve tout inondé de lumière.
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Avoir la chance
D’être née à deux pas de la forêt
D’avoir eu une maman amoureuse des bois
Et qui, lorsque nous étions enfants
Faisait de ce lieu
Le palais de nos jeux
Les arbres l’auditoire
De nos poésies, de nos leçons d’histoire ou de géographie…
Avoir eu cette chance !
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Bonsoir Bourrache et bonne nuit à tous
Ah merci Bourrache, tu t’es bien reprise avec Barbara, elle est superbe et je l’adore. Merci merci beaucoup
Petit moment de douceur, de fraîcheur.
Merci 🙂
Monique content de te revoir sur le blog après cette abscence
J’avais passé tout l’après midi caché dans un endroit que je tiens secret.
Le soleil ne peut y pénétrer et personne ne peux me voir.
pourtant en ce dimanche après midi d’automne les promeneurs en profitent
Pour ramasser les châtaignes et pour ceux plus initiés à fouiner pour dénicher les ceps ou les trompettes de la mort. ils empruntent les chemins les plus reculés
S’en écartant même parfois. J’en ai vu parfois tourner la carte dans tous les sens.
à l’endroit à l’envers. regarder en transparence dans la lumière blanche.
Parfois je vois passer des cavaliers et j’admire la beauté de ces animaux qui ont l’air si complice avec l’homme. ou la femme bien sûr. J’observe donc tout ce monde en regardant les cette féerie de couleur. un vent frais souffle aujourd’hui et petit à
petit les feuilles comme des oiseaux éphémères virevoltent et se posent. Puis se soulèvent à nouveau comme des sauterelles. Depuis quelques jours elles forment un tapis ou j’adore courir quand la foret se vide. J’entends mes pas crisser et souvent je me fais peur moi-même. Maintenant le soir approche; les promeneurs se font plus rare. Moi me sens bien. J’aime cette solitude. La lumière se fait plus rare. L’ombre s’étend. La brume envahie les sous bois. Le silence enfin redevient maître des lieux et moi je ne bouge plus. Pour ne pas rompre cette sérénité. tout à coup
J’entends des voix. Un couple se promène à cette heure tardive. Ils semblent amoureux.
Je ne suis pas très loin d’eux mais ils ne me voient pas. Comme je suis curieux, je m’approche encore plus. en silence. Eux ils s’embrassent à n’en plus finir. Je commence à être gêné. Et je ne sais pas ce qui leur prend mais il s’allonge en plein sur moi. et j’entends un cri perçant la nuit tombante. haaaaaaaaaaaaaa
un hérisson. Je me suis allongé sur un hérisson. J’ai malllllllllll.
Alors je les ai vu s’enfuir à toute jambe. Je crois qu’ils ne sont pas près de revenir à cette heure. En attendant heureusement que la mousse est gorgée d’eau en ce moment car sinon j’aurais fini comme paillasson…
bonne soirée la compagnie des lapins sourire bourrache
Donner la chance
Aux enfants de vivre @ cent pas de la forêt:))
Lieu de leurs jeux, de leurs échos
Des libellules prises en photos
Potions magiques dans des flaques d’eau
assaisonnées de feuilles en pluie
Être une maman éprise des bois
Lieu de flâneuse nostalgie.
Cueillez des trèfles, à quatre pas,
Des escargots pour vos spirales
Grand huit de la vie des amours
Glissez, retombez dans les mousses
Puis réchauffez vos baisers
Aux flambées d’automne.
Je ris Marc!
Bonsoir Marc et comme Leïla je ris avant de me composter une ce ces potions magiques dont elle seule a le secret et qui remplissaient les casseroles imaginaires de nos cuisines imaginaires dans ces maisons imaginaires où les feuilles formaient des murs, les branches, des portes infranchissables etc….de nos cabanes forestières.
Le secret n’a rien de magique, comme j’écrivais quelque part, je reste en orbite pour ne pas atterrir…Et si je devais atterrir, je voudrais le faire; dans la forêt lointaine aux coucous, dans un musée sans barreaux, une bibliothèque pleine de livres, un magasin rempli de claviers que je pourrai caresser sans avoir un vendeur sur le dos, ou encore dans un labo photos l’oeil ouvert sur des clichés dans l’obscure lumière.Bonne nuit bande futée))
leila il y a une chanson parlé qui reprenait sans cesse
« je m’appelle cent pas » je ne sais plus de qui c’était
mais ça m’a marqué.
Thierry :
http://fr.youtube.com/watch?v=6jWvOk8hibA (?)
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Bonne journée à tous.
Dans la foulée, cette superbe chanson :
http://fr.youtube.com/watch?v=ml93dXQ8B0M&feature=related
N’est-ce pas, Maria-D …
merci bourrache pour ces merveilleuses chansons
du coup je me suis penché sur les textes de Georges Chelon
magnifique
Une fleur égarée sous un bois
Un sourire entre toi et moi
>à tous:
Un gros coucou à Neyde qui chante à nouveau;-)
Un petit coucou spécial à Louise et sa belle poésie, à lasiate qui me touche par son poème bien senti, à Anne fraîche et joyeuse et que je n’ai pas le temps d’aller voir;-( et bien sûr à tous les amis habitués du blog qui déploient comme d’habitude une belle énergie et un grand enthousiasme à rendre cet espace beau, vivant, chaleureux, joyeux et intéressant. De gros bisous à tous! Bonne nuit!
Merci Bourrache pour ton clin d’oeil que j’apprécie beaucoup… je ne le vois que ce matin
Bises
Merci Bourrache
si c’est chelon ce n’est pas chelou
ça fait longtemps mais quel bonheur
simple et direct, une émotion ample
oui, elle est tendre intime, cette chason, elle glisse la peau et se niche et câline douce…
nous n’irons plus au bois, la colombe ….
ma douce
ma mousse
ma feuille
joue –
toi des fruits défendus
sur la paresse de ton devenir
renverse les feuillages de ton innocence ….
moi je n’aime les coupeurs des arbres car il ychilouwa eh y7outouwa