Futaie

Futaie

L'ombre du sous-bois, un soupçon de lumière, le chant des oiseaux

Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, droite

L’ombre du sous-bois
un soupçon de lumière
le chant des oiseaux

85 réflexions sur « Futaie »

  1. En rayons de soleil, dans cette forêt dense,
    des corps en harmonie levant bras vers le ciel,
    en concert de beauté en ballet se déploient…
    De leurs branches applaudissent les séquoias immenses,
    et la clairière s’anime à Muir Woods ce jour-là.
    La musique et la danse parlent le langage des arbres,
    et des racines aux tiges monte un frémissement
    qui s’imprime sur les feuilles et en ailes se propagent
    Le vol fin des oiselles et leur chant mélodieux.
    Il est doux ce moment et ce bois dans la joie,
    l’envoûtant lieu d’amour s’offre tendre et reçoit
    le plaisir d’un spectacle dans un lieu enchanteur…

  2. Petite note pour le dictionnaire ossianique : « Oiselle » n’a rien de son sens familier. Ici, c’est un oiseau demoiselle , une danseuse légère dont on dirait qu’elle vole. C’est mieux comme déf. non ?! 😉

  3. glissant le long d’un tronc,
    la lumière a fait irruption
    dans la masse sombre.
    Flamboiement vert devant mes pas
    que je ralentis
    pour déguster ce soulagement étrange,
    et leur bruit s’efface
    qui était le seul pour moi
    Bruissements et craquements divers
    et soudain
    comme un écho à cet éclair
    un chant triomphal
    éclate et brode

  4. Une forêt d’émeraude
    Où s’éveille le silence
    Dans son lit de lumière

    ***

    C’est sublime et cela me plait énormément
    Belle journée

  5. « Qu’importe à l’Initié la lumière du jour puisqu’il en est le Tabernacle, que son Intelligence l’éclaire et ses yeux seront éblouis ! ».

    je n’ai pas trouvé de qui est cette phrase

    bonne journée

  6. dans ton lit baldaquin
    allongé sur un lit de mousse
    je tournoie, tu me pousse
    je suis un petit coquin
    un malin petit moustique
    qui te pique qui te pique!

  7. ___

    Ta vie sombre, frémissante.

    Mon coeur bat pour l’inconnu.

    Attrait d’un trait de lumière.
    Miroir aux alouettes.

    L’amour avance d’un pas sûr,
    Tente l’obscure aventure.

    Trop tôt se taisent les appeaux
    De l’improbable futaie.

    Trop vite des nuages là-haut.
    Mes rêves en lambeaux.

    Le piège se referme.

    Je me perds dans ta nuit.
    ___

  8. Dans la forêt lointaine
    On entend le coucou
    Du haut de son grand chêne
    Il répond au hibou
    Coucou hibou
    Coucou hibou
    Coucou coucou coucou

  9. Afin de
    saisir le jour
    les arbres se
    transforment
    du fond de
    l’aube , leur souvenir
    s’ écriture dans
    la clarté
    avant l’adieu
    des ombres .

  10. Victor Hugo (1802-1885)
    Recueil : Les contemplations
    « Aux arbres »

    Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
    Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
    Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,
    Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
    Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
    Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
    Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
    La contemplation m’emplit le coeur d’amour.
    Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
    Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
    Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
    Et du même regard poursuivre en même temps,
    Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,
    L’étude d’un atome et l’étude du monde.
    Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
    Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!
    Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
    Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
    Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
    Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
    Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,
    Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!
    La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
    Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! –
    J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,
    Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère!
    Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
    Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
    Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
    Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
    Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
    Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
    Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
    Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
    Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
    Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
    Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
    C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
    Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
    Et que je veux dormir quand je m’endormirai.

  11. Merci Marc, pour ses mots à V.Hugo, j’apprécie beaucoup, et me viens ceci….

    Un arbre
    Juste un tronc
    Ses branches en feuilles
    Le cuicui des oiseaux
    Et la vois Là vivante
    Devant inachevée
    En son parcours intense
    Dans le bel sens d’aimer
    De se sentir serrée
    Protégée respectée
    Et la goutte sur la feuille
    Qui se luit le rayon
    Un arbre juste un seul
    Sur un petit gazon
    Qu’il soit sien ou à d’autres
    Un arbre pour belle vue
    Avant de se coucher
    Et en se réveillant
    C’est un cadeau de son ciel
    Pour semer l’infini
    Se sentir si vivante
    Parcourue de sa sève
    En vivant les saisons
    Des êtres confidents
    Doux complices du temps
    Et toi, au travers ses ramures
    Ton souffle, ton coeur immense
    La foi belle en dedans
    Un bel être d’amour
    Mon arbre je t’aime au travers
    Et par toi en tout dedans
    Dans le creux de mes mains
    Vraiment

  12. Le visage du tant
    Eclaire la pénombre
    Et se glisse lumière
    Dans le coffret du temps
    Et la feuille attendrit
    Se laisse bercer
    Par ses yeux délicats
    En toute pudeur belle
    L’instant est solennel

  13. Contemplation
    L’automne, quand chutent les feuilles
    L’arbre défolié, auréolé de mousses
    Encore vertes à son pied
    Etend ses longues ramures
    Et la moindre ramille
    Le moindre sillon du tronc
    Nous raconte sa vie
    De la cime au pivot.

    Quand la lumière jaunit
    La forêt se fait bleue
    Entre la terre et les cieux
    Mystérieuse et intime.

    Qui osera fouler
    L’humide couche une nuit
    Ou rester là assis jusqu’aux lueurs de l’aube
    Pour attendre la naissance des perles mouillées légères
    La transparence des eaux
    Sur de fines brindilles.

    C’est la métamorphose des branches entrelacées
    Des buissons épineux qui arrachent la peau
    Une masse confuse s’enfuit
    Un cerf, un sanglier, une biche effarouchée
    Des bruits sourds et fugaces
    La grenouille est tapie sous un amas brunâtre
    De feuilles mortes étalées sur une eau immobile
    L’automne paraît mélancolique
    Il convie au repos la nature
    Qui peu à peu s’assoupit.

  14. En écho à Pierre
    (et oui, même longueur d’onde aujourd’hui !)

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Dans la forêt lointaine
    On aimerait se perdre
    Pour oublier le monde
    Ecouter le coucou
    Qui répond à la ronde
    Mais où est le hibou ?

    Hibou, coucou, hibou, coucou….

    Dans la forêt profonde
    On tourne sans arrêt
    Savoir où est le monde
    Le monde de la forêt ?

    Hibou, coucou, hibou, coucou….

    C’est le coucou qui rode
    Et répond au hibou !
    On croit l’avoir trouvé
    Mais on s’est bien trompé !

    Hibou, coucou, hibou, coucou….

    Partout il apparaît,
    Sitôt il disparaît,
    Derrière la haute futaie
    Il nous a bien berné…
    Et nous voilà paumés !

    Hibou, coucou, hibou, coucou….

    Vous en faites pas mes frères,
    On va se retrouver !
    P’tits cailloux vite semés
    J’suis le Petit Poucet !

    Hibou, coucou, hibou, coucou….

    … et You les p’tits cailloux !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeees perdueeeeeees et retrouvéeeeeees

  15. toi le chêne centenaire
    qui converse avec le ciel
    chuchote avec la terre
    tu parais éternel

    rien ne semble t’ébranler
    ni la ténacité du vent
    vif sur ta canopée
    Ni les orages enflammés ;

    auréolé ta couronne
    tu gouverne sans partage
    sur la flore et la faune
    sans user du servage

    dans tes ramures
    tu offres nourriture
    aux écureuils roux
    qui sans cesse jouent

    et tout le printemps
    une symphonie pastorale
    s’échappe en volant
    de ta parure virginale

    pourtant face à l’automne
    indécent tu te déshabilles
    pour qu’elle se pelotonne
    contre ton corps malhabile

    entièrement dénudé
    tu te laisse regarder
    par ses yeux ténébreux
    toi le géant ombrageux

  16. Une douce clairière
    Des arbres centenaires
    Les feuilles tombent leurs regards
    En ruisselant lumière
    Et ce tapis tout neuf
    Le paillasson du temps
    Pour s’essuyer les pieds
    Avant de marcher le ciel

  17. C’est l’heure douce du clair-obscur dans la futaie
    Dans la clairière sombre s’ébroue un rai de joie
    L’éclat d’une lumière, un chant serein foudroie
    Les nuages apeurés qui étreignent les cimes
    Du haut des arbres, la vie trépigne!
    Les violons de l’automne réveillent les sous-bois
    Des pépites d’oiseaux scintillent de mille éclats,
    La futaie en délire déploie tous ses hauts-bois
    La mousse cajole la rosée de perles fines
    Une brise légère murmure dans la ramure
    “Là tout n’est qu’ordre et beauté
    Luxe calme et volupté »

    Très jolie futaie, Ossiane!
    Un amical bonjour à tous!

  18. La comptine se poursuit…

    Dans la forêt lointaine
    On entend le hibou..non, non,non

    Je recommence…

    Dans la forêt urbaine
    On entend la grande roue
    Grincer pour nos semaines
    Des comptines de voyous.

    Hou, hou, ripoux
    Hou, hou ripoux
    On entend les écrous

    Les ripoux font semaine
    A voler des bijoux
    L’un deux en croq’mitaine
    Fait aux morts les yeux doux

    Jaloux, ripoux
    Jaloux, ripoux
    Jaloux des perles au cou.

    Ne voulant pas crever
    Dans la ville sans verdure
    Un Dalton repenti
    Est porté disparu

    De l’air partout
    L’or, il s’en fout
    Charmé par l’arbre roux

    La mousse les feuilles rousses
    Ont ouvert au rôdeur
    Un portillon,lumière
    Sur la futaie aux chênes.

    Hou, houoooooooooooooooooo:))

  19. Bises Marc
    T’es bien marrante Leila! Et elles sont bien drôles ces variations sur « la forêt lointaine », voici la suite:

    Et le hibou enchaîne
    où donc est cette grand roue
    La forêt se déchaîne
    contente toi du coucou
    Coucou hibou
    Coucou hibou
    Coucou coucou coucou

    forêt tu es vilaine
    je veux voir les ripoux
    et la forêt de chênes
    lui dit qu’ce sont des fous
    Coucou hibou
    Coucou hibou
    Coucou coucou coucou

    Il faut que tu apprennes
    à t’contenter de nous
    jchui pas cartomancienne
    mais va pas chez les loups
    Coucou hibou
    Coucou hibou
    Coucou coucou coucou

    Bon j’arrête là parce que bientôt le hibou va devenir chèvre ;))

  20. L’ombre est en dessous et la lumière sur les toits et les dessous de soie sur cette ombre qui éveille son émoi …La lumière des sous-bois est au dessus et l’ombre du tissu dessine un dessous qui laisse sans voix…Le sous-bois forme le toit des dessous et ce soupçon de mystère que l’on cueille pour la première fois…

  21. Il pleut de la lumière
    dans l’ombre du sous bois
    un oiseau que nul ne voit
    y lance aussi des notes claires
    c’est la douce chanson des bois

    les fleurs sauvages en raffole
    ouvrant grand leurs corolles
    pour en capter la mélodie
    dont le clair obscur resplendit
    et langoureusement le vent
    y fait valser les feuilles
    que la mousse recueille
    tombées des bras de cet amant

    on s’y promène en silence
    le pas accorde sa cadence
    à la mélancolie d’un coeur
    qui rêve et bat avec douceur
    c’est la bonne chanson des bois
    qui console l’âme aux abois

  22. Guide d’onde pour faisceau descendant
    au fil des troncs depuis les ramages
    sans dommage un flot se déverse
    qui coule et qui goutte des éclats
    divers et lentement en notes cristallines
    s’épenche amoureusement loin des zibelines

  23. Dans l’ombre du sous-bois, le cerf est bien tranquille
    Lorsque les chiens aboient et que la corne vrille
    Le cerf entend et voit les chevaux qui se pressent
    Dans son cœur en émoi bientôt la peur l’opresse

    La chasse à cour est jeu et belle distraction
    Pour l’homme bien heureux qui tue à profusion
    Le cerf est condamné, il finira sa vie
    Dans un parc ou un pré lors d’une longue agonie

    Ce sont les informations d’hier : un cerf, après une chasse à cour, avait trouvé refuge dans un jardin jouxtant une maison. Les chasseurs sont venus l’abattre sous les yeux des enfants et des habitants.
    Je déteste cette manière de chasser car elle est pitoyable puisque l’animal traqué n’a quasiement aucune chance de s’en sortir.

  24. C’est tout doux
    Un tapis de feuilles
    En cet automne naissant
    Dans un petit bois
    On marche silencieux
    Et tu me prends ma main
    Qui s’offre toute tendre
    Dans ton creux savoureux
    Et ma main se réchauffe
    Ton pouls palpite mon coeur
    Un filet de lumière
    Douce et si caressante
    C’est une bénédiction
    Sur l’onde de nous deux

  25. traquer un animal sans défense, c’est pure honte d’Humain qui en plus il s’y croit, et empaille la tête pour mettre dans son salon….

  26. En la ramée
    je rame avec mon Modem
    qui a l’air de rendre l’âme.

    merci Maria, merci Christineeee
    pour la forêt sauvage
    et les peuples des forêts.
    ceci posté, dans une éclaircie pour ne pas dire une clairière
    où à la claire fontaine….
    (il faut le moral garder!)

  27. et j’ai envie de sourire et d’écrire coquine….

    Cerf cerf brâme moi
    Dis la tite biche aux émois
    Viens viens donc courir tes bois
    Sans se pourchasser tous deux
    Serre moi tout de ton chaud
    Fais pour moi tes yeux si doux
    Tu es cerf et je suis biche
    On se patte si tendre les feuilles
    Et on se niche tous doux de miel

  28. Et son air bel futé
    C’est là qu’il l’attendait
    Au creux de la futaie
    De leur premier baiser
    Elle arriva à l’heure
    Resta patiente et calme
    Puis regarda son heure
    Qui perdait de son calme
    Une larme se roula
    Quand soudain déboula
    Le bel futé pressé
    Elle courut l’embrasser

  29. Bonsoir, Ossiane, sur ton calligramme, le visage de la lumière est impressionnnant,

    Comme ça
    Sans crier garde
    La lumière elle fut
    Et les arbres étonnés
    Se cachèrent leurs troncs
    Avec leurs feuilles en branches
    Dans la pudeur des lieux secrets
    Que peu connaissent au monde
    C’était la pleine première fois
    Quel la lumière osait l’oeil
    Et les arbres intimidés
    Vus contemplaient
    La dame blanche
    Au regard bel

  30. Chaque jour
    La lumière
    A rendez vous
    Avec son bel
    Dans la clairière
    En alliance naturelle
    Ils s’aiment d’amour
    Dans leurs regards
    En corps en corps

  31. Chaque jour
    La lumière
    A rendez vous
    Avec son bel
    Dans la clairière
    En alliance naturelle
    Ils s’aiment d’amour
    Dans leurs regards
    En corps accords

  32. allez la dernière pour pas saoûler, mais c’est fort de joli, un bois…

    Viens
    Asseois toi près de moi
    Ferme les yeux silence
    Tu entends sur le sol
    Cet imperceptible
    L’oeil souvre se baisse cherche
    Un petit escargot
    Des mille vies ici
    Autour
    Et pourtant
    Rien que nous
    Toi et moi
    On est bien
    Dis
    Dis le moi

  33. Assise près de toi Annick dans cet espace de lumière, sur un petit tronc d’arbre posé là exprès pour nous afin d’observer tout ce petit monde qui gravit autour de nous dans l’ombre des forêts.

    Bonsoir Ossiane, bonsoir vous tous,

    Je retrouve le blog aujourd’hui après une longue absence et j’ai pris d'(à-bord) le temps de vous lire, je découvre avec de belles images de tendresse et des écrits caresses, un vrai et grand débat sur les interventions quotidiennes d’Ossiane. Chacun y va de sa plume mais laisse entendre le plaisir que nous avons tous à lire notre capitaine de Vaisseau, il est clair pourtant que passer deux ou trois heures à des commentaires c’est généreux mais c’est autant de temps soustrait à la création et c’est bien le rôle premier d’Ossiane en ce qui concerne ce blog, aussi bien à travers ses photos, ses travaux sur image et ses écrits, c’est avant tout ce qui m’a attiré, avant même l’idée d’y poser trois mots.

    Reste que les commentaires de chacun ont formé une grande communauté d’amoureux de la plume et que ce site s’offre comme un atelier d’écriture, d’expression poétique, de discussions, d’échanges forts intéressants et appréciables : tout ceci orchestré en quelque sorte par notre hôte bienveillante où chacun de nous participe avec un grand plaisir de communication et de partage. C’est également l’occasion extraordinaire de découvrir de grands talents littéraires et des jongleurs de mots qu’on lit avec bonheur. C’est aussi un espace de bonne humeur et parfois même de confidences où à travers les mots des uns ou des autres on trouve réconfort et d’où l’on ressort différent avec un moral qui s’en ressent.

    En fait l’intervention d’Ossiane a ce côté, si j’ose dire plus humain que virtuel, car elle a cette faculté étonnante d’être présente humainement parlant , d’être attentive et c’est ce côté attachant et extraordinaire qui a semblé manquer au cours de ces dernières semaines où elle fut débordée dans son travail et ses nombreux déplacements ; Il ne faudrait quand même pas faire les enfants gâtés et j’espère que ce grand cercle de poètes et d’amis ira en s’élargissant autour de l’oeuvre d’Ossiane. Il faut qu’elle puisse comme nous, c’est la moindre des choses pouvoir profiter de ce blog qu’elle nous offre, sans s’imposer quoique ce soit, je suis tellement pour un monde sans trop de contraintes et d’obligations.

    Ossiane, si tu veux mon avis, tu nous a mal éduqués et ta générosité nous comble trop ; laisse aller tes commentaires comme bon te semble et je sais que ce sera parfait, notre grande équipe semble bien soudée et à l’écoute des uns et des autres à tes côtés.

    Très heureuse de retrouver Neyde je t’embrasse en avec retard mes meilleurs voeux à Rachel pour son anniversaire.
    J’ai lu chacun avec beaucoup d’intérêt et il serait trop long après mon discours de vous énumérer tous mais il y a certains passages si beaux qu’ils ont nécessité une relecture, j’aime ça ! Merci.
    Mes rêveries à la campagne, hum!!!Oui vous avez raison car les belles et longues promenades où je suis si contemplative, embellissent mes jours.

    Passer si près de la forêt, je ne peux résister, elles m’ont accueuillie tout au long de ma vie.
    ___

    Forêt de « Russy »
    Souvenir de mon enfance
    Mystère, profondeur

    Mille pas feutrés
    Le craquement des bois morts
    Les feuilles froissées.
    __

    Un peu long j’en conviens, bonsoir à tous.

  34. A l’autel de sa vie
    La lumière s’agenouille
    Ses épreuves dans le sac
    Humilité pour seul bagage

    et je te lis, Monique,

  35. c’est pas trop long, Monique, tu parles juste, et je partage tes mots, et j’ai un tit soubresaut d’amour en écrivant, c’est beau ce qui se vit ici, avec chacun, avec son coeur, son âme, son corps aussi…

    Parfois c’est l’image qui me remue l’âme….ou le poème de l’un.. ou de l’autre.. parfois c’est un baiser doux.. ou encore cette caresse…je suis admirative ici… devant l’amour, la belle humeur, toute cette vie que j’aime… et puis on peut partager des gravités… on se soutient… c’est fort…. j’ai toujours admiré les commentaires d’Ossiane, tous lus, et parfois je reviens encore sur d’anciennes pages et je lis…mais c’est immense ici….juste que parfois…je prends trop de place….comme tout à l’heure…je suis désolée…mais cette image me chavire le coeur…. j’ai beaucoup traversé les bois, dormi près d’eux, rêvé, pensé dans les bras de ces troncs dans les Vosges ou sous un saule pleureur à voir passer la vie, entendre le silence et marcher vers devant….en choisissant de plein un sens spirituel, il y a fort longtemps…bises Monique, Ossiane, et à chacun…
    J’allume une petite bougie, Bourrache….

    et surtout, sache que te savoir avec plus de temps pour créer,me ravit, Ossiane.
    Merci pour tout. Je suis émue, jenvoie avant d’effacer….

  36. Tes mots vont droit au coeur Annick, la forêt a été pour moi également le témoin
    de grands drames intérieurs, elle en sait long sur moi, je crois en savoir long sur elle. je t’embrasse de tout coeur

  37. La forêt de mon enfance c’était beaucoup de pins et le souvenir de tresses de processionnaires du pin le long des troncs et la résine et les domaines bordés de mûriers chaulés et d’orangers en arbustes.Et des chênes sous lesquels j’aimais jouer et grimper.Et, un singe…moi! j’adorais grimper aux arbres et suis revenu un jour plâtrée…le même jour mon frère tombait dans un trou de travaux dans le quartier, on était jeunes on s’est retrouvés clopin clopant tout de blanc sur le canapé.))))))) et, et , et…stop ton char Ben Hur!

  38. Hou ! hou ! hou !
    Bonsoir tout le monde !!! Je rame aussi 😉

    Impossible de m’attarder longuement mais je tenais à venir vous faire un petit signe pour vous remercier pour vos belles contributions 😉

    Oui Annick, l’éclat de lumière d’un instant. J’aime beaucoup la photo que je vous ai présentée et vous l’avez encore plus embellie avec vos interprétations, vos citations, vos textes d’auteur, vos bons mots, vos mots inventés;-) J’ai l’impression de me retrouver dans cette forêt en vous lisant. Une forêt d’émeraude pleine de sonorités.

    Merci Oiselle Lou ! Chapeau brigitte ! Hello bonbonze le futé ! Super le coucou, Pierre ! Bravo salade, j’approuve ! Clap clap Maria la funambule ! Rigolo ton moustique, marc ! Bravissimo bourrache ! Splendide salomé ! Yaouh Annick, c’est beau ! Poétesse leila, je m’incline ! Coucou Christine, j’entends le hibou ! Incontournable boîte à coucou ! Merveilleux, claudie ! Trop fort pierre b ! Welcome in the light amichel from Canada !!! Ondoyant, Thierry ! Emouvant, rachel ! Monique enfin !!! toi qu’on avait perdue !!! Touchée par tes mots, belle description de ces lieux et de ces hôtes 😉

    Bises à tous, à demain !

    Nouveaux commentaires :

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    https://blog.ossiane.photo/2006/11/17/tournesol/#comments

    https://blog.ossiane.photo/2007/08/06/lagune/#comments

  39. Hommage

    Arbre
    Solitude des ramures dépouillées
    Au milieu des sillons de labour
    Elles semblent soutenir l’éther
    Tous les brouillards des ciels mouillés
    Ainsi que les larmes d’amour
    Des regards à la lisière
    Du bois de l’errance automnale.

    Arbre, la vie naît et s’achève
    Sur les ornières de ton tronc brun
    Dans les noeuds et sur l’écheveau
    De tes branchages effeuillés
    Où quelques nids pleins de brindilles
    Offrent au regard qui les épie
    Des courbes et des vasques naturelles.

    Là, près des cimes buissonnantes
    Surplombant la plaine lumineuse
    Des oiseaux tissent des berceaux moussus
    De fines branchettes, de duvet blanc.

    Arbre, toi Majesté
    Où sont les âmes jadis couchées
    Sous l’ombrage des troncs centenaires?
    Là-haut ils labourent d’autres champs
    De quelques campagnes célestes.

    Arbre enraciné dans l’argile
    Qui enserre et desserre son étau
    Tandis que les saisons agiles
    Se volatilisent comme une eau
    A peine portée aux lèvres sèches.

    L’arbre gémit dans la forêt
    Il craque par le chant des années
    Et ploie alors qu’immobile
    Le promeneur le croit muet.

    Tant et tant d’années ont passé
    Sur de nouveaux troncs engendrées
    Par les blessures au gré des vents
    Des pluies, des foudres et des orages.

    L’arbre a ses amours dans les mares
    Parsemées d’innombrables lentilles d’eau
    Des troncs sont couchées au travers
    Des potentilles et autres fleurs
    çà et là sur les souches s’accapare
    La moindre sciure pour l’insecte
    Qui vivote, survit et renaît
    Dans des galeries de copeaux.

    Les feuilles qui surnagent et se noient
    Dans l’étang ou la mare des bois
    S’en vont mourir pour que renaisse
    Plus vert et plus léger encore
    Le feuillage sur l’arbre sommeillant
    Sous les frimas, sur les rameaux.

    L’arbre estampillé par l’amour
    De deux jeunesses déjà passées
    Le jeu de l’amour les a lassés
    Menant chaque être vers l’oubli
    De quelques beaux jours éphémères.

    L’arbre blessé, l’arbre délaissé
    Déraciné, en pépinière
    En sursis, coupé pour Noël
    Fardé, enguirlandé puis jeté à la benne
    Debout, poteau des bords de routes
    Illuminées la fin du jour
    Ou radeau des oiseaux d’écume
    Bout de bois floqué dans la brume.

    La saison morte, ma saison
    Est accrochée dans la forêt
    Ici sur un chêne familier
    Dans chaque feuille repliée
    Brunie, desséchée, virevoltant
    Au bout d’une fine branche dénudée.

    Là, elle s’égoutte le long des branches
    D’un saule Marsault, les pieds mouillés
    Par la mare verdâtre qui sommeille
    Entourée de charmes et de chênes
    Dont les pieds couverts de feuilles mortes
    Invitent au silence les âmes tristes
    Qui foulent le sol humide d’un pas lent et bavard .

    Auprès de l’arbre encore jeunot
    J’ai dit, murmuré mes tourments
    Aucune larme n’aie mis au ruisseau
    Des choses qui font mal à mon coeur
    Avant que les fleurs, les essaims
    N’aient envahi tout mon jardin.

    Toutes les fleurs en bouton, tous les fruits déhiscents
    Toutes les branches serpentines et les rameaux naissants
    Tous les arbres ébranchés qui semblent trépassés
    Et les troncs tourmentés, tortueux à souhait.

    Forêt, forêt des voeux déçus
    Des brames mélancoliques
    Des gazouillis chantants
    A la naissance de l’astre roux.

    Matin d’hiver ou de printemps
    Chemins piquetés de roseaux
    Des sabots claquent tels des grelots
    Au fond des sentiers oubliés
    Parés d’un mystérieux halo
    Fraîcheur de la brume matinale.

    Sont-ce là les heures mourantes
    Les saisons immuables
    les ors et tous les arbres
    Aux feuilles poilues ou glabres
    Qui poussent dans mon coeur?

    Tout le vert de l’hiver
    Le rouge, l’ocre d’automne
    Les fleurs écloses d’avril
    Les bourgeons du printemps
    L’été des sables brûlants
    Et du soleil de plomb.

    Il a tout vu et tout connu
    Garrigue, maquis et plat pays
    Landes, clairières et bois dormants
    Dans les brouillards laiteux
    Des chemins silencieux.

    Sous la voûte des pommiers sauvages
    Des châtaigniers, des ronces en fruit
    J’ai toujours rencontré moi-même
    J’ai toujours croisé ceux que j’aime
    A la croisée forestière de mes vers.

    Mon esprit aime toutes les caresses
    Du vent murmurant dans les feuilles
    Le coucou chante et le pivert
    Tambourine sur un tronc qui prie
    Les branches levées au ciel.

  40. Bonsoir Leïla, chapeau pour toutes tes interventions sur le blog ces jours passés, comme diraient les enfants « tu m’as scotché  » d’admiration, quant aux chenilles processionnaires c’est une catastrophe pour nos pins, nous en saisissons presque une fois tous les ans dans le jardin, il y en a de plus en plus ici dans le midi. Comme toi, nous étions quelques unes autrefois à être des garçons manqués dans les arbres, mais….par chance, je ne me suis jamais rien cassé… ah les cabanes dans la forêt avec mes frères!!!!!

  41. Toi,
    Tu es l’ombre du sous-bois
    Moi,
    Je suis la lumière du soleil,
    Nous,
    ensemble, un beau tableau
    On
    écoute un chant mélodieux
    Sommes nous,
    nous murmurons des mots d’amour …

  42. Hibou, coucou, hibou, coucou….
    Coucou, coucou en boîte
    Tant de coucou, coucou.
    Ma voisine a un horloge
    qui sonne – Coucou coucou
    à toute l’heure il chant – Coucou
    Cet aprés-midi une amie et venue
    me rendre une visite.
    Et son portable sonnait –
    Devinez-vous ce qu’il sonnait?
    Coucou Coucou
    Eh, bien! Coucou à vous tous!

  43. Coucou, tout le monde.

    Houhou, Neyde (j’espère que ça ternure à tout va par chez toi…).

    Aujourd’hui, pour moi : jour boubou (sus aux poussières !).

  44. De fines feuilles cueillent la lumière
    Les nervures gravées sous un soleil brasier
    Les branches s’essoufflent en attendant l’hiver
    Caresse du vent sur la cime de nos rêves

    L’air est si dense et nous frôle
    défait nos ailes de fée , de phalène
    et le souffle d’éole au sol nous envole

    Nos lèvres effleurent le contour d’un tronc
    à peine perceptible les histoires anciennes
    De contes et légendes du levant
    Sous le ciel se referment en rites sorciers.

    Les mains entrouvertes découvre le trésor
    nos sourires écrits pour ne plus s’envoler.

  45. Dans le petit bois
    Le chapelet du temps
    Récite sa prière
    Chaque feuille un cantique
    Qui se plane et se vit
    Avant de se poser
    Se laisser s’endormir
    En pensant à l’été
    Et quand la main si tendre
    Ramasse la feuille fort belle
    La range dans un livre
    C’est un murmure intime
    Qui s’écoule de vie
    Quand la page
    Au jour s’offre
    Et s’abandonne amour
    Sous la lumière de l’oeil
    En éternel printemps

  46. dans l’ombre des yeux
    je décèle une petite lumière
    est ce celle des feux de l’enfer
    ou l’iradiation des cieux

    vous êtes comme ces belles feuilles d’automnes
    colorées, prêt à vous envoler, léger
    vous êtes comme cette futaie
    vous repoussez l’ombre de votre lumière
    et laissez entrevoir votre profondeur

    bonne journée

  47. Coucou Bourrache
    La « ternure » pousse chez moi …
    Elle fait compagnie à l’amour.
    Bises pour toi
    Bises pour les amis et amies du blog.

  48. C’est à pas lents qu’on entre en forêt,
    Le regard attiré par la cime des arbres ;
    Plus de ciel, plus de soleil, plus de repères,
    Un regard derrière soi et la forêt se referme.
    Le lieu devient incroyablement immense,
    Les troncs d’arbres s’élèvent de plus en plus haut
    Et semblent s’effacer devant nos pas ;
    La lumière s’estompe au fur et à mesure que l’on avance.
    Tout est calme, effroyablement silencieux.
    A l’heure de la sieste des oiseaux
    Le temps s’arrête, tout devient sourd,
    Seul, le vent, chef d’orchestre des bois
    Laisse frissonner les feuilles au faîte des géants.
    Baudelaire avait raison de parler d’un temple
    Où l’on se promène entre les piliers.
    Le silence est intense dans cet endroit magique,
    Aucun démon ne peut entrer
    Seule la nature règne en maître
    Fraîcheur, grandeur, humidité, recueillement
    On guette le faisceau de lumière
    Comme le rayon d’un soleil fantôme
    Qui jettera sur le sol, son halo luminescent
    Et sur les troncs, des reflets d’or.
    Alors, oui, on peut avoir peur, être impressionné,
    Mais on peut aussi se sentir enveloppé, protégé,
    Oublier le temps et marcher très longtemps
    Dans la fraicheur des sous-bois,
    Dans l’odeur de la mousse,
    Dans le frou-frou des fougères,
    Sur le tapis d’humus et de lichens.
    On peut se laisser envahir
    Et peu à peu, faire corps avec la forêt ;
    Puis, petit à petit entendre plein de bruits,
    S’apercevoir de la présence de tout un petit monde vivant
    Qui gravite autour de nous au coeur de cette futaie
    Et comprendre le véritable secret de la nature

  49. Bonsoir tout le monde !

    Alors, comme personne ne l’a encore osé,
    J’ose…

    Promenons nous
    Dans les bois
    Pendant que le Loup y’est pas
    Si le Loup y était
    Il nous mangerait !

    Loup y es-tu ?
    Entends tu ?
    Que fais tu ???

    …..

    Si pas de réponse du loup,
    Promenade en forêt
    En tout sécurité !

    Si un loup est planqué là,
    Dans le tout proche bosquet
    Les promeneurs auront à choisir
    Une planquette vite fait !

    (En attendant que le loup se réveille, qu’il se lève, qu’il s’habille, etc…. )
    on a encore un peu de temps pour nous éparpiller et visiter la FUTAIE !

    Biseeeeeeeees de la promeneuseeeeeeeeee

  50. On peut toujours s’affûter
    sous les hautes futaies
    mais au moment de l’allali
    peut on dire tayaut
    quand on s’enfonce
    dans le taillis
    ce n’est pas l’enfance de l’art
    mais de lardon et quand on « sert »
    la bête, non seulement
    on l’a serré de près
    mais on a senti
    son souffle chaud

    On peut s’embusquer aussi
    sans brusquer les choses
    parce que la lumière
    joue dans les feuillages
    et tamise doucement
    et sur ce tapis la mise est là
    ce sont tant de champignons
    qui tapis dans les ornières
    et les ronciers ne se livrent pas.

    et tout ces craquements
    ces bois morts qui tombent
    déchirent le silence
    montrent des forment
    qui s’élancent

    et cette mousse vivace
    comme un doux oreiller

    non de ces bois
    mes cris d’effrois
    jamais ne sont sortis

    non de ces bois
    mes peurs et mes joies
    j’ai gardé dans un écrin

    non de ces bois
    même sans signe de croix
    j’ai conservé un beu butin

    comme les elfes et
    surtout les charbonniers
    j’ai enfûmé les environs
    mais dans ces bois
    je suis chez moi
    et je suis comme un roi

  51. Bonne soirée, sans les hurlements du loup à travers bois, je ne connais que le brame du cerf et c’est déjà fort impressionnant.

    Au petit matin
    Au travers du voile de l’aube
    Voir naître les arbres

    Aimer la forêt
    Entendre battre son coeur
    Respirer en elle

    Attendre le soir
    Les craquements étouffés
    Enveloppés de nuit

    Formes effrayantes
    Dans le rayon de la lune
    La marche des ombres

    Se fondre en son sein
    Se laisser apprivoiser
    Laisser faire les rêves

    La forêt est extraordinaire et chaque heure du jour ou de la nuit a son mystère et ses sensations étranges, quel joli lieu pour les contes où le merveilleux avoisine le fantastique.

  52. Bonsoir Monique
    bienvenu dans les bois
    pour les chenilles professionelles 😉
    elles font un sale boulot
    et après c’est aussi coton que cocon
    de dévider la pelote.

    Merci Ossiane pour ce charme buccolique

    bonjour à tout l’équipage
    parti trop tôt ce matin pour avoir osé
    vous réveiller.

  53. Bravo Thierry, notre jongleur qui sait si bien faire rebondir les mots sortis tout droit du petit bois derrière chez moi….

  54. Bonsoir Ossiane et merci pour ce petit morceau de rêve tout inondé de lumière.
    __

    Avoir la chance
    D’être née à deux pas de la forêt
    D’avoir eu une maman amoureuse des bois
    Et qui, lorsque nous étions enfants
    Faisait de ce lieu
    Le palais de nos jeux
    Les arbres l’auditoire
    De nos poésies, de nos leçons d’histoire ou de géographie…
    Avoir eu cette chance !
    ___

    Bonsoir Bourrache et bonne nuit à tous

  55. Ah merci Bourrache, tu t’es bien reprise avec Barbara, elle est superbe et je l’adore. Merci merci beaucoup

  56. Monique content de te revoir sur le blog après cette abscence

    J’avais passé tout l’après midi caché dans un endroit que je tiens secret.
    Le soleil ne peut y pénétrer et personne ne peux me voir.
    pourtant en ce dimanche après midi d’automne les promeneurs en profitent
    Pour ramasser les châtaignes et pour ceux plus initiés à fouiner pour dénicher les ceps ou les trompettes de la mort. ils empruntent les chemins les plus reculés
    S’en écartant même parfois. J’en ai vu parfois tourner la carte dans tous les sens.
    à l’endroit à l’envers. regarder en transparence dans la lumière blanche.
    Parfois je vois passer des cavaliers et j’admire la beauté de ces animaux qui ont l’air si complice avec l’homme. ou la femme bien sûr. J’observe donc tout ce monde en regardant les cette féerie de couleur. un vent frais souffle aujourd’hui et petit à
    petit les feuilles comme des oiseaux éphémères virevoltent et se posent. Puis se soulèvent à nouveau comme des sauterelles. Depuis quelques jours elles forment un tapis ou j’adore courir quand la foret se vide. J’entends mes pas crisser et souvent je me fais peur moi-même. Maintenant le soir approche; les promeneurs se font plus rare. Moi me sens bien. J’aime cette solitude. La lumière se fait plus rare. L’ombre s’étend. La brume envahie les sous bois. Le silence enfin redevient maître des lieux et moi je ne bouge plus. Pour ne pas rompre cette sérénité. tout à coup
    J’entends des voix. Un couple se promène à cette heure tardive. Ils semblent amoureux.
    Je ne suis pas très loin d’eux mais ils ne me voient pas. Comme je suis curieux, je m’approche encore plus. en silence. Eux ils s’embrassent à n’en plus finir. Je commence à être gêné. Et je ne sais pas ce qui leur prend mais il s’allonge en plein sur moi. et j’entends un cri perçant la nuit tombante. haaaaaaaaaaaaaa
    un hérisson. Je me suis allongé sur un hérisson. J’ai malllllllllll.
    Alors je les ai vu s’enfuir à toute jambe. Je crois qu’ils ne sont pas près de revenir à cette heure. En attendant heureusement que la mousse est gorgée d’eau en ce moment car sinon j’aurais fini comme paillasson…

    bonne soirée la compagnie des lapins sourire bourrache

  57. Donner la chance
    Aux enfants de vivre @ cent pas de la forêt:))
    Lieu de leurs jeux, de leurs échos
    Des libellules prises en photos
    Potions magiques dans des flaques d’eau
    assaisonnées de feuilles en pluie
    Être une maman éprise des bois
    Lieu de flâneuse nostalgie.
    Cueillez des trèfles, à quatre pas,
    Des escargots pour vos spirales
    Grand huit de la vie des amours
    Glissez, retombez dans les mousses
    Puis réchauffez vos baisers
    Aux flambées d’automne.

  58. Bonsoir Marc et comme Leïla je ris avant de me composter une ce ces potions magiques dont elle seule a le secret et qui remplissaient les casseroles imaginaires de nos cuisines imaginaires dans ces maisons imaginaires où les feuilles formaient des murs, les branches, des portes infranchissables etc….de nos cabanes forestières.

  59. Le secret n’a rien de magique, comme j’écrivais quelque part, je reste en orbite pour ne pas atterrir…Et si je devais atterrir, je voudrais le faire; dans la forêt lointaine aux coucous, dans un musée sans barreaux, une bibliothèque pleine de livres, un magasin rempli de claviers que je pourrai caresser sans avoir un vendeur sur le dos, ou encore dans un labo photos l’oeil ouvert sur des clichés dans l’obscure lumière.Bonne nuit bande futée))

  60. leila il y a une chanson parlé qui reprenait sans cesse
    « je m’appelle cent pas » je ne sais plus de qui c’était
    mais ça m’a marqué.

  61. merci bourrache pour ces merveilleuses chansons

    du coup je me suis penché sur les textes de Georges Chelon
    magnifique

  62. >à tous:

    Un gros coucou à Neyde qui chante à nouveau;-)
    Un petit coucou spécial à Louise et sa belle poésie, à lasiate qui me touche par son poème bien senti, à Anne fraîche et joyeuse et que je n’ai pas le temps d’aller voir;-( et bien sûr à tous les amis habitués du blog qui déploient comme d’habitude une belle énergie et un grand enthousiasme à rendre cet espace beau, vivant, chaleureux, joyeux et intéressant. De gros bisous à tous! Bonne nuit!

  63. Merci Bourrache pour ton clin d’oeil que j’apprécie beaucoup… je ne le vois que ce matin
    Bises

  64. Merci Bourrache
    si c’est chelon ce n’est pas chelou
    ça fait longtemps mais quel bonheur
    simple et direct, une émotion ample

  65. nous n’irons plus au bois, la colombe ….
    ma douce
    ma mousse
    ma feuille
    joue –
    toi des fruits défendus
    sur la paresse de ton devenir
    renverse les feuillages de ton innocence ….

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