Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Des racines et des rêves
ballet dans le jardin bleu
hommes en marche
◊ “Le jardin des arbres bleus”
VO’LE : Christine O’Loughlin, Catherine Villefranque,
et Michel Euvé (EBSG Architectes). France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
Sur le site de Reporters sans frontières, vous pouvez participer à la manifestation virtuelle devant le stade olympique. Pour manifester avec une vraie pancarte et un slogan de votre choix, cliquer sur ce lien:
http://www.rsfbeijing2008.org/ftp/cybermanifPekin/
Il faut mantenir l’Oeil Ouvert :
L’invasion des Géants Phasmes Bleus
est déjà commencée
Ils se sont sortis des arbres
et maintenant
Son habitat est l’eau
Ils se déplacent lentement
par le jardin
avec élégance
comme un douce ballet
mais, attention,
Nous ne savons pas
quelle est l’intention
de ces insects
si beaux, si grands…
====================
Ossiane,
j’aime ce ballet Phasmatodea
Bises
Qu’as-tu fait de ta main?
Elle crée sa part de rêve, a des choses à nous dire. Tiens je vais te montrer: une trace de vie. Elle prend la branche morte, elle n’en fait qu’à sa tête. Elle retourne le sens, enfouit dans sa conscience le bleu regard du ciel. Elle a taillé à vif, laisser couler la sève.
Être déshabillé échassier des marais! Il marche sur les eaux: un miracle de soi dont on est étonné.
Elle se parle pour nous, visiteurs de l’Eden; histoire sans paroles qui ne veut s’expliquer.
Je fais avec la main, pour pouvoir partager. Extrême liberté…
bleu charrette
…………………………….
http://barjaweb.free.fr/SITE/Album/char.html
Comme des êtres graciles semblant frôler l’eau, le bleu et le vert s’entendent à dessiner devant nos yeux un ballet nuptial..
L’impression ‘presque’ de les voir bouger sur ton cliché, est étonnante !
C’est très beau et j’aime ce que ton esprit dessine en écriture.
Belle journée à toi.
D.
Il y a là de ces vues qui vous font changer d’espace, par l’étroit interstice entre la nuit et le jour, entre l’hiver et le printemps; là l’intervalle, par un simple effet de lumière, on vous offre la représentation (mais sans rien de théâtral ) d’un rapprochement entre les choses et les pensées (…)
Un petit texte de P Jaccottet pour accompagner vos photos, la métaphore est presque parfaite .
A bientôt
L’apprenti sorcier est passé par là :
« Vous devez remplir la mare ! »
Obéissants, les balais ont si bien travaillé
Que la mare fut bientôt prête à déborder !
Arpentant délicatement le liquide transparent,
Ils tâtent du bout des pieds le fond, et tout en marchant,
Se demandent pourquoi ils en ont mit autant !
Une question pourtant me taraude l’esprit :
Où sont donc passés leurs nombreux seaux ?
Aussitôt ils me montrent l’endroit : c’est ici !
C’est par là, par ici, mais non : par là ! Oh !
J’ai beau écarquiller les yeux….
Je ne les vois même pas !
Biseeeeeeees de Christineeeeeee
Je voulais vous envoyer le lien de l’apprenti sorcier…
Impossible, il ne passe pas..
Le sorcier est encore passé par là pour le faire disparaître.
Alors allez y tout(e) seul(e) !
Biseeeees
Et je repense à une chose….
Ne sera ce pas l’anniversaire de quelqu’un aujourd’hui ????
Devinez qui !
Me semble que c’est Annick…
Qui va devoir souffler les bougieeeees !
Me trompe je ?
Je vais partir en vacances aujourd’hui…
J’emporte mon micro bien sûr, et j’essaierai de suivre la suite des aventures de ce jardin extraordinaire… si je peux me connecter !
A bientôt donc,
Grosseeeeees biseeeeeeees à touteeeeeees
graciles, déhanchés, joyeux,
oublieux, dans le plaisir de notre mouvement,
chacun
mais conscient des mouvements des autres
qui entrainent
orientent
soutiennent notre danse,
sur la rive, dans l’eau qui se précipite
gracieusement avec nous,
plaisir de notre fête désordonnée
bonheur en sec bleu doux
Et nous nous entrelaçons,
séparons,
saluons,
jusqu’à nous briser
d
la fée des rêves
on ne sait pourquoi
mais le ciel lui aussi parfois avait de la mélancolie
alors il devenait gris, sombre parfois menaçant
Et les larmes coulaient à n’en plus finir;
Rien ne paraissait pouvoir le consoler!
une année ses états d’âme durèrent si longtemps
que la fée des rêves se présenta devant lui
Et lui proposa de réaliser trois vœux;
Le ciel fût d’abord très surpris car en général
C’est lui qui faisait rêver les gens;
Lui qui s’amusait à mettre en scène le balai des étoiles;
illuminait l’iris des enfants avec les feux d’artifice de mille couleurs
Scintillante, sémillante!
lui qui déclinait les couleurs de l’astre d’or pour offrir à la terre
De fascinant aurore et de crépuscule féerique!
La fée réitéra sa faveur!
Le ciel un moment réfléchit;
Puis lui dévoila ses trois vœux;
« J’aimerais descendre sur terre et envelopper la forêt de caresse ;
j’aimerais aller danser au cœur de la clairière aux sons enchanteurs
Des musiciens de la forêt ; enfin j’aimerais toucher l’eau et m’y regarder
De si près que je pourrais plonger mon âme dans ses yeux cristallins ; »
La fée des rêves exauça aussitôt ses trois souhaits et le ciel pendant une journée entière
Descendit sur terre dansa à en perdre son souffle, Il riait, chantait. Son corps paraissait plus léger que l’air ; c’était la plus belle journée de sa vie ; ; Puis il s’allongea au coté de l’eau sa compagne d’un jour ; Elle lui murmura des mots si doux que le ciel un moment en rougit ; il en fût ébloui ; Jamais il n’avait connu bonheur plus grand. Puis vint le soir ; il avait laissé sa demeure vide ; vu d’en bas elle paraissait insipide, transparente ; les étoiles, les couleurs comme des enfants se languissaient de le savoir parti. Il se leva fit ses hommages au bois et aux virtuoses. Puis se pencha pour faire sa révérence à la princesse de son cœur. Et rejoignit son logis d’un pas lent en se retournant de temps à autres. Les yeux brillants le sourire triste.
Il s’installa dans sa demeure en pensant à cette journée extraordinaire. Il s’endormit ; apaisé heureux . et Jamais on ne vit de crépuscule si merveilleux que ce soir là.
Depuis certain jour il a encore la mine un peu triste et quelques larmes arrive jusqu’à nous.
Mais alors il repense à sa journée féérique ; il se penche vers l’eau et lui envoie des baisers de couleurs et des bouquets de tendresse ; alors elle revêt ses plus belles robes et lui fredonne ses plus douces Odes. Vous le croirez ou pas mais même séparé par la triste réalité le ciel et l’eau sont toujours ensemble reliés par le fil invisible de la pensée. Il continuent à vivre en espérant que la fée des rêves leurs accordent à nouveau d’autres journées aussi fantastiques …
Le bleu du ciel est tombé au ras de l’eau
il danse en une stupéfiante saynéte
toute gracile et épurée
Quel déploiement de troupes … ! Apprentis sorciers … au travail … ! Avec une seule recommandation … s’en tenir scrupuleusement (strictement !!!) aux instructions du maître … C’est cela … la condition de votre « agir »! Objectif …action coordonnée, dirigée à : soigner, aider, soutenir la vie en activant du-dedans … douceur, tendresse, éspoir, force, volonté, amour, joie, liberté du cœur …
Tous prêts donc … comme les cellules d’un corps … en attendant à nouveau le signe du maître … tout reste suspendu … et quelque part du loin ,,, et de tout près … une petite voix tendrement se répand dans l’air …comme un chant, une invitation, une douce prière à l’unisson … elle dit … « Musica … Maestro !!! » 😉
Extrême liberté … d’un ballet nuptial que le cœur danse … un tel unisson au-dedans … espace à crèer … nos rêves … et … ma main « dans » la tienne …
Merci pour la grâce qui anime les « mots » … mots qui dansent … légers, doux … c’est l’enchantement du Cœur et de son Miracle … c’est si beau … Il danse sur l’eau … !
Merci … en pirouettes joyeuses de nous … leurs corps légers ,,, glissent suaves comme caresses … Extrême liberté …
Pour Annick
C’est ton anniversaire
Toi la Douceur du blog
Aux mots tendres d’amour
Les branches chantent tes pas
Et ton coeur un soleil
Dont les mots s’émerveillent
Redonne son éclat
Au printemps solitaire
Dans tes écrits la joie
Laisse la parole à l’ ange
Jolis écrits tout le monde, plaisir de vous lire.
Christineeeeeeeeeee tout à fait juste l’image. Bonnes vacances à toi …
Bisou Ossiane et bonne journée à tous
pour Annick
très bonne anniversaire merveilleuse annick
j’en profite pour dire que si j’a i pris confiance
pour écrire je le doit à la fois a Osssiane par son travail féérique
par sa bienveillance auprès de chaque « blogger » mais aussi a toi annick qui dés mes premiers textes avait toujours un mot délicat plein de douceur.
et tu as la même attitude envers tous les nouveaux mais aussi les anciens d’ailleurs
sans jamais fléchir .
alors que la vie t’enveloppe aussi de douceur et de bonté
marc
« bon » anniversaire et non » bonne »
Puisque c’est son jour et qu’elle s’est envolée pour quelques jours, j’en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire à Annick qui parcourt ce jardin depuis de longs mois et le parfume de ses mots les plus doux et les plus généreux chaque jour.
Happy birthday to you, Annick !!!
http://img140.imageshack.us/img140/1310/gteaudanniversairedegrays0.jpg
>neyde :
Prem’s ! Cette scène fait partie des plus étonnantes de ce festival. Ces arbres semblent si vivants et expressifs. Ce ne sont que quelques photos. Il y avait bien d’autres arbres humanoides en action mais la lumière n’était pas vraiment au rendez-vous à ce moment-là. Amusante idée ces phasmes, ça y ressemble énormément ! Merci pour ton beau ballet de mots. Bises.
>bernard :
Superbe part de rêve que tu nous offres avec ces échassiers du marais et ce bleu de la séve! Merci pour ta belle écriture imagée. Bises.
>andrée :
Première fois que j’entends parler du bleu charrette ;-)) Quelle collection ! Merci andrée, bonne journée !
>DoroT :
Bonjour et bienvenue 😉 Les artistes qui ont réalisé ces créatures ont fait un beau travail sur l’expression. Ils ont effectivement joué avec les reflets de l’eau.
Je vois que tu es peintre et que tu exposes beaucoup 😉 Tes toiles sont belles et pleines de délicatesse. Au plaisir de te croiser à nouveau, bien tà toi.
>Hélène :
Magnifiques ces mots de Jacottet à la limite de l’abstraction ! Encore un bon choix de ta part ! Je suis très honorée que tu cherches à trouver le meilleur pour mes photos 😉 Merci hélène !
>Christineeeeeee :
Envolés les seaux avec les pots !…. ou peut-être avec toi puisque tu nous quittes;-)) Ne restent plus que les ballets de Christineeeee qui n’en revient pas 😉 Il se passe de drôles de choses dans ce jardin extraordinaire !
Très bonnes vacances bien méritées après tes dernières semaines de labeur intense ! Quant tu veux sur la toile de nos mots 😉 Biseeeeeeeeeeeeeeees de l’été en pente douce !
>brigetoun :
Ta plume légère esquisse de jolies arabesques sur l’eau. Joyeuse débandade de mots en liberté fragile. Merci Brigitte, je t’embrasse.
>marc :
Chapeau bas pour ta belle histoire féérique et fantastique! J’aime ce fil invisible tendu entre le ciel et l’eau. Tu démarres fort ce matin 😉 J’espère que tu vas lire cette histoire à tes enfants ? Bravo marc pour tout ce que tu donnes !
>thierry :
Oui, thierry, tu n’en reviens pas non plus comme moi;-) L’inspiration et la créativité humaine est sans limites 😉 Bonne journée pas devant ta TV 😉
>merciel :
Superbe évocation en temps supendu ! On dirait que tu danses toi aussi avec les mots et que tu accompagnes en pensée chaque expression de ces arbres du rêve. Fraîcheur et spontanéité de ton écriture, c’ets très beau et émouvant. Merci merciel !
>lou :
Bise vers toi lou, où que tu sois dans le monde 😉
Chère Annick
joyeux anniversaire!
Tu nous donnes tous les jours le cadeau de tes mots.
Aujourd’hui je t’embrasse avec toute mon amitié.
Nous sommes les deux de Lion …
Bises
juste pour info…
il me semble qu’en lisant attentivement le blog d’annick
je comprends qu’elle a fêté son anniversaire le 06.08…
Annick: le vieux lion de la savanne rugit…de plaisir… à l’idée de te souhaiter un joyeux anniversaire, sensible et émouvant comme tes billets…doux…si doux
Ossiane
hier au matin, je suis allée à l’ophtalmologiste
et il m’a dilaté la pupille pour faire l’examen de mes yeux.
Quand je suis sortie de chez lui j’ai vu une chose très interessante
Il me parait un rêve psychodélique :
tous les gens avaient une lumière entourant le corps –
mais du côté gauche la couleur était le jaune
et du côté droite la couleur était le bleu
À l’aprés midi l’effect s’est en allé.
Quand je suis venue au blog j’ai rencontré le bleu, le même ton de bleu que je voyais entourant les gens – côté droite.
Une douce coïncidence, parce que en voyant les gens en deux couleur je pensais à tes pots de plantes.
Ah! le blog d’Ossiane nous fait rêver.
Très bon!
Bises
ces images me font penser à la chanson de cabrel
http://www.dailymotion.com/video/xomhx_francis-cabrel-la-corrida_music
inspiré du texte de P Jaccottet
après une terrible tempête
qui dura plusieurs jours
la forêt fût ravagée décimée
les branches mortes jonchaient la clarière nouvelle;
Le vent la pluie se calmèrent entre l’après midi et le crépuscule
le silence déposa son drap de volupté
et dans l’intestice infime du temps
les branches se mirent à danser sur fil de l’eau
et s’envolèrent dans le bleu du ciel .
chaque jour à la même heure
quand l’orbe du temps s’ouvre au fantastique ,
l’onde de leur pas éthérés froisse le miroir de la réalité.
Au premier abord l’essence de ces arbres ou de ce qui en tient lieu ne nous est pas accessible.
Un bleu soutenu les maintient hors de l’eau, de cette évasion rasante et sans vagues
se dégage une telle légereté.
Comme des dityques au pieds poilus qui démouillent et sustentent nos elfes azuréens pratiquent avec ardeur une ronde allégorique pleine d’un charme inattendu.
Neyde: je pensais à l’effet KIRLIAN , mais il doit s’agir d’aberration chromatique momentanée.
Quoique le bleu à droite ;)) mais d’habitude à gauche, c’est le rouge 😉
Ossiane: non que nenni il n’y aura pas de serrée monie, et même sans saint simonie
je nie avoir recours au petit écran, et si je renie une valeur essentielle ce sera plutôt l’écran total pour l’aveuglement et l’écran noir pour la pluie d’étoiles.
le gommier bleu est l’emblème floral de Tasmanie.
La mascarade
patine artistique
vains jeux de miroirs
bon Annickversaire!
>neyde :
Quelle vision psychédélique ;-)) Drôle de coincidence ! Quelle chance de pouvoir vous faire rêver autant 😉
>marc :
Merci pour ces belles envolées poétiques qui nous voyager dans l’irréel. Bonne soirée !
>thierry :
Sage décision et vive l’écran noir;-)
>salade :
Merci pour l’info, je ne connaissais pas 😉 Bises.
http://www.graines.be/photos/Eucalyptus-Gunnii.jpg
>feu roméo :
Des traces indélébiles de la dernière note dans ton regard 😉 Merci roméo !
–
Aujourd’hui
Les ombres bleues
Voyagent
Clandestins d’un jardin
Aquatique
Ils dansent immobiles
Leur insolite destin
Sous les ailes d’un ciel
Où le soleil s’ennuie
Hommes sans larmes
D’une semaille éphémère
Ils posent
Pour que demain
Revienne…
–
En l’absence de Maria , je mets un petit lien vers Giacometti , et son homme qui marche..
http://apo.cmaisonneuve.qc.ca/villanova/giacometti/homme.htm
Bon week end
Créatures de l’âme
Fragiles en leur peau si bleue
Se mirent dans l’eau
Graciles silhouettes
Qui êtes-vous vraiment
Chantres de l’été ?
Humeur vagabonde
Danses avec les ajoncs
la tête aux étoiles
Rondes serpentines
dans les marais salants
Goût de la vie
Suivre ton élan
Se réchauffer à ton pas
Plonger dans le bel (1)
Ne penser qu’à Toi
Source de beauté calme
La nuit s’avançant
Ne s’arrêter jamais
Quand la source s’écoule
Il le faut cependant
[A regret]
(1)(plein de tendresse pour Annick)
C’est superbe !
Bises bleues à tous
>Alix:
Drôle de coincidence, j’ai vu il y a peu de temps une belle expo sur ce même homme qui marche;-) Quel beau poème en verticalité à propos de cette sculpture dans ton lien!
Je retrouve ta poésie fluide et légère avec grand plaisir. Tes images du soleil et de ces hommes sans larmes sont superbes! Belle interprétation de leur posture! Bravo Alix! Bise à l’amazone!
>phil:
Bonsoir phil, pas de jeux de maux ce soir, ta plume se délie en liberté serpentine et fluide. La beauté et la tendresse au rendez-vous dans ton beau jardin de mots. Un vent de magie plane sur le blog;-) Bises.
>nath:
Tu as eu si peur pour filer si bleu;-) Merci de ton petit clin d’oeil!
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/08/07/boycott-pekin-2008/#comments
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Dans le bleu de l’horizon
A la naissance du jour
Errent au-dessus de nos têtes
Les spectres des entrailles de la terre
Englués du bleu d’azur
Ils transitent dans le jardin
Et sèment à la volée
Une poignée d’air pur
Ce sont des hommes bleus
Les hommes du vent
Ils vont de par les plaines
Ils vont de par les monts
Fantômes ou robots
Dans leur valses éternelles
Disciples d’Amon
Sans visages et sans noms
Squelettiques et décharnus
Ils vont dans l’air du temps
Les nomades du vent
pour continuer le chemin de la Dame des bords du Rhône
avec, bien sûr un sourire…
Et passèrent ma mie
Au soir de l’été
Les derniers hommes bleus
Dans leurs corps moins de sève
Dans leurs chants
Plus de trêve (1)
L’hiver allait venir
Et son las cortège d’ombres
Il était temps pour chacun
de rejoindre son foyer
D’y chanter ses exploits
Briller de mille feux
Parler avec chaleur
Se consumer d’amour
Pour leurs belles patientes
Reprendre ses racines
Donner paix
Aux cendres des ancêtres
En vénérer les manes
Faire le large nécessaire
(Sous le manteau)
(ou sur un lit de braises)
Pour que viennent des bourgeons
Au printemps espéré
Pour que la branche créée
Ne devienne rameau sec
Aller, bois, bois mon frère
Fête avec nous la renaissance !
En demain, il faut croire
Dans le vert, l’espérance
(1) (plusse de trêve !!!)
Dans la grotte, vous êtes libres. De fumer bleu, d’imaginer.
En procession, en contorsions; vous évader.
Vous êtes double.
Mais prisonniers, au bord du puits.
Miroir du ciel, des blancs nuages et des grands arbres.
Entre deux mondes, vous hésitez.
A vous noyer, perdre la tête; c’est déjà fait. Guillotinés.
Elles, Il, se sont mouillés les pieds?
De la rive, leurs mains se penchent.
Artistes, miroir sacré…
Des hommes en marchent, dans le jardin bleu… mais non, erreur, c’est la compagnie des lapins bleus… mais oui les lapins bleus d’emilie jolie!!!
avec un peu de retard, bon anniversaire Annick. bonne journée à tous. bises.
Bon anniversaire ma petite Annick. C’est vrai que, pour moi, tu as une place particulière sur ce blog car tu sais toujours avoir un mot gentil pour chacun. Ta présence est réconfortante pour nous tous. J’aime aussi beaucoup te lire sur ton site. Bonnes vacances à toi et à bientôt
Je lis l’écrit de Monique et je lui tire mon châpeau. Magnifique !
>Monique :
Superbe poème Monique avec ces nomades du vent !!! On nage en pleine rêverie et irréalité ! Quelle belle inspiration anime ta plume ! Merci beaucoup !
>phil aba :
Tu m’amuses 😉 Plume véloce ! Les jeux de mots reviennent en humour avec cette symphonie des saisons et ce cycle de la vie ;-)) Bois/lit de braises, il fallait le trouver ! Tchin tchin phil ;-))
>bernard :
Rêves prémonitoires dans la fumée bleue au bord du puits 😉 Tu verras pourquoi 😉
J’aime ces elfes, tes belles images hallucinatoires et ce miroir sacré que je vénère ! Merci pour ta belle écriture !
>sabine :
Coucou sabine, te revoilà, comment vas-tu ;-))
Les voilà, ils t’attendent !
http://www.youtube.com/watch?v=OAXRm3y4X8M&feature=related
Je suis l’homme immobile
et j’arpente la rive masquée
aux multiples racines
Je suis l’homme en marche
et je fouille sur l’ombre
mes couleurs d’été
je suis l’homme sans nom
dont le coeur saigne
à la barbe des nuages
Mais je marque de silence
les limites d’un jardin
un rêve de pluie
a lavé mes humeurs vagabondes
.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/08/07/boycott-pekin-2008/#comments
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Ossiane, très chère,
Et oui Ossiane, toi qui nous pousses, nous entraînes, nous fais nous prendre par la main ou la plume, nous amènes dans des mondes nouveaux de seconde en seconde, tu as noté « lit de braises »… « sous le manteau » (de la cheminée) m’a un moment étonné !
Car vois-tu, il arrive un moment durant lequel nous nous échappons à nous même. Enfin, c’est comme ça pour moi. Promis, je ne fume pas, n’écris pas sur du papier d’Arménie, ne suis pas entouré d’encensoirs. Juste la lumière de mon écran, les couleurs qui s’en échappent et les mots de chacun que parfois j’aimerais tant avoir écrits moi-même.
Ah ! le feu, le feu de l’écriture. Et ici, feu de tout bois, bien sûr !
Mais de quelle fibre étrange sont donc faits ces spectres
qui lentement s’agitent à la surface de l’étang
sans pour autant le couronner ils ont laissé leurs sceptres
ils s’ébrouent en partage à la façon de Brouage
et si ils brouillent les pistes ce n’est pas de façon triste
secs et précis leurs segments délimitent autant l’instant
que montrent dans cet espace interface
comment le miroir développe en sous face
le reflet de tant d’illusions, délicatement penchés
aussi irréelle soit cette ronde à la manière d’un filet
ils ne cherchent pas à défiler et prennent leurs aises
aériens et légers ils flottent sans tenons ni mortaises
folâtrez donc on dit sous le manteau qu’à la nuit tombée
vos esprits s’échappent et galoppent alentours peuplant les marais
Rachel et Ossiane vos compliments me vont droit au coeur et je vous dis merci. J’ai écrit ce poème hier au soir pour essayer de m’évader un instant, quand le poids de la douleur est trop intense, j’en appelle au rêve bien sur par le biais de l’écriture oui Thierry et rien d’autre, la dame des bords du Rhône Phil alba ajoute ceci à tes écrits forts jolis
–Lorsque tout est en place dans le vert de l’espérance— les hommes bleus, dans le coucher du soleil —prennent place à l’horizon— pour écouter leur chant— la valse du vent pour un nouveau printemps et moi, assise près de l’âtre j’écoute et j’entend…..
Dans le monde des hommes bleus j’ai vu sous la plume d’Alphonse Daudet voler un oiseau bleu
L’OISEAU BLEU
« J’ai dans mon cœur un oiseau bleu,
Une charmante créature,
Si mignonne que sa ceinture
N’a pas l’épaisseur d’un cheveu.
Il lui faut du sang pour pâture
Bien longtemps, je me fis un jeu
De lui donner sa nourriture :
Les petits oiseaux mangent peu.
Mais, sans en rien laisser paraître,
Dans mon cœur il a fait, le traître,
Un trou large comme la main.
Et son bec fin comme une lame,
En continuant son chemin,
M’est entré jusqu’au fond de l’âme !…
__
pour salade: les gommiers ne comptent ils pas en leur famille l’acacia, le vrai
et toute cette gomme qui dégomme ne rebondit elle pas, hémisphère austral ou pas ?
Ca ne fait pas hurler au loup pour autant.
Heureusement qu’il y a moins de gommeux que de gommiers, quant aux goumiers leur mémoire nous est chère et pas que depuis Monte cassino.
le cœur pur
l’âme dépouillee des conventions
le corps livré au vent,
à l’eau,
à la terre
ils dansent l’hymne à l’amour
avant de retourner comme des spectres
dans leurs monde effrayant
ou tout paraît invisible
impalpable
voyage entre réalité et fantastique
ou le temps tisse sa toile
et risque de les capturer pour l’éternité
je suis touchée par vos délicatesses d’être vous, je vous embrasse, chacun .
elles dansent sur cette eau
qui me danse mon âme
de flammes de bel bleu
Annick tu es de retour juste le temps avec un jour de retard, de te dire bon anniverssaire et de t’embrasser bien fort.
Merci Monique, c’était il y a trois jours, un jour fort ordinaire, une naissance c’est chaque jour, à son réveil du matin…BISES.
Sur la piste de danse
Chacun donne sa main
En une farandole
Qui rubanne le temps
D’une berge à un autre
Pour s’aimer simplement
Les mots
D’une rive à l’autre
Il glisse en effleurant le temps ;
Patine la feuille de sa couleur.
Immuable et changeant.
Il traverse notre vie
En étant toujours le même,
Pourtant chaque fois si différent !
Impossible de le saisir !
il s’échappe des doigts
comme la pensée de l’esprit,
Libre et infini ;
impossible de le comprendre,
il ne faut en chercher le sens,
mais plutôt chaque jour
Besogneux butiner l’essence ;
il faut simplement l’aimer
et le laisser s’envoler
comme un pigeon voyageur
Il ira au bout du monde
Au bout de lui même
Inutile et essentiel
Opaque et transparent
Il faut le serrer contre son cœur
Le regarder,
Partager des moments de tendresse.
Heureux qu’ il soit à nos cotés
Fidèle aux infidèles
bien sûr un jour il s’éteindra
mais jamais ne disparaîtra complètement
il renaîtra de ces cendres ;
réincarné,
transformé ;
né de la passion et du désir d’un autre
sous une autre forme
un autre sens
qu’importe
la vérité n’est que la perception du moment…
Comme c’est joli, Marc. je partage…
Vous êtes jolies
Petites brindilles
Vous m’allumez
Un vfeu de joie
Tout dans mon être
un feu, sans v, et c’est plus mieux; sourire!
C’est si bien dit Marc , merci .
« Celui qui écrit en vers danse sur la corde. Il marche, sourit, salue, et ceci n’a rien d’extraordinaire jusqu’au moment où l’on s’aperçoit que cet homme si simple et si aisé fait tout cela sur un fil de la grosseur d’un doigt»
Paul Valéry
Joli Marc cette reflexion sur » les mots »
__
Pour créer son monde imaginaire
Il a pris trois branches mortes,
Un peu de bleu d’azur,
Jeté sur le miroir de l’étang
Quelques zestes de vent
Métamorphosé ses bois,
Propulsé dans le jardin
Son monde en mouvement
Ouvert la farandole
Au chant des oiseaux
Au sifflement du vent
Au murmure du ruisseau
« Il » le créateur itinérant
De rêves et d’émotions.
___
Merci Hélène, et Monique,
je lis paisiblement,
et comme sont beaux vos mots partagés et écrits…
Elle se flaque douce l’eau
Se cajole sa plume en peau
Et vois là son oeil tour à tour
S’endort et puis sourit son jour
Il se lance sur l’onde de paix
De bleu de bel si allumé
Et se frictionne l’air du temps
Si délicat doux et charmant
Si douce vie du bout du doigt
Qui vaporise de bels émois
Cette amoureuse chaque jour
Qui aime se donner d’amour
Pour se vivre et se briller
Sa douce pupille dilatée
Sourire Annick . J’ ai un peu de temps à moi ce Dimanche, alors je prends celui de lire les pages de l’Oeil Ouvert , tellement de belles choses se sont écrites aujourd’hui, hier et encore avant : une véritable aventure de mots, justement , ceux de Marc , de Monique et de vous que je croise aujourd’hui .
C’est un vrai beau travail d’équipe.
A plus tard et bonne fin d’après-midi
Farandoles de feux follets
Frères d’elfes et de korrigans
qui hantaient les forêts d’antan
Qui dansent et semblent voler
Phasmes bleus insectes de vie
Surpris en joie et qu’on envie
Farfadets d’un lointain passé
Sculptures de branches cassées
oui Hélène, elle est fort belle douce cette page,
j’ai aussi du temps à moi cet après midi, et cela me fait beaucoup de bien d’écritures et lectures que j’aime, mais en temps de vacances, la priorité est bien encore pour mon fils et ses temps de loisirs,
bonjour amichel et merci.
Ce bleu de bleu
Mon bleu
Qui s’en court
Délicat
Sur la pointe
De ses ballerines
Ouvre ses bras au ciel
Que recueillent ses mains
mieux vaut tard que jamais …
Annick pour ton anniversaire
Ossiane t’avait offert des branches :>))
A ce bouquet d’art mais austère
De peur que le coeur ne te flanche
Et n’assombrisse ton dimanche
J’ajouterai des fleurs des fruits
Des feuilles et des baisers aussi:
« Voici des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches »
Et puis mon amitié dans vos deux mains blanches
Corps de bois
au coeur des feuilles
Des les murmures de l’eau se meuvent
les casques bleus en masques blancs
Je prends la jolie branche
La caresse fort tendre
La repose
sous l’oeil éclairé
D’être né
Pour recevoir ô temps
Des délices si charmants
D’amichel bel ami
Et les fruits se papotent les feuilles
Les fleurs savourent les branches
Et les baisers mes joues
Toutes rouges étourdies
De recevoir autant
bises, amichel.
>Annick
Suivant l’exemple d’Amichel….
Je t’imagine, dans de jolis tutus bleus de soie
Virevolter à petits pas, aérienne, le coeur en émoi
En pâtineuse agile, frôler le lac, qui t’ouvre les bras
Je t’imagine, en funambule des mots câlins
Passeur de douceur et de chaleur, dans un splendide écrin
Tu es, Annick, la joie de vivre, et l’amour est ton guide
Je t’offre un bouquet de senteurs, mon amitié et tout plein de bisous
Pour marquer cette journée qui t’a vu naître et, sans trompette
Je te souhaite de continuer ton chemin avec ardeur et vigueur
Tendre sylphide, tu as le coeur sur la main!!
merci de vos mots
mais le plus étrange c’est qu’au départ je n’étais pas parti pour écrire sur les mots
mais sur un patineur et puis mon texte c’est construit et modifié
et j’en suis venu de parler des mots
comme quoi les mots et les idées s’imposent par delà nous…
Coucou tout le monde, C’est vraiment la fête à Annick!
>alice:
Quel talent et sensibilité dans ta plume, ton poème est vraiment très beau, merci beaucoup !
>phil:
Phil, très cher, tu échappes à toi même! J epensais que c’était conscient d eta part;-) BOnne soirée!
>thierry:
Ta poésie par ten liberté comme ces spectres;-) Merci thierry:
>monique:
Le rêve est un excellent échappatoie; il ne faut pas t’en priver.
Superbe et profond le poème de Dauder, merci pour ton beau choix!
>marc:
Tes poèmes au tour des mots sont splendides. belle inspiration, bravo à toi!
>annick:
Je te sens ^paisée maintenant que c’est passé;-) Ca vaporise et flaque tout doux;-) Bises!
Tu devrais faire un blog sur une vraie plateforme de blog afin d’éviter d’éparpiller tous tes éccrits;-) Tu aurais ainsi suffisamment de place pour mettre des photos.
>hélène :
Bonne soirée, hélène, tout le plaisir est pour nous de t’avoir à nos côtés 😉
>amichel :
On est en pleine rêverie fantastique avec tes créatures ! Tu nous fais voyager en irréalité. Bise à toi Michel et merci !
>lou :
Belle approche pacifique, lou ! Merci de ton passage!
>claudie :
Coucou claudie, toi ici 😉 Elle a vraiment conquis le coeur de tout le monde Annick 😉 Quel beau poème tu lui offres ! Bises du dimanche finissant !
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ohlala, ohlala, je suis émue de recevoir autant, Claudie encore, de si jolis mots si gentils, ohlala, c’est bien de trop….
Mais c’est vrai que….
Son âme en robe
De mousseline blanche
Aime se valser danser
Sur les eaux accueillantes
Se sourire et chanter
Tourbillonner la vie
Aimer aimer encore
A n’avoir que l’amour
Pour son seul horizon
Et se laisser tomber
Dans une révérence
Qui l’a faite ainsi née
D’aimer ses pas de danse
Son coeur palpite bleu
Plaisir d’un petit haïku avant les douze coups de minuit
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Le jeu spéculaire
D’échassiers imaginaires
Les jeux de lumière
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Bonne nuit à tous et jolis rêves bleus