Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Jardin des vertiges
écriture minérale
transparences
◊ Quelque part entre Galéria et Porto… Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Jardin des vertiges
écriture minérale
transparences
◊ Quelque part entre Galéria et Porto… Voir la Carte de Corse …
La mer est belle
et toujours nous atire.
misterieuse et seductrice
V – ertiges de mon âme
I – dées de ma tête
D – ésirs de mon coeur
É – criture d’un poète
le voyage continue, une autre « matelot » se présente à la capitaine.
Je suis en retard, je viens d’outre-mer.
Jolies compositions et jolies photos Ossiane
Bises à Neyde
___ ___ ___
Vide je T
Jardin des vertes tiges vivant sur des rochers ardus
Jardin désert où cactus buissons et fleurs sont répandus
Jardin d’Eve quand la mer à sa paix est descendue
Jardin des vertiges où tourbillonne l’inattendu
Ecriture minée, râle avant de mourir
Eh cri! tu renais toujours pour discourir
Ecris-tu craie falaise Prevert pour sourire?
Ecriture minérale où la pierre peut fleurir
Tranquillité de l’espace et silence magique
Transe parents se vivent ce loin téléphonique
Transatlantique tranchant translittération épique
Transparence des couleurs la musique onirique
…
entre les rochers
en bas la mer m’attire
vertige des grands abymes
…
~
Un sablier de fièvre
A suspendu le temps
Pour le vide absolu
…………….. Rien.
….Puis l’espoir revient.
~
Abrupts
Vertiges
Appel du haut
Saut dans le vide
De bleu de bleu
Et le ciel me sera une mer
Et la mer un ciel grand ouvert.
Sublimes harmonies des couleurs de vide 1 devanant vertige en Vide 2.
Une belle note en désir des profondeurs.
un cadre noir
sur le vide!
une page blanche
sur le néant!
vertige des mots
qui hésitent
puis se jettent
dans le précipice.
attirance irrépréscible
vers les abymes du temps
vers les profondeurs du passé
vers l’impénétrable futur
vers les mystères du coeur
je m’abandonne
l’âme transparente
offert aux couperets saillant
des sentiments insaisissables
je plonge dans cet océan amniotique!
geste éperdu pour éffleurer
le sens de la vie
c’est beau, Marc…
à te confier, Ossiane, que j’ai vu ces photos, avant ce petit matin, au bord d’avant la nuit, et quel étourdissement de vues dedans, plongeon dans le si bleu, mais quel saut…
et ce matin, mon réveil dans un ascenceur qui monte très vite, et youps, la chûte de la cabine, et le réveil….et un matin paisible, douceurs…
L’oeil court la falaise
Et puis l’envie est telle
Il se plonge son bleu
Car il est amoureux
Et un bel saut dans le vide
L’oeil court la falaise
Et puis l’envie est telle
Il se plonge son bleu
Car il est amoureux
Et….
un bel saut dans le vide
cela me plait mieux ainsi,
à relire mes mots, le rythme du tempo de l’écriture n’était pas fidèle à ma respirattion….
Au bleu des vers m’enivre le désir de voyager dans ces terres .
Y’a du gaz
Au palais des rocailles !
Plantes et murailles
Font bon ménage
Au balcon des mirages
Peu de terre nourricière,
Un rien suffit
Pour grandir et fleurir
Dans ce vertical paradis,
La vie, la vie, toujours la vie,
Racines bien agrippées
A chaque interstice
D’une jolie falaise
Si bien exposée…
Et ça sent bon le soleil clair
Et ça sent bon la mer
Et ça sent bon le vert !
Biseeeeeeeees iodéeeeeeeeees
Tombe à pic.
Les vertes tiges s’évertuent avec bonheur à meubler et peupler les rudes pentes
pas de rue dans la contre escarpe, ni figue ni raisin, mais des touffes d’ajoncs buissonantes et froufroutantes qui nous tentent, et des cactidées aux moeurs
à peine policées qui trouent l’écran.
Le granit rosit il de plaisir qu’embarrasé il se précipite et le vert turquoise
sans chercher les armoises trame en fond une si belle ardoise.
Un petit paradis à l’alphabet si simple… en apparence, et des appats pas rances du tout en guise de compliment.
Avide de connaître la beauté sublime je m’immisce en ces lieux point trop lisses
et je m’abîme dans une telle contempation.
Ne plus penser à rien face à cet équilibre précaire et ne pas piquer des deux avec tous ces éperons, car même une tête pendante ne vous conduit pas andante.
Conserver l’allégresse des horizons nouveaux qui restent à découvrir
et chercher sans paresse les voies discrétes encore à conquérir.
Se remplir de rien pour s’inclure dans le tout, se sentir bien en somme
dans une ronde a peine entamée où folâtrent tant de richesses insoupçonnées
et quand l’euphorbe rit chasser la fourberie …à coup d’escarpins.
Admirer une paroi comme un songe et ne jamais craindre le mensonge
laisser libre court à son animalité sans pour autant cesser d’être sophistiqué.
Qui cherchons-nous dans les paysages ?
Quelque chose qui nous dévore.
*
Qu’est-ce que la mer ? La montagne Qu’est ce que le ciel ou le soleil ? Pourquoi cherchons-nous autour de nous des choses aussi grandes, aussi peu proportionnées à notre forme et à notre mode de vie, aussi étranges en comparaison de notre morphologie .
*
Jusqu’aux nuages qui passent
jusqu’aux étoiles.
..
Pascal Quignard / Vie secrète.
On dirait que le froid est revenu sur le blog… dommage…
>Neyde :
Bon vide et bel acrostiche, c’ets aussi ce que j’ai voulu faire passer. Bienvenue à toi matelote de Sao Paulo 😉
>lou :
Superbe et intriguant toutes les images que tu attribues à ces trois mots essentiels ! J’aime beaucoup, merci à toi.
>sylvie :
Il faut se laisser envoûter par ce vide émeraude, Sylvie. Merci pour tes jolis mots.
>salomé :
Abandon dans le vide pour mieux ressurgir, ton poème est de toute beauté, bonne soirée Salomé et merci d’être passée.
>annick :
C’est ce que je voulais sAnnick, que vous soyez étourdis dans ces couleurs et ces matières 😉 Et tu l’as bien compris avec ces beaux plongeons poétiques pleins d’assurance. La bise.
>pierre :
Le monde à l’envers, pierre pour mieux imaginer et rêver 😉 Merci pour tes mots pleins de délicatesse.
>marc :
C’est beau, émouvant et tellement vrai ce don de toi avec les mots 😉 Quel plongeur tu fais ! Clap clap clap !
>bruno :
Je t’encourage à y aller si tu aimes les couleurs mais ce n’est pas si sûr, toi photographe de l’ombre et de la lumière 😉 Bises à toi.
>christineeeeee :
Bien vu ton poème ! Oui c’est vrai ces petites merveilles florales se contentent de très peu ; on se demande de quoi elles peuvent vivre quand elles sont ancrées à tel point dans les rochers. Belle soirée à toi.
>salade :
J’ai mis un filet pour te recueillir 😉
>Thierry :
Merci pour ta belle évocation ; tu es un bon alpiniste 😉
>perline :
Pascal Quignard se pose sans doute de bonnes questions ; j’essaie de trouver ma réponse… dans ces paysages grandioses… Merci pour cet extrait qui m’interpelle.
>MTO :
Effectivement EZE est très haut perché ; c’est un magnifique endroit aux similitudes assez proches ; c’est vrai. Toi qui connais bien la botanique, connais-tu le nom des fleurs blanches aux tiges rouges qui sont sur la note « Braise » ? Merci pour tout, MTO, je t’embrasse.
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Nouveaux commentaires sur :
Je laisse Annick et Rachel répondre fort bien à ce visiteur; je n’ai rien à dire face à ce genre de raisonnement qui me dépasse…. Merci à elles.
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https://blog.ossiane.photo/2007/04/04/lune-de-miel/#comments
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La nuit la falaise
A peur
Des peines de coeur
Trouvé ce haïku par là
Dans mon carnet AA
Suis-je baudruche ou une cruche ?
Une nunuche ou fanfreluche ?
si j’aime tant tous les écrits
littérature ou poésie
c’est que si baudruche je fus
cruche monsieur ça je ne pus
une nunuche oui j’en conviens
rempli d’humeur ça je le crains
mais jamais vide à l’intérieur
cela nous diffère j’en ai peur
Ce texte est écrit en rapport avec le « petit » commentaire dans « lune de miel ». J’espère avoir retrouvé un peu d’humour après ma petite colère de tout à l’heure.
Tu as raison Ossiane c’est un peu froid. Mais mon petit texte d’hier m’a un peu refroidi. Si au plus profond de soi on ne veut vexer personne il y a parfois des retombées que l’on est loin de soupçonner. Je voulais me faire discrète pendant quelques jours et voilà que le commentaire sur « Lune de miel » m’a fait sortir de ma tanière. Je pense que ceux qui ont l’habitude de me lire et appris à me connaître un peu à travers mes écrits comprendront que j’aime vraiment ce blog et que je ne veux en aucun cas y apporter de malaise par mes écrits qui essayent quelquefois d’être humoristiques.
Bonne soirée à chacun
Regard vers la terre
Oiseau-poète monte encore
Vertige de l’amour
Jolie réponse à ce monsieur, mesdames!
Quant à moi Rachel, j’ai perdu ma dent de devant hier !)) Alors entre celle qu’il te reste ( que tu as rechaussée) et celle qui me manque , on fait sans doute une belle paire,non ?!!
Grainpoints à l’equipage d’un bateau fou mais trop génial!
Rachel, trouve-nous une bonne chanson pour les réveiller … Ou alors ce sera
tiens Bon la barre et tiens Bon le flot hisse et haut…
Et ils en ont surement marre de m’entendre la chanter (en zezeyant depuis mon incident de dent, ca fait une variante !!! ))
Phil, offre-nous plutôt une de tes chansons de marin pour réveiller l’assemblée!!
Je me sentirais vide si j’étais restée de marbre face à cette jeune femme qui venait de perdre sa mère il y a quelques jours et qui avait les larmes aux yeux.
Je me sentirais vide si je n’avais pas essayé de faire du mieux que je pouvais pour la libérer de certaines démarches.
Je me sentirais vide si je ne défendais pas mes convictions profondes.
Je me sentirais vide si je n’exprimais pas mon admiration pour tous les amis de « L’œil Ouvert » qui arrivent à s’extirper du réel pour écrire de magnifiques textes sur les photos d’Ossiane (car j’en suis bien incapable).
Je me sentirais vide si j’essayais d’être une autre au lieu d’essayer d’être au plus près de mon moi.
Je me sentirais plus vide si je n’avais pas croisé votre chemin.
Alors je me remplis un peu de vous pour m’enrichir et essayer, oui essayer de m’améliorer
Wow Marc et Nath pas mal, on se réveille bien de bien !! Et je chante quand même sur le pont pour encourager les autres … ^-^ , )) eeeeee et compagnie
Bisou Rachel et si tu chantes avec moi, on va finir par tousssssssss les réveiller … allez …
Love
Et elle est belle ta chanson Rachel , improvisée du coeur comme ça! Elle est sup. Chapeau !
Mais là, j’ai que les paroles, alors du coup, on fait d’abord tiens bon la barre …
le temps que j’apprenne l’air…)
on ne choisit pas la poésie
on est en amour avec elle
car quand la vie douloureuse
alors c’est une amie
profonde et si fidèle
chaque jour offre de la beauté
parfois même juste l’espace d’une seconde
et c’est déjà tellement de l’apprécier
en hauteur de son âme qui s’envole de suite
la poésie c’est de la vie
c’est juste aimer la vie
faire l amour dès que c’est possible
la mort est là c’est bien trop vrai
alors se vivre et en vivre
son bel moment serré, embrassé
c’est bon de bon, cela sourit
j’aime bien me vivre
fort désolée, je ne suis pas un croquemort
alors de grâce envol léger
c’est bon de se monter sa falaise de vie
et puis…..
de s’envoler plonger dans un bel bleu d’amour
car il est là l amour
il suffit de regarder
mon voeu ce soir, que demain, chacun et tous sur la planète ait au moins une lueur d’étincelle un instant, et plus…dans un bonheur tout simple, celui juste d’être en vie, en santé, en amour, en paix…
Le vide je t’aime bien
Tu me permets d’aimer
En toute liberté
Sans rien d’autres à penser
Que la douceur se vivre
Cajoler et serrer
Le vide dans mon coeur
Mes petits matins bonheur
Sans ennui dans le vide
Car tu es là tant là
Toi qui me vole mon vide
Et comme j’aime bien ça
De me laisser rapter
Si belle pensée lumière
Le vide
Avant de passer
A autre chose
Un autre état
Un nouvel passage de vie
Qui du bébé quittant le sein
Et en enfant quittant sa mère
Puis en ado quitte l’enfance
Et en adulte bien d’autres vides
En épouse, en femme, en mère
Qui de qui quitte son état
De famille qui se vide
Ou de couple qui se déchire
Ou d’Homme se voyant neuf
Le vide
Encore le vide
Qu’il ne faut pas craindre
Jamais
Car après le vide
Le plein
Après le noir
Le blanc
Et bien plus aussi le gris
La vie dans ses passages
De mari, d’homme, de père
Cela reste la vie
Et elle vaut le coup la vie
De la vivre
Dans tout passage qui révèle et apprend
La vie est cet apprentissage
Alors, on s’ose le vide
Pour découvrir plus encore
Beauté cachée non révélée
D’autres pentes de soi
Et des pensées
Un bel vécu que de se vivre
Voilà qu’Annick nous dit qu’elle est fort désolée de ne pas être un croquemort !
et un croque monsieur
ça te dirait mieux
j’ai bien un croque madame
mais j’ai goûté l’entame
ou bien un croque mitaine
ça attise la migraine
ou bien un croque nigaud
j’en ai trouvé tantôt
mais je sais que ton préféré
c’est un croque qui t’aime
moi aussi je les préfère
sourire, rachel, et tchin de l’instant du tchoc de nos mots…BISES.
Bonsoir tout le monde !
Suite aux discussions sur la poésie…
voilà ce que ça m’inspire !
Je ne suis pas très fortiche
Ma poésie est un peu en friches
Mauvaises herbes,
Ou herbes folles
S’envolent
Ou batifolent
Au gré du vent…
En panne de rimes ?
Rien de plus facile :
Dicos à gogo,
Celui que je préfère :
Le Dictionnaire inverse !
Il n’y a plus qu’à choisir !
(là un petit problème : ça ne rime pas du tout, et je n’ai pas regardé dans mon dico !)
En panne de vocabulaire ?
Le Dictionnaire des synonymes
N’est pas mal non plus,
Pour la chasse aux bons mots
Ou retrouver celui bien caché,
Plus de mystère !!
Problèmes de conjugaison ?
Le conjugueur va faire de vous
Un véritable maître dans le maniement
Des verbes,
A tous les modes,
À tous les temps… !
Mauvaise en orthographe ?
Faire la saisie du texte
Sur un traitement de texte
Suivi du correcteur orthographique
C’est magique !
Avec tous ces outils
Même débutants
N’hésitez pas à vous lancer
Dans la poésie,
Faites comme vous le sentez,
Et vous verrez,
C’est super !!
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
(avec des e, c’est quand même plus facile !)
J’aurais peut-être pu mettre le commentaire dans la note précédente ?!
Mais vous ferez de vous même le rapprochement !
Oui refaire le vide
pour remplir à nouveau
le coeur parfois aride
et je vous dis bravo
car rire et puis écrire
et vivre simplement
en savourant l’instant
ça oui, c’est important
avec des mots construire
nos rêves dans leur force
et nourrir sans détruire
les vertes tiges de la vie
Bises à tous, dormez bien
cactus et à-pics
devant la fleur des eaux lisses
en sueur je goûte
seul le sel des profondeurs
livre des bleus éphémères
vide, je refuse de l’être, plutôt avide d’amour je suis …
.
00000000000000000000000000000000000000000000000000000
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Nouveaux commentaires sur :
Ca continue sous la lune de miel avec marc, nath et thierry.
https://blog.ossiane.photo/2007/04/04/lune-de-miel/#comments
.
2222222222222222222222222222222222222222222222222222
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Il faut du temps pour voir dans toutes ces anfractuosités
combien ces végétaux constituent comme une pilosité
il faut écarquiller les yeux pour enfin mieux distinguer
des détails troublants et de nouvelles couleurs qui se révêlent
et dans l’anse entrevue au sein des piliers effilés
balance une douceur caressante et ouatée
tandis que les fonds exhaussés
montrent comme mousseline
une clarté opaline
mais dans la transe
au delà des appétences
ce nuage crémeux
nourrit des yeux gourmands
qui toujours sont restés ceux d’un enfant
http://fr.youtube.com/watch?v=WrWkOGCflIM et pourquoi pas les mots bleus en chanson…
>Arletteart :
Merci pour le partage, ce vide là est un peu plus mélancolique mais ça existe;-) Bonne nuit.
>rachel :
Oublie tout ça, tout le monde sait bien que tu n’as voulu vexer personne 😉 Il est reconnu que l’humour est une des choses les plus difficiles à faire passer sur internet car il n’y a pas le timbre de la voix ; alors il ne faut pas hésiter à utiliser les smileys et les sourires pour montrer qu’on plaisante 😉 Je sais que tu aimes le blog et je te remercie pour ta fidélité et ton amitié. Bonne nuit rachel et à bientôt.
>phil :
Merci pour ce bel haïku d’amour, bise à toi.
>Annick :
Belle leçon de vie que tu nous donnes, annick ! Merci pour tes poèmes sensibles.
>Chrisineeeeeee :
C’est qu’avec tous ses outils, on n’a plus d’excuse pour ne pas se lancer 😉 J’ajouterai qu’il faut un peu de cœur et d’émotion 😉 Merci pour les encouragements. J’espère que tu seras entendue 😉
>le sid :
Bonsoir yves, un beau tanka tout en contraste et opposition, merci de ton passage.
>sabine :
Bien vu ce glissement de sens 😉 Bonne nuit sabine.
>thierry :
Tu observes ce précipice sous toutes les coutures et sombres sous le charme;-) Attention de ne pas prendre racine 😉 Beaux rêves à toi.
Légères et sans vertige,
Les graines envolées
Sans peur de la voltige
Se sont laissées tomber.
Puis elles se sont posées,
Bien à l’abri du vent,
Dans un creux de rocher,
Une fissure du temps.
Là, il leur a suffi
De trois ou quatre grains
De sable étourdis
Et de quelques embruns.
La mer et les rochers
En ont fait leur jardin
Suspendu, bien secret,
Quasiment clandestin.
Merci, Ossiane, de corriger la première strophe:
Légères et sans vertige,
Les graines envolées,
Sans peur de la voltige
Se sont laissées tomber.
Bonne nuit
Emeraude,
au sortir des nuits sombres
ta splendeur,
lame froide des temps,
signe le vertige.
Ne vivre que pour
l’invisible palpitation
des imparfaits et
des errants.
Fuir
les faux éclats du monde,
même splendides.
La chaleur est dans la profondeur
de l’abandon.
Belle journée à tous et vive la poésie ! 🙂
Ce VIDE a marqué les esprits …………..
Et pourqoui pas RIMBAUD
« j’ai vudes archipels sidéraux et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur »
Aux blogueurs !!!! après la lecture de certaines interventions…..
Ossiane ô ciel!!!! a redressé la barre avec ses amies …dégourdies AA
~
Il est le poète
Le vagabond des mots
Que d’autres allument
Sous le brasier du sable
Vacataire de la terre
Parmi les pierres
Ou les arbres du désert
…….. Il erre
à travers les oublis
D’un monde de silence
Pour approcher le rayon de lumière
Dans une lutte implacable
Sur les étoffes plissées
d’un page biseautée .
Il décompte l’horloge
Sortant d’un rêve bizarre
S’éprend de paix
sur les océans blancs
Attend le feu de la saveur nocturne
Des mots qui se déclinent
Sans trouber l’ombre des chemins
Chaque souffle privé des armes
Ne fait que caresser la vie
En didascalie imaginaire
Dans le vide imparfait
……Il espère.
~
» Les voyages sont des leçons perpétuelles là-dessus; ils font voir partout les monuments du malheur et de la méchanceté des hommes; partout des prisons et des hôpitaux; partout des gibets et des mendiants. Vous voyez ici les débris d’une ville florissante; ailleurs vous n’en pouvez pas même trouver les ruines. »
P Bayle
~
Beau jour à tous les poètes et à vous /toi Ossiane .
Les cactées tout en haut
Sur la rocaille carbonisée
Par le chaud soleil brûlant
Se laissent pousser paisibles
Parfois une pierre tombe
Dans l’eau bleue tout en bas
Elle dévale le précipice
Ou une épine du cactus
S’envole au loin
Le roc et le piquant
Se laissent séduire
Par la douceur de cette mer bleue
Pour Ossiane, notre Capitaine au grand Cœur !
Oui, tu as mille fois raison :
Écrire de la poésie,
A la pointe du cœur,
De l’émotion
À foison,
Beaucoup de sentiments,
Un grain de folie
Parfois,
Pour illuminer la vie,
De l’humour,
Pour adoucir le tout,
Tout ces éléments réunis
Feront le SEL
De votre poésie !
Un jour tu m’as écrit :
Soit TOI !
Soit VRAIE !
Je m’y applique
Avec plus ou moins de réussite,
Le tout est d’y prendre plaisir
Et si je vous tire un sourire,
Même tout petit
Ou un grand RIRE,
Je me dis qu’aujourd’hui
Et n’ai pas perdu la partie
Et bien gagné
Ma journée !
Sur ce,
Bonne matinée !
Tellement de murmures dont je ne comprends pas le sens ou la source.
Quel sacrilege ai-je encore commis et lesquels de mes mots
N’ont pas ete admis et ainsi ont ete juges hors course
Ne pas me parer de splendeur, ne pas me vetir de guenilles non plus.
Je ne m’insere pas dans les symboles ne cherche pas midi a quatorze heures.
Chacun a ses propres reves les miens inatteignables jamais n’auront peur
Car ils sont beaux et sains et loin de toute haleur
J’essaie de participer a une atmosphere paisible a un souffle de paix
Mes emotions sont reelles et n’ont rien de mechant ni ne sont a cacher
Je parle simplement et pour moi l’oiseau est un oiseau et la fleur est une fleur
Desolee si je vous semble bete en laissant s’exprimer mon coeur
Mais mes mots ne portent pas de sens qui donnent le vertige
Ils essaient juste d’etre pour me laisser survivre
Bises à notre Christine et grainspoints en seaux versés !!
Pardon , notre Christineeeeeeeeee ( Tout le secret est dans le e ;))))))))
Il y a des mots pour faire peur
il y a des mots pour faire envie
il ne faut pas voir peur de la poésie
c’est de la haine c’est de la guerre
qu’il faut craindre
de nos instincts mal apprivoisés.
Il y a des mots pour aimer
des mots pour choisir
de pleurer et de sourire.
La poésie
une main tendue
une main ouverte
et dire le monde comme il va.
fiction…malheuresement ca arrive…
Sept heures. J’ouvre les yeux; tu es sortie du lit. Je prends ton oreiller. Je me blottis contre la chaleur de tes rêves. Dehors la pluie bat les volets. Malgré la venue du printemps la chambre est encore plonger dans une pénombre hivernale.
Le café se met en route ; j’écoute son crépitement il me fait penser à une locomotive qui annonce le départ vers une nouvelle journée.
J’entends tes pas saccader sur le plancher. Tu entre dans la salle de bain, j’entends la porte
Qui grince légèrement. L’eau coule. Il faut toujours que tu laisse l’eau couler. Pourtant je te l’ai dit que l’eau deviendrait une denrée rare. Mais tu continue plongée dans tes habitudes.
Tu viens de mettre ton parfum; obsession ; quand tu le portes, il se dégage des arômes de sensualités. Je somnole. . Tu t’assois sur le bord du lit. Je perçois le frôlement de tes bas sur ta peau. Puis tu va dans la cuisine. Je discerne le léger tintement des bols et le frottement du couteau sur le pain fraîchement grillé. Les bruits s’amenuisent.
Je m’assoupis. Quand je me réveille, tu n’es plus là. Je sais…tu es parti depuis longtemps…
Mais je ne peux l’accepter… Tu es parti trop vite. Sans me dire au revoir. Un matin d’automne. Sur cette route glissante. Emportée par ce chauffard.
Maintenant assis au bord du vide, couvert du drap blanc du silence, j’entends ma voix prononcer ton nom…
se lisseNT pousser, avec nt, c’est plus comme ça…merci de me corriger…
et se laisseNT pousser, c’est mieux encore…
il est fort de vie, ton écrit, marc…BELLE JOURNEE.
le vide de celui qui est parti trop vite, et qui ne revient pas, c’est dur…
Ne laissons pas les idées sombres
Telles des nuées d’orages
Envahir le ciel et l’obscurcir,
Ni le vide s’emparer des esprits,
Et le temps d’un sourire,
Pensons à l’avenir !
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Bientôt les vacances ?
Petite annonce :
A louer,
Plein sud,
Cadre grandiose,
Joli logement
Dans bâtisse ancienne
Toute en pierre naturelle,
10e étage, plein ciel,
Terrasses paysagées,
Toutes échelonnées,
Vue imprenable,
Accès direct à la mer
Faire offre !
PS/ Sujets sensibles au vertige s’abstenir !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees sourireeeeeeeeeeeeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeee , tu es si drôle.
Dis, je peux louer dans ta batisse ? )) Le dollar est en chute libre mais si tu me fais un prix …!! ))))
Petite escale ….à la campagne (mais pas chez christineeeeeeeeeee)
Pour regarder les nuages blancs gambader
Les roses se pavanaient
Mais surtout réveiller
La maison endormie
A bientôt les amis AA
Emotions si pures belles
Se laissent cascade du temps
En défilé magique dans le vide
Si beau qu’il en est fort présent
De beautés et de saveurs
De partages si riches
De là haut si fort haut
Le plongeon délice se palpite
Le petit coeur il se laisse frissonner
Délicieux tourbillon des sens
Ailes froufroutées en pirouettes
Dans la gaz céleste entre la terre et l’eau
j’ai marché, marché !
Depuis des lustres sans me retourner;
Puis je me suis arrêté.
j’ai regardé derrière moi
Tenté de retracer le chemin du Temps.
Sur cette route j’y avais déposé mes petits souvenirs!
mais je n’ai pas tout retrouvé
certain avaient été dévoré par ma mémoire
D’autres se sont transformés
et je perçois seulement quelques odeurs, quelques impressions
D’autres sont là! intact
j’ai navigué au gré des jours
les pieds sur terre la tête dans les nuages
j’ai touché des étoiles filantes
parcouru des collines ensoleillées
franchis des déserts
des oasis de bonheur
ou coulaient des sources transparentes comme l’amour
gravi des montagnes enneigées
descendu dans des gouffres sombres
des forêts d’insouciances
enjambé les passerelles du silence
des grottes emplies de cris terrifiants
j’ai rencontré des pétales de rire
mais plus souvent les papillons du sourire,
parfois j’ai traversé des torrents de larmes
laissant derrière moi les vêtements de la mort
maintenant, assis au bord des rêves
j’évite de me pencher sur le passé
Cela me donne trop le vertige;
Je préfère regarder au loin vers le futur.
Et profiter de ce paysage offert à mes yeux
Comme un cadeau de la providence
Avec ses mots opalescents
ses caresses lumineuses
des baisers flamboyant
sa voix limpide
c’est bon de laisser le passé douloureux, derrière, Marc, c’est inutile de le revivre encore et encore, le présent compte de neuf tout frais tout splitchant de bel…bon après midi…
>Anne-marie :
Que cette voltige de graines est douce et belle ! Voilà une superbe façon d’expliquer la naissance de ce jardin. Merci pour la beauté de tes évocations.
>johal :
Somptueux aussi Johal ! Ce vide émeraude pour s’abandonner en douceur et échapper à la rudesse de la matière. Merci belle poétesse !
>arletteart :
Je fais ce que je peux pour maintenir le cap;-)) Magnifique phrase de Rimbaud qui nous fait entrevoir la beauté des vides. Merci beaucoup et bon voyage !
>salomé :
Je suis soufflée devant tant d’inspiration, de richesse et de beauté poétique 😉 Très honorée que tu écrives sur les images 😉 Bien sûr qu’on peut se tutoyer, ça ne me pose aucun problème 😉 Un grand merci pour ta belle plume !
>Annick :
Belle idée d’opposer le lissé de l’eau qui apaise avec les épines du cactus qui font mal. Plouf ! Tu as fini par vraiment plonger en beauté tourbillonante dans ton deuxième poème 😉 Merci, je t’embrasse.
>Christineeeee :
Ah bon, j’ai dit ça moi ;-)) Mais c’est vrai que je le pense 😉 On vit tellement dans le monde de l’apparence qu’il ne faut pas oublier d’affirmer son identité même au risque d’être à contre-courant de tout ce qui se fait et se dit 😉 Continue ta vie poétique telle que tu l’as commencée ; tu ne peux qu’en être plus heureuse. Je t’embrasse.
>lou :
Lou, tu n’as commis aucun sacrilège ; détends-toi un peu, personne ne t’en veut. Ne te prends pas la tête avec les mots comme tu le fais sinon tu vas douter de tout et de tout le monde. Ce bateau est un lieu de plaisir partagé. Il faut simplement s’ouvrir pour recevoir les écrits sincères et généreux de chacun. Bien à toi.
>pierre :
Merci Pierre pour cette belle vision généreuse que tu as de la poésie. Comme tout art, la poésie se donne et donne à aimer. Je t’embrasse.
>marc :
Un beau morceau de prose émouvant, douloureux et sensible ! Cette fois, c’est une autre forme plus noire du vide mais qu’il fallait aussi suggérer comme tu l’as fait. Merci marc pour cette petite scène ainsi que pour ton dernier poème jonché de très belles images et plein d’espoir!
Merci à toi Ossiane
Promis j’arrête de sursauter toutes les cinq minutes ! Je réalise souvent que je me cabre pour rien. Je sais, je me dois de juste me laisser vivre, me laisser aller un peu, faire confiance… J’y parviendrai bien un jour 😉
Grainpoints à l’equipage
Pour Ossiane !
J’avais oublié de citer mes sources !
Va voir dans DELTA, samedi 8 décembre 2007, à 1 h 56 !
Biseeeees !
Applaudir de temps en temps
des rimes (ou de la prose) qui vont (va) jusqu’au fond du coeur
sans enlever rien aux autres.
Ainsi dire merci à une, aussi à tous.
L’acte poétique est un acte de vie intense et vraie.
Le bonheur ne vaut que s’il est partagé.
S….. Sur tes pages
.A…. A te lire
..L… Le beau vient
…O.. Oh ! l’hommage
….M. M’éblouir
…..E Etre bien
J’aime beaucoup le texte de Christineeeeeee de ce matin . Quant à Marc il va finir par me déprimer dur avec son « fiction malheureusement ça arrive ». La suite n’est pas bien gaie non plus.
Allez un petit effort
sinon je vais pleurer toutes les larmes de mon corps
Un petit poème bien joyeux
je suis sûr que tu le peux
avant les douze coups de minuit
là, tous les coups sont permis
sourire, rire ou même pire
et si tu gagnes le fanon
tu auras le prix du joyeux luron
Alors je te lance un pari
et si le coeur des fois t’en dit
Tu pourrais bien le relever
car d’la tristesse j’en ai soupé
Rendez-vous donc à minuit pétant
avec un poème désopilant
et si tu réussis cela
je ferais mon mea culpa
Ohé tout le monde, si marc accepte mon défi, ce qui n’est pas sûr ‘(vu qu’il ne nous lit peut être pas en ce moment) je vous propose de déboucher les bouteilles si le pari est relevé et gagné. Rendez-vous à minuit
Eh, Rachel !
Minuit… c’est l’heure de la nouvelle note d’Ossiane !
… et je ne veux pas la voir avant demain matin, sinon, j’peux plus dormir !
Comment faire ?
Peut-être ravancer un peu l’heure ?
Bon dans ma grande bonté je prolonge le défi jusqu’à demain 22 h ? ça va ti pour tout le monde ?. ça laisse du temps à marc pour nous lire et à nous on peut dormir. Tu vois Christineeeeee, le problème des filles c’est qu’elles sont trop bonnes avec les garçons….(sourire, clin d’oeil et tout ce qui va avec)
Un petit lien pour mettre marc dans l’ambiance
http://fr.youtube.com/watch?v=D9hg5ap-7B8
ça y’est je sens que ça vient. Il va se déchainer j’en suis surrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Il ya de la joie et de l’amusement dans l’aireeeeeeeeeeeeeeeeeeee! Merci Rachel ! ;))))))) on en a définitivement besoin ! A la tienne !
Vide
Cette sensation vertige
Eblouissement syncopé
Perte d’équilibre
Et la vie le rattrape son fil
Au vide
En cordée à sa paroi
Les mains accrochées
Aux mains tendues
Les pieds calés plateformes
Le vide
Encore il est vaincu
C’est pas encore ce soir
Que le vide
Se balance
Dans le vide
Elle et lui ils attendent
Le bel temps de leur eux
Ils sont assis au bord du vide
Et leurs regards plongés vers eux
Nul ne peut interrompre la valse douce
De leurs yeux qui déjà s’envolent dans le vide
Avec émotion des profondeurs exttrêmes de vie
Impressionnant de toutes beautés
Bien s’accrocher à la paroi
Pour pas tomber dans le vide
Ivresse des hauteurs sublimes
La paix ennivre ici là haut
L’esprit s’envole et la rejoint
Et ensemble tout simplement
Ils ne sont plus dans le vide
Ils sont si bien d’eux rien qu’à deux
Le VIDE
Intersidéral
manque
d’AIR !
Planer
au-dessus du VIDE
c’est nager
Dans l’AIR !
Plonger
dans le VIDE
C’est voler
En plein AIR !
Aspirer l’AIR
Ne reste plus
Que le VIDE !
Sous VIDE
ou
Sans AIR
Comment respirer…
le bon AIR ?
PS : entièrement écrit et réalisé en « direct », et sans dicos !
Bravo Christine, impressionnant !
Mais si tu te poses toujour la question « comment respirer le bon air ? « ,
je crois que c’est en s’exerçant à le chanter, ça fait ensuite partie intégrante de la respiration !! )))
vous me faites sourire, avant d’aller dormir tôt, si le matin de paix, le soir du speed, alors fatiguée…Je vous embrasse chacun et tous, c’est rare de me coucher avec les poules, mais nécessaire…
Certains soirs l’automne
Vient avant l’été
Certains mots résonnent
D’amour, d’amitié
Certains cris nous somment
De les écouter
Certains rires nous donnent
Envie de pleurer
Certains jours personne
N’a rien à donner
Certains abandonnent
L’idée de gaîté
Certains fous détonnent
Chez les insensés
Certains chants griffonnent
Des voix oubliées
Certains vides questionnent
La vie, la beauté
Certains vides pardonnent
L’univers entier
Bonsoir à tous
Je m’en vais quelque temps vers le grand Océan
Eloignée loin de vous, pour regarder les vagues
En face et dans les yeux, comme le disait Michaux
Quelques lignes pour dire, qu’il est un doux silence
Synonyme de vacances, repos et solitude
Un grand besoin sans doute de faire en soi, le vide.
A bientôt tous mes amis en poésie et en bonheur partagé dans la bonne humeur et l’envie de dire ce qui est beau, ce qui l’est moins, ce que l’on a sur le coeur avec chacun ses mots et son style, qu’images et créations d’Ossiane en calligrammes et haïku font exploser sur ce blog, oh combien sympathique et constructif.
Hou!!! pardon pour la longueur de la phrase, la bobine de mots n’en finissait pas de se dévider, serait-ce que j’ai du mal à vous quitter momentanément ?
Pour les photos: Que ceux et celles qui ont des racines corses me pardonnent , mais que la Corse est belle et les habitants … disons parfois pénibles pour les « pinsuttis » dont je fais partie
Pour les mots… désolée mais actuellement je suis plus dans la mouvance de la fiction/réalité de Marc qu’autre chose alors 🙂
Eh bien Monique, reviens-nous vite !
Du haut de la falaise, on regarde la belle qui s’en va rencontrer l’Ocean. On lui dit alors: quand tu entendras les vagues te dire dans leur langage qu’elles sont là pour tes yeux, souris… elles sont porteuses de notre message.
Love
Merci Lou, je serai très attentive au langage des vagues et qui sait par delà l’Océan….. des pensées en transit….portées par le vent….
Bonne fin de journée à toi.
@n@
Aurais-tu besoin de quelques mots d’encouragement ou de soutien, si c’est le cas, je t’offre très gentiment les miens de tout coeur, il y a parfois des épreuves difficiles , il est bon de se sentir soutenu. Je t’embrasse.
>lou :
Tant mieux si tu as entendu mon message 😉 Alors retournons vite à un voyage apaisé, paisible et apaisant. Bonne soirée à toi.
>Christineeeee :
C’est vrai et précis 😉
>phil :
Paroles pleines de vérité et de sagesse 😉 Merci phil.
>Annemarie :
Toute la palette des sentiments et comportements humains traversent ton poème. C’est beau, profond ; ça interpelle. Merci Annemarie, tu écris des choses de toute beauté en ce moment 😉
>anna :
Que voulez-vous dire par « pinsuttis »? Courage pour ce que vous vivez en ce moment. Pensées chaleureuses.
>Monique :
Une autre façon de faire le vide, c’est vrai 😉 Partir, couper les liens pour vivre autre chose, se ressourcer, se vider et se remplir de sensations nouvelles, je te souhaite chère Monique une belle pause sereine auprès de la grande bleue que j’aime tant. A tout bientôt, poétesse matelote de L’Oeil Ouvert. Je t’embrasse bien fort.
haut Eden fleuri
gouffres abrupts faux désirs
mer d’où vient la vie l
Pinsutti:deux explications trouvées sur le net (pour le second, j’ai laissé l’orthographe (?) initiale…
Pinsutti : les non-Corses , littéralement les pointus..
Un pinsuttu c’est un français (pour précision) ça veu dire pointu, pcq soit disant c’est la forme de nez des français… en corse c’est plus le style italien : gros et rond…
Pour le reste, en journée je continue mes voyages Nantes/Rennes/Nantes et « le chat » a délaissé un peu les livres pour se rappeler du temps pas si ancien où il remontait la Loire…
plongeon
aux creux de tes à-pics de vertiges bleutés
eau
fantasque
fantaisie
des rocs méditerranéens
vers le ciel
escalade
par le lointain
dans le vent « e ehjinestre » (les genêts)…
Quand le soir d’un tel vide
Le repli si intime
La main dedans la main
De tels vides en tounis
Vertiges du haut des cimes
Qui se crachent en tout bas
>amichel:
Il ne reste plus qu’à plonger Michel;-) Merci pour ton bel haïku, bonne nuit.
La trouille au ventre
Peur bleue des profondeurs
Confession
Se fondre
Sans se confondre
Pour répondre
A l’appel de l’être
Faire le saut
Dans le grand bleu
Eclat de beauté
Régénération
Bonsoir Ossiane,
Ca fait un petit moment que je connais votre blog, que je trouve très vivant. Bravo.
J’avais deux images en tête à l’instant où je lis votre histoire de jardins de vertige, c’est être une araignée qui fait un rappel, ou un bourdon qui pollénise les plantes du jardin des vertiges.
Pour les multiplier, car mon rêve c’est de faire un jardin que l’on peut voir d’en haut, avec des rochers surplombant de dix mètres, les plantes.
J’en ai parlé à une amie il y a un mois, car je cherchais un jardin où l’on puisse méditer…le nombre de réponses à votre mail est impressionnant!
Maxence
>laure:
Bonsoir Laure, je te souhiate la bienvenue;-) Voilà des sensations de vertige et de fascination tout droit sorties du coeur et plutôt bien ressenties et exprimées. Au plaisir de te revoir ici et un grand merci!
>Maxence:
Bonsoir et bienvenue Maxence! Merci pour ces compliments qui me touchent. Il est vrai que ces falaises abruptes sont recouvertes de très jolies plantes colorées qui s’entrechoquent visuellement avec le bleu marine. Vous avez raison, sans doute plein d’animaux sans oublier le vent qui font ce travail indispensable de pollinisation sur ces pentes vierges de toute pollution. Il faut donc vous lancer dans la création d’un tel jardin;-) Beaucoup de visiteurs poètes, c’est vrai. Venez vous joindre à nous si ça vous tente. Bonne soirée à vous.
belles photos