Lecture du Haïku Calligramme: haut
Les dents acérées
fleurs rouges de l’océan
bave d’écume
◊ Héhé… Petite cruauté entre Amis ;-)) Les îles Sanguinaires au large d’Ajaccio dont l’origine du nom serait dûe aux rochers de porphyre rouge qui les ensanglantent au couchant ou aux petites plantes rouge vif qui les recouvrent en automne (frankénies et nivéoles) … Voir la Carte de Corse …
Juste un petit coucou aux ami(e)s de l’Oeil Ouvert…
Je vois qu’il ne faut pas trop traîner dans les parages aujourd’hui.
Bon ! Je ne faisais que passer… Faites comme si j’étais pas là !
Amitiés
Daniel
Brrrrrrrrrrrrr, Ossiane, que nous offres-tu là ?
Heureusement que j’ai mon petit brin de soleil dans mon ciel… et plein de pâquerettes et de fleurs de pissenlit qui illuminent ma pelouse (enfin, ma prairie … en friches).
Sourire, biz et belle journée à tous.
Aux sanguinaires
les pieds nus dans les rochers
peau ensanglantée.
Mal réveillé, je ferai mieux la prochaine fois. On peine, dans les caillasses, fussent-elles de porphyre! bonne journée à tous.
Ton calligramme chère Ossiane me renvoie à « la matanza » qui en espagnol veut dire la tuerie… je me souviens d’un doc sur envoyé spécial qui m’avait frappé… je l’ai trouvé et vous le joins…
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CAB92051557
Les dents de la mer Corse
Les crocs sanglants d’un morse
Quelques mots viennent se poser là
Et la magie Ossianne nous emportera
Une fois de plus dans son univers
D’haïku et de vers
Merci 😉
Les dents acérées
Je navigue en tempête des psaumes d’ironie
Si la viole de gambe danse sur la pierre tombale
Pour écrire l’histoire des nymphes aux trois mille fleuves
Mes pinceaux pleuvent en gouttes de larmes sanguines
Et si gît ma conscience de mon âme grisée
Pourquoi certains hommes
Deviennent-ils sanguinaires ?
Pourquoi certains hommes
Deviennent-ils extraordinaires ?
Sommes acteurs de notre destiné ?
Ou tout simplement prédestinés ?
Victime de nos pulsions ?
Saupoudré en pur poison !
est ce le vécu de notre enfance
Qui régit le reste de l’existence ?
Que serions-nous aujourd’hui
Immergé enfant dans l’ignominie ?
Bascule t’on vers le mal ?
ou est t’il bien enfuit
Quelque part dans l’âme ?
Et qu’est ce que de la folie ?
Que serait des êtres sanguinaires
Avec un passé simle et ordinaire ?
Entouré choyé aimé
Au lieu d’être rejetés ?
Il suffit parfois de regarder
Certains enfants d’aujourd’hui
Pour sincèrement s’inquiéter
De ce qu’ils feront de leurs vies
Et nous
Si l’on touchait à nos enfants ?
Ou encore maltraitait nos parents ?
et Plongé dans une horrible guerre!
Pourrait t’on devenir sanguinaire ?
Pour quoi les foules Sont captiver
Pour le spectacle de ces démons ?
Ce n’est que des questions
Une réponse pourrait être : aimer !
Les îles sanguinaires qui pourraient a priori faire d’abord penser au sang avant de renvoyer aux « sanguines »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanguine
…ces desssins que l’on ne pratique plus guère alors même qu’au delçà du nom ils peuvent être si pleins de vie:
« …technique picturale (…) mise au point pendant la Renaissance s’appelle la technique des trois mines et consiste à représenter un modèle vivant à l’aide d’une craie sanguine, d’une pierre noire et d’une craie blanche sur un papier teinté (couleur crème par exemple). La combinaison de ces couleurs permet de rendre toutes les nuances carnées du modèle vivant avec le plus grand réalisme. »
Aller toujours au dela des apparences 🙂
Et des jolies questions, que je me suis questionner, j’aime assez la réponse dans le petit verbe: aimer, et puis de toutes façons, cela vaut au moins la peine de tenter aimer, cela ne peut pas faire de mal, me semble…
Île rouge sanguine
Sur un curaço bleu
Délice cocktail offert
peu de temps, pas une grande inspiration, alors juste en passant, sur lîle sanguinaire, y a t’il des oranges ??? sanguine bien sûr… juste histoire de faire le plein de vitamine…
Les lendemains de fête, c’est plutôt calme, Sabine,
la plume saoûlée, repose un peu en paix…SOURIRE.
Et des kiwis, et des citrons, des pamplemousses, des mandarines, des clémentines…..quelle belle idée pour les oranges….
Se retrouver
Sur l’île rouge
Dans le présent
Si bel instant
Passion si vive
Admiration
Se regarder
Ne rien se dire
Juste se serrer
Se déguster
Croque en terre
La passionnée
la cruelle
avec ces trois dents
dréssées vers le ciel
ouvertes sur la mer
avide et vive
mangeuse de soleil
buveuse d’océan
perle de sang
couleur de vie
dans le bleu infini
Les rochers si serrés que, dans la perspective, presque ils se touchent
une floraison en nappe et grappe, qui se cherche, et la vue ne bouche
et des filets de mousse entre rage, colére et épilepsie se couchent
Pourtant de ces roches rouge sang il en est cent et encore plus de mille
des hématites qui se cachent mais au milieu des clématites.
Par les flots rebattus, les hauts fonds se détachent, menaçants
et annonciateurs de naufrages, ils encornent l’océan prêts à éventrer
les coques, à souiller les plages, à endeuiller les familles.
Le péril est réel, le lieu inhospitalier, les parages mal famés
qui voient les naufrageurs prêts à attirer les proies dans leurs rets
comme les pêcheurs au lamparo traquent sans répit le fretin.
Sur l’île sanguinaire
On ne peut que s’aimer
Pour défier son nom
Et embrasser la vie
Ainsi elle s’appellera
L’île ex sanguinaire
Suffit d’aimer aimer
Pour dévier le cours
Des noms des faits
Et du destin aussi
Parfois il se surprend
A se découvrir d’être
L’être dans son être
Sur le fil du destin
Dans la chaine du vivant, (y aurait-il quelques exceptions parmi les éléments de la création ?), pour vivre, il faut manger l’autre. Que de souffrances depuis des milliers et des milliers d’années ! Et que de sang versé, sans parler de la sève.
Tiens, Sève rime avec Eve et sang rime avec Adam. La rime n’est pas riche ! Et puis… c’est sûrement le hasard !
La terre a bu le sang et la sève que n’ont pas absorbés les vainqueurs. Que de litres pour notre chère planète !
Et malgré cela, point d’odeur de charogne.
Au-delà de la seule nourriture, manger ou être manger, (ce n’était plus le combat pour la vie… the struggle for life… il y a eu le surplus, la conquête, le besoin de posséder, plus, toujours plus… Les sillons ont été abreuvés de sang par les guerres au nom de… au nom de…
Et toujours pas d’odeur !
Comme dit le poète : »le vent passe sur les tombes, la liberté reviendra, on nous oubliera,nous rentrerons dans l’ombre… »
Pardonne-moi, Ossiane, je n’en peux pas de tout ce sang perdu, volé, qui me fait vivant et vivre aujourd’hui.
Des milliers de morts, des milliers de vivants, résultats de besoins physiologues. Quel paradoxe ! Voila qu’Eros et Thanatos se tiennent encore et toujours la main, voila qu’ils dansent cette danse infernale dans laquelle ils nous entraînent !
Je vous embrasse tous vivants et morts, c’est ma seule réponse.
Je vous embrasse, amis du blog, qui m’êtes si importants, sans vous citer chacun mais vos prénoms sont dans ma tête et dans mon coeur.
Je t’embrasse Ossiane, je me sens si petit.
Monsieur monsieur, on est bien avec vous, aussi,
alors je vous embrasse…
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Ciel !! ! Les dents de la mer !!!
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Hé Hé !
Pierre le Jeandler nous l’avait signalé,
(06/05 – 10 h 17)
Monstre champ de fraises annoncé !
Vous savez, celles qui poussent
Sur la crêtes des vagues en été !
Le grand requin blanc,
Avec son flair hors pair,
Du fond des océans,
Est accouru à perdre haleine :
Trois coups de dents
Voilà les fraises avalées,
Le Grand Blanc s’en est régalé !
Et l’eau de la mer
Couleur fraises écrasées
Nous restitue le jus vermeil…
Sucré, salé, poivré !!!
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Biseeeeees pas dégoûtéeeeeeeeeeeeeeees !
sentinelles postées en avant de mon île,
rudes et bienveillantes,
et la mer se brise sur vous,
comme pour menacer de vous emporter,
vous et puis nous –
et c’est un jeu,
le plus souvent,
simplement le plus souvent –
mais si elle ne joue plus,
si elle insiste,
vous persistez fièrement.
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Les dents de la mer !!!
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(suite)
Les dents de la mer……
Sont des dents très acérées,
Pointues, pointues, pointues !
On s’y piquerait les pieds !
Elles grignotent le sable
Elles dévorent la plage !
Et de bave d’écume
Sont très bien soulignées !
Si elles pouvaient tourner,
Elles découperaient le monde entier !
Les dents de la mer….
Existent vraiment !
Et je les ai trouvées !
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http://www.routard.com/images_contenu/communaute/photos/publi/016/pt15723.jpg
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Bague en porphyre rouge…cristaux de sel…alliance et jonc de mer….fleurs pourpres…perles fines…Tendresse déposée….douceur exposée…mots abandonnés…sensibilité exacerbée…Mariage des couleurs….vagues de bonheur…pour deux âmes soeur…et un coeur à coeur…
Il était une fois…deux années je crois…j’ai découvert…l’Oeil ouvert…Voyage entre deux espaces…la raison à sa place…la tendresse entre deux îles…soleil et terre d’argile…Deux « elles » pour un seul « il »….la réalité à l’envers…le rêve pour seul univers…mes certitudes sur un fil….
Il était une fois…l’imparfait pour avenir…l’attirance un présent…mes pensées dans le creux de demain…une empreinte…
Ossiane et Marie…je vous embrasse fort…pour une folle amitié…pour quelques mots déposés…pour des silences volés…pour des images égarées…pour le plaisir retrouvé…Pierre.
La mer rape et rabote
et tient tout à sa botte
elle recouvre et engloutit
ainsi retentit
l’écho de sa puissance
à travers son aisance
mais surtout elle érode
d’un lent va et vient
éboule les falaises
et améne le malaise
en furie elle éreinte
de sa large étreinte
et jamais ne calme sa violence
ne vient à bout de sa patience
tant qu’elle n’a pas offert
de sa partition
quelques trophées
comme un coryphée
la mer est le sang primitif
des organismes procaryotes
et sans être un zélote
des temps antédiluviens
il faut rappeler quel vecteur
de vie, quel bouillon prébiotique
Ayant beaucoup de travail en ce moment je passe quelquefois en coup de vent regarder les nouvelles photos d’Ossiane et lire rapidement vos commentaires. Les mots de Lou m’on touché lorsqu’elle évoque sa sensibilité à fleur de peau. En vous lisant, tous, c’est certainement un des fils qui nous relie. Chacun la fait ressortir à sa manière, avec ses mots.
Mon travail m’amène à recevoir beaucoup de personnes très différentes. Des gens de condition modeste comme des gens aisés ou très riches. Je suis effrayé de constater que, certains individus, ayant de l’argent, se sentent supérieurs et traitent les autres avec mépris. Mais je constate également que la pauvreté peut émouvoir ou ne pas émouvoir du tout. Cela est vraiment lié aux êtres et à leurs attitudes. Il y a des imbéciles vraiment partout. Je suis navrée de voir à quel point certaines personnes peuvent manquer d’ouverture, de compréhension, d’amour des autres. J’aime les êtres qui ont une âme élégante, tolérante. J’apprécie les gens qui sont ouverts au brassage des cultures. Même si cela peut inquiéter, parfois, pour différentes raisons il est bon de croire que cela puisse être une richesse. Et puis je suis amenée à voir combien le monde peut se rétrécir, pour certains, en vieillissant.
Cela me fait peur. Des choses sans grande importance occupent une place primordiale. Que de soucis, d’angoisses, pour peu de choses.
Désolée de vous avoir peut être embêté avec mes pensées un peu noires ce soir.
Demain est un autre jour.
Bonne soirée à chacun
Aucun ennui Rachel car ce que tu dis crève les yeux tous les jours et pourtant il faut gérer les tempéraments de chacun.
Avec le thème rouge sanguinaire de ce jour nous ne donnons pas dans le tendre parce que le monde n’est pas tendre justement et même dans un paysage aussi beau soit-il, et c’est le cas avec les îles sanguinaires au large d’Ajaccio, selon la façon dont nous avons de percevoir les choses, nous découvrons là comme partout ailleurs le rouge avec toutes ses connotations positives ou négatives que nous voulons bien lui attribuer selon les circonstances.
Ce peut-être un reflet du coucher du soleil dans toute sa splendeur flamboyante, cela peut être hélas un ruisseau de sang dans toute son horreur terrifiante.
Mais c’est aussi le sang de la vie qui dans ce contexte d’eau au large des îles donne un sens encore plus fort.
En tous les cas y-t-il du sang bleu dans ce lieu de rêve, innondé de soleil ? j’en doute, cela semble délicieux à rougir de bonheur.
Mes mots se sont agglutinés autour de ces récifs où pourtant j’aurais aimé qu’il flotte en ce lieu une atmosphère de poésie.
Bonne soirée à tous et à chacun.
rouge,
rouge sang ,
rouge passion..
pour redonner le sourire à rachel ,et chasser ses idées noires…
une île, encore une île, que d’îles,et voila, je suis perdue sur une île… mais je compte sur vous, car une carte des îles il me faut…
Parce que c’est trop beau et que ces images, ce calligramme, ce haïku me tendent les bras,
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Des perles de sang
L’écume de la mer
La plaie grande ouverte
Des larmes amers
Le revers de la colère
La force des vagues
Pour croquer la vie
La vie sanguinaire
La vie comme elle est
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Son île passion
Au goût des je t’aime
Fixe l’autre rive
Une tour dressée
Sur un piton rocheux
Des îles amoureuses
sanguinaire, rouge, sang, écorchures, plaies, trop d’émotion, aussi c’est d’ un bon verre de rouge dont j’ai besoin…
ivre
j’ère
dérive
en mer
de vivre
je désespère
Coucou tout le monde 😉
Désolée de vous avoir fait peur et fuir ce matin ! Mais je vois que tout le monde se remet de ses émotions ce soir et revient à la raison en partant sur des thèmes humanistes;-)
>Anna :
Je vous ai retrouvée dans ma prison 😉 Merci pour votre référence à la sanguine qui n’effraie personne cette fois 😉 Il y a de belles choses à écrire autour du sang, sang de la terre, sang de la vie aussi. Bonne nuit à vous.
>lou :
Merci pour tes informations. Je connais ce coin là ; tu vis dans la meilleure partie 😉 Enseignes-tu le français là-bas ?
Désolée de t’avoir effrayée à ce point ;-( Bises du soir.
>Daniel :
Hello Daniel, pas bien courageux toi non plus ;-)) Alors un petit coucou amical vers toi et Marie. Bonne chance pour la suite !
>Bourrache :
Je n’offre que du vécu, Bourrache 😉 Ce ne sont que des petites fleurs rouges inoffensives 😉
>Pierre :
Décidément, quelle cruauté ce matin 😉 Je ne voulais pas que vous vous fassiez si mal 😉
>Maria :
Désolée Maria, je n’arrive pa sà voir la vidéo ;-( Merci quand même !
>Seb :
Toi au moins tu joues le jeu 😉 Merci beaucoup.
>Bruno :
Cette ambiance te va si bien Bruno 😉 Il est vrai que tu aimes beaucoup le mot sanguine et que tu l’utilises dans tes poèmes. Merci pour la beauté de tes mots.
>marc :
Voilà un bon point de départ de réflexion ! L’homme balloté entre le bien et le mal, that is the question ! Quelles sont les pulsions enfouies qui nous habitent ? Beaucoup de questions aussi de ton côté. Alors bravo pour ton beau homme qui interpelle ! Bises vers toi.
>Annick :
Super Annick, ce petit cocktail sanguin et sanguinaire 🙂 Ta douceur reprend le dessus en beauté et en passion 😉 Règne un bel instinct de vie en toi. Tu as bien faire de faire ta petite sauce rouge 😉
>sabine :
Pas très audacieuse ce matin, sabine 😉 Oui il y a des oranges pleines de vitamines 😉
Peu à peu, ta langue se délie 😉 Je te l’offre ce petit verre de rouge 😉
>corinne :
Superbe poème plein de vie et de gourmandise ! Voilà une belle façon de tordre le cou à ces îles sanguinaires 😉
>thierry :
Le signe de terre est un beau signe à brandir bien haut 😉 Il ne faut pas en rougir 😉 Je me sens très terrienne aussi 😉
>phil :
Que de souffrances intérieures je t’occasionne 😉 En tout cas, ces îles font remuer les méninges et ça me plait 😉 Ta réflexion sur le combat pour la vie est très intéressante. Tu n’as pas à te faire pardonner. On peut parler de tout ici. Mes images sont là pour ouvrir des pistes d’écriture qui n’appartiennet qu’à vous. Toute cette diversité poétique fait la grande richesse de ces écrits partagés. Non non, tu es grand, voyons 😉 Je t’embrasse bien fort dans le monde des vivants 😉
>Christineeeee :
Ca pique fort ! Incroyable la photo que tu as trouvée ! C’est sans doute un trucage, non ? Voilà un petit poème surréaliste plein de fantaisie et de rouge fraise pour les gourmandes comme toi 😉 Je parie que le grand requin blanc est devenu tout rose après 😉
>brigetoun :
Amusant petit poème original entre humour et sérieux, Brigitte 😉 Je reconnais la rebelle que tu es 😉 Comme il fait bon jouer avec les mots et les images !
>pierre b :
Et voilà le doux pierre b qui arriverait à rendre inoffensif le plus cruel des hommes rien qu’avec ses mots 😉 Quelques petites perles lancées au hasard, de petits ressentis sortis spontanément et tendrement de son cerveau et voilà qu’il nous emmène en voyage au pays des songes en douceur et sans mâchoire carnassière 😉
Deux ans, déjà, quelle fidélité à toute épreuve ;-)) Merci pour ce petit hommage commun avec Marie que j’aime beaucoup et dont j’admire le travail de grande artiste. Je t’embrasse bien fort aussi et espère que tu vas continuer ce voyage avec nous.
>rachel :
Je lis avec émotion toutes les pensées qui te traversent suite à ces photos. Ta réflexion trouve toute sa place face à la cruauté du monde qui nous entoure. Préjugés, intolérance, indifférence, fermeture, racisme brisent les liens entre les hommes et créent de terribles conflits inextinguibles. Qu’est-ce qui te conduit à écouter ces gens de tous horizons ? Tu n’es bien sûr pas obligée de répondre;-)
>Monique :
Bravo de relancer ainsi la réflexion autour du rouge et de ses symboles ! Entre horreur et bonheur… C’est passionnant ! Tes haïkus sont superbes, tout droit sortis de ta plume. Merci, je t’embrasse.
>Pascal :
Superbe ! Un poème qui s’agrandit au fur et à mesure que les émotions montent plus un beau jeu de sonorités en « r ». J’espère que tu vas bien au moins ?
oui tout va bien. Merci de t en inquiter. Lol. Je puise un peu de mon encre dans le silence de la solitude. Et la mer, la mer…
Mon coeur est un volcan
Il y a dedans
La lave sanguine
que glisse
en délice
sur la mer bleu
de tes yeux.
Salut à la compagnie !
Ossiane :
Pour répondre à ta question, à savoir trucage ou pas trucage, j’ai l’impression, en y regardant d’un peu plus près, que ça m’a l’air bien naturel : as tu remarqué la série de petites dunes parallèles… l’eau gagne dans les « vallées », en dents de scie… J’en conclue donc qu’il n’y a pas de trucage !
Biseeees de Christineeeee
> Christine : Ah les dents de l’amer et les sourires carnassiers, les cultes panthéistes et les sacrifices, la nourriture de la terre et les cycles de la vie.
Le clézio a écrit quelques pages fortes sur les aztéques et leur furie, en montrant comment l’activité volcanique et le rouge magmatique ont pu influencer ces hommes de méso amérique, pas masos mais féroces ou au point de vue radicalement différent pour qui la vie est peu et beaucoup.
Du coup sur ces écueils acérés où le risque d’échouer dilacéré est réel
de ces abords et parages dangereux, sur ces ilots sauvages
on se prend à rêver d’endroits à la noirceur moins terrible.
merci Rachel de tes mots en partage; tes constats et observations sont d’une grande justesse et sensibilité mais le manque d’ouverture ou le repli sur soi ne sont ils pas du à la peur de la dilution, de la perte de sens, et aussi au manque d’appétence pour la relation à l’autre; tisser des liens demande du temps, de la volonté et des efforts mais pourtant n’est ce pas ce que nous faisons inlassablement avec nos différences et ces qualités de regard qui assemblent des pièces mosaïques et nous rassemblent autour de quelques superbes photos il est vrai, rehaussées de mots aux sens souvent multiples.
Qualité du regard vers l’autre qui change tout et provoque des déclics.
me vient ce mot de Proust qui dit en susbstance « le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages mais d’avoir d’autres yeux » j’en approche difficilement toute la portée au delà de l’évidence qui saute aux yeux !
Merci Ossiane pour cette défense et illustration des signes de terre
Calme impassible – sang bleu – L’eau brûle !
De biens jolis échanges sur les vues en partage, et les ressentis de chacun… Merci à chacun, bonne journée, je serai absente quelques jours à partir de demain.
Un grand merci à Monique, Sabine et Thierry pour leur gentillesse. Pour rebondir ce que tu disais Thierry je pense plutôt qu’en axant notre société sur l’individualisme, sur son besoin de consommation effrenée, on crée des êtres d’un égoisme épouvantable se croyant tout permis, indifférent aux autres. Bien sûr ce n’est pas le cas de tout le monde mais ils sont de plus en plus nombreux.
je peux répondre à ta question Ossiane. Je travaille aux Ministères des Finances. Je suis toujours étonnée de voir le nombre de personnes, souffrant de solitude, qui viennent se confier. Est-ce le lieu idéal ? Qu’importe. Je me sens toujours revigorée lorsqu’en les écoutant ils repartent en se sentant un peu mieux. Ce n’est pas grand chosen bien sûr, mais c’est toujours ça. Cela crée toujours un décalage entre ce que nous demande le ministère : recevoir les personnes dans un délai de 10 à 20 minutes et la réalité.Le côté humain est totalement occulté. On doit venir parler chiffres et seulement chiffres. L’ame humaine me semble beaucoup plus passionnante.
Bon jeudi à chacun
Je dépose là quelques mots d’un poète que j’affectionne particulièrement:
..
Poisson argenté
à queue
orange,
jour de la mer
tu as changé
chaque heure
de vêtement,
le sable
fut céleste,
ta cravate fut bleue,
sur un nuage
tes pieds
étaient écume
et puis ce fut,
total
le vol vert
de la pluie
sur les pins:
une rafale d’acier
balaya
les espérances
de l’Ouset
la dernière ou première
hirondelle
brilla blanche et bleue
comme un revolver,
telle une montre nocturne
le ciel ne conserva
qu’une grande auguille
de platine
turgescente et noire de mer
se couvrit le coeur
de velours
montrant soudain
la bague neigeuse
ou, crispée,
la rose de so radieux délire.
..
Pablo Neruda.
..
Je me souviens être passée chez vous, il y a quelque temps, lorsque vous exposiez à notre regard des photos d’Orléans, il me semble.
Très bon week end.
Mer en souffrance
Ses eaux déchirées rouge
Le sang de la vie
Bises
>Pascal :
Me voilà rassurée 😉 Bon vent du large Pascal !
>Neyde :
Ton poème est magnifique, Neyde ! L’amour toujours 😉
>Christineeeee :
Oui, tu dois avoir raison. Je me demande quel est le phénomène qui provoque ces dentelures… Bises à toi et bel soleil comme dirait Annick 😉
>Fugitive :
Rien que ça Fugitive 😉 et ensuite, l’île implose 😉 Belle journée à toi.
>Annick :
Bon week-end, Annick là où tu vas !
>rachel :
Je ne m’attendais pas du tout à ta réponse 😉 J’imaginais que tu travaillais dans le social 😉 C’est effectivement étonnant que lorsqu’on doit parler argent, on parle de tout autre chose… ton bureau est un lieu d’écoute à défaut d’autre chose… qui dit argent dit niveau de vie ; c’est donc lié au bien-être de chacun. Je t’appellerai donc Docteur des Finances 😉 Bon 8 mai à toi !
>odile :
Bonjour et bienvenue sur le blog, Odile 😉 Un superbe poème en effet ! Très imagé et coloré. Merci pour le cadeau. Est-ce vous qui peignez ces toiles sur votre blog ? Au plaisir de vous revoir ici.
>Maria :
Décidément, cette note ne respire pas la joie;-) Ton haïku douloureux est de toute beauté et plein d’espoir. Je t’embrasse.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/05/05/terre/#comments
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…Première photo …Souvenirs de lecture…
Légende ?
Elle se découpe au loin
Inquiétante, et sinistre !
Un épais mystère flotte
Sur ses murailles tristes
Partout le danger rôde en coin
Caché au milieu des rochers,
Quiconque s’y aventure
Est perdu à jamais…
« Encore un
qu’on ne reverra plus… »
Légende ?
Un monstre gigantesque,
Sème la terreur sur ces terres dantesques
Son « Bom Bom » au terrifiant écho,
Résonne par temps de brumes
au-dessus de l’eau
Mais un vaillant petit reporter
Est allé résoudre cet inquiétant mystère
En canot, il est allé défier
La bête, par chacun redoutée
Et cette île, vous la connaissez bien
Les plus jeunes, comme les plus anciens !
L’Ile Noire !
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http://www.henri-riviere.org/v2/images/375.jpg
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Sans gui, j’ai les nerfs
Et sans nerf ai-je le gui ?
Si le gui me dessert
J’prendrai du clafoutis
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ATTENTION : DANGER !
Oserez-vous vous aventurer
Sur cette mer toute de sang tachée ?
Vous qui naviguez à vue au milieu des rochers
Car cette île qui se découpe au loin,
Reste une menace pour les braves marins !
Voyez-vous ces dents qui émergent des flots
Guettant navires en dérive, ou bateaux égarés,
Extrêmement dangereuses, évitez de vous y attarder
Passez votre chemin, ou grands risques vous prenez
Derrière chaque rocher, mille yeux vous guettent
De terribles forbans cette île est le repaire,
Flibustiers, corsaires ou pirates à la mine patibulaire,
Vous détrousseront à la vitesse de l’éclair !
Et déjà leur pavillon flotte au loin
Celui que l’on repère à sa sombre bannière
Emblème de tous les pirates des mers
Le pavillon noir, pour certains,
Ou le pavillon rouge, le pire de tous !
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Pour tout connaître sur les pirates
ou autres boucaniers….
Allez donc faire une petite visite sur ce site :
___
http://www.mrugala.net/Histoire/Grand%20Siecle/Pirates/Pirates.html
___
Et là, pour le coup, c’est sans danger !
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Biseeeeeees de la gentilleeeeee pirateeeeeeeee
a brume s’est dissipée comme par enchantement.
Nous n’ûmes pas le temps d’esquiver les récifs qui entouraient cette île surprenante.
Notre trois mats de trente mètres fût dévorer comme du plancton par ces roches coupantes et aiguisées. Par miracle aucun de nous ne périt. Nous n’étions qu’à cinquante mètres du rivage.
Avant que tout le mobilier de notre navire ne sombre nous avions récupéré, quelques couvertures que nous les fîmes sécher au soleil et quelques nourritures…
Cette île paraissait inhabitée. Aucun arbre, aucune fleur. Juste quelques plantes et des roches couleur pourpre. Epuisés nous restâmes près du rivage toute l’après midi. Après nous être restaurés. Les nuages envahirent le ciel et La nuit d’un coup nous enveloppa. Elle nous plongea dans l’obscurité d’un tombeau. Seul le souffle rugissant du vent, nous indiquait que nous étions encore vivants. La nuit fût l’une des plus angoissante de notre vie.
Le vent forcissait tout au long de la nuit .Les vagues s’échouaient violemment sur les roches
La pluie commençait à tomber. Elle nous caressait le visage comme des fleurs, légères, chaude ; Puis elle devint cinglante, glaciale et nous fouettait comme ses esclaves. aucun endroit pour nous abrité. Nous étions transis de froid. Recroquevillé comme des foetus mais sans protection. Au petit matin le soleil se leva et nous fit découvrir un paysage irréel.
Là, sous cette lumière matinale ambre, des ruisseaux d’eau rouge dévalait de la colline comme si la pluie avait griffée et saignée cette île. Des vapeurs grenades s’échappaient de la pierre. La mer au teint vermeil donnait au nuage des teintes roses..
Par chance un navire croisa au large et nous récupéra . Après moins d’une heure de navigation nous arrivâmes sur une île paradisiaque. La plupart d’entre nous décidèrent de s’y établir et d’y faire venir sa famille. Mais jamais plus nous ne mirent les pieds sur cette île sanguinaire .
Au coucher du soleil ,des îles on voit les veines
de porphyres où coule un sang lourd rouge et noir
feu ardent des rochers qui brûlent dans le soir
Acérés et farouches on y grimpent avec peine
La tour de Parata se dresse vigilante
pour les envahisseurs terribles barbaresques
dont les bateaux jadis aux grands voiles mauresques
montaient de l’horizon vers les terres sanglantes
Si au vent d’automne leur manteau pourpre s’ouvre
les pierres adoucies par la teinte des fleurs
semble garder en elles une douce chaleur
quand la mer enragée de ses vagues les couvrent
de l’île de beauté elles sont la parure
archipel d’arêtes qui sous son ciel flamboie
vin âpre de roche que par les yeux on boit
îles sanguinaires pour rêver d’aventure
Couleurs du couchant
Repoussent l’envahisseur
Dans un bain de sang
Kirikino
(http://www.kirikino.biz)
au ciel le reflet des rocs
et toute cette rage
et toute cette écume
accrochées aux nuages
la nature se rapproche des hommes
sur les côtes déchirées
où toute lutte est âpre
art sublime de confondre
chairs et estran
vagues et brumes
les marins ont des jambes d’algues
et des cœurs de brisants
parfois, les marées se surprennent à caresser
les flancs des filles du rivage
en soupirant
J’ai finalement trouvé dans mon voilier tout blanc
La force de traverser des contrées incertaines
Et ainsi vous rejoindre sur mon bateau tremblant
Je ne suis matelot que depuis une semaine
Je déteste les guerres depuis toujours, et si d’instant
Je dois la faire, cette île propice a de vrais crocs
Je dois cesser d’être un enfant. De mes yeux quand
Je vois des fleurs et de la joie je suis accro ( ou velco si vous préférez ))
C’est d’avoir vu tant de douleur tant de douleur
Que c’en est trop. Je hais viscéralement les guerres
des individus et des peoples. Mais est-ce qu’on
peut les arrêter je fais de mon mieux à mon échelle
en aimant vraiment les voyelles le I le U sont en anglais
et puis les consonnes infideles, je les aime aussi
et j’aime tous ces mots qui célèbrent la vie
car c’est bien d’elle qu’il s’agit
Lou
Excusez moi pour les rimes abandonnees et puis les fautes s’il y en a. Je ne suis prof que de moi même, car j’ai tellement à lire et tellement à voir encore. Heureusement que la terre est bleue )
peuples plutôt que peoples. Les claviers d’ici n’en font quà leur tête!!
est-ce un poeme autobiographique Lou ?
Je suis arabe américaine et d’être arabe ici, ailleurs, en Irak où en Palestine La douleur des gens, je la vois. D’ailleurs je ne la vois pas, elle est en moi …
et je n’aspirais qu’à la paix dans ces photos d’Ossiane
Je hais la violence aussi Lou, ils sont forts tes mots.
Tu vois Lou, ce qui est merveilleux dans le blog d’Ossiane c’est de pouvoir parler avec des personnes des quatre coins du monde, ayant des vies très différentes, des origines ou des cultures différentes. C’est ce qui est fait la richesse de ce blog. L’émotion n’est jamais feinte et n’est jamais très loin. Ta poésie est très touchante.
Certains se livrent plus que d’autres, ou par petites touches. Comme l’a écrit Phil Alba les prénoms sont familiers et des bribes de vies sont dévoilées. Des bribes douloureuses parfois ou bien plus joyeuses. Ossiane en dévoile aussi beaucoup sans en avoir l’air. J’ai beaucoup aimé lorsqu’elle a parté de mai 68.
Oui Rachel, si tu veux, mais tu sais je ne me prétends pas poète. J’aime les mots et puis c’est tout. Quand à autobiographique, il faudrait que je sois importante encore. Or, je ne suis qu’une personne qui se voudrait enfant pour oublier la dureté des temps. Disons que ce petit bout de texte parle de moi, oui
Pardon les filles, on s’est croisées. Mais ça fait du bien de vous lire
Alors, bonne soirée, Lou, cet album d’Ossiane est tellement beau, et déjà tant par la simplicité bonne enfant qui y rêgne…..et puis déjà en chacun se vit comme il est, et c’est déjà tellement de le partager, c’est si beau!
Bisou à toi Annick. Tu es bien douce tu sais ( mais le mot douce risque peut-être un procès ! 😉 La vie est si » impudente et criarde » quand elle « se tord sans raison » pourtant elle est si simple comme tu le dis si bien, quand on ouvre son coeur à la douceur d’aimer.
Tu sais qu’il y a beaucoup d’autobiographies qui sortent sur des personnes n’ayant guère d’importance. L’importance est toute relative selon le regard des gens. Mais enfin tu m’avais comprise. En effet je voulais savoir si le texte parlait de toi. Je ne suis pas étonnée qu’Annick ait été touché par tes mots. Je la trouve extraordinaire et je ne dis pas cela pour la flatter mais c’est vrai. Toujours présente, toujours un mot gentil.
Oui , tu vois que j’ai à apprendre Rachel, je te l’avais bien dit 😉 et tu es bien douce aussi. Je ne sais pas demain de quoi je serai accusée mais enfin ce qui compte c’est de le voir briller ce soleil, pour pouvoir avancer. Et il brille là en toi .
Et avant de vous laisser ce soir, je dédie mon petit texte à Johal, c’est que vraiment je la remercie, son poème m’a donné la force de me lever!
Le roc peut être doux
Si doucement le dos
Posé temps du baiser
La mousse est si dure
Quand elle pousse le roc
Et cherche à le cacher
Le roc moussu en île
Sanguinaire de roc
Verte de par la mousse
A ses deux faces de vie
L’amour et puis la haine
Pourtant juste l’amour
Est rempli d’essentiel
La haine casse et détruit
Mais il est sur la terre
heu, vous alors? oui Lou, à mon sens, la douceur parfois ne plait pas, ou surprend et certains tournent le dos, et puis tant d’autres préfèrent la castagne, le monde est bien bizare..mais je suis sur la terre, alors je fais avec, pour le meilleur d y être…
Oh ! Merci Lou ! Je ne sais pas quoi dire… Très émue
Bien loin de vous tous aujourd’hui….
Pas le temps d’écrire,
Seulement le temps de lire
Moment délicieux.
Mais un petit bonsoir quand même
IL fait si beau
IL n’ y a rien a faire d’ autre
En profiter et profiter e la fenetre ouverte sur le jardin
Jardin des possibles pour les enfants
Jardin qui alimente la pensée
Le jardin quelques fois je pense que ce n’ est qu’ un petit bout du » Jardin d’ Eden »
Nostalgie de la vielle mémoire
Mais qui n’ est ni mélancolie
Simplement le plaisir d’ etre .
Amitié et bonsoir a ctous Noisette.
Je viens de lire et j’ai trouvé aujourd’hui beaucoup d’amour entre tous, dans un climat de paix, je suis aussi quelqu’un de très pacifique et de très ouvert sur le monde , sur les autres et j’ai une tendresse toute particulière pour les amoureux des mots et de la beauté en général, bonsoir Ossiane qui permet tous ces échanges, même au large des îles sanguinaires qui n’ont de sang que la couleur, bonsoir Lou, Rachel, Johal, Annick, Noisette , Kirikino, amichel, marc, Christine sans oubblier tous les autres
En tout cas ce jour là, y avait « baston »…
ou « brafoune »
c’est selon…
ps : c’est l’inverse de la « pétole »…
élémentaire.
Pas si sanguinaire que ça finalement 😉 Ces îles laissent couler beaucoup d’amour et de tendresse ;-)) Même Lou a osé s’aventurer 😉
>Christineeeee :
L’île noire qui évoque beaucoup de choses à des gens de toutes générations 😉 Je te trouve bien audacieuse et t’attribue le poste de vigie pour faire face aux pirates;-) Merci beaucoup.
>marc :
Merci pour ta belle évocation paradisiaque parès le déluge 😉 Si ça pouvait toujours finir comme ça 😉 Bonne soirée.
>rachel :
Miam, envie de badiner aujourd’hui 😉 Ah bon, je me dévoile 😉 Sans doute un peu de temps en temps. J’ai eu du mal à me retenir pour mai 68 😉 Tu as raison, des liens solides se sont tissés aux quatre coins du globe.
>amichel :
Je vois que tu t’es bien renseigné 😉 Ces îles deviennent vivantes et attirantes sous ton inspiration. L’encre rouge embrase tes mots. Merci Michel, je t’embrasse.
>kirikino :
Merci pour ton bel haïku rougeoyant. Bonne soirée.
>johal :
Dureté, âprété, déchirure, colère habillent tes mots. Beaucoup de sonorités en « r ». La fin est très belle. Après la tempête, la caresse de l’océan. Merci pour ta belle plume imagée. Bises.
>Lou :
Bravo à toi pour avoir vaincu ta peur grâce aux mots et aux voyelles! La sensibilité n’est pas du tout un vilain défaut.
>Annick :
Je trouve des points communs entre toi et Lou 😉
>monique :
Bonsoir Monique, merci de ce petit signe 😉 Un bon week-end là où tu es.
>noisette :
Profite profite de ce beau mois de mai. Continue à ouvrir ta fenêtre vers la vie. Je t’embrasse.
>François :
Oui, il y avait grosse baston 😉 Brafoune et pétole, je n’avais jamais entendu ces mots avant toi 😉
Charmante Lou, je trouve beaucoup de résonnance entre ce que tu écris et ce que j’ai écris quelques heures plus tôt. Vraiment beaucoup.
Et voila qu’à ton tour te me fais me relever et me donne envie de toucher mon clavier. Hier soir, je n’ai pas pu trouver un mot. Pourtant j’ai essayé.
Et comme toi, je veux regarder la terre comme (l’a dit le poète) une orange bleue.
Il y a aussi tant de douceur ici. Les regards sont caresses et les mots sont onguents.
En reprenant ceux de François, baston ou pétole (pétole est un mot de marin donc qui me fait rêver, donc que j’aime même si se trouver dans la pétole est loin d’être rigolo), ce qui apporte c’est de lutter avec soi-même pour gagner sur soi-même.
Bonsoir Lou, je vais essayer de renouer le fil vers l’ile d’Esmeralda. Je n’y ai rien lu encore. Peut-être aurai-je le plaisir de t’y retrouver comme de retrouver le reste du bel équipage. Surprise !
Peut-être ajouterai-je mon grain de sel (sel de mer bien sûr !).
Il est très beau ton voilier blanc !
Encore tout étonnée de tout ce qui s’enchaîne
J’ai remonté le cours de mes pas de matelot
Je voulais être pierre, frôler la terre et l’eau
Ne jamais me poser pour surmonter les peines
Je n’avais pas conscience qu’en restant si fidèle
Aux photos admirées, j y versais doucement
Par touches successives ma vie mes tournoiements
Et que toutes mes couleurs repeignaient l’aquarelle
Mais bon j’ai traversé les flots noirs la tempête
Et puis le bonheur d’être que j’ai trouvé très beau
Je remercie le ciel ou juste tous mes maîtres
De m’avoir fait ainsi ramasseuse de mots
De lumières et d’espoir d’avoir mis dans ma tête
L’amour des chants sereins et de la liberté
___ ___ ___
Bonsoir Phil, heureuse de ta présence. Tu sais en te lisant sur les pages d’Ossiane, j’ai bien souvent souri même quand je ne le voulais pas. Tu es très délicat et toujours si gentil. Et c’est des mots jolis que mon ceur se nourrit, les tiens, puis ceux des autres. Je te remercie d’être là, d’aimer le voilier blanc qui me porte jusqu’à vous. Bien-sûr qu’on se verra, on est dans un bateau, moi nouveau matelot, j’apprendrai le métier pour être plus à l’aise dans les eaux inconnues et puis toi et Thierry qui êtes forts en drisses ( j’ai retenu ce mot! C’est pas mal déjà !) vous connaissez les mers , et vous nous apprendrez tout ce vocabulaire que vous maîtrisez bien…
Bises à toi et à tous ceux qui encore s’aventurent dans l’île sanguinaire.
PS : Si tu passes sur l’émeraude, il y a un joli banc. On peut s’y asseoir un moment et savourer l’espace. On ne dira rien du tout. On regardera la mer ainsi sans la troubler…
Il y a des bateaux que je n’ose plus prendre, la mer est parfois imprévisible ! Il faut avoir le pied marin, savoir nager, ne pas avoir peur de sombrer. Aux abords des îles sanguinaires, les écueils sont nombreux et je fais un piètre moussaillon, mais la force et le courage ne viennent-il pas de l’ensemble de l’équipage, et l’équipe est rassurante et redonne confiance en soi, merci à tous ceux qui avec Ossiane transmettent leur courage, leurs talents et toute la chaleur qu’ils ont dans leur coeur au travers de leurs mots et font vivre la poésie.
la mer parfois semble caresser les écueils…
elle les prends en elle, comme une « croqueuse » magnifique…
>Aspe:
Belle image en rebond aux dents, cette croqueuse ! Merci de ton retour.
Et l’immonde troué
ne prendrait-il jamais sens
hors de mon regard
La raison s’évente
déraison et déraison
donne des frissons c’est
le vent qui secoue
les saules et le chagrin qui
en répand tant et tant d’eau
dans les ruisseaux l’étang
a des contours de vert et de
la terre pour mon argile
A toutes les fées de toile fine
à tous les lutins sous la plume
la hotte a des adresses mutines
dans les bois d’un cyclope tout doux
Un Oeil ouvert la nuit
Et tant d’autres endormis
A mon poète ému vas te faire foutre
en voiture simone
embarquement pour cythére
ton absence me plait
par son enveloppe
ma haine de toi prend une forme
de cadence exact
ma personne sera
domino m’emportera
souffrance restera
La jument n’a pas de selle
le baudet n’a pas de bât
Vois comme il va, vois comme il va
Quand on ne sait qui l’appelle.
Monte à cheval sur la belle
La nuit embrasse la nuit.
Quand le point du jour l’attelle
A la chanson qui nous suit
Les dents acérées
fleurs rouges de l’océan
bave d’écume
Au sourire carnassier, je préfère un sourire-fleur.
http://www.florelixir.net/photos/sanguinaire.jpg
Bienvenue à vous fleur bleue, un peu de doucuer ne fait pas de mal;-) Amicalement.