Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre, trinagle
Souffle d’éole
sur le mât de misaine
la voile tendue
◊ Les gabarres et l’Inexplosible le long des quais d’Orléans.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre, trinagle
Souffle d’éole
sur le mât de misaine
la voile tendue
◊ Les gabarres et l’Inexplosible le long des quais d’Orléans.
Filins tendus
Défi aux vents
Fuites promises
Le fleuve s’assoupissait dans les bras du soleil
Son repos quotidien étant bien mérité
Les arbres veillaient fidèles à sa tranquilité
Attendant de cueillir les fruits de son réveil
Amarrées là des barques en tableaux hollandais
Aspiraient aux voyages des paquebots lointains
Mais la torpeur des lieux avaient sur eux déteint
dans de belles légendes leurs âmes vagabondaient
Enfin elles s’endormirent côte à côte sur la berge
L’une d’elle dans la nuit bleue rêva qu’elle était seule
Qu’une pluie de lumière fouettait sa flamberge
devint vaisseau de paix que le temps invitait
Et parcourut le ciel les voiles déployées
Au sommet de ses mâts de blancs drapeaux flottaient
La gabarre
sur les grèves
râcle sur le sable
sans amarre
qu’est ce qu elles sont jolies ces photos, et cet haiku….
Délicate
Elle s’asseoit
Dans le confiance
Aux eaux si belles
Aux berges de rêves
Et se laisse aller
Par la barre qu’il tient
Dans ses mains magiques
De splendide de lui
Et elle ferme les yeux
En calme et volupté
De biens jolis mots que vos nom et prénom, **Aimé Cézaire**, la mémoire gardera votre précieux de vous, vos actions, vos batailles, vos mots si forts et si profonds, vous êtes un Grand Homme, qui mérite l’écoute attentive ….si seulement chaque Homme puisse vous lire, méditer, et souhaiter défendre le respect de l Humanité, la force de l’ouverture, la tolérance….si seulement…alors je vous dis merci…
J’aime l’ambiance de sérénité de la première photographie à elle seul elle aurait suffit pour embrumer les songes des couleurs fumées ou s’évapore une perception qui m’enchante .
Bises Ossiane
Oui, la première photo est splendide…bonne matinée à chacun.
Chez nous en amont, les barques à fond plat (à cause de la faible profondeur de la Loire et des bancs de sable) qui descendent sur la Loire emportant le charbon de Saint Etienne s’appelaient les « rambertes ». Le nom vient la commune éponyme de Saint-Rambert-sur-Loire proche d’Andrézieux.
http://www.fleuve-loire.net/article.php3?id_article=73
Le charbon était acheminé vers la Loire depuis Saint-Etienne jusqu’à Andrézieux. C’est ainsi qu’est né le premier chemin de fer de France (1827) entre St-Etienne et Andrézieux.
http://www.fleuve-loire.net/article.php3?id_article=73
Un jour je vous présenterai le plus vieux pont de chemin de fer de France à deux pas du jardin de Marandon. Un lieu ignoré de tous et à l’abandon sans aucune valorisation.
Gabarre et mât de charge pour tonneaux et grumes
Amarre lovée et aussières abaissées dans la brume
Le gabarit ne permettra pas d’aller à Garabit
Eau forte des ports
De l’aube au voyage
Griserie -beaufort
merci pour ces précisions, je ne connais rien sur les gabarres, et c’est tendre d’imaginer leurs cargaisons, leurs vies, alors je vous écoute…MERCI.
Une barque se meut dans le creux de l’esprit
une voile, une vague où s’enfle le désir,
un élan né de soi quand le soi se retire
une brise reçue à l’aube de l’esprit.
L’orage a la douceur de toute intimité.
le mouvement fait fond sur l’air et sur l’écume.
l’acte reste vivant alors qu’il est posthume.
l’insaisissable est pris dans le temps dissipé.
Jean Mambrino / Le chiffre et la nuit.
—–
Belles photos Ossiane, qui me rendent mélancoliques; pour la citadine que je suis ces barques invitent à la rêverie!
Regarder le ciel
Entre bleu et tempête
Prendre le large
On aurait dit un Jongkind
hisser la grande voile, larguer les amarres, et prendre le large…..
« Appel :
…Poètes, musiciens, artistes, écrivains, chercheurs, scientifiques, élus, stars, anonymes… du monde entier venez participer et le crier en poésie …je déclare la parole ouverte… » SVP faites passer… http://moissondemots.blogspot.com/
Le soleil se couche sur La Loire
Doucement
Si délicatement
Il s’ouvre sa couette d’eaux douces
Lentement
Si chuchotement
Et l’entoure de ses bras tendres
Amoureusement
Si voluptueusement
Dans la gabarre
Pas de bagarre
Juste la paix
En volupté
partir à l’aventure
vers l’inconnu.
partir avec une part d’inquiétude.
car, même en ayant tout prévu,
tout calculé, tout mesuré
il reste toujours la place pour l’imprévisible
pour l’imprévue.
la surprise , la déception peut être.
faut il voyager au loin pour se trouver
pour donner un sens au monde .
n’est ce que le gout du risque; la curiosité
est ce le besoin de rencontrer d’autres cultures
d’autre paysages, t’entendre d’autres langues
d’autres musiques…d’autres saveurs
partager tout simplement.
en revenir plus serain plus tolérent .
ou ne jamais revenir et préférer se laisser porter
par l’onde de la découverte. loin toujours plus loin.
non mieux vaut partir sans se poser trop de questions
se laisser guider par les flots voluptueux des océans
être attentif à la caresse du vent
au baiser de la pluie
au chuchotement des nuages.
à l’odeur des embrums
gouter à l’écumes des jours, des heures, des secondes..
à cette éternité contenue dans l’éphémère
écouter les soupirs des profondeur abyssale
retenir les silences comme on retient la main d’un être chèr sur le départ…
partir…
Bords de la Loire en juillet ,c’ étais il y a cinquante ans.
Belle journée de congé ,un livre pour compagnie ,plaisir de l’ endroit si agréable
Encore je me souviens un appareil photo.
De cette époque il me reste le souvenir de ce calme que je ne trouvais jamais
Pres de l’ eau j’oubliais mes soucis ,mes peines ,mes amis.
De cette journée de calme j’ ai trouvé le remede a bcp de mes soucis ou de mes peines.Les années ont passées ,souvent je suis retournez voir ce lieu paisible.
Un jour en passant je me suis arretée ,suis allée voir de presNon tout est effacé
Une bretelle d’ autoroute,c’ est ainsi que j’ ai compris combien changent même mes plus doux souvenirs.Je vais dormir.Noisette.
Le robert nous apprend que l’origine en est le gascon gabarra et plus loin le grec karabos soit « langouste ».
On se plait à imaginer que cette sautelle aquatique propulse ses antennes comme autant de mâts et que de ses flancs ventrus comme carapaces, se puissent serrer tous les pondéreux de la terre.
Le tirant d’eau limité du fait d’un fond souvent plat lui permettait encore de se mouvoir dans des embouchures aux fond incertains mais lui faisait surtout jouer un rôle auxiliaire important dans l’approvisionnement de grands vaisseaux de ligne incapables de venir au mouillage à proximité des quais.
Il me souvient encore de cette promenade sur un tel engin robuste mais lent sur la Dordogne et du fait que depuis Bergerac le commerce vers Bordeaux empruntait sans doute souvent les voies navigables .
LE VENT DANS LES VOILES
Va petit mousse,
Et que le vent te pousse !
En vent arrière
Tu ne vogueras pas trop confiant
Dans le calme apparent
Prend garde au roulis menaçant !
En vent de travers ton bateau accélère
Profite de l’allure et savoure ta vitesse,
Avec de la chance, tu planeras sur la mer
Et des vagues ressentiras les douces caresses !
En vent debout, voiles détendues
Progression improbable, sur place,
Tu attendras que tempête se passe
Et de la houle sortiras invaincu
Au grand largue, vent trois quart arrière
C’est le roulis qui prendra la relève
Tiens bien la barre pour respecter ton cap
Et louvoyer dans le flux laminaire
Au près, du gîte tu prendras gare,
Des vagues et des embruns
L’océan ne sera pas avare
Tu guetteras le bon plein
Pour naviguer confiant,
Moins de gîte, et plus de confort
T’amèneras sans effort à bon port
Et pour trouver ton chemin :
Pas besoin de boussole
Pas besoin de sextant
Pas besoin de GPS
Le regard vers les étoiles
Tu déchiffreras le ciel
Et ton inspiration
Décidera alors de ta destination !
Va petit mousse
Et que le vent te pousse !
Dans ta belle gabarre
Au fil du fleuve débouchant sur la mer
Tu rêves de voiliers
Destination mystère….
Biseeeeeeeees marineeeeeeeees
–
Et je repars, et c’est sur un chemin
Qui monte et tourne bruyères et dunes
Au -dessus d’un bruit encore invisible, avec parfois
Le bien furtif du chardon bleu des sables.
Ici, le temps se creuse , c’est déjà
L’eau éternelle à bouger dans l’écume
Je suis bientôt à deux pas du rivage.
Et je vois qu’un navire attend au large
Noir, tel un candélabre à nombre de branches
Qu’enveloppent des flammes et des fumées.
Qu’allons-nous faire ? crie t-on de toutes parts,
Ne faut-il pas aider ceux là-bas
Nous demandent rivage ? oui, clame l’ombre,
Et je vois des nageurs qui, dans la nuit,
Se portent vers le navire. soutenant
D’une main au- dessus de l’eau agitée
Des lampes, aux longues banderoles de couleur.
La beauté même, en son lieu de naissance,
Quand elle n’est encore que vérité.
–
YVES BONNEFOY. / Les Planches courbes.
quelles magnifiques brumes ocrées…..
Gabarre, forban, frégate,caravelle, trirème, corvette, péniche, yolle…..que de jolis mots dont on ne connait qu’un centième des appellations…et qui évoquent tous les migrations et… le rêve du voyage sur l’eau…
Un train de gabarres sur la loire n’était pas de tout repos à conduire!
Il fallait le coup d’oeil, choisir son courant, baisser le mât au passage des ponts, éviter le chahut de l’eau sous les piles et le tohu-bohu qui s’ensuivait. Pas de distraction dans la conduite… Fichu métier que le métier de gabarre.
> François, les « rambertes » (comme les « roannaises », construites à Roanne) n’effectuaient que la descente. Trop lourdes pour remonter le courant, elles étaient vendues et démontées à l’arrivée (à Nantes) pour faire du bois!
Superbe série.
Bravo.
Bon week-end.
Yvon.
Images raffinées aux couleurs subtiles,
__
Ambiance feutrée
A peine le flic-floc de l’eau
Voile de silence
La Loire paisible
Toutes gabarres désertées
Marine endormie
Le murmure des anges
Les sensations matinales
Fraicheur du matin
___
« Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir
Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
II y a l’air il y a le vent
Les montagnes l’eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t’en
Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l’œil
Je prends mon bain et je regarde
Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t’aime »
Blaise Cendrars / Feuilles de route
Douceur d’un soir
apaisé, entouré d’amitiés et d’amours,
le moment s’habillait d’une vie étonnante
près du port.
La nuit bretonne nous fredonnait ses berceuses
salées.
Dans un silence de bonheur,
nous écoutions l’aubade des gréements,
les francs claquements de coques
et les caresses amantes du vent
unissant tous ces corps.
Ossiane, superbe série, grand merci 🙂
coquille, coque sans quille, où sont les boulets
ceux d’anthracite que par reconnaissance tacite
on met à fond de cale pas pour caler ni décaler
ceux dont la noirceur fait peur et les poussiers
avant que les canaux ne peuplent ce pays
Mon gars barre
Sur ton cours
Posé un jour
Sur ta gambarre
Evite le sable
Sens le courant
Suis le chantant
Dresse ta table
Et ne te barre
Que pour le ciel
Son goût de miel
Jolie gambarre
Tout est calme, douce sérénité, juste le bouillon si tendre de l’eau, qui murmure d’amour, le soleil descend doucement, les barques sont rangés, la mouche tardive vole ses ailes, un oiseau passe, une feuille se laisse flotter, ma main se pose à la surface de l’eau pour écrire ton prénom, mon oeil vole deux nuages et toile ton visage, mon oreille sursaute au son de ta voix chaude, mon palais se boit là, un moment pur si bel, et mon nez à des lieux se souvient de tellement de ton parfum de toi….
…………………………………..
le large vu du bar
un plateau de fruits de mer
de l’iode à la bouche
…………………………………..
andrée wizem
Bon samedi à tous !
« va petit mousse….. etc…. »
(suite)
Avec ta voile bien levée
Du vent et du courant à volonté
Tu guettes le bon passage
En poursuivant ta route
Jusqu’à la mer éloignée
____
http://bea-puechauriol.hostarea.org/IMG/jpg/1-gabarre.jpg
___
elle est jolie cette toile, christineeeeeeeeeeeeeeeee,
belle journée
Dans l’ocre doré du crépuscule
La nostalgie s’amarre
Sur les berges de la Loire!
Barques et gabarre
Assoupies, apaisées
Sur la grève
Songent au périple achevé
C’est l’heure où tout gondole!
Où les rêves obscurs vagabondent
Portés au firmament
Des gréements
Captés par le doux frôlement d’Eole
L’onde murmure des paroles inaudibles
Petits frissons de l’eau captifs
Que seuls rompent
Les âpres grincements
Des cordages et poulies
Et l’effleurement léger des voiles
Des bateaux
Qui s’enflent de désirs fous
C’est l’heure où navigue l’espoir
De rompre les amarres
Au delà de ces eaux dormantes
Pour altérer sa soif
D’absolu
Pour réveiller ses envies
D’aventure,
N’attendons plus!
Jetons l’encre de l’imaginaire!
Belle journée…
Bises, Ossiane
Magnifique, Claudie.
et le soleil engage à se sortir s’aérer, bel après midi pour chacun’e’.
Des souvenirs anciens
Reviennent à ma mémoire
Aux contours incertains
Sur les bords de la Loire
Tu jouais de la guitare
Et tu chantais l’amour
Assis dans la gabarre
Tes yeux étaient velours
Et riant d’allégresse
Nous nous touchions les doigts
Porter par la promesse
D’un avenir à trois
Des souvenirs si beaux
Reviennent à ma mémoire
J’ai remis les photos
Bien au fond du tiroir
La gabarre glisse sur l’eau
en aval du fleuve tranquille
le marinier qui la gouverne
rêve d’être un jour capitaine
d’un trois mats de corsaire
loin des ports des débarcadères
courir les mers rapide agile
et d’une île au trésor
trouver les coffres remplis d’or
laisser les chemins de halages
pour la gloire des abordages
ainsi rêve le marinier à l’étambot
le courant pousse la gabarre
porteur de lourdes cargaisons
chaland qui passe lentement
chargé de vin et de froment
pas loin du plancher des vaches
bateau vermoulu de flaches
chargé de ballots de saison
de voyageurs peu fortunés
qui n’ont souci de promener
barque qui passe sans illusions
à travers remous alluvions
le voyage finit à l’amarre
amichel :
Voici une carte qui illustre très bien ce que tu as écrit, mais eux, c’est des billes de bois qu’ils transportent :
___
http://www.sous-mama.org/IMG/aSiteDoris02.jpg
___
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
> christine; tu n’aurais pas une petite chanson
façon « ma gabarre s’en va , ma gabarre s’en va, au fil de l’eau »
ça me rappelerai une autre rengaine sur un beau téléfilm de battelerie
des années 70 dont le nom m’échappe.
>amichel: quelle inspiration !
Bonsoir,
__
Eole dans sa fierté divine
Dans ses voiles de gabarres
Nargue l’Inexplosible
Lui, qui d’un nuage s’abreuve
Sans coupe et sans écus
Qui d’un souffle
Pousse l’embarcation
Aux portes de la ville
Lui, dont la force n’a d’égale
Que la fierté
Qu’il loge dans ses voiles
Dont il moule l’élégance.
Son chant n’en doutons pas
Résonnera,longtemps encore dans les épars.
___
Elles ont dormi leur nuit
Les gabarres amarrées
Et s’apprêtent à reprendre
Le fil du cours de Loire
bon dimanche pour chacun, je vous lirai ce soir, en ballade ce jour.
De la Loire au Loir, un petit signe.
Le Loir gaulois, si cher à Du Bellay, que l’on confond si soyuvent avec elle, sa grande soeur.
Un regard si chaleureux!
Bonjour à tous! et, en particulier à Annick et jeandler…et, merci à toi, Annick…
>joli, Monique et Annick…..Et que vogue la galère..peut-être nous ramènera-t-elle, Ossiane? Eole, y veillera, j’en suis sûre….
Belle ballade dans vos contrées…ici, le soleil ne rit pas, il fait mauvais….
Bonne journée..
devant se spectacle fantasmagorique
le soleil à l’horizon s’évanouit;
le vent suspend sa course;
Les nuages s’enchevêtre aux étoiles;
le temps retiend sa respiration;
la foule des badeaux se dissipe
et disparaît dans l’ombre naissante;
seul continue, imperceptible,
le mouvement lent et silencieux
de la loire au reflet d’or!
Les gabares immobiles
attendent toutes voiles repliées
que l’aube ressucsite
l’animation des quais.
Marc,
Très joliment écrit ce retour au calme, le soir sur les bords de la Loire.
Enfin la bulle t’a écouté a pondu ses bébés bulles
si fragiles …
Kisses OOooooooOOOOOO bllbblllllbbbl
une bonne nouvelle de printemps
une fleur rare
la « lily bulle « (aurelia dulcissima)
refleurit
Le soleil a bu
La lune est repue
Repos au fil de l’eau
PS : joli site qui donne envie d’y laisser aussi un petit haïku au passage !
Dans le soleil couchant
La Loire berce ma barque.
J’ai amarré ce soir.
Ton souvenir est doux.
J’ai fait le plein de vie.
Demain je partirai,
Le vent battra les voiles.
Dans l’inconnu du jour,
Une route à tracer
Personne ce soir sur les bords du Rhône, il pleut abondamment…
___
Une dernière quête d’images aux couleurs du soir
Me retient sur les quais, je regarde la Loire.
L’ombre des gabares se fait plus dense,
La nuit s’installe sur les eaux assombries
Le silence habite l’espace
L’horizon se referme et m’enveloppe
Dans l’aura d’un doux refuge.
Le fleuve chuchote les mots du soir
Les mâts se dressent dans l’ombre
Pour soutenir le ciel,
Les dernières lueurs s’éteignent doucement
Au chevet de la nuit.
___
Mat de misaine
Mat de cocagne
Mat de misère
A voyager
Tu perds… Tu gagnes…
Mettre les voiles…
Mieux se trouver ?
Eden
S’amarrer
S’arimer
S’aimer
Aimer
Amer
Ramer
Drame
Larme
La mer
Aber
Amer
Armer
Larguer
…
Carguer
…
Kerguelen
…
Pfouh !!! Arrimer et non arimer.
Pour Thierry !
Pour te rafraîchir la mémoire, des gabarres aux péniches, il n’y a qu’un pas !
Tu souhaitais une petite vidéo…
La voilà !
Te souviens tu de l’Home du Picardie ?
J’avais suivi assidument ce feuilleton à l’époque… c’était super bien !
____
http://www.dailymotion.com/video/x1erht_l-homme-du-picardie_shortfi…
____
Biseeeeeeeees humideeeeeeeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Oups…
L’home de l’homme du Picardie était une péniche !!!
Bonsoir claudie, et je vous lis, la nostalgie de l homme du picardie…
>jorge :
Bonsoir et bienvenue 😉 Oui beaucoup de filins … belle idée de les avoir reliés à la fuite. Meri de ta visite.
>lou :
Toujours ta plume inventive et sensible qui nous invite à la rêverie. Bravo, c’est beau !
>pierre :
Je t’écoute avec intérêt parler sur les gabarres. Pas facile à domestiquer Dame Loire. Merci pour toutes ces infos. Bises.
>annick :
Merci, j’aime aussi ces ambiances feutrées. Jolis chuchotis de mots bien apaisants sous ta plume. Un grand merci à toi.
>bruno :
Ca ne m’étonne pas que tu réagisses sur cette ambiance que tu dois sans doute retrouver dans pays du nord. Merci beaucoup.
>françois :
Je découvre tout ce passé. Toi et Pierre vous vous complétez bien 😉 Merci pour ces liens intéressants. Bises à toi SG.
>thierry :
Merci également pour tes informations sur les gabarres. Nous avons de bons spécialistes 😉
>feu roméo :
Tes poèmes sont toujours surprenants et inattendus;-) Merci beaucoup.
>Mathilde :
Merci Mathilde, je suis d’accord, pour le petit air de mélancolie qui me fait penser à certains canux du nord. Beau poème de cet auteur que je découvre. Toujours de bons choix tu fais. Bises.
>maria :
Aventure et inconnu entre bleu et tempête, un haïku d’une grande justesse. Je t’embrasse et te remercie aussi pour le poème de Cendrars.
>Salade :
Jolie référence, merci beaucoup.
http://images.google.com/images?q=Jongkind&gbv=2&ndsp=21&hl=en&c2coff=1&start=0&sa=N
>sabine :
Bon voyage, sabine 😉
>marc :
En complète osmose avec la nature, la dernière partie de ton poème est d’une grande sensualité ! Bises du soir et merci.
>noisette :
Où était donc ce lieu effacé à jamais ?
>Christineeee:
Bravo Christinneeee, je parie que tu fais de la voile ? Ta plume s’est totalement débridée 😉 Bises nocturnes.
>Alix :
Merci pour ce beau partage, Alix !
>MTO :
Merci d’avoir remis en lumière tous ces jolis noms qui invitent à partir. Que notre langue est riche ! Bises vers le Morbihan.
>Yvon :
Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci de votre enthousiasme. Amitiés.
>Monique :
Jolies sensations douces et voilées, Monique. C’est vrai qu’on pourrait se croire un petit matin. Je t’embrasse.
>johal :
Thanks a lot 😉 Une série qui t’inspire des beaux moments de bonheur simple. Merci pour ta belle plume, Johal.
>andrée :
Mmmm, un poème à accompagner d’un petit coup de blanc 😉
>Claudie :
Me revoilà, c’est gentil de te préoccuper ainsi de moi 😉 Quelle belle écriture riche d’images superbes et de sensualité ! Bravo Claudie !
Je t’embrasse.
>rachel :
Quelle belle forme rachel, cette Loire te fait dire de superbes choses. Bravo pour la qualité de ton écriture !
>amichel :
Et glissent tes mots sur ces beaux rêves de matelot 😉 Un grand merci pour cette belle évocation du temps passé. Je t’embrasse..
>Chantal :
Merci Chantal , la lumière était avec moi 😉
>Bulle :
Youpi lilly bulle !!!! Vive toi avec ou sans bulles ;-)) Je suis vraiment ravie que tu aies décidé d’ouvrir un nouveau blog ; tu nous manquais vraiment. BubBBBBBble kiSSSSessss.
>Muriel :
Bonsoir et bienvenue Muriel 😉 Merci pour ces jolis mots déposés. Au plaisir de vous revoir ici.
>candide :
Toujours la route, candide 😉 Ton poème est rempli de douceur et de confiance. Merci de ta visite.
>Phil :
Bien vu toutes ce dérivations de mots et de pensées ! Bon voyage à toi !
Bonjour Madame!
J’aime beaucoup votre poème! C’est très originale. C’est interessante comme vous utilisez le photo pour écrire un poème! Les photos sont très jolis. Je l’aime! Le poème est créatif et interessant. Bon travail!
Bonjour! Gabarres sur quais d’Orléans est très bien.
A pas d’oiseau
Tout un réseau de fils descend au long des mâts,
Des voiliers audacieux qui défient l’océan.
Sur ces échelles de cordes, des hommes que l’on devine
Marchent en équilibre avec des pas d’oiseaux
Alain