Gabarre

Gabarres sur les quais d'Orléans

Gabarres sur les quais d'Orléans

Gabarres sur les quais d'Orléans

Gabarres sur les quais d'Orléans

Souffle d'éole, sur le mât de misaine, la voile tendue

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre, trinagle

Souffle d’éole
sur le mât de misaine
la voile tendue

Les gabarres et l’Inexplosible le long des quais d’Orléans.

63 réflexions sur « Gabarre »

  1. Le fleuve s’assoupissait dans les bras du soleil
    Son repos quotidien étant bien mérité
    Les arbres veillaient fidèles à sa tranquilité
    Attendant de cueillir les fruits de son réveil

    Amarrées là des barques en tableaux hollandais
    Aspiraient aux voyages des paquebots lointains
    Mais la torpeur des lieux avaient sur eux déteint
    dans de belles légendes leurs âmes vagabondaient

    Enfin elles s’endormirent côte à côte sur la berge
    L’une d’elle dans la nuit bleue rêva qu’elle était seule
    Qu’une pluie de lumière fouettait sa flamberge

    devint vaisseau de paix que le temps invitait
    Et parcourut le ciel les voiles déployées
    Au sommet de ses mâts de blancs drapeaux flottaient

  2. qu’est ce qu elles sont jolies ces photos, et cet haiku….

    Délicate
    Elle s’asseoit
    Dans le confiance
    Aux eaux si belles
    Aux berges de rêves
    Et se laisse aller
    Par la barre qu’il tient
    Dans ses mains magiques
    De splendide de lui
    Et elle ferme les yeux
    En calme et volupté

  3. De biens jolis mots que vos nom et prénom, **Aimé Cézaire**, la mémoire gardera votre précieux de vous, vos actions, vos batailles, vos mots si forts et si profonds, vous êtes un Grand Homme, qui mérite l’écoute attentive ….si seulement chaque Homme puisse vous lire, méditer, et souhaiter défendre le respect de l Humanité, la force de l’ouverture, la tolérance….si seulement…alors je vous dis merci…

  4. J’aime l’ambiance de sérénité de la première photographie à elle seul elle aurait suffit pour embrumer les songes des couleurs fumées ou s’évapore une perception qui m’enchante .

    Bises Ossiane

  5. Chez nous en amont, les barques à fond plat (à cause de la faible profondeur de la Loire et des bancs de sable) qui descendent sur la Loire emportant le charbon de Saint Etienne s’appelaient les « rambertes ». Le nom vient la commune éponyme de Saint-Rambert-sur-Loire proche d’Andrézieux.
    http://www.fleuve-loire.net/article.php3?id_article=73
    Le charbon était acheminé vers la Loire depuis Saint-Etienne jusqu’à Andrézieux. C’est ainsi qu’est né le premier chemin de fer de France (1827) entre St-Etienne et Andrézieux.
    http://www.fleuve-loire.net/article.php3?id_article=73
    Un jour je vous présenterai le plus vieux pont de chemin de fer de France à deux pas du jardin de Marandon. Un lieu ignoré de tous et à l’abandon sans aucune valorisation.

  6. Gabarre et mât de charge pour tonneaux et grumes
    Amarre lovée et aussières abaissées dans la brume
    Le gabarit ne permettra pas d’aller à Garabit

  7. merci pour ces précisions, je ne connais rien sur les gabarres, et c’est tendre d’imaginer leurs cargaisons, leurs vies, alors je vous écoute…MERCI.

  8. Une barque se meut dans le creux de l’esprit
    une voile, une vague où s’enfle le désir,
    un élan né de soi quand le soi se retire
    une brise reçue à l’aube de l’esprit.

    L’orage a la douceur de toute intimité.
    le mouvement fait fond sur l’air et sur l’écume.
    l’acte reste vivant alors qu’il est posthume.
    l’insaisissable est pris dans le temps dissipé.

    Jean Mambrino / Le chiffre et la nuit.
    —–
    Belles photos Ossiane, qui me rendent mélancoliques; pour la citadine que je suis ces barques invitent à la rêverie!

  9. Le soleil se couche sur La Loire
    Doucement
    Si délicatement
    Il s’ouvre sa couette d’eaux douces
    Lentement
    Si chuchotement
    Et l’entoure de ses bras tendres
    Amoureusement
    Si voluptueusement

  10. partir à l’aventure
    vers l’inconnu.
    partir avec une part d’inquiétude.
    car, même en ayant tout prévu,
    tout calculé, tout mesuré
    il reste toujours la place pour l’imprévisible
    pour l’imprévue.
    la surprise , la déception peut être.
    faut il voyager au loin pour se trouver
    pour donner un sens au monde .
    n’est ce que le gout du risque; la curiosité
    est ce le besoin de rencontrer d’autres cultures
    d’autre paysages, t’entendre d’autres langues
    d’autres musiques…d’autres saveurs
    partager tout simplement.
    en revenir plus serain plus tolérent .
    ou ne jamais revenir et préférer se laisser porter
    par l’onde de la découverte. loin toujours plus loin.
    non mieux vaut partir sans se poser trop de questions
    se laisser guider par les flots voluptueux des océans
    être attentif à la caresse du vent
    au baiser de la pluie
    au chuchotement des nuages.
    à l’odeur des embrums
    gouter à l’écumes des jours, des heures, des secondes..
    à cette éternité contenue dans l’éphémère
    écouter les soupirs des profondeur abyssale
    retenir les silences comme on retient la main d’un être chèr sur le départ…
    partir…

  11. Bords de la Loire en juillet ,c’ étais il y a cinquante ans.
    Belle journée de congé ,un livre pour compagnie ,plaisir de l’ endroit si agréable
    Encore je me souviens un appareil photo.
    De cette époque il me reste le souvenir de ce calme que je ne trouvais jamais
    Pres de l’ eau j’oubliais mes soucis ,mes peines ,mes amis.
    De cette journée de calme j’ ai trouvé le remede a bcp de mes soucis ou de mes peines.Les années ont passées ,souvent je suis retournez voir ce lieu paisible.
    Un jour en passant je me suis arretée ,suis allée voir de presNon tout est effacé
    Une bretelle d’ autoroute,c’ est ainsi que j’ ai compris combien changent même mes plus doux souvenirs.Je vais dormir.Noisette.

  12. Le robert nous apprend que l’origine en est le gascon gabarra et plus loin le grec karabos soit « langouste ».

    On se plait à imaginer que cette sautelle aquatique propulse ses antennes comme autant de mâts et que de ses flancs ventrus comme carapaces, se puissent serrer tous les pondéreux de la terre.

    Le tirant d’eau limité du fait d’un fond souvent plat lui permettait encore de se mouvoir dans des embouchures aux fond incertains mais lui faisait surtout jouer un rôle auxiliaire important dans l’approvisionnement de grands vaisseaux de ligne incapables de venir au mouillage à proximité des quais.

    Il me souvient encore de cette promenade sur un tel engin robuste mais lent sur la Dordogne et du fait que depuis Bergerac le commerce vers Bordeaux empruntait sans doute souvent les voies navigables .

  13. LE VENT DANS LES VOILES

    Va petit mousse,
    Et que le vent te pousse !

    En vent arrière
    Tu ne vogueras pas trop confiant
    Dans le calme apparent
    Prend garde au roulis menaçant !

    En vent de travers ton bateau accélère
    Profite de l’allure et savoure ta vitesse,
    Avec de la chance, tu planeras sur la mer
    Et des vagues ressentiras les douces caresses !

    En vent debout, voiles détendues
    Progression improbable, sur place,
    Tu attendras que tempête se passe
    Et de la houle sortiras invaincu

    Au grand largue, vent trois quart arrière
    C’est le roulis qui prendra la relève
    Tiens bien la barre pour respecter ton cap
    Et louvoyer dans le flux laminaire

    Au près, du gîte tu prendras gare,
    Des vagues et des embruns
    L’océan ne sera pas avare

    Tu guetteras le bon plein
    Pour naviguer confiant,
    Moins de gîte, et plus de confort
    T’amèneras sans effort à bon port

    Et pour trouver ton chemin :

    Pas besoin de boussole
    Pas besoin de sextant
    Pas besoin de GPS

    Le regard vers les étoiles
    Tu déchiffreras le ciel
    Et ton inspiration
    Décidera alors de ta destination !

    Va petit mousse
    Et que le vent te pousse !

    Dans ta belle gabarre
    Au fil du fleuve débouchant sur la mer
    Tu rêves de voiliers
    Destination mystère….

    Biseeeeeeeees marineeeeeeeees


  14. Et je repars, et c’est sur un chemin
    Qui monte et tourne bruyères et dunes
    Au -dessus d’un bruit encore invisible, avec parfois
    Le bien furtif du chardon bleu des sables.
    Ici, le temps se creuse , c’est déjà
    L’eau éternelle à bouger dans l’écume
    Je suis bientôt à deux pas du rivage.

    Et je vois qu’un navire attend au large
    Noir, tel un candélabre à nombre de branches
    Qu’enveloppent des flammes et des fumées.
    Qu’allons-nous faire ? crie t-on de toutes parts,
    Ne faut-il pas aider ceux là-bas
    Nous demandent rivage ? oui, clame l’ombre,
    Et je vois des nageurs qui, dans la nuit,
    Se portent vers le navire. soutenant
    D’une main au- dessus de l’eau agitée
    Des lampes, aux longues banderoles de couleur.
    La beauté même, en son lieu de naissance,
    Quand elle n’est encore que vérité.

    YVES BONNEFOY. / Les Planches courbes.

  15. quelles magnifiques brumes ocrées…..
    Gabarre, forban, frégate,caravelle, trirème, corvette, péniche, yolle…..que de jolis mots dont on ne connait qu’un centième des appellations…et qui évoquent tous les migrations et… le rêve du voyage sur l’eau…

  16. Un train de gabarres sur la loire n’était pas de tout repos à conduire!

    Il fallait le coup d’oeil, choisir son courant, baisser le mât au passage des ponts, éviter le chahut de l’eau sous les piles et le tohu-bohu qui s’ensuivait. Pas de distraction dans la conduite… Fichu métier que le métier de gabarre.

  17. > François, les « rambertes » (comme les « roannaises », construites à Roanne) n’effectuaient que la descente. Trop lourdes pour remonter le courant, elles étaient vendues et démontées à l’arrivée (à Nantes) pour faire du bois!

  18. Images raffinées aux couleurs subtiles,
    __

    Ambiance feutrée
    A peine le flic-floc de l’eau
    Voile de silence

    La Loire paisible
    Toutes gabarres désertées
    Marine endormie

    Le murmure des anges
    Les sensations matinales
    Fraicheur du matin

    ___

  19. « Quand tu aimes il faut partir
    Quitte ta femme quitte ton enfant
    Quitte ton ami quitte ton amie
    Quitte ton amante quitte ton amant
    Quand tu aimes il faut partir

    Le monde est plein de nègres et de négresses
    Des femmes des hommes des hommes des femmes
    Regarde les beaux magasins
    Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
    Et toutes les belles marchandises

    II y a l’air il y a le vent
    Les montagnes l’eau le ciel la terre
    Les enfants les animaux
    Les plantes et le charbon de terre

    Apprends à vendre à acheter à revendre
    Donne prends donne prends

    Quand tu aimes il faut savoir
    Chanter courir manger boire
    Siffler
    Et apprendre à travailler

    Quand tu aimes il faut partir
    Ne larmoie pas en souriant
    Ne te niche pas entre deux seins
    Respire marche pars va-t’en

    Je prends mon bain et je regarde
    Je vois la bouche que je connais
    La main la jambe l’œil
    Je prends mon bain et je regarde

    Le monde entier est toujours là
    La vie pleine de choses surprenantes
    Je sors de la pharmacie
    Je descends juste de la bascule
    Je pèse mes 80 kilos
    Je t’aime »

    Blaise Cendrars / Feuilles de route

  20. Douceur d’un soir
    apaisé, entouré d’amitiés et d’amours,
    le moment s’habillait d’une vie étonnante
    près du port.
    La nuit bretonne nous fredonnait ses berceuses
    salées.
    Dans un silence de bonheur,
    nous écoutions l’aubade des gréements,
    les francs claquements de coques
    et les caresses amantes du vent
    unissant tous ces corps.

    Ossiane, superbe série, grand merci 🙂

  21. coquille, coque sans quille, où sont les boulets
    ceux d’anthracite que par reconnaissance tacite
    on met à fond de cale pas pour caler ni décaler
    ceux dont la noirceur fait peur et les poussiers
    avant que les canaux ne peuplent ce pays

  22. Mon gars barre
    Sur ton cours
    Posé un jour
    Sur ta gambarre

    Evite le sable
    Sens le courant
    Suis le chantant
    Dresse ta table

    Et ne te barre
    Que pour le ciel
    Son goût de miel
    Jolie gambarre

  23. Tout est calme, douce sérénité, juste le bouillon si tendre de l’eau, qui murmure d’amour, le soleil descend doucement, les barques sont rangés, la mouche tardive vole ses ailes, un oiseau passe, une feuille se laisse flotter, ma main se pose à la surface de l’eau pour écrire ton prénom, mon oeil vole deux nuages et toile ton visage, mon oreille sursaute au son de ta voix chaude, mon palais se boit là, un moment pur si bel, et mon nez à des lieux se souvient de tellement de ton parfum de toi….

  24. …………………………………..

    le large vu du bar
    un plateau de fruits de mer
    de l’iode à la bouche

    …………………………………..

    andrée wizem

  25. Dans l’ocre doré du crépuscule
    La nostalgie s’amarre
    Sur les berges de la Loire!
    Barques et gabarre
    Assoupies, apaisées
    Sur la grève
    Songent au périple achevé
    C’est l’heure où tout gondole!
    Où les rêves obscurs vagabondent
    Portés au firmament
    Des gréements
    Captés par le doux frôlement d’Eole
    L’onde murmure des paroles inaudibles
    Petits frissons de l’eau captifs
    Que seuls rompent
    Les âpres grincements
    Des cordages et poulies
    Et l’effleurement léger des voiles
    Des bateaux
    Qui s’enflent de désirs fous
    C’est l’heure où navigue l’espoir
    De rompre les amarres
    Au delà de ces eaux dormantes
    Pour altérer sa soif
    D’absolu
    Pour réveiller ses envies
    D’aventure,
    N’attendons plus!
    Jetons l’encre de l’imaginaire!

    Belle journée…
    Bises, Ossiane

  26. Magnifique, Claudie.
    et le soleil engage à se sortir s’aérer, bel après midi pour chacun’e’.

  27. Des souvenirs anciens
    Reviennent à ma mémoire
    Aux contours incertains
    Sur les bords de la Loire

    Tu jouais de la guitare
    Et tu chantais l’amour
    Assis dans la gabarre
    Tes yeux étaient velours

    Et riant d’allégresse
    Nous nous touchions les doigts
    Porter par la promesse
    D’un avenir à trois

    Des souvenirs si beaux
    Reviennent à ma mémoire
    J’ai remis les photos
    Bien au fond du tiroir

  28. La gabarre glisse sur l’eau

    en aval du fleuve tranquille
    le marinier qui la gouverne
    rêve d’être un jour capitaine
    d’un trois mats de corsaire
    loin des ports des débarcadères
    courir les mers rapide agile
    et d’une île au trésor
    trouver les coffres remplis d’or
    laisser les chemins de halages
    pour la gloire des abordages

    ainsi rêve le marinier à l’étambot

    le courant pousse la gabarre

    porteur de lourdes cargaisons
    chaland qui passe lentement
    chargé de vin et de froment
    pas loin du plancher des vaches
    bateau vermoulu de flaches
    chargé de ballots de saison
    de voyageurs peu fortunés
    qui n’ont souci de promener
    barque qui passe sans illusions
    à travers remous alluvions

    le voyage finit à l’amarre

  29. > christine; tu n’aurais pas une petite chanson
    façon « ma gabarre s’en va , ma gabarre s’en va, au fil de l’eau »

    ça me rappelerai une autre rengaine sur un beau téléfilm de battelerie
    des années 70 dont le nom m’échappe.

    >amichel: quelle inspiration !

  30. Bonsoir,
    __

    Eole dans sa fierté divine
    Dans ses voiles de gabarres
    Nargue l’Inexplosible
    Lui, qui d’un nuage s’abreuve
    Sans coupe et sans écus
    Qui d’un souffle
    Pousse l’embarcation
    Aux portes de la ville
    Lui, dont la force n’a d’égale
    Que la fierté
    Qu’il loge dans ses voiles
    Dont il moule l’élégance.
    Son chant n’en doutons pas
    Résonnera,longtemps encore dans les épars.
    ___

  31. Elles ont dormi leur nuit
    Les gabarres amarrées
    Et s’apprêtent à reprendre
    Le fil du cours de Loire

    bon dimanche pour chacun, je vous lirai ce soir, en ballade ce jour.

  32. De la Loire au Loir, un petit signe.
    Le Loir gaulois, si cher à Du Bellay, que l’on confond si soyuvent avec elle, sa grande soeur.

  33. Bonjour à tous! et, en particulier à Annick et jeandler…et, merci à toi, Annick…

    >joli, Monique et Annick…..Et que vogue la galère..peut-être nous ramènera-t-elle, Ossiane? Eole, y veillera, j’en suis sûre….

    Belle ballade dans vos contrées…ici, le soleil ne rit pas, il fait mauvais….

    Bonne journée..

  34. devant se spectacle fantasmagorique
    le soleil à l’horizon s’évanouit;
    le vent suspend sa course;
    Les nuages s’enchevêtre aux étoiles;
    le temps retiend sa respiration;
    la foule des badeaux se dissipe
    et disparaît dans l’ombre naissante;
    seul continue, imperceptible,
    le mouvement lent et silencieux
    de la loire au reflet d’or!
    Les gabares immobiles
    attendent toutes voiles repliées
    que l’aube ressucsite
    l’animation des quais.

  35. Le soleil a bu
    La lune est repue
    Repos au fil de l’eau

    PS : joli site qui donne envie d’y laisser aussi un petit haïku au passage !

  36. Dans le soleil couchant
    La Loire berce ma barque.

    J’ai amarré ce soir.

    Ton souvenir est doux.
    J’ai fait le plein de vie.

    Demain je partirai,
    Le vent battra les voiles.

    Dans l’inconnu du jour,
    Une route à tracer

  37. Personne ce soir sur les bords du Rhône, il pleut abondamment…
    ___

    Une dernière quête d’images aux couleurs du soir
    Me retient sur les quais, je regarde la Loire.
    L’ombre des gabares se fait plus dense,
    La nuit s’installe sur les eaux assombries
    Le silence habite l’espace
    L’horizon se referme et m’enveloppe
    Dans l’aura d’un doux refuge.
    Le fleuve chuchote les mots du soir
    Les mâts se dressent dans l’ombre
    Pour soutenir le ciel,
    Les dernières lueurs s’éteignent doucement
    Au chevet de la nuit.

    ___

  38. Mat de misaine
    Mat de cocagne
    Mat de misère
    A voyager
    Tu perds… Tu gagnes…

    Mettre les voiles…
    Mieux se trouver ?

    Eden
    S’amarrer
    S’arimer
    S’aimer
    Aimer
    Amer
    Ramer
    Drame
    Larme
    La mer
    Aber
    Amer
    Armer
    Larguer

    Carguer

    Kerguelen

  39. >jorge :
    Bonsoir et bienvenue 😉 Oui beaucoup de filins … belle idée de les avoir reliés à la fuite. Meri de ta visite.

    >lou :
    Toujours ta plume inventive et sensible qui nous invite à la rêverie. Bravo, c’est beau !

    >pierre :
    Je t’écoute avec intérêt parler sur les gabarres. Pas facile à domestiquer Dame Loire. Merci pour toutes ces infos. Bises.

    >annick :
    Merci, j’aime aussi ces ambiances feutrées. Jolis chuchotis de mots bien apaisants sous ta plume. Un grand merci à toi.

    >bruno :
    Ca ne m’étonne pas que tu réagisses sur cette ambiance que tu dois sans doute retrouver dans pays du nord. Merci beaucoup.

    >françois :
    Je découvre tout ce passé. Toi et Pierre vous vous complétez bien 😉 Merci pour ces liens intéressants. Bises à toi SG.

    >thierry :
    Merci également pour tes informations sur les gabarres. Nous avons de bons spécialistes 😉

    >feu roméo :
    Tes poèmes sont toujours surprenants et inattendus;-) Merci beaucoup.

    >Mathilde :
    Merci Mathilde, je suis d’accord, pour le petit air de mélancolie qui me fait penser à certains canux du nord. Beau poème de cet auteur que je découvre. Toujours de bons choix tu fais. Bises.

    >maria :
    Aventure et inconnu entre bleu et tempête, un haïku d’une grande justesse. Je t’embrasse et te remercie aussi pour le poème de Cendrars.

    >Salade :
    Jolie référence, merci beaucoup.
    http://images.google.com/images?q=Jongkind&gbv=2&ndsp=21&hl=en&c2coff=1&start=0&sa=N

    >sabine :
    Bon voyage, sabine 😉

    >marc :
    En complète osmose avec la nature, la dernière partie de ton poème est d’une grande sensualité ! Bises du soir et merci.

    >noisette :
    Où était donc ce lieu effacé à jamais ?

    >Christineeee:
    Bravo Christinneeee, je parie que tu fais de la voile ? Ta plume s’est totalement débridée 😉 Bises nocturnes.

    >Alix :
    Merci pour ce beau partage, Alix !

    >MTO :
    Merci d’avoir remis en lumière tous ces jolis noms qui invitent à partir. Que notre langue est riche ! Bises vers le Morbihan.

    >Yvon :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci de votre enthousiasme. Amitiés.

    >Monique :
    Jolies sensations douces et voilées, Monique. C’est vrai qu’on pourrait se croire un petit matin. Je t’embrasse.

    >johal :
    Thanks a lot 😉 Une série qui t’inspire des beaux moments de bonheur simple. Merci pour ta belle plume, Johal.

    >andrée :
    Mmmm, un poème à accompagner d’un petit coup de blanc 😉

    >Claudie :
    Me revoilà, c’est gentil de te préoccuper ainsi de moi 😉 Quelle belle écriture riche d’images superbes et de sensualité ! Bravo Claudie !

    Je t’embrasse.

    >rachel :
    Quelle belle forme rachel, cette Loire te fait dire de superbes choses. Bravo pour la qualité de ton écriture !

    >amichel :
    Et glissent tes mots sur ces beaux rêves de matelot 😉 Un grand merci pour cette belle évocation du temps passé. Je t’embrasse..

    >Chantal :
    Merci Chantal , la lumière était avec moi 😉
    >Bulle :
    Youpi lilly bulle !!!! Vive toi avec ou sans bulles ;-)) Je suis vraiment ravie que tu aies décidé d’ouvrir un nouveau blog ; tu nous manquais vraiment. BubBBBBBble kiSSSSessss.

    >Muriel :
    Bonsoir et bienvenue Muriel 😉 Merci pour ces jolis mots déposés. Au plaisir de vous revoir ici.

    >candide :
    Toujours la route, candide 😉 Ton poème est rempli de douceur et de confiance. Merci de ta visite.

    >Phil :
    Bien vu toutes ce dérivations de mots et de pensées ! Bon voyage à toi !

  40. Bonjour Madame!
    J’aime beaucoup votre poème! C’est très originale. C’est interessante comme vous utilisez le photo pour écrire un poème! Les photos sont très jolis. Je l’aime! Le poème est créatif et interessant. Bon travail!

  41. A pas d’oiseau

    Tout un réseau de fils descend au long des mâts,
    Des voiliers audacieux qui défient l’océan.
    Sur ces échelles de cordes, des hommes que l’on devine
    Marchent en équilibre avec des pas d’oiseaux

    Alain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *