Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Passage lumineux
passerelle vers l’autre
au-dessus du gouffre
◊ La passerelle de l’Inexplosible sur les quais d’Orléans…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Passage lumineux
passerelle vers l’autre
au-dessus du gouffre
◊ La passerelle de l’Inexplosible sur les quais d’Orléans…
Magnifique Ossiane, cette passerelle vers l’autre. Merci.
Comme des anges diaphanes
Nos rêves s’acheminent
Silencieux invisibles
Traversent la passerelle
Se diaprent de sa lumière
et deviennent poésie.
suivre le trait d’or
et s’enfoncer vivement
dans un monde rêvé –
hésiter un peu
avant de quitter
sa solide rectitude
et glisser dans le bleu inentamé
il suffit de passer le pont…
http://www.deezer.com/#music/result/brassens
Allez, les amis, vive les musiques du monde…
HAWA DOLO
je veux partager avec vous
ce titre de l’album IN THE HEART OF THE MOON
d’Ali Farka Touré
rien à voir avec la photo d’OSSIANE
rien
mais, elle sait bien notre amie
que son blog est aussi un lieu de partage
un lieu d’échanges
un lieu de vie
HAWA DOLO,
c’est tellement beau,
tellement magique
1 milliard de fois magique
oui, tellement beau
que je voulais vous l’offrir ce matin…
faut cliquer à droite ou sur la flèche du titre pour lancer le morceau
superbe site à musique gratuite DEEZER…
http://www.deezer.com/#music/album/1992
Ephémère d’une temporalité ou seul le timonier des anges, cap vers une destinée ineffable, visualisée à travers la porte du temps ou l’autre s’ouvre des ses rêves
Embarquement immédiat
Au plus haut du cours de nos songes
La passerelle est jetée.
passerelle jetée, accès au quai
monter – descendre,
embarquer – débarquer,
et toujours écarquiller les yeux
à la pensée de l’ailleurs
à la recherche de cet autre moi
Doucement délicate
Elle regarde cet or
Ce mirage si bel
Cette jolie passerelle
Et son pied ose un pas
Un autre encore un autre
S’arrête au milieu
Apprécie l’air du tant
Avance dans cette magie
Si douce du présent
Et rejoint son amour
Si précieux et si grand
C’est émouvant
Une passerelle
Que le temps dore
Infiniment
Avant de lire ton haïku; à la vision de la première photo j’avais déjà griffonnée les mots « passage de lumière »…
Tes photos sont ainsi: ils éveillent instantanemant des émotions, des impressions, des sensations dont les mots découlent.
La force de ces photos en partage et de leur haïku!
Voici donc mes quelques mots qui me sont venus:
Passage lumineux
franchissant
les brumes du crépuscule
passerelle tangible
pont de lumière
traversant l’obscurité
allant
d’une rive d’un jour
à celle d’un autre jour
Je rentre chez moi, merci Ossiane et merci Max quel acceuil à voir et à entendre, un rayon de soleil est entré dans ma maison, un petit pont entre le rêve et la réalité. Merci Annick pour ta petite intervention d’hier.
La passerelle, (j’aime bien ce mot) elle symbolise le passage pour aller vers l’autre, ici un support de métal ancré au dessus du fleuve, oeuvre quasi structurale dans ce décor sauvage…
__
Comme dans le ciel
Lorsque les dieux s’amusent
A jeter les lueurs de l’arc en ciel,
Iris en toute lumière s’y promène
Et nous invite sur l’autre rive.
La passerelle devient passeur
Des âmes de la ville
Au monde intime et secret du fleuve
Entre les tôles de métal doré
Les pas résonnent sur les planches
Au dessus du gouffre des eaux sombres
Du monde des bateliers.
Comme les Aztèques jettent le pont
Au dessus du firmament
La passerelle devient alors
Passage vers cet autre univers
Cette autre façon de vivre
Cette autre manière de sentir
Cet autre manière d’être.
La passerelle douce
De ton oeil à mon oeil
Me tendre douce
L’oreille qui murmure
A la tienne
Nos pas s’emboitent
Libres
Nos tendres mélodies
S’embrassent
Ma main saisit ta main
Dans un décor de rêve
Ce métal doux d’acier
Invite à la rencontre
C’est bon de se serrer
Annick,
Je relie avec plaisir ton poème de 9h39 et j’y vois, une belle dame dans sa robe longue abritée sous son ombrelle, dans une démarche lente et romantique,la main gantée, délicatement posée sur la rambarde de la passerelle, un peu comme ces belles figurines qui ornaient autrefois les revues du Magasin des demoiselles à l’époque de nos grand-mères, elle va à pas lents rejoindre son prince charmant.
tant de temps écoulé à regarder le paysage
à caresser du regard
le ciel d’encre bleu
la silhouettes élancée des arbres
tant de temps à deviner les secrets
cachés de la robe translucide du lac
je franchis la passerelle puis m’embarque
vers la houle des parfums
vers des sillages inconnus
frôlant de mes doigts la douceur des pétales
caressant avec mes mains comme le ferait un sculpteur
les roches aux forment ardentes.
Je continue, vers cet inconnu
qui m’attire comme une force
et ne sais ce que j’y découvrirais encore…
mais je me laisse guider
par cette nature qui me sourit.
D’une rive à l’autre, de toi à moi
et au milieu ce ponton du serrail
mieux qu’un Ponson du terrail
qui nous entraîne dans d’inouies
aventures qui nous ravissent.
Passeur anonyme des vertus
de l’aube, il augure de découvertes.
Sur la jetée négligemment
on espère la visite du bateau.
La promesse du vent des émois
améne l’impatience au summum
Pas d’embarquement pour Cythère
à moins d’être sursitaire et de calmer
cette montée intense qui nous élance.
Les retrouvailles s’annoncent belles
chacun peut faire sa part du chemin
d’une rive à l’autre, de toi à moi.
Qu’importe la distance du jour
si nous avons la reliance pour toujours.
Un pont d’or!
Je ne peux que répondre
à
cette invitation!
C’est merveilleux
Ce pont
Il empêche de se plonger
Donne de délicieux tournis
Le pont vacille d’émois
A chaque pas
Si délicat
Dans un froufrou
D’un délicieux je t’aime
Et je te lis Monique, et je te remercie pour tes mots,
Elle avance toute tendre, émue, si émue, l’oeil se brille, elle le marche son temps si généreux de tant, et, elle avance aimante, sa longue robe blanche, elle ne pose aucun mot sur l’être sur la rive, juste qu’elle l’aime lui, tel qu’il est, et justement car il est, et comme elle ne sait pas si un prince charmant est, elle se sent avancer vers celui qui est, et qui est fort bel dans de profondes valeurs de vie qu’elle aime infiniment, comme elle l’aime la vie, dans son essence, dans son amour, dans sa beauté, sa générosité de coeur, sa bonté d’âme, peut être qu’un doux prince n’est pas ce tout ceci, alors, elle se murmure avance chancelle en passerelle si émotive de tant, de belle vie dedans, et elle la remercie, la vie, de ce qu’elle offre au temps, une perle se gorge, une main attendrie, elle se vit.
Max, contente de te revoir. Merci pour le très émouvant Farka Touré, je ne connaissais pas ce morceau. Dommage qu’un tel musicien ne soit plus.
___
J’veux pas jouer les troublions … mais depuis ce matin que je regarde les photos … c’est toujours la même image qui s’impose à moi : cela me fait penser à une échelle de pompiers fortunés.
Bon, je sais … mais c’est vrai, en plus !
J’espère que vous prendrez ça avec un sourire. Et un clin d’oeil.
___
Ton commentaire Bourrache a le bel avantage d’être amusant ))
Alors tu vas être contente, Bourrache, car je me suis pouffée des éclats de rires, et je ris encore d ailleurs..MERCI c’est si bon de rire de vie….
J’avoue Bourrache qu’au dessus de la Loire je n’y avais pas pensé! et tu m’as bien fait rire aussi!
_____
Pour toi Ossiane
Merci, toi qui nous invite
A franchir la passerelle
Pour le grand voyage poétique
Sur le vaisseau des poètes.
Comment ne pas songer
A Baudelaire lui-même
Dans son invitation
« D’aller là-bas vivre ensemble ».
Est-il plus belle évasion
Que celle de la poésie ?
Plus beau voyage
Que celui des mots ?
Plus belle approche
Du bonheur et de la vérité ?.
___
INVITATION AU VOYAGE de Charles BAUDELAIRE (juste pour le plaisir)
« L’invitation au voyage
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté. »
Du fond de la nuit de tes idées noires
Tu m’as fait croire que j’étais lumière
A l’aube de ta renaissance
Tu m’as abandonnée au monde des ombres
Du haut de ton pont d’or c’est le cœur en feu
Que tu as changé de route
Du fond du gouffre c’est la tête haute
Que je reprendrai ma route
Dans notre dos, c’est dans un dernier souffle
Que l’écho nous transmettra nos derniers mots
>>>>>> A tous
Coucou tout le monde, beaucoup, beaucoup de retard à l’allumage, j’espère que vous ne pensez pas que je ne veux pas vous voir 😉 Vous connaissez mon intérêt pour la peinture, la photo et la sculpture. Je me suis donc absentée pour aller à la rencontre de Pam, d’Aurélie, de amichel au salon des artistes indépendants à Paris ; ce fut très sympathique. Je regrette d’avoir raté quelques autres blogueurs. Je suis rentrée hier soir mais le travail m’a happée aussitôt. Voilà, vous savez tout, je vais essayer de rattraper mon zéro pointé comme je peux;-)) Bises à vous tous !
>Lou :
Oui, Lou, j’adore les passerelles qui sont pour moi des fils migratoires, des fils de connaissance et de découverte suspendus au-dessus du quotidien.Ton poème est d’une grande légèreté, poète funambule , merci beaucoup.
>brigetoun :
Superbe, c’est tout à fait ça ! Merci pour la beauté de tes images, bonne fin de soirée.
>max :
Tu es pardonné ; merci max, c’est très pur 😉
>bruno :
Je te vois bien en capitaine du vaisseau, Bruno 😉 Merci pour ta belle allégorie, je t’embrasse.
>pierre :
Voilà un départ plein d’élan et d’inconneu, merci pour ton bel haïku.
>thierry :
Beaucoup de questionnements sur ces passerelles entres deux mondes. Merci à toi.
>Annick :
Comme toi, je vois ces passerelles très douces et passeuse de rêves. Merci pour tes beaux poèmes inspirés.
>Corinne :
Merci pour toutes ces sensations que tu exprimes. Ca m’aide à comprendre votre regard 😉 Je suis vraiment touchée de pouvoir créer ces choses là en vous sans forcément en être très consciente au départ. Je me retrouve vraiment dans tes mots et ce que tu exprimes dans ton beau poème. Merci pour ta belle plume.
>Monique :
Monique, cette passerelle brillait de façon presque magique dans le crépuscule. C’est un objet fort, plein de promesses et très symbolique. Tu l’as bien compris dans ton superbe poème. Touchée par cette belle invite poétique pleine d’émotions et d’aventure. Je t’embrasse chaleureusement.
>marc :
Coucou marc, comme c’est beau et bien senti ce toucher de paysage. Une invite magnétique et fascinante. Merci pour ton écriture inspirée. Bises.
>bourrache :
;-)) Je te promets qu’il n’y avait pas un seul pompier à l’horizon 😉 Bises.
>nigra :
Comme c’est beau et fort ! J’en ai le souffle coupé ! Vrai de vrai, chère Nigra que je suis heureuse de voir dans les parages 😉 Je t’embrasse.
On est heureux de te retrouver Ossiane !
et comme dit Monique, tout juste pour le plaisir, voici de L’invitation au voyage, une des interprétations chantées que j’aime beaucoup. Elle est de Jacques Bertin.
http://velen.chez-alice.fr/bertin/mp3/invit.mp3
bisou à tous
Un passereau et une passerelle….elle pense que l’on se moque d’elle…male ou femelle….les deux ont pourtant des ailes….L’oiseau croit avoir la part belle….il sait pouvoir effleurer le ciel…il sous estime la passerelle…elle nous emporte dans sa caravelle…elle flirte avec les arcs en ciel….Le passereau s’engage sur la passerelle…marches et garde fou en habit métallique bleu ciel…plumes légères sous un battement d’elle…L’histoire est étrange et pourtant bien réelle..les destins se croisent et les destinations s’emmêlent…la liberté..le rêve ..et l’espace ..au coeur d’une même citadelle…Reste à trouver….l’échelle…
……………………………………………….
musique à portée
solo nocturne des guitares
envol dans l’espace
une passerelle transfrontières
paco et la poésie
………………………………………………
andrée wizem
Embarquement pour Orléans dès cet après-midi: mon jardin me manquait et ma Loire souveraine.
Je penserais à toi, Ossiane, demain matin, longeant ces quais…
A bientôt.
–
Ne s’attarde
Qu’un langage
Ancré à l’ombre
Cherchant sa halte
Sous un soleil d’éternité
Celui qui veille sur le sommeil
D’une syllabe
Passerelle dans l’écriture
Subliminale
D’une poésie vacante
Tout reviendra
Cherchant sa halte
Entre les rives
Ce passage
Vers les sources
D’un possible
Cet obscur cherchant l’autre
Déplacé par des vents contraires
D’un seuil à l’autre
Dérive arbitraire
Une bulle imprévisible
Sur le grain de poussière
Errante
–
Bonjour Ossiane…ravie de te savoir de retour, tu as le droit de fuguer de temps en temps, que le prétexte soit artistique ou non … ;o)
Belle journée à tous
BONJOUR Ossiane, je te souhaite une fort bonne journée, tu as de la chance d’avoir rencontré ces artistes idépendants que tu cites, quels jolis partages pour vous.
Je te souhaite une fort bonne journée. Bises.
…j’essaye …qui sait?…
« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. »
les Illuminations-phrases
Arthur Rimbaud
———
pour passer d’une rive à l’autre
s’élancer au-dessus des gouffres
il faut
à moins d’avoir des ailes
construire un pont
tendre une passerelle
pour atteindre le ciel
ou toucher les étoiles
il faut
prendre la route des anges
une échelle de lumière
un radieux arc en ciel
pour rencontrer l’autre
connaître d’autres cœurs
il faut
mettre un sourire à son visage
tendre la main
ouvrir les bras
pour traverser le doute
enjamber la tristesse
il faut
relier ses joies une à une
avec la rosée du matin
et les rayons de lune
qu’est ceque c’est joli, amichel, et merci pour les mots d’A. Rimbaud.
Cette passerelle nous protège. Elle est ce pont entre toi et moi, indéfectible.
Nous pouvons nous en éloigner car nous savons qu’elle est là, qu’elle existe, qu’elle est le fil qui nous relit. Un passage vers l’autre, vers demain, vers des peut être, vers l’inconnu qui nous fait peur et nous fascine.
La passerelle est espérance, ce chemin sur soi, si long à parcourir. Elle est ce lien privilégié, ce refuge que nous sommes les seuls à connaître et à cacher jalousement aux yeux des autres. Cette passerelle symbolise la vie, notre vie mon amour.
Nous la franchissons main dans la main ou côte à côte. Parfois l’un passe devant et l’autre peine mais nous nous retrouvons, toujours. Ce passage est long pour certains, courts pour d’autres. Pour les chanceux, qui ont fait un long voyage sans trop d’embûches, on se dit qu’il n’était pas si important, que le temps est passé bien vite. On tient fort la main de l’autre car l’on devient vulnérable, fragile.
Seul, le chemin n’a plus aucune saveur. Le soleil ne réchauffe plus notre peau fatiguée. Ce monde, qui nous semblait si beau, n’a plus les mêmes couleurs. Celles ci deviennent atones. Alors on s’assied au pied de la passerelle et on attend. Pour certains l’attente sera encore longue. Vengeance de dieu, ou nature cruelle, nul ne le sait. Pour d’autres la mort viendra : délivrance.
Alors d’autres passeront ce pont. Je souhaiterai entendre leur rire et jamais le bruit des canons.
Larguez les amarres
C’est le grand départ
Hissez les drapeaux
Pas les oripeaux
Sortez les trompettes
Vive la guinguette
C’est le jour de gloire
Larguez les amarres
Sans regrets aucuns
Remords pas encore
Et tout à chacun
Je vous salue fort
Un regard, un sourire.
Un mot qui nous confond,
nous fait craindre le pire.
Sans certitude aucune.
Un frôlement,
une envie, irrésistible.
Une folie que l’on sait déjà regretter.
Et pourtant, cette force qui nous pousse malgré tout…. vers le néant
La passerelle n’est déjà plus qu’un point à l’horizon….
Cette pass’relle me donne des ailes
Et dans mon corps mon cœur chancelle
Ma plume court à se corrompre
Je ne voudrais pas l’interrompre
Et pour ceux que ma plume énerve
Rassurez vous je n’suis en verve
Uniquement quand la photo
Dé-ramollit mon ciboulot
Sachant que l’on est bien jeudi
Certains vont bien se dire youpi
Elle aura donc sur’ment fini
De dire enfin tant de co….ies
voilà c’est fini
Eh ! Madame, madame qui dit des choses belles
Il me vient une idée à propos de passerelle
Sais-tu pourquoi l’Homme se fait si ingénieux ?
C’est parce que les dieux ne l’ont pas doté d’ailes
Et qu’il aspire toujours à regagner les cieux
Après le reste suit. Puisque tout est fini
Et que son âme cherche à gagner l’infini
Il lui faut en tout temps chercher comment gagner
Les plus vastes horizons, terre, amour et pensée
Eh, Madame, madame, je voudrais dire encore :
Tout ce que je vois, ici, vaut bien plus que l’or
Bien que sentant pousser dans mon dos une paire d’ailes
Pour toujours, à jamais, il me faut une passerelle
Je ne sais pas voler et ne saurai jamais
J’emprunte alors la voie que la petite abeille
Patiemment chaque jour avec soin veut tracer
Pour te joindre et rejoindre la ronde sans pareille
Et tant pis, si ainsi je redeviens enfant
Et tant mieux si ainsi je vis plus que cent ans
…
Il lui faut en tout temps trouver comment gagner
…
C’est mieux comme ça !
J’aime beaucoup Phil Alba ce que tu as ecrit et au nom de ces dames…merci
Triste pres de la fenetre je pense au poete qui est parti ,il nous a quitté.
Oui tristounette je pense a cet homme qui nous laisse tellement de chose,
Chaque fois que nous perdons un ami c’ est ainsi.
Mais bien vite nous oublierons ce triste moment
Reviendra le poete qui nous est aussi indispensable que la petite abeille mon amie.
Les abeilles que les petits nomme » bourdonnete « les enfants disent joliment les
Choses mais ils ne le savent pas .IL disent aussi parlant de la coccinelle » la petite bête à bon dieu ,ou la vacotte »
J’ aime le langage des petits et aussi les abeilles ,elles me font réver.
Ce soir je vais me coucher avec l’ idée d’ une petite abeilleJe dors.Noisette.
…………………………………………
pluie de lambris d’or
prendre tes mots d’oiseau à miel
coups de langue sucrée
si je dis noir tu dis or
je te suis si tu me veux
………………………………………….
andrée wizem
http://www.dailymotion.com/relevance/search/l%2527invitation%2Bau%2Bvoyage%2BBaudelaire/video/x4fgh7_linvitation_creation
Ruban caramel
Sur un lit de chocolat
Une invite
Bisous Ossiane et belle soirée à tous
Eh ! Monsieur, madame, je viens d’apprendre en allumant ma radio
que Aimé Césaire est mort ; alors voila, je suis triste, très triste…
Vous m’êtes plus que jamais indispensables.
Merci Lou, merci à tous.
Encore une fois, je reprends une phrase magnifique de Federico Garcia Lorca :
Je pose sur son front la papillon énorme de mon unique baiser.
Et puis je reprends tout (poète ou chanteur, c’est tout comme) :
MEMENTO
J’ai couché le chanteur
sous un grand chrysanthème
et j’écris son épitaphe.
Repose en paix.
La terre dort
sous sa mantille de vent
avec des mers agitées
et des mers sereines.
Repose en paix.
En cet instant les étoiles
se posent des questions.
Toi tu sais la réponse
qu’elles ne connaissent pas.
Repose en paix.
Tu seras gisant cette nuit
sur une couche lyrique.
Quel enfant a jamais endormi
sur une fleur son sommeil ?
Repose en paix.
Et cette nuit j’enverrai
pour veiller ton corps
le papillon énorme
de mon unique baiser.
Repose en paix.
Ruban déroulé, démarche chaloupée, chemin dévoilé
pas de passavant demandé, juste un sourire enjoué
et les pas qui se suivent guidés sur cette avancée
Bon retour ossiane, beau voyage qui porte la connaissance et le partage
merci à pierre b pour son nouvel enchaînement inspiré et
remerciements à amichel pour cet aperçu rimbaldien
Aimé nous a quitté mais il est présent dans ces textes
la force du combattant des mots est là
Etonnante cette parure métallique dans un décors de verdure.
andré claude
__
Sur son cadre métallique
Quelques notes de musique
Quelques mouvements
Quelques cordes pincées
Quelques accords
Et dans le soir
La naissance d’une mélodie
Et tout bascule
Dans un état second
Dans « le passage à l’émotion brute* »
___
* expression en poésie empruntée à Pierre Reverdy
Je m’invite…
Pardon,
Pure, mais je t’invite.
Prend ma main.
Oui, oui, je sais,
On te l’a déja fait…
Mais voila, je sens, tes doigts,
Directs, au fond de mes doigts.
He oui pure, sweet,
Deux doigts peuvent se faire l’amour.
Même quand on es grand, grande.
Alors voila, on es la,
Deux doigts, au départ.
Et , on se promène.
Juste toi et moi.
Personne d’autre, je te le jure.
Et, on regarde autour.
Arrivée à bon port
sur les quais d’Orléans…
Passereaux passerelles tourteraux tourterelles main dans la main sur le pont pied marin d’eau douce s’en vont faisant la courte échelle.
Vous me l’apprenez cette mort de Césaire… Encore un grand qui s’en va. Comme c’est triste.
Ce poète qui avait de ses mots le courage, ce poète fier et sage qui transformait « la rouille et la poussière en avalanche d’aube »… de sa mort dans ma gorge, je ressens le passage.
« Blanc à remplir sur la carte voyageuse du pollen
N’y eût-il dans le desert
qu’une seule goutte d’eau qui rêve tout bas,
dans le desert n’y eut-il qu’une graine volante qui rêve tout haut
c’est assez (…) »
Césaire
Bisou
Invite
Moi
La vie
Apprends là
Moi
De toi
et je vous lis lou, jendler, fauky, merci,
et je vais remonter le temps en belles lectures,
et relire rachel qui m’a piquée les yeux..
belle soirée…
Au bout de la passerelle
Elle attend son amour
Et les perles coulent l’eau
Quand le rayon de miel
Se joue avec une bulle d’ô
Une passerelle si jolie
Qui apaise de tellement
De retrouvailles intimes
Auprès de ses envies
De serrer cajoler
Tout simplement aimer
L’aimé’e’ au bout du fil
D’or d’argent de platine
Un fil d’amour si grand
Alors,
Me revoila, sweet , pure.
Je ne lache pas l’affaire facilement.
Erreur de frappe, de touche…
Pas grave sweet,
Depuis combien de temps, je fais des erreurs de touche..!
Je ne compte plus.
ça ne compte plus.
Alors…
J’en était ou.?
oui.
On regardait autour,
Tes doigts,
Mes doigts.
Et tu me disais :
» C’est ou Fauki le soleil ? »
» tu m’a laissée, dans ta renaissance… »
Alors moi, je t’ai répondu:
Regarde sweet, my pure, pure morning, pure evenning…
Regarde autour, de nous.
Toute ces poussières de smiles,…
Voila celle de novembre..
Oh ! regarde celles de décembre !
Tu te rappelle comme j’avais froid !
Et toutes ces ondes…
Elles m’on portées.
Si fort.
Que j’ai pu,
.aller aimer ma fourchette…
aller aimer une fille des bois..
Et aimer,
Toi aussi.
Sweet.
.C’est trop fort, pour que je sois muet.
Raisonnable.
ça va me faire, encore ,
Danser dans les cordes…
Pas grave sweet.
Tu sais,
Je sais, faire ça.Rope Dancer.
Jamais rangé.
Jamais sage.
Toujours fidèle.
Pure love, sweet.
Et mes smiles, tardifs,
Free.Absoluty free.
Souviens toi :
« Hey , hey , my , my….
Coucou,
Me revoilou !
Alors, rapidement, voici les quelques mots qui me viennent en instantané sur les nouvelles photos que je découvre aujourd’hui !
Un fil d’or…
Comme un pont d’or…
Si vous avez l’équilibre
Peu importe le vide
Pour aborder l’autre rive
Toujours regarder au loin
Sans regarder sous ses pieds
Même au-dessus d’un gouffre sans fin…
Biseeeeeeeees nocturneeeeeeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
PS !
Je fais de même pour CORDE !
tiens une éclaircie…. à tatons, à petits pas, avec une certaine appréhension, vers ce passage lumineux qui s’offre à moi je m’avance, et vers l’inconnu qui se trouve sur la passerelle je m’approche, et me rapproche……
tout simplement, je t’invite à rêver…. rêver encore et toujours…..
Etre lumineux
Du souvenir d’Icare
J’orne le recul
Fil tendu
Entre deux soleils
L’infini ne dure que 5 milliards d’années
Si la logique est respectée
Et si le sort était jeté
Tu devrais partir avant moi
La mort un jour t’enlèvera
Je serais ce jour orpheline
Si à jamais tout se termine
Et sous le masque de la mort
Je verrai l’envers du décors
Et qui s’inquiètera de moi
Comme je le fais pour mes enfants
« tu n’as pas chaud, tu n’as pas froid »
des mots si bons et rassurants
j’aurai perdu tous mes repères
ceux qui nous font tenir sur terre
il sera long de reconstruire
renaître sans jamais guérir
ce pont de la vie à la mort
qui nous construit nous rend plus fort
ce pont de vie, ce lien d’amour
brisant nos vies, ce temps qui court..
Les lettres cursives
elle glisseraient sur le papier
de mots en mots
de ligne en ligne
de pages en pages
courant à perdre halaine…
mais il y a ces passerelles
ces petits signes
qui effleurent le papier
et qui donne la musicalité aux textes.
les virgules, ces petites pierres qui permettent de traverser le ruisseau.
le point virgule; enfin un endroit ou les deux pieds avant de repatir
le point. Ha quelle bonheur de faire une pose bien méritée.
et de regarder le paysage qui s’offre à nous; de posé ces deux petites pierres en équilibres, comme un barage qui voudrait retenir la beauté du monde:
ces arbres au nuances de vert si subtile!
cette eau d’un bleu nuit ou se reflette l’or de cette passerelle!
que dire de plus, point d’intérogation.
tant d’émotion, point d’exclation!
il ne reste qu’ à franchir le ruisseau, vers ailleurs;
vers l’au delà;vers l’imaginaire;
passer de l’autre coté de la réalité…
et déposer en ricocher ce qui sera la fin…
ou peut être le début d’une autre histoire…
mais ceci c’est à vous de l’inventer…
Beaucoup de retard dans tous mes commentaires. Je ne parviens pas à dégager du temps pour être plus présente. Alors, je passe encoup de vent 😉
>lou :
Merci pour ce cri du cœur , Lou 😉 Bises à toi.
>pierre b :
Délicieuse rêverie avec des « l », pierre 😉 Merci pour ta belle plume à tire-d’aile. La bise.
>andrée :
J’aime bien cette idée de portée musicale. Merci pour ton passage sur la passerelle 😉
>pierre :
Merci pour ces gentilles pensées. Déjà arrivé, tu es déjà en train de me donner tes impressions depuis les quais ! Ca ne traîne pas 😉
>alix :
Bonsoir alix, merci pour la permission de fugue. La vie m’entraine vers d’autres rivages que mon ordinateur en ce moment. Je suis un peu fugitive mais pour mieux revenir ensuite 😉 Pffiou ! Quel beau poème alixien, je te suis en pensée 😉 Bises à toi.
>Annick :
Oui Annick, de sympathiques rencontres accompagnées de belles œuvres à savourer. Bises.
>…
essai concluant, non 😉
>amichel :
Bonsoir michel, merci pour cette belle poésie pleine d’élan impatient à la découverte des autres. Ta plume est toute légère et pleine d’enseignements. Je t’embrasse.
>rachel :
Cette passerelle t’a fait réfléchir dans tous les sens 😉 Le lien, l’amarre que l’on brise pour chercher et trouver la liberté. Merci pour tes belles évocations et ton humour 😉 Je t’embrasse.
>phil :
Jolies et touchantes inspiration dans tes envols de mots, Phil. Merci beaucoup.
>Noisette :
Petites abeilles indispensables à la la perpétuation de la vie et qu’il faut protéger davantage sinon on court à la catastrophe. Jolis rêves, reine Noisette.
>Maria :
Bises à toi gourmande Maria, ton haïku caramel me fait beaucoup saliver 😉
>chief gardener :
Le rayon d’or ce soir-là, de belles surprises qui arrivent sans qu’on s’y attende. Merci de ton passage.
>Monique :
La musique apaisante pour toi aussi 😉 Merci pour ton beau ressenti.
>fauki :
Mi-french, mi-english avec quelques notes de musique, ta plume vagabonde en poème d’amour 😉 Merci de ta visite.
>Christine :
Te revoilou et avec des « e » en pagaille ! Ton fil d’or est magique ! Bises du soir.
>sabine :
L’inconnu peut être source d’angoisse mais aussi de plaisir. Merci audacieuse sabine 😉
>feu roméo :
Un poème original et mystérieux! Bises à toi.
>marc :
Tu as toujours de bonnes idées. Quel bel exercice de ponctuation poétique avec cette ouverture vers l’imaginaire ! Bravo à toi !
Bonjour Mme,
Moi, j’adore votre poème. C’est interessant comment vous utilisez le photo pour l’expliquer. J’aime comment les mots sont arrangé dans le photo. Le ligne important est dans le fond de la passerelle. C’est essential pour souligner le poème.
Sophie
Je m’invite
En invite
Si douce
Invitation
Qui s’invite
Nous vite
Tendre invite
De vie
je t’invite, tu m’invites,
tu m’invites, je t’invite,
nous ne cessons jamais de nous inviter…que de plaisir à s’inviter…