Lecture du Haïku Calligramme: de l’avant-plan vers l’arrière plan
Passage des désirs
dans la lumière d’automne
un enfant glisse
◊ Orléans …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de l’avant-plan vers l’arrière plan
Passage des désirs
dans la lumière d’automne
un enfant glisse
◊ Orléans …
Le pot d’or
à la fin de l’arc-en-ciel
Nous attire
La paix,
la douceur
nous invitent
on va se jetter
on va glisser
dans ce rêve doré.
Nous sommes tous des enfants …
Ossiane, bonne nuit.
Belle, très belle, ta photo!
Beau, très beau ton calligramme!
Aube du monde
Entre ciel et terre
Un enfant paraît
***
Chère Ossiane c’est très beau… bise
Et bise à Neyde
J’aime bien l’évocation de Maria et quel souffle Ossiane dans cette lumière d’automne où tu nous emportes… c’est tout simplement beau. Est-ce qu’on peut encore réfléchir après cela? Neyde tu as raison on est tous des enfants, et on veut le rester. Et comme disent joliment les cadiens « laissons les bons temps rouler »
Il franchit les paliers
Des arcades de la vie
Son cycle est infini
« Le bon temps roule »
bisou à tous et en particulier à ce monsieur, monsieur qui dit des choses … 😉
La photo est à la hauteur du nom du lieu.
sous l’arche de son âme
toute fraîche des lumières arc-en ciel
son coeur
++++++++++++++
et Ossiane,
Gués des tentation
dans l’éclat d’une arrière-saison
passent tes délicates lumières
et tu prends tes photos pour donner une autre dimension aux mots
++————————–+++++++++++
merci NEYDE, pour ton regard délicat, …tu vas mieux ?
Le calligramme est superbe.
De bronze doré
sous les voûtes en soirée
l’enfant est passé
___
Soulever avec précaution le capuchon
Plonger son regard parmi les strates d’un miel
Apercevoir là-bas, tout là-bas une vie d’abeille
Se baigner, tout sucré, dans la caresse du soleil.
__
Biz et bonne journée à tous.
(C’est quoi le soleil ?)
___
Le sens secret du temps qui passe… Fugitif et lumineux.
L’enfant glisse sous les arcanes du temps; les arches des jours lui paraissent infinies.
Curieux de tout, sans cesse il court. Ses yeux scintillent et il crie dans l’aube naissante. Mais le soleil ne s’est jamais levé. Ou plutôt il a fait un bon par-dessus l’innocence. fatigué il se retourne.déjà tant de chemin parcouru.
. L’endroit ressemble à celui de son enfance. Mais plus rien n’est pareil. Certains visages ont disparu à jamais. Il regarde autour de lui. Il entend encore le bruissement de ses rires passé. Mais se ne sont pas ces rires.ce sont ceux de ses enfants qui jouent sous les arcanes du temps. Insouciant.
Il les observe avec sa candeur d’antan. Il surveille ou plutôt il épi les fantômes du passé.il sait que sa violence est latente il sait qu’il ne faudrait pas qu’un monstre pervers surgisse de l’ombre. Car le spectre de la folie le couvrirait de son voile. il sait… il sait qu’il se transformerait en être sanguinaire… il vit avec… regardant ses enfants jouer sous les arcanes du temps…
yaouhhhhh, comme cette photo est belle,
j’adore le calligramme, et le haiku…Bonne journée à chacun’e’.
Un passage tendresse
Le pied l’effleure délicatesse
Un air léger tout juste frais
Chaleur de la pierre conservée
Les vapeurs des fleurs alentour
Vaporisent ce bon jour
Bien bel sillage
Voluptueux mirage
Que celui de l’amour
Ce jour
Ossiane
Arcs-en-ciels d’oranges délices, de citrons ronds juteux, palette de crayons de couleur pastels, paillettes et confettis de carnavals soleil, les désirs des enfants scintillent et flamboient au gré de leurs envies, au gré de leur folie, éphémères instants de paradis dans les arcanes somptueuses de la vie. Réglisse et bonbons acidulés dégustés, enveloppés dans la tendre pelisse de leur mère, les enfants glissent au fil du temps dans un halo de lumière étourdissant, à l’image de leur émerveillement. Ils franchissent les saisons avec un goût d’aventure dans le coeur, l’automne revêt des couleurs enjouées, ils jouent avec mâlice, emportés par l’ivresse et leur fièvre de vivre des instants sourire. Ils s’enlisent avec une joie câline dans la neige poudreuse de l’hiver, ils sont au seuil du passage des désirs vers le réel, du rêve vers la réalité, ils portent en eux une soif inconditionnelle d’éternité.
Ossiane
Le com est parti….sans le vouloir…deux fois…et je voulais ajouter que ton calligramme est magnifique.
Bises à toi, à tous…et à Neyde, que je relis avec joie
Bonjour à tous,
Lorsque j’ai écrit le journal de voyage de mars, je n’ai mentionné que Lou ; j’espère que je n’ai oublié personne sinon il faut me le faire savoir 😉
Bonne journée à vous!
>Neyde :
Coucou Neyde, tu es de retour pour entamer ce nouveau mois 😉 Je te remercie pour l’envoi de ta pièce de théâtre pour le sommaire que j’invite les visiteurs à aller lire. Tu es vraiment réglée comme une horloge 😉 Arcs-en-ciel à double sens, tu l’as bien deviné… avec cet enfant que j’ai saisi au dernier moment alors qu’il traversait ce passage à bicyclette avec sa mère. Un rêve doré, c’est vrai, merci pour la justesse de ton poème. Bises vers le Brésil.
>maria :
Superbe approche que cette aube naissante ! Il y a plusieurs possibilités de lectures dans cette photo. Merci pour ta plume sensible. Bises.
>Lou :
Oui Lou, une très belle soirée de fin d’automne, lumineuse mais glaciale. C’est peut-être cela le secret 😉 Bien vu ces paliers de la vie qu’il faut franchir pas à pas ! De quel monsieur parles-tu ? Merci beaucoup.
>Dominique :
C’est vraiment un joli quartier du viel Orléans et quand la lumière s’en mêle, c’est presque gagné 😉 Merci de ta visite et bonne continuation en balade parisienne.
>aspe :
C’est gentil ce que tu dis mais je prends et choisis les photos avant d’écrire les mots. Je pense que je fonctionne un peu à l’envers des vrais poètes 😉 Je réagis toujours beaucoup au visuel, les mots viennent ensuite. En tout cas, ta plume est toujours aussi fraîche pour saisir en beauté des instants de vie. Je t’embrasse.
>pierre :
Merci Pierre, un peu framboise et vanille 😉 Il me semble que tu es fan de ces parfums 😉 Merci pour ton bel haïku chaleureux.
>bourrache :
Une ruche pleine de miel, belle idée avec cette lumière douce et dorée;-) Un poème à se laisser aller totalement;-) Merci bourrache, je t’embrasse.
>fugitive :
Héhé, fugitive est passée comme une flèche, lumineuse et épéhémère comme toujours 😉 Merci pour ta belle image.
>marc :
Tu te projettes beaucoup dans cette description sensible. Tu sembles chercher des signes pour expliquer un parcours de vie. Beaucoup de sincérité et d’émotion dans tes mots. Merci, je t’embrasse.
>annick :
Que des images pour toi en ce moment 😉 Merci pour ces jolis mots vaporeux qui vaporisent la beauté de la vie. Bises vers toi.
>claudie :
Pas grave, claudie, j’ai corrigé 😉 Miam, miam ! Tu veux notre peau à nous faire saliver comme ça ;-)) Ton écriture est riche, gourmande et imagée. Un grand merci pour toute cette beauté exprimée, je t’embrasse.
Sous les arches de lumière
d’échos en échos
un rire résonne
une silhouette s’esquisse
glisse
et s’esquive
un enfant surgit
s’éclipse
aussitôt
jeu de cache-cache
en ombres et lumières
un rire
lumineux
persiste
et demeure
Au Palais de Dame Tartine,
Est un passage très longgggg
Qui invite les gourmands sans défenses
A bien des tentations !
Dans ce pays étrange,
Transmutation des arcades
En miroirs arCs-en-Ciel
Chacun reflétant le suivant,
Le suivant
Reflet fidèle du précédent,
Sous la lumière mystère…
Qui ose y poser un pied
Très vite sera attiré
Dans cet élément glissant
Et très rafraîchissant
Et voilà un nouvel arrivant,
Pris au piège, il glisse
Hypnotisé
Vers un ENORME
Cornet de
CREME GLACEE….
Schlurrrrrpp !
Parfum framboise abricot,
Soupçon de vanille
Sa langue glisse
Sur un arC-en-Ciel
De saveurs indicibles…
Dame Tartine a encore gagné !!!
Biseeeeees glacéeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeee
PS : vous avez mangé quoi comme dessert ?
… une île flottante …
Clin d’oeil !!!
Bonjour Ossiane et Amis poètes,
Sous cet arc, une ombre,
Sensuelle féminité,
Un bonheur de plus.
Bises,
OLIVIER
Au bout de son tunnel
Les jambes se pédalent
Sereinement aériens
Et tout derrière
Le marbre dur et froid
Devient rose
Laisse entrer la lumière
Qui rendent jolies les ombres
Au bout de son tunnel
Les jambes se pédalent
Sereinement aérien
Et tout derrière
Le marbre dur et froid
Devient rose
Laisse entrer la lumière
Qui rend jolies les ombres
je me relis parfois, et
je préfère ainsi….
Je vous embrasse fort Neyde et Olivier,
mon délicieux coucou à monsieur, monsieur,
le soleil est si bon dehors et en tes lieux Ossiane,
sérénité, rose de vie, lumière, légèreté, la vie…..
Une ligne droite et deux virages, ça va être vite réglé, le tour de France, cette année…
tu me fais sourire bonbonze,
et puis tu vas rire Christineeee, ‘ c’matin, j’suis allée au marché, si délicieux en entrée, et puis j’m’suis achetée une religieuse en dessert, et puis des fleurs pour mon goûter que j’viens de planter…’
c’sra, un yahourt clémentines ce soir, Bourrache…bises….et mmmhh, je me plonge le doigt dans cette île flottante….délicieuse…
J’suis une grande gourmande.
ma vie, de couleur tu remplie ,
tu es mon arc en ciel,
toi mon enfant,
toi mon petit lutin d’amour…..
L’enfant a surgi
l’enfant est passé
reste la lumière en tes yeux.
durant des heures et des heures, entre ciel et mer, sautant de rocher en rocher, sur une plage de bretagne, à en perdre haleine, le petit enfant à cherché le début, la fin, enfin la fin du début, de l’arc en ciel, car sa maman lui avait dit qu’un trésor il découvrirais au pied de l’arc en ciel…….
une peau marbrée
sous les élans d’une lumière crue
enflamme d’une respiration haletante
les arceaux imaginés
d’un croquet persuasif
où roule la boule nuitamment coloriée
et ce,
sous le tac au tac mélodieux
de la tige lustrée
frappant
à s’y méprendre,
tel le flexon d’ébène
sur le tambour de l’invocation,
les soies alors permissives
du plaisir.
Ose, aventure toi, (avec moi !!!) sur le passage des désirs,
tendresse, caresse, amour, tout en couleur, tel un arc- en- ciel , nous y attendent…..
… pour Monsieur … pour Madame …
… vous qui couchez parfois vos mots en vous délass(ç)ant sur ce blog …
http://fr.youtube.com/watch?v=uyE0YcicQsI&feature=related
Marka et Laurence Bibot, bien belges … donc à prendre au second ou au troisième degré.
Grand sourire.
Grand sourire, Bourrache, de plein coeur tout soleil.
Son désir de sa vie
Posé sur ses doux ciels
Se palpite et se cligne
Son désir de sa vie
Posé sur ses doux cils
Se palpite et se cligne
juste encore, mes mains qui en font qu’à leurs bouts de doigts, il me semblait avoir envie d’écrire, cils…en l’écrivant…
Tendre fruit de pépites
Gourmandise passion
Jûteux coulis parfum
Tendresse à fleur de peau
« Passage des désirs » ou « pas sage……des désirs » Ossiane ? On garde « la lumière de l’automne »…..comme le temps passe vite…je me croyais au printemps…je rêvais de l’été…et me voila sur un lit de feuilles d’or….Quant à cette bicyclette…on se demande ce qu’elle fait la…on ne l’attendait pas..Je ne savais pas que l’on pouvait voyager sur un arc-en-ciel…une roue de paon…un éventail à moitié ouvert…un oeil peut être…un « oeil ouvert »…evidemment !! Pourquoi faire compliqué alors que la vie est si simple….
Alors…..
Pas sage des désirs
La lumière de l’automne
Un oeil ouvert
>corinne :
Joli glissé de mots qui se montrent puis se cachent aussi bien dans les sonorités choisies que dans les images évoquées. Quelle belle plume légère, corinne !
>Christineeee :
Je vois que mes images éveillent des sensations très gourmandes ;-)) A vos cornets alors! Pour moi, c’était une mandarineeeeeeeeeeeeeeeeeee 😉
>Olivier:
Bonsoir Olivier, merci pour cette belle image féminine. Bonne soirée à toi.
>Annick :
Je t’autorise à prendre ton vélo, Annick 😉 Et toujours la gourmandise au rendez-vous… pourtant, Pâques et les cloches sont passées;-)
>bonbonze :
Il vaudrait peut-être mieux qu’il en soit ainsi, bonbonze 😉
>Sabine :
Tout mignon et attendrissant ton poème 😉 le dernier est beaucoup plus adacieux 😉 Bises et merci.
>Pierre :
Joli idée dans ton troisième vers, merci à toi.
>regard :
Je reste sans voix devant ton poème 😉 Comment fais-tu pour trouver des images pareilles 😉 Merci beaucoup.
>pierre b :
Sage ou pas sage, printemps ou hiver, peu importe du moment que la lumière est là 😉 Ta rêverie est joliment surréaliste. Tu nous emportes en voyage plein de fantaisie et bien sûr de poésie très pierre b. Pas facile de t’imiter 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.
Sous les voûtes où le vent se lance
passe en jouant l’enfant du silence
le soleil qui l’a vu en riant le suit
heureux de tromper ainsi son ennui
le poursuivant pour le prendre à son jeu
en l’aveuglant de l’éclat de mille feux
l’enfant ravi passe les portes du rêve
la mer de ses désirs au loin l’enlève
sous les arcades de tes yeux
aussi mon cœur s’en va joyeux
sous leurs arcs noirs le ciel est bleu
et le soleil au fond s’y voit un peu
l’or des blés couvre tes cheveux
Salut la belle équipe !
Vous savez quoi ?
Oui, vous savez 😉
Titre : l’araignée et le vélo
I L’enfance
Dans les arcades de ma tête
Circulait un petit vélo
Un adulte aurait dit bicyclette
Bon ! N’en faisons pas un mélo
Dans les arcanes de ma tête
Déambulait une araignée
Triste pourtant tout en aimant la fête
Elle avait bien du mal à jouer
Passer d’un neurone à l’autre
Vouloir se faire le bon apôtre
D’un mental fort comme l’acier
A cela la pauvre s’épuisait
II L’adolescence
Il me vint alors une idée :
« Donne ton vélo à l’araignée »
Si fait, si fait la demoiselle
L’a tout aussitôt enfourché
Que croyez-vous Qu’il arriva ?
La belle à huit pattes chuta !
Deux poignées et un pédalier
Font quatre pattes inoccupées
Du coup, mon moral fut en baisse
Plus de poème car plus d’idée
Il me fallait avec adresse
La situation récupérer
III Plus tard – la redécouverte du passage des désirs
Euréka
De mon vélo, je fis un tandem
Quatre poignées, deux pédaliers
Toutes ses pattes furent occupées
L’araignée, lors, n’est plus tombée
Dans ma tête plus de petit vélo
L’araignée court après le bonheur
Dans la lumière et dans les couleurs
Je ne construis plus de mélo
Depuis, je chante, siffle, poétise
Peut importe que souffle la bise
Et sur le blog d’Osséane
Je glisse sans tomber en panne
Moralité
Araignée en tandem
Vaut mieux que cafard à vélo
Palette pas nette
mais pas désuette
étalement du spectre
sans spectre
autour de la voute
nous orbitons
dans ce vaisseau de pierre
nous voyageons
spirale du temps
qui nous hale et nous héle
dans la travée
sans architrave tramée
cette mise en abîme
les yeux nous arrime
richement ornée
la lumière de biais
on patine
Cessez donc
cet essai
de peur que la voute
par un mise en déroute
nous change la perspective
la lumière découpant le sol
en nettes flèches rythmées,
d’arc en arc,
mais flottant sur les pilastres
comme des ondes mouvantes,
et l’enfant s’enfonce
guidé au sol
mais nageant en coulée douce
vers cet ailleurs indistinct,
au bout
Phil, j’ai pas pu résister :
http://fr.youtube.com/watch?v=pzNntuOdBw8
Qui êtes vous chacun
Pour me donner la main
Dans ce grand souterrain
Qu’on appelle destin
Temps de l’enfance
Passage obligé
Qui sent bon le bonbon
La tendresse sucre d’orge
Les baisers des parents
Le pas sa petite bottine
Un calin chaque jour
Des dix et dix en plus
Temps de l’enfance
Si bon de le protéger
Dans sa pure innocence
Instant magique
La flamme du regard
Regain
Echo iridescent
Des portes de lumière
Tourbillon
Des envies
Regard émerveillé
Né d’un chant magnifique
L’envoûtement premier
Comme ligne de fuite
Et des pluies de rayons
Des caresses obliques
Eveil illuminé
Doux soupirs harmoniques
(C’est un rêve d’enfant,
Et de mère au foyer).
… c’est un rêve …
Une roue de vélo
A tourné à gauche
Et le vélo qui suit
Tourne à gauche aussi
Car quand on aime
On marche
Dans la même direction
Sur le fil de l’amour
Dans cette trouée
De lumière
Tout simplement
Je t’aime
Dans la lumière d’automne
Agonisant déjà
Les ruelles raisonnent
De tes rires aux éclats
De ces couleurs atones
Qui expirent déjà
Mon esprit déraisonne
Et divague parfois
Tu fus mon cicerone
Et mon amour à moi
Rien n’était monotone
De tout ce qui fut toi
Si je vis et m’étonne
De vivre si tu n’es pas
dans mon corps qui frisonne
je suis un peu de toi
Quelle douceur, et chaleur. Soupir d’aise.
Galeries…du souvenir
Celles du Palais Royal à Paris la nuit
la course éperdue de Audrey Hepburn ne sachant plus si elle doit faire confiance ou fuir Cary Grant
Celles de Orléans le jour
un enfant qui file éclaboussé par la lumière que reflètent les pierres…
Chemin des désirs
Bel
Tout en douceurs
Des
je t’aime
De vrai de
beau
Sans rudesse
Toute
délicatesse
Un oeil
ouvert
Regarde
amour
Se laisse
aimer
Oh toi petit qui roule !
Sur ton beau vélo bleu
Attention je déboule
J v’ais t’en mettre plein les yeux
Car je suis zen et cool
En un mot « merveilleux »
Et vas y roule ma poule
Je t’épate p’tit morveux
Au secours j’ai les boules
Car je glisse et ne peux
Eviter cette foule
Qui s’écrase sous mes pneus
Attention je m’écroule
Je vais avoir des bleus
Et sur’ment des ampoules
J’ai déjà l’teint cireux
J’ai pas de roue d’secours
Ça va de mieux en mieux
Je suis ptêt déjà sourd
Eh toi petit !
Arrêt de rire c’est mieux
pour @nn@ 😉
http://www.dailymotion.com/video/x1g8nn_charade
>amichel :
Une belle course poursuite entre le soleil et l’enfant en échos de lumière ! Le champ du rêve pur s’ouvre sous tes pas de poète et toujours ces images forts et simples à la fois qui provoquent l’émotion. Merci pour ton beau poème né sous le signe de l’Arc. Je t’embrasse.
>phil :
Salut Phil à vélo ! J’ai lâché l’info de la bicyclette et tu l’as enfourchée plus vite que jamais ;-)) Beaucoup d’humour dans ton poème qui m’a bien amusée ;-)) Tu révèles une autre facette de toi à travers cette poésie pleine de fantaisie. Merci pour ta plume vivante et leste. Bonne nuit à toi.
>Thierry :
Méfie-toi d’une mise en orbite trop rapide,-) Ce passage révèle décidément des fonctionnalités inattendues 😉 Bonne fin de soirée et merci.
>brigetoun :
On nage dans le flou mouvant, Brigitte 😉 L’entrée vers le domaine du rêve que tu nous décris si bien. Bon voyage 😉
>Annick :
Ca fuse de partout en tendresse, un véritable déchaînement poétique 😉 Merci beaucoup
>Bernard :
Attraction d’un regard irrésistible, quelle belle idée autour de ce passage et de sa ligne de fuite. Beaucoup de justesse dans le ressenti de ton évocation. L’envoûtement bat son plein. Merci pour ton poème chargé d’amour et de tendresse. Je t’embrasse.
>rachel :
Superbement émouvant et finement écrit le premier poème, rachel. Le deuxième est plein de vitalité et d’humour, tout à l’opposé 😉 Quelle imagination, tu sembles avoir retrouvé ta verve poétique. Merci pour ta plume sensible, je t’embrasse.
>anne :
Un peu de tout ce que tu dis, c’est vrai. Il faut savoir profiter de tels instants pacifiques. Bonne nuit et merci.
>@nn@ :
Le carnet des souvenirs égrenés au fur et à mesure qu’ils arrivent… Comme des flashes qui réveillent la mémoire, j’aime. Merci à toi.
les désirs…;amoureux…: arc-en-ciel des coeurs…âmes prises dans les griffes acérées de la tendresse cruauté sans pareille du bonheur
c’est…tu attends, je peux me tromper, mais j’y vois « l’oeil ouvert » :
« la tentation de ton corps
aux étapes de ma tentation » …
****************************************
désirs : c’est …
déchirer l’inquiétude des rêves
d’une main fiévreuse et tremblante de quiétudes …
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désirs : c’est …
paraître troubler par son trouble
et douter de son trouble
troublé de son doute
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désirs : c’est …
donner aux plaisirs
la force même
du sens de la vie…
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désirs : c’est …
terminer son rêve
au creux d’un oreiller inconnu…
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désirs : c’est …
la tentation de ton corps
aux étapes de nos tentations…
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désirs : c’est …
les hirondelles bleues
des pétales de tes yeux
qui m’éblouissent de méduses translucides…
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désirs : c’est …
trouver dans les algues du temps
les tentations de ton imagination…
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désirs : c’est …
l’acide rose de tes lèvres
sur mes lèvres
a un goût de sucre sauvage…
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désirs : c’est …
offrir mon dos
aux griffes de tes caresses
offrir ton dos
aux caresses de mes griffes…
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désirs : c’est …
ravir les âmes
aux conquérantes des corps …
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désirs : c’est …
te caresser
d’arrogances
fragiles et troubles…
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désirs : c’est …
quand tu m’intimides
d’impatiences
sauvages et ravageuses…
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désirs : c’est …
connaître le sensible
aux plaisirs offerts…accueillante…
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désirs : c’est …
filer tes bas
en glissant entre tes bras
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désirs : c’est …
mordre la lune
un soir d’été oranges mures aux goûts des figues citronnées…
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désirs : c’est …
griffer le regard de tes mains
sur ma tentation
aux coeurs de ta passion
quand tu l’as tendu vers toi triomphante entre tes mains…
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désirs : c’est …
me laisser glisser
le long de ton gouffre
la nuit
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désirs : c’est …
la fièvre de tes mains
dans nos cheveux
quand tu cries…
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désirs : c’est …
poser ta main
sur ton coeur
et sentir ce coeur frémir
d’un plaisir insoupçonné…insoupçonnable…
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désirs : c’est …
défendre ton âme
à l’approche des craintes…
*********************************************
désirs : c’est …
défendre ta force
dans la force
des volontés conquises…
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désirs : c’est …
fondre d’amour
aux creux de tes lèvres
en sueur …
*********************************************
désirs : c’est …
cette crainte insondable
soluble
dans l’amertume des distances offertes
à la nuit des étoiles
et des regrets…
*********************************************
désirs : c’est …
deux silences
l’un somptueux
l’autre provocant…
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désirs : c’est …
la volupté de ta vague
quand elle m’emporte
loin du rivage…
*********************************************
désirs : c’est …
la loi des verbes
à bannir des silhouettes
perdues
dans les désespoirs sourds…
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désirs : c’est …
revolver
téléphone
cinéma
censurer…
***********************************************
désirs : c’est …
folie
multipliée
par la certitude
*********************************************
désirs : c’est …
l’étoile multiple
aux sensations
des équinoxes
*********************************************
désirs : c’est …
ton pluriel féminin
femme ventouse
à l’âme des partances…
*********************************************
désirs : c’est …
images des horloges castrées
tablettes d’or dans la fugue
des encres
terreurs
d’une cathédrale
cicatrice…
*********************************************
désirs : c’est …
une belle et froide
plaie d’azur
dans la mémoire
inconsciente des enfants
des jours à paraître…
*********************************************
désirs : c’est …
rester impossible
et inutile…
*********************************************
désirs : c’est …
ex-exercice
de style
sur les griffes de ton plaisir dans mon dos…
*********************************************
désirs : c’est …
l’étoile
qui traverse
des fèves de cacao…
*********************************************
désirs : c’est …
cet architecte malade de ses visions paraboliques
qui dessine dans sa tête des cicatrices vertes en bois sur le sable
des plages ouvertes aux nuits de janvier…
*********************************************
désirs : c’est …
la dernière innocence
le chat pénombre à voir
éviter sa souffrance exquise…
*********************************************
désirs : c’est …
toi… arc-en ciel dans les nuits des images mots à mots…
désirs : c’est …
désirs…c’est…l’arc en ciel
Ossiane,
pour ne pas troubler « les âmes sensibles » , j’ai d’office auto-« censuré » mes suites érotiques de cette séries de petits textes rédigés pour l’essentiel entre 1982 et maintenant…
ils ont été débuté entre Aix-en Provence, Toulon, Lorient, Bretenoux et Paris, pour celle qui est devenue la femme de ma vie et la mère de mes enfants…
Dans la nuit se réveiller
Pour écrire
Dans la nuit l’oeil allumer
Pour se libérer et rire
—
Dans les couloirs du temps
Tous
Nous circulons
Enfants
Nous nous croisons, nous dépassons,
Nous rencontrons même nos parents
Et les parents de nos parents
Nous rencontrons même nos enfants
Et les enfants de nos enfants
Dans les couloirs du temps
Tous
Nous nous reconnaissons
Et c’est ainsi qu’à pédaler
Nous forgeons notre éternité
Un petit oubli, dans la nuit
Au début, si l’on veut :
Dans les couloirs du temps
Tous
A vélo nous circulons
Enfants
… le reste sans changement
Ossiane,
pour le « fun » au milieu de ma nuit…
http://www.dailymotion.com/video/x4duqc_surrealisme-florilege_creation
http://www.dailymotion.com/video/xh0e9_andre-breton_shortfilms
http://www.dailymotion.com/video/x3xm6y_ferre-le-surrealisme_creation
Tourbillons concentriques
Le rêve a porte ouverte
et on peut s’échapper
dans la nuit des couleurs
Tournoiement en musique
l’automne robe moirée
une belle tenue de fête
refait valser le jour
Vertige des mots magiques
s’inscrivant dans le vent
pour redonner la vie
à des chemins glacés
l’oeil ouvert du cyclone
a cueilli un enfant
Quand à ce monsieur Ossiane, c’est celui qui s’adresse à « elles » dans une expression qu’il affectionne et qui revient en leitmotiv « madame, madame qui dites des choses… » . L’expression est trop mignonne et puis elle nous fait bien sourire.
Bises à tous
De sucre et de vanille
Ce passage est sublime
Tiens donne moi ta main
Je la pose sur mon coeur
Tu sens comme il palpite
D’émotions belles et chaudes
Et voilà qu’en vanille
Couverte de sucre doux
Te voilà transformé
Toi mon bel adoré
Il aura fallu ton sourire
pour réveiller mon désir
et ensemble assouvir
ce que l’on ne peut écrire
un arc en ciel de plaisir.
__
Je suis dur
je suis tendre
———-Et j’ai perdu mon temps
———–A rêver sans dormir
———–A dormir en marchant
Partout où j’ai passé
j’ai trouvé mon absence
je suis nulle part
excepté le néant
Mais je porte caché au plus haut des entrailles
A la place où la foudre a frappé trop souvent
Un coeur où chaque mot a laissé son entraille
Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement
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Pierre Réverdy
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Très bonne journée à chacun . Ossiane j’aime particulièrement les photos du jour , surtout la première .
» Ne pourrions nous pas dire que tout enfant qui joue se comporte comme un écrivain,dans la mesure où il crée un monde à lui,ou plutôt qu’il réarrange à sa guise les éléments du monde qu’il connait?…L’écrivain n’agit pas autrement que l’enfant qui joue.Il crée un monde imaginaire qu’il prend au sérieux,c’est à dire qu’il l’investit affectivement,tout en le dissociant très nettement de la réalité. » Freud
C’est magnifique, les mots de Pierre Réverdy, je te souhaite une fort bonne journée, Mathilde et à chacun.
sont beaux aussi, tes mots, Marc.
beau soleil, sur cette page ravissante…
Ouvrir sa cage thoracique
Porte des hauts vertiges
Une coulée du désir
Dans un chant harmonique
Offre ses rayons arcs en ciel
Une perle de lumière
Un rêve d’enfant
Une balade à bicyclette
Sous les arcanes du temps
Douceur du soyeux de passage
la vie que l’on découvre au microscope
qui continue en kaleidoscope
des vies qui se télescopent
des sentiments en tocs
des larmes qu’on écopes
quelle drôle d’époque…
…et la vie se fini en apocope
souvenir d’enfant.
gourmandise toujours… qu’il est doux et délicieux le sucre d’orge aux couleurs arc-en-ciel….
Une seule goutte de cet air…et je me sens…si bien..légère…paisible…La Paix dans sa goutte de temps..fait du bien…
voute sombre et piliers dorés
et toujours ces mêmes lumignons
fins et étroits mais si mignons
dallage sans age mais pas
sans rectitude
et cette lumière qui joue
enfilade, emboîtement
et l’enfant benoitement
sous les voutants qui s’arquent
quand on tend vers la vie
alors l’arc lui aussi rétrécit
mais en prenant du champs
il en devient tout vibrant
qui frappe la corde
et maintient la tension
retient l’attention
du tunnel qui borde
De cet arc en ciel
Il a plu des mots
Si providentiels
Délicats et beaux
Des lettres velours
Qui sentaient la vie
Des doux mots d’amour
Dans ces jours bien gris
j’ai sorti l’ombrelle
pour mettre à l’abri
les mots arcs-en-ciel
qui colorent ma vie
vers le passage des désirs, ils s’aventurent ,et pas question d’être sage…..
Dans un ciel mouillé
Naît un spectre lumineux
Le petit d’homme
pour que ta vie soit magique, et tout en couleur, sur une feuille de papier, j’ai dessinée les septs couleurs de l’arc-en-ciel, rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet, pour toi, mon petit lutin….
Suprise, j’ai reçu très vite la réponse de la mairie d’Orléans à propos de la statue de Soupir. Rendez-vous sur la note pour le nom du sculpteur et de l’œuvre.
>aspe
Les désirs dans tous leurs états !!! Il n’y a sans doute plus rien à rajouter 😉 Je reste sans voix devant ta qualité d’écriture, d’inspiration et d’émotion.
Que veux-tu dire par auto censurer ? Que tu n’as pas osé publier certains textes ? Pour ma part, ça ne me gêne pas du moment que ça ne tombe pas dans la vulgarité. Fais comme tu le sens.
Merci pour tes liens surréalistes sur Breton. De sacrés créatifs ces gens là ! Tes nuits sont bien remplies 😉
>Phil :
Tu fais beaucoup de vélo en ce moment 😉 Merci pour ce beau couloir de la vie. Bonne nuit à toi.
>Lou :
Lou, désolée, mais je ne vois pas pour le monsieur 😉 Je suis très mauvaise en répertoire français 😉 Laisse tomber, ce n’est pas si grave 😉
Ton poème est vraiment superbe, vivant et plein de beauté lumineuse. Bravo pour ta belle plume !
>Annick :
Du sucre, de la gourmandise et bien sûr l’envie de bonheur que tu laisses passer joyeusement dans tes mots. Un grand merci pour ta joie de vivre, je t’embrasse.
>marc :
Magnifique marc ! Des désirs de faire des rimes pour créer des émotions particulières 😉 Deux poèmes courts mais qui vont à l’essentiel 😉 Merci beaucoup.
>mathilde :
Quel beau texte tu as choisi pour évoquer la chair émotionnelle d’un être humain ! On en ressort enrichi. Bises.
>feu roméo :
Merci pour cette citation très intéressante. Les enfants n’ont pas de préjugés et sont ouverts à l’imaginaire dès leur plus jeune âge si on leur laisse le champ libre. Sachons retrouver de temps à autre notre âme d’enfant en s’ouvrant au monde. Bises vers toi.
>véronique :
Que de beauté dans tous vos écrits déposés aujourd’hui ! Tes mots coulent comme une source dans ce long couloir du temps. Bravo à toi.
>sabine :
Tu l’as bien tretrouvée ton âme d’enfant 😉 Tes petits textes poétiques sont à croquer 😉 Miam, miam !
>thierry :
J’ai maintenu la tension, Thierry 😉 Merci beaucoup.
>rachel :
C’est beau, frais, limpide, léger comme le sel de la vie ! Merci rachel.
>maria :
Belle expression ce petit d’homme qui me fait penser à aux grandes silhouettes longilignes de tes superbes tableaux que je n’ai malheureusement pas le temps de commenter en ce moment. Au fait, je ne sais plus si j’ai signalé ton blog de peinture aux visiteurs… alors je le redis au cas où… Maria a un nouveau blog ! Rendez-vous sur ses Archives d’Atelier ! http://archivesdatelier.blogspot.com/
Les arcs-en-terre portent parfois de vieilles amours,
des flèches ébréchées qui courbent leur échine
vers des hivers lointains.
Mais quand le ciel encore ouvre son blanc sourire
C’est toi, et nos yeux liés
Par d’étonnants chemins
Que je vois s’écouler
aux marches des paupières.
Et les amours, alors,
se donnent en prière
sous les arcs-en-terre
de nos baisers anciens.
C’est fort beau, johal.
Merci Annick, très touchée.
Belle soirée 🙂
>JOhal:
Arcs-en-ciel, arcs-en-tere, ta poésie est absolument splendide. Tes mots coulent et sont plein d’émotion et d’amour Bravo à toi, grande poétesse. Je t’embrasse.
tu joues magnifiquement de la lumière
>Bruno:
Il me semble que tu as fait de très choses aussi sous ces arcades avec la lumière. Bise et merci
Bonjour~
Je suis une etudiante americainne et j’aime ce poème! Les mots sont inspirational et j’adore aussi le photo. J’adore les colours et l’idée abstact. C’est superbe!
Sincerement,
Juliette