arCs-en-Ciel

Arcades

Passage des désirs, dans la lumière d'automne, un enfant glisse

Lecture du Haïku Calligramme: de l’avant-plan vers l’arrière plan

Passage des désirs
dans la lumière d’automne
un enfant glisse

Orléans …

79 réflexions sur « arCs-en-Ciel »

  1. Le pot d’or
    à la fin de l’arc-en-ciel
    Nous attire
    La paix,
    la douceur
    nous invitent
    on va se jetter
    on va glisser
    dans ce rêve doré.
    Nous sommes tous des enfants …

    Ossiane, bonne nuit.
    Belle, très belle, ta photo!
    Beau, très beau ton calligramme!

  2. J’aime bien l’évocation de Maria et quel souffle Ossiane dans cette lumière d’automne où tu nous emportes… c’est tout simplement beau. Est-ce qu’on peut encore réfléchir après cela? Neyde tu as raison on est tous des enfants, et on veut le rester. Et comme disent joliment les cadiens « laissons les bons temps rouler »

    Il franchit les paliers
    Des arcades de la vie
    Son cycle est infini
    « Le bon temps roule »

    bisou à tous et en particulier à ce monsieur, monsieur qui dit des choses … 😉

  3. sous l’arche de son âme
    toute fraîche des lumières arc-en ciel
    son coeur
    ++++++++++++++

    et Ossiane,

    Gués des tentation
    dans l’éclat d’une arrière-saison
    passent tes délicates lumières

    et tu prends tes photos pour donner une autre dimension aux mots
    ++————————–+++++++++++
    merci NEYDE, pour ton regard délicat, …tu vas mieux ?

  4. ___

    Soulever avec précaution le capuchon
    Plonger son regard parmi les strates d’un miel
    Apercevoir là-bas, tout là-bas une vie d’abeille
    Se baigner, tout sucré, dans la caresse du soleil.
    __

    Biz et bonne journée à tous.
    (C’est quoi le soleil ?)
    ___

  5. L’enfant glisse sous les arcanes du temps; les arches des jours lui paraissent infinies.
    Curieux de tout, sans cesse il court. Ses yeux scintillent et il crie dans l’aube naissante. Mais le soleil ne s’est jamais levé. Ou plutôt il a fait un bon par-dessus l’innocence. fatigué il se retourne.déjà tant de chemin parcouru.
    . L’endroit ressemble à celui de son enfance. Mais plus rien n’est pareil. Certains visages ont disparu à jamais. Il regarde autour de lui. Il entend encore le bruissement de ses rires passé. Mais se ne sont pas ces rires.ce sont ceux de ses enfants qui jouent sous les arcanes du temps. Insouciant.
    Il les observe avec sa candeur d’antan. Il surveille ou plutôt il épi les fantômes du passé.il sait que sa violence est latente il sait qu’il ne faudrait pas qu’un monstre pervers surgisse de l’ombre. Car le spectre de la folie le couvrirait de son voile. il sait… il sait qu’il se transformerait en être sanguinaire… il vit avec… regardant ses enfants jouer sous les arcanes du temps…

  6. yaouhhhhh, comme cette photo est belle,
    j’adore le calligramme, et le haiku…Bonne journée à chacun’e’.

    Un passage tendresse
    Le pied l’effleure délicatesse
    Un air léger tout juste frais
    Chaleur de la pierre conservée
    Les vapeurs des fleurs alentour
    Vaporisent ce bon jour
    Bien bel sillage
    Voluptueux mirage
    Que celui de l’amour
    Ce jour

  7. Ossiane

    Arcs-en-ciels d’oranges délices, de citrons ronds juteux, palette de crayons de couleur pastels, paillettes et confettis de carnavals soleil, les désirs des enfants scintillent et flamboient au gré de leurs envies, au gré de leur folie, éphémères instants de paradis dans les arcanes somptueuses de la vie. Réglisse et bonbons acidulés dégustés, enveloppés dans la tendre pelisse de leur mère, les enfants glissent au fil du temps dans un halo de lumière étourdissant, à l’image de leur émerveillement. Ils franchissent les saisons avec un goût d’aventure dans le coeur, l’automne revêt des couleurs enjouées, ils jouent avec mâlice, emportés par l’ivresse et leur fièvre de vivre des instants sourire. Ils s’enlisent avec une joie câline dans la neige poudreuse de l’hiver, ils sont au seuil du passage des désirs vers le réel, du rêve vers la réalité, ils portent en eux une soif inconditionnelle d’éternité.

  8. Ossiane

    Le com est parti….sans le vouloir…deux fois…et je voulais ajouter que ton calligramme est magnifique.

    Bises à toi, à tous…et à Neyde, que je relis avec joie

  9. Bonjour à tous,
    Lorsque j’ai écrit le journal de voyage de mars, je n’ai mentionné que Lou ; j’espère que je n’ai oublié personne sinon il faut me le faire savoir 😉
    Bonne journée à vous!

    >Neyde :
    Coucou Neyde, tu es de retour pour entamer ce nouveau mois 😉 Je te remercie pour l’envoi de ta pièce de théâtre pour le sommaire que j’invite les visiteurs à aller lire. Tu es vraiment réglée comme une horloge 😉 Arcs-en-ciel à double sens, tu l’as bien deviné… avec cet enfant que j’ai saisi au dernier moment alors qu’il traversait ce passage à bicyclette avec sa mère. Un rêve doré, c’est vrai, merci pour la justesse de ton poème. Bises vers le Brésil.

    >maria :
    Superbe approche que cette aube naissante ! Il y a plusieurs possibilités de lectures dans cette photo. Merci pour ta plume sensible. Bises.

    >Lou :
    Oui Lou, une très belle soirée de fin d’automne, lumineuse mais glaciale. C’est peut-être cela le secret 😉 Bien vu ces paliers de la vie qu’il faut franchir pas à pas ! De quel monsieur parles-tu ? Merci beaucoup.

    >Dominique :
    C’est vraiment un joli quartier du viel Orléans et quand la lumière s’en mêle, c’est presque gagné 😉 Merci de ta visite et bonne continuation en balade parisienne.

    >aspe :
    C’est gentil ce que tu dis mais je prends et choisis les photos avant d’écrire les mots. Je pense que je fonctionne un peu à l’envers des vrais poètes 😉 Je réagis toujours beaucoup au visuel, les mots viennent ensuite. En tout cas, ta plume est toujours aussi fraîche pour saisir en beauté des instants de vie. Je t’embrasse.

    >pierre :
    Merci Pierre, un peu framboise et vanille 😉 Il me semble que tu es fan de ces parfums 😉 Merci pour ton bel haïku chaleureux.

    >bourrache :
    Une ruche pleine de miel, belle idée avec cette lumière douce et dorée;-) Un poème à se laisser aller totalement;-) Merci bourrache, je t’embrasse.

    >fugitive :
    Héhé, fugitive est passée comme une flèche, lumineuse et épéhémère comme toujours 😉 Merci pour ta belle image.

    >marc :
    Tu te projettes beaucoup dans cette description sensible. Tu sembles chercher des signes pour expliquer un parcours de vie. Beaucoup de sincérité et d’émotion dans tes mots. Merci, je t’embrasse.

    >annick :
    Que des images pour toi en ce moment 😉 Merci pour ces jolis mots vaporeux qui vaporisent la beauté de la vie. Bises vers toi.

    >claudie :
    Pas grave, claudie, j’ai corrigé 😉 Miam, miam ! Tu veux notre peau à nous faire saliver comme ça ;-)) Ton écriture est riche, gourmande et imagée. Un grand merci pour toute cette beauté exprimée, je t’embrasse.

  10. Sous les arches de lumière
    d’échos en échos
    un rire résonne
    une silhouette s’esquisse
    glisse
    et s’esquive
    un enfant surgit
    s’éclipse
    aussitôt
    jeu de cache-cache
    en ombres et lumières
    un rire
    lumineux
    persiste

    et demeure

  11. Au Palais de Dame Tartine,
    Est un passage très longgggg
    Qui invite les gourmands sans défenses
    A bien des tentations !

    Dans ce pays étrange,
    Transmutation des arcades
    En miroirs arCs-en-Ciel
    Chacun reflétant le suivant,
    Le suivant
    Reflet fidèle du précédent,
    Sous la lumière mystère…

    Qui ose y poser un pied
    Très vite sera attiré
    Dans cet élément glissant
    Et très rafraîchissant

    Et voilà un nouvel arrivant,
    Pris au piège, il glisse
    Hypnotisé
    Vers un ENORME
    Cornet de
    CREME GLACEE….

    Schlurrrrrpp !

    Parfum framboise abricot,
    Soupçon de vanille
    Sa langue glisse
    Sur un arC-en-Ciel
    De saveurs indicibles…

    Dame Tartine a encore gagné !!!

    Biseeeeees glacéeeeeeees
    Christineeeeeeeeeeeeeee

    PS : vous avez mangé quoi comme dessert ?

  12. Bonjour Ossiane et Amis poètes,

    Sous cet arc, une ombre,
    Sensuelle féminité,
    Un bonheur de plus.

    Bises,
    OLIVIER

  13. Au bout de son tunnel
    Les jambes se pédalent
    Sereinement aériens
    Et tout derrière
    Le marbre dur et froid
    Devient rose
    Laisse entrer la lumière
    Qui rendent jolies les ombres

  14. Au bout de son tunnel
    Les jambes se pédalent
    Sereinement aérien
    Et tout derrière
    Le marbre dur et froid
    Devient rose
    Laisse entrer la lumière
    Qui rend jolies les ombres

    je me relis parfois, et
    je préfère ainsi….

    Je vous embrasse fort Neyde et Olivier,
    mon délicieux coucou à monsieur, monsieur,
    le soleil est si bon dehors et en tes lieux Ossiane,
    sérénité, rose de vie, lumière, légèreté, la vie…..

  15. tu me fais sourire bonbonze,
    et puis tu vas rire Christineeee, ‘ c’matin, j’suis allée au marché, si délicieux en entrée, et puis j’m’suis achetée une religieuse en dessert, et puis des fleurs pour mon goûter que j’viens de planter…’
    c’sra, un yahourt clémentines ce soir, Bourrache…bises….et mmmhh, je me plonge le doigt dans cette île flottante….délicieuse…
    J’suis une grande gourmande.

  16. ma vie, de couleur tu remplie ,
    tu es mon arc en ciel,
    toi mon enfant,
    toi mon petit lutin d’amour…..

  17. durant des heures et des heures, entre ciel et mer, sautant de rocher en rocher, sur une plage de bretagne, à en perdre haleine, le petit enfant à cherché le début, la fin, enfin la fin du début, de l’arc en ciel, car sa maman lui avait dit qu’un trésor il découvrirais au pied de l’arc en ciel…….

  18. une peau marbrée
    sous les élans d’une lumière crue
    enflamme d’une respiration haletante
    les arceaux imaginés
    d’un croquet persuasif
    où roule la boule nuitamment coloriée
    et ce,
    sous le tac au tac mélodieux
    de la tige lustrée
    frappant
    à s’y méprendre,
    tel le flexon d’ébène
    sur le tambour de l’invocation,
    les soies alors permissives
    du plaisir.

  19. Ose, aventure toi, (avec moi !!!) sur le passage des désirs,
    tendresse, caresse, amour, tout en couleur, tel un arc- en- ciel , nous y attendent…..

  20. Son désir de sa vie
    Posé sur ses doux cils
    Se palpite et se cligne

    juste encore, mes mains qui en font qu’à leurs bouts de doigts, il me semblait avoir envie d’écrire, cils…en l’écrivant…

  21. Tendre fruit de pépites
    Gourmandise passion
    Jûteux coulis parfum
    Tendresse à fleur de peau

  22. « Passage des désirs » ou « pas sage……des désirs » Ossiane ? On garde « la lumière de l’automne »…..comme le temps passe vite…je me croyais au printemps…je rêvais de l’été…et me voila sur un lit de feuilles d’or….Quant à cette bicyclette…on se demande ce qu’elle fait la…on ne l’attendait pas..Je ne savais pas que l’on pouvait voyager sur un arc-en-ciel…une roue de paon…un éventail à moitié ouvert…un oeil peut être…un « oeil ouvert »…evidemment !! Pourquoi faire compliqué alors que la vie est si simple….
    Alors…..
    Pas sage des désirs
    La lumière de l’automne
    Un oeil ouvert

  23. >corinne :
    Joli glissé de mots qui se montrent puis se cachent aussi bien dans les sonorités choisies que dans les images évoquées. Quelle belle plume légère, corinne !

    >Christineeee :
    Je vois que mes images éveillent des sensations très gourmandes ;-)) A vos cornets alors! Pour moi, c’était une mandarineeeeeeeeeeeeeeeeeee 😉

    >Olivier:
    Bonsoir Olivier, merci pour cette belle image féminine. Bonne soirée à toi.

    >Annick :
    Je t’autorise à prendre ton vélo, Annick 😉 Et toujours la gourmandise au rendez-vous… pourtant, Pâques et les cloches sont passées;-)

    >bonbonze :
    Il vaudrait peut-être mieux qu’il en soit ainsi, bonbonze 😉

    >Sabine :
    Tout mignon et attendrissant ton poème 😉 le dernier est beaucoup plus adacieux 😉 Bises et merci.

    >Pierre :
    Joli idée dans ton troisième vers, merci à toi.

    >regard :
    Je reste sans voix devant ton poème 😉 Comment fais-tu pour trouver des images pareilles 😉 Merci beaucoup.

    >pierre b :
    Sage ou pas sage, printemps ou hiver, peu importe du moment que la lumière est là 😉 Ta rêverie est joliment surréaliste. Tu nous emportes en voyage plein de fantaisie et bien sûr de poésie très pierre b. Pas facile de t’imiter 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.

  24. Sous les voûtes où le vent se lance
    passe en jouant l’enfant du silence
    le soleil qui l’a vu en riant le suit
    heureux de tromper ainsi son ennui
    le poursuivant pour le prendre à son jeu
    en l’aveuglant de l’éclat de mille feux
    l’enfant ravi passe les portes du rêve
    la mer de ses désirs au loin l’enlève

    sous les arcades de tes yeux
    aussi mon cœur s’en va joyeux
    sous leurs arcs noirs le ciel est bleu
    et le soleil au fond s’y voit un peu
    l’or des blés couvre tes cheveux

  25. Salut la belle équipe !

    Vous savez quoi ?
    Oui, vous savez 😉

    Titre : l’araignée et le vélo

    I L’enfance

    Dans les arcades de ma tête
    Circulait un petit vélo
    Un adulte aurait dit bicyclette
    Bon ! N’en faisons pas un mélo

    Dans les arcanes de ma tête
    Déambulait une araignée
    Triste pourtant tout en aimant la fête
    Elle avait bien du mal à jouer

    Passer d’un neurone à l’autre
    Vouloir se faire le bon apôtre
    D’un mental fort comme l’acier
    A cela la pauvre s’épuisait

    II L’adolescence

    Il me vint alors une idée :
    « Donne ton vélo à l’araignée »
    Si fait, si fait la demoiselle
    L’a tout aussitôt enfourché

    Que croyez-vous Qu’il arriva ?
    La belle à huit pattes chuta !
    Deux poignées et un pédalier
    Font quatre pattes inoccupées

    Du coup, mon moral fut en baisse
    Plus de poème car plus d’idée
    Il me fallait avec adresse
    La situation récupérer

    III Plus tard – la redécouverte du passage des désirs

    Euréka

    De mon vélo, je fis un tandem
    Quatre poignées, deux pédaliers
    Toutes ses pattes furent occupées
    L’araignée, lors, n’est plus tombée

    Dans ma tête plus de petit vélo
    L’araignée court après le bonheur
    Dans la lumière et dans les couleurs
    Je ne construis plus de mélo

    Depuis, je chante, siffle, poétise
    Peut importe que souffle la bise
    Et sur le blog d’Osséane
    Je glisse sans tomber en panne

    Moralité

    Araignée en tandem
    Vaut mieux que cafard à vélo

  26. Palette pas nette
    mais pas désuette
    étalement du spectre
    sans spectre
    autour de la voute
    nous orbitons
    dans ce vaisseau de pierre
    nous voyageons
    spirale du temps
    qui nous hale et nous héle
    dans la travée
    sans architrave tramée
    cette mise en abîme
    les yeux nous arrime
    richement ornée
    la lumière de biais
    on patine
    Cessez donc
    cet essai
    de peur que la voute
    par un mise en déroute
    nous change la perspective

  27. la lumière découpant le sol
    en nettes flèches rythmées,
    d’arc en arc,
    mais flottant sur les pilastres
    comme des ondes mouvantes,
    et l’enfant s’enfonce
    guidé au sol
    mais nageant en coulée douce
    vers cet ailleurs indistinct,
    au bout

  28. Qui êtes vous chacun
    Pour me donner la main
    Dans ce grand souterrain
    Qu’on appelle destin

  29. Temps de l’enfance
    Passage obligé
    Qui sent bon le bonbon
    La tendresse sucre d’orge
    Les baisers des parents
    Le pas sa petite bottine
    Un calin chaque jour
    Des dix et dix en plus
    Temps de l’enfance
    Si bon de le protéger
    Dans sa pure innocence

  30. Instant magique
    La flamme du regard
    Regain
    Echo iridescent
    Des portes de lumière
    Tourbillon
    Des envies
    Regard émerveillé
    Né d’un chant magnifique
    L’envoûtement premier
    Comme ligne de fuite
    Et des pluies de rayons
    Des caresses obliques
    Eveil illuminé
    Doux soupirs harmoniques

    (C’est un rêve d’enfant,
    Et de mère au foyer).

  31. Une roue de vélo
    A tourné à gauche
    Et le vélo qui suit
    Tourne à gauche aussi
    Car quand on aime
    On marche
    Dans la même direction
    Sur le fil de l’amour

  32. Dans la lumière d’automne
    Agonisant déjà
    Les ruelles raisonnent
    De tes rires aux éclats

    De ces couleurs atones
    Qui expirent déjà
    Mon esprit déraisonne
    Et divague parfois

    Tu fus mon cicerone
    Et mon amour à moi
    Rien n’était monotone
    De tout ce qui fut toi

    Si je vis et m’étonne
    De vivre si tu n’es pas
    dans mon corps qui frisonne
    je suis un peu de toi

  33. Galeries…du souvenir
    Celles du Palais Royal à Paris la nuit
    la course éperdue de Audrey Hepburn ne sachant plus si elle doit faire confiance ou fuir Cary Grant
    Celles de Orléans le jour
    un enfant qui file éclaboussé par la lumière que reflètent les pierres…

  34. Chemin des désirs
    Bel
    Tout en douceurs
    Des
    je t’aime
    De vrai de
    beau
    Sans rudesse
    Toute
    délicatesse
    Un oeil
    ouvert
    Regarde
    amour
    Se laisse
    aimer

  35. Oh toi petit qui roule !
    Sur ton beau vélo bleu
    Attention je déboule
    J v’ais t’en mettre plein les yeux

    Car je suis zen et cool
    En un mot « merveilleux »
    Et vas y roule ma poule
    Je t’épate p’tit morveux

    Au secours j’ai les boules
    Car je glisse et ne peux
    Eviter cette foule
    Qui s’écrase sous mes pneus

    Attention je m’écroule
    Je vais avoir des bleus
    Et sur’ment des ampoules
    J’ai déjà l’teint cireux

    J’ai pas de roue d’secours
    Ça va de mieux en mieux
    Je suis ptêt déjà sourd

    Eh toi petit !
    Arrêt de rire c’est mieux

  36. >amichel :
    Une belle course poursuite entre le soleil et l’enfant en échos de lumière ! Le champ du rêve pur s’ouvre sous tes pas de poète et toujours ces images forts et simples à la fois qui provoquent l’émotion. Merci pour ton beau poème né sous le signe de l’Arc. Je t’embrasse.

    >phil :
    Salut Phil à vélo ! J’ai lâché l’info de la bicyclette et tu l’as enfourchée plus vite que jamais ;-)) Beaucoup d’humour dans ton poème qui m’a bien amusée ;-)) Tu révèles une autre facette de toi à travers cette poésie pleine de fantaisie. Merci pour ta plume vivante et leste. Bonne nuit à toi.

    >Thierry :
    Méfie-toi d’une mise en orbite trop rapide,-) Ce passage révèle décidément des fonctionnalités inattendues 😉 Bonne fin de soirée et merci.

    >brigetoun :
    On nage dans le flou mouvant, Brigitte 😉 L’entrée vers le domaine du rêve que tu nous décris si bien. Bon voyage 😉

    >Annick :
    Ca fuse de partout en tendresse, un véritable déchaînement poétique 😉 Merci beaucoup

    >Bernard :
    Attraction d’un regard irrésistible, quelle belle idée autour de ce passage et de sa ligne de fuite. Beaucoup de justesse dans le ressenti de ton évocation. L’envoûtement bat son plein. Merci pour ton poème chargé d’amour et de tendresse. Je t’embrasse.

    >rachel :
    Superbement émouvant et finement écrit le premier poème, rachel. Le deuxième est plein de vitalité et d’humour, tout à l’opposé 😉 Quelle imagination, tu sembles avoir retrouvé ta verve poétique. Merci pour ta plume sensible, je t’embrasse.

    >anne :
    Un peu de tout ce que tu dis, c’est vrai. Il faut savoir profiter de tels instants pacifiques. Bonne nuit et merci.

    >@nn@ :
    Le carnet des souvenirs égrenés au fur et à mesure qu’ils arrivent… Comme des flashes qui réveillent la mémoire, j’aime. Merci à toi.

  37. les désirs…;amoureux…: arc-en-ciel des coeurs…âmes prises dans les griffes acérées de la tendresse cruauté sans pareille du bonheur
    c’est…tu attends, je peux me tromper, mais j’y vois « l’oeil ouvert » :
    « la tentation de ton corps
    aux étapes de ma tentation » …
    ****************************************
    désirs : c’est …
    déchirer l’inquiétude des rêves
    d’une main fiévreuse et tremblante de quiétudes …
    ********************************************
    désirs : c’est …
    paraître troubler par son trouble
    et douter de son trouble
    troublé de son doute
    *****************************************
    désirs : c’est …
    donner aux plaisirs
    la force même
    du sens de la vie…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    terminer son rêve
    au creux d’un oreiller inconnu…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    la tentation de ton corps
    aux étapes de nos tentations…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    les hirondelles bleues
    des pétales de tes yeux
    qui m’éblouissent de méduses translucides…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    trouver dans les algues du temps
    les tentations de ton imagination…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    l’acide rose de tes lèvres
    sur mes lèvres
    a un goût de sucre sauvage…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    offrir mon dos
    aux griffes de tes caresses
    offrir ton dos
    aux caresses de mes griffes…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    ravir les âmes
    aux conquérantes des corps …
    *********************************************
    désirs : c’est …
    te caresser
    d’arrogances
    fragiles et troubles…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    quand tu m’intimides
    d’impatiences
    sauvages et ravageuses…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    connaître le sensible
    aux plaisirs offerts…accueillante…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    filer tes bas
    en glissant entre tes bras
    *********************************************
    désirs : c’est …
    mordre la lune
    un soir d’été oranges mures aux goûts des figues citronnées…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    griffer le regard de tes mains
    sur ma tentation
    aux coeurs de ta passion
    quand tu l’as tendu vers toi triomphante entre tes mains…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    me laisser glisser
    le long de ton gouffre
    la nuit
    *********************************************
    désirs : c’est …
    la fièvre de tes mains
    dans nos cheveux
    quand tu cries…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    poser ta main
    sur ton coeur
    et sentir ce coeur frémir
    d’un plaisir insoupçonné…insoupçonnable…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    défendre ton âme
    à l’approche des craintes…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    défendre ta force
    dans la force
    des volontés conquises…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    fondre d’amour
    aux creux de tes lèvres
    en sueur …
    *********************************************
    désirs : c’est …
    cette crainte insondable
    soluble
    dans l’amertume des distances offertes
    à la nuit des étoiles
    et des regrets…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    deux silences
    l’un somptueux
    l’autre provocant…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    la volupté de ta vague
    quand elle m’emporte
    loin du rivage…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    la loi des verbes
    à bannir des silhouettes
    perdues
    dans les désespoirs sourds…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    revolver
    téléphone
    cinéma
    censurer…
    ***********************************************
    désirs : c’est …
    folie
    multipliée
    par la certitude
    *********************************************
    désirs : c’est …
    l’étoile multiple
    aux sensations
    des équinoxes
    *********************************************
    désirs : c’est …
    ton pluriel féminin
    femme ventouse
    à l’âme des partances…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    images des horloges castrées
    tablettes d’or dans la fugue
    des encres
    terreurs
    d’une cathédrale
    cicatrice…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    une belle et froide
    plaie d’azur
    dans la mémoire
    inconsciente des enfants
    des jours à paraître…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    rester impossible
    et inutile…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    ex-exercice
    de style
    sur les griffes de ton plaisir dans mon dos…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    l’étoile
    qui traverse
    des fèves de cacao…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    cet architecte malade de ses visions paraboliques
    qui dessine dans sa tête des cicatrices vertes en bois sur le sable
    des plages ouvertes aux nuits de janvier…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    la dernière innocence
    le chat pénombre à voir
    éviter sa souffrance exquise…
    *********************************************
    désirs : c’est …
    toi… arc-en ciel dans les nuits des images mots à mots…

    désirs : c’est …

  38. désirs…c’est…l’arc en ciel
    Ossiane,
    pour ne pas troubler « les âmes sensibles » , j’ai d’office auto-« censuré » mes suites érotiques de cette séries de petits textes rédigés pour l’essentiel entre 1982 et maintenant…
    ils ont été débuté entre Aix-en Provence, Toulon, Lorient, Bretenoux et Paris, pour celle qui est devenue la femme de ma vie et la mère de mes enfants…

  39. Dans la nuit se réveiller
    Pour écrire
    Dans la nuit l’oeil allumer
    Pour se libérer et rire

    Dans les couloirs du temps
    Tous
    Nous circulons
    Enfants
    Nous nous croisons, nous dépassons,
    Nous rencontrons même nos parents
    Et les parents de nos parents
    Nous rencontrons même nos enfants
    Et les enfants de nos enfants
    Dans les couloirs du temps
    Tous
    Nous nous reconnaissons
    Et c’est ainsi qu’à pédaler
    Nous forgeons notre éternité

  40. Un petit oubli, dans la nuit
    Au début, si l’on veut :

    Dans les couloirs du temps
    Tous
    A vélo nous circulons
    Enfants
    … le reste sans changement

  41. Tourbillons concentriques
    Le rêve a porte ouverte
    et on peut s’échapper
    dans la nuit des couleurs
    Tournoiement en musique
    l’automne robe moirée
    une belle tenue de fête
    refait valser le jour
    Vertige des mots magiques
    s’inscrivant dans le vent
    pour redonner la vie
    à des chemins glacés
    l’oeil ouvert du cyclone
    a cueilli un enfant

    Quand à ce monsieur Ossiane, c’est celui qui s’adresse à « elles » dans une expression qu’il affectionne et qui revient en leitmotiv « madame, madame qui dites des choses… » . L’expression est trop mignonne et puis elle nous fait bien sourire.
    Bises à tous

  42. De sucre et de vanille
    Ce passage est sublime
    Tiens donne moi ta main
    Je la pose sur mon coeur
    Tu sens comme il palpite
    D’émotions belles et chaudes
    Et voilà qu’en vanille
    Couverte de sucre doux
    Te voilà transformé
    Toi mon bel adoré

  43. Il aura fallu ton sourire
    pour réveiller mon désir
    et ensemble assouvir
    ce que l’on ne peut écrire
    un arc en ciel de plaisir.

  44. __
    Je suis dur
    je suis tendre
    ———-Et j’ai perdu mon temps
    ———–A rêver sans dormir
    ———–A dormir en marchant
    Partout où j’ai passé
    j’ai trouvé mon absence
    je suis nulle part
    excepté le néant
    Mais je porte caché au plus haut des entrailles
    A la place où la foudre a frappé trop souvent
    Un coeur où chaque mot a laissé son entraille
    Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement
    ___
    Pierre Réverdy

    Très bonne journée à chacun . Ossiane j’aime particulièrement les photos du jour , surtout la première .

  45.  » Ne pourrions nous pas dire que tout enfant qui joue se comporte comme un écrivain,dans la mesure où il crée un monde à lui,ou plutôt qu’il réarrange à sa guise les éléments du monde qu’il connait?…L’écrivain n’agit pas autrement que l’enfant qui joue.Il crée un monde imaginaire qu’il prend au sérieux,c’est à dire qu’il l’investit affectivement,tout en le dissociant très nettement de la réalité. » Freud

  46. C’est magnifique, les mots de Pierre Réverdy, je te souhaite une fort bonne journée, Mathilde et à chacun.
    sont beaux aussi, tes mots, Marc.

    beau soleil, sur cette page ravissante…

  47. Ouvrir sa cage thoracique
    Porte des hauts vertiges
    Une coulée du désir
    Dans un chant harmonique
    Offre ses rayons arcs en ciel

    Une perle de lumière
    Un rêve d’enfant
    Une balade à bicyclette
    Sous les arcanes du temps
    Douceur du soyeux de passage

  48. la vie que l’on découvre au microscope
    qui continue en kaleidoscope
    des vies qui se télescopent
    des sentiments en tocs
    des larmes qu’on écopes
    quelle drôle d’époque…

    …et la vie se fini en apocope

  49. souvenir d’enfant.

    gourmandise toujours… qu’il est doux et délicieux le sucre d’orge aux couleurs arc-en-ciel….

  50. Une seule goutte de cet air…et je me sens…si bien..légère…paisible…La Paix dans sa goutte de temps..fait du bien…

  51. voute sombre et piliers dorés
    et toujours ces mêmes lumignons
    fins et étroits mais si mignons

    dallage sans age mais pas
    sans rectitude
    et cette lumière qui joue

    enfilade, emboîtement
    et l’enfant benoitement
    sous les voutants qui s’arquent

    quand on tend vers la vie
    alors l’arc lui aussi rétrécit
    mais en prenant du champs
    il en devient tout vibrant

    qui frappe la corde
    et maintient la tension
    retient l’attention
    du tunnel qui borde

  52. De cet arc en ciel
    Il a plu des mots
    Si providentiels
    Délicats et beaux

    Des lettres velours
    Qui sentaient la vie
    Des doux mots d’amour
    Dans ces jours bien gris

    j’ai sorti l’ombrelle
    pour mettre à l’abri
    les mots arcs-en-ciel
    qui colorent ma vie

  53. pour que ta vie soit magique, et tout en couleur, sur une feuille de papier, j’ai dessinée les septs couleurs de l’arc-en-ciel, rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet, pour toi, mon petit lutin….

  54. Suprise, j’ai reçu très vite la réponse de la mairie d’Orléans à propos de la statue de Soupir. Rendez-vous sur la note pour le nom du sculpteur et de l’œuvre.

    >aspe
    Les désirs dans tous leurs états !!! Il n’y a sans doute plus rien à rajouter 😉 Je reste sans voix devant ta qualité d’écriture, d’inspiration et d’émotion.

    Que veux-tu dire par auto censurer ? Que tu n’as pas osé publier certains textes ? Pour ma part, ça ne me gêne pas du moment que ça ne tombe pas dans la vulgarité. Fais comme tu le sens.

    Merci pour tes liens surréalistes sur Breton. De sacrés créatifs ces gens là ! Tes nuits sont bien remplies 😉

    >Phil :
    Tu fais beaucoup de vélo en ce moment 😉 Merci pour ce beau couloir de la vie. Bonne nuit à toi.

    >Lou :
    Lou, désolée, mais je ne vois pas pour le monsieur 😉 Je suis très mauvaise en répertoire français 😉 Laisse tomber, ce n’est pas si grave 😉

    Ton poème est vraiment superbe, vivant et plein de beauté lumineuse. Bravo pour ta belle plume !

    >Annick :
    Du sucre, de la gourmandise et bien sûr l’envie de bonheur que tu laisses passer joyeusement dans tes mots. Un grand merci pour ta joie de vivre, je t’embrasse.

    >marc :
    Magnifique marc ! Des désirs de faire des rimes pour créer des émotions particulières 😉 Deux poèmes courts mais qui vont à l’essentiel 😉 Merci beaucoup.

    >mathilde :
    Quel beau texte tu as choisi pour évoquer la chair émotionnelle d’un être humain ! On en ressort enrichi. Bises.

    >feu roméo :
    Merci pour cette citation très intéressante. Les enfants n’ont pas de préjugés et sont ouverts à l’imaginaire dès leur plus jeune âge si on leur laisse le champ libre. Sachons retrouver de temps à autre notre âme d’enfant en s’ouvrant au monde. Bises vers toi.

    >véronique :
    Que de beauté dans tous vos écrits déposés aujourd’hui ! Tes mots coulent comme une source dans ce long couloir du temps. Bravo à toi.

    >sabine :
    Tu l’as bien tretrouvée ton âme d’enfant 😉 Tes petits textes poétiques sont à croquer 😉 Miam, miam !

    >thierry :
    J’ai maintenu la tension, Thierry 😉 Merci beaucoup.

    >rachel :
    C’est beau, frais, limpide, léger comme le sel de la vie ! Merci rachel.

    >maria :
    Belle expression ce petit d’homme qui me fait penser à aux grandes silhouettes longilignes de tes superbes tableaux que je n’ai malheureusement pas le temps de commenter en ce moment. Au fait, je ne sais plus si j’ai signalé ton blog de peinture aux visiteurs… alors je le redis au cas où… Maria a un nouveau blog ! Rendez-vous sur ses Archives d’Atelier ! http://archivesdatelier.blogspot.com/

  55. Les arcs-en-terre portent parfois de vieilles amours,
    des flèches ébréchées qui courbent leur échine
    vers des hivers lointains.
    Mais quand le ciel encore ouvre son blanc sourire
    C’est toi, et nos yeux liés
    Par d’étonnants chemins
    Que je vois s’écouler
    aux marches des paupières.
    Et les amours, alors,
    se donnent en prière
    sous les arcs-en-terre
    de nos baisers anciens.

  56. >JOhal:
    Arcs-en-ciel, arcs-en-tere, ta poésie est absolument splendide. Tes mots coulent et sont plein d’émotion et d’amour Bravo à toi, grande poétesse. Je t’embrasse.

  57. Bonjour~
    Je suis une etudiante americainne et j’aime ce poème! Les mots sont inspirational et j’adore aussi le photo. J’adore les colours et l’idée abstact. C’est superbe!

    Sincerement,
    Juliette

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