Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Le bleu du miroir
le cercle de l’univers
une étoile filante
◊ Sur la Loire…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Le bleu du miroir
le cercle de l’univers
une étoile filante
◊ Sur la Loire…
___
Et dans ce flot, dans ce ciel,
Suis-je étoile, lune
Ou simple bulle …
___
Pas de texte personnel, juste un lien vers un site avec une photo prise il y a près de 18 mois de cela par un autre photographe amateur dont je vous ai déjà parlé
http://www.lcdj.net/2006/0610/061006-p723.htm
mouvance,
le jeu des fonds et de l’air
déplacent de grandes plaques
bleu acier sur saphir profond,
et une petite tache d’or imprécise
en profite pour se faire vedette,
évidente, parée de sombre
Feuille d’or et encre marine…l’écriture est invisible…émotions délébiles….plume légère et fine…Surtout ne pas sombrer….sur ce miroir se laisser porter….embrasser les visages d’hier….avec une tendresse particulière….La maison est étrange…le parquet est flottant….rayons de soleil et ancre marine….tapis de soles et fenêtre sans voile….La mariée est belle….un violon sur le toit….le ciel sucre glace….Sur ce miroir se laisser emporter….une étoile filante…..une pensée aimante….serrer fort le jour et l’amitié….
Frêle embarcation d’or
perdue
dans la grande bleue…
Peut-être qu’un soir
tu me laisseras lire
dans tes yeux le bleu
Elle se laisse porter
par le courant
Elle part en beautés
vers son amant
j’aimerais plonger
de l’autre coté de vos yeux
Et me découvrir avec un autre regard.
j’aimerais remplacer
mon nez par le vôtre
pour sentir d’autres arômes
j’aimerais m’appliquer
vos oreilles par millier
pour écouter le murmure du temps
j’aimerais me dépecer
et enfiler votre peau
pour ressentir le monde différemment
j’aimerais pénétrer
au plus profond de votre âme
et comprendre l’univers autrement
j’aimerais me greffer
l’essence de vos cœurs
et offrir de l’amour infini
Superbe, Marc !
Un jour tu m’éblouis
Ancré dans le bleu de mes yeux
A mille lieues tu brillais
Stationnaire sur l’océan de mes rêves
Un soir tu as ri
Chatouillé par le fil par lequel je t’attirais
Une nuit tu as souris
Bercé par la complicité de nos mots
Et le reste aussi…
Cette nuit tu as aimé
Mais…
Deux étoiles qui se frôlent
Se brûlent, explosent et meurent
Alors…
Un matin je t’ai rendu ta liberté
Propulsé dans l’univers en expansion
Chaque nuit tu voles
Filant au bout de tes rêves
Chaque nuit je t’admire
Souriant à notre complicité éternelle
Petite feuille douce
Tu nages dans les eaux bleues
Et qui t’aime te suive
Tout doucement
c’est beau Marc, c’est beau Nigra mais triste à la fois…
Variation sur la diagonale bleue
Un point d’espace
Dessine le centre du monde
Le ciel glisse, les fluides convergent
Triomphe du silence et de la plume
L’écoulement des jours
Ceint le signe immobile
D’un souffle où l’instant se perd
Mais
Déjà
Les nuages reprennent leur course
A l’aulne du regard
Excusez-moi… L’AUNE et non l’AULNE !
*
**
****
******
**********
*************
******************************
*** Il me souvient
*** Une petite feuille
*** Portée par la spirale du temps
*** Happée par le trou noir
*** D’une claire FONTAINE ?
*** Est allée frapper
*** Aux portes des étoiles
*** Pour aller visiter
*** L’univers tout entier
*** L’univers
*** De l’œil Ouvert
*** Où l’on ne voit
*** Que le bleu de tes yeux
*** Trois mois de voyage
*** Interstellaire
*** Toujours aussi petite
*** Toujours aussi fragile
*** Elle flotte,
*** Sereine,
*** Au milieu de son Bleu
*** Perle d’Or
*** Filante
*** Echappée
*** D’une Etoile…
******************************
*************
**********
********
******
****
**
*
Biseeeeees étoiléeeeeees
Centre
Du Monde
A la
Dali
Allez donc
Visiter
La Gare
De
Perpignan !
Dans tes clairs yeux de saphir
Brillent et coulent quelques perles,
Qui s’envole par le zéphire
De ma tendre voix qui te parle.
Les hommes ont trahi ta confiance !
l’âme Tranchante de tes rancœurs
déchirent et lamine mon cœur
Moi qui t’ai aimé en silence.
Trouve dans mes soupirs abscons
le secret enfui si longtemps
tel le trésor de Toutânkhamon
Intact, préservé du temps.
Toi qui te sens tellement las
Mes bras tendrement t’enlace
Et serrer contre ma peau, aime
Moi aussi fort que je t’aime.
Bonjour, je nage dans les eaux de la sagesse transcendante aux couleurs du ciel bleu dans les traces des ondulations du calligramme d’Ossiane, au parfum d’enluminure….
__
A contempler la Loire
Dans ses plus beaux atours,
Baudelaire y verrait
Un hymne à la beauté.
Dans son bain bleu d’azur
Le manteau d’une Reine
Ondule tout en douceur
Dans les eaux pigmentées du fleuve ;
Et comme un astre perdu
Au milieu des étoiles
Une petite feuille d’or
Erre en solitaire
A la surface de l’eau ;
Petite coquetterie d’une Reine
Perdue dans l’histoire du passé
Le long du grand fleuve
De la vallée des Rois.
__
juste un lien
http://joel.robreau.free.fr/htm/parolCalogero.htm
merci a bourrache et annick
monique belle reine que cette loire
belle journée a tous
belle photo @nn@ que tu nous proposes
Ossiane l’oeil est calme
pas de vacarme
quelque petites bulles
et une feuille en déréliction
bon courage
Dans mon miroir
Que vais-je y voir ?
Si j’ai l’œil noir
Un repoussoir
Ou un point noir
Oh désespoir !
Si j’ai l’œil bleu
C’est un peu mieux…
Une petite feuille en pleurs
Flotte dessus sa larme
Et La Loire la serre
La petite feuille sourit
Elle se souhaite bonheurs
Alors elle vide sa larme
Ouvre son coeur de chair
Au bel ciel elle se rit
Bonsoir Ossiane, j’espère que tu vas bien:)
–
C’est un jeu de miroir
L’empreinte indélébile tangue
Tenant plié ce poème inutile
L’autre, son double obscurément
N’arrache à l’ombre qu’un son clair.
La mer est loin, l’hiver s’éloigne
Lorsque l’été déclinera ses couleurs
Elle sera loin vers l’ultime gloire
Sur la déclivité d’un miroir..
Elle est revenue de ses contes de pluie
En effaçant du doigt son image
Noyée de brume et de traces
Elle recule chaque jour plus loin
De ce reflet lointain.
Le soleil entrevu pour rien
La lueur crue d’un réverbère
Lui martèlent d’une voix nette
Absence, vertige blanc
Vide de sens
C’est ainsi la lampe même
S’est brisée
Une enseigne clignote
Dépenaillée
Martelant d’une voix nette
Absence vertige blanc
Non-sens
La loi du monde
A son reflet
Le silence.
–
Bonne soirée à tous.
De l’automne
une feuille
juste une
l’étoile du berger
Je ne suis le centre de rien
et encore au milieu de tout
je ne veux pourtant que le bien
mais celà me pousse à bout
Messagère sereinedu printemps
La petite feuille du peuplier
Miraculée de l’hiver
Au fil de l’eau
Fait rêver les bourgeons dorés.
Bonsoir à tous, pas facile de partir en poésie autour du centre 😉 Je vous sens un peu perplexe 😉
>Bourrache :
Très jolie évocation Bourrache ! Merci à toi !
>anna :
Photo d’une si grande pureté qu’on se demande si on est dans le monde réel 😉 Merci pour le lien.
>brigetoun :
Superbe comme d’habittude 🙂 Tes poèmes sont de plus en plus personnels et ressentis. Bises du soir.
>Pierre b :
Un thème fait pour toi-même avec ton parquet flottant et tes jeux de soles 😉 ON s’évade et on rêve. Bonne soirée céleste 😉
>Seb :
Premiers pas en poésie d’une belle sensibilité. Merci beaucoup, Seb !
>Pierre :
Tu extrapoles en beauté 😉 Bises vers toi.
>Annick :
J’aime beaucoup ton deuxième, Annick. Je suis la feuille 😉 Bonne soirée !
>marc :
Tu as toujours des idées originales, marc 😉 Mais vas-y doucement quand même sinon on ne va plus te reconnaître 😉 Allez je te taquine 😉 C’est vrai, L’Oeil est étrangement calme ; je m’interroge… si tu sais quelque chose… dis-le moi 😉 Bonne soirée !
>nigra :
Superbe ! Tu as le don pour partir en poésie sur des duos d’une grande simplicité mais si émouvants. Tes mots parlent à chacun. Un grand merci !
>Johal :
Magnifique analyse de cet espace d’écriture traversé par le souffle de l’écriture et du temps! Merci pour la beauté de ton écriture.
>Christineeeee :
Bonne mémoire, Christine, je vois à quelle note tu fais allusion 😉 Le temps passe-t-il si vite… merci pour ta belle rêverie bleue pailleté d’or. Biseeeeeeeeeeeeeeeeees
>marc :
Superbe poème d’amour dont tu te fais le spécialiste et bien sûr du bleu à rêver et des confidences 😉 Merci beaucoup.
>Monique , la sage :
Merci pour cette belle robe de mots bleus, Monique. Tu t’immerges dans la Loire jusqu’au cou et en beauté. Je t’embrasse.
>rachel :
Sourire 😉 Beaucoup d’humour dans ton petit poème 😉 Et les deux yeux ?
>alix :
Coucou alix, oui je vais bien 😉 Et toi ? Il faut me pardonner de ne pas être plus présente ; je ne peux pas faire autrement et je vous remercie d’être là quand même;-)
Comment fais-tu pour trouver toute cette belle inspiration 😉 Ton poème est d’une grande beauté irréelle ; on frôle l’abstraction. Tu as d el’or dans les doigts 😉
>Tay :
Belle Epure de mots et d’images qui va à l’essentiel. Je suis contente de te lire à nouveau 😉 Bonne soirée et merci.
>Thierry :
Partout et nulle part à la fois… Ca peut être oppressant le centre 😉 Merci beaucoup.
>MTO :
Beaucoup de sensibilité et de délicatesse dans cette petite évocation printanière. Comme ça te ressemble 😉 Je t’embrasse et te remercie.
et des deux yeux
j’y vois bien mieux
merci Ossiane. Je vais faire comme Christine, je retrouve la vueeeeeeeeeeeeeee
c’est merveilleux
et je suis superbe !!!!!!!!
mais si peu imberbe
le bleu du miroir
le cercle de l’univers
une etoile filante
leur tête dans le noir
rien n’est de travers
respiration haletante
coeur effrené
d’un souffle puissant
Qui oserai dire
juste une goutte
rien que pour rire
sur cette grande route
étoile d’un ciel éperdu
étoile d’un autre monde
regard ébloui et nu
observe cette ronde
l’immensité d’un vide
gouffre d’un précipice
parlant d’aucun vice
d’aucune ride
je suis entière à toi
trouble de mon émoi
espace à l’infini
d’une vie remplie
Aurore
comme j’ai aimé ce soir à venir ici.. Comme j’ai aimé lire e relire tous ces poèmes, tous ces ecrits là offert à l’infini de ma nuit
Je voulais ecrire pour monsite et c’est sur le tien que mes pas m’ont conduite.
Je fermerai puisement mes yeux dans le noir de ce jour, pour garder cette lumière de joie qui a briller en mon coeur à cette instant.
P.S. si tu me le permets je vais te mettre en lien et copier quand meme cette ode sur mon site mettre en vue ton nom car la joir que tu m’as donnée je souhaite la partager.
a bientot
Aurore
Pour moi aussi la Loire ce soir. La tienne est belle, bleue, la mienne était brouillard.
Tant pis pour la boule de neige, je suis sûre que ça aurait été intéressant. 🙂
Bonne soirée Ossiane.
Loire se fait miroir pour devenir le ciel
Une feuille peuplière se transmute en feuille d’Or
Elle Invite au voyage
Il devient alors possible de découvrir des mondes nouveaux, de connaître des contrées inexplorées.
Dans les mondes-reflets, on peut observer, avec des instruments d’optique adaptés, des univers nombreux.
Il en est un, troublant, ellipsoïde parfois et mouvant, qu’il convient d’atteindre ce soir, promptement au risque de le voir disparaître et donc ne rien en savoir. C’est, semble-t-il un univers à part entière. Peut-être même que, après avoir passé son dernier cercle, le septième bien sûr, avec la persévérance qu’on imagine, en atteignant son centre, il serait possible de passer dans un autre monde. Un autre monde dont on peut dire tout et rien ! Parole de savant !
Là, l’espace, le temps ne sont plus des barrières. La seule énergie utile est l’énergie du cœur.
Quels audacieux pourraient bien se lancer dans cette aventure ?
Je les connais, ceux-là, qui conquièrent ce monde et bien d’autres encore. Ces voyageurs intemporels, on les appelle : « poètes ».
Le pays de mon enfance
Le Centre aura toujours été le pays d’où je viens. Le Centre de quoi ? Je n’aime pas beaucoup me positionner au centre, là où fusent tous les regards. Le Centre de la France, un peu excentré il me semble ; le Centre dans mon esprit, c’est un long cours d’eau qui traverse le pays en ses entrailles ; ce long cours d’eau, c’est la Loire, la plus grande, la plus belle, c’est simple : elle est royale… Ce n’est sans doute pas son plus beau qualificatif ! Normal, me direz-vous, les rois et les reines s’y sont agglutinés, de par la richesse du climat, la terre nourricière, évidemment… le centre, le noyau, là où tout est tendre, là où tout palpite, là où tout est beau, les couleurs, les senteurs, là où tout respire. Certains disent le poumon, moi j’y vois le cœur, un énorme cœur qui bat très fort. Et cette Grande Dame qui s’étire dans un lieu où tout est offert avec parcimonie et douceur, se prélasse sous mille arches des plus beaux ponts de pierre, entre les coteaux où les forêts l’accueillent dans la plus grande opulence. Comment ne pas m’immerger dans ce fleuve d’amour, de tant de merveilles, de tant de beautés.
Et sur un tout petit espace, baigné du bleu d’azur, de cette couleur qui transporte au loin les esprits les plus bohèmes, il y a une goutte en son centre, à la source de l’inspiration. Le regard peu à peu s’en imprègne transmute et rayonne doucement vers ces mondes imaginaires tout ce qu’il y a de bonheur à caresser les mots.
>rachel :
;-)) Et ça fait comment avec trois yeux;-)
>aurore :
Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Belle plume ! Merci d’avoir déposé ton beau poème ici et d’avoir pris tant de plaisir à la visite. Au plaisir de te croiser à nouveau.
>Anne :
Oui j’ai vu 😉 Correspondances entre nos deux blogs 😉 De belles ambiances sur ce fleuve qu’il pleuve, qu’il vente ou fasse beau.
>Phil Alba :
Merci Phil de t’impliquer et t’immerger autant dans ce centre 😉 C’est un peu comme cela que je voyais la chose. Tu nous fais entrer dans une autre dimension poétique dans la quelle il faut plonger sans se retourner 😉 Merci pour ce beau voyage des poètes qui nelaissera personne insensible. Bien à toi.
>Monique :
Ah, une histoire de Centre 😉 J’aime ton association avec ce cœur qui bat fort.TU devrais écrire un livre sur la Loire ; elle te va si bien et tu nous fais rêver 😉 Bises d’après minuit.
___
Venue de nulle part
Posée là, par hasard
Une feuille, une histoire.
Détachée des bras de l’arbre d’avant
Au tronc puissant, un instant
Elle a joué avec le vent.
Ses pleurs, à peine, gonflent l’eau
Et pour soigner ses bleus, elle peint,
Elle teint son chemin de rivière.
Portée par le courant
Du fil du temps
Elle traîne sur l’onde, doucettement.
Personne n’entend son chant
De solitude. Pourtant, elle fredonne.
Elle attend l’accueil de l’océan.
___
L’EDF a coupé l’électricité ???
>Bourrache:
Bonjour Bourrache, j’aime beaucoup ton poème et l’histoire de cette petite feuille plongée dans le bleu. Beaucoup d’émotion dans tes mots.
Pas de coupure. Ne t’inquiète pas, je suis là 😉 Mais il est vrai que depuis deux jours, c’est étrangement silencieux. Un peu la tendance générale sur les autres blogs. La proche arrivée du printemps ferait-elle fuir nos poètes;-) Bises chaleureuses vers toi.
Le bleu en son centre
De gravité retrouvé
Elle serre sa vie
Dans toute son essence
Trois picverts volettent
Devant elle
Et déjà elle s’envole
A tire d’ailes
Précieuses délicates
Et si pleines de vie
rigole, Bourrache,
tu ne vas pas me croire, c’est hier la coupure de courant,
au moment d’aller à l’ordi, plus de jus d’EDF,
alors j ai appuyé le bitogno du compteur, et toujours pas de courant,
j’ai pensé à une lessive, j’ai débranché, rebranché,
puis après essai et essai, cela a remarché,
c’est rigolo que tu dises cela aujourd hui,
ahhhhhhhhhhh je raconte pas tout, ma vie, unroman fleuve…sourire!
tu sais, Bourrache, ce matin, je sui venue, silencieuse, lire vos textes,
si bel le tien, celui de Monique, hier soir, avant de me coucher, si bel…
La Loire m’a conquise, unjour de vie, des jours où j’avais beaucoup de chagrin, elle m’a fait tant de bien, je l’aime La Loire, j’aimerais une simple pièce, juste le minimum et me contenter de la voir passer et me raconter le temps qui passe, avec sa petite feuille qui se berce, chantonne, pleure, rit, nage, est en vie, quoi! j’aime la douceur de ses berges,
le soleil qui se lève et se couche, comme cela doit être beau!
j’ai eu une panne sèche d’écritures lectures, besoin d’air du dehors,
ce midi je ressors encore, besoin de me serrer de frais, de vues, de me faire du bien, tant éprouvée la semaine dernière…je refais surface, j ai refait surface, et me vole sans me voler ma vie, elle est mienne ma vie, et je la serre, si précieuse….BISES à chacun….et puis je me tais aussi en le souhaitant, tant envie de fare mes remarques, yaouh, bel, chouette, superbe, splendide…bises de miel qui me sucre tout doux la gorge en gourmande…DE VIE!
–
Elle a repris le cours
Des choses
Arrangée le bouquet
De fleurs jaunes
Son reflet va mourir
Dans le silence
Voir l’océan
Il s’en ira dormir
Si plein de ronds
Et de déliés
Ailleurs
Elle sait qu’elle a perdu
La clef des heures
Tombée
Au champ d’orgueil
L’instant fatal est proche
Et son âme définitive
Trace des notes
Concentriques
Sur la paume de sa main
Elle est revenue
De cette autre galaxie
Appelée poésie
Vain tourment d’une nuit
Sans lune
Elle a déposée sa plume.
–
Bises à tous
Oh, Alix ! … et Annick … c’est joli quand vous vous « rebranchez » …
et voilà que le petit bourg m’appelle, alors je me ‘débranche’, Bourrache…
Ossiane, tu me sembles plus … sereine.
Je m’en réjouis.
Biz à toi, à Neyde et à tous ceux qui veulent en recevoir une (ou plusieurs…).
Bonjour la Cie OOO !
Bon….
Pour aujourd’hui,
Recentrons nous
Sur le sujet :
CENTRE…..
Soit « O » le Centre
Du cercle,
Si l’Univers
Et un Cercle
C’est qu’il est
Rond !
Or,
Le Ballon
Est
Rond !
Donc,
L’Univers
Est
Un
Ballon !
Souffler dans le Ballon
D’un Univers en expansion
Attention à l’explosion !
Souffler dans le Ballon
S’il devient bleu
C’est que t’es
Rond !
Oui, oui,
Bon !
Biseeeeees d’Ovalieeeeeeee
Christineeeeeeeeeeeeeeeeee
Je pense que notre spécialiste scientifique « Maison », j’ai nommé Thierry, pourrait nous faire un p’tit topo sur le Centre de l’Univers, un peu plus sérieux que le mien !
Il explique si bien !
D’autres amateurs ?
Rebiseeeees
bonjour la belle
voilà c’est fait je t’ai mis dans mon dernier article avec ouverture directe sur ton pseudo Mais oups dommage que je n’ai pas de photo… lol
amitiès belles
Aurore : je viens de faire une petite excursion dans ton monde…
et c’est très beau !
Biseees à toi !
Christineeee
Aller, une petite pour la route :
Petite
Larme d’or
Glisse
Sur la peau lisse
Et Bleue
De notre tendre
Schtroumpf Poète
En quête
D’inspiration
Pour sa jolie
Schtroumpfette
Vous schtroumfeeee
des biseeeeeeeeeees bleueeees
et vous savez quoi ?
Le Schtroumf Poète à un site !!!
____
http://www.spoete.net/
____
Le lien est passé …. direct !
Fait tellement surprenant
que je me sens obligée
de le signaler
fièrement !
le bleu de l’eau comme le bleu des yeux de mon chat…frissons de bonheur…
je t’embrasse Ossiane
Bonjour, je vous emmène dans mes rêves sur les bords de la Loire….
___
Au regard de ce bleu
S’éveille tout un monde spirituel
Fait de douceur et de sagesse
D’images et de symboles
L’eau danse et dessine
Sur l’onde, le mandala
Qui fait naitre mes rêves.
Rien n’est immobile
Et je perçois dans le fleuve
Les reflets mouvants du ciel.
L’image du miroir a tout inversé
Les circonvolutions des courants d’eau
Forment un cercle
Symbole mystique du ciel
Il tourne en son centre
Comme la roue du savoir.
L’univers entier est en mouvement
Qui gravite autour de ses éléments.
Et la petite feuille d’or
S’anime comme une étincelle divine
« L’étoile filante dans le cercle de l’univers »
En recherche d’autres lieux
D’autres centres du monde
Image de Dante vers les portes du destin
Ô Divine Comédie
D’une part, un rond dans l’eau
De l’autre une étincelle d’or
Et le centre de l’image devient obscur
Le Yin et le Yang se confondent
Et se perdent en ruban de Möbius
Je cherche l’équilibre
Dans l’harmonie du Cosmos
Où rien n’est absolu
Où une petite feuille dans l’eau
Peut vous emmener loin
Bien au-delà des rêves les plus fous.
___
Deux très belles expressions.. charmé par ces mots glissés sur ce sol gelé.
Mais pourquoi donc exprimer sans cesse ces beautés qu’on ressent ? Il n’y a pas de partage réel pour dire simplement que cela est beau. La visite suffit amplement. Lectures et abandon de soi hors la vanité de sa présence qui laisse une trace.
Pourquoi des haïkus et pas de vrais poèmes qui viendraient reformer les images ?
En tout cas, bravo pour votre succès. Voilà l’exemple d’une phrase qui ne sert à rien.
au fond du trou noir
le bleu profond peut être
et l’or alchimiste
le bleu est roi
j’en suis tout coi
l’univers est là
j’en suis bien las
le centre est calme
comme un antre
on n’y entre pas
on y est
on y reste
on choisit
le geste
J’crois que j’vais aussi me créér un blog.
J’hésite entre deux titres :
– « Mon bac à sable »
ou
– « La momie pensante »…
Je fais appel à vos votes : sur lequel cliqueriez-vous * ** ?
(*) Vous ne votez que pour le titre (paske, de toute façon, je ne sais pas encore de quoi se vêtira le « centre » du sujet …).
(**) Clin d’oeil et sourire.
tu me fais rire Bourrache, allez je vais chercher Jean Sé, en toto, je t’emmène sur le siège passager..BISES.
>Christine, chère voisine adamantine
où est le centre de ce qui est indéfinissable
celà veut il nous parler d’équidistance et de symétrie
quand on ne sait ni où commence ni où finit
un espace dilaté et dilatable
on repousse les limites du savoir
pour ouvrir de nouvelles abimes de perplexité
on croit voir de loin mais on n’est pas plus près de la vérité
elle nous tenaille les entrailles
mais les grandes questions restent en suspens
car la matière nous échappe, la lumière se réfracte
ce n’est pas la cataracte, juste un entracte
la scène primordiale n’a pas encore été rejoué
Où est le centre du tout, est ce un trou… noir bien sûr
comme un invariant, un point de symétrie qui structure ?
On dit que le centre des galaxies est occupé par des trous noirs
qu’on s’évertue à détecter par des manifestations indirectes
en est il de même pour les amas, les super amas, et le tout ?
On cherche la matière manquante ( pour l’existante ou la visible on a ce qu’il faut)
mais de sa connaissance va naître mille questions; de sa densité, de sa répartition, bref on n’est pas au bout de nos peines !
Le centre est il un puit, une éminence, un repli, un méplat ?
Le centre est au centre des questions, il recentre les conversations
existe t il autrement qu’en paroles, une pure fiction, une vision de l’esprit
un absolu inabouti ?
Le centre me donne mal à la tête , un vrai tournis !
Cela me vient de là :
_
« Pourquoi des haïkus et pas de vrais poèmes qui viendraient reformer les images ?
En tout cas, bravo pour votre succès. Voilà l’exemple d’une phrase qui ne sert à rien.
Rédigé par: pseudonymes1 »
_
Christineeeee : t’as poussé sur le bon bouton (démarrage) de Thierry…
Clin d’oeil, hein, Thierry !
>Annick :
Instant de vie précieux prêt à s’envoler qu’il faut savoir savourer. Merc pour tes mots bleus.
>Alix :
Splendide poème émouvant sur la poésie à partir de cette petite feuille vagabonde qui est aussi émouvante que toi! Bravo pour ce beau voyage, je t’embrasse.
>Bourrache :
Oui Bourrache, belle perspicacité 😉 Je remonte la pente et me sens plus légère. Les petits nuages au dessus de ma tête finissent pas se dissoudre 😉 Bises vers toi.
>Christineeeee :
Toujours cette super forme, n’as-tu jamais de baisses de régime 😉 Il va falloir nous donner ta recette magique 😉 En tout cas, tu nous offres un beau recentrage rien que pour me faire plaisir 😉 Tape dans le ballon plutôt que de souffler!
Je ne connais pas ce Schtroumpf Poète ; il semble t’impressionner 😉
>aurore :
Et bien merci Aurore pour ce clin d’œil, au plaisir de te revoir 😉
>pam :
Ma chère Pam, quel plaisir de te voir venir vagabonder par ici 😉 Je craque aussi devant ton chat 😉 Bises vers toi.
>Monique :
Magnifique poème qui nous emmène complètement ailleurs, une dimension quasi mystique et universselle à partir d’une simple feuille dorée 😉 Bravo Monique pour toute cette poésie inspirée, pensée et ressentie ! Je t’embrasse.
>CushmoK :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour tes compliments 😉 Ton blog est fort original, à mi-chemin entre photo, montage et images de synthèse. A bientôt peut-être.
>pseudonymes1 :
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue sur le blog 😉 Il y a un peu de vrai dans ce que tu dis à propos de ce désir d’écriture mais je crois qu’il est accompagné par un fort désir de partage et d’échange d’où la présence de tous ces poètes sur cet espace.
Pourquoi des haïkus ? Le haïku est une forme de poésie épurée qui essaie d’aller à l’essentiel des choses. Peu de mots c’est vrai mais difficiles à faire naître, en tout cas pour moi. Il faut lire « Neige » de Maxence Fermine pour s’en faire une idée.
Ensuite, cette forme correspond à mon tempérament et à l’esprit de mes images. Je suis avant tout quelqu’un qui réagit au visuel ; les mots viennent ensuite de façon assez synthétique. Je ne vois pas du tout faire l’inverse. Je me sens totalement incapable d’écrire de longs poèmes qui risquent de trop faire parler mes images. A chacun d’appréhender à sa façon ce que je propose. Je n’ai pas envie de donner de clé pour leur lecture ; je préfère rester ambiguë ; ça laisse place à l’imaginaire.
Avant de savoir si ce qu’on fait est utile, je pense qu’il faut se demander avant tout si on se fait plaisir ou pas 😉 Bien à toi, à bientôt.
>amichel :
Hou hou 😉 J’espère que tu n’es pas au fond du trou Michel 😉 Je te sens réservé mais ton haïku doré est beau. Bises à toi.
>thierry :
Ce centre te rend perplexe face à la pensée cartésienne 😉 Serais-tu physicien ou astronome ?
>Bourrache :
Je clique sur le bac à sable 😉
Oui,
Il faut presser sur « ON »
Même sans électricité,
ça s’enclenche
automatiquement…
Pas de
« GAME OVER » !
et…
Merci Thierry… je n’en espérais pas tant, mais tu l’expliques si bien !
Pour le coup, j’ai regardé ce que voulait dire « adamantine »…. terme que je ne connaissais pas.
Donc,
je t’envoie
quelques éclats
de eeeeeeeeeeeeee
Brillants !
La Voisineeeeeeeeeeee
Adamantineeeeeeeeeee !!!!
Bourrache,
Vu que tu n’es pas encore au stade de « Momie »,
il me semble que tu peux très bien penser
tout en jouant au bac à sable, donc
Pourquoi pas le :
Bac à Mots ?
C’était une idée, comme ça, en passant !
Adamantine : petite amante d’Adam.
Trop joli !
La Pomme, vous connaissez ?
En cas de pépin, veuillez sonner le 00.00.0000.0000
Le centre (ou la centrale) vous répondra.
Un truc que je viens de trouver sur le net: élémentaire mon chet Watson!!!
le centre est l’un des 4 symboles fondamentaux avec le cercle, la croix et le carré.
Le centre est avant tout le principe, le réel absolu. Le centre des centres est Dieu. Sa présence est universelle et illimitée. Elle est au centre invisible de l’être, indépendamment du temps et de l’espace. Selon Nicolas de Cuse, le centre est l’image de la coïncidence des opposés. C’est un foyer d’intensité dynamique. Il est le foyer d’où partent le mouvement de l’un vers le multiple, de l’intérieur vers l’extérieur, du non manifesté au manifesté, de l’éternel au temporel. C’est là que se rejoignent tous les processus de retour et de convergence dans leur recherche de l’unité. Le centre du monde est souvent figuré par une élévation : montagne, colline, arbre, pierre, etc… Mais s’il est unique au ciel, il n’est pas unique sur la terre. Chaque homme a son centre du monde, son point de vue, son point aimanté. Là où se rejoignent le désir et le pouvoir est le centre du monde. Le centre est appelé nombril de la terre. Dans les statuettes africaines, il est frappant de voir la dimension donnée au nombril. Parfois même il est plus important que le membre viril. Le centre est aussi symbole de la loi organisatrice : le pouvoir central. Le centre peut être considéré dans son rayonnement horizontal comme une image du monde, un microcosme contenant en lui-même toutes les virtualités de l’univers. Dans son rayonnement vertical il peut être considéré comme un lieu de passage, le seuil de franchissement et de la rupture. Le centre critique est le point de la plus grande intensité, le lieu de la décision, la ligne de partage.
Dans les civilisations méso-américaines, le centre de la croix des points cardinaux correspond au cinquième soleil (notre monde actuel).
–
Et moi j’ai le centre …équestre (n’est ce pas Christine, c’est notre centre de gravité !!!)
–
Allo, le 00.000. … j’ai un p’tit problème… de compréhension … pas trop grave … de gravité, non plus …
(Sourire, Alix.
Impec’ ton texte !)
Pile dans le mille Alix !
En ce qui concerne mon CENTRE de gravité, il a du mal à rester fixe !
Ma jument est là pour me le faire sentir ! (elle n’a rien du fauteuil relax…)
Mais elle a été bien ce matin, je lui pardonne volontier !
pour moi ce sera le bac à sables, de toutes les couleurs de vie,
pour rire pleurer faire des pâtés et se muetter se parler se sourire se serrer…
C’est une belle idée, le bas à sable, Bourrache.
>Bourrache, christine : oui c’était » lucy in the sky with diamonds » 😉
Mais dans la spirale du temps
à peine cherche t on à converger
vers une hypothétique ligne de fuite
Mais sur l’axe des aiguilles
fait on le point fixe
Mais sur le couteau de la balance
regarde t on les fléaux osciller
cet oeil va cahin caha et nous ouvre toutes grandes d’infinies perspectives.
Bonne soirée à tous et toutes
et à la semaine prochaine
Ossiane !
Une de mes recettes que chacun peut appliquer,
en pommade, en sirop, en soupe, ou en salade,
au choix :
Un ptit coup de blouz
Un ptit coup de blog…
OOO
Un ptit coup de blouz
Un ptit coup de blog…
OOO
Un ptit coup de blouz
Un ptit coup de blog…
OOO
Un ptit coup de blouz
Un ptit coup de blog…
OOO
Simple, mais il fallait y penser !!!
> Moi aussi OK pour le bac à sable , j’apporte la pelle et le banc (de sable évidemment, ligérienne je suis !!)
Bonne soirée les filles (je t’envoie un mot ce week end Christine(eeeeee)
–
Bises:)
tu me fais rire chrstineeeeeeeeeeeeeeeeeee,
allez hickckckckckckkck d’Annick. belle soirée à chacun.
Et choisis un bac à sable où les chiens passent devant…sourire Bourrache.
Petite feuille
A jamais brisée
Sur les écueils
De sa destinée
Vers l’atlantique
Voulait s’en aller
Monde onirique
mais si fort ancré
s’est enhardie
par un jour venté
l’esprit ravit
elle s’est envolée
Petite feuille
A jamais perdue
Dans son linceul
Déjà disparue
Langage : Faculté que les hommes possèdent d’exprimer leur pensée et de communiquer entre eux.
Vanité : Caractère de ce qui est inutile, de ce qui ne peut rester que sans effet. Caractère de ce qui est vain, de ce dont la réalité ou la valeur est illusoire.
Et oui il y en a qui ne le savait apparemment pas mais le langage nous distingue des animaux.
Quant au reste je pense que certains écrits sont vraiment magnifiques (et je n’ai pas la prétention d’en avoir écrits). Et même si ce n’était pas le cas cela fait du bien de partager non ! (clin d’oeil Bourrache hein !)
Ce soir, tous les résultats sportifs, en ligne avec Thierry :
– Tagada, tagada : qui trouvera son centre de gravité sur le dos du cheval ?
– Jeu de fléchettes : Alix a mis dans le mille. Peut-on faire mieux ?
– Boxe : coup de blouz contre coup de blog. Qui va gagner ?
Les paris restent ouverts…
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L’est temps que je raccroche…
Bonne soirée à tous.
Chère Bourrache,
Si on ne t’avais pas, il faudrait t’enventer !
En tout cas,
tu nous fais bien rire aussi,
je suis pliée !
Qui es-tu?
Nue,
Face à face.
Un Souffle, une Âme?
Mirage,
Une Image engloutie,
Noyée d’encre et de neige?
Une porte s’entrouvre.
L’oeil est un tourbillon.
Curieuse…
Est-ce lui ce baiser,
Plus léger que des ailes,
Etreinte, volupté?
Il semble s’éloigner, visage infidèle.
Approche,
Laisse au fil de l’eau
Partir la feuille morte,
Patiente destinée.
Vois-tu,
C’est un reflet…
Beaucoup de bonne humeur ce soir parmi tous, Bourrache tu es admirable,quant à Thierry c’est un véritable challenge à vous donner le vertige, à faire tourner la tête de Christineeeee, super Alix pour toutes ces précisions philosophiques, recherche presque philosophale!!;-) J’ai beaucoup apprécié les écrits de Rachel, d’Alix et de Bernard en poésie. Bonsoir Annick.
Tu as raison Ossiane de citer Neige de Fermine et j’ai envie de vous en donner un petit passage, noté pendant la lecture :
« En vérité, le poète, le vrai poète possède l’art du funambule. Ecrire, c’est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d’un poème, d’une oeuvre, d’une histoire couchée sur un papier de soie.
Ecrire c’est avancer pas à pas, sur le chemin du livre. Le plus difficile, ce n’est pas de s’élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de plume, sur le fil du langage. Ce n’est pas non plus d’aller tout droit, en une ligne continue parfois entrecoupée de vertiges aussi furtifs que la chute d’une virgule ou que l’obstacle d’un point. Non le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur le fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à la hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité le plus dificile, c’est de devenir un funambule du verbe. »
« …car l’amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c’est la même chose qu’aimer… »
Fermine à travers ses romans, est une richesse de poésie et de sensibilité.
Henri Brunel dit à propos des Haïkus, que c’est un art de vivre et je le crois, avec des émotions, des sourires des silences :
« Cette poésie singulière au-delà de la poésie nous éveille, et nous montre une voie de sagese. Le haïku éduque le regard que nous portons sur ce qui nous entoure. Il nous rend plus sensibles aux vertus d’accueil, de lucidité, d’amour »
Merci Ossiane et tous « d’enchanter notre quotidien »
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Flotte sur la Loire
Un parfum d’encre marine
Un souffle bleu
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12 rounds plus tard,
Blouz au tapis,
Blog gagne par KO !
Mettre un mot ou ne pas en mettre telle est l’effroyable question !
Qui ne dit mot
N’en pense pas moins
Mais qui dit mot
Pense aussi bien
A demi mots
C’est déjà trop
Peser ces mots
C’est déjà beau
Vous m’en mettrez trois beaux kilos
et ce sera le mot de la faim
En face à face de réel
On peut se taire
Le mot de trop
Le silence parle si beau
En face à face de virtuel
On doit écrire
Le mot de soi
Le langage écrit si beau
Qu’il serait dommage de laisser tous ces mots sous silence, n’est-ce pas Rachel et Annick, ils ont au moins le pouvoir de nous faire rire et ça ce n’est pas virtuel du tout! et bien dans l’esprit d’échange et de partage, surtout lorsque l’on connaît les vertus du rire, l’eau de la Loire en frissonnnnne!!!!
prise sur le vif
la feuille à queue
centre le passage
>Bourrache :
Allo Bourrache, et ma pomme tu connais 😉
>Alix :
Merci Alix d’alimenter si richement le centre de cette note 😉 Le centre que j’avais choisi était éminemnent symbolique et porteur de sens 😉 Pas de centre équestre pour moi mais mes centres d’intérêt 😉 Bises centréeeeeeeeees.
>Christineeeeeeeeeee :
Très simple ta recette finalement, je commence déjà à en sentir les effets bénéfiques 😉 Blouz terrassé. Bises d’après minuit.
>rachel :
Très joli et sensible comme tout ce que tu écris d’ailleurs. Avec beaucoup d’humour aussi 😉
Mon bac à blog et à blagues ne manque pas de mots et d’idées en tout cas 😉 Bonne nuit et merci !
>Bernard :
Très beau Bernard… petite feuille à rêver au fil de l’eau dont tu as su si bien tirer parti en poésie. Une belle épure de mots. Bises.
>Monique :
Les livres de Fermine sont à découvrir, un univers poétique bien personnel d’une grande beauté. Merci de nous remmémorer ces phrases. J’ai également le livre de Brunel qui permet de très bien découvrir le monde du haïku. Que le souffle de la nuit veille sur toi 🙂
>Annick :
Tu as raison Annick sauf si tu sers d’une webcam 😉 Mais je préfère les mots et le différé.
>regard :
Il me semble que ce «centre » ne doit pas t’être étranger 😉 Ta feuille parle d’elle-même 😉 Merci à toi.
hello,
quel ravissement encore une fois d continuer à lire tes commentaires.Tu es un personnage qui donne d’un coup de baguette magique un peu de ton energie et beaucoup de ton souffle doux.
Sur mon article je vais en mettre un peu plus.. un peu plus.. apres avoir découvert un peu mieux ton univers.
bon week à toi
>Aurore:
Merci pour ces compliments qui me touchent. Pas de magie mais le simple plaisir de créer et partager;-) Merci à toi.