Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, bas, gauche, droite
Rideaux de velours
inconnue de passage
l’ombre d’un regard
◊ Atmosphères du Château de Villandry.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, bas, gauche, droite
Rideaux de velours
inconnue de passage
l’ombre d’un regard
◊ Atmosphères du Château de Villandry.
IncOgnitO OssiANE / tes photos sont simplement « magiques », en plus d’être magnifiques et de transmettre tant de sensations et pour moi de désirs « d’écritudes »…, encore merci, et que cela dure toujours…
même si le « cadre est diffèrent » j’ai pensé immédiatement à ce poème de Baudelaire sur lequel j’étais tombé (oh ma joie intérieure) au bac de français, c’était, c’était en …,il y a déjà…j’avais oublié…
………BAUDELAIRE…..
———« A une passante »
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !
sous le charme
incertain
je passe
si lointain
laissant
dans l’ombre
soudain
ce regard
accroché
à nos mémoires
« partage »
Non, madame, une brillance pareille ne s’obtient pas en frottant à la main !
Utilisez la cireuse dufoy ! La cireuse Dufoy on y croit !!
théâtre oui, mais princier
et les beaux plis lourds des tentures et rideaux
teintent de miel et de caramel onctueux,
l’air de la pièce,
le long chemin de parquet
menant à toi, petit schéma noir
encore inconnu
et à la trouée de lumière blanche.
Ecarter les plis,
entrer à lents pas silencieux dans cette douceur,
yeux fixés sur toi
jusqu’à ce que tu te révèles
Un écrin rouge
Monologue d’un homme
Seul il est passé
****
Belle journée à tous
draperies
plis
triangle de lumière
circonflexe
réflexe
médiane
un monde à découvrir
Calmement en ce lieu
nous nous étreignons
Dans un monde que nos paroles
parviennent à éclairer
Cependant terribles sont
les ténèbres informulées.
Nous déchirent ce qui est possible
et ce qui ne l’est pas.
Ce qui nous étouffe,
nous fait perdre haleine
Ce sont ces mots doux
qui meurent avant d’être nés.
Leurs fantômes omniprésents
nous entraînent dans l’errance
Dans l’aire libre et splendide
d’un amour désordonné.
Le regard se pose sur les choses et s’envole.
Voir impose une recherche et une pose.
Belle inconnue qui fuit
telle une ombre en ce cadre
les rideaux de velours cramoisis
sont lourds du poids de l’histoire
que l’on soupçonne et ne voit point.
En inconnu passage se profile nos ombres se déroulent nos vies …
Bises
CLAIRE ET PIMPANTE
Une inconnue passe sans souci dans les palais vénitiens, décorant de tentures à la peau veloutée les marées de rêves qui emportent l’imaginaire sur des chemins de fortune. D’un focus délicat, elle tire de frêles tsunamis, d’incroyables alizés ou d’instantanées arabesques qui enluminent les congères du bord des mondes. Féeries et sortilèges à la demande, rien n’est hors de portée de son talent d’esthéticienne qui ne se révèle pourtant que dans les bras de l’amour, cette forme de logique qui échappe à toute préhension et qui inonde de son parfum les terres ravagées par l’absence de songe autre qu’une eau-forte dévergondée. Débarrassées des bronzes et des platres, les statuaires de la folie trépignent de joie dans le bal qui les anime comme une escouade champêtre aromatisée aux champignons atomiques, magique étincelle qui n’existe qu’au sein du sourire émondé, volcan immobile dont la pluie de sucre d’orge transmute l’organique et fait jaillir des saucières le parfum de réverbération des glaces à la framboise et des espars du jasmin.
Dans la trouée douce alcove
Entre les drapés de velours
Son regard se tourne et me voit
Et frissonne mon regard émoi
Ossiane
Aujourd’hui, tu nous offres un décor de théâtre..de somptueuses photos aux couleurs..qui ne passent pas incognito..
Incognito
Silhouette étrange
Etrangère de passage
Ombre fugace
Etes-vous un songe
Ou une réalité ?
Personnage de l’ombre
Ou de l’éternité ?
J’aimerais tant vous rejoindre
Dans une fusion charnelle
Etes-vous l’héroïne
D’une pièce de théâtre
En quête de son bien-aimé ?
Les rideaux de velours
Rouge sang,
Rouge baiser d’un amant
Qui enlacent votre silhouette
Portent ma flamme au firmament
Et me laissent pantelant
Aux ornières du temps
Tentacules du néant.
Pour toujours, vous serez,
Silhouette épurée
Rêve éperdu
Dans un reflet miroitant
Au soleil couchant
L’ombre d’un regard
A peine entrevu
L’épilogue d’une histoire
Aux contours si ténus
Que l’espoir en vain divague
J’imagine une fin dérisoire
Vous n’êtes, silhouette
Qu’un rêve ébréché
Un rêve inachevé..
Belle journée à tous
il est magnifique de beautés, ton poème, Claudie,
et je te recite…
J’aimerais tant vous rejoindre
Dans une fusion charnelle….
Rouge sang,
Rouge baiser d’un amant
Qui enlacent votre silhouette….
Elle se retourne
Et son doux regard
Lui dit
Viens
Et la caresse du temps
S’avance
Bonjour Ossiane (mon coucou du matin …presque midi/pause déjeuner!)
–
il fait beau
Le rideau s’enfle
D’une brise légère
A peine l’écho
D’une musique ancienne
Le froissement d’une robe
Et ce regard qui vient toucher
Tes lèvres…
–
Belle journée à tous
___
Oeil inquisiteur
Intimité profanée
Ombre et pénombre
_
Avec un peu de retard (et pas sur la bonne page), je tiens à vous remercier toutes et tous qui d’un mot, d’un voeu, d’un gâteau m’avez aidée à enterrer ma 51ème année … en toute beauté.
_
Météo : ca-tas-tro-phi-que !
Temps de canard, temps de bouée … me reste plus qu’à ramer.
Biz et, si de votre côté, y’a un brin de soleil, un coin de clarté, croyez-moi : profitez-en !!!
La neurasthénie me guette …
___
Dans la perspective,
Les carreaux ne sont plus tout à fait plans…
Léger tangage de l’invitée
Que l’ombre voile.
Une ambiance pourpre
Comble les failles.
Parfaite illusion
Bonjour Ossiane, un peu vertigineuse en se moment, le tangage est partout ! C’est bien.
Merci pour tes images, tes mots et ta générosité
🙂
Bonjour,
Ossiane tu nous places aux premières loges, je retiens ma respiration,me fonds dans le décor, regarde inc0gnit0. L’instant. Histoire courte.
___
Lever du rideau
Rayon de lumière
Silence de velours
Une silhouette
Le temps suspendu
Juste saisir l’ image
Beauté de l’éphémère
Décor de théâtre
Instant d’émotion
Qu’un geste, juste un geste
Renverra au néant
La petite fille a grandi
il en reste la somnambule
pas de mains pour la retenir
elle passait par votre peau
tout lui pèse elle continue
son voyage à n’en plus finir
fuyant, s’effaçant au bout de la splendeur,
prêt à sortir,
hésitant encore
Elle dit non à ce qu’elle aime
on croyait la perdre elle est là
elle sanglote au fond de jouir
elle rit comme une affamée
la chagrin qui l’a mise en route
est plus obscur à chaque pas
nous n’avions eu des nombreux échanges
par mail et par teléphone.
nous nous étions donnés rendez vous dans ce chateau
cela me paraissais très romantique pour un premier contact.
j’étais arrivé depuis un moment lorsque je l’apercu dans la galerie des portraits.
j’avais le coeur serré.
j’attendais ce moment depuis si longtemps
et comme un enfant maintenant,
derrière ma timidité, je me cache. la face d’un rouge de honte, me fondant comme un caméléon derrrière le rideau rouge soutenu.
je l’observe en contre jour
rêvant d’être contre ses joues
je sens son parfum flotter dans l’air..
je prend mon courage à deux mains
et me lance tel un acteur
devant un public nombreux
mais je ne sais pas mon texte..
j’improvise
je sorts de derrière le rideau de velour…
et me précipite d’un pas assuré.
et hop…
je glisse sur le carrelage
qui viens tout juste d’être ciré
et me retrouve soudain dans un position des plus inconfortable
ce qui fais rire mon inconnue.
je crois que c’est un bon moyen pour entamer la conversation…
On la retrouve elle s’endort
on s’endort elle se relève
elle tremble en vous souriant
elle tremble en vous caressant
c’est sa façon de repartir
immobile elle bouge encore
Ombre chinoise
Silhouette sombre
Nimbée de clarté
Dans un rai de lumière
Se profile
Immobile
Avant de disparaître
Enrobée de velours
Douceur et volupté
D’un théâtre d’amour
Tout juste entr’ouvert
Sur la tiédeur du jour
Biseeeeees voluptueuseeeeeeeees !
Mais que revoilà Bourrache !
Un an de plus et….
tu m’as même pas encore rattrapée !
Jeunette !
Et pour te consoler,
Saches que ce matin
Les Pyrénées
Brillantes et étincelantes
se détachaient très nettes
dans le lointain !!!!
T’en envoie un morceau
en collissimo !
Bises
Christineeeeeeeeeeeeeeee
Elle se tient à votre cou
exigeant toute la douceur
quand une espèce de musique
dont elle seule entend la voix
soudain vous l’arrache elle sort
d’aujourd’hui comme d’une chambre
non,monsieur,la machine à reluire c’est une injure aux loyaux services du personnel…
>Annick
Avec un peu de retard, merci…
Et, à toi, Bourrache, je t’envoie des rayons de soleil vermeils…du Midi….pour te faire oublier …ta neurasthénie…et joyeux anniversaire, je suis ton aînée de quelques années..
Bises à tous
coucou Bourrache,je t envoie du ciel bleu de mon nouveau lieu, avec des tits moutons blancs…BISES.
QUE DIRE? juste que je vous lis avec grande émotion, elle est superbement émouvante cete age, je suis éblouie et syncopée, j aime l amour en désir à fleur de peau, et cette page fort belle cristalline…
Et pour poursuivre Marc…
Sa longue jupe se danse
Tandis qu’elle s’avance
En guise de baise main
Elle lui tend la main
Il s’agrippe et elle rit
Mon tendre vous voilà enfin
Et elle rit et elle se silence
Puis comme il se relève
Elle tombe elle aussi
Dans ses bras tous de lui
Et les drapés de rouge
Se nichent un bien bel lit
Haddon, tes poèmes des petites gouttes de merveilles…
mmmmhhhh, alix…mais vous me divaguez de vague l ‘âme si délicate.. bises.
je vais prendre le soleil….il fait si bel dehors…
Et comme son soleil
Derrière les velours rouges
Elle avance son pied délicat
Et son visage la devance
Il vaporise son printemps
Et dedans elle s’élance
Confiante en lui
Folle amoureuse
En vérité de vie
Elle était la petite fille
dormant debout sous la chemise
qui venue jusqu’au bord du lit
sans rien dire attendait têtue
qu’on la prenne entre père et mère
pour que cesse le tremblement
Au bout des opaques couloirs
A portée de regard
Ombre lumineuse
inaccessible
l’inconnu
échappée
des lignes
du visible.
Lors de la Première
___
Le rideau est tombé
Le public retient son souffle
La pièce peut commencer
L’Oeil dans les coulisses
Le profil du comédien
Partage du trac
Les gestes et les mots
Sur le devant de la scène
l’acteur fait ses preuves
Essais d’acoustique
Le passage d’émotion
L’instant théâtral
Verdict de l’Audit
La parole est au public
Le rideau se ferme
Des moments intenses
De peur, de bonheur, d’angoisse
Atteindre le coeur.
Vient l’instant suprême
L’enthousiasme se fait entendre
le partage a eu lieu
Inc0gnitO
Chaque fourmi a-t-elle un nom ? qui passe en mon jardin, respirer les fleurs,
IncOgnitO, yeux grands Ouverts, elle hume la violette et sur le paillasson de mousse promène ses pas.
Chaque visiteur a-t-il un nom ? qui passe en ce site, gouter l’elixir de l’Oeil Ouvert
IncOgnitO, coeur grand ouvert, il s’abreuve de beauté et sur les mots et les images s’épanche en poésie.
Ecorce et tremblement,
le vide aidant,
luminescence dans l’errance !
Bourrache avec bcp de retard mais ce n’ est pas grave tu es bien en vie je viens te souhaiter « un tres ,tres bon anniversaire » 51 ans et alors tu ne vas pas nous faire ta petite déprime. Si tu étais libre je t’ emmenerais faire une virée mémorable on le feterais ton 51eme .Cet apres midi il fait beau je t’ envoie le plaisir d’ un petit rayon de soleil et quelques phrases musicale d’ une musique aimée.Je t’ embrasse et encore une fois bon anniversaire.Noisette.
je ne m’attendais pas à te voir,
et pourtant tu étais là,
assis,
derriere ce rideau de velour,
toi qui n’est plus vraiment un inconnu,
te revoir,a nouveau,
le temps d’un instant trop court,
me fit chavirer le coeur….
Entre cour et jardin
le rideau rouge tombé
la belle hésite
Vous ne m’avez pas vu.
Un ange passe
Belle inconnue
>Aspe :
Merci aspe, c’est gentil de penser tout cela 😉 Ca m’encourage à continuer.
Ce poème de Baudelaire est magnifique. Fulgurante apparition !
Merci également pour ton beau poème fait de sensations diffuses sur le passage. Je voulais faire sentir cela aussi. Bien à toi, bonne fin d’après-midi.
>bonbonze :
Tu me fais rire, bonbonze ;-)) Tu es une vraie perle du logis 😉 Avis à la population !
>Brigetoun :
C’est beau, doux, flou et mystérieux, Brigitte. Intimité d’un beau décor feutré avec une inconnue à la clé. Merci pour ta belle plume acérée.
>Thierry :
Ce monde t’ouvre les bras, Thierry 😉
>MioModus :
Splendide poème MioModus ! J’aime tout particulièrement la deuxième strophe avec ces mots fantôme à couper le souffle. Ton tout dernier poème est plein de sens profond. L’errance peut être lumineuse, je le crois aussi. Bises au poète.
>Pierre :
Très beau Pierre ! Toi aussi tu mets l’accent sur le passage, la légèreté de l’éphémère dans ce cadre très lourd. Tes deux derniers poèmes sont légers et pleins de grâce.
Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Bruno :
Merci pour ta belle phrase qui m’interpelle. Bises.
>Annick :
J’aime beaucoup ton premier poème bien senti. Bises vers ta Loire.
>Claudie :
La photo a fait tilt ! Ton poème est somptueux, fougueux, vibrant, passionné. Le final est fort émouvant. Un grand bravo à toi !
>Alix :
Coucou Alix, Tes mots sont pleins de grâce et de sensualité. Quelle jolie vision tu nous offres ! Merci à toi.
>Bourrache :
On peut le voir comme cela Bourrache. C’est un bien curieux endroit plongé dans la pénombre, entouré de lourdes draperies chinoises, de tableaux, de costumes et d’élairages diffus. Clin de grand soleil pour toi ! Il va falloir que tu déménages vers le sud 😉
>Johal :
Je n’avais pas du tout pensé à ces carreaux pas plans 😉 Ils donnent encore plus comme tu le soulignes si joliment cette impression de flou et de tangage. Merci pour ton beau poème qui fait rêver 😉 Laissons nous tanguer 😉
>Monique :
Je ne t’entends plus Monique 😉 Tu te prêtes bien au jeu du spectacle 😉 Spectacle en solo ou en public qui rend ta plume fébrile et alerte. Bravo pour toutes ces belles approches poétiques et vive les fourmis 😉 Je t’embrasse.
>Haddon :
Une touchante continuation de la série sur les petites filles qui sont devenues adultes. Et pourquoi pas, je n’y avais pas pensé 😉 Comme ton écriture est sensible, profonde et douloureuse aussi. Merci pour ce tryptique poétique émouvant. Bravo à toi, grande poétesse.
>Marc :
Marc, tu te projettes complètement dans les poèmes que tu écris 😉 Ton écriture est audacieuse, sincère, émouvante et aussi pleine d’humour. Je ne m’attendais pas du tout au coup du carrelage ciré 😉 Bravo aussi à toi !
>Christine :
C’est superbe et bien senti Christine ! Un beau mélange d’intimité sensuelle en ombre chinoise. Tes mots coulent. Bises …. A deviner… 😉
>feu roméo :
Alors je te propose de te faire embaucher par Bonbonze ;-))
>Corinne :
Que de belles choses écrites sur cette note qu’il n’est pas si facile de s’approprier puisque tout est de l’ordre de sensations plus ou moins diffuses. Belle opposition entre ombre et lumière, visible et invisible ! Ton écriture est douce, claire et fluide. On comprend tout tout de suite 😉 Bises vers toi.
>Sabine :
Ecriture bouleversante, tes mots viennent du plus profond de toi. C’est beau. Un grand merci, Sabine.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/02/04/regarder/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/02/01/portrait/#comments
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le rideau baissé
le bruit monte adagio
le trac couvre mes oripeaux
la foule s’installe doucement
je regarde discrètement…
le rideau se lève
la clameur s’élève
j’invente chaque soir ma vie
au gré de mes fantaisies
un jour ecclésiastique
le lendemain neurasténique
bandit crève coeur
généreux ou voleur
jeune ou vieux
riche ou envieux
homme ou femme
comédie ou drame
le rideau se baisse
incognito
je reprends ma vie
inconu de tous
inconnu à moi même..
jouant mon propre rôle..
peut être le plus difficile..
…
C’est incognito
Que j’écris ces mots
Bien plus rigolo
En étant zorro
Si tu veux savoir
Et ne pas être poire
Je serai ce soir
Au fond du couloir
Dans la galerie des passagers
Elle n’a pas encore suspendu
Son portrait d’elle
Son modeste passage du temps
Elle patiente encore
De trouver le temps juste
Pour peindre sa toile d’ailes
Et la signer tout tranquillement
Dans la galerie des passagers
Du temps qui passe
Comme passent et repassent
Les pas de ceux qu’elle aime
Croiser et embrasser serrer
Dans cette jolie galerie
Offerte par l’oeil ouvert
D’Ossiane gardienne du temps
en ce lieux,
rien ne présager notre rencontre.
Nous aurions pu,
nous aurions du,
ne rester que de simple inconnu,
l’un pour l’autre.
mais le désir étant là,
impossible d’y resister,
tu ma pris par la main,
et le temps d’une escapade,
toi et moi,
deux parfaits inconnus,
sans aucunes retenues,
nous avons fait l’amour…..
Dans l’allée de lumière
le pavé mosaïque reluit
le vestibule où déambule
à contre jour la silhouette
semble interminable
pourtant la visiteuse
derrière les lourds rideaux
de brocard cramoisi
arpente patiemment
les lieux chargés d’histoire
je ne te connais pas,
je ne sais qui tu es,
je ne sais rien de tes envies,
je ne sais ni tes qualités, ni tes défauts,
je ne sais rien de ton passé,
je ne sais rien de tes projets avenir,
mais je sais une chose,
je te trouve irréssitible,
toi l’inconnu,
qui ne fait que passer …….
juste un petit mot pour dire à Sabine que j’aimais beaucoup ce qu’elle écrivait.
OUI, c’est boOooOOoOo, Sabine…
…ainsi on voit ici, droites et torses,
rapides et lentes, changeant d’aspect,
les poussières des corps, longues et courtes,
se mouvoir à travers le rayon qu raie l’ombre,
que parfois, pour se protéger,
l’homme installe avec art et sagesse.
Dante (Paradiso) trad Jacqueline Risset
merçi rachel, car je suis loin d’être une pro de l’écriture, et encore plus de l’ortographe, encore beaucoup de lacune à combler, vraiment sympa ton pt message. Mais ce site et tellement superbe que je ne peut resiter, tous les jours j’y fait un pt tour, juste pour le plaisir de lire tous le monde,
(et y en des trés bons!!!) et tant pis pour les fautes, défois, j’ose, simplement dire ce que resens, au jour le jour, la vie et trop courte, osons… toutes les folies….
derriere les rideaux,
là ,juste derriere,
les rideaux de velours ,
une jeune fille se cache,
mais pourqoui se cache t’elle?
vous n’allez pas le croire,
mais, si, ellle mange, plutôt elle gloutonne, elle s’empifre, de chocolat,
elle ne sait y resister, depuis toujours c’est son péché mignon,
noir, blanc, au lait, avec ou sans eclats de noissettes, fourés a la praline ou pas, peu importe elle les aiments tous depuis sa plus tendre enfance, avec il faut le dire une préference pour les chocolats suisse. mais le chocolat pouvant être
sa source principale de nourriture, alors ses proches, le medecin, s’en mêlent, et a son plus grand regret, le lui rationne, alors elle doit se contenter d’une simple mousse au chocolat, d’un simple bol de lait-chocolat, juste pour essayer de freiner petit a petit ses pulsions chocolats….
rien à voir avec le sujet, mais c’est tellement dur de ne pas craquer, de ne pas sauter sur la tablette, que je me suis dit que peut-être les mots, ce soir, pourrait m’aider.
Derriere le rideau
l’inconnu se cache
il écrit des mots
mais jamais ne lache
une parole de trop
des fois qu’elle ne sache
que le roseau plie
mais jamais ne casse
Histoire courte
A peine se voir
Se croiser et se sourire
Etrange rencontre
Vouloir se parler
N’avoir pas les mots pour dire
Rester inconnus
Un simple regard
Un éclair dans les yeux
Etincelle d’amour
Puis se retourner
-« Merci pour votre sourire
Je voulais vous dire….. »
Mais l’inconnu est déjà loin
Ton cadrage est superbe, incroyablement équilibré. J’aime beaucoup.
>marc :
Et nous voilà dans les coulisses 😉 Belle idée de partir sur cette invention de la vie qu’on s’attribue en interprétant des rôles. Ton imagination est foisonnante ; toujours à explorer des sentiers de traverse. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>rachel et sabine :
Vous êtes les bienvenues ici 😉 Vos inconus sont magnifiques. Vos deux voies si personnelles apportent de la richesse, de la fraîcheur poétique à cet espace. Merci pour vos deux belles plumes inventives et pleines de légèreté.
Terrible le péché mignon du chocolat 😉 Tu as l’air vraiment accro, Sabine 🙂 A part, ne plus en acheter, je ne vois pas comment t’aider 😉 Bonne soirée à toutes deux.
>Annick :
Bon œil, Annick, tu l’as donc reconnue et tu as osé d’y aventurer;-) Bises de la gardienne 😉
>Thierry :
Oui un beau lieu chargé d’histoire et d’histoires aussi sans doute 😉 Merci à toi.
>jjd :
Bonsoir jjd, un grand merci pour ce beau passage de Dante qui oscille entre ombre et lumière. Bonne fin de soirée.
>Monique :
C’est vraiment joli toutes ces histoires d’inconnu(e)s. Des histoires qui peubent commencer dans l’instant ou se détruire complètement. Merci pour ce poème sensible, la bise du soir.
>Anne V :
Coucou Anne, merci. S’il y a équilibre, je pense que c’est dû à la symérie des deux pans de rideau avec la fuite centrale du corridor. Bonne fin de soirée.
Pour Sabine !
Ma tablette de chocolat noir 70 % fourrée coulis d’orange…
Il ne m’en reste que deux gros carrés…
Hummmm !
Les deux derniers carrés avalés !
Miam !
merçi cristineeeee, j’en ai les papilles toute emoustillée!!!!!
bonne nuit.
chut,
ne dites rien,
c’est incognito que je suis là,
ma mission,
te seduire, encore et toujours te seduire……
y a t’il seulement quelqu’un pour repondre?
pourquoi ?
pourqoi l’inconnu,
inévitablement nous attire t’il?
Sabine…
chut,
ne dites rien,
c’est incognito que je suis là,
ma mission,
te séduire, encore et toujours te séduire……
…INCOGNITO,
quel imbroglio…
l’on ne m’y reprendra pas de si tôt
je me suis perdu dans ce château
…mais sous le charme
de l’inconnue
qui erre
au fond de cette vaste galerie…
Au bal masqué
deux inconnus
se sont rencontrés…
Incognito
se sont aimés !
hé hé hé !!!
mysterieuse, malicieuse, ingenue,
je ne suis que l’inconnue de passage…….
Les passantes / Antoine Pol / mis en musique G. Brassens
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connait à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir
incognito, aspe,
je t’attendais….
merçi pour tes jolis mots….
Derriere le rideau,
L’autre vit sa vie.
Derrière le rideau,
L’autre vit sa solitude.
Le rideau est rouge,
La vie est rouge,
La solitude est rouge.
Il y a plusieurs rouges ;
Rouge spectacle
Rouge énergie
Rouge blessure.
Derrière le rideau
L’autre vit.
Inconnu de mes yeux,
Passager de mon regard,
Je le vois rouge
Comme le désir d’une rencontre,
Comme le souffle du renouveau.
Je le vois rouge
Comme le sang de la vie
Un autre qui coulerait dans mes veines
Et qui lèverait les rideaux
De tout ce que je ne sais pas voir.
Visiblement, ton appel a été entendu, Sabine;-)
Cette chanson de Brassens est superbe, Maria. Je ne résiste pas à mettre le lien.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/les+passantes/video/x18qox_brassens-les-passantes_music
Sabine,
y a t’il seulement quelqu’un pour répondre?
pourquoi ?
pourquoi l’inconnu,
inévitablement nous attire t’il?
… peut-être tout simplement
parce qu’il a un goût « chocolat »
au lait
au riz
à l’orange
aux pistaches
blanc
noisettes
noix
amandes douces
citrons
ananas
pulpeux
framboises
fraises des bois
myrtilles des vallons sauvages et escarpés
cassis
oeuf de bambou laqué au chocolat
en poudre
d’amande pour les pistaches autant que pour les chocolats
du soir
et du matin
pour Banania
saveurs suaves
des savanes
ou tropiques
des forêts
Brésilienne
fèves
aux chaînes
des monsieur CACAO
dans les galères
des négriers
rompt
tes racines
et lève l’ancre
rêve
aux belles inconnues
de chez LENOTRE
cachées
au fond d’une tablette
…plus qu’un carré,
…a croquer…
d’un couloir a traverser…
désir de plaisir
désir
d’aller derrière les rideaux
pour « une passante » (voir au tout début d’INCOGNITO)
bons anniversaires aux verseaux … en retard, en avance… presque plus qu’une semaine à attendre pour moi…mais avec le temps… http://www.dailymotion.com/related/1299597/video/xwkw9_leo-ferre-avec-le-temps_music
Dans la galerie des passagers
la lourde tenture en son velours grenat
promeut le contre-jour
par delà les glissades lumineuses
d’un sol lustré par l’imaginaire des célébrants
le sphinx en son immobilité propitiatoire
sorte de passage obligé
vers la résolution de l’énigme
pose alors les trois questions
– quelle pensée pourrait ouvrir le deuxième battant de la fenêtre pour que la liberté advienne ?
– en ton coeur quel est le sentiment juste qui doit alors accompagner ta démarche en conscience ?
– en ton corps, par tes sens, pourrais-tu ressentir physiquement l’Etre-là de ces lieux ?
et un grand merci pour la magnifique chanson de Georges Brassens
que je vois alors chantée en cette galerie des passantes
Entre aperçu de si loin
propice à la rêverie
l’inconnu nous aimante
« Rideaux » aurait dit le machiniste
voulant rompre le cadre intimiste
croyant que la scène est tournée
Il y a deux choses, il y a le prélude de la première suite pour violoncelle seul de JSB et il y a « Les Passantes » : Maria-D & Ossiane, à chaque fois que j’entends cette chanson, à chaque fois, à chaque fois… C’est un torrent qui me submerge ; un torrent contenant bien plus de volume d’émotion que les Yang-tse-kiang, Amazone, Mississipi et Nil réunis ne contiennent de volume d’eau…
Merci à toutes les 2, merci du fond du coeur, merci Ossiane d’avoir mis le lien « dailymotion » pour que tous les amis de notre blog voient et entendent Georges
Ossiane voici le texte sans les fautes
si tu peux retirer l’autre merci
Mesdames et messieurs applaudissez !
Le rideau va bientôt se baisser
Je vais tirer ma révérence.
C’est si court une existence !
Un labyrinthe de la vie à la mort
Mais ne pleurez pas je vous l’implore
La vie est une divine comédie
Qui en son temps se finit !
Des pleurs ! des rires ! et le silence !
L’ombre du rideau s’étend et s’avance.
Les costumes ; un masque d’apparence
Qui nous donne une certaine confiance.
Les textes; ils viennent de mon éducation,
Ensuite tout n’est qu’improvisation.
La musique ; parfois une belle symphonie,
Souvent une impressionnante cacophonie ;
Les décors ; on ne peut rêver mieux,
Que ce monde féérique et prestigieux
La lumière ; l’aube une enfant capricieuse,
La nuit ; une vieille dame ensorceleuse
Mesdames et messieurs, elle m’appelle
Partez maintenant c’est sans appel !
J’ai presque fini le dialogue !
Mes soliloques ! Mon monologue !
Gardez de moi un doux souvenir,
Sortez en souriant vers l’avenir.
Un couloir tamisé
Des toiles accrochées
Un pas se pose
Le regard ose
Deux yeux devant
L’offrande du temps
Chapeau bas les amis d’Ossiane devant la poésie de Marc !
Ce sont des mots de fer, de cristal, de pétales de roses et de sang…
Souffle pur !
Bravo et merci Marc, oui bravo et merci…
Avant que le rideau se baisse, je vous en conjure -toutes affaires cessantes- voyez les 3 films suivants (on les trouve en DVD):
KOYAANISQATSI, POWAQQATSI et NAQOYQATSI de Godfrey Reggio
je ne peux rien vous en dire, voyez-les, et votre regard et votre vie seront radicalement transformés…
en passant, tres rapidement, pause dejeuner, trop courte pour m’attarder,
merçi aspe pour ton goût chocolat….. marc une existence et parfois si courte, aussi il faut croquer la vie à pleine dents……. on ne vie qu’une fois!!!!
bonne journée à vous tous.
coucou à chacun,
mon dernier carré de chocolat d’un des paquets finis, hier soir…je tente de résister avec vous, sabine et christineeeeee….sourire!
car faut encore rentrer sa taille de guêpe dans la ruche pleine de miel….pour buller doré avec les abeilles cet été.. sourire…
mmmmhhh…Marc, je t ai lu ce matin sans voir les fautes, je m attache qu au fond des choses, et j ai relu ensuite.. puis je viens de te relire et rerelire..C’est fort…si fort de beau.
J ai envie d’écrire ceci, alors je l’écris…Je remercie si vivement chacun, d’accueillir ma petite frimousse, et déjà une perle me goutte, je suis émue de tant et si bien avec vous de chacun…. BISES. Cet aprem je m en vais me couper les cheveux en ouest, c’est une première à oser….sourire.
BISES Ossiane, et j’embrasse bellement ton superbe album plein de vie dedans, de la vie dans tous ses états, et c’est bel de vie, comme ça!
Beaucoup d’émotions aujourd’hui encore, c’est important de sentir vibrer son coeur, c’est preuve que nous ne sommes pas des morts vivants et que La Poésie , cette grande Dame a beaucoup à nous apprendre sur la vie,, elle se cache là où on ne l’attend pas, parmi toutes ces passantes inconnues, au bout d’un couloir, sur une plage, dans la voix de Georges, dans un regard, dans trois mots qui ressemblent à des cris, dans une suite pour violoncelle, dans une chanson, dans une fleur offerte, dans la main tendue de l’autre, dans le sourire d’un enfant, dans le chant d’un oiseau, dans un nuage perdu au milieu du ciel bleu, dans un petit coquillage balloté par les vagues, sur le bloc de pierre devenue silhouette de l’amour, sur le bleu, le gris, le noir et blanc de la toile, elle passe incognito la Poésie mais ce qu’elle nous dit est immense, elle devient la force qui nous fait vivre et nous ouvre les yeux sur le bonheur à portée de notre coeur.
>Catherine :
Un poème profond à mi-chemin entre mélancolie et espoir. Rideaux rouges… séparation. Couleur rouge à multiples facettes dont tu te fais l’écho avec sensibilité. Je sais que tu aimes le rouge et surtout celui de la vie. C’ets ce qui ressort de ta belle évocation. Je t’embrasse Catherine et te remercie.
>aspe :
Ton inconuu est riche en saveurs, parfums, gourmandises. Bravo pour la subtilité de tes mots riches en couleurs. Bel après-midi !
>regard :
Tu as transformé ce passge en un lieu presque mystique 😉 Et ces questions sur l’âme et le corps auxquelles je ne sais répondre 😉 En glissade lumineuse, je crie abrarcadabra 🙂
>Thierry :
Attraction irrésistible vers la lumière Thierry 😉
>max :
Bonjour max, je pensais que tu nous avais quitté 😉 Oui, ces deux références sont incontournables. Merci pour ces références cinéma que je ne connais pas.
Pour te submerger une deuxième fois :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/bach/video/x1tw31_rostropovitch-prelude-de-bach_events
>marc :
Clap, clap, clap ! On peut dire que tu t’éclates complètement en poésie tous ces derniers jours 😉 Alors j’applaudis à nouveau comme les autres amis du blog 😉
>annick :
Merci annick pour ton joli poème, une nouvelle voie s’ouvre à toi maintenant 😉
Attention toutefois aux ciseaux trop impétueux des coiffeurs 😉 Bises vers toi.
>Monique :
Belle rêverie passionnée ! Je suis d’accord avec tout ce que tu dis. La poésie est là où on ne l’attend pas. Je m’en rends compte sur chacune des notes que je publie. C’est en partie grace à vous aussi. Bises ensoleillées !
C’est joli ce que tu as écris, Monique.
La poésie dans chaque jour d’une vie
Quand on veut la saisir ainsi
Dans toute la force de la vie
La vie quoi
En force vive
Dans l’amour le plus pur
La poésie fait vivre bel
Ailant de mouvements d’âme si bels
Le plus douloureux parfois
La poésie en vivre
Inconstant et fidèle
Sensible et détaché
Soumis ou bien rebelle
Cœur lourd ou si léger
Si près de toi un jour
Ou si lointain demain
Sincère dans mon amour
Que je renie demain
Acteur à tout heure
Mais en tout temps moi même
Je suis cet imposteur
Je suis ce comédien
C’est joli ce que tu as écrit, Monique.
avec un t c’est tellement mieux plus rapproché ….EXCUSEZ MOI pour mes étourderies, mes fautes de frappe ou mes vraies fautes….
CADEAU…
Concentration totale
Sur la deuxième photo…
Prendre un peu de recul
Cligner des yeux,
Ne se concentrer que
Sur le blanc bleu…
Alors apparaît…
« IncOgnitO »
Dans son écrin de Velours
Flacon d’huiles essentielles
Eau de lavande
Au bleu intense
Flagrance pour le jour
Parfum de minuit
Mes sens en éveil…
Langueur de la nuit
Au senteurs éternelles !
Biseeeees parfuméeeeeees
au théatre
de notre histoire singulière
la vie se joue
derrière ou devant
un rideau rouge sang
sur scène
et en coulisses
on se prépare au départ
sans savoir ni le jour
ni l’heure
et chacun invente ses réparties
quand s’ouvre
le grand rideau rouge
sur notre pauvre
commedia del arte
dans les couloirs du temps
voyageurs sans bagages
nous allons
suivant la destinée
jusqu’à ce qu’in fine
s’éteigne les lumières
et tombe
le rideau rouge
à la fin du voyage
c’est un bien bel cadeau Chistineeeeee…
Annick :
As tu réussi à voir la bouteille ?
C’est rigolo, maintenant je ne vois plus que ça !!!
Christineeeeee
Ah.n°…..hic! belle soirée.
Annick :
Attention ! C’est un parfum, ça se sent ! ça ne se boit pas encore !
Tu m’as l’air très bien partie !
et si ont joueaient tout simplement à cache-cache? devant,derriere les rideaux de velours, courir, trébucher, s’envellopper dans la douceur du velour, juste pour s’amuser et rigoler un peu…..
annick, j’aime beaucoup l’idée de la ruche, des abeilles, et encore plus celle de buller au soleil…… le soleil de la côte d’azur, les plages, le sable fin, mon quotidien, mon petit paradis…..
Trois coups déjà
doubles rideaux
faiblement ouverts
rouges saturés
dont les moirures
ressortent à la longue
pavage sans age
mais qui fait
des ravages
et ce fol espoir
qui entraîne
dans une ronde
pleine d’allant
à la rencontre de…
à la découverte de…
en quête de…
on imagine un rondeau
une ballade, des rinceaux
on s’attache à des coups
de pinceau
les minois sont charmants
pas de bras ballants
mais des regards de galants
les fraises sont farcies
et largement enjabotées
les justaucorps ajustés
et les vertugadins chamarrés
comme des gradins
les corps s’inclinent
le jour décline
l’offre amoureuse
et dans la moue boudeuse
on trouve raison
d’espérer au lendemain
pourtant sous les loups
les regards épient
la nuit sera longue
elle est déjà prometteuse
à travers les rideaux,j’entrevois une silhouette,
la silouhette d’un homme
la silouhette d’une femme,
je ne sais pas.
Cette silouhette mais totalement inconnue,
elle m’intrique, m’attire,
dois je m’avancer vers elle, ou pas?
dois je prendre le risque de la faire fuir?
dois je lui tendre la main?
que faire, je ne sais pas…..
miroir du temps jadis
montre nous le chemin
l’occasion est propice
pour nous donner la main
et derrière le rideau
laissons nous alanguir
Rien n’est jamais si beau
que deux ames qui vont jouir
Je toucherai ta peau
Tu baiseras mes lèvres
en murmurant des mots
qui font monter la fièvre
Et le moment venu
enlacés et sereins
nos corps calmes et repus
d’un désir si soudain
Nous nous séparerons
Troublés presque gênes
et nous nous vouvoireons
en nous serrant la main
IncOgnitO
au fond du couloir
derrière le velours des tentures
belle inconnue
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »« pourchassant « » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »des vertiges » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »j’aspire aux illusions » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »des passions… » » » » » » » » » » »
chocolats
au miel
des désirs
pour nous glisser
dans ce fourreau
de cire
Merci Annick, merci Ossiane, Catherine , Christineeee, Sabine, Marc , Thierry et tous ceux qui sont montés sur la scène aujourd’hui, partager leurs émotions
___
Voir sans être vue
Pour ne pas la déranger
Juste incognito
Pas d’indiscrétion
Sauvegarder le silence
Goûter un plaisir
Alors qu’as-tu vu?
Une femme dans un couloir
Immobile et seule
Et que faisait-elle?
Elle regardait un tableau
Très contemplative
Un peu comme moi
Dans l’ombre, derrière les rideaux
Le temps d’un cliché
Et toi ? Qu’écris-tu ?
Ce petit instant de vie
Simplement tranquille.
___
IncOgnitO
au fond du couloir
derrière le velours des tentures
belle inconnue
« pourchassant
des vertiges
j’aspire aux illusions
des passions… »
chocolats
au miel
des désirs
pour te glisser
dans ce fourreau
de cire
incognito
je me cogne aux mots
qui résonnent
dans mon cœur
et je trouve un écho
en vous qui souvent m’étonne
je ne sais que dire
si ce n’est que
tous ceci serait impossible
sans cette inconnue
qui nous ouvre le rideau
avec une ponctualité et bienveillance …
et surtout son art inégalable
qui nous invite à la rêverie
à la poésie…
Ossiane merci
Monique merci pour ton joli texte sur la poésie
il ne resterait pas un peu de chocolat d’hier?
Le rideau bouge un peu
Et ton oeil me frissonne
Tu es si près de moi
Ton souffle me caresse
Et je frissonne encore
D’aises te rapprocher
En douceurs te serrer
T’embrasser délicate
Te donner mon meilleur
Cette page se frissonne et sent le goût de noisette, d’un baiser tout calin tendre, d’une chaleur dans la main, d’un bel jour envolé dans le frisson de l’instant si tendre d’un regard en silence qui se rapproche, et avance, doux froissements des plis du rideau qui timide devient rouge, devant cette présence si tendre de l’instant d’aimer..aimer.
Côté cœur, côté chagrin
Le cœur gros, elle arpentait
La lumière de son chagrin,
Déclinant mille pensées,
Mille rêves clandestins.
Le rideau se refermait
Sur son amour au déclin,
Et ses larmes scintillaient
Sur le velours de sa main.
Il me vient des mots si beaux, que même de les écrire j’ai peur de les user,
Il me vient des mots si forts, que mes doigts tremblent sous la plume,
Il me vient des mots si vrais, que je voudrais pouvoir les crier au monde entier,
Il me vient des mots si doux, que des larmes d’émotion naissent dans mes yeux
Dites-moi qu’un jour , je pourrais les écrire, , je pourrais les crier,
Dites-moi qu’un jour, j’aurais la certitude qu’ils ont un sens,
Dites-moi qu’un jour, je serais sûre qu’ils ne sont pas qu’illusion
Dites-moi qu’un jour, …mais j’ai tellement peur qu’il soit trop tard.
Un rideau que l’on frôle, un mot qu’on ose dire, l’ombre d’un rêve, est-ce possible qu’il n’y ait rien d’autre ?
lunette de soleil sur le nez,
les cheveux au vent,
au volant de ton cabriolet,
a toute vitesse,
tu a déboulé dans les ruelles de mon village,
mais qui et tu donc ?
dans le village, personne ne ta jamais vu,
d’ou vient tu donc?
et tu simplement un play boy ?
et tu simplement un prince charmant?
comment le savoir?
tu n’est qu’un inconnu ,
qui c’est certainement perdu…..
Derrière le rideau frôlé
Dedans le mot osé
Dans l’ombre d’un bel rêve
Il y a ce possible
Qu’il est bon de viser
Penser que tu dis vrai Annick, quel réconfort pour avancer sur le chemin de la vie, il y a ce « possible », oui, peut-être, sans doute, il faut l’atteindre, le mériter, le vouloir surtout.
au fond du couloir,
derriere le velours des tentures,
la belle inconnue ,
se sait pourchasser,
par un inconnu,
mais le vertige des illusions, des passions,
suffiras t’il à l’entrainer dans son sillon….
IncOgnito…
le jour progressivement
prend place
et pose
sur le paysage
sa lueur ensoleillée
es-tu réelle
ou bien rêvée
…je tire un trait
la ligne que trace André MASSON
sur la toile
vient rejoindre
au fond
du couloir
son geste étudié
et arbitraire
inconnue
où es-tu
sous les velours des rideaux
tu es la chance
du regard
le peintre s’envole et marche
dans la contre-allée
de la rigueur
ses traits ont le goût exquis
d’une figue mûre
et sucrée
parfumée de soleil
de miel
et de chocolat
Incognito ne resterons tant les « alerte » ! du monde.fr incite à la dénonciation.
Pour suivre le débat off de l’autre jour, note sur fugues & fougue ce vendredi.
A diffuser sans modération.
Cordialement.
>Argoul:
Merci de me prévenir, j’irai lire ta note. Je remets le lien vers ton site.
http://argoul.blog.lemonde.fr/2008/02/08/blog-et-regulation/#comments
Bon week-end!
Pas le temps. La poésie l’écriture tout ça pas le temps. Plus d’Eléonore et Gisèle qui est allé voir sa sœur pas loin d’Azay-le-Ferron, tout ça, et la boîte qui m’envoie à Barcelone. Heureusement il y a l’avion. Je n’aime pas la poésie, le théâtre, le roman, ça m’a rien rapporté rien coûté que de l’argent. Je ne serai plus jamais poète et plus jamais des rideaux ne se lèveront sur des pièces écrites par le type que tu vois, tu vois la fille dans le bureau de tabac, le type derrière de dos, c’est Dilgo, plus jamais. Je suis pas rêveur ni poète et je vis tout à la trace. Je suis Biscornet, le ferronnier qui a fait les portes de Notre Dame. Et aujourd’hui, Barcelone, quelle vie de luxe, les Ramblas! Je n’ai pas envie de sortir, au diable Christophe Colomb et la Place de Catalogne, rideau, je bosse, je gagne de l’argent.
Bonjour , je découvre ton site par le lien de Camomille , j’ai pris plaisir a te visiter , Magnifiques photos ! félicitation.