Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Le jour se lève
un flux de particules
chemine en cortège
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Le jour se lève
un flux de particules
chemine en cortège
Caravane = un balancement le soleil brulant= des souvenirs =une vie !
Cette semaine a la TV un reportage avec L Bignolas .Qui sera intéressé?
A bientôt.Noisette.
Entends
Monter
Des nuits, de la sourde inconscience
Le sang bleu du silence
Le tambour onirique
Lointaine
Effervescence
Et du lac inconnu, songe immense
Se délient des pensées
Essaime
Transparence
Exotique semence
Le soupir étoilé
Le monde fugitif mémoire amoncelée
En mille fleurs géantes
S’ouvrent à la surface
Du ciel illuminé
Des chants purs et des bontés de vide
Sublime liberté
Quand tu fermes les yeux, écoute sans parler
………………………………………….
voeux des pauvres gens
les pastilles d’hostie à l’eau
la quête dans les rues
………………………………………….
andrée wizem
de l’indéterminé et du précis,
empilés et jaillissant,
ponctués et ondulant,
le mouvement entrainant
de ce que je ne reconnais pas
Comme un petit collier
De pastilles de couleurs
De l’air du temps
Qu’un enfant glisse à sa main
Ou à son cou
Et s’en mange une tendre
Et regarde les autres
N’ose pas y toucher
Pas encore
Il est trop tôt
Pour tout manger
La vie se déguste
Dans son palais précieux
Toute délicatesse
Dès que c’est possible
___
A trop festoyer
Lombric désarticulé
An huit – deux janvier
___
Sourire et belle journée à tous. Ici, grand soleil.
je ne passe pas souvent faute de temps, mais à chaque fois c’est un réel plaisir pour les sens qui me resource…bonne année et merci pour ces moments de ravissement.
A l’oeil ouvert
a ossiane
désagrégation
partir au plus profond de soi
chercher la solitude
éclater ses certitudes
y trouver sa propre foi
conjonction
le temps de l’errance
rencontre fortuite
l’encontre d’un fuite
différentes ressemblances
Agrégation
dans le désert sociétal
raccrocher son âme
à une imaginaire caravane
suivant le chemin qui s’étale
admission
accepter la différence
rechercher les connivences
en quête de l’essence
au travers des silences
concrétion
iréel et sublime matière
divisible / indivisible
sur l’éclat de l’invisible
dans laquelle je m’insère
bonne année
brisons la glace?
Bonjour à tous
Tout d’abord, félicitation Ossiane, c’est une photo extraordinaire de beauté et d’originalité.
_
La caravane n’attend pas
Le jour se lève
Il faut partir
Nous sommes tous
Des enfants du voyage
Vers un autre demain.
Le chemin est long
La route est difficile
Chaque jour tout recommence
Pour un nouveau départ
Et ce très long cortège
Formé de vous et moi
Cette grande galère
Où chacun doit ramer
Nous conduira peut-être
Là où nous voulions aller…
Mais le jour se lève
La caravane n’attend pas
Il faut partir.
Devant mes yeux
Bilan de fin d’année
Défile la caravane
de mes jours passés
Tant de couleurs,
d’épines, de fleurs
lègers ou lourds,
mais toujours
tant d’Amour
Bilan fait,
sur le gaillard
de ma vie
je regard
j’essaye de regarder
l’avenir
Mais, par hasard,
le pieux brouillard
cache mes jours à venir…
Bonjour à tous
Ossiane
Ton calligramme est vraiment beau..et je reviendrai….plus tard.
J’aime beaucoup vos mots, MONIQUE et NEYDE
Bisous.
Mesdames et Messieurs et les Voyageurs
Sont priés de se rendre porte 2008,
Pour embarquement immédiat :
Voyage dans l’Infiniment Petit :
Les particules
Envoyées hier
Ont, semble-t-il,
Bien cheminé
Le long des fils
De la toile d’araignée
Qui nous relie,
Et nous unis
Contre vents et marées.
J’ignorais leur tête,
Ces bouilles toutes en rondeur,
Qui semblent si légères
Pour libérer du bonheur.
Est-ce le trop plein d’énergie
Que tu nous redistribues
Comme par magie,
De si bon matin ?
http://www.fnal.gov/pub/today/images05/CERN-Higgs.jpg
————————————–
Voyage dans l’Infiniment Grand :
Soupe primitive….
Soudain,
Un matin :
« « ! > BIG-BANG
Lever de rideau
Ombres et lumières
Théatre de la vie
Entre chien et loup
Des idées noires ont germé
Un essaim d’ennuis
Au lever du lit
L’opacité et le flou
Compagnons du jour
Pensées volatiles
J’ai passé une nuit blanche
Remue-ménage
Oups, ya eu un prob…
suite du voyage …
Voyage dans l’Infinment Grand :
Soupe primitive,
Soudain,
Un matin :
BIG-BANG !
Explosion de matière,
Projection à la ronde
D’une multitude de mondes :
Alignement de sphères,
Nébuleuses et Galaxies,
Pour coloniser l’Univers,
Et engendrer
Des milliards de Vies…..
http://www.harissa.com/D_Arts/images/hubble10.jpg
Le commandant de bord et son équipage
Vous souhaite un agréable séjour
A bord du blog d’Ossiane !
Ossiane,
J’étais partie
Et à mon retour
La caravane des mots
Était entrain de passer
Sur mon chemin,
Ouf…
Un peu de retard
J’ai pris
Pour vous souhaiter
À tous une très Bonne Année
Pleine de beaux rêves
Et toujours de moments si paisibles
Comme on les peut retrouver ici.
Merci à Monique, Marc et Claudie pour vos mots si beaux sur la note de Litorine.
2008 Année de l’insolite :
Qu’elle te soit chaude, hot, brûlante, passionnelle et inextinguible.
Meilleurs feux à toi
Claudie
Bonjour Claudie, merci , cela me fait plaisir que tu aies aimé mes quelques mots.
Le ciel est gris aujourd’hui et chez toi en particulier, puises dans les réserves de soleil, il y en a plein à prendre sur le blog d’Ossiane. Insère-toi dans la caravane et rêve avec nous, si ce que tu as écrit te concerne, je te dis courage et t’embrasse.
les mots bien alignés
très bien ordonnés
bien rangé sur les étagères
dans ces fabuleux dictionnaire
livré à notre au bon vouloir
ils livrent le secret de leur histoire
on aime leur consonnance
il on en nous une résonnance
il nous rapelle des souvenirs
nous évoque des plaisirs
nous provoque des songes et des rêves
comme une monté de sève
de leurs beauté nous interpelle
et souvent nous emerveille
mais lorsque la pensée les arimes
comme une caravane en prose ou en rime
il deviennent voyageur du temps
ils échappent a leur carcant
aux usages tellement convenus
partent a la rencontre de l’inconnu
laissant .des traces indélébiles
sur les sable mouvant de la mémoire …
s’arimant sur ces territoires
s’avancant comme des presqu’iles
ou souffle le vent de l’infini
merci a christina M
ceux de bernard ce matin sont magnifiques comme souvent
Bonjour, Monique
Merci pour tes conseils….aujourd’hui, le rêve n’est pas bleu, effectivement, il me manque le soleil…et mes pensées sont troubles. Pourtant, les photos d’Ossiane invitent au rêve, alors, je vais t’écouter et essayer de m’insérer dans une caravane optimiste….
>Merci à Christina M pour ces gentils commentaires sur la note Littorine.
Bulles en cavale
En ballet aérien
Ronde de plaisir
Vaisseau
Réseau spatial
Lumières qui s’assemblent
Vœux de lumière
:>))
nouvelle année: Ossiane boit et la caravane passe
Claudie
Joli nouveau lever de rideau, il te reste à entrer dans la peau du personnage!
cortége, arpéges, je galége
aimantée une cohorte
lentement nous exorte
Marc,
Jolies rimes, jolis vers, combien de poèmes, combien de poésies, combien de chansons le monde fera-t-il encore de tous ces mots du dictionnaire dont les agencements paraissent infinis et pourtant ne le sont pas ;-)mais qui, au regard du sens poétique que nous leur donnons, nous laissent encore un vaste champ de créativité.
Comme toi, j’ai beaucoup aimé l’écrit très matinal de Bernard, quel talent!
__
Quand l’or dans le verre
Devient l’eau de la mer
Et bulles éphémères
__
Caravane intersidérale
La ronde des jours
Sans compte ni mesure
Caravane de poètes
traversent
L’Oeil Ouvert
Et laissent
à découvert
les traces de ses pensées.
La photo est mystérieuse et belle …
Bonne année 2008 à vous.
Bien plus que des pépites
Les hosties de son sang
Qui splitchent son coeur aimant
Merci pour tes mots Neyde, quel belle suite de clichés d’Ossiane si délicatement écrite.
Une petite erreur, sur mon commentaire de 17h58, il s’adressait à Marc et non à Christina, peux-tu corriger Ossiane. merci d’avance infiniment.
voyage voyage
de l’exprimé
en ascension
et virages
elles processionnèrent
sur leurs intangibles traces
juste prendre le nécessaire
en filature
le bruit fut inouï
un certain clapotis
à la mesure
de la demande
sans espoir de retour
il fallait poursuivre
ou mourir
nous choisîmes d’en rire
mais n’en imprimèrent pas moins
une bonne cadence
on ne sait jamais
si s’arrêter
en de pareils élans
cautionnent
la ride des habitudes
ou bien
le déploiement de la voie.
Lendemain de fête, tout remettre en ordre de marche, esprit au ralenti, petit contre-choc qui fait que j’interviens un peu tard 😉 Mais pas eu besoin de cachet effervescent 😉 Je vous signale que Neyde a illustré en poésie le sommaire de décembre et que j’ai répondu à vos commentaires sur « Aurore ».
>Noisette :
Souvenirs ou envies de désert pour vous 😉 Belle nuit, Noisette.
>Bernard :
Je me joins au chœur, œuf course 😉 Ta palette de mots est d’une grande richesse et beauté pour exprimer ce monde abstrait. Merci pour tes mots lumineux. Bises.
>Andrée :
Originales ces hosties ! Heureusement que tu n’as pas évoqué les pastilles effervescentes pour lendemain de fête 😉 Merci et bonne nuit.
>Brigetoun :
Beau ressenti justement exprimé ! Ton dernier vers me fait rire 😉 C’est bien que vous perdiez vos repères sur mes photos 😉 Pour en savoir plus… me demander 😉
>Bourrache :
La bûche est mal passée, Bourrache 😉 Sourire vers toi 😉
>Aliselle :
Bonsoir et bienvenue. Très gentil à toi d’avoir pris le temps de déposer ton ressenti. C’est bon de savoir que le blog fait du bien 😉 Au plaisir de te revoir ici.
>Marc :
Touchée en plein cœur 😉 Je reconnais le parcours d’intronisation que tu as fait sur le blog depuis ton arrivée ici. Installation en plusieurs étapes, en observations, en complicité, en invivisible. Tu as su bien t’insérer et prendre du recul si tu as réussi à écrire ce poème. Merci pour cette franche analyse poétique.
Caravane, file indienne, déroulé de mots voyageurs du temps, voilà une autre belle approche. L’année 2008 démarre bien en inspiration Merci à toi.
>amichel :
Coucou de 2008;-) La caravane passe et amichel aux abois monte à toute vitesse dans le vaisseau de peur de rater le coche 😉 Ouf, tu as eu chaud 😉 Bises du soir.
>Salade :
Pour moi elle est brisée, Salade 😉 Bonne année à toi !
>Monique :
Merci Monique. Et bien voilà tu as tout compris 😉 La caravane d’un nouveau voyage à suivre entre amis avec le moins de galères possible et sans connaître la destination;-) N’est-ce pas une grande aventure? Bises chaleureuses vers toi.
>Neyde :
Ta caravane est un peu morose au début, mais l’amour comme souvent dans tes poésies est toujours présent pour aider à surmonter les obstacles. L’œil toujours bien vif et droit sans crainte du brouillard, je compte sur toi Neyde 😉 Merci pour ton beau poème vivant.
Bien vu la caravane des Poètes 😉 Bises.
>Claudie :
Merci Claudie. Humeur un peu diffuse dans tes mots, incertitude et doutes, les contours d’une nouvelle année qui vont bientôt se dessiner sans flou, opacité et nuit blanche. Aie confianc ene la vie, Claudie. Merci pour ton poème émouvant, je t’embrasse.
>Christinneeeeeee :
Infiniment petit, infiniment grand… Superbes petits voyages que tu nous proposes avec bonne humeur et humour 😉 Ca claque, ça bouillonne d’énergie. ta soupe primitive doit redonner du tonus à tout le monde ! Merci pour ta belle vitalité même après le jour de l’an. C’est quoi ta recette 😉
>Cristina M :
Coucou Cristina, la caravane se serait arrêtée si tu avais eu du mal à suivre 😉 Merci de continuer à nous suivre ne 20008. Belle année à toi et tes proches !
>Well :
Bonjour Well, après le froid, merci pour tes bons vœux brûlants que je te retourne chaleureusement 😉 Très hot les voeux 2008 😉 Insolite est un mot que j’aime bien car synonyme d’étrange, d’inattendu, de différent, d’original, de décalé. Bien à toi, au plaiisr de te croiser à nouveau.
>Thierry :
Merci pour ton poème très incitatif pour nous bouger en cette nouvelle année 😉 Bonne fin de soirée.
>Pierre :
Beau poème intergalactique ! Merci pour la caravane de tes mots. Bises stellaires.
>Michel b :
Bonne année photographique Michel, merci pour ta gentille visite. Bonne nuit à toi.
>regard :
Un beau poème qui flirte avec l’abstraction ! Rythme, filature, procession, voyage de la vie … interrogation sur la pause ou l’élan… ne faut-il pas un peu des deux … j’espère ne pas avoir déformé ta pensée qui interpelle. Merci pour ton retour et mes meilleurs vœux vers toi.
………………………………………….
capsules trop sonores
vite pastilles effervescentes
enfin l’esprit clair
………………………………………….
Très bonne année à toi Ossiane et à tous !
Elles se trouvent
en plein ciel
Et se donnent
la main
S’embrassent et puis
se vivent
En ondes
amicales
Pastilles douces
apaisantes
Qui traversent
le temps
La lueur du jour
Tardive en saison d’hiver
Perce les ténèbres
Moment délicieux
Tout encore de nuit vêtu
De silence drapé
………………………………………….
côté pile ou face
rien gagné après grattage
la nuit comme le jour
…………………………………………..
Bonté du vide; somme toute, l’abstraction de la beauté. Abstraire:
« action d’extraire (un corps étranger d’une blessure) » ?
« Toutes les beautés contiennent, comme tous les phénomènes possibles, quelque chose d’éternel et quelque chose de transitoire, − d’absolu et de particulier. La beauté absolue et éternelle n’existe pas, ou plutôt elle n’est qu’une abstraction écrémée à la surface générale des beautés diverses. L’élément particulier de chaque beauté vient des passions, et comme nous avons nos passions particulières, nous avons notre beauté. » [Ch. Baudelaire, Salon de 1846, 1846, p. 195]
Pour quelques vers,
Un chant de flûtes,
[Ossiane émerge…]
L’effet Champagne!
(« Étendue de terre cultivée, ouverte et plate. Terre au sol riche sur une assise calcaire portant de bons vignobles… »)
Et si la bulle nous était contée?
http://www.academie-amorim.com/laureat_1992/ligier_belair_2003.pdf
Bulle de Savoir?
« Toute la distance qui sépare le savoir abstrait, conceptuel, générique qu’on a de ces choses à vingt ans et l’intuition gnostique qu’on en prend à soixante quand on les découvre du dedans et que la mort devient notre affaire privée » [Jankélévitch, Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 146]
En savoir Trop?
« Il ne faut pas que la science étouffe la poésie » (G. De Gennes).
S’apprendre aux mots ?
« La création artistique, comme la découverte scientifique, implique l’osmose entre un attrait « inné » et un métier acquis dans la patience d’impitoyables ascèses. L’art se nourrit de rêve et de réalité, de réflexion et d’intuition, d’imagination et de transcendance. » (J.P. Luminet/ Désir d’apprendre – Cité des Sciences)
A l’instant d’y penser, déjà je ne suis plus ce que j’écris. Vous étiez-là, vous l’avez dit. Je suis à vous d’être un soupir. Les mêmes mots qui vous inspirent, vif appétit, bien ressentir. Vivez.
Le froissement du vent, vague enjouée; des arbres et des feuilles intimes.
Artiste jongleur
Pour lancer les soucoupes
Cherche partenaire
………………………………………….
des sous-coupes volantes
les ricochets sur les ondes
danse de la chenille
………………………………………….
L’étang bleu,
Couvert d’herbe-crin ;
Sur l’eau claire
se reflètent les nuages blancs qui passent.
C’est de l’éternité qu’il s’agit
Voici le soleil et ses dessins tremblants
La détresse d’une barque qui choisit de se perdre
Le soir, pour une croche de silence
Ou cette lampe lointaine et son ultime métamorphose
Nous l’avions deviné si trouble
Le long ruban de fleuve sinueux
La rive prometteuse d’étranges mélopées
Ses reflets abrégés d’empreinte obscure
Si grave aussi cette mémoire transparente…
La mort s’est fatiguée des hommes
Plaintifs, et de leur transhumance
Elle n’entend plus ce qu’on raconte
Nous le savions comme les îles fertiles
Reposent leur flanc douloureux
A l’heure des regrets inutiles
Pour le prix d’un voyage en ondes ténébreuses
Ivres d’innocentes averses…
C’est de l’éternité dont il faut se méfier
Désert enseveli sous un pays avare
Qu’elle nous fait oublier les ailes repliées
Du papillon effleurant la source des morts
Combien faudra t-il de patience
Et de souffle au poème
L’odeur des ombres le soir
Sous un soleil de pierres
Lui suffira t-il ?
Qu’importe si le démon reste à la porte…
Le poète n’est ce pas cet « interlocuteur absent » , l’arrangeur de syllabes, pour qui les mots sont des passerelles obligatoires, des miroirs fragiles.. ?
A charge pour lui , d’en prendre soin comme de lui même..Ne lui sont -ils pas indispensables , les mots ,qu’ils se présentent décharnés comme un motif de Giacometti ,dans l’ingénuité substantielle du haïku, ou réinvestit en poème mobilisant tous les acquis , ceux du lyrisme à nouveau convoqué , mais si maitrisé »parce qu’il porte en lui la mémoire du passé..Qu’importe « ce beau masque sur le vide du visage » , il lui faut se cramponner à cet impossible point fixe comme si le temps ne déplaçait rien, n’altérait rien..
Se pétrifier dans la douleur.
Dans un désert d’eau
Une caravane d’air
Nomades du vent
—
Astres et planètes
Un froissement d’étoiles
La clé des songes
—
Des bulles de joie
Un clin d’œil du paradis
Le rire du ciel
—
Le rire de l’eau
Mille petites bulles
Eclatent de joie
Belle journée à toi Ossiane et à vous tous
Bernard … Sympa le lien
Beau ton écrit Alix… beau… « le poète arrangeur de syllabes » j’aime beaucoup
Dans la chenille du CERN
Les éléments en une danse effrénée
Silencieuse et fatale
Tournent en rond sans fin
Prisonniers dans un anneau magnétique
En douteuses affinités répulsions
Jusqu’au choc fatal
MARCHE SANS DIRECTION
Sur le train des ailes
la voix qui s’éteint
L’énorme prunelle
sur le ciel déteint
Il y a des bruits dans l’air
Si la terre s’étale
l’horizon se cache
Tout est à refaire
On fuit au gré du vent qui couche dans les lignes
Tous les arbres rompus au pas du voyageur
Toutes les bornes mortes qui gardent le ruisseau
Et toutes les étoiles qui croupissent dans l’eau
L’oiseau qui chante sur une branche de la nuit
Un fruit noir à cet arbre
que le vent a cueilli
Un mot de plus qui tombe
La fin d’une chanson
Le nom de ce visage
Le feu de la maison
Pierre Reverdy / Main d’oeuvre
Etranges traces de vie, toujours dans la rondeur,
Globules, nébuleuses, astres oubliés,
Poussière mais partie d’un univers fascinant si méconnu….
Pour Maria:
–
Mais moi, niant ce que je vois,
je dirai de mes illuminations
celles qui me viennent.
Je me prends à composer une chose
dressée dans l’illusion
dans le nom , unique
dans le sens , plurielle.
En la cherchant
je cherche le lieu nulle part.
Comme si je poursuivais
la beauté d’une chose
indiscernable et devant moi
–
Abü Nuwâs (757-814) « Passeurs de mémoire »
Un sou dans la fontaine
Puis deux
Gloup ! Par ici la monnaie
Un voeu, ou mieux
Des pièces pour l’espèce humaine
Calice, des dieux
Trévi, demain, cette année
Un voyage, heureux
La fulgurance
par delà les possibles
en état second
Un « serpent qui danse »…
C’est tout l’univers à genoux
en grâce de désir
Belle journée à tous
J aime bien johal shinook feu roméo, en court de beau,
douce journée à chacun, le début d’année se repose, pose…
Bonne année aux images et à Ossiane qui en diffuse la poésie !
>Monique :
Ton poème matinal est magnifique … comme si tu l’avais écrit en regardant par ta fenêtre…
>Annick :
Merci pour ta douce colonie de pastilles qui apaisent les maux…. Comme les pastilles Vichy mais rondes 😉
>Andrée :
Me doutais que ça te plairait les pastilles effervescentes 😉 Plus tes deux autres approches pleines de fantaisie qui font décrocher le sourire en ce jour si gris 😉
>Catherine :
Tous mes meilleurs vœux en retour vers toi, petit jo, sa petite sœur et le reste de ta grande tribu 😉
>Bernard :
Quel beau post original à ton image de jongeur de mots et de pensées;-)
Belles réflexions d’auteurs sur la beauté, qui ne laissent pas indifférent puisqu’on en a parlé l’autre jour sur le blog.
Et puis les bulles accompagnées de ces justes réflexions sur le savoir, la création. Tu es inépuisable 😉 Ces bulles-ci sont des bulles de glace et non de champagne.
Les bulles de champagne sont insaisissables, furtives, mystérieuses, fascinantes, très difficiles à prendre en photo en très gros plan car mouvantes en permanence. Peu de photographes s’y attaquent. Celles que je vous ai proposé sur Aurore étaient collées sur la paroi du verre mais j’en ai d’autres dans le même style que celles du pdf. Ce sera pour une autre fois 😉 Beaucoup de paramètres entrent en jeu pour capter parfaitement le flux de bulles incessant qui monte à l’intérieur d’une flûte de champagne (éclairage, vitesse, optique, verre etc…) Mécanique complexe des bulles dans un verre. Bonne idée le pdf sur les bulles de champagne. Je connais ces photos et j’ai les deux magnifiques livres de Liger Belair chez moi. Merci pour ta belle générosité qui nous fait rêver et penser.
>Pierre :
Superbes approches pleines d’humour 😉 Attention à la casse et aux électrons libres 😉 Bises.
>MioModus :
Encore une autre belle approche avec la tête à l’envers 😉 Que des choses auxquelles je n’avais pas pensé 😉 Merci à toi.
>Alix :
Magnifique post qui me laisse sans voix ! Pas facile de décrire en mots précis ce qu’on ressent exactement car on a l’impression d’être devant une peinture abstraite. Ton poème est sublime, très pictural, abstrait, léger, diffus, comme un lavis d’encre de mots en devenir. Quelle plume ! Quant à ton texte sur la définition dupoète, il est d’une grande profondeur et épure, toujours en relation avec le graphisme, le dépouillement pour parvenir à l’essence même des choses. Bravo à toi.
>Maria-D :
Tu ne manques pas d’imagination non plus avec tous ces beaux haîkus. Tes petites bulles de sens et de joie sont les bienvenues en ce début d’année. Merci également pour ce beau poème de Reverdy.
>MTO :
Te connaissant un peu, ça ne m’étonne pas que tu t’envoles dans les poussières de la galaxie qui fait rêver tous les humains 😉 Merci pour ta belle évocation astronomique 😉
>Shinook :
Belle idée la fontaine de Trévi en ce début d’année ! On va tous faire un vœu en fermant les yeux 😉 Merci à toi.
>feu roméo :
Serais-tu en état second, Roméo après ces fêtes;-)) Merci pour ton approhe amusante.
>Johal :
La chenille et maintennat le serpent avec toi 😉 Quelle belle image poétique tu nous proposes avec ce désir qui permet de survivre à tous les humains de l’univers! Je suis contente de ton retour parmi nous 😉
>Argoul :
Bulles de poésie dynamisantes et inventives vers ton monde en mouvement, cher Argoul ! Bises.
Gouttes de glace ? Mystérieuse et profonde image, vertigineuse invitation à se laisser emporter au fond de l’eau… ou à flotter tandis que seuls nos reflets céderont aux abysses.
Tu ne crois pas si bien dire Ossiane je ai écrit ce poème ce matin au réveil, en regardant par la fenêtre poindre le jour.
Bernard, merci pour ce riche commentaire concernant la beauté et… le champagne! vous citez Jankelevitch, c’est un philosophe que j’affectionne et qui est bien peu cité, beaucoup de ses oeuvres m’ont fascinée et tout particulièrement -Quelque part dans l’inachevé- tître d’un de ses livres et mots que j’ai retrouvé chez Rilke.
Pour Alix pour qui le langage poétique semble être né avec elle.
Jankélevitch sur la poésie
« la poésie appartient à ce pays nocturne, à cette musique de l’inexprimé qui reflue vers le langage en ondes d’allégresse ou d’angoisse et drape le sens dans les voiles de la chanson grise »
Kundéra au regard du bleu dans l’Art du roman
« Bleuté – aucune couleur ne connait cette forme linguistique de le tendresse »
C’est bien cette impression de tendresse que l’on ressent dans le calligramme d’aujourd’hui, de par sa couleur, l’arrondi des formes et la lumière tamisée.
Bravo Ossiane pour avoir transformé la glace en bulles de tendresse.
Quelle belle page , jolis Haïkus, et jolis poèmes d’Abü Nuwâs
C’ est joli ce que tu viens d’écrire Monique,
et je salue chacun, je vous bois de votre riche…
BISES.
Merci Alix… Bises vers toi
et toi belle Ossiane mille tendresses
ma caravane, remplit de tendresse, et d’amour, m’entraine, inévItablement vers toi….
Pastilles de verre
Dans un ciel outremer
Un rêve passe
Un rêve passe
Un rêve est passé
Un rêve s’en va
L’astre d’or
……….des jours sans fin
…………………..paroles des sources
……………………………..mains libres aux rires
Entre demain et l’incertain
—-paresse—–
*************des vents dans le sable
++++++++++++++des océans
————————poursuivre la route
////////////////destinées de l’oublie/////////////////////////////
Jeudi 3 janvier…10h33…j’ai aimé ce moment d’éternité Alix…
à Alix, Maria, Monique, Marc, P.R., A.N., M.K. Et V.K.!
« La présence lointaine »
j’aime à la partager, l’offrir
à ceux qui sortent un jour de l’ordinaire;
que les bruits de la ville, la course des passants,
a soudain terrassés, de maux inattendus.
Quand on sent ce recul,
devant son propre émoi et que seul devant soi,
un sourire s’installe. « Innéfable musique »…
Ce que vous faites est très beau!
Mais sur la photographie appellée caravane, je ne sais pas trop ce que c’est .
Diane (11ans)
Merci pour ces belles images du monde qui nous entoure.
C’est un plaisir pour les yeux. Vous me redonnez l’envie de flâner un appareil photo à la main.
A bientôt.
Marie ( la maman)
>Diane et Marie:
Bonsoir et bienvenue à toutes les deux 😉 Ce n’est pas tous les jours que j’ai une maman et sa petite fille qui viennent commenter ensemble mes images;-) Merci pour votre visite et votre intérêt pour mon travail.
Ces ronds sont tout simplement des bulles de glace;-) Ils sont disposés en file indienne et m’ont donc fait penser à ces caravanes de chameaux dans le désert;-) Bonne chasse photographique alors;-) Au plaisir de vous lire à nouveau. Bonne soirée!