Lecture du Haïku Calligramme: oblique, gauche, droite
Poussières de suie
lueurs de crépuscule
les yeux dans le noir
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: oblique, gauche, droite
Poussières de suie
lueurs de crépuscule
les yeux dans le noir
Charbon-lumière
Etincelle et feu-follet
De quoi se chauffer
Quand le noir se dore
Au soleil il devient l’hôte
De mille couleurs
Et si le noir n’existait pas,
Les couleurs l’inventeraient
Poudre de lumière
Sur la route du bronze
En pluie de poussière
—
Belle nuit à toi Ossiane… J’aime
Les éclats de lune
Eblouissent les paupières
Des ténèbres brunes
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Bonsoir à tous,
Je me suis volontairement mise en retrait pour faire le point, pour tenter de comprendre et de capter les vibrations qui passent entre vous.
Je souhaiterais que L’Oeil Ouvert retrouve un rythme d’expression plus paisible pour lui permettre de retrouver son équilibre si fragile et pour apaiser des petites tensions latentes qui peuvent apparaître suivant la place que chacun prend sur le blog.
Toute mon amitié vers vous.
Ossiane
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Y’a plus grand monde à cette heure-ci…
Ossiane, tu rectifies ?
__
Charbon-lumière
Etincelle et feu-follet
De quoi se chauffer ?
__
Mon coin de feu pétille … pour toi.
Poussière dans l’oeil
Un sourire, quelques larmes,
La nuit nous accueille
Ben, si, y’a du monde …
Biz à vous.
Le soir
Sur toutes choses a jeté
Sa grande cape noire
La nuit
S’en va à l’opéra des ombres
Le rideau rouge est baissé
La vie
N’est qu’instruments désaccordés
Les yeux
Suivent le rêve en coulisses
Non, Ossiane, l’équilibre de l’Oeil Ouvert n’est pas fragile.
J’avais bien perçu ta mise en retrait et le souci que te causent les tensions mises à jour ces temps-ci. C’est la rançon du succès, ma belle. Le cercle s’agrandit, et tout le monde ne trouve pas aisément sa place. Je suis quelquefois abasourdie devant le nombre de contributions, les dédales d’ apartés, de connivences, de digressions, de dissensions, et j’ai alors du mal à placer quelques mots. Mais le clan est solide, accueillant, vigilant, ne t’inquiète pas. Je souhaite comme toi que tes hôtes, les anciens comme les nouveaux, comprennent qu l’Oeil Ouvert est et doit rester un hâvre de paix, de beauté, de rêve. Et que nous sommes entre adultes, pas dans une cour de récréation. Tu vas voir, la régulation va se faire.
Je t’embrasse fort, fort.
Et la nuit d’argent
Bouleversée par son rêve
Devint cuivre ardent
Bonne nuit, dormez bien, faites de beaux rêves…
Une, deux, trois, quatre, cinq
Bac à sable tôt fermé
Mes rêves-errances
___
Dormez bien les adultes …
Les roses de Saadi
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore
Annemarie :
j’aime ta tolérance et ta … régulation.
Cela me rappelle quelque(s) chose(s)…
Un trou noir
mangeur de lumière
La route éteinte
Ocres rouges
Terre de Sienne
Pain Brûlé
du plus bel effet Ossiane et comme on parle de Lascaux ces jours ci, ce je ne sais quoi de mystérieux proche du pariétal. Merci à toi
NOIR!
La couleur d’une absence
D’une douleur que l’on cache
Un éclat d’or sans son regard
La nuit empoigne sa main
la conduit vers un lendemain.
Dans le Pré vert,
De grands yeux noirs.
J’essuie des larmes,
Sur une épaule. Gris mots,
A mon crayon;
Sombre misère,
En ville basse.
De l’aveugle, lumière!
En jeu de touches noires,
Et chanson de Kosma.
A la bouche le souffle,
Il n’y a plus de roi.
Tourne, tourne pour moi,
Manivelle du temps.
Elle est cassée la cage.
Je te garde une fleur.
« Un petit ramoneur
de rien du tout… »
Noir!
lire : un éclat d’or dans son regard.
bonne journée à tous et retrouvons la sérénité dans nos coeurs.
Les yeux se débarbouillent
Leurs poussières de la nuit
Un voile blanc tout neuf
De suite de suie et s’ensuit
Un désir de glisser dans la nuit
Si douce au creux d’un rêve
Bonne journée Ossiane
> Annick, tu sors de la nuit et j’y plonge!
Un bel anthracite
A nos yeux brillants s’offrant
Or noir de la terre
ton visage s’éfface
avalé par le trou noir
de ma mémoire.
reste le grésillement
d’un enchantement passé.
L’écho du passé ressurgit en éclair
Mais ne m’éclaire
Sur ton visage de fer
Voiler par la honte et la terrible colère.
Bonjour à tous,
Belle image du reflet de l’âme, de ce ciel qui s’assombrit mais reçoit des millions d’étoiles d’amour.
La plume du silence
Dans la poudre noire de l’encre
L’esquisse d’un sourire
Dernière lueur du jour
La naissance des étoiles
Ossiane ,
En pas posés de silence d’admirer ton calligramme , je me fais discret de regarder tes mots au dessus de la mêlée ou mes lettres se posent en rêve des songes …
Je t’embrasse
Les regards se troublent
Dans la multitude : l’abîme
Et l’on retourne au charbon
L’encre de suie noire
Exhume le signe effaré
Des rêves enfouis
Qui pourra le lire
Sans haine et sans crainte
Dans un souffle clair ?
c’est beau Monique, coucou jeandler, je t’envoie des rayons de miel,
et j ai apprécié ton comment dans Nourriture, oui, la main forte si tendre qui SAIT y faire.. moi j ai pas réussi…j’étais assez tremblante..
Du noir
Vous m’avez dit
J’y glisse une étoile de blanc
Une seule
Une belle
Et déjà c’est du gris
Et puis cette étoile scintille
Et le gris de gris
Devient gris de blanc
Blanc de gris
Et tout au bout
De son profond
En soi
Brille l’étoile si belle
Qui rend le blanc si blanc
Pur de soi
l’encre de la nuit
sur mes yeux buvard
laisse le monde sans fard.
Les yeux dans le noir…
La terrasse du café vomit ses décibels
des voix rauques, stridentes, crachent
le miaulement de guitares heavy métal
décoiffe les palmiers plus que les alizés…
bedaines sanglées trop ceinturonnées
jeans cloutés, santiags polychromées
ils décapsulent des cannettes de bière
entre leurs dents de requin aiguisées…
la salle est surchauffée sous les néons
la peau des visages burinés se repère
dans le blanc immaculé des chemises
les cheveux collent comme du carton…
les silhouettes s’agitent dans un océan
un spot tatoue leurs ombres dispersées
c’est la terre de tous les métissages, tous
les décalages, mais entre la résignation
et les hurlements de guitares électriques
quelque chose de poignant vient s’échouer…
à Ossiane,
(souvenir d’un voyage aux Antilles)
l’éclats des cieux,
de leurs fines lames
brûle mes yeux
et esquisse l’image
de ton ombre visage
scarifiant mon âme.
Bonjour à tous…et que l’Oeil Ouvert ne s’éteigne jamais…
Bises, Ossiane
Tes photos et ton calligramme haïku resplendissent…
Rêverie
Dansent les étoiles
Un ballet illusoire
Dans les lueurs fantasmagoriques
Des rêves crépusculaires
Entre chien et loup,
L’imaginaire hante les ombres
Les désirs secrets surgissent
Dans la pénombre
D’un bond, je me hisse sur la scène,
Je suis danseuse étoile
Des éclairs de lumière
Irradient tout mon être
Les projecteurs lancent
Des éclairs fulgurants
La magie de la vie
Se pare des couleurs d’infini
Dans la salle obscure,
Les spectateurs sont subjugués
Je plane dans les airs
Inondée par des phares de lumière
Des ondes phosphorescentes
En poussières de suie
Brèzent mon corps
Ivre d’allégresse
Et de frénésie
Je suis comblée,
Mon rêve se remplit d’éternité
J’atteinds enfin
L’inaccessible étoile!
Et, toi,
Les yeux dans le noir,
Tu me regardes,
Inquiet,
Sur des charbons ardents
Pourvu que le songe
Ne soit pas leurre
Le rêve,
Un astre égaré
Dans le firmament
Etoile à jamais
Perdue dans le fil du temps
un noir qui s’illumine,
lumière qui semble sourdre
de la matière transfigurée.
Etrangeté.
Je franchis la frontière
et rentre coeur en attente
au pays de la nuit.
Bonjour à tous…et que l’Oeil Ouvert ne s’éteigne jamais…
Bises, Ossiane.. je n ai rien trouvé de mieux que te copier, Claudie.. sourire…
Hier dans le noir
Comme déjà avant hier
Puis ce matin dans le blanc
Même pas dans le gris
Que le blanc
Tout me passe au dessus
Je vole
Je touche l’inaccessible étoile
Qui me donne sa main
Je reste humable
J’ai réussi
L’éjection
Je me sens bien
Juste encore un epeu
Le passage du tant
Je t’aime ma vie
Mon amour
Je t’aime
Jamais, oui non jamais elle ne porte de noir, jamais acheté même pas pour un deuil, elle s’habille si souvent de bleu ou de jaune comme hier, ou de blanc encore, et puis en fin d’été, l’envie de sa première longue jupe noire, un col roulé noir et aujourd’hui, habillée ce jour ainsi, elle se sent bien, le noir c’était hier parfois de bleu vêtue, aujourd’hui dans son noir, elle est paisible et douce, la vie fut douloureuse, dans ses extrêmités, sa conscience si belle d’avoir marché autant, tout de noir de si nue, elle s’en va son sac à dos léger, elle marche vers elle plus encore toute de nue vêtue de l’air du temps, loin des envies de soutenir, d’accompagner, elle a cette envie folle de se laisser bercer dans les bras doux d’un homme qui sait l’aimer pour elle, elle si petite et si tendre, elle n’a aucun besoin, ou juste les essentiels, en Nature si belle…..si blanche, si éclatante, la Nature et l’Amour, la Paix sont des couleurs à se vivre tout de beau, tout de pur, tout de vrai.
texte inspiré par celui de claudie
sur le linceul de pluie
la lune qui s’ennuie
dépose en s’amusant
des paillettes d’argent
scene improvisée
ou la nuit s’installe
et se met à rêver
de devenir unedanseuse étoile
inspiré par l’évocation de lascaux par thierry
Là où la lumière ne s’engouffre,
Là ou les bruits sont feutrés,
Isolé dans la nuit je souffre,
et je m’émerveille calfeutré.
Tu es incrusté sur mon crâne
Graver comme ces taureaux
De l’éternelle grotte de Lascaux
tu regarde souriante mon âme.
Suprême Gardien de ton gisant
Je quitte le monde des vivants
Et m’emmure à tout jamais
Dans ce chimérique palais.
Chère Ossiane,
je comprends ta décision. Avec tous ces commentaires que tu reçois, tu peux, légitiment être fière de ton blog ! que les mécontents s’en aillent !
Je t’embrasse fort et excellent week-end !
J’embrasse Neyde, Annick, Monique, Claudie, Bourrache, Maria-D, Brigetoun, toutes ces talentueuses Dames !
Amitiés à vous Messieurs !
Et très bon week-end à TOUS !
Noir rime avec Espoir,
Croire,
Vouloir,
Pouvoir,
Emouvoir,
Exhutoire,
Ecritoire,
Au diable,
Désespoir,
Décevoir,…
VIVE LA VIE !
OLIVIER vous salue « Au plaisir de vous revoir »
Ossiane,
Un peu absente
Un peu présente
Je viens de trouver un petit moment,
Pour venir te lire et regarder ces belles photos.
Dans la poussiére du soir
Je vois des petits points brillants
Ce ne sont guére des diamansts
Mais vos yeux brillants
Pleins d’amour!
noir habité,
lumières qui s’éparpillent,
qu’avec en son coeur,
Ossiane qui se cache,
de nous et par nous,
rassemblées soient les lueurs,
et qu’elle surgisse
Des traces d’argent
Sur le métal de la vie
La rouille du temps
—
Hello Cristina
— clin d’oeil à Cristina M –
Des « yeux brillants
Pleins d’amour »
Sont des poètes
les plus divers,
que viennent toujours
poser ser mots,
poser ses vers,
dans cet endroit
si doux, notre toit!
— clin d’oeil à Olivier :
Vive la Vie!
………………………………….
lisière de l’asphalte
à l’échographie du jour
image nébuleuse
envoyez moi la couleur
sous la peau mystère en coupe
…………………………………..
andrée wizem
Bonsoir Ossiane..
Pour ce qui me concerne…je me mets également en retrait pour quelque temps…Je voulais dire à Annemarie que j’avais beaucoup apprécié ses mots déposés sur « Nourriture »…Je viendrai lire de temps en temps les poèmes offerts par tes visiteurs(euses) et me glisser dans tes photos et haïkus…comme dans une couverture de soie..
Je t’embrasse fort et longue vie à ton Blog………..
L’art doit découvrir et révéler la beauté que le préjugé et la caricature ont dissimulée.
[Alan Locke] Extrait de Le Nouveau Noir
Le noir est le refuge de la couleur.[Gaston Bachelard]
Celui qui médite vit dans l’obscurité ; celui qui ne médite pas vit dans l’aveuglement. Nous n’avons que le choix du noir.[Victor Hugo]
Dans le noir, toutes les couleurs s’accordent. [Francis Bacon]
Le poète doit faire un tableau noir avec de la lumière.
[Olivier Py] Extrait du texte de présentation de L’Apocalypse joyeuse
PIERRE.B
j’ai apprécié tes mots déposés tout en douceur et délicatesse
j’espère que j’aurais l’occasion de pouvoir te lire si un jour tu décide d’écrire a nouveau
merci
Dans le noir parfois
Il y a la beauté du silence
Patience, attente
De l’éclosion des étoiles
Dans le noir parfois
Il n’y a d’autres frontières
Que celles des étoiles
Respect, création
Liberté d’expression
Dans le noir parfois
Il fait si froid
Qu’on y perd ses repères
Et que l’on a envie de fuir
Alors Action, Réaction
Retrouver les lumières
Dans le noir parfois
La chaleur renaît
Un petit rien
Un grand tout
Réchauffe les cœurs
Juste…
Garder l’œil ouvert
A fleur de mots
Des poussières d’étoiles
Cueillies aux accrocs de la nuit
Travail magnifique. Merci
C’est dans le noir…
C’est dans le noir
que brillent les choses
que scintille l’étoile
que migre le bleu
que s’ancre la barque
c’est dans le noir
que les phrases
dans leur chaos
trouvent la grâce…
c’est dans le noir
que se frange
l’écume de la mer
c’est dans l’ombre
des poissons verts
que bruissent les sources
que nos yeux ne peuvent voir
c’est dans le noir
qu’on entend souvent
le chuchotement du vent
c’est sur son passage
que le désir de couleurs
se glisse sur la page
c’est dans le noir
que l’être passe
dans le paysage
de la poésie…
C’est dans le noir
que la vie se délie
arrache ses amarres
délivre ses oiseaux
alourdis de vase
C’est dans le noir
qu’elle ôte ses paillettes
qu’elle souffle inlassablement
sur les brindilles du rêve
pour allumer ses feux
et pour étancher notre soif
sur les chemins poudreux
prise dans les filets
elle boit l’usure du temps
et palpite encore…
à Ossiane, Nigra,
et l’Oeil Ouvert
VIVE LA VIE !
OLIVIER vous salue “Au plaisir de vous revoir” …..et vive la vie, j cite Olivier….
Déjà PierreB me manque, et
quel beau texte Christina M.
Ce soir elle était vêtue de noir
Pour voir sa fille en diplôme
Mais le plus bel ciel sur papier
Fut de la voir si belle si elle
Elle était si épanouie
De si belles valeurs en elle
L’anorexie est loin
Elle remercie la vie
Bonsoir à tous
Troublante angoisse,
Insoutenable silence
La poussière noire
Envahit l’espace
De cette nuit sombre
Vienne l’aurore
Délivrer les mots
Redonner l’éclat.
Je dis Noir
Et l’encre se répand sur la page endormie
Mes yeux captent ces instants fantaisie
Les tâches composent des voyages indécis.
Oui je dis Noir
Et soudain les larmes de l’encre renversent mes yeux
Me transportent vers des hasards joie-yeux
Et au noir je formule un au revoir
Pour un ailleurs free-vole.
Around midnight
La nuit s’étire doucement,
Et sous ses pas mouillés
Résonnent à cœurs perdus
Les effluves d’un piano,
D’une trompette, d’un saxo.
La nuit s’étire doucement,
Le gardénia de Lady Day
Refleurit dans la rue
Tapissée des lambeaux
D’un blues à fleur de peau.
Sont-ils d’ici ou bien d’ailleurs
D’un monde d’hier ou de demain
Parfois une clarté étrange
les revêt de solennité
on s’écarte sur leur passage
pour préserver leur doux secret
La lune en reflet
Et son pouvoir magique
Réveillent le noir
De tout coeur avec toi, Ossiane. Bises chaleureuses et colorées.
Ombres et reflets
Les visages d’un passé
Emprisonné.
photo très riche
à chaque vision j’y distingue de nouvelles formes, au gré de l’imagination
bonne journée
L’oeil s’écarquille le noir
Et mille lueurs le vivent
Aveugle rend le blanc
Quand le noir offre la vue
Et le noir douloureux
Un bien bel jour donne vie
>Nath: merci pour tes excellentes références, tu n’aurais pas un tout petit mot de Soulage pour soulager la peur de cette immensité si pleine et souvent méconnue.
bises à tous
Glaçage sucré
Pelure chocolatée
Parfum d’orange
—
Doux WE à toi Ossiane
et à vous tous
Myriades étoilées
Paillettes brunes
Au creux de vos yeux
Brille une flamme
lumière ombre noir
noir ombre lumière
cycle nycthémère
du paradis à l’enfer
éclipse de lumière
la vie jaillit du noir
hurlement d’espoir
avant la tombé du soir
une étoiles disparaît
une autre apparaît
change l’aspect
lumière ombre noir
noir ombre lumière.
bon week end à vous
Noir scintille
Un oeil fermé
Un oeil ouvert
Espoir tendre
Un visage palpite
Bon, Ossiane… si ça continue je vais broyer du noir…
bonjour sven
très beau texte qui se mari bien
de celui de nigra tout aussi beau
bonjour annick
je crois que l’oeil est mi clos
du noir broyé
la lumière jaillit
elle était emprisonné
Oui, bonjour Marc, étrange éclipse, reste une couronne de lumière autour de l’astre noir…
Bonjour et Bon week-end à tous.
quelques vers de Maria Rainer Rilke, à méditer au coin du feu.
« Voici encore de l’heure qui s’argente,
mêlé au doux soir, le pur métal
et qui ajoute à la beauté lente
les lents retours d’un calme musical
L’ancienne terre reprend et change :
un astre pur survit à nos travaux.
Les bruits épars, quittant le jour, se rangent
et rentrent tous dans la voix des eaux.
Hello Maria-D toujours déposant de la douceur
Clin d’oeil à Neyde, lutin de la forêt enchantée
Merci Annick, il y a tant d’amour dans tes mots
Ne changez rien
Et moi qui n’aimait pas le noir
J’ai appris que depuis
Les couleurs avec le noir
Devenaient plus joyeuses.
Nous avons tous nos nuits, et celle ci est fort belle,
merci Ossiane.., et pensées à tous les « compagnons » de l’oeil ouvert..
C’est au creux de la nuit
que la lumière parle
Sur la peau de la nuit
que la lumière danse
et dépose sans bruit
des souvenirs d’étoiles
Thierry :
C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. [Pierre Soulages]
Ps : j’aime chercher et je cherche des citations sur evene.fr …
Bises à tous
Merci à chacun, encore ce jour, je vous lis avec plaisir,
pourtant ce n est pas trop ma tasse de thé; le noir, quand il tombe c’est déjà bien assez, alors en plus en parler, mais en parler c’est aussi parler de vie, alors je vous lis…
Noir
Je n’ai jamais
Trop aimé
Ta présence
Mais ne peux
Te nier
Tu es
Aussi
La vie
.
222222222222222222222222222222222222222222222222222222
.
Bonjour à tous,
Besoin de souffler, besoin de silence, besoin de calme, besoin de noir pour y voir plus clair.
Je ne souhaite pas revenir sur l’incident entre Thierry, Fred et moi; j’ai dit ce que je pensais. La porte est ouverte ; c’est à eux de prendre leurs responsabilités en connaissance de cause.
Je ne veux plus d’accrochage de ce genre. Je n’ai pas l’intention de passer mon temps à faire le gendarme. A chacun de mesurer l’impact de ses paroles, de la place qu’il prend sur le blog et de partir si besoin est.
Je suis à l’écoute et je ne suis pas sourde aux critiques à condition qu’on y mette les formes.
Ce que je propose sur L’Oeil Ouvert n’est pas un dû ; c’est entièrement bénévole. On aime ou on n’aime pas. On me suit ou on ne me suit pas. C’est aux visiteurs de s’adapter et non à moi.
Pour ma part, je ne me sens pas en manque d’inspiration pour continuer et je n’ai pas du tout l’intention de m’arrêter. J’ai des tas d’autres voies à explorer avec toujours autant d’enthousiasme. C’est moi qui dirige le navire comme je l’entends; c’est ma grande liberté.
Je souhaite tirer le positif de ce malencontreux épisode.
Je n’ai sans doute pas su percevoir et prendre au sérieux certains signaux d’alerte.
Pas question d’accabler ou de montrer du doigt qui que ce soit… j’ai de l’estime et de l’attachement pour tout le monde… je souhaite simplement faire prendre conscience de certaines petites tensions qui existent sur le blog. L’Oeil Ouvert a déjà connu par le passé d’autres turbulences dont il s’est toujours relevé.
Après mûre réflexion, il semble qu’il y ait un rééquilibrage à faire dans le temps de parole, le nombre d’apartés, entre ceux qui interviennent beaucoup et ceux qui se manifestent moins ou plus du tout. C’est une question de dosage à trouver pour que tout le monde y trouve son compte. Il faut être réceptif et sensible aux vibrations des uns et des autres. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut plus se faire des sourires. Je compte sur votre compréhension et votre ouverture d’esprit.
Je vais suspendre pour un temps les mises en lumière car elles semblent exacerber les tensions et faire émerger trop de compétition; ce n’était pas du tout mon but au départ. Il va falloir se recentrer sur mes photos et calligrammes.
Je souhaite que le voyage reprenne sa route en douceur, en touches légères pour que notre petite communauté puisse retrouver la sérénité de voir, d’écrire, de rêver et de partager.
Laissez-moi le temps de revenir progressivement dans le jeu à ma façon. Je ne vous oublie pas. Merci pour toutes vos belles contributions.
Bon week-end.
Amitié sincère vers vous.
Ossiane
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>olahus et villageampus83:
Ce petit message de remerciement et de bienvenue à villageampus83 et à Olahus pour ses jolis haïkus venus de Bucarest. Au plaisir de vous revoir ici.
En passant je me souviens des moments passés avec les amis .Cela fait plaisir en se souvennant des sympathies rencontrée,je sais tjs pas plus écrire mais j’ avoue que cela est bien utile pour communiquer ,mais tjs cette peur de mal exprimé le ressenti ,en réalité j’ ai peur des mots des maux =écrire pour ne plus connaitre ce sentiment bizarre.
Bon week end et amitiée pour tous.Noisette.
Complainte à ma reine
quand son coeur se fut éteint
elle s’en est allée un matin
sans moi, dans un pays lointain…
feuille d’automne au ciel étoilé
ma main frissonne sur mon coeur désolé
ma bien-aimée s’en est allée…
puisque je n’ai plus personne
personne à aimer, qu’on me pardonne
je dépose à vos pieds ma couronne…
N’ ayiez pas peur qu’on glose
s’il n’a pas l’amour d’une rose
un roi est bien peu de choses…
A Ossiane,
de la part de son chevalier servant…
J’ai eu un peu peur … d’aller au charbon… mais en preux chevalier, je me suis lancé !
Ossiane, je mets un genou à terre devant toi, gente damoiselle, je dépose les armes à tes pieds… mais fais moi un signe pour que l’espoir revienne et pour que je porte, moi ton chevalier, au plus haut tes couleurs…
– Boule de charbon –
bouts de doigts colorés d’ombre
mais au sol : quel coeur !
Bonsoir Ossiane, je débarque, je vois… Si je peux me permettre (et je me permets ;)) oui, sans doute un rééquilibrage. Enfin, tu sais.
Je t’embrasse 🙂
Belle page que tu as écrite, de clarté et de décision.
Fondre dans l’ouvrage, émotions et tensions, et faire le pari d’un acte de beauté, en offrande mais aussi en écho: ne cesser d’être le disciple, apprendre de soi et des autres. Regarder pour voir, écouter pour entendre, lire et sentir pour dire et pour écrire. L’importance non pas d’être reconnu mais d’être.
Que ton bel ouvrage soit encore plus solide et plus pur.
Amitiés, Bernard
Bonsoir Ossiane,
Je n’ai pas tout lu, je ne lis pas toujours tout… . Des brides selon le temps, l’envie … et parfois je lie, relie des choses selon des mots, des perceptions, des souvenirs … Et parfois je relis …
Je comprends ton retrait passager Ossiane.
Toujours est-t’il que je perçois chez toi une grande exigence. Lire, répondre à chacun, avec ta sensibilité nécessitent une telle disponibilté … Je me demande toujours comment tu fais ?
Mais n’est-ce pas être trop exigente, que d’essayer d’équilibrer la part des interventions de chacun ? Comment cela peut t’il se faire ? La nature est ainsi faite, qu’il y a des personnes différentes, qui évoluent selon des rythmes particuliers en fonction de plein de paramètres , et de ce fait, s’expriment en fonction de cela et de ce qu’ils sont …
Moi, je vais continuer à picorer des mots, des perceptions …des idées à déposer des choses au gré de ce que je perçois et sans force- aimant tout lyre, à continuer à jouer et trouver du plaisir là où j’ai en-VIE d’aller …
Je t’embrasse
Bonne soirée à tous
J’oubliais. j’avais déjà cité cette citation
Il faut faire du noir une couleur de lumière.
[Clémence Boulouque] Extrait de Mort d’un silence
C’est bien ce que tu fais Ossiane, sur ton caligramme !
J aime bien tes mots, Bernard,
et merci Nath, pour les citations, je ne le dis pas assez pour ne pas envahir la page, mais j’apprécie les citations qui amènent à penser….
et puis c’est bon de pouvoir prendre distance , de la hauteur, pour atteindre plus de profondeur encore..
je me suis déjà tant régalée, Ossiane, au delà de mes rêves d’écrire car j’aime tant, alors je te fais confiance Ossiane. Je te souhaite un doux week.
j aime beaucoup et je te recite Nath:
Il faut faire du noir une couleur de lumière.
[Clémence Boulouque] Extrait de Mort d’un silence
c’est tellement le sens vivant de l’écriture libre échange, précieux partage.
Le plaisir de vous renconter,voir que vous avez tjs le moralcela fait plaisir,nesachant ou vous joindre je profite de cet espace .Je vous souhaite de passer un bon week end et je vous embrasse.Noisette.
Bonsoir Ossiane et merci. Si nous allions boire un bon café auprès des braises rouges de la cheminée.
Trois petits mots sortis du noir……
Un voile doré
Dans la nuit noire envolé
Des pépites d’or
Sur le sol à la volée
Un nuage s’est envolé.
Bonne soirée et bonne nuit
Merci Monique, j accepte, et avec un bon café, je m’endormirai paisible devant les braises chaudes, de petits yeux scintillants qui se vivent…
Tu as raison, Ossiane, recentrons-nous tous sur tes photos et tes calligrammes.
Tu nous offres tes oeuvres, elles sont génératrices d’émotion, de communication, de création. Et en tant que telles elles doivent rester le fil conducteur de nos échanges sur l’Oeil Ouvert.
Tout le monde y trouvera plus aisément sa place, et ton objectif (sourire) sera respecté.
Oui, c’est du respect, que l’on doit à un blog comme le tien, car c’est du respect que l’on y trouve.
Je m’y sentirai mieux moi-même…
Je vous embrasse tous et toutes et vous souhaite douce nuit
Bonsoir
De l’encre noire
Une plume dorée
Un calligramme moiré
L’imaginaire en liberté
Des poussières d’étoiles
Vont illuminer la voie lactée
Et dessiller les paupières
De l’Oeil Ouvert
Au crépuscule,
Un nouvel envol
Du papillon de l’espoir
Bonne nuit à tous…et, à toi, Ossiane, une aurore de clarté
Gris, mes cailloux
Noir, mon demain
Epine rouge de rose
Soleil éteint
Et pleine et blonde et ronde, ma lune de nuit.
J’avais imaginé
la femme que j’aime…
Elle avait une voix étrange
musicale de fée ou d’ange
des yeux noirs sous la frange
qui avaient bien trop de charme…
Elle portait
une longue robe étoilée
quand soufflait le vent d’été…
les oiseaux la couvraient
d’une cape de plumes
quand l’hiver frissonnait…
On s’est quitté amis
sans verser de larmes
mais c’était comme si
s’était noyé mon âme…
…S’était noyée … rctif…
Bonjour Ossiane 🙂
Larmes d’étoile
Sur la poussière d’un songe
Cousu d’or et brodé de safran
J’ai lu des passages de René CHAR dans les matinaux :
« La sagesse est de ne pas s’agglomérer, mais, dans la création et dans la nature communes, de trouver notre nombre, notre réciprocité, nos différences, notre passage, notre vérité, et ce peu de désespoir qui en est l’aiguillon et le mouvant brouillard ».
« Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumières. Beaux yeux brûlés parachèvent le don » .
Bon dimanche
« La parole n’est qu’un bruit et les livres ne sont que du papier »
(Paul Claudel)
___
– i –
Un arbre, la branche
Une branche, la feuille,
Une feuille, le point
Sous le point
Un nid
___
Bon dimanche à tous.
> Merci Bourrache de nous faire penser que c’est dans le nid que nait le sens et les sens.
> Superbe nath : différence ne vaut pas indifférence mais toujours l’écoute et le respect devraient être de la partie.
bises à tous et très bon dimanche
La bruine grise
Faut-il que je te dise
La clarté avenir ?
Quand l’âge
Se perd dans l’âge
Rêves devenus trop sages
Le regard épie
Par l’huis
Guette
L’aile de l’oiseau
Vieux os
En cage
Aujourd’hui
___
Poudrée de gros sel
Lumière inattendue
Eclats d’étoile
___
Des flaques de gel
Rouges reflets d’incendie
Cœur sous la cendre
___
Bise vers toi fée de ces lieux
Belle journée à tous
« J’ai parlé à l’aveugle
le sourd m’a compris
le muet a dit ma secrète pensée
plus haut que je ne puis »
Yunus Emré (14ème siècle)
c’est joli Alix, c’est tendre..MERCI Maria et Nath. BOn dimanche.
a toi Ossiane a tous présent ou absent
l’œil ouvert
atome pas atone
ou des électrons libres
partagent l’amour des mots
de l’infini petit
a l’infiniment grand
formant une matière poétique
rêverie sur le monde
autour d’Ossiane
nuage de présence et d’absence
emporté par les ondes du temps
matière subtile
aux couleurs changeantes
aux éclats de crital
illuminé de clarté
l’oeil ouvert
oeil de lumière.
ouvert sur le monde
belle journée a vous
Noir, le charbon?
Son âme est rouge,
pourtant.
pour se montrer
Il lui faut
l’aide du feu.
Muet, le poète?
son âme est là
attendant
le feu de la passion
pour se montrer.
Parents grands
Assis sur un banc
Cheveux blancs
En bataille
De confettis
Contemplent leur marmaille
A saut de mouton jouant
Sur les barrières de la vie
Sourires en écho des rires
Clins d’yeux et connivence
Eclats de cheveux blonds
Se mirant dans les yeux gris
Parties de jeux de parapluie
En plein milieu de la pluie
Quand leurs petits
Ramènenet trois grains de sable
Sur le couloir
De leur nid
Leurs pas crissent et glissent
Tout en odeur de souvenirs
Tant ou trop de sagesse
Amène l’ennui
Un brin de petite poésie
Me sauve de mon dimanche gris
___
Maria-D : facteur dans ta boîte de spam ?
Maria D que c’est beau…
“le muet a dit ma secrète pensée
plus haut que je ne puis”
Yunus Emré (14ème siècle)
rectif : ramènent. Merci, Ossiane.
Merci pour ta poésie Bourrache, cela fait du bien…
Les mains pleines de charbon
De la terre fouillée
Sur le chemin de la vie
S’essuient les yeux
Et en jaillissent des pépites
Qui voient le beau
Qui gobent le tendre
Et les yeux s’attendrissent
En douce poésie
Encore et encorps
Je t’envoie un rayon de soleil, Bourrache et à chacun, je tente de gober le moindre rayon pour m’évader fort haut en ciel, et brasser la paix tout en haut.
Ballade en novembre :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/anne+vanderlove+ballade+en+novembre/video/x2ps9r_anne-vanderlove_music
Décembre et l’hiver sont à nos portes…
… ce serait tellement triste
que ton regard nous traverse
sans nous voir…
….on voudrait bien que ça continue
que ça continue encore
cette joie d’être là et de te le dire…
S’asseoir au jardin
Echarpe et bonnet vissé
Rêver à l’été
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>>>A tous,
Bonjour,
Je ne suis pas loin, je vous lis et je vous remercie pour vos messages d’amitié ainsi que pour vos beaux poèmes.
Cet incident tombe mal car je suis en plein bouclage de projet professionnel.
D’autre part, j’ai encore besoin de temps pour voir comment s’articulent les nouveaux commentaires et discerner s’il y a un mieux ressenti parmi les visiteurs.
Je voudrais éviter le maximum de frustrations et continue de chercher une solution qui satisferait tout le monde. Les problèmes ne sont pas si simples à résoudre, croyez-moi.
Pour l’instant, je vous demande d’être à l’écoute des uns et des autres, un peu à la façon dont Bernard et Anne-Marie l’ont exprimé.
C’est vrai que ça demande beaucoup de subtilité mais c’est formateur aussi;-)
Pour synthétiser ma pensée, je vous demande de marcher sur les pointes, comme dans une chorégraphie et de tisser un beau ballet poétique;-)
Je vais revenir, ne vous inquiétez pas.
Je dois faire passer en avant tout mon travail professionnel. Je dois rattraper le temps perdu.
Bon dimanche à vous.
Ossiane
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Juste quelqu’un de bien
(Enzo Enzo)
« Debout devant ses illusions
Une femme que plus rien ne dérange
Détenue de son abandon
Son ennui lui donne le change
Que retient elle de sa vie
Qu’elle pourrait revoir en peinture
Dans un joli cadre verni
En évidence sur un mur
Un mariage en Technicolor
Un couple dans les tons pastels
Assez d’argent sans trop d’efforts
Pour deux trois folies mensuelles
Elle a rêvé comme tout le monde
Qu’elle tutoierait quelques vedettes
Mais ses rêves en elle se fondent
Maintenant son espoir serait d’être
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu’un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l’on tient
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Il m’arrive aussi de ces heures
Où ma vie se penche sur le vide
Coupés tous les bruits du moteur
Au dessus de terres arides
Je plane à l’aube d’un malaise
Comme un soleil qui veut du mal
Aucune réponse n’apaise
Mes questions à la verticale
J’dis bonjour à la boulangère
Je tiens la porte à la vieille dame
Des fleurs pour la fête des mères
Et ce week-end à Amsterdam
Pour que tu m’aimes encore un peu
Quand je n’attends que du mépris
A l’heure où s’enfuit le Bon Dleu
Qui pourrait me dire si je suis
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu’un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l’on tient
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
J’aime à penser que tous les hommes
S’arrêtent parfois de poursuivre
L’ambition de marcher sur Rome
Et connaissent la peur de vivre
Sur le bas-côté de la route
Sur la bande d’arrêt d’urgence
Comme des gens qul parlent et qui doutent
D’être au-delà des apparences
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu’un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l’on tient
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien »
Je te souhaite une bonne soirée, Ossiane, et déjà je tire ma révérence, et tente quelques sauts de chat, pour penser vous lire bien plus, je m’éclipse avec le soleil d’hiver en laissant juste parfois quelques lignes sous une image, pour laisser place à chacun. C’est difficile de retenir ma plume parfois, mais c’est essentiel aussi pour laisser place à d’autres. Je t’embrasse et te souhaite courage pour ton travail personnel.
la lune triste
La lune a revêtu sa nouvelle robe blanche
Composé d’une myriade de paillettes
Et Couvrant le sol de sa traîne
Ressemblant à une jeune mariée
Elle c’est dépêcher pour se préparer.
Elle est Arrivé la première
Juste après que la lumière se fut éteint.
petit à petit les étoiles sont arrivées
mais Elle voulait voir le prince éternelle
celui qui brille de mille feux
mais la nuit jalouse ne l’a pas invité.
Depuis Si on la regarde avec attention
Chaque automne
On peux distingué
Une couronne de larmes pétrifiée.
Dans le noir
Elle attend le cœur solitaire.
bonne soirée à vous tous
et merci de vos moments de reves
bon courage a toi ossiane
Une peau de charbon
Des lèvres rougies
De cendre et de suie
Etait son habit
Terre labourée
De nuits et de songes
Dans le miroir rongé
De clarté et d’ombre
Bourrache
Pourquoi ce message : facteur dans ta boîte de spam ?
La lettre
Ecrire une lettre
sur internet
c’est obsolette…
En plus c’est pas très poli
de déranger la nuit
sans carton d’invitation
ça fait un peu brouillon…
J’espère que tu ne vas pas me gronder
tu vois je ne viens pas en smoking
j’ai juste un jean troué
je n’ai pas de bouquets de fleurs
je suis venu en rollers
et puis,
je ne sais même pas danser…
Mais je suis bourré
bourré de bonnes intentions
même si j’habite pas un quartier chic
tu sais, je suis bien élevé
je cotoie dans ma cité
des rebelles, des barjots, des rigolos
y’a même des bouffons et des voleurs
des gens qui triment non pas pour la frime
ni pour la rime,
d’autres qu’ont pas de boulot
même que leurs rêves
y’a pas de trêve
restent toujours derrière les barreaux…
y’en a de toutes les couleurs
mais crois moi que peut-être
c’est moi qui suis le moins honnête !
Voilà je voulais te dire
que la vie c’est pas toujours facile
parfois on a du mal à trouver son style
entre un mal être et le désir de paraître…
Cette lettre
même si elle n’est pas tout à fait
poliquement correcte
même si elle est remplie de fautes
reflète mon style
un style un peu trop direct
pardonne-moi aussi
de m’être senti parfois
presque un peu trop
comme chez moi…
t’inquiète pour ça aussi
cette fois j’ai bien compris
ça ne se reproduira pas de si tôt
sûr quand je reviendrai…
la prochaine fois…
je marcherai sur la pointe des pieds
je ne sais pas si je serai un cadeau !
en tous cas si je suis invité
j’enlèverai mes gros sabots
mais sûr, comme je suis bien élevé
je garderai mes chaussettes !
Bonjour, Ossiane
Ce matin, il est impossible d’entrer des commentaires dans ton blog sur »Macadam ».
Il est mentionné »Pas de commentaires » et « commentaires vérouillés »
Est-ce normal?
Bises et bonne journée
est ce la grêve!
alors je dépose cette note!
le feu contre l’eau
l’eau contre la pierre
la pierre contre le coeur
le bien contre le mal
l’éternité face au présent
la lumière contre l’ombre
les mots contre l’oubli
macadam combat
« Pour moi, je sais que ma source est dans l’Envers et l’Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j’ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des deux dangers contraires qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction.
La pauvreté, d’abord, n’a jamais été un malheur pour moi : la lumière y répandait ses richesses. Même mes révoltes en ont été éclairées. Elles furent presque toujours, je crois pouvoir le dire sans tricher, des révoltes pour tous, et pour que la vie de tous soit élevée dans la lumière. Il n’est pas sûr que mon coeur fût naturellement disposé à cette sorte d’amour. Mais les circonstances m’ont aidé. Pour corriger une indifférence naturelle, je fus placé à mi-distance de la misère et du soleil. La misère m’empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l’histoire; le soleil m’apprit que l’histoire n’est pas tout. Changer la vie, oui, mais non le monde dont je faisais ma divinité. C’est ainsi, sans doute, que j’abordai cette carrière inconfortable où je suis, m’engageant avec innocence sur un fil d’équilibre où j’avance péniblement, sans être sûr d’atteindre le but. Autrement dit, je devins un artiste, s’il est vrai qu’il n’est pas d’art sans refus ni sans consentement. »
Albert Camus – Préface de l’Envers et l’Endroit – La Pléiade Ed.
Bonjour, Marc
Je dépose, comme toi, mes mots du jour…
Reflux de la mer
Algues qui se déposent
L’amer de la mer
Belle journée à toutes et tous
Bernard .. Oui !
« La musique est plus importante que nous »
Selon une autre schématique Lionel Ray s’exprime ainsi : Pour célébrer notre commune appartenance à la langue, c’ est un mot qui fut naguère décrié auquel je pense, le mot « communication »
Dans ce mot, ajoute t’il , je lis « com » (ou cum-), et « commun », mais aussi: « comme », et « uni » . Il y a là tout un programme , une poétique ; j’écris « cum » , c’est à dire: « avec » , en direction des autres , langue « commune » entre soi et les autres , le lien le plus sûr , en dépit des méprises et des incertitudes
Les mots ne meurent pas
même si dans le lointain
ils ont l’air de s’éteindre.
Nous sommes à leur fenêtre
moitié dedans moitié dehors
penchés
en attente
regardant.
Parfois ils changent de place
cherchant
quelque chose en eux
près d’eux
qui restera inaccompli
peut -être est ce une ombre
qui les traverse
forme secrète et grave
qui nous ressemble.
Agréable journée à tous .
De noir et de blanc
houle kaliédoscope
mire vérité
Bonjour,
J’aime beaucoup le format vertical de « Macadam », il me rappelle celui des calligraphies chinoises qu’on enroule ou déroule.
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>>>A tous:
Bonjour, pardonnez ce bloquage de commentaires sur la note Macadam. Ce n’était pas volontaire. C’est une erreur de ma part.
Bonne journée!
Ossiane
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Faut-il remettre vos derniers commentaires sur Macdam ou je vous laisse vous débrouiller pour le faire ?
Mire vérité
Dis moi si j’ai péché
Mais jamais ne me confesserai
Ossiane
En ce qui me concerne, je me débrouille. Merci
dans les alizées humides de novembre, je vous lis « triste » comme le dirait affectueusement Notre Annick.
dans la retenue mais avec tendresse, je voulais te dire Ossiane, mes pensées d’encouragements dans ton travail et dans les directions à prendre pour ce blog. de tout coeur avec toi.
je continue de vous lire de l’autre côté de l’atlantique… un oeil attentif et tendre sur ce salon.
>Fanou:
Coucou vers toi de l’autre côté de l’Atlantique, tu es si loin; je suis très touchée de ton petit signe d’encouragement et d’amitié. Je vais mieux aujourd’hui et suis moins triste. Le blog a un oeil au beurre noir; il est un peu sonné mais j’ai confiance; il va reprendre du poil de la bête. Continue à nous suivre de ta tendresse. Belle aventure pour ce qui t’attend, je t’embrasse.
Bonsoir Ossiane,
Je n’avais pas perçu l’avis de tempête sur ton blog (un peu absente en ce moment) alors je te souhaite bon courage et toujours tête haute, les yeux grands ouverts. Je t’embrasse.
j.e cherche des annciennes detenue comme moi , pour échanger amitiée et soutien
c’est trop dur dehors apres 11 ans de détention
merci de me répondre
sylvie