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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Sillons de lumière
billes d’olive et de bronze
la trame gravée
◊ Quelque part après Speluncato …
◊ L’écriture a enflammé vos plumes en beauté. Comment, où, pourquoi, pour qui écrit-on? CéliaK, Maria-D et Claudie y ont répondu à leur manière.
Moutons
doucement alignés
en troupeaux
moutons
de mots
troupeaux
de phrases
et de pensées
destinées
immobiles
au Commencement
était
le Verbe
Ecrire sur les cailloux
Et les filets du temps
Sur les pages du vent
Et l’écorce des arbres
Ecrire à l’encre d’eau
Sur les lignes de la vie
En faire des phrases écloses
Dans mes cahiers d’enfant
Ecrire dans les marges
Et les bords du monde
Ecrire comme on respire
Sans perdre une seconde
Ecrire pour le pire
Ecrire pour le meilleur
Ecrire pour une personne
Pour qui mon cœur résonne
Ecrire en un seul souffle
Dans la vague qui expire
Sur le sable mordoré
Son amant d’un instant
Ecrire et ne point dire
Ecrire le grand désir
Des mots creusant la terre
Des mots faisant du bien
A ceux qui les rencontrent
Dans le matin du monde
Ecrire comme on délivre
Comme on ouvre la cage
Pour exorciser l’absence
Et cicatriser la blessure
Ecrire contre l’oubli
Ecrire pour aimer
Jusqu’à l’heure…
Du grand silence
L’écriture
L’écriture a jailli dans ma vie
Comme un geyser dans le désert
Des mots sortis de mon inconscient
Comme vols d’hirondelles
Arrachés au printemps
Ma parole, ivre, a franchi les frontières
Essaimant des sillons de lumière
Bulles d’air, d’oxygène
Souffle puissant dans le vent
Elle a réouvert mes blessures
Engourdi mes tourments
Fait exulter mes désirs flamboyants
Mes mots de pierre, mes mots ardents
Sont inscrits dans mon écritoire
Ils portent les stigmates de mon histoire
Ils ont des habits souvent décousus
Pourtant, je les aime
Parce qu’ils m’escortent
Dans ma soif de lumière
L’écriture pour moi, est poème
Et mes mots, je les aime
Ecole buissonnière
Parmi les Oliviers bien alignés
En promenade lente et solitaire
Dans un silence à peine troublé
J’allais heureuse et détendue
En quête d’une page d’écriture.
Chère Ossiane,
De surprises en surprises, tu abreuves notre imagination avec ces jeunes champs d’oliviers, comme c’est magnifique, cet ensemble d’images. Bravo Ossiane
Une ligne
Puis deux
Puis trois
Et pourtant
Juste une ligne
De vie
Là-bas au loin, sur la montagne
Se sont ouverts les guillemets
Trois petits arbres
Pour trois p’tits mots
Un p’tit mazet
Pour un p’tit point
Un p’tit chemin
Pour un tiret
Et sur les lignes du cahier
Les oliviers pleins et déliés
Attendent l’heure de la récré
Pour pouvoir fermer les guillemets
je vais me coucher en emmenant tes jolis mots, Monique, merci! belle nuit.
Bonne nuit Annick à demain
De toute beauté ces paysages. Toujours d’aussi belles photos, avec des couleurs magnifiques et ce vert très beau. Les couleurs de la n°4 et 7 sont vraiment magnifiques.
L’écritculture, ma chère amie!
Ah, c’est toute une histoire… Un peu comme une terre qu’on aurait mise à nue, défrichée, labourée. Et de ce que tu vois, tu n’imagines pas, le labeur et le temps: celui des vies entières, saisons après saisons, ivres de souvenirs et d’espoirs de récoltes. La plume ou bien la houe ont creusé leurs sillons, où le semeur alors y parsème les graines. Un peut comme des mots, collection de couleurs et de formes magiques. Les printemps sont des chants, de bourgeons magnifiques, de pétales soyeux et de danses d’abeilles. C’est un livre d’images, du haut de la colline, que contemple l’enfant lecteur de la campagne. Il suit du bout du doigt les lignes d’encre bleue, pourquoi pas vert olive? Car son regard est libre et se donne le droit de repeindre le monde. Il explore le sol des pages de son livre, aime des taches sombres et des phrases touffues, des arbres élégants et des landes crépues. Il choisit ses enclos et ses murets de pierre, y construit des châteaux aux fenêtres serrées, pas plus grands que des cubes où dort le jour caché. Ainsi tout un roman s’invente au vent de rêves et nous offre ses fruits, ses gouttes de soleil.
Extrait de « l’huile d’or , montagnes et villages d’ordinaire», G. Planté, Chêne Ed., Scalunpeto, Czu
Surpris par ce démarrage nocturne mais pas indien j’essaie de suivre les fléches mais je ne voie que ravisement dans ce payasage de val
largement ouvert et découvert qui nous offre la pureté de ses lignes géométriques.
>ossiane: bel haiku et des couleurs vivifiantes qui nous gorgent du soleil de cette vie arborée.
Dans l’olivier tout me plait
sa verdeur et sa candeur
son age canonique
son allure pharaonique
son côté onirique
Dans l’olivier naissant
on imagine la promesse
et on voit en rêve
couler fluide et claire
cette huile qui éclaire
Dans l’olivier croissant
s’affirme force et beauté
il est conseillé pour la santé
point trop acide et rapeux
il fera tant d’heureux
Dans l’olivier on imagine
les gens agglutinés
pour les ramasser
ces couleurs noirs
ou bien bleuatres
et dans cette noirceur
je voudrai tremper ma plume
comme dans un encrier
ni marteau ni enclume
c’est au pressoir tard le soir
que j’hume les senteurs
provencales qui s’étalent
Je vous souhaite une excellente journée
elle a fort bien commencé mais il reste tant
dans le ligne à ligne et même outreligne
que je me restreint dans l’attente de vos écrits
pour mieux rebondir, insouciant et jamais captif.
>Bernard: peut tu satisfaire ma curiosité, qui est ce G Panté
je ne connais qu’un gaston, inventeur de la première batterie (au plomb) et développeur des dépots d’argent qui ont fait la renommée
de christofle (accessoirement lié à Ampére dans ses expériences) !
merci d’avance.
beaucoup d’énergie et de vigueur…et une bonne cuillère d’huile d’olive
La nature est un livre à elle même , il faut la déchiffrer pour découvrir la sérénité .
Toujours beaucoup de douceur dans tes notes.
je t’embrasse Ossiane
Le paysage est écriture.
La page d’un livre qui n’en finit pas
tant qu’il y aura de l’encre
et la terre
et les hommes
pour dire cette histoire
et l’ inscrire
Note qui réchauffe en ces matins de givre…
Bel haïku et calligramme Ossiane
Je t’embrasse
___
Terre du soleil
Sur la page citron vert
Les mots se posent
monique , annick, bernard,thierry , bruno
en peu ou beaucoup de mots que de bonheur
bien alignés
en rangs sérrés
les élèves attendent la récré
ils écrivent studieux
des mots sérieux
par la fenêtre
ils regardent envieux
cet espace de liberté
où ils pourront crier
courir et jouer
et laisser les mots
se mélanger
s’évader
dans leurs esprits libérés
bonne journée
Des champs d’oliviers
Partitions héraldiques
D’un riche blason
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
chaque mot, chaque plante
a une saveur différente
chaque mot, chaque plante
a sa couleur chatoyante.
chaque mot ou chaque plante
a une odeur énivrante.
assortir, mélanger,transformer
sur la terre, la page ou l’assiette
le paysan jardinier,
l’écrivain ou le chef cuisinier
artiste inventifs et créatifs
nous offent le monde.
que l’on déguste avec nos yeux
notre histoire, nos sens
et les sentiments du moment.
ils éveillent en nous le désir
de se promener
de lire ou de manger
et partager ensemble
ses oeuvres uniques;
puis d’en garder les traces
indélébiles sur l’inconscient.
prêts a bondir à chaque instant
sous l’impulsion d’une image,
d’un mot ou d’une odeur.
Sur l’argile des terres le ciel écrit son histoire. Graphisme déchiré, aimant, haineux, mots d’incompréhension et d’ignorance…
Gravures d’éther et de pluie, dessins de sang qui inondent les soirs d’automne, qui griffonnent leur matin de brume, qui glissent sous l’éclat minéral de l’esprit des hommes.
Et plus loin, caché sous les rocs de nos existences précaires, existences effilées comme des ruisseaux perdus dans le désert, là, écrasé par l’incompréhension des étoiles, toi, et ton cœur qui bat.
Le plus fou des poèmes
Le plus beau des poèmes
Toi
Et ton coeur qui rythme l’encre des jours
Bonne journée 🙂
Coucou, Ossiane
Belles photos d’une nature lumineuse, beau calligramme et haîku.
J’aime bien les mots de Jeandler, de Bruno et le 2ième poème de Monique
Sillons rayonnants
Tracés d’enluminures
Champ d’écriture
Dure journée pour ceux qui viennent travailler en train…..ici, beau soleil ….et toujours du vent
Bonne journée
Bises à vous toutes et tous
maquis et pierres envolés,
une grande tache
comme une plaie rose,
mais striée des souples lignes,
rangées sages de points
jeunes porteurs d’espoirs,
sous la garde des cabanons
comme un jeu ordonné,
des avenirs
jetés sur le collines
Ossiane,
Je relis les textes et m’aperçois d’une faute,j’ai mis les oliviers »points » et déliés au lieu de « pleins » et déliés, peux-tu faire cette petite correction, merci à l’avance. Bonne journée.
le jardinier écrivain
dépose ses semis de mots
sur la terre vierge de la feuille
que l’on récolte avec le coeur.
Je voudrais poser une question :
sur tes photos, Ossiane, on ne voit jamais aucun animal. Ni vaches, ni moutons, ni chèvres. Et pourtant les sols ont l’air si « propres », si « nets ». Qui est-ce qui les « tond » ?
Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre…
Ici, il floconne tout doucement, tout légèrement.
Belle et bonne journée à tous et toutes.
Une pensée(-fleur, bien sûr !) toute spéciale pour toi, Annick.
Il arrive que la vie se la coule douce
Tout parait calme aux alentours
Il arrive que la vie s’écroule
Tout se brise pourtant dans un coin là-bas
Je voudrais prendre sa douleur
Fragmenter sa souffrance
La partager pour qu’elle se disperse
Et s’évanouisse
Un combat que je voudrais remporter
Diviser pour régner
Face à l’absurdité
Face à l’injustice
Face à l’impuissance
Et quand on n’y peut rien
Il ne reste que les mots
Souvent dérisoires
Et quand il n’y a plus de mots
Il reste la présence
Jamais dérisoire
Et quand il reste les regards
Sillons de lumière
Reste l’espoir
Les doigts du soleil se posent sur le clavier en sol, et l’orgue du coeur des oliviers, se met à chanter la douce mélodie du temps qui passe….une bien belle invitation à se coucher, se laisser reposer, bercre, apaiser par les notes tendres des feuilles sur le clavecin de la vie…
J’aime fort Bruno et Jeandler.
Merci Bourrache, de ce pas, je me sors au soleil, confiante et calme….
C’est magnifique, Nigra, je suis émue edvant tes mots.
bises à chacun, je reviendrai ce soir,
c’est mercredi et il fait soleil!
ton haiku est beau, Ossiane….
Quand mon regard rencontre le tien
Je perds soudain tous mes moyens
J’ai composé ce poème pour toi
Qui pourra te paraître discourtois !
Tu te glisse chaque jour dans mes rêves
comme j’aimerais me glisser dans tes draps
offerte comme un trésor à mes bras
j’aime t’imaginer dans ta tenue d’Ève
je voudrais si ardemment t’embrasser
et contre ta douce peau me serrer
mais n’ose et ne sais comment l’avouer
alors je couche ces lettres sur le papier
Comme j’aimerais le faire à tes cotés !
j’aimerais que ces mots te touchent
et que mes mains les remplacent, effrénées
je fermerai cette missive avec ma bouche
qui délicatement musardera. sur ta peau
j’attend avec une impatience ta venue
oh charmante et divine inconnue
que mes délicate mains remplacent mes mots
« L’écriture est la soeur tardive de la parole où un individu, voyageant de sa solitude à la solitude de l’autre, peuple l’espace entre les deux solitudes d’une voie lactée de mots. »
C. Bobin / Autoportrait au radiateur
L’écriture
Elle n’a pas cherché à me séduire
elle n’a pas cherché à me convaincre
elle avançait dans une forêt de symbôles
elle a déposé un baiser au creux de mon épaule
elle a mis un doigt sur l’intermittence du coeur
je l’ai traquée dans l’inextricable entrelacs des peurs
dans les dédales, dans les ruelles, dans l’échancrure des murs
je l’ai cherchée dans la multiplicité des visages
dans les sculptures que le temps désarçonne dans les peintures
dans les métaux rouillés, les papiers sulfurés, le bois vermoulu
dans les objets délabrés, récupérés, les fragments, les coulures
dans la mystique du quotidien, la beauté des rebuts urbains
dans la transmission de l’émotion où quelle soit
dans le flux inépuisable de l’émotion
dans ses interrogations jamais apaisées
dans l’alliage dans lequel on m’a fondu
je l’ai cherchée…
octobre 2007 s(v)en
« (…) Pourquoi écrivez-vous ? Mais qu’est-ce qu’écrire ? Pour l’instant, je ne réponds pas au questionnaire, je rêve, je suspends le geste d’écrire, justement….
Ecrire, c’est, ce n’est pas… Ce peut être, ce fut… Ce n’est plus…ce sera…
Ecrire, c’est naître écrivain, entouré par les mots – et l’on écrit parce que l’air bourdonne de mots, on écrit comme l’on parle, parce que –verve, verbe – cela parle en moi. Ecrire, c’est chercher à être cet écrivain que l’on n’est pas, et l’on écrit parce qu’on se tait, parce que l’on ne sait pas parler, parce qu’on manque de mots.
Ecrire pour être seul, pour rompre le contact, comme on se cache, comme on tire un drap sur la tête, comme o ferme la porte à double tour. Ecrire pour ne pas supporter d’être seul, comme on sort de chez soi, un jour de fête, quand on se croit seul à être seul, prêt à parler au premier venu. Ecrire pour être vu, comme l’on hisse le drapeau du naufrage, pour être aimé, préféré. Ecrire comme on cherche des yeux.
Ecrire pour se voir en éclair, comme l’on craque dans la nuit l’allumette que l’on jette – et pour s’être vu une fois pour toutes, ne plus avoir à se retourner. Ou écrire pour survivre, pour que demeure l’irréparable que l’on fut.
Ecrire pour ne pas être confondu avec les autres, amalgamé (« C’est la chose que nul ne peut se vanter de partager avec moi », dit Artaud) – ou écrire pour n’être plus personne, pour passer dans le lieu commun du langage.
Ecrire pour ne pas être reconnu, en brouillant ses traces. Ecrire pour être retrouvé.
Ecrire pour repousser, pour rester intact. Ecrire pour attirer.
Ecrire comme la serre chaude capte le soleil, pour être présent à toute chose, comme l’on tourne la tête de tous côtés. Ou écrire pour ne plus rien voir au-dehors, pour s’enfermer dans la chambre noire. Ecrire comme on s’éveille. Ecrire comme on s’endort.
Ecrire comme l’on panse une plaie : encre opiacé, sédative, hypnose de l’œil noir de l’encre. Ecrire pour ouvrir la plaie, pour mieux sentir le mal.
Ecrire comme on s’arrête sur une route, pour arrêter le temps, freiner sa rapidité, ordonner sa prodigalité, pour dénombrer le butin. Ecrire comme l’on se met en route,pour voir enfin quelque chose, pour que quelque chose enfin se passe, parce que rien ne s’est encore passé.
Ecrire parce que l’on aime, parce qu’il y a (dit Saint-John Perse) « lieu de louer ». Ecrire parce qu’il faut inventer de toutes pièces « ce qu’il y aurait à regarder », dit Artaud.
Ecrire comme l’on aime, comme l’on caresse, susciter devant soi le corps second qui concentre tout rayonnement (…) »
Texte extrait de : La Vérité et les Mythes / Gaëtan Picon / Mercure de France 1979
j’habille la page de mes mots
et mes mots me déshabillent.
L’écriture
Tu es
mon pêché mignon
Tu es
ma gourmandise
Par toi
je suis
moi
yaouhhhhhhyaouhhhhh, Marc, MariaD et C. Bobin, et Sven..
et je vous lis après avoir déposé quelques mots..
et déjà me me cours, c’est mercredi, Barka m attend pour le café, mmmhhh..et puis un evisite de maiuson cet aprem..
à ce soir,
cette page me semble encore, se dévoiler belle promesse..
COMME IL EST BEAU, ton poème Marc… mmhh.. sous les draps avec l’aimé’e’, l’écriture la plus belle sur les pores de la peau. à se donner à lire; se dévoiler, se lire,; écrire, se vivre..!
Coucou Ossiane et tous,
Je dépose ma contibution.
Mon prénom, Olivier,
Peu de temps que j’ai croisé,
Une belle Dame, l’écriture,
Avant de griffonner des mots,
J’ai découvert la lecture,
Romans, essais, histoire, bio,
Je ne cesse d’apprendre,
Grâce aux auteurs et vous,
Mes débuts, des vers d’Amour tendre,
Destinés à Orlane, un prénom doux,
Ma « nouvelle vie » m’a permis,
De taper mes premières lignes de cette vie,
« Carpe diem » m’a ouvert de nouvelles portes,
Rencontres virtuelles chaleureuses m’ont été offertes,
Même certaines devenues réelles,
Mes acrostiches, ma vie, mes coups de coeur,
Avec Annick, Notre « Sophie », partage de bonheur,
Vous, Amis bloggeurs, avec vos touchantes traces,
Quelques vers pour rendre grâce,
De ce pas, je vous embrasse,
A demain sur cette poétique Ossiane place.
Bises à Maria-D, Annick, Neyde, Sven, et toute cette troupe de poètes.
Bisous chère Ossiane et merci pour tes mots !
OLIVIER
j’écris pour savoir qui je suis
Ecrire c’est exorciser le passé
Ecrire pour regarder le présent
Et ouvrir le cahier de l’avenir
Ecrire c’est plonger au plus profond de soi
Ecrire pour regarder les autres
Et s’ouvrir au monde
Ecrire pour mettre des mots sur la douleur
Ecrire pour mettre des mots sur le bonheur
Et s’ouvrir sur les autres cœurs
ecrire c’est dévoiler ses faiblesses
ecrire pour les transformer en force
et ne pas mourir
Moutons
doucement alignés
en troupeaux
moutons
de mots
troupeaux
de phrases
et de pensées
destinées
immobiles
au Commencement
était
le Verbe
Bernard j’aime beaucoup tes mots..oui la terre est le fruit de vies entières, un livre entier…grand ouvert.
« Je suis allé à l’école des hommes blancs. J’y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j’ai découvert à temps que cela n’était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée.
Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n’en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d’étudier à l’université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie. »]i
Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)
Très beau texte, Céliak, la magie du verbe…
« au commencement était le verbe »…la pensée concrétisée dans les mots, la désinence des temps…
bonne journée à tous dans ce passage éclair.
Bonjour,
J’essaierai de repasser et de lire vos mots …
Juste quelques citations de [Jean Rouaud]
Extrait d’un Entretien avec Catherine Argand – Décembre 1996-Janvier 1997
L’écriture est un exercice spirituel, elle aide à devenir libre.
Ecrire, c’est se jeter dans le vide en se disant je serai rattrapé ; par le sens évidemment.
L’art poétique, la mécanique romanesque obéissent à d’autres règles que celles du savoir. L’abandon, la mesure.
Et puis l’écriture dans un moment singulier :
« J’aime ce moment à te regarder, ton regard s’interroger …
Simplement le silence, la feuille de ton carnet qui vole dans l’instant. C’est simplement reposant…
Vois-tu ce moment qui cherche la rencontre de l’Autre, la rencontre de soi …
Pour te parler, te rencontrer, j’ai d’abord besoin de ce silence, du sourire bienveillant qui se dessine, se prolonge, se répète.
Etre là seulement, pour se dire qu’on est bien là, ensemble …
L’aller vers le regard de l’Autre, le retour, le regard vers la feuille, l’interrogation du ressenti, des mots écrits, comme les vagues vont et viennent …
Je te regarde, tu écris.
Je me regarde, parfois j’écris.
Accueil du silence, de l’Autre, des mots …
Tu vois, là, j’aimerais aussi écrire là, la nuit, sur la table, la bougie allumée …
J’ai simplement envie de dire que ces moments là, je les savoure, car la vie quotidienne est parfois tellement violente, et souvent le doute s’installe alors …
Là, je ne doute pas, je regarde, j’écoute simplement.
Je te regarde, je me regarde, j’écoute les silences, je m’écoute, j’écoute les pages qui se tournent, j’écoute le frottement de tes mains sur le carnet, les mots qui glissent sur la feuille.
Ca me permet aussi d’oublier … »
Bises et bonne journée
j’écris, je lis, j’écris, je lis, j’écris, je lis….
parfois je relis, mais non je rature
parce que en peu de temps l’usure
les mots frottent et rabottent
il bondissent et rebondissent
joyeux et fougueux, ombrageux
aussi mais c’est plus rare
La page ne reste jamais bien longtemps blanche
en équilibre je me tiens sur une fragile planche
et de cette tension nait le trait, le verbe
oui au début était le verbe mais était il conjugué
pour m’en assurer j’ai essayer l’envie de conjurer
c’est loupé et maladif mais pas plaintif, jouissif
aussi le verbe est émotion, surjection après
qu’involution il sort de la terre mère et jaillit
tel un magama informe qui en retombant et refoidissant
devient cette pouzzolane légére et poreuse
mais il contient au delà de l’air du vide et des
interstices et du vice et de la forme
bref il est difforme jamais conforme.
Je sens bien ce sujet
on se retrouve ce soir…espoir
quel chemin pourvu qu’on ait l’émotion
Paix
J’irai par les jardins de la terre
Et j’écrirai ton nom
Au pied de chaque arbre
En lettres de soleil
L’écriture
L’écriture a jailli dans ma vie
Comme un geyser dans le désert
Des mots sortis de mon inconscient
Comme vols d’hirondelles
Arrachés au printemps
Ma parole, ivre, a franchi les frontières
Essaimant des sillons de lumière
Bulles d’air, d’oxygène
Souffle puissant dans le vent
Elle a réouvert mes blessures
Engourdi mes tourments
Fait exulter mes désirs flamboyants
Mes mots de pierre , mes mots ardents
Sont inscrits dans mon écritoire
Ils portent les stigmates de mon histoire
Ils ont des habits souvent décousus
Pourtant, je les aime
Parce qu’ils m’escortent
Dans ma soif de lumière
L’écriture pour moi, est poème
Et mes mots, je les aime
Ecrire sur les cailloux
Et les filets du temps
Sur les pages du vent
Et l’écorce des arbres
Ecrire à l’encre d’eau
Sur les lignes de la vie
En faire des phrases écloses
Dans mes cahiers d’enfant
Ecrire dans les marges
Et les bords du monde
Ecrire comme on respire
Sans perdre une seconde
Ecrire pour le pire
Ecrire pour le meilleur
Ecrire pour une personne
Pour qui mon cœur résonne
Ecrire en un seul souffle
Dans la vague qui expire
Sur le sable mordoré
Son amant d’un instant
Ecrire et ne point dire
Ecrire le grand désir
Des mots creusant la terre
Des mots faisant du bien
A ceux qui les rencontre
Dans le matin du monde
Ecrire comme on délivre
Comme on ouvre la cage
Pour exorciser l’absence
Et cicatriser la blessure
Ecrire contre l’oubli
Ecrire pour aimer
Jusqu’à l’heure…
Du grand silence
Sion d’oliviers.
Murailles de cette branche.
Camps délabrés.
Bataille pour la terre de velours.
Griffes de mains couleur terre d’ombre brulée
Amour de toutes les vertes vies
Zones emmurées
Arbres témoins, encore…
L’écriture dans les champs d’oliviers chatouille bien des plumes, et de bien belles plumes, de quoi lire et relire pour s’en imprégner, c’est agréable.
Bernard, ce texte était écrit pour nous, quel bonheur de le découvrir. Est-ce que tout le livre de G.Planté est sur cette même tonalité ? parce que j’aime beaucoup sa façon de dire.
Victor Hugo disait :
« les mots sont les passants mystérieux de l’âme »
c’est ainsi qu’ils se promènent aux alentours de Speluncato au milieu des champs d’oliviers.
Maria-D je viens de lire ton poème et je le trouve magnifique, ce parcours en écriture tout au long de la Vie, tu as su le dire avec force et conviction, félicitation.
Il m’a remis en mémoire une exposition que j’ai faite, il y a quelques années sur l’histoire de l’écriture, j’aurais aimé y voir un texte comme le tien.
Écriture
a fait la vie
dans mon coeur
marque d’une blessure
douleur …
Écriture
a fait la vie
dans mes jours
marque d’un rencontre
amour …
les mots parfois
ils leur faut un moment de gestation.
ils éclosent petit à petit
je les dépose dans leurs nids
comme autant d’oeufs si fragiles
parfois j’en perd
mais aussitôt
je les remplaces
puis je les couve
et puis quand je les sens a maturité
je les libère de leur coquilles.
et il prennent alors leurs envols.
bientôt il quitterons le nid définitivement
et iront nicher ou bon leurs semble
auprès de ceux qui les aime.
a d’autre moments
il sortent et s’enchainent
s’envolant comme
une nuée libre et sauvages.
Beaucoup de belles choses dites , ce jour, à l’ombre des oliviers, arbres de la longévité, pleins de sagesse.
La vie est une page d’écriture qui s’ajoute au long roman de la Terre.
Maria-D
J’ai lu tes mots à voix haute,
ils se sont allés écrire dans mon coeur.
J’aime la musique, le rythme des vers.
On va écrire
« Jusqu’à l’heure…
Du grand silence »
À ce moment là
l’éternité va lire
ce qu’on a écris
dans notre coeur.
Je vous écris,
Fenêtre ouverte sur le ciel et les champs d’olivier qui sont la page colorée où les mots à la pointe du cœur s’impriment ligne à ligne et se posent comme un grand vol d’oiseaux qui viennent picorer le grain perdu que le vent y dépose.
Des sillons montent le chant d’un poème élégiaque en l’honneur des travaux et des jours rythmé par les cigales et le balancement des feuillages attentifs.
Je vous écris,
Pour dire la beauté simple et rude du paysage agreste que le regard découvre et caresse sans se lasser.
Les heures passent ensoleillées et chaudes, et l’air léger nous offre tout un bouquet d’odeurs vivaces qui embaument les minces rubans des sentiers qui s’enroulent autour des murs de pierres ocres et grises.
Je vous écris,
Et je laisse aller la plume du silence sans chercher d’autreq musiques, d’autres images que l’étendue de cultures et de friches où les sources cachées qui jasent parlent de solitude et d’amours rêvés quand vient le crépuscule à pas de velours et qu’une lune d’argent ouvre les rideaux des songes de la nuit.
Je vous écris
« Quelque part après speluncato… »
Me perdre dans un champs d’écriture et semer des gouttes d’encre
pour faire prendre dans ce terreau fertile de la page docile
des graines d’idées, des images, des voyages, des idéaux, des débats
et aussi des sentiments troubles ou sereins, enflammés ou déclamés.
Me promener dans des lignes de traverses pour traverser les lignes
renverser l’encrier car l’encre y est , du moins déjà en songe et en paroles intérieures qui me rongent et bientôt s’allongent quand couchées sur vélin ou parchemin.
Me lancer et m’envoler dans des phrases enjouées et gracieuses
ambitieuses et radieuses, pour rayonner et éperonner les sens
sans contourner le bon sens ni le respect, sans barguigner ou mégoter sur des alinéas qui mésalignent de façon maligne.
Me trouver dans ces instants rares ou la grâce et la facilité effacent toutes les difficulutés et aplanissent les soucis, par la magie de la plume; baume efficace et tenace qui cité dans le texte court ou long
simple ou comliqué porte au loin ce message d’espoir pas sans histoire.
M’égarer haletant, sans maîtriser ni mépriser cette reprise instante qui soudain me soulève et me guette, me rejette et me tend; et liver de moi quelques fragments épars mais pas pillés, juste des morceaux choisis qui viennent sous la main, sous la langue, sous la plume.
M’évader dans des espaces sonores qui m’honorent de pouvoir m’accepter et de tolérer sans critique acerbe mes excès et mes abcès
sans jamais rabaisser ni l’intention ni la portée de phrases musicales qui fébrilement se calent entre deux silences trop fugaces et agacent.
Céliak, MariaD, Claudie, comme vos bons sont beaux,
et il y en a atant de beaux aujourd hui encore, les miens émus, se taisent et écoutent en silence.
Trio magique CeliaK, MariaD et Claudie à tout rompre on vous applaudit.
Quelle journée folle et enchantée, où à tour de rôle se sont relayés infatigables ces mots, cette chaîne qui entraîne, cette trame qui clame.
Je n’oublierai pas Marc , Sven et Nigra et aussi amichel et Neyde qui ont démultiplié à l’envie les tumultueuse envies de ces phrases qui déferlent comme vagues.
Pouce pour une pause méritée mais ce n’est que partie remise et sur le tapis il n’y a pas de mise juste les mots et nous.
Les mots émaux qui fixent la couleur des sentiments et scintillent
dans ce couchant.
Très bonne soirée à vous tous.
Ecrire m’est déchirure
Douleur plaisir en partage
Sur les griffures de la vie
L’écriture est un baume.
> CéliaK, Maria-D et Claudie
je vous ai lu avec émotion
et avec émotion je vous dit : Bravo!
> Ossiane,
Tous les poètes ont déposé de beaux mots.
Les coeurs et les âmes ont éte touchés pour l’Écriture.
Bises
Sillon tracé
Ligne d’arbres plantés
A pas comptés
L’ homme écrit son paysage
En reflets de sa pensée
A la face du monde.
Si je ne puis l’écrire
je le dirais
Si je ne puis le dire
je le crierais
« Qu’un scribe s’approche et je lui dicterai3
L’ homme est parole
Et quand elle ne porte plus, il l’écrit.
Bien peu portent la bonne parole.
de Saint-John Perse, dans Amers, ceci:
« Moi j’ai pris charge de l’écrit, j’honorerai l’écrit. Comme à la fondation d’une grande oeuvre votive, celui qui s’est offert à rédiger le texte et la notice; et fut prié par l’Assemblée des Donateurs, y ayant seul vocation. Et nul n’a su comment il s’est mis à l’ouvrage : dans un quartier, vous dira-t-on, d’équarrisseurs ou de fondeurs – par temps d’émeute populaire – entre les cloches du couvre-feu et les tambours d’une aube militaire… »
et, dans une toute autre veine poétique, les paroles d’ Aragon :
« Ecrire ses secrets n’était pas qu’une idée d’enfant: c’est peut-être la clé de tout art, qui se propose, au delà du langage, un langage à soi, la création de signes, à la manière de Matisse ou à celle de Kadinsky. »
(Je n’ai jamais appris à écrire ou les incipit)
Tracer et graver pour que l’empreinte dure
manier délicatement son stylet dans l’argile
d’un geste souple délié et fort habile
des traits, batonnets et points si purs
encocher des cunéigrammes énigmatiques
pour se compter du côté d’Ur et d’Akkad
Celà en aucun cas ne tient lieu de bravade
quand la mesure est de rigueur systématique
Pourtant l’alphabet vient comme parapet
il encode le sens qui sinon se dérobe
et dans ses mailles utilement il englobe
le sens fugace par le vide plus happé
Ah l’écriture qui sur le plat donne relief aux mots
elle fait monter le sens comme la crue dans la jarre
et dans ce jardin des mots repiqués sans saison
elle tourne autour du pot avec quelques raisons.
ça me touche Ossiane…
Beaucoup de belles pensées très sensibles..
Dont entre autres celle de Marc :
« j’habille la page de mes mots
et mes mots me déshabillent. »
Bises à tous et toutes
Céliak, MariaD, Claudie, comme vos MOTs sont beaux,
et il y en a tant de beaux aujourd hui encore, les miens émus, se taisent et écoutent en silence.
Comme c’est beau, Nigra,
ces mots… pr corriger mon erreur de mot… si chargé mon jour…je suis un peu dans le gaz…
C’est beau, pierre2,
et je partage comme toi, pour Marc, Tay,
et les tiens m ont sensibilisée, aussi, en lecture…
Merci à vous, de beaux moments, j ai un peu la tête en vertige auj, la tête doit être un peu trop chargée, mais néammoins, je vis, et fonce, avance vers devant, la libération….
Ossiane
Je suis particulièrement émue et touchée par tous ces témoignages spontanés qui ont émergé aujoud’hui et qui ont fait de ta page »une très belle page d’écriture »
Neyde l’a très bien souligné, tous les poètes ont apporté leur contribution grâce à leur émotion, leur sensibilité, leur vécu…
L’écriture par la poésie est pour moi un art-thérapie et si j’ai appris à travers lui à faire face à des réalités pesantes, j’ai aussi ressenti un plaisir infini dans cette écriture, j’aime les mots, j’aime écrire..
Merci, Ossiane, au nom de tous ces poètes qui se sont exprimés aujourd’hui, pour cette plénitude que tu nous a apportée, j’en suis convaincue
Belle soirée à toutes et tous….je vais relire vos écrits qui m’ont tous éblouie
Plaisir aussi d’être en complicité avec Céliak et Maria D.
Merci Ossiane pour cette belle compagnie
Bises vers vous Monique, Neyde et Annick, je suis touchée
Merci à vous tous pour vos beaux écrits du jour Thierry et amichel,
Pierre, j’aime beaucoup ceci :
« Ecrire m’est déchirure
Douleur plaisir en partage
Sur les griffures de la vie
L’écriture est un baume. »
Belle soirée à vous tous
L’écriture
La mémoire des hommes
Depuis six mille ans
oui, j aime beaucoup aussi ses mots à Pierre, mais je suis si éblouie que je ne vois plus grand chose,
tant de beaux textes..
et les tiens, et ceux d’autres.. c’est incroyable, je suis renversée.. allez, je syncope tendre.. dans un beau lâcher prise qui me rêve, et me prend et me berce…
Désolée, peu de temps pour le blog en ce moment… petit passage vers vous mais très vite…
Ecriture a donné lieu à de nombreuses et belles écritures de votre part et de spendides contributions autour de ce thème. J’en suis toute émue, presque bouleversée…
Pas si facile de faire son choix… Merci à vous tous.
>Monique :
J’ai beaucoup aimé ton poème sur les guillemets, pleins et déliés ; il m’a fait hésité. Bises.
>Poète :
Merci pour tes impressions, j’ai plongé aussi la tête la première dans le vert olive 😉 Bonne soirée !
>Bernard :
Cher Bernard, connaissant ta fantaisie, je subodore ta signature derrière Gplanté un chêne 😉 Merci, ton livre superbe fait rêver.
>Thierry :
Merci pour ton beau texte sur l’huile d’olive qui mène à l’encrier puis au travail d’artisan que suppose l’écriture. Belle inspiration, c’est bien senti ! Bonne soirée !
>Bruno :
J’aime cette notion de déchiffrement, cela signifie qu’on n’en a jamais fait le tour. Bises.
>Pierre :
Tu attaques l’écriture sous tous les angles toi aussi 😉 C’est de toute beauté. Merci également pour ces extraits d’auteur qui interpellent. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Maria-D, Claudie, CéliaK :
Merci à toutes les trois de nous avoir ouvert votre livre d’écriture. Beaucoup de souffle dans vos mots. C’est splendide. Bises.
>Maria :
Merci pour ce texte superbe sur le sens de l’écriture. Il est d’une richesse incroyable.
>Marc :
De bonne idées, des phrases et images fortes, des émotions dans tous tes angles d’attaque. Beaucoup d’inspiration et de sensibilité tu as ! Ton poème d’amour est beau et ton poème sur le sens de l’écriture aurait pu faire partie du choix.
>Kirikino :
Pourquoi pas 😉 Tu es parti sur une autre écriture, écriture d’un blason à l’image de ce terroir si riche. Merci pour cette vision originale.
>Johal :
Ton beau texte écrit m’a également fait hésiter. Déchirures, griffures, griffonnages, une forme d’écriture aussi. C’est superbe. Merci pour ta plume sensible.
>Brigetoun :
J’aime oujours tes descriptions de paysage toujours si précises et personnelles. Beaucoup de justesse dans tes mots. Bises.
>Bourrache :
Ecoute, Bourrache, il n’y a pas d’animaux car je n’en ai pas vu à l’heure où je suis passée dans cette région. La sieste sans doute 😉 Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de vaches.
Vraiment de la neige ??? Bises.
>Nigra :
Magnifique poème plein de sensibilité ! J’aime beaucoup tes trois dernières strophes. Bonne soirée !
>Annick :
Comme ça te va bien ta vision de l’écriture. Petit péché à préserver au fond de toi. Bises.
>Sven :
Un tel titre ne pouvait pas te faire sortir de ta cachette 😉 Merci de nous partager ta belle approche. Cherchée… mais trouvée sans aucun doute… Je t’embrasse.
>Olivier :
Merci Olivier pour cette contribution qui touche particulièrement. Dame l’écriture est allée à ta rencontre pour devenir ton amie et te faire écrire de superbes poèmes pleins de sensiblilité. Il ne faut surtout pas lâcher prise. Je t’embrasse chaleureusement
>Nath :
Ce mot te fait remonter à la surface et ça ne m’étonne pas 😉 Merci pour ces beaux extraits qui permettent de mieux cerner ce que Ecriture signifie. Bonne soirée.
>Tay :
Superbe petit poème ; j’ai failli le choisir 😉 Merci !
>Salade :
C’est une terre à mériter que tu nous décris car partagée entre dur labeur et velours. Merci pour ton approche originale.
>amichel :
Belle immersion ! Ton texte aurait pu être choisi aussi avec ta belle approche de l’écriture ouverte sur le paysage, la terre, les oiseaux, les senteurs jusqu’à l’arrivée du silence de la nuit. Merci beaucoup.
>Neyde :
Oui Neyde, je suis complètement éblouie par la haute qualité des écrits proposés ! Un tel élan ne peut venir que de poètes sensibles pour qui le mot Ecriture signifie vibrations de vie. Je ne regrette pas d’avoir choisi ce titre même si je n’ai pas le temps de commenter toutes les contributions. Alors savourons en silence.
>Céliak :
Message bien reçu Célia, mise en lumière méritée 😉 Je suis d’accord avec toi pour la phrase de Marc.
>Claudie :
Oui Claudie, une page très spéciale où la plupart d’entre vous parle de sa relation avec l’écriture avec grande sincérité, beauté et émotion. Une page à mettre dans un petit coin de notre tête pour y revenir lire, penser et rêver aussi, à ce que les poètes ont dit. C’est très émouvant. Merci pour tout cet élan.
à l’angle des pierres
un dos caresse son ombre
douceur de la langue
A vous tous et toutes …
de la première note de votre musique des mots jusqu’au dernier point déposé … vous avez été S O M P T U E U X aujourd’hui.
En toute modestie et avec beaucoup de respect, je vous fais une révérence et …
… bravo !
ECrire, écrire est un départ, et n’est pas une fin
ou alors une faim de chaleur à toucher, la serrer, la retrouver, l’embrasser,
ECrire pour se vivre, de belle liberté, au plus près d’exister,
ECrire c’est se vider son âme de son encre et son ancre posée dedans son port en ailes, aller plus loin encore, au pays des je t’aime, si chauds si langoureux,
ECrire de son vivant qui se palpite le coeur, écrire et le chanter et le pleurer aussi,
ECrire est un métier dans le métier du vivre, et se vivre d’écrire est aussi un métier,
ECrire pour se trouver, se retrouver sans se perdre, ou en perdant tellement que le nu est si bel,
ECrire dedans son coeur, sur sa peau, dans son souffle,
ECrire et les lancer ses messages à la mer,
ECrire perles de vie, gouttes de sang, vers d’haleine,
ECrire sans s’arrêter, ou alors se reprendre, se poser et le prendre son souffle, son ballon, son petit rouge lit de sang dans la soif de se vivre en posé éternel,
ECrrire en lettres en airs en souffles de rien et de tant,
ECrire à toi, à moi, je t’aime infiniment….
Enfance
errance
le louvre
l’Egypte
Le scribe
hiératique
initiation
un flash
qui lache
symboles
sans paroles
>Neyde:
Gloups! Ton beau poème s’était égaré dans ma boîte;-) Amour et douleur pour ces rendez-vous d’écriture qui ne t’ont jamais quittée. Merci pour tes mots émouvants. Je t’embrasse.
>Maria:
Très juste haïku, écriture vieille comme le monde et si indispensable pour communiquer avec les autres.
>le sid:
Bonsoir Yves, angle droit et rondeur, douceur et rugosité, une forme d’écriture aussi;-) Merci pour l’originalité de ton bel haïku.
>Annick:
Très beau poème Annick qui vient du plus profond de toi et qui permet de mieux te connaître. Beaucoup de choses enfouies sous ces six lettres. Merci beaucoup.
>THierry:
Ecrire, scribe, Egypte, signes. Belle image silencieuse à la fin de ton poème. Merci à toi.
je relis avec émotion, tes mots, OLivier..
belle et douce nuit à chacun!Bise de clair de filet de lune de la nuiot.
Un doux parfum d’encre
Montait le long des collines
Le sang de l’Histoire
Je vais écrire
Je vais écrire
Tous les mots de la nuit
Le silence, et le bruit
Dans mes rêves
Je vais écrire
Les rayons de la lune
Encre d’argent
Dans mon encrier
Je vais écrire
Les étoiles scintilantes
Allure miroitante
Dans mes yeux
Je vais écrire
Ton nom, Amour,
En lettres d’or
Dans mon coeur
Je vais écrire
Sur le velours de la nuit
Tous les mots nés
Dans mes rêves
Je vais écrire…
Mais toujours resteront
Tant de mots
Dans mon âme …
Ecriture matinale pas banale ni bancale
avec les yeux de la nuit la vie est chouette
Ecriture spontanée comme éruption cutanée
qui du prurit des mots éclaire le fanal
Ecriture comme friture ou épluchure
à saisir et qui desquame l’âme
Ecriture sondeuse qui teste les failles
et navigue en sous main
Ecriture libératrice de force créatrice
turbine comme une marémotrice
Ecriture instantanée mais sans clichés
qui en nous fait survoler la mémoire
Ecriture automatique à coup de pic
pas glissante ni glaçante mais laçante
Ecriture pas comme confiture
car collante et trop étalée
Ecriture personnelle et continuelle
qui affirme le style haut
Ecriture passionnelle et charnelle
dont n’échappe pas le fusionnel
Ecriture témoignage comme un gage
pour ne pas sombrer dans l’oubli
Ecriture médicament en guise de calmant
qui en clamant apaise et adoucit
Ecriture partage pour combiner l’adage
entame la valse de l’échange
Ecriture folie pour la mélancolie
qui méle l’encolie et la badiane
Ecriture cursive et presque incursive
qui pointe de manière incisive
Ecriture ronde qui tourne manége
pendant que défile les chevaux
Ecriture italique penchée et oblique
pour oblitérer depuis les côtés
Ecriture gothique gutturale prosaique
pour imager des lieder romantiques
—————————————————-
Que c’est bon de se réveiller avec du mot à mot de tête
pour amorcer en tête à tête ce dialogue silencieux
nourri des rêves de la nuit , mettant à distance l’ennui
et ébauchant bien après minuit ce carillon secret
où se crée une fois encore, dans le calme du bureau,
l’envie de mettre un écriteau « silence on écrit »
Bonne journée à toutes et à tous avec une farouche et tenaillante
envie d’écrire ; sans citer J Salomé devenu banal ou banalisé
j’ai juste envie de rendre hommage à Munch
parcque quand j’écris…je crie, je crée, je craie, et du tableau noir
à l’ardoise; en lignes, en strates, en strophe, depuis longtemps
je me demande pourquoi la ligne n’est pas infinie et pourquoi il faut faire retour charriot sans doute parce que la ligne de fuite fait échapper au regard au delà de la stance la constanceet que de l’alinéation à l’aliénation il y a peu de distance.
bonjour Ossiane, un temps de silence pour méditer, parfois les mots ne veulent plus rien dire il vaut mieux les garder pour soi. J’ai juste lu et apprécié. Comme le dit Pennac l’un des droits du lecteur c’est de se taire.
Écrire c’est angoissant car on est seul devant cette page blanche que l’on voudrait noircir au plus vite, tant on a de choses à dire, alors que les minutes et les heures passent et qu’a peine quelques lignes, quelques mots parfois, qui nous semblent assez proches de ce que l’on pense, restent sur l’écran de l’ordinateur, désespérément immobile et silencieux.
Écrire c’est rassurant car on ne sera pas là lorsque le destinataire lira cette prose ou ces vers, et qu’il semble que l’on a pesé le pour et le contre, et par conséquent que l’on a vraiment écrit ce que l’on avait envie de dire. Mais on ne le sait qu’après l’avoir écrit, et surtout après avoir été lu.
Ecrire au lieu de parler, c’est facile car on peut s’y reprendre des dizaines de fois sans que le lecteur n’ai l’impression que l’auteur bafouille, ne se perd dans dédales dont même Ariane ne serait pas sortie. En revanche on est seul, sans personne pour nous dire, stop, tu te trompes, ce n’est pas vrai, tu mens, je ne te crois pas, je ne suis pas d’accord avec toi. C’est pourtant ce que l’on voudrait, mais c’est ce que l’on redoute.
Ecrire c’est définitif, enfin c’est ce que tout le monde dit, et croit. Pourtant c’est éphémère, comme les mots s’envolent aux oreilles de auditeurs qui les oublient bien vite, les mots s’entassent au fond d’un tiroir dans d’une enveloppe, si vides de sens que plus personne ne veut les lire.
Ecrire c’est risqué car c’est attendre une réponse sans pouvoir ne rien rajouter.
Je parle, enfin j’écris, et je n’ai toujours rien dit. J’aurai peut-être du faire de la politique.
Bonne fraîche et tonique journée à tous
l’écriture est une voix intérieure…
qui…
dans le silence de l’intime …
parle à une conscience intérieure…
je vous lis tout à l’heure
bonne journée
5 beaux écrits posés ce matin (Monique Neyde Thierry Marc et Jean Louis
Monique très beau ton haïku
—-
« L’écriture c’est l’inconnu. Avant d’écrire on ne sait rien de ce qu’on va écrire. Et en toute lucidité.
C’est l’inconnu de soi, de sa tête, de son corps. Ce n’est même pas une réflexion, écrire, c’est une sorte de faculté qu’on a à côté de sa personne, parallèlement à elle-même, d’une autre personne qui apparaît et qui avance, invisible, douée et pensée, de colère, et qui quelquefois, de son propre fait, est en danger d’en perdre la vie.
Si on savait quelque chose de ce qu’on va écrire, avant de le faire, avant d’écrire, on écrirait jamais. Ce ne serait pas la peine.
Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait – on ne le sait qu’après – avant, c’est la question la plus dangereuse que l’on puisse se poser. Mais c’est la plus courante aussi.
L’écrit ça arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit, et ça passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie. »
((Les dernières lignes du ivre de M. Duras : » Ecrire »)
—
(Clin d’oeil à Thierry)
http://yakasolutions.typepad.com/photos/uncategorized/le_crijpg.JPG
Belle journée à vous tous
Bises vers toi Ossiane
Trois fois mercis et félicitations aux trois poètes à l’honneur !
Maria-D, Monique et Céliak qui nous offrent leurs mots.
Voilà chère Ossiane, une fabuleuse page d’écriture à lire et à relire !
Tant de personnes qui écrivent de si belles proses et pourtant si peu dans le réel qui se montrent tels qu’ils sont ici.
Drôle de société où l’on préfère l’Amitié virtuelle plutôt que de sourire et se saluer dans la rue…
Je suis impressionné par tous ces talents !
Belle journée à toutes et tous !
OLIVIER
Merci Ossiane pour tes mots sur mon poème.
J’avais salué quelques personnes, elles sont passées sans voir… Sauf Annick !
Pour Olivier
Merci de tes mots de ce matin
Non hier, les personnes ne sont pas passées sans voir… elles sont venues chez toi te saluer…
Bises vers toi
je vais être un peu bavard ce matin mais je vous ai lu
j’avais envi de vous offrir quelques mots a chacun
maria et claudie mercveilleux
MARIA tes mots sont un beau présent
CLAUDIE je suis imprégné de tes mots
MONIQUE belle poctuation très original
JEANDLER quelle présision des mots et quelle belles déclinaison
JOHAL belle déclaration
NIGRA beau texte inversant ce dicton effroyable
SVEN cette fusion te va si bien
OLIVIER beau partage
NATH pour moi aussi ce moment est magique mais je doute aussi a chaque fois que j’écris
THierry quel style!! tu es inspiré aspiré maintenant expire …
reprend ta respiration ..
NEYDE amour et blessure m’ont aussi amenés a l’écriture mais j’ai peur de d’épuiser un jour mon inspiration
PIERRE 2 belle phrase et tellement vrai
AMICHEL tu nous emporte très haut
CELIAK merci
ANNICK continue a me et nous faire rêver
JEAN LOUIS tous les mots ne sont pas lettre morte mais c’est risqué
ecrire c’est confronté notre vérité a celle des autres
et découvrir qu’il n’y en a pas
OSSIANE merci de cette note qui est assez particulière pour chacun
et pardon d’avoir été si bavard
en effet ecrire c’est risqué
risqué d’oublier
CELIAK bravo pour ta mise en lumière
de ses mouton qui font des troupeau x de phrases et de pensées
Bonjour, Ossiane et vous ami(e)s poètes
Je tiens à remercier particulièrement Marc pour les hommages rendus à ses »coups de coeur » d’hier et pour ses mots.
> OLIVIER
Je souhaitais te dire que j’ai essayé avec difficulté de te faire un petit bonjour sur ton blog…de chez moi car sur mon lieu de travail, je n’y ai pas accès et à chaque fois, mon ordi…..blogue, alors je n’ai pu blaguer avec toi….mais je sais que tu existes. Il est difficile de répondre à tous ceux qui nous laissent des messages d’amitié…si l’on ne répond pas, ce n’est pas pour cela que leur présence est niée…
Au passage, je voulais te signaler que je ne m’appelle pas Monique…
Bises à vous toutes et tous….et à toi, Ossiane, une pensée particulière qui a tant de coeur et nous connaît et reconnaît si bien….par nos écrits ou nos mails.
Je reviens vers vous..car pour arriver à tous vous lire, il faudrait du temps…et je le prendrais ce week-end, cela en vaut la peine.
J’ai déjà le sentiment d’avoir oublié parmi les poètes qui ont apprécié mes écrits ainsi que ceux de Maria D et Celiak, beaucoup de noms comme Annick, Thierry…
> BOURRACHE Tu as eu parfaitement raison de pousser ce cri de Bravo à l’attention de tous car chacun de nous a livré un peu ou beaucoup de soi à travers ses écrits et c’est ce qui rend cette page particulièrement émouvante. merci, Bourrache
bourrache il est bien vrai que ces mots sont « SOMPTUEUX » pour te reprendre
et comme dit claudie c’est une part de nous même
c’et aussi pour cela que j’ai voulu faire un mot pour chacun
en espérant ne plus avoir fait d »omission.
par la même occasion sela montre combien la lecture par Ossiane de nos mots déposés est un exercice pas si facile que cela .
donc un grand merci a OSSIANE
Bain de plumes….
J’ai pris le bain ,
dans vos plumes.
J’y ai puisé,
quelquechose.
Mis, dans ma besace.
Un dialogue silencieux,
bruit de silence.
L’entendez vous ?
L’entends tu ?
Le temps s’est tu.
Le temps tu
Conjugaison…
Belle amie,
La bougie nous éclaire.
Pure Morning…
Pure Morning…
Cadeau,
Lumière attrapée ,
Sur un chemin de cailloux durs.
Mis dans ma besace…
A Ossiane, qui me demandait :
C’est quoi » Pure morning « ?
C’est un cadeau poétique,
Sur ton site..
C’est un signe,
de reconnaissance.
C’est deux mots, superbes,
Qui résonnent dans ma tête.
Je sors,
De mon bain de plumes,
de vos plumes.
Merci.
Chère Claudie,
Mes plus humbles excuses pour mon erreur impardonnable. Je sais bien, moi le premier, qu’on n’a pas toujours le temps.
Je voulais juste dire que se dire « bonjour », ICI, même en virtuel me semble normal.
Je t’embrasse si tu me le permets.
Maria-D, aurais-je louper ton passage ? Désolé ! je cours lire tes mots ! bises.
Marc, merci de ce partage d’impressions, amitiés.
D’avance pardon à ceux que j’oublie.
Amicalement,
OLIVIER
Valse des mots
clair-obscur
enfoui
dans les strates
de l’intimité
les contrastes
les harmonies
moussent
dans l’épaisseur
des encres
la valse des mots
douce
chancelante
sur les fils
de lumière
aux résilles
de dentelle
d’or vif
à travers
le tamis du temps
tiédeur
effleurant
les sens
griffures
écorchures fébriles
à distance
fulgurance
des images
traversée
des apparences
en silence…
peu de temps pour vous commenter, mais mes pensées vous accompagnent,
merci pour vos magnifiques mots déposés que je prendrais le temps de relire et d’apprécier un tout petit peu plus tard,,,. merci Marc pour ce commentaire délicat où tes mots dessinent un peu de chacun de nous… bonne journée à tous.
Juste un petit coucou en passant, pour remercier Maria-D, etClaudie.
Olivier s’est trompé de nom , la palme revient sur écriture à Claudie,Céliak et Maria-D pour des textes dont je partage l’admiration de tous. Je t’embrasse Olivier, je ne veux pas que tu sois malheureux je lis avec intérêt tous ces commentaires écrits avec beaucoup de sensibilité, je pense à Marc, Thierry, Sven, fauky, Nay, Neyde, Annick Bourrache, le sid, jeandler, brigetoun, jean-louis, poète, Bruno, Céliak…(ça commence à faire une belle collection de plumes!)
Tout ce qui touche l’écriture en tant que telle, m’interpelle profondément . Beaucoup d’écrivains, et poètes en particulier deviennent pour moi de véritables amis dans le silence à qui je voue mon admiration .
C’est une richesse de pouvoir confronter nos textes au public, cette fenêtre ouverte sur l’extérieur nous le devons à Ossiane, par la qualité de ses images et ces formes si belles de poésie que sont le haïku et le calligramme intimement liées, je pense que cela peut être un plus pour avancer en écriture.
je vous dis bonjour en passant, ce matin impossible d’ouvrir les blogs du monde,
ma plume semble être dans son hamac, je la laisse se reposer, elle vertige un peu, un tel choc vendredi dernier avec cette notification pas conforme avec l avenir visé en autisme, et puis encore un autre ce samedi, et celui de mardi en apprenant que cela ne serait guère simple d avoir cette nouvelle notification..alors,
ma plume semble en petites syncopes, comme si elle avait bu…
cela va passer, je vous lis en silence et vous trouvant si beaux,
et j en profite,
peut être qu il m arrive souvent d oublier de dire coucou, qd on m a dit bonjour, ou de remercier les poèmes dessous les photos, et encore Ossiane pour l ouverture qu elle nous accorde,
et j en suis désolée, ma vie se vit tellement en essentiels, que parfois j en oublie d être juste un peu polie..
je vous embrasse,
vos plumes et mes lectures m ont manquée ce matin…
vous êtes Là!
et pourtant, l intervenante sociale vient de m appeler, un fax de régularistion devrait arrivé lundi, écraivant la nouvelle notification,
mais je n arrive pas à me réjouir avant qu’il soit là.. je me sens sonnée..tant d’efforts faits derrière, mais je vais récupérer, le plus douloureux ets derrière!
bise à chacun!
Courage Annick juste avant d’aller chercher les enfants à l’école.
Je t’embrasse
>Monique :
Bel haïku Monique ! Merci pour tes pensées qui me font chaud au cœur. Je pense que vous êtes tous très lus sans le savoir 😉 Bises d’après-midi.
>Neyde :
Ton poème est splendide car il te ressemble, petite hirondelle. C’est bien ainsi que je perçois ta poésie depuis le début. Il ne faut suirtout pas en changer. Je t’embrasse par delà l’Atlantique.
>Thierry :
Superbe poème sur ta perception de l’écriture. Je constate qu’elle représente beaucoup de choses pour toi. Je l’ai lu d’une traite cette fois 😉
Oui l’écriture est un cri, un cri de joie, un cri de douleur, un cri de sensations intimes et charnelles. J’aime les jeux de mots que tu as fait autour de la craie sur le tableau noir.
Le retour chariot peut être positif ; il permet d’ordonner ses pensées et de faire des pauses nécessaires à la respiration;-) Bien à toi.
>Jean-Louis :
Voilà une petite visite qui me fait bien plaisir 😉 Je me demandais où tu étais passé 😉
Après la lumière, l’ombre et le silence permettent de faire le point et de se ressourcer. Si tu le ressentais ainsi ce qui n’était pas mon cas, tu as bien fait de prendre un peu de distance.
Contente de te voir reprendre la plume sur ce thème qui t’est sans doute très cher. J’aime le déroulement de tes pensées à propos cette écriture qui déstabilise, rassure et permet la rature pour affiner sa pensée. Ephémère… pas tout à fait, les anciennes notes de ce blog sont visitées plus que jamais même si des commentaires ne sont pas toujours déposées. Risqué, c’est un peu vrai car on se dévoile toujours un peu. Enfin, Jean-Louis, je peux te confirmer que tu as dit beaucoup de choses qui m’ont interpellée. N’est-ce pas cela le véritable sens de l’écriture… J’espère que tu vas rester avec nous, je t’embrasse.
>Marc :
Que de générosité dans ta plume Marc ! Un joli déroulé de sensations vis-à-vis de chacun. C’est un véritable partage de mots et de pensées que tu nous offres chaque jour. Pas de problème pour que tu t’exprimes autant que tu le souhaites. Tes interventions ne sont jamais vaines.
Sinon, il est vrai que j’ai parfois du mal à faire un choix parmi tous vos écrits mais c’est très formateur aussi. Cela me permet de faire la synthèse autour d’un thème. J’éprouve la même chose par rapport à la photo mais je ressens cette activité insdispensable et incontournable. Bises à toi.
>Maria-D :
Magnifiques paroles de Marguerite Duras. J’aime ce qu’elle dit à propos du fait qu’on n’écrirait jamais si on savait ce qu’on allait écrire à l’avance. Il en va de même pour tout acte créatif, je crois.
>Olivier :
Oui cette page est à marquer d’une pierre. Je pense qu’elle va rester un lieu pour se chercher, se retrouver. Vos mots resteront gravés ici. Cette amitié virtuelle est dûe aux aux affinités communes. Chose rare à trouver au coin de sa rue à moins d’aller dans des espaces dédiés. Dans la rue, on on dit bonjour mais c’est plus anonyme, plus en surface, plus mécanique.
Olivier, ne fais pas de complexe comme ça ; je ne vois pas ce que tu veux dire avec « elles sont passées sans voir »…
Si tu parles de ce bonjour exprimé, il faut que tu saches que les visiteurs du blog s’expriment de nombreuses fois dans la journée et qu’ils ne peuvent pas dire bonjour à chaque fois.Ceci est dit avec le sourire;-)
Chacun a sa place sur le blog, tout le monde se voit et ce n’est pas parce qu’on ne dit rien que les choses ne sont pas ressenties en profondeur. Imagine que vingt personnes hurlent Hou hou Olivier etc.., on risque de se croire à la criée 😉 Tranquilise-toi, tu es là bien vivant et tout le monde t’estime et apprécie tes signes de convivialité. Je t’embrasse.
>Claudie :
Coucou Claudie, je commence à vous connaître un peu, c’est vrai et j’ai beaucoup d’amitié et d’admiration que ce que vous êtes et faites. Bises chaleureuses.
>Fauki :
Merci d’avoir si joliment expliqué en poésie ce que signifie pour toi « Pure morning » 😉 Ces deux mots sonnent bien et résonnent en beauté dans la forêt verte.
Bain de mots, bain de silence, bain de fraîcheur visuelle, littéraire et poétique dûe à la présence de chacun dont toi également. Merci pour ton beau poème.
>Sven :
Bonjour Sven, toujours dans les parages 😉 Je suis contente que tu sois à nos côtés le temps de ces pages d’écriture. Superbe poème que tu as écrit là et qui raconte un peu chacun de nous avec sensibilité et émotion. Je t’embrasse chaleureusement.
>Annick :
Non, non… Que vas-tu chercher là à propos de tes coucous ou pas 😉 Reste telle quelle et surtout prends un peu de repos pour faire tomber la pression. Ton problème va enfin pouvoir trouver une issue ; il faudra t’en réjouir. Bon séance de hamac !
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Nouveau commentaire sur:
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Marc
Merci de tes mots.
N’aies pas peur.
L’inspiration est dans notre coeur.
Si l’Amour y habite c’est pas possible s’épuiser l’inspiration.
Plus tu écris, plus tu veux écrire, plus tu veux partager tes émotions.
Ni même la vieillesse peut abbattre l’Amour.
En plongeant dans le poème devenu libre
Le regard dans sa course bruissante
D’éclaboussures consonantiques
A petits pas de pluie pastellistes
Fleurit la page de voyelles pastorales
Dans ses chemins la page se trace de sillons
Où jaillit en lumière la parole d’un paysage
Solide comme pierre de lettrine en lettrine
Souriante de sanglots en ses fils de tendresses
Crapahutant et faiseuse de relief et de forme
Chacun de ses couplets est un jardin en chants
Trempés par des dynasties de verts ou de vers
Aux mille racines fragiles entres ocres et bleus
Symphonique d’uniques qu’un seul touché goûte
L’aubade en toi alors perlée d’astres est profonde
…Par sa parure qui s’offre à l’œil…
…Une oreille sucrée danse en écriture…
…
pouquoi n’ais je pas pensé à l’écriture ? à cause de l’indiscipline de la mienne, qui ne saurait être assimilée à des rangées de belles traces ?
La larme de mon coeur
A coulé de son encre
Elle a tracé ce jour
Son écriture de vie
Dans l’intime profond
Qui est d’aimer si fort
« »Ni même la vieillesse peut abbattre l’Amour. » »
et je te cite Neyde, car je partage tes mots….
Et puisqu’il faut vieillir
Bien avant de mourir
Si bon l’amour se vivre
Dans son intime livre
Annick
je t’embrasse fort.
Mon coeur est a ton côté.
Bonsoir c’est dur de tomber du lit, de chercher la lumière, de trouver
une compresse parce qu’on s’est cogné, de se faire un café hyper serré
comme la ceinture de la robe de chambre car on ne veut pas donner au froid le plaisir de cette morsure matinale, matutinale.
Pas de martingale dans ce jeu de go; il faut y aller et c’est vrai il faut plonger, s’immerger et nager dans ces mots qui petit à petit deviennent un peu plus familiers.
Merci Monique ton haiku est l’évidence , bienvenue Sven (tu m’as manqué, pas comme le moule mais c’est vrai que ta valse me donne le tournis, c’est coton mais sans tige ), merci claudie et maria D pour vos délicates attentions.
>Ossiane: notre bonne fée, qui nous montre la voie, nous fais hausser la voix, comment assez te remercier des énergies libérées; je sais la saison des torrents a déjà commencé 😉
Certains disent que l’écriture est furtive et captive, qu’il faut être inconfortable, et douter et suer et pourquoi ?
Pourquoi l’écriture ne serait elle langue vive qui s’épanche sur feuille
intermédiaire et darde quelques aiguillons bien sentis?
l’écriture n’est pas de l’ordre de l’évidence même quand le bobineau se dévide et que le fil s’élance; autour de la pelote le chat guette et pelotonné je m’inquiéte.
l’écriture n’est pas sentance scieuse qui éradique l’arbre plume non elle est plus aérienne et mousseuse, elle est pétillance et brillance
les mots sont des lacs d’amour qui noient tous nos espoirs et nos regrets.
l’écriture est envie, pas de celles irrepressibles qui vous précipitent vers des lieux d’aisance, mais il y a de l’incontinence dans le fait de ne pas à la plume tenir plus la bride pour qu’elle se déride.
l’écriture est encore et encore cet accroc qui à la table emprunte au feutre et en de multiples bandes atteint son but.
l’écriture est pure joie quand la douceur de la soie effleure la main
et caresse la feuille en mots fleurs écloses et seules les parenthèses sont closes.
Je vous dis à tout à l’heure la ronde des mots me prend mais je dois y aller.
c’était délicieux cette ronde de mots, thierry..
Thank you Marc
Et belle soirée à vous tous… ce soir j’ai envie de partager ceci avec VOUS… TOUS
Biiiiiiiiiiiiisssssssssssseeeeeeeeeeeeesssssssssss
http://www.pierdelune.com/eluard3.htm
J’ai aimé cette page…j’ai aimé vos visages…j’ai aimé vos invitations au rêve … vos rivages…j’ai aimé toutes vos écritures…de la plus timide à la moins sage…j’ai recherché dans les sillons…sous les vignes..notre histoire..nos rides et des idées de voyage..volage…….J’ai essayé de suivre vos envolées..qu’elles soient douces ou sauvages…j’ai cueilli sur le Blog tous les prénoms…ceux des filles mais aussi les garçons..je les ai posé avec délicatesse sur une ligne…qui partait de mon coeur pour rejoindre mon front..j’ai suivi leur délicate ascension..Et…j’ai réinventé le monde en y glissant de la tendresse et beaucoup de passion..
A : » … »
Symphonie pastorale,
Toujours monter,..
Vers l’alpage.
Nous trouverons l’ultime.
Le feu.
La pierre,
Pour entourer le feu.
La pierre, pour couvrir le toit.
La pierre,
Pour cuire le pain.
La pierre,
Pour protéger la couche,
Ultime,
Primitive, et ,
Romanesque.
De la haut,
Par dela les brumes,
Nous surveillerons,
Les nouvelles moissons,
Semées.
Dans ces mêmes sillons de lumière,
Que j’ai déja lus,
Sur cette page,…
Dans ces mêmes sillons de lumière, Que ceux, qui nous ont menés ,
à l’alpage.
Bravo ( …)
…
paysage naïf
en écriture cunéiforme
un signe en écho
bref passage
…
Pierre b… bise vers toi sur le fil de tendresse qui va jusqu’à toi
mmmhhhh…pierreB et fauky…
Une page toute en délicatesse, comme notre Ossiane, généreuse, offerte, amante, aimante, une page de mots bien au delà des mots, une page de vies qui se croisent et se nichent dans le salon de Dame Ossiane, une page de ciel, une page de lune, des rayons de miel, des Ecritures, chacune à chacun dans la vie de chacun…mmmhhhh… c’est chaud tout Là…Là au coeur dedans, en tout dedans, rouge de sang, amour, passion, tendresse huamine…
si j’avais une cheminée
j’allumerais des braises
et prendrais une flamme
pour écrire vos poemes
en lettre de feu
si je savais voler
j’irais chercher les étoiles
couvrirais a tout jamais
la voute celeste
et vos mots déposés
pour qu’il scintillent
dans le firmament.
bonne soirée à tous
Merci, merci, merci je demande merci et me rend à vos avantages
divers comme homme lige, comme féal face à la suzeraineté de ces pages que vous, que nous, tous ensemble avons tracé.
Comme autant de constellations, de signes zodiacaux et du Nadir au Zenith dans l’éclipse elliptique, dans l’écliptique oblique, certaines étoiles semblent familières.
Pourtant ce soir c’est en larme de sang que je veux signer ces quelques lignes car à quoi bon garder sa peine quand elle vous emplit et vous chavire et que sous le destin les membrures du navire craquent et que les jointures sautent.
L’écriture permet toutes les libertés, toutes les audaces, toutes les avancées pourvu que la sincérité du vécu soit présent et qu’on ne tourne point compassé comme l’arc autour de semis vérités aux senteurs fades et surfaites, aux sentiments surjoués.
L’amour, l’amitié et la mort sont les trois raisons essentielles qui me poussent à écrire, à gémir, à maudire.
« L’amour n’est qu’une maladie de l’imagination » cite francis Marmande dans Le Monde de jeudi pourtant éberlué on souhaite l’être plus souvent qu’à son tour, piqué à la rose des vents qui fait souffler les brises les plus sensuelles. J’aime cette idée qui fait rimer sexuelle avec textuelle dans l’échappée belle, la fuite en avant et la folie désaxée (misfit).
L’amitié est le sentiment le plus violent qui soit sous des apparences de tranquilité car selon sa versatilité il donne inclination à la plus sourde des angoisses.
La mort me frappe ce soir, inattendue visiteuse, c’est ainsi je broie du noir.
Thierry, Marc, Célia, Monique,
merci de votre intérêt pour mon ouvrage publié aux Editions du Chêne; pour ces précisions sur mon illustre homonyme ainsi que pour cette belle citation de Victor Hugo et pour ce propos de Tatanga Mani qui dans sa simplicité me parle comme livre de sagesse.
Hélas, il n’y a qu’Ossiane pour attribuer à un usurpateur fantaisiste mon texte bourré de talent!
Vous lire est un bonheur toujours neuf.
A pierre b. pour sa belle écriture
Quand l’eau coule claire
Et que notre coeur a soif
Il est bon de boire
….
Ce soir enfin je te lis, du bout des lèvres, comme on boit sur la vitre, un baiser silencieux qui court le long des lignes. Je n’osai plus attendre tant mon coeur se serrait. Cette lettre de toi envolée des montagnes, par dessus l’océan, arrivée sous mon toit: dois-je bien tout te dire? Elle m’est un trésor mais aussi déchirure!
A travers les volutes de ta plume si fine, c’est le geste charmant de ta main caressante, et tes doigts appliqués guidant le trait docile, le point vif sur les i, et cet oubli furtif du mot que tu finis; je suis de place en place les signes délicats qui emplissent la page, sous ton visage fier et tes yeux résolus. Tu vois je te regarde!
Il y a tous ces mots qui parlent du village, et des champs d’oliviers, tes grands jardins d’enfance; quand dans l’ombre des chênes, tu vas, tu te reposes, sur ta terre ocrée tu dessines un chemin, d’espoir et de questions. Tu dis la vie des autres, les instants ordinaires et des histoires secrètes. Ici tu m’interroges, d’un silence sans encre, d’un changement de voix.
Tu es assisse là, penchée vers la lumière, et ta mèche de jais me masque tes paupières. Esquisse d’un sourire, le sang rosit ta joue, tu t’arrêtes d’écrire, un soupir sur la feuille désigne ton prénom.
Sais-tu ce parfum tendre, de la rose de mai, du jasmin, du muguet, et de bois de sental, de la mousse de chêne, cette trace de toi, au creux de ton poignet, qui me guide toujours là où va ta pensée? Tu m’es trop désirable, plus près qu’âme jumelle, rien qu’à t’écouter dire et ne t’entendant pas.
Pourquoi es-tu lointaine? Hier n’existe plus, et j’ai peur de ce vide où tu ne m’écris pas.
Pourrai-je le gommer avec mes mots à moi?
Je t’embrasse sans fin et je signe je t’aime,
mon chant vole vers toi.
Pour Bernard
Ta lettre sublime m’a remis en mémoire le texte sublime de Rostand dans la scène du balcon de Cyrano
Splendide Bernard vraiment…
http://wings.buffalo.edu/litgloss/rostand/text.shtml
s’écrire pour se dire
ce que l’on ne sait pas dire
ou n’ose se dire
Tes mots, Beranrd, sont… et mes mots seraient bien trop en dessous…
Merci MariaD et Monique,
et douce nuit pour chacun!
Quelle page, quelle belle page de vie, d’amour, de ressentis, de vie de chair, d’esprit encore, de douceurs, de tendresse..une page aux lettres d’oOOOOr!
>… :
Bonsoir …, merci d’être venu déposer ton poème dans lequel tu fais passer ta relation à l’écriture. Il est vraiment superbe avec ces références aux lettres et aux couleurs du paysage. Bien à toi.
>brigetoun :
Aucun doute sur ta capacité à parler d’écriture mais j’aime ausis tes petites rébellions poétiques 😉 Alors surtout reste TOI, c’est ce qui fait aussi l’intérêt de nos échanges. Bonne nuit !
>Annick :
Et oui Annick toujours l’amour dont tu sais si bien parler 😉 On se souviendra de cette belle page rédigée par vous. Bises.
>Thierry :
Beaucoup de questionnements autour de Dame Ecriture 😉 Pourquoi ? Parce qu’elle a de multiples facettes qui correspondent à l’identité de chacun. Merci pour tes belles évocations imagées et tes dévoilements émouvants qui font avancer la réflexion. Pour ne pas broyer du noir, regarde les étoiles cette nuit. Bises.
>Maria-D :
J’ai écouté Paul Eluard avec émotion. Quelle force transmise dans ce seul mot de liberté ! Merci pour cette belle contribution. Bises.
>Pierre b :
Bonsoir Pierre, il ne manquait plus que toi 😉 Je me disais, il ne va pas rater ça 😉 Merci d’être venu embellir cette page de tes mots d’amitié et de tendresse. Je t’embrasse.
>fauki :
Jolie symphonie poétique et ascensionnelle! Bonne nuit.
>Sylvie :
Bref passage qui me touche 😉 Judicieuse et intéressante approche que tu as eue. Elle n’a pas du tout été évoquée. Merci à toi Sylvie, je t’embrasse.
Voici un lien pour voir ces signes cunéiformes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cun%C3%A9iforme
>Marc :
Belle chorégraphie céleste. Rien n’est impossible, Marc 😉
>G PLANTE :
Bonsoir Gérard 😉 As-tu planté ton chêne aux Editions Dubernard?
>Bernard :
Quantité de beaux écrits aujourd’hui ! Cette lettre d’amour est spendide. Beaucoup de délicatesse dans la description de ce paysage de mots qui vibrent sous ton regard. Bravo à toi, tu sais décidément écrire sur tout. Bonne nuit.
>Monique :
Il y a sans doute du vrai dans ton dernier poème. L’oralité n’est pas si simple… Bises à toi.
Bonjour
Hier soir, je n’ai pu rentrer chez moi à cause de la neige….alors, pas d’internet
Mais je viens de parcourir rapidement vos écrits et je suis attendrie par vos mots….
> Pierreb
Ta prose est d’une sensiblité si fine, si délicate….on dirait une fontaine d’eau claire de petites gouttelettes…de tendresse…
>Bernard
Ta prose est une envolée lyrique….et magnifique…
> Ossiane
Je reviendrai vous voir ce week-end…les échnages sur ce blog ont une intensité de cristal
Bises à toutes et tous….
Quel mystère que l’écriture..Nous inventons notre propre regard..mais la poésie , entre le transitoire et l’ éphémère s’expose à tous vents , puisque finalement nulle règle, ni frontière ne l’a protège!
Comme l’a écrit si justement Bernard Noël: » On écrit pour arriver au dernier mot , mais le mouvement de l’écriture ne cesse de le retarder.
Le dernier mot peut en réalité se trouver n’importe où dans le texte. Ou bien il peut être tout le texte.
Quand j’écris , je poursuis ainsi une ombre et c’est le fait même que je courre qui fait bouger l’ombre »
Ossiane: jolie page … même si, selon l’expression de Bakhine: « La parole ne sait pas si elle sert, elle vient des ténèbres et ignore ses racines.L’homme véritablement désintéressé , bon et aimant, n’a encore rien dit..Il n’est pas devenu écrivain..
Un petit pas de danse..et puis s’en va…>)
>Alix:
Bonne idée que tu as eu de venir faire un petit détour par la case Ecriture;-) Ecriture en mouvement pour toi, comme c’est beau; de tes textes, émane toujours un souffle. Tu as bien fait de passer par là pour nous exposer ta vision si personnelle. Merci beaucoup.
Si je t’écris
Juste ces quelques lignes
je sais qu’une fois de trop
Nous manquera le courage
De laisser tous nos mots
Glisser vers l’aventure
Et peut –être un futur
Embarquer le navire
Sans billet de retour
Sur le quai
Ne plus attendre
Le train
Les sortilèges coulent
Même si le ciel est froid
Parle-moi d’inventer
Un lendemain
D’essayer un doux parfum
D’étoiles
Derrière nous le passage
Se referme
Le silence est mon chant
La clé de la sagesse
Un seul mot
Et je surprends la note
Sur l’archet d’un violon
Le trait sur la page blanche
Illustrée d’aquarelles
Et la respiration des vagues
Je sais qu’il est un monde
Qui eût lieu avant moi
D’autres matins secrets
D’anciennes pluies
Sans doute un peu de paix
Pour le prix d’une défaite
Que je ne connais pas
Redis le moi tout bas
Quels sont les rêves
De tes nuits incertaines
J’aurais sans doute l’audace
De ne jamais oser
L’horloge s’est arrêtée
L’automne touche à sa fin
Il cherche de loin en loin
Le rayon de soleil où se lover
Enfin …
La clé de mon jardin
Sous la nuit s’est perdue
En échange d’une promesse…
Maintenant il me faut égarer cette lettre
Où bien l’offrir au vent
Pour laisser aux histoires
Les serments éternels
Que l’on répète encore
Mille fois avant de les écrire
Sur le papier de soie..
Ma=gnifique Alix, c’est très beau…
>Maria D: merci avec retard pour le clin d’oeil, c’est mieux de l’avoir à l’oeil tellement c’est particulier et interrogateur.
>Alix:
Ton poème est admirable de beauté et d’émotion suggérée. Ton écriture est fluide, légère, un peu comme ces aquarelles de chevaux. Ta plume dessine et peint en écrivant. Comment fais-tu pour faire sortir tout cela de ta plume;-) Bravo à toi!
Alix, je commence à manquer de superlatifs … alors, je vais pêcher tous ceux que j’ai posés … je les place les uns à côtés des autres …
et voilà.
Maria, Annick, Claudie…aux bons soins d’Ossiane!
Merci d’avoir si gentiment fait écho à ma lettre! Vous avez été sensible à l’émotion que j’ai eue en l’écrivant. Combien sont fascinants, et le mystère qui nous unit dans l’expression d’un amour, et la réalité de la différence qui nous mène de l’un à l’autre. J’en suis toujours étonné, plus encore, époustouflé!
Annick, il n’y a pas pour moi de mots en dessous, sauf ceux qui sont mépris et haine. Et tes mots sont si beaux de toi.
Alix, ALIX, ALIX, ALIX, ALIX!
« Et je surprends la note
Sur l’archer d’un violon »…
Entend sous mon archer
Chanter la vie infime
L’histoire frêle
Et belle
D’un arpège tranquille…
Bernard…bernard ..bernard..
Ecoute le mot
si vrai qu’il tremble
il n’y a plus que lui
dans la chambre
qui éblouit
toutes les couleurs
ouvre la fenêtre
simplement
pour le plaisir
le monde parle.
Et les mots jouent**
arbre dressé
dans le jardin
en bord de mer
arbre enraciné
dans la volonté des temps
feuillage tremblant
dans la cime des vents
feuillage si vert
tendre aux attentes
des amants
>aspe:
Ecriture riche, imagée et sensible. Merci encore!
L’écriture, un souhait du coeur, des mots là, couleur imaginaire, résonnances d’ailleurs, dans l’instant présent, pour re-lier ses moments de douceur. bien à vous et douce journée, Mahé
>Mahé:
Bonjour Mahé, bienvenue sur le blog. Merci pour ton joli ressenti sur mes images et l’écriture. N’hésite pas à te joindre à nous si tu aimes écrire. Au plaisir de te lire à nouveau.