Mosaïque

Le village de Belgodère

Le village d'Occhiatana en Balagne

Balbusard

La Balagne

L'église de Costa en Balagne

L'église de Costa en Balagne

Le village de Speluncato en Balagne

Querelles de clochers, réunion de familles sous l'oeil du balbusard

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Querelles de clochers
réunion de familles
sous l’oeil du balbusard

Les petits villages escarpés et étagés se succèdent, Belgodère, Occhiatana, Costa, Speluncato. Voir la Carte de Corse

Quatre beaux regards d’aigle frôlent les montagnes et petits villages de Balagne. Ce sont ceux de Monique, Tay, Claudie et Marc.

Je voudrais être un oiseau
M’élever dans le ciel
Dans ce ciel sans nuage
Au-dessus des roseaux
Avoir de grandes ailes
Et le plus beau plumage
Je voudrais atteindre
L’espace de la vraie liberté
Là où nulle contrainte
N’obscurcit ce ciel d’été
Je voudrais être un oiseau
Pour voir combien
Petit est le roseau
Petits sont les humains
Donner à chaque chose
Sa propre dimension
Et qu’en mon coeur repose
Un bonheur sans condition

Monique

Son ombre frôle
Les pierres et les feuillages
L’oiseau sentinelle
Protège le village

Tay

Vol plané de mots
Cancans et caquetages
Babil de l’oiseau

Claudie

Seul dans le ciel
il scrute l’horizon
son oeil aux aguets
il scrute fouille
toujours en quête
il s’approche
il s’éloigne
fonce
hésite
approche la lumière
descend dans les ténèbres
se mêle aux bruits de la ville
mais s’enferme dans son silence
il est là
de sa belle présence
mais survole sa vie
regardant sans cesse
Derrière lui.
suivant les traces
qui disparaissent
dans cet espace évanescent
sa vie est une mosaïque
Qu’un malin a mélangé !
pourtant il sait
Qu’il ne sert à rien d’explorer ailleurs !
ce qu’il cherche se situe à l’intérieur
il ne le verra pas de ces yeux
Il le sentira au fond de son cœur.
alors peut être pourra t’il enfin
reconstituer ce puzzle déconstitué
pour réaliser une mosaïque lumineuse.

Marc

157 réflexions sur « Mosaïque »

  1. Magnifiques paysages. Maisons miniatures perdues au milieu des montagnes,petites fourmilières et ses petits « can-can » ici comme ailleurs…. C’est très joli, paysages en trois dimensions!

    Je voudrais être un oiseau
    M’élever dans le ciel
    Dans ce ciel sans nuage
    Au-dessus des roseaux
    Avoir de grandes ailes
    Et le plus beau plumage
    Je voudrais atteindre
    L’espace de la vraie liberté
    Là où nulle contrainte
    N’obscurcit ce ciel d’été
    Je voudrais être un oiseau
    Pour voir combien
    Petit est le roseau
    Petits sont les humains
    Donner à chaque chose
    Sa propre dimension
    Et qu’en mon coeur repose
    Un bonheur sans condition

  2. Moi mon village préféré dans ce secteur, c’est Spéluncato avec son église et son orgue. La Balagne fut très riche à une époque soit de ses ressources locales (olive, blé) soit de ses migrants qui de retour de leur exil, rapportaient de petites fortunes investies dans de somptueuses résidences, ou de somptueux… mausolées.
    Ces villages témoignent du fait que les corses sont des montagnards qui du haut de leurs villages surveillaient le danger venant de la mer et étaient prêts à tout moment à prendre le maquis si nécessaire.

  3. Mosaïque de sentiments…

    C’est peut-être un élan
    un plongeon dans le vide
    mais on reste au bord…

    C’est peut-être le vent
    les mots qu’il traverse
    mais rien ne bouge vraiment…

    C’est l’aube qui s’avance
    bien au-delà des choses
    mais c’est ton ombre
    qui recule…

    C’est peut-être un signe
    dans le silence épais
    mais il n’y a pas de trace
    et ton image s’efface…

    C’est peut-être le vide
    juste après l’élan
    c’est peut-être le souffle
    encore après le néant
    c’est peut-être ton visage
    dans le paysage
    mais pour le voir
    il faut fermer les yeux…

    Tout est là
    en suspens
    dans ce courant
    léger de l’air
    sous l’aile
    qui nous porte…

    de l’oiseau absent.

  4. Beau tout cela… Beau le haïku… le calligramme… et cet oiseau dans le ciel que je jalouse un peu…

    Beaux les écrits posés tôt ce matin… et moins tôt ce matin…

    « haïku ménique » j’aime beaucoup… quel esprit ce bonbonze… ce Bon bonze

    Dans le bleu azur
    Sentir le vent et planer
    Là-haut être seul

    Belle journée à vous tous et à toi Ossiane accolade amie

  5. confession

    Fantôme en loque, je vie enveloppé
    Par ce soliloque , morne mélopée !
    Qui serais-je, si tout ceci n’était pas arrivé ?
    Qui serais je, si il ne m’avais pas rencontré ?

    Molle matière de ce rapace du passé
    Soumis à son geste insoutenable.
    De sa griffe ignoble il m’a broyé
    Me transformant en un être friable

    Cette animal immonde , jeter dans le noir
    Plante ses serres , s’accroche aux parois
    Se haussant sur son trône s’érigeant en roi
    Il faut maintenant que j’affronte son regard

    Que je mette des mots comme des enclumes
    Transmutant ce rapace en une belle plume
    frôlant le papier avec l’encre de ses cendres
    pour voler vers l’avenir , sans perdre un instant

  6. Je sais ça n’est pas un goéland, mais…. ils sont tous deux friands de poisson, alors…

    « Mes frères ! s’écria Jonathan. Mille années durant, nous avons joué des ailes et du bec pour ramasser des têtes de poisson, mais désormais nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres ! »

    Richard Bach / Jonathan Livingston le goéland

  7. hissées sur une crête,
    blotties dans la main
    des montagnes,
    les maisons en sursaut,
    tirées par le clocher,
    se tendent vers le ciel.
    Et dans le bleu,
    ironique et libre,
    trajectoire noire,
    l’oiseau les contemple.

  8. Bonne journée à tous… très forte migraine ce matin me cloue terre à terre… devant de belles images et tous vos mots déposés sur fond de ciel ensoleillé mais vent glacial.

  9. Bonjour Ossiane et à toutes et tous,

    Plané comme ce beau rapace,
    Evasion, liberté, oublier,
    Mon esprit soulagé.

    Vous avez tous bcp de talent, mais souvent mes « bonjours », « bisous », « poèmes » passent inaperçus, dommage…

    Chère Ossiane, j’ai parlé de toi et de ton talent hier sur mon blog.

    Neyde, je t’embrasse fort ! et beaucoup d’autres !
    OLIVIER

  10. Ossiane

    Des photos de villages escarpés de Corse, comme je les aime…et cet oiseau que je voudrais être….pour survoler ces beaux paysages… Calligramme en fond d’ouate bleuté…Très beau

    Joli poème de Monique….et bel humour de Bonbonze

    Vol plané de mots
    Cancans et caquetages
    Babil de l’oiseau

    A toutes et tous, une belle journée…de liberté
    Bises aux ami(e)s de l’Oeil Ouvert

  11. Alors la pierre,
    L’herbe, la terre,
    La tuile et même l’air,
    Magie du regard,
    Sont marbre de Carrare…

  12. Seul dans le ciel
    il scrute l’horizon
    son oeil aux aguets
    il scrute fouille
    toujours en quête
    il s’approche
    il s’éloigne
    fonce
    hésite
    approche la lumière
    descend dans les ténèbres
    se mêle aux bruits de la ville
    mais s’enferme dans son silence
    il est là
    de sa belle présence
    mais survole sa vie
    regardant sans cesse
    Derrière lui.
    suivant les traces
    qui disparaissent
    dans cet espace évanescent
    sa vie est une mosaïque
    Qu’un malin a mélanger !
    pourtant il sait
    Qu’il ne sert à rien d’explorer ailleurs !
    ce qu’il cherche se situe à l’intérieur
    il ne le verra pas de ces yeux
    Il le sentira au fond de son cœur.
    alors peut être pourra t’il enfin
    reconstituer ce puzzle déconstitué
    pour réaliser une mosaïque lumineuse.

  13. L’hiver s’avance à ma porte
    Bientôt, là
    Il n’a pas encore frappé

    Le vent tourbillonne
    Les derniers feux de l’automne
    Le ciel charrie sa pluie
    L’espace flotte dans les gris
    L’hirondelle disparue, le fil nu
    Tant, temps de mélancolie

    Mon jardin s’enfouit dans la dormance…

  14. Merveilleux mots que vous avez déjà déposés, commme je dormais ma nuit, Monique, Sven, Marc, Bonbonze ont mes palpitations de coeur ce matin,
    coucou Olivier, bonjour MariaD et chacun,
    Bourrache, ton dernier texte me rend émue, je t’embrasse. Je t’ai préparé un bon café tout chaud.
    Bon mercredi pour chacun, j’espère sous le signe de la libetré, du vol, du bel envol, des vraies richesses de vie à saisir, de belles brouettes de feuilles à rentrer en soi…
    J aime beaucoup ton calligramme, Ossiane, il a les couleurs de l automne…

    C’est bien dommage, les querelles
    Quand la langue de l amour
    Devrait être universelle
    En échanges et partages
    Poses de vues différentes
    Mais pas pour se claquer
    Juste pour se bouger
    Penser se changer encore
    Tenter d’y voir plus clair
    Le monde avec ses vues
    Est une vraie richesse
    Mais l’Homme se bagarre
    Pour rêgner seul en chef
    Et penser détenir
    Sa juste vérité
    Quand la vérité pure
    Juste universelle
    Ne veut rien dire en soi
    Chacun est vérité
    Qui n’appartient qu’à lui
    A son passé, présent
    Avenir vers devant
    Détenir une vue
    Me semble fort pompeux
    Bien plus s’ouvrir la vue
    Ecarquiller les yeux
    Et regarder encore
    Sans jamais se lasser
    Sans jamais posséder
    La lumière éternelle
    Mais la viser déjà
    A petits pas feutrés
    Ou à claquements d’ailes

  15. Son ombre frôle
    Les pierres et les feuillages
    L’oiseau sentinelle
    Protège le village

    Bonjour Ossiane,
    Oui, c’est avec plaisir que je participerai aux mises en lumière
    Bonne journée à toi et à tous…

  16. merci a tous de ces beaux textes

    beaulivre vivant
    ou chacun écrit et lit
    mosaique de vie

    dans les airs

    sans aucun bruit
    le village déploie ses ailes
    survole le temps

  17. Annick :

    y’a si longtemps que nous n’avions plus partagé d’expresso.

    Je le sirote (oh combien ! tu peux pas savoir…) … ainsi que tes mots.

    J’espère qu’Ossiane et tous les autres viendront nous rejoindre à cette drôle de table.

    Bon arôme à tous pour cet aujourd’hui.

  18. Peut-être qu’un café très serré …chez Bourrache… dessèrera les mâchoires d’acier de l’étau qui m’ enserre le cerveau ce matin…

  19. mosaïque

    à olivier et tous ici

    …hep patron …tournée générale…et puis chiche…puisque tu lance l’appel…que ton sourire fasse le tour du monde en écho…amis bloggeurs fabriquons la plus grande terrasse du monde…hep patron …fait… sourire …tes parasols…

    faite passer

    clin d’oeil

  20. Sven :

    En cas d’étau … je préconise plutôt … la tisane … de tilleul …

    Beaucoup plus de chance de devenir un-cas-en-voie-de-guérison…

    Sourire et clin d’oeil.

  21. Sais-tu Sven que la caféine en quantité excessive peut déclencher les migraines… alors le café chez Bourrache Ok mais à petites doses … demande lui plutôt un léger massage des tempes, de la nuque ou du visage… tout dépend de ta migraine..
    Bises

  22. Je balbutie devant un tel panorama
    je me retoune et je contemple à loisir
    et je ne vois que source de plaisir

    le balbutiement est un riche ciment
    qui concéde aux parties du tout
    leurs propres et vraies spécificités

    Le campanile fortement étagé
    et ce murs facade ouvragé
    suggèrent bien l’investissement

    Vous avez dit tant et tant
    que pour une fois je cale, je bute
    ce n’est pas la culbute

    et cet aigle pêcheur
    fut il à ses heures précheur
    distingue de loin
    le moindre détail
    avant que foudroyant
    de s’abattre dans ce sérail

    bravo à tous pour ce bouquet harmonique
    et surtout à toi ossiane
    pour cet haikou et ce fondu
    de couleurs pas enchaînées

    puisque l’oiseau aspire à la liberté
    dans la lumière et l’horizon lointain
    prend de la hauteur pas uniquement
    dans des contemplations

    bonne journée

  23. … et Olivier, et Annick, et Monique, et Jeandler et … tout le monde.

    T’oublies surtout pas Ossiane, hein !
    ___

    Tu sais conduire un autobus ???

  24. Maria-D … voyons !
    ___

    Mais pas de problème … suis en train d’aménager l’arrière-salle.

    Tu viens avec tes mains douces et tes huiles essentielles … Annick amène les bougies …

  25. Zut, je viens seulement de comprendre … tout bon.

    Y’a une grande prairie derrière chez moi, Marc, pour l’atterrissage…

  26. Je le savoure avec toi, chaque jour, Bourrache,
    là dans l instant d’après je vais traverser Roubaix, pour rechercher mon fils, puis balayer les feuilles, est au programme, à moi de lui présenter bel et beau pour lui donner envie de les balayer les feuilles de l’automne.
    Que chacun amène sa tasse, ma cafetière est amitié nombreuse. Bises à chacun!

    Et je te lis Sven, déserre tes mâchoires, et ouvre les toutes douces sur une bonne tasse de café bien corsé.

    ET YOUPS, une tisane DE YOUPSSSSSS pour Marc… Sourire.

    Je suis déjà assise Schauwn..un café si où plé!?!

    j ai trouvé le remède,
    une goutte de café corsé dans chaque tasse, juste l essentiel, el massage des tempes à chaque tasse..mmmhhh…

    Et je contemple avec toi Thierry, Roubaix m appelle.. à bientôt!
    et une goutte de café, heinhein, une délicieuse, rare et précieuse, si pleine de tant de temps qui passe en son moment présent si bon, le passé loin, vive le présent!
    gloups, le passage de ma petite goutte dans mon petit gosier!

  27. et je vous lis à toute vitesse, bourrache et marc,
    bon je fais d abord un détour obligé par Roubaix,
    ensuite on se prend rv, si envie de ce bus de nous,

    vos mots si magnifiques encore ce jour!
    je vous embrasse vous et chacun!
    bon,,,,,, minceeeeeeeeeeee, je dois me sauver encore l o bligé de vie, à bientôt,
    je bois avec vous en joies, dans ma toto cheveux au vent…..

  28. Annick :

    Thierry – Roubaix ?

    (moi, je connais Paris – Roubaix …)

    Bon, je ne vois aucun inconvénient que vous veniez à vélo …

  29. >Bourrache:non non tu sais annick elle file comme le vent et ça s’agglutine comme les feuille mortes en ce moment.
    Moi je suis du midi toulousain mais je n’aime pas trop le vélo
    (je n’ai pas parlé du petit vélo) puisqu’un vent de griserie semble
    souffler ce matin , hatif et vélif.

    Merci à bonbonze pour un mot sublime et quand le ménisque se met de la partie, c’est parti pour le rétro pédalage mais aussi sur les remontées capillaires sur les bords (je suis passé à oeucuménisque).

    Pas tous sous la même bannière même si les gonfanons et les kakebonos claquent fort .

    alors pour le midi disons que quand l’Autan suspend son vol
    tout flotte et tout tremblotte au point de se blottir sans avoir le temps de déglutir.

  30. Mosaïque
    Mots mis en musique

    Tourner les maux en dérision
    Habiller le vide
    De plumes d’écume
    Happer une bouée jetée
    Au bord du néant
    Laisser l’étau trop lourd
    Fermer la radio
    Oublier la météo

    Inventer des voyages
    Avec des oiseaux
    Au-dessus des nuages
    Atterrir, amer rire
    A vélo ou l’aile lisse de l’hélico
    Table-ronde autour d’un expresso
    Massage, message
    Aujourd’hui, pas sage

    Dessiner un brin de folie
    Echapper à celle-ci

  31. si pouvait mosaïque
    rimer avec caïque
    et dégager à perte
    de vue en pratique
    jeter un ponton
    entre mer et terre
    ouvrir un bal bizarre
    sur un motif sublime
    nous faire tanguer
    dans la verdure
    tant que dure
    pour les plus purs
    cette ivresse
    qui décime
    dans ce nid d’aigle
    perché haut tout là haut
    imaginer le bruit du vent
    l’arome du santal
    le glissement des sandales
    et dans ce dallage
    sans guère d’age
    évoquer le mirage

  32. Bravo aux lauréats qui planent dans ces hauteurs.

    Etagements étrangement
    Epousent le flanc des montagnes
    Les maisons couronnent le rocher
    Rampent et grimpent
    S’élèvent quelques tours
    Un clocher où les heures
    Se martèlent
    Un soir avec ou sans lune
    Les querelles se vident
    On s’étripe ou on s’aime
    Il ne restera rien dans les caniveaux
    Tout s’écoule et s’enfuit
    Sous l’oeil du balbuzard
    Pêcheur d’âmes
    Eternelle vigie

  33. Ossiane, merci

    Avec Monique, Tay et Marc, mes compagnons de haut vol, je plane!!

    >Merci, Pierreb et Brigetoun pour vos mots.

  34. Ossiane, merci

    Avec Monique, Tay et Marc, mes compagnons de haut vol, je plane!!

    >Merci, Pierreb et Brigetoun pour vos mots.

    Bonne fin d’après-midi

  35. Monique, Tay, Claudie

    ne plus être seul
    et planner dans ce ciel
    un vrai présent

    merci Ossiane de cet envol

    et a tous ce matin merci de ce  » bal bizarre »

  36. Tout-à-fait en-dehors de propos … mais j’ai le coeur gros.

    Aux infos, heure après heure, de mauvaises nouvelles.

    Ma belle Belgique va bientôt ressembler à une … mosaïque …

  37. Feux d’artifices
    Mots vagabonds, mots d’ombres
    Parés par l’oiseau
    ___

    Aujourd’hui, pas sage.

    Demain, passage ?

  38. Bon, j’ai fait tout ce qu’il faut Maria, Annick, Bourrache… tisane de tilleul…bain aux huiles essentielles…sac de glace sur le crâne… massages par une collègue… et…
    luminothérapie bleu fantômatique…
    je suis toujours un zombie (dans le culte vaudou, mort sorti du tombeau…) bon, je vais y retourner… bye

  39. >Sven: con je ne sais pas (je parle de moi 🙂 ) patriote, franchement ça dépend des jours !

    Mais oui si tu demeures en midi pyrénées alors nous sommes assurément proche géographiquement et même plus depuis quelques temps à travers ces regards croisés et décroisés.

    je dirai juste que je suis proche des lézards…toponymiquement parlant.
    Est ce un hazard si par la loi des contraires sans être un animal à sang froid (suffisant à mon goût en tout cas) j’aime me prélasser à prendre le soleil sur de grandes pierres plates.

    Quelle journée magnifique et en votre compagnie
    je fais chorus pour saluer un quartet pas le haut cedron
    mais oh Cd rom qui avec cet aigle impérial au regard aiguisé
    nous a transpercé de part en part , de bonne part surtout
    dans un échange débridé.

    ça y est encore ce maudit lacher prise, qui parfois défrise !
    un peu de retenue 🙂

    >Ossiane: ces plongées et contre plongées donnent le tournis
    merci encore

  40. Belle mosaïque du jour aux 5 couleurs poétiques
    Ossiane, Monique, Tay, Claudie et Marc

    Mosaïque

    « Sous l’oeil du balbusard
    Petits sont les humains
    Les pierres et les feuillages
    Cancans et caquetages
    Q’un malin a mélangé »

    Bises vers vous

  41. Le balbusard a fait souffler un joyeux vent de folie sur le blog 😉
    J’arrive trop tard pour le café 🙁

    >Monique, Marc, Claudie, Tay :
    Bienvenue à toi Tay ! Merci à tous les quatre de nous avoir fait planer en beauté. Vous avez fait le lien en mots entre ce vol plané et ces petits villages. Bravo à vous, ce n’était pas facile, j’en conviens 😉
    Merci Marc et Claudie pour vos autres poèmes émouvants, sensibls et arériens.

    >François :
    Je n’ai pas eu le temps de visiter Speluncato de façon approfondie. Mias il est vrai que son site implanté d’un grandiose cirque de montagnes est merveilleux. Merci pour tes observations enrichissantes. Bises.

    >Bonbonze :
    Quelle audace ;-)) Il fallait oser trouver ce jeu de mots et tu l’as fait 😉 Merci à toi.

    >Sven :
    Beau poème flottant à l’image de ton état du matin 😉 La meilleure chose à faire pour ton mal de tête est d’aller prendre l’air au jardin public, de t’asseoir sur un banc et de fermer les yeux…

    >Maria-D :
    On est bien là-haut Maria à voler librement en solitaire, à respirer et observer le monde s’agiter;-) Merci beaucoup.

    >Brigetoun :
    De mieux en mieux, Brigitte, je ne plaisante pas. J’aime les sentiments que tu prêtes au ciel. C’est beau, je vole avec toi.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, cet oiseau t’interpelle en évasion;-) Merci !
    Que veux-tu dire à propos de ces signes qui passent inaperçus alors que je t’ai mis en lumière sur la précédente note??? Je vais passer chez toi ; merci beaucoup.

    >Bourrache :
    Passage du tout, Bourrache ;-)) Tu tiens la sacrée forme aujourd’hui 😉 Les oiseaux déclenchent l’euphorie et l’envie de liberté. Pardonne-moi pour ce rendez-vous manqué au café mais j’ai raté l’autobus;-) Je veux bien un Gonfanon + kakebono
    Jolis poèmes et jeux de mots que tu nous as écrits dans les derniers éclats de l’automne. Merci pour ces partages qui déclenchent l’amusement 😉
    Quelles sont ces mauvaises nouvelles concernant la Belgique ; je n’ai pas suivi ?

    >Anne-Marie :
    Jolie référence rosée à ce beau marbre ! J’ai pensé aussi à ces couleurs laiteuses qui s’entrechoquent en ce qui concerne ces façades apposées les unes contre les autres. Merci beaucoup.

    >Pierre (2) :
    Ce balbusard n’est sans doute pas doux comme un agneau 😉
    J’aime beaucoup ton dernier poème sur la vie de ces villages. Beaucoup d’histoires et de conseils de famille sans doute 😉 Merci, je t’embrasse.

    >Annick :
    Merci Annick, le calligramme a eu un peu de mal à voir le jour 😉 Tu ne te laisse pas affecter par les querelles de clochers 😉 Quelle forme ;-))

    >Schawn :
    Bienvenue à toi 😉

    >Thierry :
    Le balbusard fait balbutier mais aussi délirer 😉 Toujours les jeux de mots que tu affectionnes, pour nous pauvres pécheurs que nous sommes 😉 Merci beaucoup.

  42. Pour Bourrache en écho à son hors sujet

    Pensées pour toi et ton coeur gros de 15h / comme je te comprends

    « Messieurs les Flamingants
    J’ai deux mots à vous rire
    Il y a trop longtemps
    Que vous me faites frire
    À vous souffler dans le cul
    Pour devenir autobus
    Vous voilà acrobates
    Mais vraiment rien de plus
    Nazis durant les guerres
    Et catholiques entre elles
    Vous oscillez sans cesse
    Du fusil au missel
    Vos regards sont lointains
    Votre humour est exsangue
    Bien qu’y aient des rues à Gand
    Qui pissent dans les deux langues
    Tu vois quand j’pense à vous
    J’aime que rien ne se perde
    Messieurs les Flamingants
    Je vous emmerde
    Vous salissez la Flandre
    Mais la Flandre vous juge.
    Voyez la mer du nord
    Elle s’est enfuie de Bruges.
    Cessez de me gonfler
    Mes vieilles roubignoles
    Avec votre art flamand-italo-espagnol.
    Vous êtes tellement tellement
    Beaucoup trop lourds
    Que quand les soirs d’orage
    Des chinois cultivés
    Me demandent d’où je suis,
    Je réponds fatigué
    Et les larmes aux dents:
    “Ik ben van Luxembourg”.
    Et si aux jeunes femmes,
    On ose un chant flamand,
    Elle s’envolent en rêvant
    Aux oiseaux roses et blancs
    Et je vous interdis
    D’espérer que jamais à Londres
    Sous la pluie on puisse
    Vous croire anglais
    Et je vous interdis
    À New-York ou Milan
    D’éructer Messeigneurs
    Autrement qu’en flamand
    Vous n’aurez pas l’air cons
    Vraiment pas cons du tout
    Et moi je m’interdis
    De dire que je m’en fous
    Et je vous interdis
    D’obliger nos enfants
    Qui ne vous ont rien fait
    À aboyer flamand
    Et si mes frères se taisent
    Et bien tant pis pour elles.
    Je chante persiste et signe:
    Je m’appelle Jacques Brel »
    – Jacques Brel, 1977

    http://www.youtube.com/watch?v=DJqm4ibWpoo

  43. A Thierry et tous mes « coreligionnaires

    « bla bla bla »…
    c’est ma voix
    celle du mec très mauvais
    mais qui c’la jouait…

    « ouh ouh ouh »…
    c’est mon souffle
    celui du gars qui désormais
    ne sait plus ce qu’il fait
    mais qui continuait malgré
    l’inspiration qui s’en allait…

    « clic clic clic »…
    c’est ma souris
    celle du « con » qui s’ennuie
    qui sait rien faire d’sa vie
    qu’écrire de la poésie…

    « chut chut chut »…
    c’est mon adieu
    je vais juste fermer les yeux
    avant qu’vous m’enfermiez à Ste Anne
    ou sur le blog d’Ossiane…

    (clin d’oeil… encore ouvert… mais pour plus trop longtemps !)

  44. Je vous lis à mon retour, sven et bourrache,

    j’espère que cela va un peu mieux, sven, ou beaucoup mieux déjà??!! y’a des jours comme ça, ou sauter dans son infusion cela donne envie pour être siroté délices…coucou bourrache, roubaix bourrache c’est pas mal non plus!

    Elle vole tout en haut
    Plus haut plus haut encore
    Elle vole de tout son coeur
    Dans le bleu des tous bleus
    Au pays de ses mieux
    Elle se vole de vols
    Elle s’envole
    Elle vole et vole
    Sans rien voler
    Que ses ailes
    A elle
    Si méritée de tant
    Elle s’appelle LIBERTé

  45. ETAT DE CHOC
    La jolie mosaïque
    Du temps
    Ne se construit
    Qu’avec du vrai
    Du toucher beau
    De l’air du temps
    Les cancans si
    Les cancans là
    Sont inutiles
    Et tellement bas
    Le beau de vrai
    La vérité
    Mènent au plus haut
    Au plus joli
    Au si bel fort
    De lumière vraie
    Qui éclaire
    Et donne VIE
    Dans son plus bel
    ETAT DE VIE

  46. Les mains ont arasé la terre
    Pour peupler d’hommes les pierres.
    Faut-il peupler la vie des pierres ?
    Faut-il grisonner l’horizon ?
    Des clochers ont poussé,
    Remplaçant l’œil des aigles,
    Des clochers ont griffé le ciel d’espoirs
    Inaccessibles.
    Mais l’origine veille
    Et sur le quai des nuits, des mystères se tissent.
    Ecoutez !
    Lorsque le soir s’embarque
    La voix de l’Angélus doucement se répand.
    Orbitèle de sons, elle ouvrage sa toile
    Où les Esprits des rocs s’endorment
    En pleurant.

    Bonne soirée à tous et un clin d’oeil particulier aux voyageurs cueilleurs d’astres errants 🙂

  47. Maria-D, merci mille fois. Cette chanson n’a pas pris une ride…

    Ossiane : Voici 150 jours que nous avons voté … et nous n’avons toujours pas de gouvernement. Cet après-midi, les wallons s’étant retirés, les flamands majoritaires ont voté pour la scission d’un arrondissement (Bruxelles-Halle-Vilvorde) ce qui va entraîner de nombreux problèmes au niveau des compétences communautaires, régionales etc. Comprendre la politique belge relève du cauchemar. De nombreuses pétitions ont circulé pour l’unité de la Belgique (plus de 100.000 signatures pour certaines) et on a vachement l’impression que personne ne nous écoute et qu’ils sont là à jouer à pan-pan-tu-tues sans s’occuper de problèmes bien plus essentiels.
    Bon, je vais arrêter. Je t’avais dit que c’était compliqué…
    Quelques mots seront sûrement dits à vos info … sur ce drôle de petit pays qu’est la Belgique.

    Biz à tous.

  48. Elle s’appelait
    L’aigle en ailes

    Elle avait cet oeil de rapace
    Qui voyait loin si loin encore
    Même dans le noir du haut des cimes
    Et quand sa proie choisie voulue

    Elle s’appelait
    Les ailes torpilles

    Elle se lançait
    PIquait du nez
    Pour la tenir
    Dans ses deux serres

    Elle s’appelait
    L’oeil près des cieux

    Pour penser amener là haut
    Le souffreteux le mal chanceux
    Le miséreux le bien trop bon
    Afin qu’en ciel ils vivent heureux

    Elle s’appelait l’ange
    Au regard d’aigle

    Et l’Humain la nomma la Mort
    Et chacun tenta de l’oublier
    Car un bel aigle qui fait du bien
    Cela n’existe qu’en conte de fée

  49. Très beau texte sensible et délicat, Jo comme tu nous en fait cadeau très souvent, merci pour ce beau partage…

    ça va mieux à présent, Annick merci de t’être inquiétée pour moi, mais ce fut une dure journée, vraiment…

    Bourrache,
    c’est compliqué de gouverner et surtout de satisfaire toutes les communautés, il faut maintenir l’unité, c’est essentiel pour que le pays ne soit pas divisé… au Pays du Coq (qui ne vole pas très haut), c’est pas toujours facile non plus…de voler au-dessus des problèmes partisans…

  50. Merci Sven,
    je suis très touchée (et j’ai grand plaisir d’être avec vous tous même si je peux paraître parfois un peu « en retrait »)
    Je souhaite que tu te portes mieux très vite 😉

  51. Jo : beau.
    J’aime aussi penser que les clochers deviennent les tous derniers refuges pour certains rapaces nocturnes. Les granges se raréfient, les greniers se calfeutrent…

    Sven : contente que tu ailles mieux. Les volûtes du Hakik (dixit Coluche) se sont dissipés ?

    Par les temps qui courent, pas facile de s’en aller dans le froid (surtout quand l’aigle en aigles d’Annick rôde !)
    Annick : tes bougggiiiiiieeeeessssss.

    Oeil enclin à sourire (c’est pas beau ça ?).

  52. sven

    ha ha ha
    c’est le rire du gars
    qui s’marre de lire
    tout seul ton texte
    depuis la fenêtre
    qui ne s’ouvre pas

  53. A Jo,

    reste la plume…

    La plume est frêle
    elle joue avec les doigts
    dans nos mains d’enfants
    elle bat de l’aile et se fissure
    contre les parois des mots
    insulaires parfois…

    la plume appelle
    et l’écriture s’épure
    à peine quelques mots choisis
    dans le jour sans lumière
    à l’intérieur de soi…

    quand les mots se taisent
    la plume se fêle aussi
    dans la nuit séculaire
    de ce qu’elle ne nous donne
    peut-être pas…

  54. Marc, tu m’as bien fait rire…et sache qu’on peut faire de la poésie avec respect partout où l’envie vous en prend ! … va dire à Bourrache par la même occasion qu’avec tout le respect que je lui dois, de vapeur je ne connais que le riz, allez ne rit pas… toi aussi !

  55. Bonsoir

    Ossiane

    Ta page a aujoud’hui fait régner un climat de folie sur ton blog. Je reviens sur terre après mon « vol » pour remercier chaleureusement, notamment, Maria D pour sa »mosaïque. »
    Je souhaite à Sven un bon rétablissement pour qu’il puisse reprendre rapidement son »envol ».

    Merci à toutes et tous pour vos échanges cordiaux…

  56. Sven,

    Derrière les mots
    Une silhouette dans la brume,
    Quelques murmures qui se figent
    Dans la cible des jours.

    Derrière les mots
    Un secret de silence et d’océan
    Mais chutttt !
    Ceci est une autre histoire…

    Coucou Bourrache et tous 😉

  57. Une plume sans elle…une larme à la main…l’écriture pour seule empreinte…une journée qui s’éteint…On les pose…les uns contre les autres..ils frissonnent…froissement de papier ou battements d’ailes…Spontanéité….naiveté…mélancolie libérée…il n’y a pas de message…pas de texte…juste une invitation à rêver…Elle est belle…étincelante…émouvante…cette larme sur ma main…C’est un éclat de tendresse…sur une glace sans tain…Soirée de lumière…blotti contre tes paupières…tu respires et je vis…

  58. Magnifique PierreB, j aime vraiment beaucoup tes mots…tu vas me faire pleurer…..et ben voilà.. à les relire… c’est si forte et beau.

    J

  59. Oh, pierre b. … un retour tout en mots de tendresse…
    A toi (à vous), tout le bonheur du monde …

  60. Merci Jo, douce nuit à toi … une toute petite chose si j’ose… personnellement j’aimais beaucoup Johal, l’ombre d’un chevalier du Saint Graal …l’imagination s’envole…

  61. je venais d’écrire des mots qui se sont envolés,

    je recommence….

    Bourrache, ne suffit pas de mille bougies, il suffit aussi d’une allumette, alors j ai amené mille allumettes…

    Sven, j ai les doigts tous polis d avoir massé tes tempes, et heureuse que cela aille un peu mieux, il y a ces jours où parfois, on se dit qu ‘est ce qu on fait ici bas, ailleailleaille… et puis on s’envole encore encorps!

    j ai aimé tant Monique et Marc vos mots,
    et puis vos mots mignons, Tay et Claudie,
    et puis tellemnt chacun,
    c’est une page forte encore,
    j espère Ossiane, que le mal de tête t’épargne,
    moi je me vis à vivre avec vous…

    M E R C I!!!!!

    Un aigle un jour
    M’a emmenée fort loin
    Au pays de l’amour
    Si fort et si unique
    J’y suis restée toujours
    Mon chaque jour
    Avec mon aigle
    A me voler
    En amour mon jour
    Un amour grand
    Et si puissant
    C’est un pays
    Vraiment Géant
    Et les deux ailes
    De mon aigle
    N’arrivent même pas
    A recouvrir toutes déployées
    Ce pays immense et si beau
    Et c’est tant mieux
    C’est MA lumière

  62. johal… Un retour ?
    Pourquoi pas…
    Douce nuit à toi aussi, sans marteau dans la tête, juste quelques plumes…:)

  63. … « et une journée s’éteint »… belle fin de journée à la lisière entre rires et larmes, merci pour ce moment de tendresse sans fin, Pierre b. et Claudie merci pour tes mots qui prennent soin de nous.

  64. La plume objet mystérieux

    dure comme les derniers mots
    tendre comme les mots d’enfants

    triste pleurant sur les maux
    riante jouant avec les mots

    secrète retenant les mots
    bavard étalant les mots

    spontanée trouvant ses mots
    artificielle cherchant ses mots

    limpide éclairant de ces mots
    sombre comme les ténèbre

    mais enfin ce que je préfère
    rêveuse libérant les mots de leurs carcans

  65. c’est si beau PierreB…

    Elle la regarde .. émue.. cette larme.. à son index gauche…ce soir.. translucide.. claire.. si belle.. précieuse.. rare.. ce soir.. cette perle .. la bague.. ce soir.. elle se marie.. avec .. la vie….et elle sent ses palpites.. et elle lui donne son coeur.. pour la vie…. de sa vie…ce soir.. elle le ressent .. ce soir encore.. comme chaque soir .. son amour de sa vie.

  66. Et l’aigle se fait léger, et vole à raz le sol, et il goutte à cette perle, et la boit de son bec, et la jeune femme aimante s’asseoit , met ses bras autour de son cou, demande à l’aigle de conserver précieuse sa goutte de vie dedans son bec, et à deux ils s’envolent vers leurs pays pour eux, en ailes de liberté, en pays merveilleux, pour vivre au goutte à goutte la vie dans son précieux…

  67. L’aigle passa,
    Caressa
    De ses ailes brûlées
    Un océan d’âmes.
    Il fit jaillir des rires,
    Apaisa des migraines,
    Chassa certains soucis,
    Consola quelques larmes,
    D’un seul coup d’une plume,
    Et de deux, et de cent.
    Puis l’aigle s’envola…
    Mais son aire n’est pas loin,
    Il attend, il est là.
    Veillant sur l’océan
    De ces âmes qu’il aime.
    Sur leurs rires,
    Leurs migraines,
    Leurs soucis et leurs larmes,
    Leurs plumes et leurs rimes,
    Et s’il en est besoin
    Notre aigle reviendra…

  68. A toutes les plumes d’amour, plumes de vent, plumes d’aigles, plumes d’encre, plumes légères, plumes du temps, petites, grandes et belles plumes.

    A tous les tailleurs de plumes, plumets et plumetis.

    Bonne couette.

  69. Je crains que mes bras grands ouverts n’arrivent à contenir tant de gentillesse de la part de vous tous. Qu’il est agréable de partager cette mise en lumière avec vous TAY, CLAUDIE et MARC. Jolies perles de rosée pour Tay et Claudie tout en délicatesse et pour Marc une belle rétrospective intérieure.

    Je découvre encore aujourd’hui une multitude de petits chef d’oeuvres à travers les paroles de chacun. L’accent parfois est fort et troublant à la lecture et cela remue l’égo.

    SVEN dont j’ai ressenti la douleur tout au long de la journée, je suis heureuse que tout aille mieux pour vous ce soir, même si la migraine nous laisse dans un état second limite. J’ai été émue par la beauté de vos vers écrits à 20h28. Passez une bonne nuit pour être en forme au petit jour.

    Merci à François le jardiniers pour ses connaissances sur la Balagne que j’aimerais connaitre et à Bruno pour ses compliments.

    Les mots de Pierre B sont des petits bijoux dans leur écrin ainsi que ceux de JO (« cueilleurs d’astres errants  » hum pure poésieet) je les reçois avec plaisir. Il en est de même pour Anne marie avec l’aigle salvateur.

    Belle envolée Ossiane en compagnie de ce balbusard et bien loin des petites querelles de clochers et familliales même si sur le terrain Bourrache nous fait part de ses inquiétudes.

    Pardon, je suis bien bavarde ce soir.
    Bonne soirée à tous et une admiration toute particulière pour Annick dont l’imagination m’emerveille. Un petit clin d’oeil à Olivier en particulier qui se sent délaissé. Bonne nuit à tous.

  70. T’es gentille, Monique, je suis juste ainsi, c’est comme cela que je vis en moi…mon fil de chaque jour. Je suis émue par tes mots. Merci à toi et belle nuit.

    Je me joins à toi et mes pensées vers Olivier, à qui je pense chaqeu jour, bises à lui aussi,
    et à chacun Ici et Ailleurs.

  71. Coucou tout le monde, je vois qu’on s’amuse bien tous ensemble 😉 Je lis, je vous écoute, échanges délicieux entre vous, vous avez raison d’en profiter ;-)) Désolée, pas trop le temps de participer en ce qui me concerne, je suis obligée de faire court. J’aime quand le blog s’enflamme en rires et fantaisie de temps en temps 😉

    >antiblouz :
    Merci Chris pour ce poème bien troussé dans lequel le terme de « Château de cartes » m’a effleurée aussi 😉 J’espère que tu vas bien.

    >Maria-D :
    Bravo pour ces idées réunifiées ! Tu serais peut-être pas mal pour t’occuper de la Belgique 😉

    >Sven :
    Tu as recueilli toutes les attentions du jour ; ça devrait aller mieux ce soir en principe 😉 Tu n’es pas un « mec » très mauvais ; tu as juste besoin d’une bonne nuit de sommeil. Sinon, tu peux passer la nuit dans le blog si tu le souhaites, je t’ai préparé un oreiller de plumes de balbusard 😉 Allez courage à toi et retrouve vite le moral ! Bises.

    >Annick :
    Quelle vitalité poétique ! Tu m’époustoufles !!!
    Non, je n’ai pas mal à la tête ; juste un peu de mal à savoir où donner de la tête pour recevoir et répondre à tous ces fabuleux commentaires 😉

    >Jo :
    Quelle belle inspiration, Jo ! Bravo à toi !
    J’aimais bien Johal aussi 😉

    >Bourrache :
    Merci de m’expliquer; j’ai lu les nouvelles ce soir. Je comprends ton agacement. C’est vrai que votre situation est complexe. Vu de la France, je ne saisis pas trop bien ce qui vous différencie et vous oppose. Ces dissenssions freinent sans doute la bonne marche du pays. J’ai bien du mal à me faire une opinion. Je lirai plus attentivement le Monde de demain.
    Une chose que je peux dire c’est que les belges sont très sympas 😉 Sais-tu qu’il y en a une petite dizaine qui suivent attentivement le blog ?
    Tu as bien déliré aujourd’hui et moi avec;-) Bises.

    >Claudie :
    Oui Claudie, on a plané très haut 😉 La folie totale ; j’aime surtout quand il y a de bons mots et des beaux moments d’humour comme aujourd’hui 😉 Les poètes ne sont pas des êtres tristes ; ils savent également profiter de la vie 😉 Merci à toi, douce Claudie, je t’embrasse.

    >pierreb :
    Petite minute tant attendue d’émotion et de tendresse avec toi 😉 On passe du rire aux larmes, c’est beau ce que tu nous offres. Merci pour ce partage, bise du soir.

    >Marc :
    Du balbusard à la plume et aux plumes de la couette, quelle habile transition 😉 Beau ton poème sur la plume limpide ! Tu en sais quelque chose. Bonne nuit à toi.

    >Anne-Marie :
    Après le marbre, tu t’es joliment incarnée dans l’âme de l’aigle. Tu nous livres une approche très originale de cet oiseau qu’on craint habituellment un peu. C’ets un aigle protecteur et bienfaisant. Que son œil veille sur ton esprit, chère Anne-Marie !

    >Monique :
    J’aime quand tu es bavarde comme ça 😉 Tu as trouvé ta façon bien à toi de faire la synthèse de la journée. Ce que tu dis est sincère et bien senti. Ca te va très bien puisque tu arrives assez tard. Je me sens moins seule 😉 Merci pour ce qui me concerne 😉
    Je ne comprends pas le sentiment d’Olivier… on ne délaisse personne sur le blog…
    Bonne nuit Monique et merci encore !

  72. « Les Oiseaux dans l’espace »

    Rodin mort, Malevich poursuit
    sa quête dans la rigueur froide
    expose sa théorie de l’absence…

    Picasso et Satie secouent Paris
    kandinsky est élu fonctionnaire
    Brancusi crée sa muse en pierre…

    Et achève sa « Colonne de Baiser »
    travaille plâtre et bois à l’atelier
    métal, marbre, lisse ou rugueux…

    Les courbes les droites les creux
    le plein et le vide n’ont de secret
    pour l’homme qui de blanc se vêt…

    Dans le sanctuaire blanc il forge
    fend et assemble boule et cube
    cylindres polis et matière brute…

    Avec des formes minimales lisses
    qui s’affinent comme des hélices
    sculpte l’oiseau, l’énergie et le vol…

    apparence conçue pour la lumière
    transcendé, immatériel et détaché
    en apesanteur dans le rayon solaire…

  73. Je ne voulais pas m’endormir sans évoquer modestement, le sculpteur Constantin Brancusi, dont l’ oeuvre de 1919 à 1937 est presque entièrement consacrée à l’ENVOL.

  74. Eh bien je trouve que les maux de tête vous réussissent plutôt bien, que c’est joli et riche.
    Brancousi, le Baiser et la colonne du baiser quelle splendeur !
    Bonne nuit Sven ou Bonne continuation, l’inspiration vous anime ce soir.
    Bonsoir

  75. Sven
    Votre poème me fait penser au livre de Pierre Cabanne sur ce grand sculpteur contemporain qu’est Brancusi. Un livre remarquable pour un personnage extraordinaire à recommander à tous ceux qui aiment Brancusi.

  76. J’ai rêvé une ville
    A flanc de colline
    En pâte de verre
    Et grès de cérame
    C’était une ville
    Perles de lumière
    Erigée vers le ciel
    En touches de marbre
    Et de verre poli
    De fragments de pierre
    De larmes d’émail
    Quelques feuilles d’or
    Des tesselles en verre
    Aux reflets d’argent
    Une ville de verre
    Et de céramique
    A flanc de colline
    Une ville rêvée

  77. Magnifique Maria, poème magique sur la ville rêvée, érigée comme une colonne de grè et de marbre, aux reflets de métal et de verre…une sculpture solide et fragile… bonne journée à toi.

  78. en vol…

    oiseau envolé
    nid solitaire
    bruissements d’ailes
    grand bleu ciel
    froid au coeur
    sans vous, sans vos rires…

    là haut, tout trop grand
    bleu, blanc,rouge perdue
    trop loin, trop longtemps.
    un autre vol
    qui me rammène à vous
    une bonne odeur de café
    vos plumes, vos sourires.
    je me sens bien
    merci la vie.

  79. Avec plaisir Fanou, de te lire, et t’entendre…Bonne journée.
    Tous mes souhaits, Sven, pour un jour fort paisible.

  80. oui, sven, bonne déduction!
    on vole ou survole, on s’envole vers d’autres regards, autres reliefs, autres lumières, autres cris, autres douleurs…
    le point rouge, celui du coeur, nous ramène un jour au port et là! du côté de Roubaix, une odeur de café vous plonge dans la bulle d’Ossiane!!!
    les départs sont ceux de la nécessité (prof.), mais les retours au salon, sont toujours un bain enveloppant ( avecs les effluves d’HE) et un sentiment ennivrant!
    là bas, plus loin, c’est juste  » sans vous »!!
    rassure toi sven, le rouge n’est jamais cruel, lorsque le nid est si bien animé,si tout plein de vous tous.
    c’est seulement la contraste entre ce salon et le réel qui me plonge à chaque fois dans des pensées dubitatives sur le  » ailleurs et ici ». j’aimerais chaque fois emporter ce « ici » ailleurs, pour adoucir la couleur rouge!
    je vous n’aime fort.

  81. Bonjour Ossiane,
    Je disais juste que par politesse, quand j’écris n’importe d’où, je dis « Bonjour » et chez toi en particulier « je salue ou embrasse tout le monde ». Et que peu répondent, c’est tout !

    Mais je tiens à remercier Maria-D pour ses mots, Monique pour son clin d’oeil et son beau poème, et bien d’autres.
    Car vous m’excuserez, j’ai un peu du mal à suivre certaines conversations et à tout lire.
    Le mal être de Sven, l’humour de Bourrache, Annick son grand coeur,…
    J’essaye de suivre avec difficulté et aussi par manque de temps.
    Belle journée à toutes et tous,
    OLIVIER

  82. Bonjour Olivier,

    désolé pour le sentiment d’inconfort que tu ressens parfois, et l’impression qu’il ne te reste peut-être que peu de place entre les sauts d’humeur de nos façons d’être… c’est vrai que parfois on se laisse un peu dériver, en parallèle, ces chemins de traverse nous permettent surtout d’explorer d’autres pistes, …où cela nous mène-t-il ? dans ces impasses, parfois dans des cul-de-sac…
    mais parfois ça vaut le coup de défricher les terrains vagues mais sans le vague à l’âme, rien ne bouge, non ?

    Ne t’inquiète pas pour moi,
    je vais tourner la page quelque temps… le temps nécessaire pour puiser quand le jour viendra de nouveau dans le vivier des mots vrais, à l’intérieur de soi,..silencieusement…certainement… difficilement…sûrement…
    avec humour pour le panache… et par amour, toujours.

    Sincèrement vers toi,
    sven

  83. Bonjour, Olivier,
    Deux gros bisous tout plaquants sur chaque joue (j’ai encore un peu de confiture au coin des lèvres…)
    Tu sais pour arriver chez Ossiane, on prend l’autobus, l’hélico … ou le vélo (c’est plus lent).
    Mais comme c’est ouvert 24H/24, tu viens quand tu veux. Une table accueillante avec nappe coquette attend le passant invisible. Et un arôme d’expresso. Dans l’arrière-salle, Maria-D pose ses mots doux à base d’huiles essentielles (ça soigne bien) (sauf pour Sven mais lui s’était trompé dans les pots que lui avait offerts Marc !) (et Annick allume mille bougies avec mille allumettes).

    Ben voilà.
    A tout de suite ou à bientôt et belle, bonne et grande journée … toute en plumes.

  84. Bonjour Sven
    grand merci pour tes mots du matin qui me touchent fort.
    D’autant plus que les deux vers qui suivent tu les posais le 12 janvier 2007 à Lugano,(à une variante près soi avec un « e » , mais j’aime aussi cette version sans « e ») je venais d’arriver sur le blog d’Ossiane et ces deux vers m’avaient fortement touchés… c’était une époque où je te disais « vous »
    et je t’avais répondu ceci :

    L’écharpe de soie aux si douces couleurs

    S’est envolée au loin au pays du grand froid

    Mon amour s’est perdu dans le bleu boréal

    Mon cœur a éclaté comme grenade au soleil

    De coeur à coeur ami

  85. Pour Olivier

    Ne t’inquiète pas Olivier, tu sais cela m’arrive aussi de me sentir en dehors, décalée, larguée, perdue, inaperçue, par tant de mots écrits… pour moi qui suis une contemplative tout semble aller parfois très vite… mais ça n’est pas grave… c’est ainsi… l’important et que tu es là et c’est l’essentiel…
    Bises tendres vers toi

  86. Merci Bourrache pour la douceur des huiles essentiels
    Bises vers toi et ta chère Belgique, que j’aime tant… j’ai beaucoup d’amis belges avec qui je passent de bons moments

  87. Oups ! « avec qui je passe de bons moments » ..bien sûr et non pas « je passent.. » faute… vous me ferez 100 lignes

  88. Bonjour à tous,
    >ossiane..Je reconnais l’endroit..petit village labyrinthe sur la plaine du Reginu.

    Le bleu du ciel immense
    Après la pluie d’été
    Le sentiment des choses

  89. Maria-D :
    Quand il y a tant d’amis, tant de bons moments … ça vaut la peine de mettre tout au … « pluriaux ».
    Biz.

  90. t en fais pas, Olivier, moi aussi ce matin, j ai du mal à tout suivre,
    mais vite je me dis cela sert à rien le mal de tête de penser suivre,
    on est tous assis à la même table, non???! sourire!
    belle journée à chacun.

    Tas de gruyères déposés
    Par la souris qu’est l’Homme
    Qui un jour pour survivre
    A bâti forteresse
    Protégée invincible
    Des invasions de corsaires
    Avides de conquérir
    Pour de l’argent déjà
    Des Hommes paisibles de vivre
    Sur le petit bout de leurs terres
    Qui penseaient y laisser
    Au dernier jour de leurs vies
    Un petit lambeau de chair
    Inscrite dans un cimetière

  91. malheureusement pas beaucoup de temps ce matin
    je voudrais rebondir sur tes écrits d’olivier

    il m’arrive parfois aussi de mettre un texte qui me tient à cœur
    et t’attendre des réactions qui parfois n’arrive pas

    Mais il y a tant et tant d’écrits et de telles qualités.
    mais il y a Ossiane qui veille sur le blog et qui prend grand soin de chacun
    et que je remercie encore et encore …………….et encore…………………………………………………

    l’important est de se faire plaisir et de se nourrir de ces formidables poèmes et de cette dynamique comme dit sven pour explorer parfois imiter
    mais l’imitation permet de « grandir » de trouver son propre chemin
    parfois aller dans l’impasse mais demi tour et c’est reparti
    peut être aussi faut-il partager ces écrits avec ses proches
    ses amis

    merci a Monique pour ces commentaires très précis
    et annick dont les mots coule a flot et irrigue le coeur
    de leur impultions de leur pulsions .
    et a bourrache très en forme hier

    pardonner moi d’oublier certain.
    a tous pour ce plaisir dans cesse renouvelé de vous lire dans votre diversité parfois, mais c’est la vie, dans vos doutes vos maux et vos détresses.
    bonne journée a tous

  92. mais bien zûr..chacun a lu «  » »pensaient » » », c’est ainsi que le français écrit, Non?!! ah bon!?

  93. Merci pour tes mots Marc, je les partage, parfois coincée pour exprimer aussi bien, merci pour ta gentillesse vis à vis de mes mots.

    je partage comme toi, je lis chacun parfois je bondis tant c’est beau et pourtant je suis coincée ds mon émotion,
    alors faut pas chercher à me comprendre, parfois je réagis, parfois je me tais,

    mais j en sors grandie de chaque texte, à chaque passage… et admirative!

    MERCI GRAND A CHACUN.

    J aime tant les fenêtres de la vie qui s’ouvent sur le maximum de vies sur le monde.

  94. Annick…Bourrache…Jo…Sven…Monique…A toi..à vous..à tous..à elle..pour lui…On est en novembre et j’ai le coeur en neige…il fond sous vos mots..chavire quand il s’approche des poésies déposées ici..par tous..et toutes….rosit sous les commentaires flatteurs…
    Je t’embrasse fort Ossiane …

  95. grand mère

    J’ai pris mon envol grand mère !
    Il en aura fallu du temps !
    Plus quarante ans
    Que mes pas frôle cette terre.
    Mon premier poème ;
    C’était pour te dire je t’aime !
    Je l’ai écris car tu partais
    Loin de moi. tu me quittais !
    Je n’étais qu’un petit vaurien
    Mon premier texte et plus rien !
    Puis tous les cinq ans des petits rien
    Aujourd’hui comme dirait Devos
    J’écris trois fois rien
    Deci delà Trois p’tit mots
    Mais trois p’tit rien
    C’est déjà quelques mots
    Aujourd’hui j’aime écrire avec ma plume
    Pas de quoi sortir mes belles plumes .
    J’aimerais te raconter ma vie
    Vie rêver dérêver, unie désunie
    Vie décomposée recomposée
    Peut être simplement la vie.
    L’age avance mais je ne suis pas aigri..
    je suis resté dans des petits nids.
    Avec mon doux duvet tout gris
    Peut être n’ais je pas grandi.
    Je suis resté je ce bambin petit
    Qui aimerait bien que tu reviennes
    Pour mettre sa main dans la tienne.
    maintenant promis ma douce mamy
    mais je vais sortir du nid
    m’envoler haut dans le ciel
    de caresser de mes ailes
    revenir et continuer au sol
    à prendre humblement mon envol.

  96. >Sven :
    Ton poème est magnifique Sven !!! Et cet hommage à Brancusi et à ses oiseaux me ravit totalement. Je ne peux m’empêcher de vous donner ce lien où vous pourrez admirer ces merveilleuses sculptures sur lesquelles vous pouvez cliquer pour avoir des gros plans.
    http://www.brancusi2007.com/Fichiers/Brancusi_oeuvres.htm
    http://www.brancusi2007.com/Fichiers/Brancusi.htm

    Le bleu est froid mais il apaise. C’est bon pour le mal de tête 😉 Bises vers toi.

    >Monique :
    Je retiens la référence du livre sur Brancusi. Merci !

    >Maria-D :
    Maria noctambule, tu t’envoles en superbe poésie la nuit. Comme je sens derrière tous tes mots très bien choisis tes références au verre, au vitrail, à la mosaique humaine qui compose ce village à flanc de montagne. Bravo à toi. C’est dommage que tu n’aies pas le temps de déposer tes longs poèmes plus tôt car il aurait pu être mis en lumière comme ces perles. Bonne journée, je t’embrasse simple… mais 😉 Mais quoi 😉

    >Fanou :
    Tu t’envoles aussi mais tu reviens toujours au nid ; ça fait chaud au cœur 😉 Merci pour tout ce que tu ressens à propos de l’Oeil qui met un peu de bleu dans le rouge de ton quotidien 😉

    Ton envol d’amitié en vol plané me touche profondément. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, j’entends bien ce que tu essaies de faire passer 😉 Tu vois qu’aujourd’hui tout le monde a réagi avec chaleur à ce que tu as dit. Tu as bien fait d’en parler si ça te pesait. Tes propos ne sont pas restés dans le vide. Tes bonjours et tes baisers sont bien entendus, ne t’inquiète pas. Les poètes du blog te respectent autant qu’un autre. Il est certain que les idées fusent de partout mais c’est ce qui fait l’intérêt de ces échanges où chacun apporte un peu de son vécu, de son savoir, de son humour aussi. J’aime le blog tel qu’il est, simple, chaleureux et intéressant. Ecoute bien ce que t’ont dit les poètes, il y a beaucoup de matière à puiser pour soi. Je t’embrasse bien fort.

    >Bourrache :
    Je n’ai pas saisi ton bardaf 😉

    >Alix :
    Un bel endroit, Alix, comme tu as pu le constater 😉 Que le ciel peut être source d’inspiration et révélateur de l’état de l’âme ! Merci pour ton beau poème.

    >Marc :
    Bonjour Marc, il y a effectivement de nombreux commentaires ; il faut savoir que tout le monde ne lit pas tout en détail car cela demande de la disponibilité surtout quand on visite d’autres blogs. Même si tout le monde ne rebondit pas sur ce qui est écrit, cela ne veut pas dire que ce n’est pas apprécié ou lu. On peut savourer en silence aussi, tout comme les visiteurs de L’Oeil Ouvert qui ne se manifestent pas par écrit. L’important est d’écrire, de créer, de donner à voir, à lire, à penser, à partager, à rêver tout en sachant que vos écrits ne resteront pas dans l’ombre d’un carnet noir. Je t’approuve dans tout ce que tu dis.
    Tes yeux toujours perçants et pensants ont donné naissance à un superbe poème plein d’émotion sur ta grand-mère, la belle relation que tu avais avec elle et ton parcours de vie. Tu garderas toujours au fond de toi ce qu’elle t’a transmis. Merci beaucoup. Bises d’après-midi.

    >Annick :
    Oui Annick, à chacun d’être « lui » sur ce blog avec ses errances, ses joies, ses peines, ses impressions ; à chacun de savoir regarder l’autre et de savoir l’écouter. Bien à toi, la bise.

    >Pierre b :
    Tu m’amuses Pierre 😉 Je sais qu’en silence, tu écoutes, lis, réagis aux réactions des uns et des autres et que tu aimes profondément toute cette fraîche spontanéité. C’est gentil de venir nous le dire de temps en temps 😉 Je suis contente si on arrive à te faire rosir 😉 Je t’embrasse bien fort aussi.

  97. Entre sourires, voyage, douceur et cette belle phrase de jo « voyageurs cueilleurs d’astres errants « ..bonjour à tous..
    Je vais tenter l’incursion au mileu d’une forêt vierge si animée ( à mes risques et périls..;-)
    Annick tellement aimé ton idée de l’Aigle, et tout ce qu’elle porte en elle..et puis chacun des textes lus…

    Ne font plus qu’un
    L’aile, l’air et l’oiseau
    Ecume de soleil
    planant
    dans ce si grand silence
    dense
    l’oiseau danse
    sans s’arrêter
    Hymne
    au soleil
    plus rien
    n’a d’importance

  98. Ossiane
    simple… mais… vrai, chaleureusement, avec tout plein de bonnes choses dedans…tout ce que tu veux de bien… voili… voila
    Bises vers toi

  99. la haut l’oiseau
    tournoie pas sournois

    l’oeil avisé il vise
    l’oeil rivé il rêve
    l’oeil irisé il bise

    la haut l’oiseau
    du plus haut qu’il tombe
    alors qu’il plombe
    l’oiseau surplombe

    la haut l’oiseau
    toise et entretoise

    l’oeil hagard il s’égare
    l’oeil agrandi il s’affranchit
    l’oeil rétreci il s’affadit

    La haut l’oiseau
    détaille la volaille
    sans soulever la paille
    il y va vaille que vaille

    la haut l’oiseau
    sans capuchon
    fait son baluchon
    l’air un peu ronchon

    La haut l’oiseau
    épie mais ne pépie
    tourne en boucle
    vers l’escarboucle

    la haut l’oiseau
    lassé mais pas tassé
    laisse tomber
    et va vers le défilé

    Bonsoir à toutes et tous
    salut spécial à olivier

  100. Ossiane :

    Bardaf :

    pendant que Sven déposait ces beaux mots d’écrivain … je déposais les miens, puérils, donc tout droit sortis … d’un bac à sable. D’où l’antithèse…

    Biz à toi et à tous.

  101. Où sont passées nos heures
    Alourdies de chaleur
    Le vol d’un oiseau plane

    Un plaisir de retrouver cet endroit , de bien belles photos comme d’habitude et des textes à profusion
    Je vais avoir un peu de temps pour en profiter!
    A bientôt

  102. Céliak
    en partance dans mon fauteuil avec : Le Rêve des Dauphins…de Michel PEPE,
    … nul besoin de mots pour accompagner la Danse de l’Ame.

  103. avant de fermer ta porte sven…

    une touche d’ émoi pour toi,
    lumière sur robe de soie,
    déjà une histoire
    de vous à moi
    à suivre sur un fil de soi.

    j’ai souvent eu l’envie de te raconter
    mais sans doute le ferons nous plus tard
    nous avons des souvenirs de la même époque…
    qui ont les mêmes couleurs ….
    un jour nous prendrons le temps…

  104. Fanou

    le soir tombe
    j’aimerai
    te prendre la main

    le jour se tait
    j’écouterai demain

    le bruit de tes pas…

    restons dans le silence
    de ce qu’on ne voit pas
    dans l’espace rétréci
    dans un repli
    du fond de soi…

  105. Le jour se refait
    une beauté
    au fond de moi

    j’ose le silence

    si tu me regardes
    tu ne me verras pas

    la rencontre
    efface l’image

    qu’on avait au fond de soi…

  106. Je t’amuse Ossiane…? sourire…C’est plutôt une bonne nouvelle…Et tu sembles bien me connaître..Cela ne m’étonne pas…Ta sensibilité..ton tact..et nos quelques mots échangés « hors champ »..et me voila nu comme un ver…sourire..
    Oui c’est vrai j’aime profondément la spontanéité et la fraîcheur de ce Blog..j’aime voyager..dériver…Partir de tes photos..de tes haîku calligramme…et rejoindre tes invités..En silence souvent mais le coeur ouvert…à l’écoute des mouvements de l’âme…des éclats de rires..des souffrances que j’espère toujours… passagères…Et puis la mosaîque est si belle..sans cesse renouvelée…vive..sérieuse..légère…J’aime les bonds de cabri d’Annick…la plume douce de Johal..Alix..la quête poétique de Sven..Marc..la délicatesse de Monique.. Maria-D… la présence attachante de Bourrache…la tendresse de Claudie….Anne Marie..Celiak..Fanou..les visites en douceur de Neyde..brigetoun..l’humour de bonbonze..J’aime les mots déposés par.. francois..bruno..jeandler..olivier ..thierry…Et je sais que demain je trouverai d’autres couleurs…nouvelles ou pour un moment oubliées…Et je me dirai…je bénis ce jour ou Marie m’a montré comment passer de son univers à l’Oeil ouvert…Marie pour qui j’ai une pensée tendre ce soir …Et voila Ossiane…tu vois le silence a une langue..parfois il oublie sa présence…alors il se glisse dans une bulle…s’envole..et se met à rêver…
    ps: mille pardons à ceux ou celles que je n’ai pas cité..Trop présents dans mon coeur..je les ai oublié…

  107. Les mots à hic ne s’appartiennent pas
    ils sément désordre et pagaille
    générent trouble et bataille

    les mots à bic ne se retiennent pas
    ils coulent d’entre eux même
    sirupeux comme de la crème

    Les mots à clics tournent la tête
    ils fatiguent et cliquétent
    ahannent ou bien rouspétent

    mais dans la mosaïque basique
    c’est juste cette simple alternance
    qui nous entraîne et nous élance
    noir, blanc, noir ,blanc
    en diagonale ou toute droite
    l’illusion nous fait voir
    un peu de blanc dans le noir
    un peu de noir dans le blanc
    et c’est grisé qu’on avance
    dans une vraie dualité
    changeant de pied
    changeant de ton
    sans rien trahir
    de nos désirs

  108. sven…

    j’aime tes silences
    ils nous ressemblent
    merci pour tes murmures.

    un autre jour nous écrirons
    en bleu d’azur
    en rouge cerise
    en blanc d’espoir
    tout ce que l’on a dit, tout bas.

  109. a chacun

    Emporter par le souffle, vos mots
    comme des plumes virevoltent
    dans la quiétude de l’automne
    et se pose sur mon corps.
    Ils me couvrent d’un plumage
    aux couleurs intenses
    D’une mosaïque de Byzance,
    Mais avec la résistance du marbre.
    Me protégeant ainsi
    De la chaleur et du froid.
    Et je ris de se temps qui passe
    Si vite et tombe en glissant.

  110. Ses mots s’envolent
    puis se redéposent
    en pétales de roses
    sur l’épine des choses…

    comme un velours de soie
    au bout des doigts
    dans un délicat tombé
    c’est Pierre b…

  111. >CéliaK :
    Bonsoir Célia, l’oiseau fait un triomphe 😉 Ton poème est fondu comme cette mousse de soleil. L’air et l’oiseau ne font plus qu’un. Merci pour la beauté d etes images et de tes mots. Bises.

    >Maria :
    Je prends les bonnes choses sans aucune retenue, Maria 😉
    Bel hymne à Pierre b et je vois que Sven s’y met en beauté 😉 Pourquoi ne pas continuer ? Pierre va virer du rose au rouge 😉

    >Thierry :
    Je me répète un peu Thierry 😉 Que de jeux de mots, de sonorités et de glissements d’un sens vers un autre dans tes deux poèmes ! Un beau piqué et vol plané poétique pour le premier! J’aime la dernière strophe de ton dernier poème qui évoque le blanc, le noir, le gris dans la conduite de la vie. Merci à toi.

    >Bourrache :
    Tes mots puérils me font rire ; c’est déjà pas mal 😉

    >Clara :
    Bonsoir Clara, contente de te retrouver sur cette page 😉 Il me semble que tu étais venue cet été. Merci pour le poème planant à l’image de la chaleur qui s’abat sur le village. Bien à toi et à bientôt.

    >Beaux échanges entre vous, Sven et fanou.

    >Pierre b :
    Pierre, tu n’es pas nu comme un ver car je veille à la bonne tenue de ce blog 😉 Mais, je commence à bien connaître mes visiteurs bien sûr 😉 Rien que par vos mots et vos poèmes 😉
    Tu brosses un joli tableau de sensations intérieures face une vraie mosaïque de gens comme tu le soulignes. Ca fait beaucoup de monde et chacun fait entendre sa voix qui lui est propre;-) Chaque jour est différent, c’est vrai. Pourquoi ? Parce chacun parle avec ce qu’il est et avec son cœur.
    Moi aussi, j’ai une pensée pour Marie que je visite régulièrement dans son atelier. J’ai beaucoup d’admiration pour ce qu’elle crée avec son univers si particulier. J’aime ton silence qui parle 😉 Merci d’être intervenu avec autant de chaleur. Je t’embrasse.

  112. Un homme très doux
    Romantique et délicat
    Pierreb au grand coeur

    > En harmonie avec Sven et Maria D

    Pensée amicale à tous les « fans » de l’Oeil Ouvert

  113. c’est bon de me joindre à vous, Sven et MariaD, seule je n aurais pas osé, et pourtant.. PierreB est bien galant, plein de tact et de douceurs, MariaD,
    et ton poème est fort vrai , Sven…
    son écriture est un filet d’eau claire qui murmure et doucement se fait entendre sans fracas, tout doucement si cristalline, si paisible..c’est fort beau.

  114. >Marc:
    Ca y est marc, à force d’écrire sur ce balbusard, tu as muté en beauté. Merci pour le camaëu de tes mots.

    >Sven, Claudie, Annick:
    Joli, joli! Vous avez superbement décrit Pierre. Je pressens qu’il va devenir écarlate cette fois;-)

    >Maria:
    Tu me fais rêver avec ta destination lointaine.

  115. >à vous toutes et tous: quelle force vous donnez, quelle envie vous suscitez, dans le partage , quelle inspiration aussi vous apportez.
    je n’arrivais plus à écrire de la poésie, enfin de vagues rimes même pas riches, et là c’est curieux c’est reparti, comme si vous aviez appuyé sur le mot répartie.

    Vous avez titillé chez moi le désir pur et tendre même si c’est encore pas évident de sortir des jeux de mots faciles pour aborder un terrain plus difficile.

    Mais bon je joue avec ces mots comme autant de compagnons de ballon mais pour une fois que je trouve des gens sympathiques qui me le renvoient de temps en temps, je me sens moins seul.

    Faut dire que je ne suis pas entouré du tout par des gens que la plume travaille, tiraille et qui mitraillent.

    Quel bonheur exquis, délectable et sensible ! merci et encore bravo à tous.

    Je n’imagine plus quitter longtemps votre agréable et même plus…compagnie. Trés bonne nuit .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *