Lecture du Haïku Calligramme: Haut, bas, centre.
Miroirs du soleil
les murs ont la parole
masque de façade
◊ Dans les ruelles de l’Ile Rousse. Voir la Carte de Corse …
◊ ZZZZzzzzzz…. Y a pas de lézard aujourd’hui, les lézardes sont de sortie! On ose, on s’amuse, on musarde, on lézarde, on zigzague, on zozote… Drôles de zèbres ces zigotos!!! Cherchez bien le lézard dans les z’écrits de Bonbonze, Kirino et CéliaK à qui je souhaite la bienvenue dans ce zoo, Fugitive, Marc, Claudie et Pierre (2). Attention aux zébus toutefois!
La lézarde n’est pas la femelle du lézard, juste son habitat.
mémoire du soleil
fissure où perce la rage
dans les rues désertes
Lézarde du temps
Mettant à nu mon passé
il s’engouffre
Comme un reptile insaisissable !
A quatre pattes il se glisse
Dans les failles
De mon inconscient
Courant silencieusement
Sur les traces mes souvenirs
Ne me laissant pas le temps de lézarder
Ravages du temps
Façades aux murs lépreux
La pierre respire
Le linge sèche au soleil
S’égoutte sur nos têtes
sous la façade
admise
des paroles
masque
de soi
la vérité
lézarde
Lézardes des murs
Où musardent les lézards
Griffures du temps
Rien ne se fait par hazard. Ces ruelles en zig et en zag sont-là pour le prouver: toujours, en elles, une part d’ombre. En ces ruelles, il faut se hasarder, oser, à l’heure chaude, se glisser, errer, rasant les murs brûlants. Le lézard s’enfuit à tes pas hésitants; dans la fente, il se cache et dessous l’écaille du mur te tire la langue. Pas une mouche en vue, ni de vermisseau à se mettre sous la dent. Hagard, tu vas, somnolent, et cherche l’ombre rare. Ce soir, après la douche, il fera bon se vêtir de linge propre à odeur de soleil.
Les murs ont des lézardes
Et les lézards des murs
Pour leur bain de soleil
Entre les maisons d’ocre
Coule l’ombre des rues
Qui vers la mer descendent
Les jalousies vertes
Surveillent le sommeil
Des terrasses endormies
Le silence est rumeur
Et murmure qui meurt
Dans la torpeur d’après-midi
Sur des cordes tendues
Du linge doucement remue
Qui sèche et que le vent repasse
Personne ne court après le temps
C’est l’heure de la méridienne
La mer berce les rêves des dormeurs
à toi longue vie ;
ton fard s’en va, mais l’on voit
ta robustesse
Ravages du temps
Façades aux murs lépreux
La pierre respire
Le linge sèche au soleil
S’égoutte sur nos têtes
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
La lézarde n’est pas la femelle du lézard, juste son habitat.
Beaux calligramme et haïku
Beaux écrits posés ce matin
A vous tous bon jour
—-
Peaux égratignées
Des corps gorgés de soleil
Visage de safran
Bon Bonze j’aime ton idée
Coeur qui bat
histoire muette
au creux des failles
Tes rides
comme des cris
s’élancent
vers le ciel
signatures
visibles
voile
épuré
de l’invisible
de l’indi- visible
lézard doré
sur les parois de sable
lézarde je musarde
en suivant à la lettre
les rayons du soleil
sur un beau parchemin
au fusain je m’attarde
dessinant des fenêtres
ouvertes à la lumière
andrée wizem
Incantation imploration déploration
Midi ses fauves ses ocres et ses rouges
De grands pans d’ombre dans les ruelles
Un chien assoupi en cerbère débonnaire
Au pied d’une porte close
Midi ses affres l’astre a son plus haut
Et plus haut encore du linge
En détresse pend
Dans les voiles sans vent
En attente du soir
Seul j’erre sans bruit en longeant les murailles
Dans la ville morte ivre de soleil
Coucou, Ossiane
De bien beaux murs lézardés dans des ruelles pittoresques, un bel haïku et calligramme. Pourquoi ne musarderions-nous pas au lieu de travailler?…
Murs à peau tannée
Reflets dorés du soleil
Ecorce du temps
Belle journée……automnale à tous
Ossiane
Lézard avec un z mais musarder avec un s
Tu pourrais corriger s’il te plait. « musarderions »
Merci
bonjour à tous
déja de bien beaux textes
Le passé ressurgit
sous le masque du présent
inévitable
ombre inutile
du parasol solitaire
sentiment d’abandon
mémoire du soleil
fissure où perce la rage
dans les rues désertes
Un après midi d’été
Dans les rues désertées
Le soleil règne en roi, assis
Ses sujets se sont endormis…
Seul trace de vie visible
Un parasol oublié
Attend impassible
A la terrasse d’un café…
On entend parfois
En passant dans les ruelles
Le tintement d’une écuelle
L’entrechoquement de voix…
Bientôt, malgré le soleil tenace
un bal incessant de passant
remplira ce vide oppressant
de vies joyeuses et loquaces
J’aime ce « muzard », Claudie! Rien ne se fait par hazard. Ces ruelles en zig et en zag sont-là pour le prouver: toujours, en elles, une part d’ombre.
En ces ruelles, il faut se hasarder, oser, à l’heure chaude, se glisser, errer, rasant les murs brûlants. Le lézard s’enfuit à tes pas hésitants; dans la fente, il se cache et dessous l’écaille du mur te tire la langue. Pas une mouche en vue, ni de vermisseau à se mettre sous la dent. Hagard, tu vas, somnolent, et cherche l’ombre rare. Ce soir, après la douche, il fera bon se vêtir de linge propre à odeur de soleil.
Sous la lumière de midi
les murs se taisent
les yeux mi-clos
Sous le masque
En reflet de zénith
Brillent deux yeux noirs
Complainte des murs
Si les murs,
De paroles
De douleur,
Hurlaient,
Si les murs
Murmuraient
Leur complainte
Que de cris,
Que de plaintes!
Sous leur peau ravinée
Que de cicatrices ravalées
Ravivées par le vent
Blessures aigres du temps!
Si les murs muets
S’épanchaient,
Que de crissements cruels
Sous un soleil ricanant!
Les lézards insolents,
Faisant fi de leurs tourments
S ‘y infiltrent
Malicieusement
Musardant allègrement
Sous les regards
Amusés
Des passants
Qui lambinent,
Insouciants
Reflets de soleil
des couleurs sans pareilles
à fleur de peau
Pierre
Tu as raison. Le hasard fait bien les choses…………et le conscient et l’inconscient musardent presque côte à côte!
Joli, ton texte en prose
Ombre
de présence
assise
au pied
du parasol
temps
absenté
dilatation
de l’espace
alloué
à nos yeux
Marques de la vie
En émotions écrites
A l’ombre du gnomon.
persienne
à demi ouverte
ou à demi close
diffusant dans la pièce
mi l’ombre, mi lumière
sous la façade
admise
des paroles
masque
de soi
la vérité
lézarde
Lézardes des murs
Où musardent les lézards
Griffures du temps
C’est bien le passage
Des heures
Le vent du matin
Et le grain sur la mer
Les oiseaux se prélassent
Les parfums se délassent
Les bruits
Sont presque
Invisibles
Il reste que ces lieux
Ont le bleu infini
Des mémoires restituées
Avant que le soleil
Ne change de place
Sur les maisons
Et leurs rides voilées
Il ne pense pas
Les choses comme nous
Il s’amuse d’un papier fou
Ou d’une pierre exigüe
Et pour finir il passe
Selon le rythme des saisons
Et se détache du temps
Qui passe
Belle journée d’automne à tous:)
Le soleil au gré de sa fantaisie
S’amuse à dessiner des ombres
Ombres du matin si discrètes
Atténué par l’ombre brumeuse
Ombre rétrécie de midi
Rapetissant tout ce qu’il rencontre
pour l e réduire presque à néant
Ombre du soir
Ombre noir
Ombre inquiétante
S’étalant jusqu’à l’horizon
Le soleil s’infiltre dans la lézarde et les pierres roucoulent de plaisir. Leurs murmures prennent du beau temps et se réchauffent sous les rayons. Les pierres sont vivantes, bien plus encore depuis que la lézarde serpente son fil de vie qui lumière et laisse une part d’ombre aux jolies pierres posées qui se reposent et se vivent sur la façade de la vie en se riant de leur bon tour, de se vivre si vivantes.
c’est bizare , en regardant la colonne de gauche, me manquent les mots de fugitive … ou je suis mal réveillée, pourtant réveillée si bien!
et alix qui a écrit fort beau ne figure pas à gauche…je me frotte les yeux, et les remet en face des trous.
Lézarde du temps
Mettant à nue mon passé
il s’engouffre
Comme un reptile insaisissable !
A quatre pattes il se glisse
Dans les failles
De mon inconscient
Courant silencieusement
Sur les traces mes souvenirs
Ne me laissant pas le temps de lézarder
Feux-follets sur les volets
Des lézards se faufilent
Entre les interstices
D’une fenêtre
Et glissent
Sur la peau burinée
Des murs lessivés
Par le temps navré
Fugitif instant gravé
Il y a un an, je parcourais ces mêmes ruelles gorgées de soleil, ou bien peut-être leurs soeurs d’un autre village…
Quelques jours à peine, mais déjà assez pour être prise au filet de la magie corse.
Merci pour ce voyage et ces images si belles…
Coucou Ossiane,
tu n’as pas vu mon mot de remerciements ? pas grave !
La 3ème photo me touche profondèment. OK, je ne te la demande pas…
J’ai lézardé toute la journée,
Assis à cette table devant un café,
J’ai vu peu de monde passer,
Deux dames venant du marché,
Même les portes sont restées fermées,
Un journal m’a accompagné,
A l’ombre d’un soleil corsé,
Quatre mots échangés,
Avec le barman un peu tristounet,
18 h vient de sonner,
Je rentre avec ma solitude accrochée…
Je tenais à dire à Bruno que son poème d’hier m’a impressionné ! chapeau !
Bravo à tous, votre plume est très riche.
Amitiés,
Bisous Ossiane,
OLIVIER
> Claudie
En quête d’une muse
Les lézards musardent
L’Ila Rossa
Bonjour Josianne! Juste un petit mot pour te dire que ton email ne fonctionne pas…
Absolument SUPERBE Claudie, votre complainte des murs.
En effet les murs détiennent bien des secrets, ils semblent être muets et pourtant s’ils ne crient pas, s’ils ne rient pas, s’ils ne hurlent pas parfois, ils n’en sont pas pour autant impassibles ; leurs façades extérieures, seules offertes à notre regard, parlent en silence et la colère éclate aux abords des fenêtres…..en dépit de la Sainte Mère!….Et la vie coule quand même tranquille au fil des ans à l’ombre des parasols et des odeurs de linge propre.
Monique, merci
En ravage du temps ou lézarde les lumières, en Orphée d’une prison en hypogée, les batardeaux de son moi ravagé par les cortex envolés dans les tourments des tréfonds de l’inconscient, éparpillent au gré du vent le gué de la névrose, en zone ou l’héraut tourmente de sa voix, en résonance ou les loups hurlent à la mort des tréfonds des abysses d’un art synthétique .
Pierre
Bravo! Le conscient et l’inconscient s’entremêlent très poétiquement
Cette série est tout simplement magnifique bravo!
Claudie , ton texte est très beau !
Pierre
ton voyage entre les murs … un régal ! Toi qui te dit fatigué 😉
Luttes du présent ou du passé
Paroles criées ou murmurées
Révoltes que nul n’a muselées
Serments que l’on n’a pas oubliés
En lettres de néons incrustés
Sur le papier peint de mes pensées
> Bruno, c’est bien la bonne raison: moins fatigué, le texte aurait été plus retenu! Le rhume me trouble la vue, que veux-tu!
Bravo à vous tous, tant de belles choses déposées que j’ai eu du mal à faire un choix !
Un petit coucou à Noisette si elle nous lit 😉
Je vais être obligée de passer en vitesse… mais c’est mieux que rien, non 😉
>amichel :
Beau poème ! C’est toi qui as entamé la danse des lézardes cette nuit 😉 Ton poème reflète bien l’atmosphère qu’il y avait là-bas. Tes mots coulent en douceur dans la torpeur du jour ; la méridienne est de rigueur 😉 Bien à toi, je t’embrasse.
>brigetoun :
Belle et sensible cette évocation du temps qui passe ! Merci Brigitte.
>Bonbonze, Kirikino, Fugitive, Célia, Marc, Claudie, Pierre :
Ces Z vous ont donné beaucoup d’inspiration ! Quel plaisir de vous lire ! Un grand merci à vous.
>marc :
Tu m’étonnes de jour en jour !
>Claudie, Pierre :
Que d’imagination et d’inventivité en vous avec tous vos galops d’essai époustouflants !
>Célia et Kikrino :
Ca y est, vous êtres intronisés ! Belle inspiration aussi pour toi Célia, merci pour tes poèmes !
>Maria-D :
Bonjour Maria, tu as toujours une belle façon de commencer la journée et de nous la faire partager avec générosité. Bel haïku pour toi aussi avec cette peau abîmée. La lézarde ouvre tous les possibles 😉 Bises à toi.
>andrée :
Merci pour ton enthousiasme qui se lit aussi dans ton superbe poème lié au calligramme! La bise !
>Daniel :
Beau poème avec cette référence au gnomon qui est un terme que je ne connaissais pas. Je suppose que tu l’as écrit à partir de la dernière photo. Merci beaucoup monsieur l’astronome 😉
Gnomon= c’est un ancien instrument astronomique composé d’une tige verticale faisant ombre sur une surgace plane ou d’une plaque percée d’un trou projetant une image élliptique du soleil (dixit my Robert)
>Alix :
Toujours tes beaux poèmes qui passent au-dessus de nos têtes comme une brise légère 😉 Après ça, on se sent tout léger et détendu ; comment fais-tu ? Tu dois faire du yoga en amazone;-) Bises.
>annick :
Superbe ! Belle façon positive de parler de cette lézarde pleine de vie. Je suis étonnée car le titre pouvait appeler à des textes plus déchirants ce qui n’a pas été le cas. La vie, toujours la vie et même dans l’enceinte du blog !
J’espère que tu as retrouvé Fugitive et Alix 😉 Méfie-toi, c’est peut-être un coup de la noix de coco 😉
>Amélie :
Bonjour Amélie, je te souhaite la bienvenue sur le blog 😉 Si tu as tant aimé la Corse, il ne te reste plus qu’à nous suivre 😉 Au plaisir de te revoir ici.
>Olivier :
Bien sûr que j’ai vu ton remerciement à propos de ta mise en lumière et je t’en remercie à mon tour;-) C’est bien de cela dont tu veux parler ? C’est un beau poème émouvant, Olivier. La façon dont tu achèves tes poésies est toujours très sensible. Merci beaucoup, je t’embrasse affectueusement.
>Ann :
Bonjour Anne, cherches-tu à parler à Josianne ou à Ossiane ? Si c’est à moi, il est possible qu’il y ait eu un petit problème technique ce matin. Il faudrait refaire un essai et me dire si ça marche. Bien à toi.
>Monique :
Belle réflexion Monique sur ces façades qui peuvent refléter le niveau de vie, la modernité d’une époque, un temps révolu, la présence humaine. Je suis bien d’accord avec toi, il y a beaucoup de choses à décrypter en levant la tête. Bises à toi et merci.
>Bruno :
Gosh ! Ca décoiffe Bruno ;-)) Comment fais-tu pour parvenir à faire sortir de ton TOI toute cette inspiration échevelée ? J’admire, on te reconnaît sans signature 😉 Bises vers Bruxelles.
>Anne-Marie :
Waouh, superbe ce papier peint de tes pensées !! Merci pour cette évocation sensible et pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>Pierre:
Un rhume! C’est donc un bon truc pour se mettre en capacité d’écrire de la belle poésie;-) Il va falloir que j’essaie;-)
Merci Ossiane pour ce nouveau clin d’oeil en somnolence: nous allons avoir chaud, exposés ainsi, en plein soleil!
> Ossiane, c’est une sorte d’état second. Bruno me comprendra. La fièvre décuple les images et fait voir trouble.
La terre se craquèle
Les murs se fendillent
La ville devenue four à cuire
Prend des couleurs de cuivre
>Pierre (2):
Hé oui Pierre, quand on vient écrire sur L’Oeil Ouvert, on prend des risques! Risques de vertiges et d’insolation, tantôt en haut d’un palmier ou contre un mur brûlant;-) Ce n’est plus un état second mais un état troisième à ton niveau;-)
Merci, Ossiane pour tes commentaires chaleureux. Ce thème m’a fait » musarder »…………..au bureau.
Quel plaisir d’écrire………….et d’être parfois la « muse »………d’autres poètes
Bonne soirée à tous
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/10/08/lumiere/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/07/01/2005_07_arche/#comments
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Zyva le lézard est entré par la fenêtre de mon âme
zombi , je marche sur les murs crépis
Zoulou, je danse avec les ombres floues
zonzon, je regagne ma prison.
>Claudie:
Qui musarde s’amuse et devient muse comme toi;-) Je suis ravie que tu te plaisies autant ici en si bonne compagnie poétique. Bises vers ton sud!
>Shuku:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue! La lettre Z risque de devenir l’emblême de cette note! Beaucoup de choses amusantes à faire autour du Z. Merci pour ton superbe petit poème rigolo! Je t’invite à revenir quand il te plaira. Bonne soirée!
ossiane
merci mais c’est moi qui suis etonné
de partager cette mise en lumière
car je vois tant de beaux textes
c’est vraiment un plasir renouvelé tous les jours
que d’avoir découvert cet oeil
Pierre , la poésie sous rhume , je n’ai pas encore essayer comme quoi , au prochain je vais essayer 😉 comme je le dis toujours ne pas réfléchir en écrivant ;-))
Ossiane : Merci et si j’avais un rhume …:-)
Je t’embrasse Ossiane , Bonne soirée Pierre
>Marc:
Mise en lumière justifiée, pas de question à te poser;-) J’ai grand plaisir à te lire et à découvrir ta démarche d’écriture qui t’est bien personnelle. Bien à toi.
>Bruno:
Recette d’écriture de Bruno:
1) Rester dehors tout nu toute la nuit
2) Plonger sa tête dans un aquarium
3) Boire un grand coup de sirop
4) Ne pas bouger et penser, laisser le porte-plume écrire tout seul.
5) Bingo! Ca marche à tous les coups;-)
Tu m’en passeras un peu que j’essaie aussi;-)
Je suis éblouie par tous vos mots déposés en écritures, où allez vous chercher tout cela, je suis admirative devant chacun qui m’apporte beaucoup, je souhaite à chacun une bonne soirée.
Un chagrin
Un gros chagrin de soi
Qui reste indicible
Et tellement invisible
Car il se masque la face
Se cache sous un sourire
Un chagrin
C’est intime
C’est tellement à soi
Juste à soi
Et comment partager
Aux êtres de raison
Quand vivre
Tout juste vivre
Est l’unique raison
Alors le chagrin s’engouffre
Il ronge, dort plus la nuit
Il pleure en silence
Il est ailleurs le jour
Dans le creux de son coeur
Et puis un jour de jour
Il se surprend si fort
A s’éclater encore de pleurs
A hurler à lézarder
Si fort en rides dessous les yeux
Puis la lézarde s’apaise
Car il est écouté
Alors il reste ouvert
Il se vit mieux déjà
Un chagrin c’est intime
Et les lézardes de vie
Sont ces chagrins si forts
Qui crevassent la vie
Brisent et séisment l’être
Mais le chagrin
Aussi
Il fait partie de la vie
Vous avez la parole….racontez nous ce qui s’est passé… » Ce n’est pas très important mais c’est à vous que je voulais me confier…Je suis juste un peu fatigué…le teint pâle…des rides naissantes…le front légèrement bombé…C’est peut être la vieillesse…les effets du temps..les larmes…je ne sais pas…Ou tout simplement à force d’être frôlé…de recevoir les confidences..Et puis on me donne parfois des coups de pieds…Heureusement..il y a des moments de tendresse…sa joue tout contre moi collée…parfois un baiser furtif déposé…Je vous remercie ce soir de me donner la parole…je ne suis pourtant qu’un mur ordinaire…battu par la pluie…heurté par des talons impatients…ignoré bien souvent…Et pourtant on me construit pierre à pierre…je cache les espaces découverts…j’encercle les domaines réservés…On me confie les jardins secrets…on me couvre de lierre et de couleurs..Ce soir je quitte mon masque de facade…je me fendille..je me lézarde…je vis à contre courant…par dérision ou pour me dire que je suis encore vivant..
.
Le Lézard de Robert Desnos
http://www.poesie.net/enfants/lezard.htm
.
>Annick:
Ton poème est splendide et très émouvant! Il est haut comme la lézarde qui s’insinue dans la vie. La lézarde chagrin qui se masque le jour et et revient la nuit, la lézarde qu’on finit par apprivoiser et qui rend plus fort. Belle écriture sensible, Annick, je t’embrasse.
>Pierre b:
Très belle idée que d’endosser le rôle du mur et de le faire parler! Témoin du temps et souvent malmené, il se ride et se froisse. J’aime aussi beaucoup la description que tu fais de son rôle et de son masque. La fin est géniale et inattendue avec ce fendillement qui revendique la vie.
Toujours la vie au rendez-vous même dans les fissures. Merci pour ton beau texte émouvant lui aussi. La bise du soir.
Bouches ouvertes sur le soleil !
Vous me croyez failles,
Je ne suis que liberté !
Dans le fragile de mes flancs
Le vent se glisse et me caresse…
Ah, délicieuses faiblesses
Où les chemins se font clarté.
Johal mute… Elle tourne au Jo
😉 Ossiane (et tous)
Je reprendrais la formule bien belle d’Annick, qui me revient , en vous écoutant tous… »fil de vie qui lumière ».
Olivier, beaucoup d’émotion et de tendresse en écoutant « premier slam »… Bonbonze, je suis d’accord, c’est important le « ardemment », j’ai bien ri et suis heureuse d’être enfin majeure, riche d’un ordinateur refait à neuf 😉
Merci, à toi Ossiane, de faire vivre ce fil.. ton Haïku, ce miroitement de jaunes,…et je vais arroser dignement de ce pas mon intronisation 😉
Correction please :
Bouche ouverte sur le soleil !
Vous me croyez faille
Je ne suis que liberté !
Le vent se glisse et me caresse…
Ah, délicieuses faiblesses
Où les chemins se font clarté.
Pour le reste, tout pareil 😉
De terre, m’a habillée
Pierre après pierre,
M’a dit « Faut te taire ! »
Nuit après jour
Larme après soleil
Hors de son néant
Je surgis
Ma vie lézardée
Mon coeur mis à nu
Je vous l’offre…
Pendez-y tous vos rêves…
Un vent secret les fera virevolter…
Merci Céliak, et tu m’inspires des mots qui vont se laisser poser, je pense….
On fait comme on peut
Dans la vie
De la vie
Pour la vie
Celui là marche sur un fil costaud
J’espère qu’il voit sa chance
Cet autre reprise chaque jour
Son fil qui se casse et se casse
Celui là encore
Son fil tient un jour sur l’autre
Ou cet autre encore il perd le fil longtemps
Et puis le retrouve encore
Ce fil de vie d’invisibles visibles
Qui peuvent dépuzzler l’être
Ou le puzzler vivant
Le lézarder pour l’entendre agoniser
Car c’est fragile un être
Cela a besoin d’un fil
Surtout d’un fil d’amour
Un simple, un beau, un pur, un délicat
Qui tuteure l’être et l’épanouit
Sur le fil de soi
Merci Céliak, mes mots juste soufflés par l’accueil de mes petits mots par toi. Belle soirée à chacun, un peu chagrin ce soir, des remontées qu’il est bon d’écouter encore…
‘rci, Annick … tu affines ta « recette d’amour » …
Finirai par trouver le bon fil…
Sourire et bonne fin de soirée.
………….Les Arts…………………
………………………….Lézard ………………….
Dans cette vie terrestre
les arts ont élevés l’esprit
dans une vie céleste
les arts ont la sérénite bénie
________________________________________
petit animal écailleux
tes syllabes sont par deux
petit lézard tu portes un art
celui de renaître si tu perds ta queue
_______________________________________
Pour Annick (…et les autres):
Le chagrin regardait devant lui,
Un fil le retenait à la vie.
Sur ce fil il devait avancer,
Pas à pas, sans se retourner.
Pied droit, pied gauche,
L’un devant l’autre,
Soir après soir il avançait
Sur ce fil, et sans filet.
> Ossiane, Bruno, pour moi, ce sera une tisane au thym. Excellente contre le rhume!
> Claudie, avec ton histoire de Muse, tu me fais penser à « Muse-musaraigne » d’ Anne Sylvestre!
et bon soir à toutes et à tous.
L’ombre s’épaissit
Les lampes sont allumées
Un rêve d’étoiles
La vie sur un fil
S’enfile
Sans filet
Et file…
_______
Clin d’oeil à Annemarie.
a tous
par le filtre des mots
tout peux devenir beau
par le filtre d’amour
la vie prend de beau atour
Merci Ossiane pour ces petits mots à chacun et cette mise en lumière, en effet tes images aujourd’hui illustrent la vie tout simplement ; tout n’est pas reluisant à demeure, le temps fait son oeuvre. Comme le dit JANE, le lézard se refait eh oui! et c’est tant mieux pour lui, essayons d’en faire autant . Pour ANNICK, effacer les chagrins intimes et tout à soi, pour JANE, atténuer les empreintes de la douleur, pour beaucoup les décrépitudes du coeur et si j’en crois PIERRE B dans son texte si beau, en visitant l’Oeil Ouvert nous ne nous heurterons pas à un « mur »
Les rides de ta peau
Les plaies ouvertes du temps
Lézardes de l’Etre.
Etoile filante,
Toile par le fil hanté de la Reine niée
Toi, ma Muse à règne,
Anne, ma soeur,
Anne…
Qui vois-tu donc venir ? …
_____
Clin d’oeil à Jeandler … et doux fil de rêves à tous.
>Jo :
Merci de t’être découverte 😉 La mutation a souvent du bon 😉 Quel souffle et élan dans tes mots! A nouveau, la faille précieuse qui emmène vers la liberté et le secret de la vie. J’aime beaucoup tous ces poèmes qui tirent du négatif le positif. Bravo à toi, Jo euh… je n’ai rien dit;-)
PS : Désolée mais je ne vois pas de différences entre ton premier et deuxième message. Où sont les erreurs ?
>CéliaK :
Tu as raison pour ce fil de vie qui lumière, c’est une belle expression qui veut tout dire.
Jaune… oui… la lumière encore une fois 😉 Avec quoi vas-tu arroser ça 😉
>Bourrache :
Coucou Bourrache pour le presque dernier café 😉 Un petit expresso pour toi. C’est magnique et émouvant ce que tu as écrit à propos de ce mur ! Les murs ont des oreilles mais ils savent aussi parler. J’aime ton expression « larme après soleil » et bien sûr la dernière strophe qui te ressemble beaucoup. Je t’embrasse.
>Annick :
C’est beau !!! Tu m’émeus beaucoup. Merci pour tes belles broderies de mots filés.
>Jane :
Que de belles choses inattendues autour de cette lézarde ! Je n’aurais pas imaginé cela hier soir en créant la note. C’est un très beau poème ! En tant que peintre, tu nous donnes un tout autre point de vue, celui d’une artiste. L’Art élève l’esprit, comme tu as raison. Toute la beauté qui en découle nous rend meilleur et plus vivant. Ta deuxième strophe est émouvante, sans doute l’adresses-tu à ta chère lilli. Ce petit lézard a effectivement la capacité à renaître et ta petite sœur aussi. Bises affectueuses vers toi, chère jane.
>Anne-Marie :
Belle image ce chagrin funambule qui s’accroche à la vie quoiqu’il en soit et qui parvient à passer sur l’autre rive. Merci belle fileuse de mots.
>Pierre (2) :
Ah oui ? C’est bon la tisane au thym 😉 Soigne-toi bien et passe une bonne nuit pleine d’étoiles.
>Marc :
Tu as tout dit, Marc ! Bises à toi.
>Monique :
Merci Monique pour ce multi commentaire très sympathique 😉 Je suis vraiment contente que cette série de rues ait si bien marché avec tous ces jeux de mots et associations d’idées bienvenus; j’avais des doutes hier mais bon j’avance comme je le sens et je me dis on verra bien ; je ne risque pas grand-chose après tout, tout au plus une panne sèche totale de votre part ce qui n’est jamais arrivé 😉 Merci poir ton bel haïku sensible. La bise !
>Bourrache :
C’est sympa les histoires de fil, n’est-ce pas Bourrache 😉 J’adore tes jeux de mots ;-)) Merci à toi et bonne nuit.
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Nouveaux commentaires de Nath sur:
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Au bistro
De la Gare de l’Oeil Ouvert
Ai siroté mon expresso.
Le train, l’ai pas loupé..
… l’ai volontairement laissé fil-hé !
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Sourire et clin d’oeil pour toi, Ossiane…
Que d’écrits et de lecture…
Je suis quant à moi dans la lecture de Lorca et je vous offre cela
El lagarto está llorando
El lagarto está llorando.
La lagarta está llorando.
El lagarto y la lagarta
con delantaritos blancos.
Han perdido sin querer
su anillo de desposados.
¡Ay, su anillito de plomo,
ay, su anillito plomado!
Un cielo grande y sin gente
monta en su globo a los pájaros.
El sol, capitán redondo,
lleva un chaleco de raso.
¡Miradlos qué viejos son!
¡Qué viejos son los lagartos!
¡Ay cómo lloran y lloran.
¡ay! ¡ay!, cómo están llorando!
Federico García Lorca
—-
Traduction approximative
Le lézard est tout en pleurs
Le lézard est tout en pleurs
La lézarde est tout en pleurs
Le lézard et la lézarde
Dans leurs petits tabliers blancs
Ils ont perdu par mégarde
Leur anneau de mariage
Hélas ! leur anneau de plomb
Leur anneau de plomb doré
Un ciel haut et dépeuplé
Élève en son orbe les oiseaux
Le soleil rond capitaine
Porte un gilet de satin
Regardez comme ils sont vieux !
Comme ils sont vieux les lézards !
Comme ils pleurent, comme ils pleurent
Hélas comme ils vont pleurant
Bonne et belle nuit à vous tous
A toi Belle Ossiane bisou de nuit
>Bourrache:
Sympa à toi de m’avoir attendue:-) Beaux rêves à toi.
>Maria-D:
Je crois comprendre que tu parles espagnol couramment. Emu de lire le poème en langue originale. Je l’ai appris et j’aimais beaucoup le parler mais j’ai beaucoup perdu faute de pratique.
Emouvant poème de Lorca que j’ai découvert grâce à ce très bon prof d’espagnol que j’avais.
Décidément, il y a beaucoup d’écrits autour du lézard;-)
Bisou à toi magicienne des mots et de la pensée.
que d’émotions, que de mots,
On lui retire son coeur
Et on s’étonne en choeur
Il est tout lézardé
Tellement scraché d’aimer
En silence
Romance
On lui retire son âme
Et on cherche la trame
Elle est si bien cachée
La si belle vérité
En secret
Voilé
On lui retire son corps
Et on découvre alors
Il est tout ce visible
De cette part d’ invisible
En intimité
Gardée
Bonne nuit douce.
Bonne nuit à toi aussi Annick et à ceux qui ne dorment pas.
Bonjour Ossiane et à tous tes lectuers,
Ce matin,
Il fait bien beau
Mais, juste avant de partir
À la recherche d’un mur au soleil?
Je suis venue
Lire tous ces mots…
Mais quand vient le soir,
L’internet est si lente
C’est la faute de mes fistons
Si ça me décourage
De voir mon comm. ne pas se poser.
Mais ce matin
L’internet est à moi toute seule!
Bonne journée et belles pensées s’envolent vers toi, Ossiane.
Cristina comme je suis heureuse de voir ici
Bises vers toi et l’Australie
Lézardes du temps
Sur les parois de la vie
Hier et aujourd’hui
La complainte du lézard amoureux
N’égraine pas le tournesol,
Tes cyprès auraient de la peine,
Chardonneret, reprend ton vol
Et reviens à ton nid de laine.
Tu n’es pas un caillou du ciel
Pour que le vent te tienne quitte,
Oiseau rural ; l’arc-en ciel
S’unifie dans la marguerite.
L’homme fusille, cache-toi ;
Le tournesol est son complice.
Seules les herbes sont pour toi,
Les herbes des champs qui plissent.
Le serpent ne te connaît pas,
Et la sauterelle est bougonne ;
La taupe, elle, n’y voit pas ;
Le papillon ne hait personne.
Il est midi, chardonneret.
Le séneçon est là qui brille.
Attarde-toi, va sans danger :
L’homme est rentré dans sa famille !
L’écho de ce pays est sûr.
J’observe, je suis bon prophète ;
Je vois tout de mon petit mur,
Même tituber la chouette.
Qui, mieux qu’un lézard amoureux,
peut dire des secrets terrestres ?
Ô léger gentil roi des cieux,
Que n’as-tu ton nid dans ma pierre !
René Char (1947 – « Les matinaux »)
—-
Belle journée à tous
>Cristina M:
Bonjour Cristina! Très contente de te revoir ici et désolée de te voir si frustrée pour avoir accès à la toile. Ta présence chaleureuse nous manque. Ne faut-il pas que tu envisages d’acheter un ordinateur pour toi toute seule avec une connection rien qu’à toi;-) Petit papa Noël pourrait mettre tout ça dans tes sabots;-) Bien à toi et ne te décourage pas, on t’attend;-)
>Maria-D:
Superbe poème! Le lézard fascine car discret, fugitif mais puissant, il observe l’air de rien la marche du monde.
Quelle forme, Maria! Je me demande comment tu fais pour trouver toutes ces belles choses si tôt le matin;-) Bises ensoleillées.
A vous tous source d’inspiration
A annick et pierre B
Cent jours ….. cent jours déjà
Mon esprit alerte jadis,
Se ramollit chaque heure un peu plus.
Allongé sur le lit, la fenêtre grande ouverte,
Je respire difficilement…
Je descends péniblement et rampe comme un vieux
Lézard fatigué jusqu’à l’embrasure.
Je regarde attristé le paysage de mon enfance.
Ces ruelles gorgées de rires… cette mer d’azur..
Au reflet d’argent.. Et ce ciel bleu immaculé.
Je déambule dans les méandres de mes souvenirs. Je revois maman,
Guillaume, mon frère tant aimé. Tout se fissure.
Tout se lézarde …
La chaleur m’écrase, comme la chape de Tchernobyl
Dehors il ne reste que le vide et le silence …
Je n’entends que le chuchotement de mon chagrin …
Que la complainte des murs …
Le bitume fondu descend doucement la pente comme la lave
D’un volcan vers cette mer noirâtre où baignent tranquillement les immondices;
Une odeur de mort a remplacé les douces senteurs de la garrigue
Amenée par la brise tiède.
La puanteur règne sur ce royaume aidée par ses serviteurs : Les rats.
Je regarde le thermomètre : 60 ° à l’ombre
Je me dirige vers la salle de danse… mon esprit divague
Vers la salle de bains.
Je me hisse usant de toutes mes forces jusqu’au lavabo.
J’ouvre le robinet en grand.
Quelques gouttes grisâtres en sortent péniblement …
Après un dernier effort je me suis assis à cette table en espérant être
Lu un jour
Je laisse quelques photographies.
Du temps passé … De ce village enchanté ….
De ce temps ou l’on pouvait lézarder ….
Marc décembre 2030
l’ombre d’un petit parasol blanc
parasol blanc
tu t’inclines
tu fais tiennes
l’ombre de la tente d’orient
parasol blanc
couleur des drapeaux blancs
tu signes
la couleur de la paix
parasol blanc
tu abrites sous tes fines baguettes
les visages blancs
les visages bruns
parasol blanc
que sommes nous
face a ton ombre protectrice
sous un soleil ardent
parasol blanc tu réunis
pour adoucir
les maux et les mots
des rassemblements
Lézarde au soleil
Elle se roule la camomille
Et bulle des oOooOo
De OOooOoo
Et BaaAAaAaA
Le hamac de la vie
Ainsi est suspendu
Entre le plein
Et le vide
Et se berce de vie
ce matin j ai l humeur fantaisiste, ma toto ma gambadée, une famille de champignons m accueille sous la boite aux lettres,
alors je me dis, j’écris j envoie, ou j écris je vous lis et j envoie..
Allez j envoie, telle ma fantaisie, et je vous lis, à l avance j apprécie! Merci à vous de chacun!
Magnifiques vous de vos talents partagés. Belle journée!
un essai
a bonbonze
à la saint lézard
pas de lézard
Je ne sais pas si c’est du pur Bonbonze
mais ça me fait rire autant 😉
Il semblerait que les 60° à l’ombre 2030 e n’ont pas eu de répercussions radioactives évidentes sur les cerveaux de 2007.
Docteur C
Quoique..
>Marc:
Tu ne recules devant rien, voilà que tu te lances dans la poésie d’anticipation;-) Vision sombre et apocalyptique de notre société qui me fait frissonner, je dois dire;-) Et si c’était comme cela en 20030…. Il se passe de drôles de choses dans ton stylo en ce moment;-) Merci pour toute lon énergie poétqiue créatrice! La bise.
>Jane:
Doux, délicat, sensible, humain, ton poème se chuchote à l’ombre du petit parasol. Belle idée fédératrice ce parasol qui réunit les hommes avec leurs maux/mots quelque soit leur couleur de peau. Je t’embrasse bien fort et t’envoie mes meilleures pensées, douce Jane.
>Annick:
Tu démarres à fond la journée Annick;-) Bise bullée vers toi!
>CéliaK:
Qouique ça pourrait venir, la journée n’est pas finie;-)
Comme tu le sais, Ossiane, j’ai été très occupée ces derniers temps. Je n’avais donc pas vu que tu faisais référence au « babbu » (Pasquale de’ Paoli). Pour ceux qui s’intéressent au personnage (que l’on célèbre particulièrement cette année), je renvoie à l’article qui m’avait été commandité par le magazine Arts programme, article que j’ai aussi mis en ligne sur Terres de femmes : http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2007/06/pasquale-de-pao.html
salutu è sororità
Anghjula
Ces photos et ces paroles échangées m’ont d’emblée remis en mémoire ces mots de Sylvie :
« J’étais là, insistante, à chercher la faille. Ces défenses faisaient entrer la maison dans une autre dimension. La mémoire qu’elles réveillaient renvoyait à l’élémentaire quand l’arbre peut-être guérissait la pierre.
Comment trouver le pas qui amenait au centre de la légende ? Fossiles, traces, fougères, bras morts, cloques, lézardes et silence. Silence. Autant de mots pour nommer ce qui restait. Après. Après quoi ? Quelle vie ? De ricochet en ricochet : peintures écaillées dedans, dehors crépi éclaté. Des jours à contempler cette vie déchue. De la richesse à l’appauvrissement, comme pour tous ; et moi dans l’alchimie pour faire rendre raison à ma douloureuse attirance.
La maison était là. Chair épuisée, pierre pérenne. Un cadavre debout, enraciné à la terre par la plainte : le chemin qui nous mène, on suit sa trace, la sève l’irrigue, notre vie naît, naît et s’étouffe. Témoin du miracle d’être en sa fugacité, la maison était là pour me rappeler que les siens et moi étions voués à l’autre monde.
C’est alors que j’ai vu celle qui n’était pas à sa fenêtre. […] »
Sylvie Fabre G., Le Génie des rencontres, L’Amourier éditions, 2003, pp. 30-31.
« Témoin du miracle d’être en sa fugacité…//
Que c’est beau Angèle…
>Angèle:
Bonsoir Angèle, contente de te revoir là;-) Même si tu ne peux pas te libérer, je sais que l’oeil de Canari veille désormais sur le blog;-)
Merci beaucoup ainsi que pour ce renvoi vers ta page de Terres de femmes. Ta note est très instructive.
Très bel extrait émouvant de Sylvie Fabre, je ne pouvais me douter avec cette lézarde que vous évoqueriez tant d’écrits. Encore merci pour cette belle contribution.
J’ai une question qui me brûle les lèvres; sens-toi libre de répondre ou pas;-) Pascal Paoli fait-il partie de tes ancêtres?
Bonne soirée à toi et la bise à Ivucciu!
60°… à l ombre c’est pour 2030
qui… 600 pulsations
de …son coeur tout de chaud
qui… brûle sous la flamme
de …cet amour puissant
qui…. lézarde les pores
de… ses lèvres souffreteuses
qui… restent tant de seules
60°… à l’ombre c’est pour 2030
2030 c’est dans trente trois ans
Comme 1974 il y a trente trois ans
L’âge de mes 18 ans
C’est pas n’importe quel âge
Faut pas le lézarder
Le beau sol du passé
Il faut en prendre soin
Goûter la précieuse goutte
Arrêter le gaspi
Reprendre le vélo
Faire du béton de salades
Insuffler l’air nouveau
Cracher des gaz rares
S’aimer d’amour plus beau
Laisser à nos enfants
Une terre sans lézarde
A la peau belle et fine
Qui laisse le goût de vivre
L’âge de ses 18 ans
Comme une étoile filante
2030 c’est juste demain des demains
clin d’oeil ouvert, Marc…
Le chant du soleilL
Lézards sur la façade
Un souffle doré
« Comme 1974 il y a trente trois ans
L’âge de mes 18 ans
C’est pas n’importe quel âge… »
En écho : je suis verseau de cette année-là … 1956 … un bon cru !
Et c’est bien connu « c’est dans les vielles casseroles qu’on trouve les meilleurs mots » (librement adapté…)
Bonne fin de nuit à tous.
Sourire.
héhé…sourire
La femme qui est dans mon lit
n’a plus vingt ans depuis longtemps
les yeux cernés par les années
par les amours au jour le jour
la bouche usée par les baisers
trop souvent mais trop mal donnés
le teint blafard malgré le fard
plus pâle qu’un rayon de lune
la femme qui est dans mon lit
n’a plus vingt ans depuis longtemps
les seins si lourds de trop d’amour
ne portent pas le nom d’appâts
le corps usé trop caressé
trop souvent mais trop mal aimé
le dos vouté semble porter
des souvenirs qu’elle a dû fuir
la femme qui est dans mon lit
n’a plus vingt ans depuis longtemps
ne riez pas n’y touchez pas
gardez vos larmes et vos sarcasmes
lorsque la nuit nous réunit
son corps ses mains s’offrent au mien
et c’est son coeur couvert de pleurs
et de blessures qui me rassure
S.R. G.M.
petit problème de transmission
une fois suffisait
je ne radote pas encore …mon bonbon ze!
« Pendez y tous vos rêves…un vent secret les fera virevolter »…J’aime bien Bourrache…
>Nath:
Merci d’être venue sur cette note; j’aime ton haïku!!! Tu devrais poursuivre. Bise.
>Feu roméo:
Merci Roméo pour cette splendide chanson de Reggiani. Qui est G.M ?
écrite par Geoges Moustaki
lézarde qui musarde et qui m’use ardemment.
à l’aise elle darde sa langue fourchue qui nonchalament entre et sort
en guise de respiration.
Lézarde qui s’étire et patiemment attend que les rayons réchauffent
sa cocarde.
lézarde qui bazarde des boniments à tout va et attend le vent qui adoucit sa condition.
Lézarde qui surprend et profonde et sournoise, matoise toise dans un clignement de paupière .
Léze, lauze, lauzer il faut l’oser mais pas donner dans l’ankylose qui
donne en sténopée une onomatopée visuelle.
lez, planéze ardente, mais entaille secréte qui jamais discréte barre
les façades décrépites pendant que dans l’âtre crépite les torsades du temps.
Animalité des ombres surjouées et surexposées en coeur de journée
elle s’agrippe et rechigne, mais personne ne l’abomine car au temps elle appartient et de lui tient ses traits.
>THierry:
Cette note avait donné lieu à de nombreux jeux de sonorités, je vois que vous n’êtes pas en reste;-) C’est superbe!
Très joli Haïku 🙂 Je suis en train d’essayer d’en faire en ce moment et ce n’est pas toujours évident…
Chris
jeuxdecritsintimes.blogspot.com
>Chris:
Merci Chris;-) Avec un peu de pratique et de persévérance, ça va venir. Ces quelques à mots à trouver rme prennent souvent beaucoup de temps. Bonne nuit à toi.