Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite.
Une fleur à l’orteil
de l’or dans tes épines
rêve de scarabée
◊ Photos de figuier de barbarie ou figuier d’Inde.
Pour en savoir plus … Voir la Carte de Corse
◊ Cinq histoires d’épines à vous proposer, celles de Neyde, Fugitive, Feu roméo, Bernard le caméléon et amichel.
Ton corps épineux
cache dedans, en secret,
un coeur délicieux.
Fièvre farfelue
A l’écorce anxieuse des songes
Souffle d’épines et d’or
Leurs révérences
épines en pagaille
la vie à butiner
Ah!
L’épine du pied
Pour vous l’enlever
Pas d’enjambement
Juste le rejet
Car ça rime à rien
D’en demander plus
Laissez faire les vers
Ils sont sans limites
Pour vous l’hexamètre
En fleurs de cactées
Le cœur de ma mie
Etait plein d’épines
D’idées assassines
Mais il a fleuri
A force d’amour
De cajoleries
Peu à peu s’ouvrit
Aux douceurs du jour
Ma chère vénus
Avait un cœur d’or
Meurtri par le sort
Qui le fit cactus
Un à un j’ai ôté
Tous ses piquants
De baisers fréquents
Avec volupté
Le ciel et la mer
Change le cactus
En fleur de lotus
Très loin du désert
Ton corps épineux
cache dedans, en secret,
un coeur délicieux.
Le soleil caché aux coeur des épines
Douceur tant attendue et tant rêvée.
Vision éphémère de l’éclat.
Douleur des épines et douceur de la fleur
Cactus…
Paradoxe !
Pour que naisse le fruit.
J’aime ces fleurs
sont belles
pour les yeux
J’aime ces fruits
ce sont bons
pour savourer
Mais,
je n’aime pas
les éplucher
c’est pas bon …
pour les doigts!
Le cœur de ma mie
Etait plein d’épines
D’idées assassines
Mais il a fleuri
A force d’amour
De cajoleries
Peu à peu s’ouvrit
Aux douceurs du jour
Ma chère vénus
Avait un cœur d’or
Meurtri par le sort
Qui le fit cactus
Un à un j’ai ôté
Tous ses piquants
De baisers fréquents
Avec volupté
Le ciel et la mer
Change le cactus
En fleur de lotus
Très loin du désert
Ah!
L’épine du pied
Pour vous l’enlever
Pas d’enjambement
Juste le rejet
Car ça rime à rien
D’en demander plus
Laissez faire les vers
Ils sont sans limites
Pour vous l’hexamètre
En fleurs de cactées
Beau J’aime beaucoup
Calligramme exquis
—
Sur terre de feu
En danses indiennes
Soleil dans la tête
—-
Belle journée à tous
Au soleil
les orteils en liberté
sans souci
Superbe calligramme à la Douanier Rousseau
D’un côté de la Méditerranée
Figuiers de chrétiens
De l’autre
Figuiers de Barbarie
Figuier d’Inde
De son Mexique d’origine
Juste retour des choses
Nous a colonisé
> autres dénominations: oponce, Opuntia, nopal, raquette, etc.
Coucou, Ossiane
Très pittoresque haïku et de splendides photos de cactus
Cactus
Fleur de cactus
Petite fleur sauvage
Où caches-tu tes attraits
Dans ce sauvage paysage?
Errant dans le Désert des Agriates
J’ai trouvé refuge à tes pieds
J’ai tant marché pour te rencontrer
Et voilà que tu égratignes mon coeur
Avec tes épines si malignes
A l’aube de cet été indien
J’ai pris racine à tes pieds
Pour être dans tes petits souliers
La magnificence de tes habits
D’or et de brillance
Cache, je le devine
Un coeur délicat
Dénué d’épines
Fleur de cactus
Ton tutu m’attire
Tu es un petit rat
D’opéra
Petits petons tontaine
Petits petons, ma reine
Je tombe à la renverse
A tes pieds,
Petite fleur
Mille caresses
Sauront attendrir
Ton coeur
Et me conduire
Vers le bonheur
Belle journée à tous les fans de l’Oeil Ouvert
Etranges
nénuphars
sur mer
de silence
vos mots
papillons
d’eau
ou grands
soleils nus
j’aime
quand
doucement
ils viennent
réverbérer
la Source
du silence
Ces fleurs sont fort belles, les photos magnifiques, ton haiku saisit,
et les mots de chacun, déjà je les serre fort, fort bien plus fort encore. ma tite plume en bonnet de nuit se tend, et se détend, elle sourit, s’émerveille car ce matin encore… je vous embrasse et vous souhaite un beau mercredi avec des enfants si tel est le cas.
Au détour d’un chemin
une haie fleurie
d’épines garnies
halte assurée
Fleur d’épines et d’or
Je tombe à tes pieds mon coeur
Rêve de cactus
Rêve de scarabée…
Je suis resté là, j’ai oublié tout le reste
la chaleur, le vertige, les plages de sable
devant ce cactus qui pique et ses fleurs
qui piochent leur histoire dans ses veines…
Des piques de basalte dominent la baie
pris en étau entre les falaises et la plage
que la houle frange d’une ligne immaculée
des doigts épineux griffent le ciel à peine…
Je suis resté là, j’ai perdu l’envie de parler
moi le scarabée noir que la lumière aveugle
la sueur qui perle flanque la chair de poule
devant tant de soleils éclos entre des épines…
Leurs révérences
épines en pagaille
la vie à butiner
Drôle d’orteil, n’y mettez jamais vos doigts qui deviendraient oursins
(Savez-vous que le fruit est comestible ?)
Dans une poudre d’or
le scarabée se noie
d’amour éperdu
En rang
par deux, par quatre par six
soleils piqués
carabes gourmands
ivresse en promesse
Vapeurs de lumière
Quelques égratignures
Sur les rayons du ciel
Et ses larmes sculptées
Belle journée:)
de ma palette,
épineuse et grasse,
je fais la beauté,
jaillissement du soleil,
éclosion de chair.
Miss1 versus Miss2
Miss1 a tous les atouts
D’une Princesse Sage
Elégance à outrance
Sophistication à l’extrême
Féminité de magasine
Soin du corps sans excès
Eblouissante de perfection visuelle
Prisonnière de l’Image
Les Hommes la désirent
Chevaliers à son service
Miss2 a tous les atouts
D’une Princesse Rebelle
Elégance du Rire
Joie de vivre à l’extrême
Féminité au placard
Corps en péril de trop d’Excès
Impressionnante d’énergie
Prisonnière du carpe diem
Les Hommes l’apprécient
Compagnons de délires
Fleur ou épine
Toutes deux cultivent cette dualité
Qui s’y frotte s’y pique
Qui s’en approche respire
Attirance, désir
Face au danger
Attirance, désir
Face au plaisir
Laquelle choisir…
Complémentaires
Elles sont
Les mélanger
Ils le voudraient
Laquelle choisir…
D’or
Elles sont faites
La fonderie les guette
En rêve
Ils les façonnent
Un moule à leur mesure
Comment faire
Pour ne pas tout gâcher…
Pour que d’Or
Elles restent…
Tout est impressionnant, je me respire ventile, mes sels me réaniment.
« …Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s’asseoir
Dans la vie, Il n’y a qu’des cactus
Moi j’m’pique de le savoir
Aïe! Aïe! Aïe! Ouille! Aïe! Aïe! Aïe!… »
http://fr.lyrics-copy.com/jacques-dutronc/les-cactus.htm
il me semble l ‘avoir déjà faite celle -ci,sans doute que tes photos m ‘ avaient déjà inspiré alors … 🙂
Et vos mots qui s’alignent
forment des mandalas
des mandalas secrets
sur le sable du jour
Le désert habité
ô céans d’ Ossianne 😉
s’ouvre aux bedouins
Merci Pierre de ta compagnie 😉
Léah tu m’as fait rire ( Je m’imaginais en train de le déguster tranquillement l’orteil transformé en oursin )
merci à chacun
Peut-être l’occasion de revisiter les oeuvres du peintre Claude Viallat dont la couleur jaune est presqu’omniprésente.
Couleur solaire, vitalité organique du jaune d’or, bouton d’or, jaune de chrome, jaune paille, pulpeuse du jaune citron, du jaune pamplemousse… positive, stimulante et rayonnante,
bon après cela, je vous quitte pour un court séjour à Paris… jaune… y seras-tu ?
Cactus épineux du désert, aux subtils délices, écrin de figues douces amères, ta beauté singulière fantasme mon imaginaire, tes corolles d’or, magnifiques calices, ton coeur serti d’épines subliment mon amour en de fantasmagoriques délices, je te rêve de douceur et de miel, loin de toute barbarie, je rendrais alors les armes et me prosternerais à tes pieds pour honorer et savourer toute ta beauté.
Supplice d’amour
Epines qui piquent le coeur
Fleur du bien
Scarabée doré
Déguste ma peau aigre douce
Figues de l’amour
La chair perle d’amour
Et s’ouvre sa corolle
De la fleur du dedans
J’aime beaucoup ces images, je me sens moins perdue comme au départ de ma marche dans le désert d’hier,
la chaleur de ces fleurs, leurs couleurs, le suc du cactus qui gorge la fleur belle, et puis ses pics pour se protéger d’un monde douloureux et trop rude…
la délicatesse de la fleur dans toute son essence qui s’offre en beautés et engage l’approche, c’est fort beau tout cela, je suis très très émue!
Cette fleur
Sur cette terre aride
Aux mille chagrins si forts
Elle se plait encore
A jouer sa coquine
Comme elle aime
L’aimer son bel de vie
Si fort
Qu’elle se donne à lui
En toute belle impudeur
Je t’aime
Ma petite fleur
Qui pousse sur un rien
Et se donne son coeur
Et s’ouvre ses pétales
Dans la force d’aimer
C’est trops simple de penser qu’un cactus il pique
Alors qu’il aime si tendrement par la chair de sa
Chair et laisse apercevoir cette jolie fleur offerte
Tendresse délicatesse jolie couleur du temps
Unie pour le meilleur à se donner si belle
Si amoureuse de temps devant son bel amant
C’est bien la première fois qu’on prend en photo les pieds du géant vert (qui ferait bien de s’épiler, par ailleurs…)
bonbonze, merci d’être là, car je me pouffe de rires, allez, l’aprem m’appelle, me reviendront tes mots, et ceux des autres aussi beaux.
Fièvre farfelue
A l’écorce anxieuse des songes
Souffle d’épines et d’or
Piquants acérés
Des palettes des figuiers
Les fruits défendus
kirikino (http://www.kirikino.biz)
Je n’osai vous le dire! Pfutt…
Moi j’ai déjà ma chatte!
Elle c’est MissTigra
Princesse Agriate.
Sa robe est telle un feu
Une fleur jaillissante
De cet orange tendre qui filtre la lumière
Et ses yeux plus que d’Or
De jaune m’ensoleillent
Elle choisit ses heures
Défile sur les cimes
En faisant le gros dos et des acrobaties
Sait faire des bonds d’azur
Je prends soin de son sort
Choisis le sens du poil
Pour des caresses lisses
Jamais trop de délices
Sinon gare à la griffe
Sur son tapis mendiant
Qu’une très vieille amie
A peint de vraies couleurs
Elle pose sa truffe
Comme un scarabée noir
Tacheté de poussières
De poudre d’étamines
Et l’on voit ses moustaches
Qui frémissent de rêves
Et de plaisirs radieux
Mais si vous l’approchez
Laissez la décider
Croyez moi celle-là
N’est pas chatte à toutou
Elle n’en connaît qu’un
Un poète assez fou
Obligée d’écrire très vite en passant …
>Neyde, Fugitive, Feu roméo, Bernard et amichel :
Les épines, ça pique; merci pour vos approches différentes de ce cactus qui oscillent entre amour et humour. Bises à tous les cinq. Le bonjour à ta belle Miss Tigra, Bernard 😉
>Catherine :
Ce cactus semble t’avoir davantage inspirée que mes paysages 😉 Beau parallèle entre douceur et douleur. Merci beaucoup.
>Maria-D :
Amusante ta danse indienne ; tu nous fais voyager !
>Pierre (2) :
Que de haïkus ! Beaucoup d’imagination aujourd’hui 😉 Me plait bien ton histoire de scarabée. Bravo à toi !
>Claudie :
Adorable premier poème ! On ne peut qu’aimer les cactus avec toi 😉 Beaucoup de chaleur, d’amour et de sensualité dans tous les beaux écrits que tu as déposés aujourd’hui. Bravo à toi !
>Annick :
Egalement beaucoup d’amour dans tous ces poèmes. Je ne vois aucune épine. Je suis contente que tu aies quitté le désert pour épancher ta tendresse poétique. La bise, douce Annick et merci pour ta tite plume en bonnet de nuit 😉
>Célia K :
Jolis poèmes sensibles Célia ! Tu ne manques pas d’humour non plus 😉 Merci d’être revenue aujourd’hui. L’ô céan s’ouvre à toi 🙂
>Sven :
L’ami Sven est de retour brièvement 😉 C’est gentil d’être venu nous dire bonjour. Tu t’es fait attendre et certains t’ont réclamé 😉 Belle histoire qui te ressemble ce rêve de scarabée. Au plus près de mes images, tu en donnes une superbe interpétation. N’oublie pas de boire tout ce jaune avant d’aller à Paris. A bientôt !
>bonbonze :
Sourire vers toi 😉
>Léah :
Bonjour Léah, oui je sais que c’est comestible mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en goûter. J’aimerais savoir à quoi ça ressemble. Help ! Merci de ta visite.
>Alix :
Tu fais court aujourd’hui 😉 J’aime beaucoup cette image d’égratignures. Merci pour ton écriture sensible.
>brigetoun :
Belle évocation qui jaillit de ta plume de façon spontanée et qui est très près de la vérité. Merci Brigitte.
>Nigra :
Belle imagination Nigra autour de cette dualité ! Deux modèles face à face ou en complémentaire qui témoignent de l’air du temps. J’aime ton idée de fonderie et de moule associés avec l’or pour évoquer ces deux portraits de femme. Bien à toi et merci d’être là.
>Kirikino :
Bonjour, merci de ton retour ici. Bel haïku ! Joli idée d’avoir évoqué ces fruits défendus à partir des épines. Si tu as envie de participer à mes mises en lumière sur la page principale du blog, fais-moi un signe en privé. Amitié.
.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/10/01/kalliste/#comments
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Entre , Miss 1 et Miss 2 ?
Miss you.
bonjour a tous
gros problèmes informatiques aujourd’hui
pas d’internet
tes épines
m’embobine
méléagrine
je reviendrais vous lire plus en détail plus tard
aujourd’hui le temps file
m’embobinent
je vais trop vite
Plaisir de naviguer en aussi joyeuse et tendre compagnie, en dépit des épines ! Merci, Ossiane 🙂
Pour Neyde, Fugitive, Feu roméo, Bernard, amichel et ossiane
Bravo
« Un cœur délicieux
A l’écorce anxieuse des songes
Rêve de scarabée
Avec volupté
En fleurs de cactées
Epines en pagaille
A force d’amour »
Oui Sven … tu as raison de nous parler de Claude Viallat aux couleurs et accent du soleil…
Bises vers toi
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.cheimread.com/files/e5481476.jpg&imgrefurl=http://www.cheimread.com/artists/claude-viallat/&h=490&w=370&sz=50&hl=fr&start=73&um=1&tbnid=Xc2CKsKavROjbM:&tbnh=130&tbnw=98&prev=/images%3Fq%3DClaude%2BViallat%26start%3D60%26ndsp%3D20%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26rlz%3D1B2GGGL_frFR177FR205%26sa%3DN
Oui Sven tu as raison de nous rappeler Claude Viallat aux couleurs et accent du soleil…
Bises vers toi
http://www.cheimread.com/artists/claude-viallat/
Je reprends mon commentaire placé par erreur dans Kallisté.
Avec cactus Ossiane pose son regard sur un autre contraste et c’est super!, la nature est souvent étrange.
Lucrèce dans De la Nature disait: « heureux si je pouvais, tenant ainsi ton esprit sous le charme de mes vers, te faire pénétrer tous les secrets de la nature et jusqu’aux lois selon lesquelles la nature est formée »
Merci à Sven pour son apparition et ses rêves de scarabée tout en douceur….de miel ainsi que pour son clin d’oeil à Claude Viallat.
Voir naitre un sourire
D’une telle ingratitude
Force de Faunus.
Monique
Ou force d’amour selon Amichel…. c’est selon
Monique
Ta note du jour
me fait retomber en enfance
Danses et comptines
se bousculent dans ma tête
Chanter, danser, jouer et puis rire
ne point se prendre au sérieux
Et faire durer la récréation
« Am stram gram
Pique et pique et colégram
Bourre et bourre
Et ratatam
Am stram gram »
—————-
« Pique, pique la bourrique,
Compte bien s’il y en a huit:
Un, deux, trois, quatre,
Cinq, six, sept, huit,
Mademoiselle, retirez-vous. »
—————–
« Le roi de carreau a dit
A la reine de cœur:
« Venez danser le trèfle,
Les valets de pique
Feront la haie d’honneur
Et vous ferez mon bonheur. »
Chaque drame de vie
Lui a planté des pics
En plein coeur de son coeur
Que son aimé trouva
Un temps fort abîmé
Et son plus bel baiser
Il le fit voler de pic en pic
Qui s’envolèrent fort loin
Et son coeur tout de tendre
Se donne et s’ouvre en infini
– Un mouton, s’il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs? – Un mouton mange tout ce qu’il rencontre. – Même les fleurs qui ont des épines? – Oui. Même les fleurs qui ont des épines. – Alors les épines, à quoi servent-elles? […] – Les épines, à quoi servent-elles? […] – Les épines, ça ne sert à rien, c’est de la pure méchanceté de la part des fleurs! -Oh! […] – Je ne te crois pas! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines… […] – Et tu crois, toi, que les fleurs… – Mais non! Mais non! Je ne crois rien! J’ai répondu n’importe quoi. Je m’occupe, moi, des choses sérieuses! Il me regarda stupéfiait. – De choses sérieuses! […] – Tu parles comme les grandes personnes! […] – Tu confonds tout… tu mélanges tout! Il était vraiment très irrité. Il secouait au vent des cheveux tout dorés: -Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi: « Je suis un homme sérieux! Je suis un homme sérieux! » et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon! – Un quoi? – Un champignon! Le petit prince était maintenant tout pâle de colère. – Il y a des millions d’années que les fleures fabriquent des épines. Il y a des millions d’années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n’est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien? Ce n’est pas important la guerre des moutons et des fleurs? Ce n’est pas sérieux et plus important que les additions d’un gros Monsieur rouge? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n’existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu’un petit mouton peut anéantir d’un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu’il fait, ce n’est pas important ça? Il rougit, puis reprit: -Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: « Ma fleur est là quelque part… » Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient! Et ce n’est pas important ça!
Le Petit Prince, un texte que j’ai découvert dit par Gérard Philippe et Georges Poujouly, avant de savoir le lire, et qui m’émerveille encore…
Faites de beaux rêves!
merci Annemarie, je vais coucouchedodo avec tes beaux mots relus avec plaisir. Bonne nuit pour toi.
Et bien cela alors Anne Marie, je vais faire des rêves délicieux…
Le petit Prince, quel bonne idée Anne Marie c’est un livre que je lis et relis tant il est riche et chargé de philosophie, c’est un vrai cadeau avant d’aller dormir,histoire de réfléchir à quoi servent les épines!!.Une lecon de vie toute en douceur, avant de dire bonne nuit à tous ceux qui ne dorment pas encore.
Monique
>Ossiane merci pour ce très beau calligramme
>bonbonze je ris encore du géant vert
>amichel émouvant et sensible
Si le sage est âgé
Que dire du cactus
Que la marque des ans
Semble ne pas affecter
Si le sage est patient
Que dire du cactus
Qui sait attendre
L’eau trois mois s’il le faut.
Si le sage est prudent
Que dire du cactus
Qui ne se laisse toucher
Que par des mains expertes
Si le sage est brillant
Que dire du cactus
Qui s’illumine parfois
De fleurs extravagantes
Si le sage est généreux
Que dire du cactus
Qui abreuve de ses bras
Le voyageur assoiffé
Et si comme le cactus
Nos cœurs se protégeaient
Seuls les amours vrais
Sauraient s’y immiscer
Magnifique Jean Louis.
amichel toujours des textes magnifique
et encore de bien beau texte mis en lumière par ossiane
un peu différent je vous propose deux textes
l’un en rapport avec le thème mais ecrit différemment de d’habitude
et un autre sur le poete
la bataille
J’avais trop bu cette nuit là. Il faut vous dire que je venais de gagner une forte somme au casino. Moi qui jusqu’à présent n’avais réussi qu’un seul test, celui du dopage.
Alors de bar en bar j’ai fêté cet évènement.
Je rentrais donc au petit matin par le chemin habituel .La terre lourde ralentissait ma progression.. Il avait plu toute la nuit.. je marchais titubant
Le ciel éclairé de mille bougies laissait apparaître deci delà de petites étoiles scintillantes
A moins que ce ne fut l’alcool qui déposa sa rosé du matin sur mes yeux.
Soudain, je vis une horde de barbares, coiffés de drôle de chapeaux jaunes, caparaçonnés d’armures aux couleurs verte, munis de dizaines d’épées miniatures. Leurs chapeaux dansaient sur la musique du vent. Figé, la barbe raide, je regardais ces monstres démantibulés.
Le regard sombre, je me lançais dans la bataille. Elle fût très courte Trop nombreux, ils prirent rapidement le dessus. Il plantèrent sur toutes les parties de mon corps leurs armes ridicules.. je m’évanouis
Le soleil était déjà haut lorsque je me suis réveillé. J’étais couvert de boue verdâtre de la tête aux pieds. J’étais à peine à cent mètres de la maison. Je vérifiais qu’il ne manqua pas un centime. Puis, rassuré, je rentrais et filais rapidement dans la salle de bain.
Quelle ne fût pas ma surprise quand je vis mon image dans le miroir !
Je ressemblais à mes assaillants comme deux gouttes d’eau.et compris alors que je venais de me battre contre de figuiers de Barbaries.
le poete
De tenue altière, l’humeur atrabilaire
Debout, au milieu du monde, solitaire
Le poète cherche la chimérique sérénité
et trouble d’un voile, la pure vérité.
Eclairant de lumière , l’ombre de la terre
Il Donne vie au vent, aux fleurs et aux pierres
De son regard sombre, il voit l’invisible
De sa main de velours , il caresse l’indicible
il offre l’éternité , aux soldats du front , mort
Lui qui souffre autant, de ce temps qui mord
Des bruits de l’enfer, il entend le silence
Attendant dignement, l’heure de la sentence
Encensant l’amour, au travers des mots
Ecartant l’être humain de tous ces maux
Il révèle le bonheur, sous le drap de l’horreur
Cherchant la chaleur, dans le froid de son cœur
« la terre lourde ralentissait ma progression »..marc
Merci pour toutes ces présences éparpillées
allégeant l’espace. Euh..St Ex, qu’est ce qu’ils t’ont fait les champignons ? 😉
J’avais besoin de me ressourcer chez toi, Ossiane.
Le coeur
j’avais en mon coeur
une fleur de délice
dés mon premier cri
j’ai vite compris
que le chemin serait
semé çà et là
de pires et de pics
aie !…dés mes premiers pas
mes genoux ont compris avant moi
ce qui se passerait ici bas
a l’école mes premiers emois
ont blessé mon petit coeur a moi
et depuis la jolie fleur
a commencé a se transformer au fond de moi
ses jolies pétales ont perdu la douceur de la soie
même son parfum qui sentait bon le sous bois
a perdu son essence de choix
comment vivre sans amour
comment grandir sans toujours
comment aimer sans voir le jour?
…attendre un vent venu sans détours !
la fleur s’est entourée de dures épines
blessant les amitiés chagrines
et puis un jour … arrivant sur un cheval blanc
dans ses sacoches remplies de lys odorants
une cape flottant dans ce vent
de ses douces mains délicatement
sans faire couler de sang !
il a retrouvé la douce fleur
sans épines
il a redonné les baisers
avec douceur et volupté
et la nuit enfin sereine
a redonné la vie a ma reine
a ma soeur
jane
Pas de branches
Juste un corps
Plat et vert
Piqué d’aiguilles
Qui ont tissé
Une bien belle fleur
>Marc :
Bonjour marc, tout semble revenu à la normale pour toi aujourd’hui 😉
Que veux-tu dire par « méléadrine » ?
Bravo pour ton beau poème tout en vers ! J’aime tout particulièrement la deuxième et dernière strophe. Et ce n’est pas fini puique tu oses affronter la prose avec ce combat cauchemardesque avec cette armée de barbares épineux;-) Beaucoup d’imagination dans ta tête et d’envies de nouvelles expériences. Merci pour tous ces cadeaux de mots.
>Maria-D :
Merci Maria pour ton poème à six voix dont tu es le chef d’orchestre. Cette note sur le cactus peut provoquer diverses réactions. La dernière photo se prête bien au jeu de tes joyeuses comptines. Bises à toi.
>Annick :
Tes poèmes vole de douleur en bonheur, beaucoup de trésors dans ce coeur de cactus. Il faut savoir l’écouter comme tu le fais. Merci à toi.
>Anne-Marie :
Quelle bonne idée de nous offrir ce beau texte sur les épines qui a marqué tant de gens ! Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Monique :
Ces épines ne peuvent-elles pas être aussi une barrière utilisée pour se protéger des éventuelles agressions extérieures. Très symbolique cette fleur.
Très beaux les tableaux de Viallat ; il me font un peu penser à mon champ d’oliviers.
Merci pour ton poème avec Faunus que je ne connaissais pas. Bonne après-midi !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faunus
>Jean-Louis :
Merci Jean-Louis. Superbe poème notamment avec la dernière strophe qui nous renvoie à nous. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse.
>Salade :
Bonjour, entre, fais comme chez toi, comme à l’époque où tu veanis arpenter ces pages 😉 Contente de te retrouver ! A bientôt !
>Jane :
Bonjour Jane, ce n’est pas sans émotion que je découvre ton beau poème. Tes mots coulent en émotion, de blessure en dureté, de dureté en amour pour cette fleur qui retrouve la douceur de vivre sans ses épines. Beaucoup de tendresse et de beauté dans ton écriture. Bien à toi, j’envoie mes meilleures pensées vers ta belle Corse et ton cœur.
>Francis: :
Merci d’avoir pensé à évoquer cette célèbre chanson de Dutronc. Bien à toi
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Nouveaux commentaires sur:
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j’avais flashé sur celui de Neyde
ils sont fort beaux vos cinq poèmes ..
et comme je les savoure…
Cactus
Joli cactus
Sur ta peau lisse
Du bout des doigts
Je te presse ton nectar
Et en jallit une fleur
La fleur d’entre les fleurs
Une fleur fort rare
Nous écrivons
Les vents
Contraires
Le naufrage
Du sel
L’élégance
D’une courbe
Et cette écharde
Au cœur
Nous inventons
Des formes
Exactes
Des touches
Légères
Même une
Lettre
Gothique
Sur la mousse
De la lune
Et les palpitations
A l’aube
Mais
Il ferait bon
De savoir
La fleur jaune
Ni épi
Ni chardon
Cactus
De son prénom
Non ?
A chaque fois que je viens faire une pause,
j’y trouve des choses que je ny ‘avais pas vues…pas lues…
Quel feu d’artifice. Particulièrement émue par ton poême Annick.
Les soleils qui passent
par le trou des épines
ont cette saveur étrange
fulgurante et précise
Etrange floraison
invisible à l’oeil nu
incroyable moisson
de mon coeur mis à nu
vitrail de lumière
explosion de douceur
effacent tout hier
laissent couler les heures.
Sur ta couche épineuse
Doigts de pied en éventail
Le papillon jaune
Je savoure, non pas les figues de Barbarie mais tous ces poèmes, du nectar!! Bonsoir et encore merci à tous pour ces délicieux moments. Monique
Au matin s’ouvrant
vie brève mais intense
le soir se fermant
Maria-D
brigetown
Merci de vos clins d’oeil.
Bises
>Annick, Alix, CéliaK, Monique:
Merci pour ces beaux bouquets de mots en hommage à la fleur d’or. Bises à vous quatre
>Pierre (2):
Je croyais que tu allais donner le mot de la fin avecton bel haïku de circonstantce mais non voilà que la petite hirondelle du Brésil vient se poser ici. Bonne nuit.
>Neyde:
Bonne soirée, Neyde, je t’embrasse!
Qu’on se ressaisisse avec un cactus , épineux calice , bien propice aux hasardeux glisses ma foi !
>Soulef:
Bonsoir et bienevenue sur le blog. Les cactus font décidément beaucoup parler;-) Merci pour ton humour, à bientôt, peut-être! Amicalement.
bonjour,
j’ai essayer hier de revoyer le texte
après avoir vu qu’il ne s’affichait pas mais ca ne marchait plus
capricieux je ne comprend pas pourquoi
le reste du texte ne passe pas
il y a4 ou 5 lignes
ossiane par méléagrine comme c’est une huitre perlière
je comparais cela aux secrets du figuier de barbarie
une joile fleur dans un cactus non pas dans une peau de vache
bonne journée
>Marc:
Bien des soucis techniques pour toi Marc; j’espère que ça va mieux à l’heure qu’il est.
OK pour l’huître;-) Je me posais la question car tu as écrit « méléadrine ». Je vais corriger.