Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
De vague en vague
galets et coquillages
une histoire de coeur
◊ La plage de Saint-Florent dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ Trois histoires de coeur émouvantes au travers des regards de Jane, d’Angèle Paoli et de Marc à qui je souhaite la bienvenue sur cette page.
Les paupières se sont closes
sur le monde aux couleurs atones
à l’intérieur des bruits résonnent
belle et cabalistique rose
ta mystérieuse corolle éclose
ta divine beauté m’étonne
Nos esprits et corps tourbillonnent
mes lèvres sur ton corps papillonnent
et par endroit s’y déposent
avant qu’à nouveau l’aube rose
se réveille et à porte sonne
LAISSES DE MER
Il faudra alors se satisfaire de l’extrême lenteur des jours
du parfum affadi des journées sans lumière
des coquillages vides sur les laisses de mer
du craquèlement des pas dans les pas de l’absent
du ricanement persistant des mouettes rieuses
des plumes abandonnées dans les recreux de dunes
des filins emmêlés dans les lagons d’oyats
Il faudra alors oublier la lueur du regard
et laisser au sourire le temps de s’estomper
de n’être plus qu’une ombre au coin de ta paupière
à peine un battement imperceptible des cils
la soie d’un cheveu pâle glissé entre deux pages
juste un mot évadé de tes courriers froissés
juste un nom éclipsé dans l’océan du ciel
une larme égarée dans l’infini silence
As de Coeur
le coeur en miettes
je regarde vers l’horizon
j’aurais aimé te dire
encore des petits mots
sur de jolis sons
il me faut apprendre
le temps
l’éternité
la patience
…
mais ceux qui sont là
à côté de moi
me donneront de doux émois
des rires et d’autres chants
bientôt je vais t’appeler
bientôt tu me répondras
et la vie sera toujours là
comme l’as de coeur
apporte sa chance
dans la main de celui qui y croit
jamais le sable
n’aurait fait si bel écrin,
coeur moucheté
et que la belle
ait à souffrir, presque,
pour toucher mon coeur
Magnifique, Ossiane. Ton haiku est une fleur, ton calligramme précieux, tes photos superbes…..et mes mots apprécient silencieux.
Et le voila donc
ce coeur échoué
qui m’a tant appelée
Belle journée à toi à vous tous
Les coeurs purs / J-R Caussimon
Ils ne sont pas encore amis
Des notaires et des notables
Ils ne sont pas encore admis
A dîner, le soir, à leur table
Ils ne sont pas encore polis
Comme Papa le fut toujours
Ils ne sont pas encore salis
Par les combines au jour le jour…
Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les coeurs purs
Les coeurs purs…
Ils ne sont pas encore rusés
Ni blasés d’être un peu bohèmes
Ils ne sont pas encore usés
Par le métro des matins blêmes
Ils ne sont pas encore conscrits
Bien qu’ils soient souvent « engagés »
Ils ne sont pas encore inscrits
Ni au chômage, ni aux congés…
Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les coeurs purs
Les coeurs purs…
Ils ne sont pas encore lassés
D’écouter chanter leur idole
Ils ne sont pas encore blessés
Par le Temps qui tant nous désole
Ils chantent des « songs » sur un banc
Ils n’ont pas honte de la rue
Ils ne sont pas encore perdants
Ils ne sont pas encore perdus…
Mais on leur dit que ça viendra
Moi, bien sûr, je souhaite tout bas
Que ça dure …
Les coeurs purs…
Coucou Maria,
magnifique ce texte sur ‘les coeurs purs’. J’adore!
S’endormir son dernier jour
Se fermer son album de vie
En coeur pur qui marcha son pas
Son album rempli d’amour
D’aucun intérêt mal voyant
Ou par odeur de l’argent
Juste refermer son oeil
Sous une pluie d’étoiles d’amour
Du premier jour à son dernier
C’est un bien bel parcours
Même si il fait rire les requins
Les casseurs de la vie
Les robots de leurs vies
Vivre son coeur pur battant
C’est se sentir vivant
Vivant de vie si pleine
Vivant à perdre haleine
Vivant à se nicher d’amour
Quel beau parcours en être
Que cette journée pour le meilleur dans les souhaits pour chacun!
Ame à la vague
Coeur offert
Sur la pierre
________
Bonne journée à tous.
…
elle avait laissé son coeur sur la plage en partant
…
As de Coeur
le coeur en miettes
je regarde vers l’horizon
j’aurais aimé te dire
encore des petits mots
sur de jolis sons
il me faut apprendre
le temps
l’éternité
la patience
…
mais ceux qui sont là
a côté de moi
me donneront de doux émois
des rires et d’autres chants
bientôt je vais t’appeler
bientôt tu me répondras
et la vie sera toujours là
comme l’as de coeur
apporte sa chance
dans la main de celui qui y croit
jane
Sur la plage abandonnée
Coquillages et crustacées
Qui l’eut cru déplorent la perte de l’été…
Au gré du vent et des vagues
Galets et coquillages s’entrechoquent
Un grain de sable
Et la vie se bloque
On n’a pas toujours sous la main
Un atout coeur
Roi de pique
Reine de mon coeur
Valet de trèfle
As de coeur
Sans carreau
A coeur je me tiens
Grand chelem
Et mon coeur
Sur la plage
Abandonné
Tu l’as
L’instant d’un été
Dédaigné
La vague montera-telle
Jusque-là
Pour effacer ma peine ?
Bonjour, Ossiane
Ton titre, ton haïku……..et tes photos de plage abandonnée suscitent déjà bien de jolis poèmes, dont celui de Jane
Ame esseulée
Joue son as de coeur pour toi
L’amour en quête
Belle journée
bonjour à tous
merci pour ces photos et ces jolie textes
j’apporte ma petite contribution
Coeur de pierre
éphémère présent
si doux à nos âmes
Sur la plage abandonnée
L’amour s’en est allé
Coquillages et galets
Las, ont navigué
Et de détresse ont échoué
Sur la plage abandonnée
Un coeur brisé à la dérive
Attend sa chaloupe enflammée
Pour s’amarrer à la rive
Coeur de pique ou de trèfle
Il joue sa carte maîtresse
L’as de coeur
Le pays d’où je viens
est peuplé de montagnes
et de lointains bleutés
pur éveil
et rivages
aux grèves amoncelées
enfances coquillages
mémoire minutieuse
entrechoquée de formes
et de de notes crayeuses
de rires clapotis
et d’étoffes bruisseuses
une robe à volants
dont le frou-frou s’entend
J’ai choisi une à une les pierres de mon coeur
fragments de lunes blanches
et d’écumes d’ailleurs
Posées presque perdues
livrées à l’inconnu
Tant de secrets s’épanchent
des âmes échouées
ou des tendres offrandes
et des vents nous entendent
portent voix
vers le large
où tremblent en échos
des mots au fil de soi
des caresses en marge
d’incroyables bateaux
Doux swing les vagues
Ton coeur en émoi de toi
L’amour chavire
LAISSES DE MER
Il faudra alors se satisfaire de l’extrême lenteur des jours
du parfum affadi des journées sans lumière
des coquillages vides sur les laisses de mer
du craquèlement des pas dans les pas de l’absent
du ricanement persistant des mouettes rieuses
des plumes abandonnées dans les recreux de dunes
des filins emmêlés dans les lagons d’oyats
Il faudra alors oublier la lueur du regard
et laisser au sourire le temps de s’estomper
de n’être plus qu’une ombre au coin de ta paupière
à peine un battement imperceptible des cils
la soie d’un cheveu pâle glissé entre deux pages
juste un mot évadé de tes courriers froissés
juste un nom éclipsé dans l’océan du ciel
une larme égarée dans l’infini silence
Sur la plage de galets
Un cœur ouvert
Au ciel
En grand
En pur
Comme le visage de l’âme
Là-bas au loin sur les vagues de nacre
Des perles appellent
Des gouttes de sève
Comme des diamants
Viennent murmurer
A l’oreille de ce cœur ouvert
Sur le monde
Sur la vie
Sur l’amour
Sur la mort
Appelant les nuages
Jamais à la même place
Toujours en partance
Toujours en transhumance
Peut-être un de ces anges voyageurs
A-t-il brossé son âme
Et une blanche porcelaine
Est venue se poser là
Sur la grève
En cœur ouvert
En cœur offert au ciel
D’où tombe la lumière
En colonnes
En graines microscopiques
Lancées à la volée
Par un semeur céleste…
Silence impérial
Des mouettes
Sur la plage
Muettes
Pâtinent,
La mer s’élance,
En d’opale volutes
Flux et reflux balancent
Là , au creux d’une vague
L’ailleurs,
Un coeur de cristal
Bercé par les remous
Fidèle à son idéal
Magnifié de beauté
Pour l’éternité
Bonjour Ossiane … un petit peu de lecture attendant ma réunion ne fait pas de mal …
Dis, les touristes ? Tu en as fait quoi ? Y a pas un seul sur la plage !
Ossiane, simplement à cause d’un oubli, l’émotion en lisant les paroles du » petit coquelicot « . Il manquait un merci. Noisette.
Coeur en dentelle
Délicatement voilé
Epousailles de l’été
pour jane toujours …
Ô toi que j’ai aimée que j’aime éperdument
Sur le sable mouillé je marche dans tes pas
Et la mer me console en murmurant tout bas
Ton nom légère écume et mouette dans le vent
Les embruns à mes pleurs se mêlent doucement
Entre mes doigts serrés le temps aussi s’en va
Grain à grain sur la laisse où mon amour se bat
La douleur de l’absence avivant son tourment
Sur la plage déserte une main a tracé
Symbole d’une vie par la vague effacé
Un cœur dessin naïf à la marée livré
Les jours heureux d’avant chantent dans la mémoire
Qui jamais ne voudrait en être délivrée
Quand le souvenir luit la nuit en est moins noire
Limites grainées de galets
Traîne des temps ultramarins
Qui roulent leur tête de pierre
Dans les noces hallucinées
Eau vent terre marées
Limites grainées de galets
Notre espace est un leurre
Etendons-nous sur l’étroitesse
De ses espoirs d’estran
>>>>Un petit souci de santé m’a retenu loin du blog d’où mon silence. Je sors ce soir, je vais mieux 😉
>Brigetoun :
Merci pour ces deux jolis haïkus, Brigitte. Cette plage malgré la chaleur était déserte. Est-ce la présence de galets plutôt que de sable qui dissuade les baigneurs, je ne sais pas vraiment… Bien à toi.
>Annick :
Merci Annick. Oui c’est un beau texte Les Cœurs Purs. Ton poème est plein de vie et d’amour. Comme il te ressemble !
>Maria-D :
Et oui Maria, ce cœur de coquillages t’a tout de suite tapé dans l’œil 😉 A moi aussi d’ailleurs 😉 Je vous promets que ce n’est pas moi qui l’ai fait. Je crois qu’il m’attendait 😉 Ton poème à cœur ouvert est plein de légèreté et de grâce ; tes mots vibrent à l’unisson. Je t’embrasse.
>Bourrache :
Beau poème, Bourrache ! Beaucoup de générosité dans tes mots. La bise.
>Sylvie :
Merci Sylvie, c’est beau. D’ailleurs je me demande si c’est un homme ou une femme qui a fait ce cœur. Je t’embrasse.
>Jane, Angèle, Marc :
Merci pour vos belles approches dfférentes.
Jane, j’ai déposé ce cœur pour toi afin que tu puisses entrouvrir une nouvelle porte. Ton poème est splendide d’émotion.
Angèle, votre plume chargée de votre vécu dans cette région, est puissante et sensible. J’aime beaucoup votre style.
Marc, très touchée de te voir si présent et enthousiaste ; tes mots ne demandent qu’à s’épancher; tu écris et ressens bien.
>bonbonze :
C’est vrai sauf que j’ai pris ces photos au mois de mai 😉 Bises.
>Pierre (2) :
Ah ! Voilà un grand retour qui me fait très plaisir 😉 1 mois c’est long ! Tu nous manquais, tu sais. Belle inspiration pour cette rentrée ! Je suis sûre que tu joues aux cartes, 😉 J’aime beaucoup ton premier poème avec ce grain de sable ; c’est bien vu ! Je t’embrasse et te remercie.
>Claudie :
Bonjour Claudie, tu démarres en douceur et mélancolie pour finir en feu d’artifice 😉 On dirait que tu vas t’envoler 😉 Quelle belle plume tu as ! Bises.
>Guess Who :
Coucou Tiago, toujours entre deux avions à arpenter la planète 😉 Sympa de penser à moi 😉
Je t’en bouche un coin avec cette plage déserte 😉 On est très loin des plages de la Côte d’azur 😉 Mis à part le coin de Porto Vecchio qui est très touristique, je ne sais pas pourquoi on ne voit personne sur la plupart des plages corses mais j’aimerais connaître la raison. Help ! Good luck for your meeting !
>Noisette :
Pas de problème Noisette, je savais que ça vous ferait plaisir. Je vous embrasse.
>amichel :
A nouveau un très beau poème pour jane qui va beaucoup la toucher. Chapeau Michel pour avoir intégré si délicatement tous les éléments des photos (mis à part le sable 😉 Tu t’es vraiment immergé dans le paysage ; j’aime ce dessin. Un grand merci, je t’embrasse.
>Bernard:
Splendide, Bernard! Belles associations entre ces pierres, lunes, âmes, secrets, vents, échos. Que de finesse et sensiblité dans le choix de tes mots. Je te vois bien agenouillé devant ce coeur;-) Je t’embrasse.
>Johal:
Ton poème est d’eune beauté toute minérale. Ton oeil a retenu ces grains de galets qui roulent sur cette étendue limitée. Belle originalité de ton évocation. Bises à toi et merci.
Quelle image
Sur l’été disparu
Et ce parfum d’encens
En marge de la coupe du soleil
Que souffle
Et cette clarté opaque
Cherchera le
Le jardin
Et
Ses tessons de givre
Derrière les jours heureux
Les désirs retenus
Et
Leur doux luminaire
On croit savoir
Les ombres
Enhardies de chaleur
Sur le sillage
Du vent
Si libre
Que le torrent lui-même
S’égare
Si bref
Que le rythme d’une cascade
S’enchante d’un trésor
De galets
Déposé par l’océan
Si vif
Que l’habitude des heures
Tremble de ce vent de sable
A l’équilibre d’un mur
Et les racines
Des saules
Comme unique perspective
Au bout de la jetée…
Sous le pont
Une dune s’est évadée
Et le vertige
D’un versant délicieux ..
La photo du bas est simple et pleine de symbole …
Et doucement me revient, fredonnante, la petite cantate de Barbara :
« Une petite cantate du bout des doigts
Obsédante et maladroite monte vers toi.
Une petite cantate que nous jouions autrefois,
Seule je la joue maladroite, Si Mi La Re Sol Do Fa. »
a Ossiane
mon petit poème sur scène!
merci ça me fait plaisir
ce coeur délicatement posé
pour aller de l’autre côté
vers ma douce …aimée
Amichel
« ….Les jours heureux d’avant chantent dans la mémoire
Qui jamais ne voudrait en être délivrée
Quand le souvenir luit la nuit en est moins noire …. »
ce vers est puissant pour moi
je veux garder toute ma mémoire
tout ce que j’ai partagé avec ma douce absente
merci
depuis que j’ai ouvert mon coeur ici
les vagues de vos douces phrases
apportent l’onde d’une cicatrice
jane
Cailloux
Te souviens-tu ma belle quand nous jouions enfant,
Au bord de l’océan ? Tu marchais dans mes pas
Et nous ne faisions qu’un, tu n’avais pas seize ans.
C’était chacun son tour le temps ne comptait pas.
A marée montante quand se creuse la vague
Aux courants des baïnes nous courrions imprudents
Surfer sur l’écume, dessiner des zigzags
Voler des émotions pour se sentir plus grands.
La Méditerranée parfois comme aire de jeu
Nous régalait aussi de ses rives acérées
Nous forçant chaque jour à un choix épineux
Matin plage de sable, après-midi galets.
Quand mon cœur pleure ces souvenirs si doux
Que l’iode si vivifiant fait défaut à mes sens
Je tire de sous mon lit ma belle boite à cailloux
Je respire un bon coup pour remonter le temps.
>Alix:
Bonsoir Alix, fille de l’océan;-) Tes mots coulent en cascade frissonnante; je me demande comment te viennet toutes ces sensations et mots d’affilée. Tu te projettes très loin dans les images sur chaque bout de nature. Quelle sensibilité et délicatesse dans tes évocations éthérées! Merci Alix, bonne fin de soirée.
>Michel B:
Bonsoir Michel, j’ai été la première surprise de découvrir ce coeur esseulé à portée de main. IL y a de multiples histoire de coeur dans ce dessin. Bien à toi et merci.
>Nath:
Ton vide se remplit soudain de sens dans les mots que tu viens de déposer. Je comprends ta peine, Nath. Courage à toi mais sache te préserver aussi. Je t’embrasse.
>Fugitive:
Merci pour cette jolie cantate qui monte en fragilité. Elle se fond dans le chant des vagues. Bises du soir.
>jane:
Ce coeur ne pouvait pas mieux tomber pour toi. C’est un pur hasard car j’avais ma progression dans ma tête depuis longtemps. Douces pensées, jane, à demain.
>Jean-Louis:
Encore un beau cadeau de mots tu nous offres! Tu projettes sans doute une partie de toi. Douceur nostalgique des souvenirs d’enfance, insouciance et légèreté. Voilà une délicate façon d’introduire ces galets. Belle trouvaille cette boîte que l’on respire pour faire remonter les souvenirs. Merci Jean-Louis, je te souhaite une bonne fin de soirée.
…………………………………
les galets usés
des crissements sous les vagues
coeur comme un grelot
………………………………..
andrée wizem
les paupières mitées
tristement je divague
nuit de cachalot
Les vagues écumées
Les amours ressassés
Le cœur berlingot
Un petit coeur tout tendre
Se glisse le bord d’écume
Il avance petits patés de vie
Et se pose en repose
Sa vie s’aime son goût de vie
Et son coeur goûte sa part
De frange en bord de bleus
Transparents et turquoises
En méditerranée si bleue
Un petit coeur se palpite
bonjour Ossiane, méfie toi bien gaffe, si tu commences à laisser des traces de ton passage sur les plages de galets, tu finiras par construire des cairns un peu partout !-))
Merci Ossiane et belle journée à toi et à tous les autres 😉
Coeur au bord de l’eau
Toutes les larmes du monde
Galets façonnés
___________
5 – 7 – 5 : serait-ce mon premier haïku ?
Sourire et bonne journée à tous.
Plage de sable fin
limite de vacances
cherche l’horizon
ocean de mes rêves
ocean de mes tourments
je t’offre mon coeur
écumes aux lèvres
bleuissent là d’âpres montagnes
en plein coeur de mer
L’onde sur mon coeur
Qui bat fort la chamade
L’amour navigue
La bulle s’est évanouie
A la poursuite d’une trace
une empreinte de coeurs
bravo pour ce blog magnifique et ses photos toutes aussi belles les une que les autres que je découvre en recherchant des textes de Amichel qu’une amie ma fait découvrir par le biais de son blog http://voirouregarder.typepad.com/voirouregarder .je reviendrais souvent vous voir et vous lire en silence car je ne suis pas tres doué pour l’écriture .Amicalement
…………………………
les gammes éraillées
les souvenirs ressassés
solo crescendo
…………………………
andrée wizem
Une petite fantaisie
Je marchais sur la plage,
Seul.
Le vent du nord me faisait pleurer.
Pour me protéger je me suis retourné.
Et là j’ai sursauté !
Rien, pas une trace
Je devais être si vide,
Que j’étais trop léger,
Pour imprimer le sable.
Apeuré je me suis retourné,
Ce n’étaient que galets,
Brillants sous le soleil.
Sur le chemin de mer
la tempête s’est noyée
Dans le creux des galets
Une étoile s’est perdue…
notes débraillées
le mode essorage
auto saxo blues
bonsoir OSSIANE
me revoilà ce soir pour lire les poésie ça et là
il y en a tant que je n’ai pas pu lire ces dernieres semaines….
hélas les jours ne se ressemblent en rien
parfois joyeux
puis bien chagrin
j’ai eu une journée bien occupée
l’esprit en est plus occupé
et celà fait plaisir de se retrouver au calme
– dans ma petite poésie ( au début du blog)
il manque une phrase
je te la souligne :
….et la vie sera toujours là
—–__comme____ l’as___ de__ coeur___—–
apporte sa chance,
dans la main de celui qui y croit….
j’en ai profité aussi pour voir d’autres blogs
qui circulent ici
c’est agréable de découvrir
des talents si nombreux
bises
a demain
jane
Bonsoir Jane,
vos mots m’ont beaucoup touchée, ainsi que ceux de Marc et Angèle.
mais j’ai tellement l’impression d’être un perroquet, c’est tellement beau ce qui se vit ici, et Là en tout dedans…
je vous embrasse tendresse.
je vous souhaite une bonne soirée.
Petits soucis de santé, beaucoup de retard dans mes réponses, veuillez m’en excuser.
>andrée :
Tes haïkus sont tournés vers le minéral. Tes mots crissent avec émotion et évoquent des choses tristes sur cette multitude de galets. Merci beaucoup.
>fred :
Tout comme andrée, tes poèmes chantent le blues. Un beau choix de mots émouvants. Bises.
>Maria-D :
Même tonalité mélancolique que dans les commentaires précédents. J’aime ton cœur berlingot. Je t’embrasse.
>Annick :
Un perroquet ??? Et puis quoi encore 😉 Pas de ça Annick, tu es une poétesse sensible.
>François :
Je te promets que je n’ai pas dessiné ce cœur 😉 Les cairns, je ne me suis pas encore lancée mais j’y pense sérieusement 😉 Je t’enverrai des photos !
>Bourrache :
Bienvenue au club ;-)) Et oui Bourrache, c’est sans doute ton premiers haïku et je l’aime beaucoup. Belle manière de conjuguer le cœur, les larmes et la pierre façonnée. Un vers en appelle un autre. Bises vers ton nord où il fait sans doute beau.
>Marline :
Bel haïku ! C’est bien de t’être concentrée sur ces lignes horizontales qui te parlent si fort et à nous aussi 🙂 Bises.
>marc :
Une autre façon originale d’appréhender la photo ; cette offrande fonctionne bien. Merci !
>Bernard :
Joli haïku en vue aérienne ! Que de belles images dans tes mots ! Bises.
>Claudie :
Beaucoup de belles variations autour de ce cœur ! Ca tangue fort sur l’Oeil Ouvert 😉 merci Claudie, je t’embrasse.
>Clara :
Encore une autre belle approche, l’imagination est toujours débridée. Merci beaucoup Clara.
>un taxi parisien :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Je connais bien sûr le beau blog de Véronique et l’écriture alerte de amichel qui écrit sans relâche sur L’Oœil Ouvert depuis plus de deux ans maintenant. Il n’y a aucune obligation d’écrire de la poésie. Toutes les contributions sont bien accueillies. Je serais ravie si vous laissez échapper vos réflexions quand bon vous semblera et comme elles vous viennent. Bien à vous, amitié.
>Jean-Louis :
Beaucoup d’émotion et de légèreté dans cette évocation. Quelle belle inspiration tu as ! Merci beaucoup.
>Alix :
Nouvelle belle interprétation avec cette étoile échouée. J’aime ! Merci Alix.
>jane :
Bonjour jane, contente de te voir reprendre le cours de la vie avec un peu plus d’assurance et de sérénité. C’est une bonne chose que ton esprit soit occupé en ce moment. T’accorder des moments de pause paisible te permet de respirer en allant au devant du regard des autres. De très belles choses sensibles à découvrir sur d’autres blogs également. Je t’embrasse fort.
bonjour Ossiane ,bonjour TLM
mon coeur ???
l’as le pique
laissant le vague à l’ame
que de talents à decouvrir sur ton blog …
@ bientôt
>Ghis:
Bonjour Ghis, bienvenue sur le blog! Merci pour ce poème sensible. Vous êtes le premier à suggérer cet as de pique. Au plaisir de vous lire à nouveau si vous aimez la photo et la poésie Bonne soirée!
coucou
je passe regulierement en silence ,mais n’ayant pas la plume aisée ,je file en silence pour revenir sur la pointe des pieds
au plaisir
>Ghis:
Coucou Ghis, c’est gentil de revenir. Aller et retours, un peu de timidité, fais comme tu le sens mais sache que tu es la bienvenue même si tu n’écris pas de poésie. Bien à toi.
La nacre
Quand un voilier vient faire escale dans une anse
Le bateau à l’arrêt au gré des flots balance
Au sein des mêmes eaux au sein même du silence
Entre l’ancre et la nacre se font des confidences
Alain