Lecture du Haïku Calligramme: droite, cadre, gauche.
Petit cheval fou
dans sa prison de verre
le pré interdit
◊ Photos prises au musée Guimet à Paris.
Mes pensées sont toujours dirigées vers Pam. Ne manquez pas d’aller découvrir son atelier de sculpture.
◊ Beaucoup d’émotion, de fierté et d’expressivité chez les chevaux de Bourrache et de Bernard.
Débourré :
Tant de trots
Trop de galops
– usés mes sabots –
Harnaché :
Promenades, ballades
Obstacles trop haut
En croupe
Sur mon dos
– jambes vannées-
Garrotté :
Eperons sur les flancs
Flatteries sur le poitrail
Vos chagrins sur mon épaule
– entrailles dévorées –
Encore, tête dressée
Avec fierté
Je hennis, montre les dents
A ce futur
Qui m’attend
– pur Sang –
L’enfant qui passe a peur
se sent décapité
en lumières blafardes
en rictus effrayant
en ombres grimaçantes
en cadavres de terre
Il souffre le martyre
de la bête muette
et voudrait lui parler
même lui murmurer
Une force l’entraîne
le guide auprès de lui
Il colle son oreille
à la cloison de verre
Il se sent étonné
ouvrant grand ses narines
et magie de ses rêves
Il entend ce grand rire
et ce cri qui libère
Il court par les montagnes
les plaines et les mers
Il est ivre de joie
d’espace et de lumière
Il sent le vent des steppes
couchant les herbes folles
appelle les étoiles
à la nuit fière escorte
et quand le jour se lève
Il a franchi l’obstacle
L’enfant parle à sa mère
lui raconte son rêve
Il l’appelle Ma-man
De pré interdit
Le cheval fait la gueule
Et rageur henni
Le pré interdit
Est ce un coin de paradis
Où les chevaux galopent
Sans souci ?
Est ce un coin maudit
Où les chevaux curieux
Pour un peu d’herbe verte
Risquent comme Blanchette
De rencontrer le loup ?
Ou
Il était une fois
Une fée qui vivait à la campagne
Avec des chats des chiens des poules des moineaux
Des hirondelles des araignées un pélican
Des ânes des chevaux et bien d’autres choses encore
Elle possédait aussi un pré magnifique
Qu’elle avait interdit à ses hôtes nombreux
« Gardez vous leur avait-elle dit de pénétrer un jour dans ce pré
allez où vous voudrez mais dans ce pré n’allait jamais »
un jour qu’elle avait du s’absenter
les ânes et les chevaux furent tenter par l’herbe verte les fleurs les orties et les odeurs
du pré interdit et tous y entrèrent aussi joyeux qu’étourdis.
A peine avaient-ils posé leurs sabots dans le pré
Qu’ils furent aussitôt changés en statue d’argile et de bronze..
On peut encore les voir ici et là dans le pré tels qu’en « eux-mêmes l’éternité les change »
Belles figures figées dans le mouvement de l’instant de leur désobéissance.
Parfois la fée les amène de par le monde pour les consoler.
On dit dans la région que cette fée (dont la baguette se change parfois en disqueuse et coupe-papier) a pour nom Pam.
C’est ce qu’on dit !allez savoir !
Ou plutôt allez voir sur son site
Et vous verrez que tout ce conte est vrai.
En cheval fou testament d’Orphée prisonnier de Trois amis de toutes les chevauchées compagnon de nos voyages du réel à l’imaginaire je regarde sa parure en crinière dorée aux fidèles compagnons du meilleur ami de l’homme.
Je ne suis pas encore très bien réveillé 😉 mais je voulais absolument mettre un petit mot tes photos sont superbes. Elles me donnent vraiment envie d’aller à Paris je ne sais pas encore si je pourrai descendre avant le mois d’août. Je verrai
Passe une très bonne journée je crois qu’il va faire très chaud
Je t’embrasse
Dans le pré interdit
Tapis Mille fleurs
Pouliche en Paradis
Bruno, selle ton cheval
Et au galop
Maisse-toi conduire
Vers la blanche Licorne de Cluny
Et les chevaux d’argile de Guimet
Ossiane t’y invite
Elles étaient des centaines, elles étaient des milliers
Où nous pouvions, chaque jour, nous ravitailler
Joliment peintes en rouge avec une tête de cheval
Servi par un boucher pansu et puis jovial
Taillant dans la bavette, dans les deux sens du terme
Vous servait une viande à la fois tendre et ferme
Mais le temps a passé, et la mode est venue
Bouffer du canasson cela ne se fait plus
C’est vraiment désolant, c’est une histoire tragique
Il y a de moins en moins d’boucheries hippophagiques
> amichel,
Et depuis ces mésaventures
Que tu contes si bien
Lorsque Pam s’en va
Elle ne le fait jamais
Sans tout son petit monde.
Liberté
Sur mes cahiers d’écoliers
Sur mon pupitre et sur les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
…………………………
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer.
Paul Eluard, 1942.
Cavale folle
Cavale débridée
Tu as rompue le licol
Et la crinière dénouée
Tu vas au vent
Au vent de l’esprit
Qui vagabonde dans le pré
Dans le pré interdit
Au mépris de l’envie
Et t’y rouler d’aise
Poulinière
Que personne encore
N’a dompté.
L’enfant qui passe a peur
se sent décapité
en lumières blafardes
en rictus effrayant
en ombres grimaçantes
en cadavres de terre
Il souffre le martyre
de la bête muette
et voudrait lui parler
même lui murmurer
Une force l’entraîne
le guide auprès de lui
Il colle son oreille
à la cloison de verre
Il se sent étonné
ouvrant grand ses narines
et magie de ses rêves
Il entend ce grand rire
et ce cri qui libère
Il court par les montagnes
les plaines et les mers
Il est ivre de joie
d’espace et de lumière
Il sent le vent des steppes
couchant les herbes folles
appelle les étoiles
à la nuit fière escorte
et quand le jour se lève
Il a franchi l’obstacle
L’enfant parle à sa mère
lui raconte son rêve
Il l’appelle Ma-man
http://www.signe-chinois.com/symbole-chinois.php?symbole_id=42
(j’aurai tant aimé, Ossiane, pouvoir « signer » ce poème du simple signe chinois auquel ce lien incongru nous mène…)
oreilles dressées,
tête tendue, un désir,
de vent et courses
Pierre,
Je prose mes journées
en cavalcade nature
Et si gît la rosée
D’un matin déposé.
D’une nature soit belle
En Rousseau de pâture
j’explore l’essence
pour vivre l’harmonie
et si gît l’existence
de ma plume chevauche
alors sera belle
Ta servitude prose
D’amour assiégée
La pietà inquiète se cabre
Eclat immobile
Je ne suis plus qu’une empreinte
-j’ai crié, mais ma voix dans vos steppes
Ne fut que brume –
Empreinte de sauvages rencontres
Où l’homme me prit pour ailes.
Les loups sont morts,
La plaine est vide.
Je ne vois plus
–à travers votre monde –
Que des lumières sales
Et des regards courbés.
Mais en fermant les yeux
Mon empreinte frémit parfois :
Vertige de ces étendues immenses
Où les centaures
Glissaient sur les vagues du vent.
-j’ai crié, et le chant des guerriers
M’a transpercé de sa flèche brutale –
Ici
Une ombre
Là-bas
Mon sang et les battements de la terre
dans les tempes du temps.
Merci Ossiane, je suis très touchée que tes pensées me lient à cette superbe note !
Les sculptures du musée Guimet sont magnifiques, tes photos sont d’une très grande qualité, beaucoup de classe .
J’adore ton calligramme aux couleurs de la terre brulée, quant à ton haiku, il me touche très fort.
Ce petit cheval fou privé de liberté en vrai comme au figuré avec tous les symboles qu’il représente, cette prison de verre, le pré interdit…tu n’imagines pas a quel point tu es proche de tout ce que je veux exprimer.
Merci.
Je t’embrasse très fort.
Merci aussi aux amis du blog qui ont laissé hier et laissent des messages « clin d’oeil », Daniel, Pierre, Amichel, Bruno, Candide, Olivier, Annick, Christina M, Neyde, Guess Who…
Amichel ! extraordinaire ton conte !
Je reviendrai.
Débourré :
Tant de trots
Trop de galops
– usés mes sabots –
Harnaché :
Promenades, ballades
Obstacles trop haut
En croupe
Sur mon dos
– jambes vannées-
Garrotté :
Eperons sur les flancs
Flatteries sur le poitrail
Vos chagrins sur mon épaule
– entrailles dévorées –
Encore, tête dressée
Avec fierté
Je hennis, montre les dents
A ce futur
Qui m’attend
– pur Sang –
……………………………………….
surpris par l’orage
langue hénissante prête à mordre
peur sous les étoiles
………………………………
un cri de colère
une rébellion magistrale
élan de survie
…………………………………
au coeur de la nuit
lutte d’un farouche équidé
étoile de vénus
…………………………………..
qui va m’interdire
mes vagues mes grondements
l’univers en moi
………………………………….
bouldegom
13.07.07
Sur une case d’échiquier, le cheval est planté
Envie de liberté, chauffant ses sabots usés
Défendre cette Reine avec ce fou à ces côtés
Il a le choix : sauter de deux cases pour s’aventurer
Ainsi fait, le Roi vocifère aidé de ses deux tours :
« Mais que fais-tu mon cavalier avec autant de bravour? »
« Majesté, l’ennemi est devant nous, jouons à ces défenses ce joli tour ! »
« Je saute de deux puis de une case et l’échec se fait jour ! »
Trois coups plus tard, aidé de ma Reine, je gagnais : Echec et Mat !!!
Chris
La liberté de pouvoir dire = OUI ou NON. Noisette.
La liberté =la possibilté de pouvoir dire= OUI ou NON.
Espace restreint
Chanfrein chagrin
Pré – méditation ?
………………………………….
hola les bourrins
tous les chevaux ont bon dos
ruades poétiques
………………………………….
bouldegom
13.07.07
Petit homme fou
Dans sa prison du faire
L’après s’interdit.
Ne hennis pas mon petit cheval
Sèche tes larmes
Quelqu’un t’a mis en cage de verre
Mes mains l’ouvrent
Et te voilà déjà d’air libéré alentour
Et puis quelqu’un t’a coupé la tête
Alors je la prends et la pose
Sur les jolies pattes sculptées
Par Pam qui argile la beauté de l’âme
Et je m’éloigne un peu, te savoure
Tu es beau, si précieux, si tendre
Mon cheval doux d’amour
Pam te prête son pré interdit
Gambade le en belle liberté
Tu es libre en toi de le savourer
Ce beau pré à l’avoine douce
Je t’aime mon petit cheval
Et ta liberté me donne larme à l’oeil
Je suis si contente pour toi
Ne deviens pas fou mon petit cheval
Vis l’offrande de ta liberté
Holà
Dans le pré de Pam
Ni bourrin
Ni canasson !
A hue ou à dia
Bucéphale
Choie
Sa Belle Dame…
… ceci en écho à Bouldegom, hein ! …
… pas au bel espace de liberté insufflé par Annick …
je te lis Bourrache et je souris, et je pense un peu…un peu, cela m’arrive! sourire!
et puis je pense… fermer l’écran, et mince, je vois ton autre commentaire, alors je ris plus encore!
beau vendredi soir chaud d’été revenu.. enfin, enfin là, car il n’était jamais arrivé finalement, cet été….mais le voilà de revoilà, et il fait chaud, fort chaud dans le nord, d’un coup d’un seul depuis le début d’après midi…
et les argiles en herbes de Pam gambadent sur mon gazon, et je cabriole, et je gambade comme une petite folle…
c’est rien, le soleil a tapé sur ma tête…….délicieusement mienne!
bises Ossiane! j’espère ton retour agréable.
merci pour tous ces partages, que tu favorises.
merci à chacun, je vous ai lu, de biens beaux écrits qui me laissent muette…
encore un endroit que je ne verrai peut être jamais, même si ma tête gambade tout le temps, l’Orient c’est fascinant…
Liberté
Fil qui nous attache à nous-même
Coupe les amarres du devoir
File le câble des soucis
Coupe la corde raide de ta vie
Du matin jusqu’au soir
Liberté
Fil qui nous attache à nous même
Casse le verre de ton âme
Frappe les amarres de la peur
Romps la corde des hésitations
Brise le cristal de ton coeur
Liberté
Fil qui nous attache à nous-même
Fausse un serment qui te lie
À deux yeux pour toujours
Coupe, frappe, brise, sans pitié
Le doux fil de l’amour
Liberté
Fil qui nous attache à nous même
> Bernard,
Vois-tu les jambes
Et la croupe
Et la crinière
Libre au vent
Dans le signe « ma »?
> Bruno, merci de ce petit galop de concert.
Pour Annick :
Mains ouvertes
Vert pré
Argile fragile
Belle liberté
Soleil d’été revenu
Au tout début
De l’après-midi
Ce vendredi
L’arme
L’alarme
La larme
… à l’Oeil
Une tête folle
Cabriole
___________________
… à la Prévert …
je viens vous lire avant de manger face face avec l’amie de longtime,
et touchée par tes mots, bourrache, qu’est ce c’est beau de sensible et de raffiné.
merci encore à chacun pour vos petits sabots déposés avec tant d’élégance…bonne soirée d’été enfin là,
je pense qu on mangera sur la terrasse, pour la première fois…depuis l’an passé! Bises.
C’est tout con
Et tout petit
Mais
« Bon appétit ! »
» … Un cheval est véritablement noble,
quand, en sus d’une belle conformation,
il réunit le courage et la fierté
et qu’il resplendit d’orgueil
au milieu de la poudre et des hasards.
ÉMIR ABD EL-KADER «
Kaikan :
Ces mots ne pouvaient être écrits que par un homme…
(sans rancune, aucune !)
___________________________________
M’en vais me blottir
Dans les bras de Morphée
Ou dans les miens
Ou ceux du chat
Quant à mon chien
Bien élevé
Au pied du lit
Il dormira
Du coin de l’oeil
Du bout de l’oreille
Il surveillera
Moi, sous mon duvet
Engoncée dans les plumes
Dans les poils
Je vais songer
Est-ce donc cela
Que certains nomment
LIBERTE ???
depuis des siècles,
sans relache, je tente,
si fort que j’en crie,
de m’évader, galoper,
animer cette glaise.
Sur cette passerelle
Qui nous conduit
Entre aujourd’hui
Et demain
Dans des bras
Sous les plumes
Parmi des pétales de roses
Puissiez-vous vivre vos rêves
Bonne nuit…
Au printemps
chantent les herbes folles
Silencieux effroi d’un cheval de terre
Les visages de la peur
hennissent en nos coeurs
Ossiane
tu peux effacer la S de tous les fils que
j’ai écrit?
Quelle Honte!
Liberté
Fil qui nous attache à nous même
Merci ma chérie.
.
>>>> A tous:
Beaucoup en vadrouille en ce moment, je passe peu de temps devant mon ordinateur. Je vais me calmer ce week-end et pourrai vous commenter demain;-) Bonne nuit à tous!
.
Ossiane,
Ici au Brésil nous avons une sinistre légende de la “Mula-sem-cabeça” (Mule-sans-tête) qui, en courant par les champs, effraye les paysans.
Moi, en voyant ces têtes de chevaux, j’ai pensé – sera-t-il possible?
Les têtes en France et les corps au Brésil?
C’est la folie ça!
Pam,
tu peux m’aider à resoudre la doute?
J’ai peur!
Malgré mon age je suis peureuse.
La “Mula-sem-cabeça” avec les sabots ruine tout à son passage.
Gardez les chevaux!
>amichel :
Merci Michel pour ces poèmes qui évoquent si bien l’univers de Pam. Je me doutais que ce pré interdit ferait tilt auprès de ses fidèles 😉 Bon 14 juillet ; je t’embrasse.
>Bruno et Pierre (2) :
Joli concert de billets entre vous deux 😉 Il va falloir que Pam finisse par donner l’accès à son pré tant il vous inspire;-)
Merci Bruno, un petit coup de Thalys et hop, tu te retrouves en un clin d’oeil en plein Orient. La bise à tous les deux.
>bonbonze :
C’est vrai que ces boucheries ont disparu mais il m’arrive de voir cette viande dans les rayons de supermarché. Carnivore, Bonbonze 😉 Bises.
>Bernard et Bourrache :
Une cavale de mots à vitesse effrénée pour vous deux. Touchée par vos deux poèmes qui expriment bien en mots ce que je voulais faire passer par l’image. Je vous embrasse et vous souhaite un bon week-end.
>Brigetoun :
Beaux poèmes Brigittte ! Expression et émotion saisies avec finesse. Bises à toi.
>Fugitive :
Superbe image également, Fugitive. J’ai été fascinée par ces expressions presque fantasmagoriques. Merci à toi, je t’embrasse.
>johal :
Belle immersion poétique dans mes images, Johal ! Beaucoup de précision dans tes mots et une évocation forte et émouvante qui nous emporte loin. C’est beau. Je t’embrasse.
>Pam :
Je me doutais que ces sculptures fortes te plairaient. J’avoue que je suis impressionnée par la qualité d’expression de ces statues anciennes.
Je te sais très proche de l’âme des chevaux ; tu les comprends, tu leur parles, ils te répondent et ça me touche. J’aurais aimé pouvoir connaître cette complicité. Je t’embrasse très chaleureusement, belle amie chuchoteuse.
>bouldegom :
Superbe, bouldegom. Mots précis et thèmes bien choisis qui traduisent le regard fou de ces chevaux. Beaucoup d’humour dans ton dernier poème 😉 Tes chevaux sont en pleine forme. Merci beaucoup, bon week-end.
>Chris :
Amateur d’échecs, Chris 😉 Un poème amusant qui montre que tu joues 😉 Merci beaucoup ; je t’embrasse.
>Noisette :
Oui Noisette, c’est important d’avoir accès au choix entre le oui et le non. Je ne sais à quoi vous pensez exactement mais pour ma part, je pense à la liberté d’aller et de venir, de penser, au droit de vote des pays en démocratie. Je vous souhaite un bon week-end. Bises du 14 juillet.
>Daniel :
Hé hé, c’est que tu t’aventures sur d’autres pistes 😉 Tu fais le parallèle avec notre mode de vie sans doute. A nous de ne pas nous laisser entraver et de préserver au mieux notre liberté. Ce n’est pas si facile, bien sûr. Je t’embrasse Daniel et te souhaite un bon week-end.
>Annick :
Beau poème Annick ! Tu me donnes la larme à l’œil 😉 J’aime ton expression « Pam qui argile la beauté de l’âme » L été n’aura duré qu’un jour pour moi ;-( Pluie au rendez-vous ; plus de cabrioles. Je t’embrasse.
>Neyde :
Comme ton poème touche des cordes sensibles. Ce fil qui nous retient et nous fait hésiter parfois à prendre de l’élan dans tous les domaines de la vie. Nous vivons en perprétuel paradoxe.
La légende que tu racontes m’effraie aussi 😉 Déjà que j’ai peur des chevaux dans leur intégrité 😉
Je t’embrasse fort Neyde et t’envoie quelques rayons de soleil imaginaires, faute de mieux 😉
>Kaïkan :
C’est une superbe vision du cheval, Kaïkan. Merci à toi. Bises.
>Pascal :
Bonjour Pascal, j’ame tes poèmes plein de sensibilité. Puisque je te vois revenir sur le blog, souhaites-tu participer aux mises en lumière des poètes du blog que je fais sur la page principale ? Bon week-end.
Ce matin c’ était le desespoir ,la tristesse avant les rosses déprime.
La raison de ce chagrin retrouvé ,me voila préte a recevoir les petits enfants. Un bisou pour mn espoir retrouvé et bonne journée pour tous.
IL y ades moments ou on frole les precipices.Noisette.
>Noisette:
Ne vous laissez pas emporter dans ces précipices. Sachez attraper les peits rayons de soleil qui s’offrent à vous. Bon après-midi, je vous embrasse.
Liberté…
De partir gallop
Dans les champs
Prendre des ailes
Et suivre le vol du goëlan
Liberté…
De laisser nos pensées
S’envoler comme le vent
Et venir se poser ici.
Bonne journée à tous
En cheval libre
Je veux vivre d’air libre
Et quitter ma prison
En cheval libre
Je veux respirer l’air libre
Et quitter mon scaphandre
En cheval libre
Je veux traverser les mers
Et être un hippocampe
En cheval de mer
Je veux fendre les vagues
Et me sentir trimaran
En cheval de mer
Je veux une crinière d’écume
Et des sabots de nacre
En cheval – homme
Je veux être Centaure
Et enlever une nymphe
En cheval que je suis
Je veux être cheval
Et galoper libre
La crinière au vent
MONSIEUR ZINGARO
je te nomme maître de l’éphémère
toi le gardien du nom
toi l’emblème des insolences
toi le mastodonte farceur qui joue
à la bête mythologique
et prend plaisir à étirer le temps
quand on te fête comme une idole
Bartabas t’a sevré et pris pour confident
il a écouté les histoires qui te hantent le sang
la plainte que tu siffles en dormant
cette violence faite à l’infini
sitôt qu’il y a des enclos des frontières
ce long chuintement des chariots
pour les migrations qui se changent en exode
toi tu rêves en effaçant tes rêves
tu pleures avec le chevaux d’Achille
devant la dépouille de Patrocle
tu ris du spectre de Tamerlan
qui dans un ciel vide
cherche où attacher sa monture
toi tu galopes en assommant les pierres
tu sais que ta force impressionne
avec ses reflets d’argent
mais tu as l’œil câlin sous le toupet
presque confiance dans les matins du monde
au fond tu n’es pas sérieux
et tu as dix-sept ans.
André Velter / Zingaro suite équestre / Gallimard 1999
Connais-tu ce magnifique livre avec de superbes dessins d’Ernest Pignon-Ernest ?
Et puis pour le plaisir : Zingaro et Bartabas
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Zingaro/video/x21w2s_bartabas-et-zingaroune-relation-uni
Tes derniers calligrammes et haïkus sont splendide Ossiane
Belle nuit à toi
Bises
splendides avec un « s » c’est encore mieux , n’est-ce pas ?
—–
La liberté et le cheval m’ont mis en mémoire cette chanson de Jean Ferrat
« Un cheval fou dans un grand magasin
Jean Ferrat
Je suis un arbre un vélo une orange
Un grand bateau un café sur le zinc
Je suis un fleuve une hirondelle un ange
Un cheval fou dans un grand magasin
J’aime bien Julie Lulu et le Grand Jacques
J’aime le vin le sucre et l’aïoli
Le pain trempé dans un aphrodisique
Les giboulées sous un grand parapluie
Le pain trempé dans un aphrodisique
Les giboulées sous un grand parapluie
J’ai visité les Indes la Belgique
Les noirs les blancs les jaunes les bossus
A cloche-pied j’ai traversé l’Afrique
Et d’est en ouest les pôles le nord et sud
Bref j’ai tout vu j’ai tout fait plus encore
Tout exploré tout comme tout goûté
Les minéraux les faunes et les flores
Les gens d’ici les singes d’à côté
Les minéraux les faunes et les flores
Les gens d’ici les singes d’à côté
Pourtant hélas je cherche encore la Femme
Qui aimera mes folies mes secrets
La Femme Fée la rose pour ma flamme
Ma grande amour pour la vie pour de vrai
Pour elle seule je veux être une orange
Un grand bateau un café sur le zinc
Un arbre un fleuve une hirondelle un ange
Un cheval fou dans un grand magasin
Un arbre un fleuve une hirondelle un ange
Un cheval fou dans un grand magasin »
Très beaux hommages que tu fais à Pam, elle le mérite bien.
Bonsoir Ossiane,
merci pour ton message sur mes poèmes et pour ta proposition; j’aimerais beaucoup en effet participer aux mises en lumière quand mes textes en valent la peine. il y a tellement de belles contributions, de belles plumes qui réagissent à ton travail. c’est un plaisir de se promener sur ton blog au grè de tes créations et des échos qui les accompagnent
Lie berté
Et pourquoi
Liberté
Belle et moi
Mon luxe de liberté
Ma belle vagabonde
Qui galope mon âme
Si émue d’être ailes
Ma liberté de moi
Dans ses replis intimes
Si pur de vraie de vie
Ma liberté chérie
Sur mon front, les steppes
et, dans mes naseaux ouverts,
les Esprits du vent
Bon dimanche !
🙂
Et le seau de la vie
Qui s’épuise
Et se puise
La goutte de liberté
Dans le puits de son soi
Qui remonte et lumière
La belle délivrance
Du plus profond de l’être
En claire pureté
Goutte cristal scintille
Brille entre les deux doigts
Et recueille et se donne
En mille baisers si doux
Et caresse si tendre
Du bout de sa plume blanche
Le désir de sa vie
Chaque jour renouvelé
Bise de dimanche pour chacun,
mes pensées douces pour noisette.
Un cheval – oiseau
Je voudrais être Pégase
Poète – ailé
—–
Beau dimanche à vous tous
>Maria-D :
Tu traverses le blog à la vitesse d’un cheval sauvage au galop avec tous ces beaux textes relatifs au cheval, Maria 😉 Ton cheval a brisé le miroir pour retrouver sa liberté en beauté. Belles images ces chevaux qui fendent les vagues, la crinière au vent.
Je ne connais pas le livre d’André Velter et retiens ta référence. Je suppose que tu as déjà vu les spectacles de Bartabas.
Ci-dessous, un lien vers une page bibliographique concernant le cheval. Bises et bon dimanche.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/toutunmonde/fiche.php?diffusion_id=26342
>Pascal :
Bonjour Pascal, merci beaucoup d’accepter ma proposition ainsi que pour tes gentilles remarques. Bon dimanche à toi.
>Annick :
Beau poème ! Tu as gambadé en liberté et en poésie bien tard dans la nuit, Annick 😉 Merci , Je t’embrasse.
>Johal :
En ce dimanche, la prison s’est ouverte ; vos poèmes respirent la liberté dans le vent. Merci Johal, c’est beau. Bon dimanche à toi aussi ; il semble que le soleil daigne se montrer.
Ma liberté
Précieuse vie
En vie
Je t’ai
Et je te garde
Tu me rends
Si vivante
Tu es ma force
Mon envol
Mon baiser
Ma liberté
bonjour Ossiane, oui, hier soir, j’ai eu fort tard à discuter loin et haut et beau, de la vie,
et puis la vie cela me rend vivante, qu’aucune envie de gagner le sommeil,
alors j’ai beaucoup lu, écrit aussi, lu et relu, apprécié cette liberté si grasse de foin bon et aussi délirant …si bon la liberté de grosses indigestions! bises tendres Ossiane. Passe un beau dimanche, ici, le soleil va, part, fait lourd, une bise, un orage ce matin, impossible de savoir ce qu’il offrira cet aujourd hui en pluies ou soleil…
Pour Maria-D
Ton poème, m’a beaucoup plut, on se laisse transporter, se bercer… en pleine liberté, par la sonorité de tes mots.
Des bises s’envolent vers toi.
> jeandler,
je n’ai pas été prompt à te répondre, et ce n’est pas « la faute à mon cheval ». Il est vrai qu’il lui arrive de perdre la tête…
Je suis comblé car Ossiane a répondu sans coup férir à mon désir de signature « idéographique »!
Comme tant d’autres, je suis séduit par cette calligraphie, à la fois expressive et idéale:
« L’idéogramme est le fantasme du poète en son rêve d’une impossible plénitude. La calligraphie réalise ce mythe d’un langage pris à la lettre qui, en quelques traits énigmatiques, trace les contours d’une jouissance innommable. La lettre fait ici bord à l’inaccessible d’un savoir oublié, perdu entre ciel et terre. Toujours à la frontière ou à la croisée des chemins, c’est un paysage ou un geste avant même d’être un son. Ce n’est pas seulement un signe mais une chose qui existe en elle-même, à la façon d’une œuvre d’art…
La calligraphie emporte avec elle cette vision d’une langue qui ne serait plus arbitraire, où le fond et la forme seraient indissolublement liés et n’est-ce pas là le propos même du poète ? » [Véronique Elfakir]
et à propos d’écriture idéographique et de liberté, comment ne pas penser à ce qu’en a dit et fait Henti Michaux:
« Qui n’a voulu saisir plus, saisir mieux, saisir autrement, pas avec des mots, ni avec des phonèmes, ni des onomatopées, mais avec des signes graphiques ? (Saisir)
Merci à toi d’avoir saisi ce cheval au galop.
> Ossiane,
merci de me prêter cette place d’honneur au côté de Bourrache dont j’apprécie le miel poétique; et d’avoir été sensible à mon désir fou de tracer un signe d’orient sur ta page blanche. Je t’embrasse, Bernard
>Bernard:
Bonsoir Bernard, c’eut été dommage de ne pas m’emparer de la perche calligraphique que tu me tendais; je n’y avais pas pensé;-) J’ai quand même laissé ton nom;-) C’est un très beau signe en mouvement; j’y vois un cheval au galop.
Ces signes sont de petites oeuvres d’art imaginaires et comme toi, je suis sensible à l’association signes graphiques et sens puisque c’est ainsi que je fonctionne avec mes photos. Un ressenti graphique spontané suivi des mots. Merci pour ce beau partage de sensations. Bonne soirée, je t’embrasse.
Et puis vous pouvez retourner en camargue au lien suivant :
https://blog.ossiane.photo/category/le-languedoc/page/2/
Notamment voir les notes Sauvage, chevaux d’écume, camargue.
Je ne connaissais pas la camargue avant ce mois de juin. J’ai beaucoup aimé !
Bises
…Mais ce qu’elle préfère sont les matins brumeux qui lâchent
leur secret alors qu’elle chevauche l’alezan, le corps déplié sur les ondulations de l’animal, tandis que d’une main elle maîtrise le rythme, les pieds juste à la pointe des étriers, le buste et la tête légèrement
penchés.
Dans le vide des bois noirs, alors elle tra
ce une ligne de légèreté à l’intérieur des noyaux lumineux, qu’elle libère entre le ciel et la terre..
Peu à peu elle met de la distance entre les sentinelles tapies dans le creux des fougères, et se laisse emporter sur la cambrure de l’animal, dans les éclats de lumière porteurs de la promesse de ces heures à venir.
Même si elle porte encore en elle la fièvre de cette nuit trop hâtive où les rêves se séparent, elle se laisse envahir par sa douce chaleur, ce roulement tranquille qui l’emmène dans ce matin des songes où glissent les angoisses..
Elle donne du mouvement, libère la poussière du sentier, et d’une pression mesurée invite les rayons du soleil à jouer leur partition sur le clair de la terre…
Petite contribution avec ce texte ressorti d’un tiroir … A la question que tu me posais Ossiane je réponds que j’ai grandi entourée de chevaux et que je monte …depuis toute petite!
Puisque j’y suis et désolée de cet appel à la cantonnade, mais il y a quelque temps je t’ai envoyé un mot dans ta Bal, à propos d’ Interlignes, mais comme je n’ai eu aucun écho, j’en arrive à la conclusion que tu ne l’as sans doute pas reçu..Peux-tu m’en dire plus ?
Merci et très bonne soirée à toi.:)
Alix
>Nath:
Merci Nath de faire faire la visite;-) La Camargue est un vrai paradis de liberté pour ces chevaux blancs. Dommage que je n’ai pas pu y séjourner très longtemps. Bises de nuit.
>Alix:
Merci Alix d’avoir répondu à ma question. Quelle chance tu as !
Ces chevaux t’inspirent une prose pleine d’élégance et de douceur. Ton texte est magnifique et et révèle ton intime connaissance de cet animal. C’est une chevauchée chaloupée et paisible qui glisse doucement dans la lumière. Que de beauté dans cette scène!
Pas de souci à te faire pour ta question. En ce qui concerne Interlignes, j’ai répondu en privé à chacun de vous. J’ai retrouvé mon message, je vais te le renvoyer. Ce qui m’a trompé, c’est ton adresse email que tu écris de cette façon http://www.ophelie.lacoste@voila.fr alors qu’il faut l’écrire ophelie.lacoste@voila.fr mais peut-être as-tu tes raisons. Bonne nuit Alix, merci beaucoup.
Inattention de ma part..rien de plus; J’attend donc ton petit mot Ossiane .
Bonne journée à toi 🙂
Bourrache et Bernard.
Bravo à vous deux.
Bises brésiliennes
de mon reflet vitré
surgit la folle aventure
d’un temps échappé
>cokhun:
Bonjour Cokhun, merci pour ce superbe poème; dommage que tu ne sois pas passé avant car je l’aurais choisi. Bien à toi, bonne fin de soirée.
Ossiane,
Toute nouvelle sur le blog et déjà mise en lumière. Tu veux que je te dise ? … ça fait un bien fou au moral ! Je te remercie. Biz.
>Bourrache:
Contente que ces mises en lumière te plaisent autant;-) C’est encore mieux si tu retrouves le moral. Il me semble qu’elles apportent un petit côté ludique, enrichissant et stimulant qui resserrent les liens de cette belle tribu de poètes. Bonne journée à toi
Chevaux à la belle crinière
Fous de galops,
Belle cavalière
Enfourchez les,
Vous les dompterez
Sabots au vent
Et ils vous conduiront
Sur les ailes du temps
Splendides photos. Ces chevaux font rêver…………juste avant de se coucher.
Bonne nuit de plénitude, Ossiane
>Claudie:
Merci pour cette folle cavalcade de mots pour aborder la nuit en beauté. Une belle chevauchée à faire rêver et qu’on a envie de réaliser en peinture ou en photo. Merci Claudie, bonne nuit.
Je souhaiterai avoir une pensée pour Ingrid Bétancourt et pour tous les prisonniers en Colombie.
Qu’ils sachent ,que même si la vie continue pour nous, nous sommes nombreux à ne
pas les oublier, à penser à eux et à admirer le courage, qui pour certains, les a entrainer dans cet enfer.
JE ME JOINS A TOI, Rachel,
ma pleine admiration pour ceux qui oeuvrent pour la liberté de l’Être.
Le cheval
Le dieu bon qui m’a fait, m’a sorti de la mer
J’ai le don de la course et l’allure toujours fière
D’un splendide vaisseau, mais mon sort est amer
Je cours sans être libre, et je vis dans les fers
Alain