Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Jardin romantique
un décor de cinéma
déclaration d’amour
◊ Des souvenirs joyeux de Manhattan, la fontaine de Trévise de la Dolce Vita, un film projeté en plein air et bien sûr l’envers du décor; voici donc quatre approches liées au cinéma ou au cinéma de façade. Ce sont celles de Noisette que je suis ravie d’accueillir sur cette page, Maria-D, Pierre (2) et Sven.
Ces mots Manhattan me font danser au souvenir
qu’il évoque d’un lointain pays lointain en allé.
Cela emméne le rêve d’un impossible retour
Comme cet exil chevillé au coeur
qui te fait chaque jour te lever.
Pays lointain de mon enfance,
pays de mes amours en forme d’espoir.
Tours infernales
En cascades nocturnes
La Dolce Vita
Cinéma en plein air
Ecran géant
Des oiseaux s’bécotent
Dans les arbres
Bande son
Générique
Panne de lumière
La ville dans le soir
L’envers du décor…
Dans les premiers frissons du soir
les mots bientôt vont prendre fin
la nuit nous tient entre ses mains
gantée de velours noir…
Un rayon de lune glisse sur les murs
s’attarde aux portails qui se ferment
une larme roule sous nos paupières
de l’autre côté du miroir…
Fragile, mon rêve se souvient encore
qu’il fut un si long temps derrière moi
où la nuit nous berçait entre ses bras
comme aux cales des bateaux…
L’épine de la peur est dans nos mots
l’éclat du verre nous entaille le coeur
nous courons pieds nus sur des dalles
glacées de marbre noir…
Ciel mosaïque
En écran de cinéma
De l’autre côté
—
Tours infernales
En cascades nocturnes
La Dolce Vita
Et comment ne pas penser à cela :
« Manhattan / Yves Simon
Dans les rues de Central Park
Y a des noirs portoricains
Qui bingbonguent du steel-band
Et puis frappent avec les mains
Manhattan, Manhattan
Dans la quarante-deuxième rue
Y a Ken, Jerry et Sandra
Qui vendent avec leur charrette
Des bretzels et du coca
Manhattan, Manhattan
Les sirènes de la police
Vous rappellent Clyde and Bonnie
Mais c’est pas du cinéma
Quand ils frappent c’est comme ici
Manhattan, Manhattan
Manhattan, Manhattan
Dans la petite Italie
Des femmes causent sur le trottoir
Pendant que leurs maris
Conspirent autour des billards
Manhattan, Manhattan
Sur un trottoir de Harlem
Deux p’tites filles sautent à la corde
Près d’un piano déglingué
Qu’on décharge d’une vieille Ford
Manhattan, Manhattan
Manhattan, Manhattan… »
L’envers du décor…
Dans les premiers frissons du soir
les mots bientôt vont prendre fin
la nuit nous tient entre ses mains
gantée de velours noir…
Un rayon de lune glisse sur les murs
s’attarde aux portails qui se ferment
une larme roule sous nos paupières
de l’autre côté du miroir…
Fragile, mon rêve se souvient encore
qu’il fut un si long temps derrière moi
où la nuit nous berçait entre ses bras
comme aux calles des bateaux…
L’épine de la peur est dans nos mots
l’éclat du verre nous entaille le coeur
nous courons pieds nus sur des dalles
glacées de marbre noir…
Pardonnez- moi pour ce sombre poème écrit au coeur de la nuit…l’envers du décor, derrière la façade…
J’aime bien ton contraste entre le verre glacé et la vie végétale du premier plan. Bises, bientôt nordistes.
lumière
où est la rose pourpre du caire
dans l’ombre des buissons roux
derrière les écrans de verre
dans le ciel des grandes tours
quand je le veux en plein jour
à l’heure des cinémas de rue
mes images sont dans l’image
mon noir et blanc fait la star
où es-tu héros de mes rêves
qui crève mon écran de papier
qui viens prendre ma main
juste par la magie des mots
je t’ai déjà tout dit
des couleurs de ma vie
que pourrais-je te conter
que tu ne sais déjà
Mon amour, mon étoile…
Ton absence me manque
mais ton esprit m’escorte
dans la traversée de la vie…
Le temps glisse et m’aimante
c’est un long chant lancinant
qui vibre tout au fond de moi
Dans le lès des matins blêmes
métissés de joie de tristesse
tu es mon or tu es ma lumière
Tu es présence dans le silence
doux tapis de jacinthes mauves
houle des iris mousse sur la mer
Jardin odorant d’orangers bleus
patio ombragé rideau changeant
frôlement d’ailes île sous le vent
Sur les rives du ciel et de la mer
sur les lès d’un songe doux amer
le temps rythme de lentes valses…
Ton absence me manque
mais ton esprit m’escorte
tel un refuge, telle une voile,
telle la lumière d’une étoile…
Paroles: Claude Nougaro. Musique: Michel Legrand 1962
………………………………………………………………….
le cinéma
Sur l’écran noir de mes nuits blanches,
Moi je me fais du cinéma
Sans pognon et sans caméra,
Bardot peut partir en vacances:
Ma vedette, c’est toujours toi.
Pour te dire que je t’aime, rien à faire, je flanche:
J’ai du cœur mais pas d’estomac
C’est pourquoi je prends ma revanche
Sur l’écran noir de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma.
D’abord un gros plan sur tes hanches
Puis un travelling-panorama
Sur ta poitrine grand format,
Voilà comment mon film commence,
Souriant je m’avance vers toi.
Un mètre quatre-vingts, des biceps plein les manches,
Je crève l’écran de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma,
Te voilà déjà dans mes bras,
Le lit arrive en avalanche…
Sur l’écran noir de mes nuits blanches,
Où je me fais du cinéma,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois
Je recommence la séquence
Où tu me tombes dans les bras…
Je tourne tous les soirs, y compris le dimanche,
Parfois on sonne; j’ouvre: c’est toi!
Vais-je te prendre par les hanches
Comme sur l’écran de mes nuits blanches ?
Non: je te dis « comment ça va ? »
Et je t’emmène au cinéma…
Rect. Ossiane, … » sur les rives du ciel et de la mer… »merci de rectifier si tu le peux, bonne journée à toi, de tout coeur, sven.
Central Park
Le vide respiration
Dénouement attendu
Cinéma en plein air
Ecran géant
Des oiseaux s’bécotent
Dans les arbres
Bande son
Générique
Panne de lumière
La ville dans le soir
la modernité
s’est posée en douceur
dans notre monde,
bloc léger, retravaillé,
qui s’inclue dans l’harmonie.
il me semble que cet immeuble m’est familier
Même dans l’aube enroulée
dans son linceul blanc
même dans les feux du soir
aux lenteurs d’agonie
dans l’envol des feuilles d’or
mâtinées de pluie…
dans la houle qui soulève les tempêtes
aux vasques des fontaines
dans le souffle des vents
qui courbe l’homme sur la grève
dans mon sang corail rouge
qui coule dans les ramures de mes veines
même dans le lit des méandres du temps
dans l’approche incompréhensible du soir
dans l’hésitation où nos pas nous mènent
dans la poussière soulevée
dans les cendres dispersées
sur une terre aride et brûlée,
Toujours vers toi, mon Amour,
j’élèverai la source de mon être.
tu me donnes beaucoup d’émotions, sven, dans tes poèmes fort beaux; ces jolies émotions vont se poser doucement dans l’éprouvette toute tendre douce de ma vie car à te lire mon éprouvette elle se précipite, elle mille éclats de paillettes, tes mots sont forts, ils sont fort beaux. Merci pour tes jolis écrits.
Ton haiku est si fort, Ossiane, bises du matin qui part marcher le marché.
Pour l image, le contrsate/
De verre
Qui vire du glacé
Au froid selon la neige
Ou le soleil
Et la verdure délicate
Qui perd ses feuilles
Et en repousse
La vie de béton
De Nature
La vie avec ses blancs
Et ses noirs
La vie qui dépose
Ses précipitations et soleils
Au fond du tube à essai
De la vie
Qu’il faut saisir
Dans ses beautés
Une île
La nouvelle Amsterdam
Du haut de ta tour
Anne ma soeur Anne
Ne vois-tu rien venir ?
Ces mots Manhattan me font danser au souvenir qu’ il évoque d’ un lointain pays lointain en allé.
Cela emméne le rêve d’ un impossible retour
Comme cet exil chevillé au coeur qui te fait chaque jour te lever.
Pays lointain de mon enfance, pays de mes amours en formes d’ espoir.
Me revient en mémoire « le monsieur William » de Léo Ferre.
Monsieur William vous manquez de tenue
Q’allier vous faire dans la vingtiéme Avenue?
Le reste ne veut pas se laisser faire ,trop d’ émoyions pour la bonne femme qui apres Yves Simon etNougaro n’ est pas prêtre a revenir de sitôt .
Intenses emotione . Noisette.
J’irai un jour à Manhattan
Mes rêves sont sans domicile fixe
Exilé des lumières de la ville
Dans ma cabane de carton
Les nuages sont mes avions de ligne
Pour survoler l’East river et l’Hudson
J’irai un jour à Manhattan
Je n’ai pas de papier vous savez
Pour passer par ellis island
Pour la manna-hata des algonquins
L’ile aux nombreuses collines
Pour la nouvelle Amsterdam
J’irai un jour à Manhattan
J’imagine les gratte-ciel
Mais je me saoule de gratte-blues
Et de l’alcool de Miles Davis
J’écoute swinguer Harlem
Et tanguer le pont de Brooklyn
J’irai un jour à Manhattan
Je vois tomber king-kong
De l’empire state building
Les jambes de Marilyn
Sous sa robe si blanche
Cow-boy je frime sur le macadam
J’irai un jour à Manhattan
J’ai peur que mon rêve s ‘écroule
Comme les tours du world trade center
Que les horloges de wall street
Ne me donnent assez d’argent assez de temps
Pour l’éxilé le monde est bouge
J’irai un jour à Manhattan
Ce soir on improvise
Têtes d’affiche
Au générique
Noisette (à croquer)
Maria, Sven, …
Mes ami(e)s
Je vous salue
En plaisir partagé.
Merci à la productrice
Notre chère Ossiane
Que j’embrasse pour vous
Si vous le permettez.
Une enfant, quelques rêveries, un écran de fausses fenêtres closes qui s’allument soudain devant le spectacle nature du ciel et de ses habitants…
Attention, aujourd’hui spectacle des oiseaux :
Patrouilles aériennes, guetteurs du temps qui passe,
Formation en nuées, plumes en crescendo !
Sur l’écran de couleurs, mire de volatiles…
Les hauts bois survivants éclatent en bravo !
Encore !
Hourra !
Fredonne la fillette,
Eolienne conquête
Aux cheveux d’horizon.
Plantée sur sa verrière,
Elle embrasse la terre entière
De ces bras blancs
Et de ses rêves
En bourgeons !
Bonne journée à tous…
Je t’aime à la folie
La folie d’être sage
D’un si pure raison
Car ton ciel je l’aime
Tu es si beau dedans
Si pur d’amour si vrai
Que je me donne à toi
Mon ciel est rien qu’à toi
C’est ma simple déclaration
Qu’il me fallait faire
Il y a longtemps
Mais rien briser et laisser libre
Font partie de mon ciel de pur
Que j’ai préféré dire vas t en
Pour laisser ton chemin si libre
Et je te serre et je t’admire
Tu es mon si bel présent de vie
Que ton précieux il m’illumine
Je t’aime tendrement
Et de mon plus profond
C’est ma petite déclaration
Quels merveilleux choix, tu fais encore chère Ossiane, et c’est si difficile, tous ces mots sont si forts de beauté singulière.
Je vous remercie tous de m’offrir de si belles écritures.
Nouvelle série
Ravissante
Rafraichissante.
Je t’embrasse Ossiane
Dans la parade des rues où filent les badauds, j’éclipse mon être des proses sournoises afin de démêler mes sentiments romantiques de vers sanguines aux couleurs larmes de sang sur les mots déposés sur un bout de papier au coin du banc du jardin en cascade pour espérer entrevoir les roses de mon passé.
Somewhere, to remember!
Autumn leaves,
Just behind the window.
Face to face,
Heart to heart,
« The kind of September »…
You were in love with love,
On your lips, in your eyes
I drunk in sunrise dew.
And we didn’t see the thieves
These silent running days,
We let the time away.
In « Manhattan love song »
I got a silver hair.
The years dirty-money!
A silent film to play,
The video raise hell:
Will the monster crush me,
The cloned-eyes of towers
From the crystal palace?
Now the view is closed.
What a screen memory…
On the top of the hill
Do your hear skylarks?
The sound up and coming,
And the bird melody
Of the beloved sweetie.
The town is a mirror
Where the life is belief,
In the garden of soul
Is the land of promise.
See the flower I breathe
From You, the Myosotis…
Man ô Man attends
ne cours pas viens boire un verre
Ellen is alone
j ai eu une idée similaire tout à l heure, yves, j ai écrit et effacé, et puis je tente de refaire jaillir mes mots.
Manhattan
là
Whomanhattan
Là
Man et Woman s’attendent
Là et là
depuis si longtemps
que les arbres sont grands
et l amour de
Man et Woman grandit
il se niche au creux de chacun
et il se court peut plus attendre
le désir explose de toute sa force
et c’est si bon de serrer hattan
finalement d autres mots sont sortis, ceux de début d après midi, compacts en quatre lignes que j avais écrites sans espace..sont restés dans l air qui ets passé.
Une peu de verdure au milieu de la froideur urbaine 🙂 Jolie image, jolies mots.
Une habitude 🙂
Du haut de mon effroi
Je vois la douleur en toi
Du haut de mon désarroi
J’entends pourtant l’optimisme de l’arbre
Du haut de ma tourmente
J’écoute les voix de l’indifférence
Du haut de mon émoi
Je reste sans voix
Du bas de ma détresse
Je reste sourde à ta voix
Pardonne moi
Les forces me lâchent
Parle moi
La cage de verre explosera
Envole moi
Le rêve est derrière le décor
Peut être…
Quand descend le soir
Sur l’âme de la ville
Les astres inexpliqués
Dessine des présages .
Sur le bord des miroirs
Les amants se déchirent
Des larmes de solitude
Sur un trait de silence…
Ils se tendent vers l’aube
D’un souffle imprévoyant
Et parfois ils redoutent
Cette douleur de la chair
L’espoir d’un matin libre
« Confiance » leur dit le poème
» L’erreur est humaine »
le nouveau Woody
oreille de souris
le délire nous mène
Merci Ossiane pour cette belle compagnie
.
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>>>> Je viens seulement de rentrer, alors je vais faire court pour mes commentaires car je suis épuisée. Merci à vous tous pour vos contributions toujours aussi riches et enrichissantes.
>Maria, Noisette, Pierre (2) et Sven :
Merci beaucoup à vous quatre qui avez apporté de l’eau à mon moulin ainsi qu’à toutes vos belles contributions;-) Je vous embrasse avec les étoiles.
>Noisette, cliquez sur le lien ci-dessous pour retrouver le texte entier de Monsieur Williams
http://perso.magic.fr/swproduction/williamcauss.html
>Bouldegom :
Soufflée par la beauté de ton poème. Tu as bien vu que je faisais référence à Manhattan, un film de Woody Allen que j’aime beaucoup, dans lequel il déclare sa flamme à New-York et à son amie dans un joli square face à l’East River. La Rose pourpre du Caire est tout à fait d’actualité ici 😉 Merci à toi.
>brigetoun :
Tu es inscrite dans cette modernité, Brigitte. Cette photo m’apaise aussi. Bises.
>Annick :
Toujours aussi sereine dans tes belles poésies pleines d’amour et de vie. Merci beaucoup pour tes mots généreux. Bises.
>Annie-Claude :
Merci de ton impression. Cette touche végétale apporte de la vie à la froideur du verre et permet de recréer un nouveau paysage très différent de ce qu’on a l’habitude de voir.
>amichel :
Splendide poème sur cet American Dream qui risque de s’écrouler. Rêve de cinéma, de musique, d’un monde meilleur, tu retraces avec sensibilité tous les grands noms qui ont fait vibrer des générations. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>johal :
Quelle évocation ! Tu vois énormément de choses dans cette verrière, et en plus très surprenantes. Merci pour ce beau spectacle que tu nous as concocté. Je t’embrasse.
>Cristina M :
Merci pour ton sourire revigorant 😉 Bises à toi.
>Bruno :
C’est un bel endroit pour mener à bien ce voyage vers le passé 😉 Avance, tourne à droite, il y a un banc tout spécialement pour toi 😉 Bises.
>Bernard :
Tu as décidément de nombreuses cordes à ton arc puisque tu es capable d’écrire de la poésie en anglais 😉 Je n’ai pas eu le temps de tout analyser en détail mais j’ai vu en plus de cette belle évocation amoureuse des références à un chanteur et à un écrivain. Ne serais-tu pas aussi un poète crooner 😉 Merci pour toute cette inventivité qui ressort dans chacun de tes poèmes.
>yves :
Merci Yves pour ce bel haîku original. Bises.
>Anne V :
Hé oui, j’ai trouvé ce décor étrange comme s’il y avait deux réalités juxtaposées mais laquelle est la vraie… Merci pour ta sensibilité, je t’embrasse.
>Nigra :
Ton poème va dans la direction opposée de celle d’Anne. Cage de verre que tu as envie de voir exploser pour trouver une part de rêve derrière ce décor. Simplicité, force des mots, émotion, on entend ta clameur. Merci pour tes beaux écrits.
>Alix:
Beauté de tes mots. Beaucoup d’orignalité dans l’explication de ces reflets de miroir. Déchirement des amants. C’est très émouvant. Ton dernier vers est plein de force. Quel beau message la poésie est capable de délivrer. Merci à toi Alix, je t’embrasse.
>Feu roméo :
Visiblement, ce livre t’a plu, je ne l’ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder 😉
entre verdure et fracas gris
tu saisis l’âme de la ville
et la photo sourit
Tours d’Ossiane
Géant
Le géant reflète d’autres géants
Verre et acier
La superbe
Elan vers le ciel
Prouesse technique
Affirmation
Majesté
Affirmation de puissance et écran du monde
Au pied
Le fil des saisons
Rappel du temps
Croître s’épanouir se faner et mourir
Bourgeon fleur fruit graine
La vie a besoin de terre d’air de soleil d’eau
Fondations de béton
Squelette de fer
Revêtement de verre et d’acier
Peau fragile
Besoin de dormir
Cycles
Respiration
Veille-sommeil
Manger-déféquer
Elans retraits
Amours deuils
Usure du corps
Déroulement de la vie
Tant de choses dans ta photo !
Tant de choses dans la tête ou le cœur de ceux qui la reçoivent
Souvenirs
Sur l’écran de verre et d’acier
Déroulement de la vie
Et deux avions dans le ciel….
Que de beaux poêmes, de belles évocations, tout pleins d’émotion, de sourires aussi ! magnifique.
Manhattan ! un lieu où j’aime me ressourcer aussi souvent que je peux (pas tant que ça non plus), que j’aimerais tant parcourir à la période de Noêl !
Ville des possibles
En décors apprivoisés
Manhattan en vie
Merci à tous les visiteurs d’Ossiane, pour toute l’émotion que vous transmettez. Et encore bravo et merci à Ossiane, qui sait si bien jouer le chef d’orchestre ou le révélateur ou la muse…. de tous vos talents. Bises à tous.
je ne connaissais pas le fim de Woody Allen, merci à Bouldegom et à toi de le partager par ce titre, que j avais entendu differemment.
Il a choisi un banc
Un arbre
Un peu de rien
Car tant dedans
Sa déclaration de bel amour
Vacille la dame
Qui tend sa main menue
Et sa tête se pose sur son épaule
Quand déjà son baiser se pose
Sur sa nuque délicate
Dans une tendresse immense
Du plus profond à sa source
Si claire d’u ruisseau de beautés
Pures et si magiques
Que le baiser s’enlace
Dans cette si douce déclaration
Et le regard se plonge
Dans cette déclaration qui se donne
je partage tes mots, Annie Claude. Ossiane et chacun donne tant!
il est vibrant d’émotions ton haiku, Ossiane. je te souhaite une bonne journée.
Malgré la fatigue, merci de penser encore à nous.
Nous t’embrassons et te souhaitons une bonne journée ensoleillée à bientôt.
Repose toi, chère Ossiane. BISES.
Ne prends pas le temps pr commenter si tu es fatiguée. Prends le pour toi.
un petit poème pour Ossiane…
Vers toi, ma douce amie,
Coulera la source de mes poèmes…
Toujours.
Toujours, à l’infini…
Ton sourire,
Entre les orages de la vie…
Comme une voile sur l’océan
Cherchant de vent…
Ce matin ce sera un coucou simplement pour dire qu’ il y a du soleil plein ma tête Le texte de Monsieur William m’ est un cadeau qui me touche pareils a tous ces petits riens de la journée.Plaisir matinal comme apres la rencontre d’ amis qui sont tous pareils a des matins de printemps et c’ est l’ amitiée.Noisette.
Man, attends je brode
Ouais, je brode, ouais
Ta stature affronte l’océan
Sans aucun totem Manhatte
60 florins pour quelques siècles
La vallonne Lenapes aux Wallons
Man, attends je brode
Ouais je brode Ouais
Manahatouh mène à l’ivresse
Blancs wigwams se gratte la tête
…Puis dans le fort d’Amsterdam
Plein de bières et de drames
S’enivre la future flamme…
Man, attends je brode
Ouais je brode Ouais
Give me your tired,your poor
your huddled masses yearning to breathe free,
the wretched refuse of your teeming shore.
Send these,the homeless, tempest-tost,to me
i lift my lamp beside the golden door
Emma Lazarus
>Candide :
Très surprise par le foisonnement de ton poème face à cette façade de verre car tu es quelqu’un qui aime la nature par-dessus tout 😉 Voilà une belle façon de planter ces petites graines de poésie au pied du béton pour y faire fleurir la vie et son déroulement dans le temps. Je n’avais pas vu tout cela dans cette photo; ça me touche d’autant plus. Un grand merci à toi ; je t’embrasse.
>Annie-Claude :
Bel haïku qui exprime bien les multiples facettes de cette ville que je connais mais où je ne vivrai pas non plus 😉
Oui, tu as raison, quantité de beaux ressentis jonchent cette page et apportent un peu d’émotion, de joie à chacun d’entre nous. D’où la force puissante des mots pour faire bouger les choses. Pensées chaleureuses vers toi.
>Annick :
Je te conseillle les premiers les films de Woody Allen, ceux des années 70-80-90. La Rose pourpre du Caire, Annie Hall, Intérieurs, Radio Days, Hannah et ses sœurs, Stardust memories, Comédie érotique d’une nuit d’été etc, etc, etc… Les tout récents m’ont un peu moins emballée mis à part Match Point qui est un nouveau tournant dans sa carrière. Va sur ce lien pour découvrir sa filmographie. http://french.imdb.com/name/nm0000095/
Pas de souci à te faire, Annick, j’ai récupéré aujourd’hui 😉 Mais il est vrai que je suis un peu moins opérationnelle en commentaires à 2h du matin d’où pour moi la priorité de réagir au fur et à mesure pour ne pas se laisser déborder quand c’est possible bien sûr;-) Merci pour tes pensées et tes mots, je t’embrasse.
>Sven :
Merci pour cette gentille attention poétique qui me va droit au cœur 😉 Tout va bien ; pas d’orage virtuel en vue, juste quelques gouttes de pluie réelles 😉 Bonne journée !
>Noisette :
C’est bon de savoir que ces petits riens vous redonnent de la vitalité et du plaisir. Avez-vous vu que je vous ai mis en haut de l’affiche sur la page principale, juste au-dessus de Maria? Bel après-midi à vous. Amitiés.
>bibifricotin :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Tu brodes, tu brodes et tu brodes bien avec ce Manhattan et ce Broadway revisités, déstructurés, transfigurés pour la destination Amsterdam ! Quelle plume et quel voyage ! Il y a sans doute d’autres petites choses bien cachées qui m’ont échappé et pourtant j’ai lu plusieuus fois ton poème à haute voix 😉 Au plaisir de te revoir ici. Merci beaucoup !
>spirou :
Bizarre, bizarre l’apparition de ces deux personnages de BD consécutifs 😉 Mais j’ai ma petite idée que je garde pour moi pour l’instant 😉 Merci pour ce poème d’Emma Lazarus dont le titre est gravé sur la base de la Statue de la Liberté. Voici sa traduction et un lien qui renvoie vers cette statue mythique. Bonne journée à toi et à bientôt
http://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Libert%C3%A9
Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs serrés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m’apporte
De ma lumière, j’éclaire la porte d’or !
60 florins pour la construction d’un beau comptoir de liberté
Merci Minuit:
http://www.animesnoringo.com/w,Nouvelle-Amsterdam
Tu es ma pure déclaration
Qui me chérit dedans mon moi
Et du haut des cages de verre
Je m’envole avec toi
Vers notre doux nid de sensations
Sous les décombres
Les sentinelles guettent les sons
Des empreintes de chair
Dessinent des présages
Inondés de promesses
Mais au matin, des songes
Ne restent qu’étincelles
Ornant les balustrades
Qu’une barrière de ciel
Pour étouffer la rage
Bonne soirée à vous tous (mon premier message étant partie trop vite, je recommence une seconde fois ) bises Ossiane:)
Et puisque j’y suis , une idée de bouquin: « La belle vie » de Jay Mc Inerney. Ou l’art de croquer avec férocité la comédie sociale , dans l’espace temps juste après le 11 Septembre , un mélange de chaos , d’angoisse et d’euphorie…
A+
>Annick:
Toujours dans la nuée, Annick;-) Merci à toi.
>Alix:
Tu as un grand sens de la poésie. Je suis souvent éblouie par tes textes; il va falloir que j’arrive à te prendre dans mon épuisette à poèmes;-)
Merci pour ton conseil littéraire que je ne connais seulement que de nom. Bonne soirée à toi.
>objectif plume:
Ton petit poème me fait bien plaisir;-) Il existe aussi une part de hasard dans la saisie de ces clichés;-) Merci beaucoup.
>bibifricotin:
Merci d’avoir remis mes pendules à l’heure;-) Le lien est très intéressant. Bonne soirée.
> Ossiane,
Dans le « vers »
– In your lips, in your(s) eyes –
C’est un peut comme un cil dans son oeil…
Pourrais-tu gommer ce (s) si agile qu’il m’a échappé!
Pourquoi ai-je voulu écrire en anglais? Probablement à cause du titre de la note, et de ces tours qui ne peuvent échapper à leur destin, monstrueuses et fascinantes, symboles d’une humanité orgueilleuse et cruelle, et d’une intelligence collective manichéenne, constructive et destructive. Il me revient à l’esprit ces images du chateau de sable, qu’avec nos mains, enfants nous avons dressés, avec imagination, persévérance et amour, à marée descendante; et que nous avons écrasés, désagrégés sous nos pieds, avec frénésie, acharnement, lorsque la mer remonte et que l’heure est venue de quitter la plage, d’abandonner la scène! Un début, une fin. As-tu lu le dernier livre de J.M. Le Clézio sur son histoire cinématographique?
Et hier soir, au fait, étais-tu au Cinéma?
… découvert ceci sur le site de TELERAMA … (-;
» L’Œil ouvert
La photo représente un beau réverbère planté au bord d’un lac. Le long du poteau, et autour des lanternes, on peut lire « Pupilles dorées/ Aurore en accroche-cœur/ Elle ouvre les yeux ». Depuis plus de deux ans, Ossiane publie plusieurs fois par mois des haïkus-calligrammes qu’elle met en scène sur des photos de soleil couchant, de forêt ou de jardin zen, retraitées numériquement. On peut reprocher à l’ensemble une certaine naïveté, mais au moins doit-on reconnaître à l’auteur qu’elle sait rester fidèle au sous-titre de son blog : « Poésie et rêverie sur le monde ».
Thomas Bécard «
>Bernard:
Le cil qui te gênait a disparu;-) Merci de m’expliquer en profondeur ce que tu as voulu faire passer dans ce poème en anglais. Ton niveau d’anglais m’impressionne. Je te suis bien évidemment sur cette humanité orgueilleuse qui a toujours envie de se surpasser sans se préoccuper de ce qui se passe à côté. En revanche, je ne sais pas s’il y a vraiment une fin comme dans un film. J’ai l’impression que ça continue de mal en pis.Je n’ai pas lu le dernier Le Clézio mais je l’ai feuilleté car j’ai failli l’offrir il y a peu de temps à une amie. Tu me le conseilles? J’étais en visite et pas au cinéma hier soir;-) Bonne soirée à toi!
>Sylvie:
C’est gentil d’avoir pensé à me montrer cet article mais je le connais;-) Il a été publié dans Télérama, il y a environ un mois et il est toujours en ligne sur leur site puisque tu l’as trouvé;-) Bises à toi.
Oui Ossiane, Ballaciner de Le Clézio est un beau livre que j’ai bu d’un trait, où Le Clézio fait l’éloge du 7ème art.
C’est beau d’imaginer Le Clézio enfant dans le couloir de l’appartement familial de Nice découvrant « une véritable machine à rêver » comme il dit, grâce à sa grand-mère qui y avait installé un projecteur à manivelle.
Un beau récit où il fait un parallèle entre le cinéma et la peinture, et parmi tous ces films dont il fait l’éloge, il y a « Les contes de la lune vague après la pluie » ( » Conte de la lune des pluies » en japonais) de Kenji Mizogushi que j’aime tant…
C’est un beau cadeau à offrirt à un (e) ami(e), je l’ai quant à moi déjà offert trois fois dont un à mon ami poète de 85 ans avec qui je partage ma passion Le Clézio…
J’ai éprouvé en lisant ce livre la même émotion que j’avais ressentie à la vue de « Cinéma Paradiso » de G. Tornatore…
Belle soirée à toi et à tous ceux qui te lisent.
… c’est pour tes visiteuses et tes visiteurs que je passe cette info … j’espère bien… que tu as déjà eu le plaisir de lire cet article
… très contente de ma découverte, je tenais à la faire partager …
>Maria-D:
Beau film Cinéma Paradiso. Tes mots me convainquent pleinement. Je vais aller me l’acheter de ce pas si le livre est écrit dans cet esprit-là. En plus, j’aime beaucoup l’écriture de Le Clézio. Merci pour tes conseils. Bonne nuit!
>Sylvie:
Oui, j’ai découvert cet article par hasard et j’ai été étonnée que les blogs puissent tant intéresser les médias traditionnels;-) Merci pour ce partage généreux. Bises de nuit.
… les blogs sont un bonne source pour la presse je crois Ossiane
bisous de nuit aussi …
Les photos de paysages sont très belles et nous permettent de nous évader de notre quotidien pour ceux qui sont en ville.
>Poète:
Bonjour Poète, Vous avez tout compris. Au travers de ces photos urbaines, j’ai voulu montrer qu’on pouvait y puiser autre chose pour se ressourcer. Personnellement, j’aime beaucoup cette photo à deux plans à mi chemin entre réalité et décor. Bon week-end et merci à vous!
L’absence
Je te parle à travers les villes
Je te parle à travers les plaines
Ma bouche est sur ton oreiller
Les deux faces des murs font face
A à ma voix qui te reconnaît
Je te parle d’éternité O villes souvenirs de villes
Villes drapées dans nos désirs
Villes précoces et tardives
Villes fortes villes intimes
Dépouillées de tous leurs maçons
De leur penseurs de leurs fantômes
Campagne règle d’émeraude
Vive vivante survivante
Le blé du ciel sur notre terre
Nourrit ma voix je rêve et pleure
Je ris et rêve entre les flammes
Entre les grappes du soleil Et sur mon corps ton corps étend
La nappe de son miroir clair.
Paul Eluard, Derniers poèmes d’amour, 1963.
>Nath:
Tes poèmes pour illustrer mes notes sont toujours fort bien choisis; je n’en reviens pas! Bises sincères.