Lecture du Haïku Calligramme: gauche, de haut en bas, centre.
Coeur électrique
ton pouls bat la mesure
à grande vitesse
◊ Le thème du Temps se prête à toutes sortes de déclinaisons poétiques. Un coeur qui bat, le temps qui passe, le temps d’aimer, le temps suspendu, chaque chose en son temps. Voici celles de Candide, Annick, Pierre (2) et Chris.
pulse pulse mon coeur
d’instant en instant
de jour en nuit
de mois en mois
pulse pulse mon coeur
se suivent les saisons
qui colorent les années
pulsent pulsent nos coeurs
instant rencontre
de nos deux mosaïques inachevées
Le temps sourit sa révérence
Le coeur content
Il semble avoir beaucoup d’aisances
Mais c’est un enfant le temps
Qui découvre son jour
Avec beaucoup d’amour
Il marche son pas
Le trouve si rapide le temps
Qui amasse les secondes en grand tas
Et pourtant il est tout aussi lent
Ton coeur si vite
Bat la mesure
De son amour
La démesure
Le temps suspendu
Le temps de le dire
Et c’est déjà la nuit
Au jour succède
Electrique s’illumine
Pulsation cent-vingt
Ville lumière
Vitesse illimitée
Le coeur à tout rompre
Le temps ne fait que passer
On ne peut l’acheter, le voler
Avec le temps, on apprend à aimer
A donner, à pardonner, à consoler !
A chaque chose en son temps
Cette nostalgie du monde d’antan
Qu’adviendra-t-il alors dans dix ans ?
Saisir le passé, savoir évoluer au présent !
Laisser ces quelques vers en guise de buis
Demain, il sera trop tard car le temps s’enfuit
Si vite, on ne peut le saisir alors tel est pris !
Le silence du temps, un soupir de notre vie !
Il faudrait avoir deux vies pour vivre intensément
Apprendre à se former, à travailler ; bref, les rudiments
Apprendre aussi à s’éveiller au monde, à caresser le temps
Il n’a pas d’odeur, pas de couleurs, et jamais il ne ment !
Sphère du monde
Son cœur comme un tambour
Le jour et la nuit
Inexorablement
le temps tourne…
et moi petit je tourne aussi
et plus je suis immobile
plus je tourne à le valser le temps
dans la grasse chargée d’ions
de son énergie pure
qui donne la lumière pour se porter
envie vivant sur ce fil du temps
qui tourne sa douce ritournelle
qui parfois est cruelle…
mais le temps il décide
Inexorablement
Vie en mouvement
Image de ton empreinte
Miroir déformant
Le Temps du Poète…
Les paupières du soir se referment
sur la longue nuit tubéreuse
dans l’effleurement soyeux
de l’heure doucereuse
aux pétales de rose…
Lentement l’été brûle ses parfums
de feuilles, d’écorce et de résine
dans la lumière pourpre
l’inspiration s’éveille
empourprée d’or,
et sort du cocon de sa nuit
dans un crépitement d’ailes…
Les Cris du Temps…
Rêves de liberté
enchaînés à leurs ombres
cerclés par les minutes, les secondes,
Temps élastique
le jour rétrécit, la nuit s’élargit,
la chair écartelée se froisse, boule de papier,
Soleil pavot gris
nuit pailletée d’astres
cri de l’âme au puit sans fond des choses,
longues pluies de l’âme
déliant la ceinture légère de son ombre…
Oh! bonheurs de tes mots..parfums et soleils du matin
pulse pulse mon coeur
d’instant en instant
de jour en nuit
de mois en mois
pulse pulse mon coeur
se suivent les saisons
qui colorent les années
pulsent pulsent nos coeurs
instant rencontre
de nos deux mosaïques inachevées
belle série et plein d’ouvertures dans les commentaires.
Merci à toi Ossiane et à tous
Bon vent (ou bonnes pulsations) à tous!
Le temps sourit sa révérence
Le coeur content
Il semble avoir beaucoup d’aisances
Mais c’est un enfant le temps
Qui découvre son jour
Avec beaucoup d’amour
Il marche son pas
Le trouve si rapide le temps
Qui amasse les secondes en grand tas
Et pourtant il est tout aussi lent
Je partage comme toi, candide, c’est un mot qui boule ma gorge ce mot le temps….qui flux et reflux ses palpitations, d’aller trop vite, ou bien trop lent, et puis les souvenirs du temps en grand états de ma petite âme, et ce présent que l’âme, et aussi cet avenir qui précipite..et le temps fait sa seconde, lâche la main à la seconde d’avant et presque déjà s’approche de la main de la seconde d’ensuite, le temps du juste temps dans son temps qui prend son temps, de le vivre son temps, sans rien abîmer de tout temps, il faut tant de temps pour le saisir le temps….
ohlala, quel mot que le mot du temps, qui contient tant le temps…youps, une sacrée pilule, le temps avec ses effets retardés, avancés, saisis dans l’instant, la marmitte du temps qui chauffe sur le feu de bois de la vie qui passe, et se passe.
Bonne journée à chacun, que votre temps soit le plus tendre possible et vous enlace de bel temps.
Excusez moi mais dans des états d’âme du juste temps justement, dans l’entre temps entre le nord encore ce samedi et un démagement définitif dans cinq mois en ouest……un sacré virage dans le temps…qui frétille le fond de la gorge.
Et puis le temps d’aimer
Aimer se voir aimé
Dans toute l’immensité
De la seconde qui passe
Et donne sa belle grâce
D’amour si pur si vrai si beau
Que ce temps un délice
Couvre de belles offrandes
Touours renouvelée
Par la magie du temps
Qui puise dans son mystère
Un amour si profond
Qu’il traverse le temps
Cette page risque fort de se couvrir de textes si forts que je sors ma bouée avec une tête du temps, car le temps quand il passe il fait écrire le temps, de tant de tant qui se passe, et passe ainsi le temps. Bises de cet instant, à renouveler tout au fil de ta journée, Ossiane, et pour chacun.
“J’entends passer le temps
Paroles : Jean-Roger Caussimon / mis en musique : Léo Ferré
J’entends, j’entends
Passer le Temps
Le Temps muet, aveugle et sourd
Un roulement sur un tambour
Une fontaine sur la place
Les aboiements d’un chien perdu…
Le Temps passe…
Et ne revient plus !
J’entends, j’entends
Passer le Temps
Comme il va vite et comme il court !
Déjà le soleil tourne court
Et ma fenêtre sur l’impasse
S’assombrit du soir revenu…
Le Temps passe…
Et ne revient plus !
J’entends, j’entends
Passer le Temps
Dans la prison, dans le couvent
Partout sur la rose des vents
J’entends qu’au loin c’est marée basse
Et bientôt j’entendrai le flux…
Le Temps passe…
Et ne revient plus !
J’entends, j’entends
Passer le Temps
Mon pas léger mon cœur battant
C’était hier, adieu printemps !
Et vole en éclat cette glace
Où je crois voir un inconnu !
Le Temps passe…
Et ne revient plus !
J’entends, j’entends
Passer le Temps
Le Temps muet, aveugle et sourd !
Un roulement sur un tambour
Une fontaine sur la place
Les aboiements d’un chien perdu…
Le Temps passe…
Et ne revient plus !
Et ne revient plus !”
Belle journée à vous tous
le temps de dire, le temps de rire,
le temps de vivre sans un soupir,
le temps pour y croire,
avec tous nos espoirs.
« Il suffit de passer l’écluse du temps…
on passerait par le chas de la plaie…
et on entrerait vivant dans l’éternel. » G.Cesbron
Tic tac Tic tac
Miroir de l’errance
Tout à trac
Le temps tourne en rond
Ton coeur si vite
Bat la mesure
De son amour
La démesure
Le temps emprisonne
Dans la cage de verre
L’oiseau se morfond
« le temps qui passe
Le temps qui ne passe pas
Le temps qu’on tue
Le temps qu’on n’a pas
Le temps qu’il fait
Le temps de s’ennuyer
Le temps de rêver
Le temps de l’agonie
Le temps qu’on perd
Le temps d’aimer
Le temps des cerises
Le mauvais temps
et le bon et le beau et le froid
et le temps chaud. »
Philippe Soupault
« Tant de temps »
Chercher l’infini
doux moulins à prières
le toit du monde
Diagnostic
…Visage du temps…
une radio de l’ossature ?
Le jour la nuit
Ton coeur s’ébruit
L’oreille contre ton sein
Séduit je suis
A l’écouter sans fin
OH Temps !
oh temps tourmentemps nos vies
temps réconfortemps par instemps
temps intermitemps coeur batemps
portemps nos espoirs d’outretemps !
Coucou Ossiane,
Je reviens de Paris en pensant trouver des scènes de nature sur ton blog et je trouve des scènes urbaines !!! Mais c’est très beau donc tu es excusée 😉 😉
Will we find the time
For our hearts to entwine
For thine to be mine
And mine thine ?
Bisous
Judith
visage tendu,
j’attrape les facettes
du monde, autour
Ce matin quel plaisir de tempsil y en a pour la journée.
Ce matin quel temps ? un vrai plaisir .
Qu’elle bonne idée J.M.Caussimon.
Belle journée pour tous .Noisette
Fixé sur le papier, le temps est arrêté pour pouvoir le relire une fois le temps passé…
je t’embrasse et merci pour ton commentaire sur la mélancolie, cela me fait chaud au coeur et c’est vrai que pour moi c’est une source d’inspiration et même de bien-être.
Annick : Ton poème sur le temps est très beau et c’est vrai qu’il tourne
Inexorablement.
Sven : le temps du poète et le temps de l’âme…superbe
Pierre : le temps de rêver, le temps d’aimer
Désolé Ossiane , si je squat ton blog , mais il y a tellement de beaux textes que j’avais envie de mettre un petit mot
Le temps ne fait que passer
On ne peut l’acheter, le voler
Avec le temps, on apprend à aimer
A donner, à pardonner, à consoler !
A chaque chose en son temps
Cette nostalgie du monde d’antan
Qu’adviendra-t-il alors dans dix ans ?
Saisir le passé, savoir évoluer au présent !
Laisser ces quelques vers en guise de buis
Demain, il sera trop tard car le temps s’enfuit
Si vite, on ne peut le saisir alors tel est pris !
Le silence du temps, un soupir de notre vie !
Il faudrait avoir deux vies pour vivre intensément
Apprendre à se former, à travailler ; bref, les rudiments
Apprendre aussi à s’éveiller au monde, à caresser le temps
Il n’a pas d’odeur, pas de couleurs, et jamais il ne ment !
Chris
je partage ce que tu dis Bruno,
je suis accrochée à vos si beaux mots qui se posent.
yaouh, comme c’est beau comme c’est grand comme c’est infini le temps.
je me tais pour laisser place et mes most je les cadenasse un peu…
Je Vous aime
Tellement
Vous qui traversez
Le tant
Je Vous aime
A travers le temps
Devenu autre dimension
Juste en amour si fort
Que mon ciel se soulève
Et dans le miracle du temps
Murmure je Vous aime
Ossiane, une blogueuse de rêve
Sachant nous faire choir dans cette trêve
Ses images nous parlent de la vie
Simplement, et pourtant, on s’écrie :
Bravo Ossiane, 🙂
Chris
Avec Annick, on a posté exactement en même temps : le Lundi 25 juin 2007 à 11h15. Décidement mdr 🙂
Chris
oui, chris, et c’est la force de la vie, d’être si belle de sa présence!
et comme je suis encore à lire ces beaux textes si beaux, je lis encore et régis encore,
quele vie sur cette page,
le temps, cette…et je e stopppeeeeeeee, car le temps m’inspire tant.
Je l aime
Tellement
Le temps
Présent
De mon Aujourd’ui
Qui traversa tant
Dans chaque moment
Du temps
Le temps suspendu
Le temps de le dire
Et c’est déjà la nuit
Au jour succède
Electrique s’illumine
Pulsation cent-vingt
Ville lumière
Vitesse illimitée
Le coeur à tout rompre
Tourne tourne ma belle
Danse vire pirouette
Fait valser ton jupon
Affole le coeur des garçons
Pendant qu’il en est encore temps
Demain il sera trop tard
Mariée ma belle
Et les grosse gouttes dégoulinent la vitre de fort belles nostalgies qui mille éclats sublimes se gouttent au présent bel.
Félicitations à Candide, à Annick, à Chris
Coeurs à l’unisson battant la mesure
Merci Ossiane
Du temps offert
Du temps donné
Sans compter
………..
Bises
Le temps
cerclé d’argent
prisonnier
sa réflexion s’effrite
et je savoure les écrits choisis, le mien, comment dire, je le souris émue…
c’est fort beau, judith…et tant d’autres que ma lecture apprécie tant de vous avoir trouvés, dans ce présent offert par la force de la vie qui a cherché des ans sans jamais la perdre, cette vie si vivante de belle vie dedans.
Et son baiser offert
Dure encore intact
Par la grâce des ans
Qui se vit au présent
Le temps de la ville…
La ville s’est endormie, le temps semble arrêté.
Dans les pièces tiédies, les têtes se reposent.
Les rêves sont courts dans le silence profond.
Le tic- tac du réveil lui seul marche en cadence…
L’aube va pointer, les trottoirs vont s’échauffer.
Le carillon du clocher plaisantin perturbe l’azur.
Des rires étouffés s’échappent des ouvertures.
Le mouvement du vent se confond aux accents…
La foule déambule, des pas pressés s’enchevètrent.
La ville s’éveille et les pas suivent la marche du temps.
Le clapotis des fontaines, même le cri des hirondelles,
Le flot continue du trafic des voitures, même la grêle,
Tous les bruits sont présents et le calme déconcerte…
Oh temps,
J’écoute
prisonnier
les pulsations
rythmées
dans ton corps
transparent
de méduse…
Le temps du poète, des cris du temps, le temps de la ville, le temps méduse qui nous retient dans ses tentacules… quel est le visage du temps ? le tien,sven ? … et s’il avait notre visage à chacun.
Le mien, il est changeant comme le temps… Ben.
Entre deux temps, j’ai pris un peu de temps pour m’amuser du temps… Temps-Bouille … Temps-Bourrin … Temps-Pont … Temps-Poney … Temps-Gage … Temps-Gens … Temps-Gent … Temps-Gô … Temps-Gueux … Temps-Cas … Temps-Kyste … Temps-Talle … Temps-Thé … Temps-Tôt … Temps-Trique … Temps-Peu … Temps-Paix rance … Temps-Paix rature … Temps-Paix tueuse … Temps-Peau râle … Temps-Port-Aile … Temps-Dé … Temps- Dix nœuds … Temps-Don … Temps-Dû … Temps-Père … Temps bourre … Temps d’aime … Temps pète … Temps danse … Temps dresse … Temps gai … Temps te… … Temps plié … Temps dans ciel … Temps dans cieux … Là, je m’en vais je n’ai plus le temps de perdre mon temps… si toute fois j’ai perdu mon temps à jouer avec le temps le temps d’un instant…
Bises à tous
Ah Maria de temps en temps faut savoir un temps tinet… céder à la temps tation… bien à toi, sven
Psyché
Suis-je donc la plus belle?
En un ‘instantané, j’ai fait ce long calcul!
(un Tain Grande Vitesse)
Si je choisis de plaire
En myriades d’éclats
Prendrai-je ce diadème?
Bien rangés dans un cadre
Les reflets de mon âme
Ont-ils autant d’allure?
Voyons ce front cintré
Ses lignes tourbillonnent
Elles me montent à la tête
Vertige magnétique
Bien sûr j’ai pour le bleu
De froides attirances
Et des peurs impudiques,
D’intenables fractures.
Derrière, artifice,
Il y aura des mots
Comme tachycardie
Ou peut-être éclectique
Aussi radioactif…
En bas sur le trottoir
Que fait ce photographe?
Si je l’ai reconnu?
Dans mon blog de béton
Ma mémoire se lézarde…
Les ombres des saisons
Ont mille plis
Hier déjà sur les donjons
Assise l’attente
Sans doute elle se brode
Au-dessus des joutes
Est-ce en vain
Que l’aiguille tisse
Les patchworks du coeur
L’écharpe due choir
Au poignet concourir
Et qu’importe l’empreinte
Pourvu qu’elle marque
Distinguée d’avant-hier
Et du demain qui sait
Est-ce en vain
Que l’aiguille tisse
Nos swatch d’heures
Qu’elles se balancent
Ou qu’elles tournent
On l’entend crier
Silencieuse et sereine
L’age du bonheur prend
Son temps de sapience
Est en vain
Que l’aiguille tisse
Le vert fragile des vers
Du Temps au temps…
J’ai froid et j’ai peur
j’ai peur du temps
du temps rongeur
qui prend et ne laisse
que la douleur
à chaque pas
quand derrière soi
s’efface un peu plus la route
qui faut-il croire ?
il ne reste que le doute
au carrefour
du commencement
et de l’infini
un jour viendra
où je serai seul
face à ma vie
un jour viendra
mais qui m’accompagnera
pour éclairer ma nuit ?
un jour viendra
un jour sûrement
mais qui me donnera
encore le temps
de tout recommencer ?
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espace Temps de cette page
quel Temps fait-il?
un Temps à poèmes
inTempéries
Température Tempérée
prendre le Temps de remonter
le Temps de vos pensées
en Temps et en heure
O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°
dire sur le temps,
je ne sais, s’en est allé,
moi l’ai regardé.
Bien loin de ma Place Masséna
les tours glacées
me regardent d’en haut
C’est nul … mais bon, comme disait le Baron de Coubertin, le principal c’est de participer !
Le temps que l’on passe ici
Est infiniment beau.
Chaque poème
Est comme un étoile
Dont la lumiére
Nous suit pendant la nuit.
Tourne manège
En orgue barbarie
Le temps déroule
Un ruban perforé
Florilège musique
Coule au tempo
D’un piano mécanique
>>>>>Quelle belle averse de poésie une nouvelle fois ! Le grand Arc-en-ciel du Temps flotte sur le blog ! Bravo à tous ! Je vais voir ce que je vais pouvoir faire pour vous commenter;-)
>Maria :
Bel haïku ! Cette sphère urbaine m’a interpellée aussi. Je voulais intégrer le mot « circuit » à un moment donné mais j’ai laissé tomber. Merci aussi pour le beau texte de Caussimon.
Très Temps-Temps ton essai sur les dérivations du Temps en sons et en écriture !! Bravo à toi !
>Annick, Candide, Pierre (2), Chris :
Merci pour toutes vos belles contributions. Temps et Temps d’approches vous avez abordés. C’est beau et émouvant de voir le Temps déclencher Temps d’enthousiasme. Vous avez vraiment démarré sur les chapeaux de roue 😉
Chris et Annick puisque que vous postez en même Temps, je vous ai placé en Temps-dem sur la page principale.
Très touchée par tous vos mots. Je vous embrasse tous les quatre Temps-drement.
>Annie-Claude :
Bien vu Annie-Claude, cette vie mouvante de la Cité qui laisse ses traces. Merci beaucoup. Bises Temps-dres.
>Sven :
Bonjour Sven, tu as été bien inspiré aussi par ce thème et tu t’es aventuré sur des chemins divers et audacieux qui te ressemblent quelque part;-) Des images splendides et fortes dans ton premier et deuxième poème que j’aime vraiment beaucoup. Tes mots sont magnifiques. Les mots pulsent sous ta plume. Je Temps-brasse.
>Vi :
Voilà un doux réveil, Vi et le plaisir de te lire. Parfum ensoleillé sur ta journée. Temps-dresse.
>Fanou :
Bonjour fanou, merci pour cette petite visite poétique que tu as pris le Temps de nous faire dans ton emploi du Temps très rempli. EpaTemps, tu n’as pas oublié le Temps d’écrire 🙂 A bientôt !
>feu roméo :
Bel Haïku ! Tu Temps-voles, Roméo !! Passe du bon Temps là-haut !
>Judith :
Coucou Judith, j’ai failli choisir ton beau poème mais tu ne m’as pas donné ton accord 😉
Tu Temps-balles 😉 J’élargis ma palette photographique, je regarde, j’apprends et je décèle des parcelles de belle poésie dans les paysages urbains 😉 Temps et Temps de choses à découvrir 😉 Bisous.
>brigetoun :
J’aime beaucoup ton deuxième poème. Je trouve émouvant ce Temps qui file. Merci Brigitte pour tes mots.
>Noisette :
Temps et temps de mots pour vous émouvoir, Noisette. Je dirais qu’il y en a pour deux jours minimum 😉 Je vous embrasse.
>Bruno :
J’aime cette idée de Temps fixé sur le papier. InsTemps arrêté à jamais et témoin de notre Temps.
Pour ce qui est de la mélancolie, comme toi , je ne la perçois pas négative et elle m’atteint de Temps à autre sans trop en connaître la raison. Elle permet de s’arrêter et de faire le point pour de nouveaux départs.
Tu ne squattes pas le blog, Bruno. J’aime quand les gens donnent leur avis et font part de leurs émotions. Ecris auTemps que tu veux 😉 Je Tant brasse.
>Pam :
Bonjour Pam, beau poème plein de profondeur! Le cercle, les déformations dûes à l’usure du Temps, nous sommes englobés dans cette spirale de la vie et de la mort. Temps-drement vers toi.
>Ben :
Bonjour, con-Temps-te de te revoir sur le blog 😉 Tu as bien senti les différentes facettes du Temps exprimées par Sven. Il est toujours Temps de retrouver son identité dans ce Temps de poésie. Bien à toi et merci.
>Bernard :
Superbe ! Bravo pour ton humour, ta promptitude à retrouver d’anciennes phrases pour en tricoter de nouvelles, pour Temps-parer de certaines de mes expressions pour les déformer. Ce poème miroir ne serait-il pas plutôt le reflet de ton âme ;-)) Quant au blog de béton, je verrai plutôt un blog de verre pour sa transparence et son inclination à accrocher la lumière de vos mots ;-)) Bises sans lézardes.
> !!!:
Toi aussi, tu as Temps-dance à tricoter les mots, à les tisser, à les tordre pour les faire parler à ta façon. Toujours ton style d’écriture si personnel quand tu ordonnes les mots pour les faire devenir phrases ou vers. Merci beaucoup pour ta présence.
>Guess Who :
Bonjour Tiago, bien sûr, je suis con-Temps-te que tu sois là avec tes émotions. Mais je te croyais à Amsterdam aujourd’hui ? D’où écris-tu donc? De l’avion ou du bord des canaux? Je suppose que tu préfères ta superbe place Masséna mais je me souviens que tu n’es pas insensible au verre miroir car tu as fait pas mal de belles photos sur les reflets de Paris dans ton ancien blog. Bon séjour dans le Grand Nord ! Bises.
>Cristina M :
Bonjour, ce n’est pas souvent que tu te retrouves juste à côté de Tiago dans les commentaires 😉 Merci pour tes impressions sur ce Temps partagé avec toi depuis ton lointain pays. Que cette lumière des mots Temps-porte bien loin et bien haut afin de mieux revenir sur terre. Bises vers L’Australie.
>L’œil vagabond :
Merci Chris pour cette interprétation musicale très personnelle et réussie. Le manège du Temps qui se déroule en notes de musique. Voilà une bien jolie image nostalgique et chaleureuse que cette cité glacée ne saurait renier. J’aime beaucoup ces notes d’an-Temps. Je t’embrasse au son du piano.
L’oiseau chante dans sa cage
Dans sa cage le cœur bat
Les laisses du temps qui passe
Sur les rives de la mémoire
Sont souvenirs que l’on ressasse
Perdus au fond de sargasses
Où les algues d’oubli sont noires
Et les rêves mourrant dans des nasses
L’oiseau chante dans sa cage
Dans sa cage le cœur bat
Les papillons de neige du temps
Couvrent printemps d’un manteau blanc
Le froid endort le rossignol
Comme le gel le tournesol
Et puis la tendre rose
Qui meurt à peine éclose
L’oiseau chante dans sa cage
Dans sa cage le cœur bat
Le temps s’en va le regret reste
La vie est une chanson de geste
Un triste et gai romancero
Dont la fin certaine est funeste
Et les batailles sans héros
Dans l’indifférence céleste
L’oiseau chante dans sa cage
Dans sa cage le cœur bat
Un matin bleu s’ouvrira la cage
Et l’oiseau cœur s’envolera
Dans une lumière sauvage
Les étoiles lui tendront les bras
Pour le plus beau des voyages
Qui jamais ne finira
L’oiseau chante dans sa cage
Dans sa cage le cœur bat
Merci Ossiane, en temps dem avec toi…un tremps porel.
>amichel:
Ton poème est fort émouvant, Michel. Tu évoques avec beaucoup de douceur un sujet difficile, ce Temps de vie qui nous est accordé, ces souvenirs et regrets qui se noient, ces voix qui se taisent, cette rose qui se meurt pour aboutir sur le voyage libératoire de toute beauté de cet oiseau en cage. Le Temps étoilé qui nous Temps les bras et nous emportera. Merci beaucoup pour ton beau texte. Je t’embrasse.
>A Temps porel:
Je Temps-Temps bien;-) A Temp sion A Temps tive…
Poser mes deux pieds nus dans l’aubade du fleuve
Voir les nuées en bas
S’éclater en myriades
De miroirs éblouis.
Sentir l’eau traverser l’instant de sa fraîcheur
Etre la source vive
Pleurer les morts qui passent
Rire des amours bleues
Sans y penser vraiment mais
L’onde du temps déjà a passé ma muraille.
Vers l’océan des Dieux
Elle rejoint son mystère
Avec un peu de moi
Dans ses écailles d’or. Plus un mot ! Ecoutez
Le murmure des vagues
Baisant l’âge éternel
De nos heureux présents
Mais où est donc le temps
Que je saisis tout le temps
Le temps est bien volage
Il n’aura jamais d’age
Il sent l’odeur de sa goutte
Qui s’offre sur la route
Et nous deux c’est si fort
Des milliards de mines d’or
Quand le temps se sera retiré…
Et quand le temps se sera retiré
dans ses dentelles jaunies et fanées,
quand l’aube prendra une pâleur de roses…
Aux soirs de grande lassitude
nous coucherons les années mortes
dans leur robe de bal et nous rêverons encore…
A la ciselure de nos paupières closes
au seuil aride des mots, nous écrirons encore,
un poème immortel dans l’exhalaison des choses …
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Ferr%C3%A9%2Bavec%20le%20temps/video/x299rl_leo-ferre-avec-le-temps
L’insaisissable…
Car il reste une trace de langueur
Dans l’âpreté du soir
Des mains qui s’attendrissent
Sur la mémoire des roses
Quand il faut s’attarder
A l’ombre d’une pierre tombale
Dans ce pays diaphane
Où glisse le murmure des songes
Ce souffle éperdu à se déplier
Effeuillant l’aile silencieuse
D’un battement furtif du vent
Le souvenir d’un sang troublé.
Alix , je suis émerveillé par ton poème « L’Insaisissable », il fait magnifiquement écho à celui que je viens d’écrire, ou plutôt il le prolonge, dans la mémoire du temps et…des roses. Douce nuit à toi. sven
Merci, je viens de réécouter » avec le temps » de Léo Ferré avec toujours la même émotion intense.
A Ossiane
des poèmes sur le temps et les roses… pour une soirée nimbée d’une lumière romantique, en tête à tête avec… l’Oeil Ouvert, magique.
Je suis très touchée , Sven
Belle nuit également.
Alix
J admire vos mots, alors j’allume la douce bougie et mes yeux vous écoutent….
Le temps
Quoi de moins palpable
Qe le temps
Que deux doigts saisissent
Et pourtant
Le contenu du temps
Qui laisse de jolies traces
Fait apprécier le présent
Comme un spectacle immense
De belle vie si dense
Qui découvre son rideau
Chaque jour
Sur la déllicieuse estrade de la vie
Mes murs ont des lézardes
Laissent passer les bises
Et j’aime le gros temps.
Dans leur palais de vert
Où souffle aussi le vent
Flottent les papillons.
Ils sont des mots lumière,
Choisis par transparence
Ceux que ton âme attend:
Argus de l’Hélianthème, Azuré lavandin,
Le Cuivré des marais, l’Ecaille du plantain,
La Vanesse de l’Orme, la Petite tortue,
Le Zygène des Vesces,
Callimorphe,
Ou ce grand Voilier blanc.
Au jardin du poète
Le jour le Solitaire
La nuit l’Anachorète
le chat est mort jeune
lentement sur le bitume
la voiture en fuite
derrière la vitre
un vieux coeur saigne au soleil
et Paris ruisselle
séquence passion
le noeud de la cravate
le poignet à défaire
glissé d’une ceinture
la chemise à carreaux
les brides de dentelle
les parades une à une
le galbe de la cuisse
la rondeur de l’épaule
la pomme d’une fesse
temps de chanter l’amour
temps des enroulements
tempo de la musique
combien d’années lumières
combien de nuits et jours
combien d’instantanés
le rêve fuit les repères
les sens sont éperdus
temps de la démesure
Inventaire
Le jour et la nuit
L’hier et le demain
L’avant et l’après
La pluie et le beau temps
Le matin et l’après midi
La minute et la seconde
L’heure et la demi-heure
Le sablier et la bougie
Le chronomètre et le minuteur
La montre et l’horloge
L’atome et le quartz
Le dolmen et le menhir
La clepsydre et la pendule
Le cadran solaire et l’étoile polaire
Alice et le lapin Blanc
Chronos et le serpent à trois têtes
Chaos et Ether
Le siècle et le millénaire
Le mouvement et la durée
Le changement et la permanence
L’antériorité et la postérité
La mémoire et le souvenir
L’acte et la répétition
Le cyclique et le linéaire
La naissance et la mort
Le calendrier et l’éphéméride
Le planning et l’agenda
Le nombre et l’unité
La mesure et la démesure
L’éternel et l’éphémère
La date et l’histoire
Le repère et le stigmate
Le rituel et le quotidien
Le journalier et le mensuel
L’hebdomadaire et l’annuel
Le flux et le reflux
L’équinoxe et le solstice
Le soleil et la lune
…
La suite est tentante
…
…
…
>Johal :
Bonsoir Johal, Une nouvelle fois, beaucoup de beauté dans ton évocation. De ces façades de verre froid, tu parviens à nous faire rêver en cascade fraîcheur océan aux écailles d’or. C’est ce qui s’appelle s’immerger à fond dans une image pour lui faire dire quelque chose qui nous correspond. Merci pour ta belle écriture. Bonne nuit.
>Annick :
Tes poèmes sont beaux, sincères et pleins de vérité. J’aime cette idée t’apprécier le présent qund on évoque le temps qui passe. Bien à toi Annick, je te souhaite une bonne nuit.
>Sven :
Très beau poème, Sven ! Juin est le mois des roses qui embaument en ce moment tous les jardins. Leur robes commencent malheureusement à se faner et à perdre leur éclat. Ton poème émouvant est bien de circonstance. Ne garde-t-on pas les pétales de rose comme marque-pages en souvenir de ce temps exhalé… Merci pour la magie de tes mots. Douce nuit à toi.
>Maria-D :
Bonne idée de nous inviter à visionner ces vidéos. Cette belle chanson traversera encore bien des générations. Merci, je t’embrasse.
>Alix :
Comme Sven, tu t’attardes avec douceur sur la mémoire des roses en ce mois de juin. Ton poème est très aérien, léger, mélancolique. Un murmure à peine perceptible souffle dans tes mots. C’est très beau. Beaucoup de sensibilité dans ton écriture. Merci beaucoup, je te souhaite une bonne nuit.
>Bernard :
Tu as donc choisi de continuer à écrire sur le thème des lézardes de ton poème de ce matin mais d’une façon très originale;-) Derrière elles, se trouve le jardin enchanté des papillons aux noms extraordinaires. Ca va même jusqu’au grand Voilier blanc que je découvre avec étonnement. Ci-dessous, vous trouverez dans l’ordre toutes les espèces de papillons que Bernard cite dans son poème. Si tu as l’occasion, Bernard et comme je vois que tu sembles être un bon amateur de papillons, va te promener dans le jardin de papillons d’Honfleur. C’est une expérience assez magique puisqu’on les voit vivre leur vie de très près sans qu’on les effraie. De grands et petits papillons de différents pays aux mille couleurs et des éclosions de chrysalides. Merci pour la lumière de tes mots et images. Voilà à quoi mène ces reflets déformés ; c’est très surprenant 😉 Je t’embrasse.
http://perso.orange.fr/papillon.macro/ly-aricia%20agestis.htm
http://homepage.mac.com/jmdelacre/papilionoidea/page91/page42/page42.html
http://perso.orange.fr/papillon.macro/ly-lycaena_dispar.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89caille_du_plantain
http://perso.orange.fr/papillon.macro/nymphalis_polychloros.htm
http://www.biopix.eu/Photo.asp?PhotoId=35856&Photo=Petite-Tortue-(Aglais-urticae)
http://perso.orange.fr/liliane.pessotto/zygaena-osterodensis-caranca-19-06-2005-a.html
http://perso.orange.fr/papillon.macro/ecaille-chinee.jpg
http://homepage.mac.com/jmdelacre/papilionoidea/page3/page3.html
>Yves :
Je suis de plus en plus agréablement surprise par tout ce que je lis et ce qui sort de vos plumes 😉 Surtout pour ton premier poème 😉 C’est fou 😉 Je me retrouve très bien dans ton deuxième haïku qui est splendide d’émotion. Merci Yves pour toute cette inventivité. Bonne nuit.
>bouldegom :
On passe complètement à autre chose avec toi Bouldegom 😉 Un nuage de sensualité débridée enveloppe tes mots 😉 Des étoffes, des dentelles, des froufrous, de la chair, de la musique et les sens en effervescence. Une nouvelle fois, le rêve et la chaleur se dégagent avec ivresse de ces parois impassibles. La folie au rendez-vous dans ton poème de toute beauté. Merci à toi, je t’embrasse.
>Maria-D :
Bonsoir Maria, tu arrives encore fraîche et pimpante après ce formidable travail de recherche que tu as fait sur le temps. Je suis sans voix devant la quantité de références au temps que tu as trouvées. C’est splendide et chaque vers renvoie à des images ou à du vécu que l’on dans la tête. Tu oscilles entre objet et notion abstraite. Chaque ligne pourrait démarrer un nouveau poème. La roue du temps est décidément infinie 😉 Que veux-tu dire par «la suite est tentante » ? Que l’on peut continuer ta liste ? Bises d’après minuit assorti d’un grand merci.
Je désire
Tout autant
L’oiseau temps
Et l’oiseau lyre
L’un est le sang
L’autre le rire
Les appelants
De l’oiseleur
Pour l’oiseau temps
Sont le bonheur
Et le malheur
L’un crie au vent
Et l’autre ment
La mouette
L’engoulevent
L’albatros blanc
L’alouette en fête
Du coeur aimant
Perdent la tête
Quand vient tourment
Le chant du loriot
Dans les haies
douceur ailé
printemps égorgé
Par les noirs corbeaux
Faucheur de blés
Je désire
Tout autant
L’oiseau temps
Et l’oiseau lyre
L’un est le sang
L’autre le rire
sculptures de calder
le mouvement hors du temps
oiseaux-papillons
battements de cils
des envolées de lumière
ma pile rechargée
> Ossiane, amichel, bouldegom…
Oui, l’on se cogne parfois contre la vitre!
Merci Ossiane de faire ainsi sortir ces papillons de leur chrysalide; il suffit que s’ouvre une lézarde, pour que battent des ailes: le papillon c’est un drôle d’oiseau!
Oui j’irai
Un jour
A Honfleur,
Pour voir s’envoler…
Ce matin, « Dès l’aube », ce sont d’autres mots qui volent dans ma tête:
« Ni les voiles au loin descendant vers Honfleur… »
Avec cette tendre et dure tristesse que le poète nous cède.
Mais rien n’est trop beau pour un coeur solitaire:
http://www.lepinet.fr/especes/photos/PALAENO_M_20040716-1.jpg
Le temps du rêveur…
je vis enroulé dans mes rêves
je vis en contre-jour
et quand le jour se lève
c’est ma nuit qui s’avance…
….
….
….
Le temps suspendu
….
….
Oui Ossiane on peut continuer
….
….
Tout le temps qu’on veut
….
….
Après le temps
….
….
Avec le temps
….
….
Suivant le temps
….
….
S’il est encore temps
….
….
Aujourd’hui le temps s’égoutte
….
….
Le temps d’un rien
….
….
….
Feuillards de fer et d’acier…tonneau des Danaïdes…Condamné à remplir pour l’éternité cette immense jarre perçée..de je ne sais quel liquide..
Et je serre mon présent
Dans sa richesse de vie
Chaque temps
Ses richesses
A saisir
Au présent
Danse papillon
qui se pose sur ma main
grâce d’un baiser
Le jour s’en est allé
Pensez vous…
Seulement garde la trace, l’ombre
A l’inverse du soir
Est ce le monde qui s’évade ?
Chaque nuit
Tu cherches ce rêve oublié
Enroulée sur la goutte chaude
Il se glisse de la transparence
Sur l’intime de tes secrets
Ne dis pas à la porte de l’aube
Comme l’étoile s’est noyée
Qu’il reste encore du temps
Sur le fil de l’écume
Même si l’air vient à nous manquer
Souffle le vent d’une bougie
Les pas qui disparaissent
Revient le goût de vivre…
L inventaire encore une bonne idée ,
Le temps qui s’ égoutte cela viendra
mais ce que je préfére est le temps de rien.
Le temps est venu d’ un bonjour amical.Noisette.
Bonjour Alix
c’est un très beau poème, furtif il se pose comme un duvet sur nos jours de pluie…comme une graine légère s’envole puis se loge dans nos coeurs longtemps encore après son passage… j’aime. sven
En un temps d’un maleureux clique
Et voilà que j’ai perdu mon comemtaire…
J’ai trouvé amusant
Que juste de deux minutes
Pour poster les deux comentaires;
Amis du blog
Nous pensons tous à toi
Amie Ossiane
Au même temps,
Ni le temps
Ni les Océans ne nous séparent!
Le temps d’aimer
A s’enrouler dedans
Et de son rien visible
ConnÊTRE la richesse
De la pureté de la vie
Bonjour Sven
Pas de pluie sur les rives de la Loire , juste un souffle vent…
A +
Alix
Le temps dans mes deux mains
Je te l’offre mon doux présent
Et sans chercher à voir demain
Je berce la beauté de l’instant
je savoure mon rien
mon temps des riens
car le rien porte tant
des infinis moments
Tu
Es
Mon
Précieux
Simple
Suite à Maria….
….
….
De temps en temps
….
….
Le temps de rien….
….
….
Un temps de chien
….
….
Le temps s’enfuit
….
….
Le temps compté
….
….
Le temps présent
….
….
Le temps des cerises
….
….
….
…. à continuer………………………………………………
Le temps dans tes yeux
Sur tes lèvres
Sur tes mains
N’a pas de place n’a pas de prise
Le temps n’y fera rien
Le temps n’en fera rien
De notre amour
Sans compter
Je t’aime toujours
« Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l’autre
Pense à ceux qui ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre. »
André Hardellet et Guy Béart, 1957.
Comme c’est beau Pierre pour la dame de tes pensées
pour te rendre hommage Ossiane…
Le temps mon temps
Le temps ton temps
Le temps notre temps
Le temps tend ses cerises
Le temps traverse le tant
Le temps prend son tant
Le temps s’aime tant
Le temps donne ses cerises
je revenais écrire ceci:
» comme c’est beau Pierre! »
et je te lis Maria, pensée pleine! bises pour vous deux.
mon temps vague à l’âme
ce matin
avec vous redevient vite
mon âme qui vague
bellement
sur son temps
tendrement
sur le baiser
du temps
>amichel :
Merci pour ce superbe poème qui est une belle réflexion sur la vie. Ton idée de passer par l’oiseau lyre et l’oiseau temps en citant tous ces noms d’oiseaux remplit de chants tourmentés ou apaisants le ciel de ta poésie. J’aime beaucoup le passage avec le doux chant du loriot qui fait descendre d’un cran l’agitation ailée de la strophe précédente. Bonne journée Michel, je t’embrasse.
>bouldegom :
Merci pour ces nouvelles approches originales qui rebondissent sur les mots des écrits précédents. C’est superbe ! J’ai une préférence pour Calder. Je suis toujours étonnée par la profusion de visions décrites par les uns et les autres. Bonne journée !
>Bernard :
Tu es un drôle d’oiseau aussi Bernard ;-)) C’est à prendre avec un grand sourire naturellement ;-)) Merci pour ce bel envol de mots matinaux. La bise.
>Sven :
Le temps du poète, le temps du rêveur sont bien pour toi, sven. Merci pour ce bel enroulement de songes en temps décalé. C’est beau et simple. Bises de jour !
>Maria-D :
J’ai pris ta suite ; on s’aperçoit que ce déroulé de mots peut durer infinment… On a tout notre temps 😉 Bises.
>pierre b :
Amusante vision, Pierre 😉 Tu changes carrément de style aujourd’hui 😉 Bises.
>Annick :
Quelle verve aujourd’hui, Annick et toujours avec beaucoup d’amour dans tes mots! Merci pour ton gentil petit hommage, je t’embrasse sous la pluie.
>feu roméo :
Le papillon de Bernard fait des émules 😉 Merci pour ce poème délicat. Bises.
>Alix :
Enroulement de poésie aujourd’hui. Beauté de tes mots et de ton évocation aérienne qui n’est pas sans rappeler l’univers de Sven. D’ailleurs, il réagit fort justement. Merci Alix, contente que tu nous aies rejoints.
>Noisette :
Vous avez vu que j’ai repris votre « temps de rien », Noisette ? Je constate que vous commencez à écrire consciemment ou non vos sensations sous forme de poème 😉 Bonjour à vous, bonjour chez vous, je vous embrasse.
>Cristina M :
Merci Cristina pour ces tendres pensées. Temps heureux, temps malheureux qui ponctuent en alternance notre parcours d’humain. Affection par-dessus les toits vers toi. Prends soin de toi.
>Pierre (2) :
Un très beau poème d’amour que le temps ne parvient pas à altérer ! De bien belles déclarations sous ces façades urbaines 😉 Merci également pour les paroles de Béart et Hardellet. Bon après-midi sous la pluie, je suppose 😉
Métempsycose
Le temps me dure
Où je t’attends
J’ai pris la montre
Un passe-temps
Mais où es-tu
Dans ce cadran
Où je te cherche
Trotte secondes
Quelle heure est-il
Tu vagabondes
Dans l’entretemps
T’es tu sauvée
D’un coeur à l’autre
Et mon amour…
Intempérie
Métempsychose…
(Métempsycose: champignon qui ronge le temps)
Dans les files d’attente
Se dispersent les heures
Et leur parfum de menthe…
Sous leur mousse fragile
La rencontre improbable
D’un guetteur de silence
Passeur d’éternité
Pour plus tard..
Merci Ossiane pour ce petit coin de douceur.
>Bernard:
A-Temps-te, attendre longTemps; voilà un délicieux petit poème plein de légèreté malgré ce vagabondage non désiré. J’aime beaucoup ce trotte secondes, ce passe-temps ou encore cette intempérie. Ce champignon n’est pas si terrible que ça;-) Bonne soirée, Bernard et encore merci pour toutes ces beautés poétiques.
>Alix:
Et voilà Alix qui suit les traces de Bernard sur l’attente mais cette fois sur des odeurs de menthol;-) Tes mots si aériens et si doux passent comme un souffle au-dessus de nos têtes. Cette attente devient presque un plaisir. Bonne soirée, Alix, je t’embrasse et te remercie.
et tout le monde,
amoureux d’elle, amoureux d’ailes,
Mais, personne,
ne s’envole….
Anticipation rétrospective ou le temps d’une vie
Le mois de Junon, la reine du ciel, est bientôt fini:
« celle qui permet à l’enfant de voir la lumière du jour »
Au début, c’est la vie;
Fêlures inattendues,
Elle me donne la main.
Je vois Claire,
Arrive un train d’ennuis.
Je vais à l’échafaud; âge
Au bord du gouffre,
Temps d’arrêt.
Demain n’existe plus
A moins qu’Ange ne passe
Et me donne une note:
Enfer ou Paradis?
ah Pénélope( je veux dire Ossiane), une question indiscrète, qui attends-tu en faisant de la broderie sur le blog ? … en tous cas, même si personne ne te l’a dit, on y pense tous, elle est très jolie cette frise là- haut … Je suis conscient que cela a dû te prendre beaucoup de temps… L’important c’est que l’Odyssée continue, bonne soirée à toi.
Ce qu’elle attend…
Bien malin, qui croit pouvoir même poser la question…
Pas dans le même temps.
Elle donne tant.
Et en reçoit autant.
Pas le remps.
De dire.
Pourquoi.
J’ai pris.
Mon remps.
Muse.
M’amuse.
Bise.
a.aile.Qui m’envole.
Sur le
vent
d’autant
en
emporte
le
temps.
>Franck:
Ah bon 😉 Jolie idée ces ailes. Bonne soirée Franck, merci pour ton passage.
>Bernard:
Quelle énergie tu as mis dans la poésie aujourd’hui! Ce parcours de vie est fort et émouvant dans ce Temps d’arrêt abyssal. Fracture entre passé, présent et futur. Toujours triste de voir filer Junon et ses jours les plus longs. Que cet Ange t’envoie au paradis;-) Merci pour ta visite, je t’embrasse.
>ULYSSE /Sven démasqué;-)
Erreur Sven, je n’attends personne:-) Je vaque à mes occupations et je ne brode jamais 😉 Où as-tu vu cette frise? Sur la photo de « Temps »? Il a suffi d’un court déclic pour la réaliser; c’est tout;-) C’est magique, non? Ne t’inquiète pas, le bateau vogue à toute allure et en toute sérénité; le voyage continue avec vous tous.
>Franck:
Merci Franck de me sauver la mise avec ton poème que je trouve très bien écrit 😉 Notes d’humour, jeux de mots et de sonorités et un final réjouissant d’autant en emporte le temps. Bravo à toi pour ce joli ballon de poésie. Bises.
Je voulais te parler de cette jolie frise comme une dentelle °°°0°°°0°°°0°°°°0°°°°0°°°°0°°°°qui vient juste après le poème … »qui me donnera le temps de tout recommencer ? … » coïncidence… je voulais simplement faire allusion à ce temps de faire et de défaire puis de refaire… comme la tapisserie de Pénélope… comme l’est la symbolique de Shiva aussi, construction/ déstruction… le cycle de la vie… je suis aussi très sensible à l’art de la présentation, de la mise en page, du soin apporté à l’ornementation et enfin j’adore plaisanter !
Je vais quand même terminer par cette citation, si tu le veux bien, Ossiane,
« Quand tu doutes, fais le fou.
Elle est microscopique la limite qui sépare la créativité la plus brillante de l’action la plus stupide.
Aussi, quoi qu’il arrive, fais le pas. »
Cynthia Heimel, extrait de : « Les tactiques de survie du bas Manhattan »
>Sven:
Ok, moi qui me creusais la tête, je me suis complètement plantée;-) Cette dentelle signifiait en fait des gouttes de pluie puisque je parlais d’intempéries;-) Evidemment, j’étais bien loin de la tapisserie de Pénélope;-) Merci pour ces belles explications ainsi que pour cette citation dont on a un peu évoqué le thème sur la note précdente lorsque tu faisais des pirouettes;-) Bonne fin de soirée.
Et il a ce temps
Ce temps tant désiré
Que l’on n’attendait plus
Ou par la grâce du ciel
Et cet inespéré
Ce fort temps de l’amour
Déroule son beau temps
D’aimer si palpitant
A 200 émotions
Ou un peu moins parfois
Ce temps inespéré
Désire son présent
Le chérir et s’offrir
En doux murmures du temps
Qui chuchotte sa vie
Dans les bras de l’amant
merci pour tes plaisanteries, sven, j adore plaisanter et rire pour des riens dans le temps de ses riens qui font si bon dedans, à rire sans raison qu’en doux grain de folie, qui m atteint fort souvent et c est fort bien ainsi! la vie trop courte pour n être que grave! bises de nuit douce!
Ah toi, Annick, je crois que je ne t’ai pas assez dit, ou pas comme je le voulais d’ailleurs… que je t’aime, que te t’aime très très très fort)))))))))). Voilà et tant pis pour les mauvaises langues ! bises du soir sven (je crois que si ça continue je vais devenir maboule!!!)
« Le temps nous égare,
le temps nous étreint,
le temps nous est gare,
le temps nous est train ».
J. Prévert
Je vis dans l’autre Temps…
le Temps que nul ne possède…
>Annick:
Belle conclusion poétique pour toi sur cette note que tu as tant aimée! Ton coeur bat très vite;-)
>Maria-D:
Très beau et très vrai ce poème de Prévert. Merci!
>Sven:
Tu vis donc dans une autre dimension, Sven;-)
merci Ossiane d’avoir retenu ces lignes et les avoir mises en si bonne compagnie!!!
Ce sujet touche bien du monde et quelle richesse dans la palette déployée des commentaires!
Bon temps à tous!
Tant de temps ,
Pour rien.
Effet miroir .
Suis-je…
… vraiment ??? t
>Bourrache:
Merci de te plonger en poésie dans les profondeurs du blog.
Il y a un temps pour tout.
Et tant de temps qu’il n’y a plus de temps pour rien.
Ossiane
Tous les thèmes abordés sur ton blog ne peuvent laisser indifférents
Le temps est une passerelle
Un entrecroisement de choses éternelles
Un chassé-croisé de ritournelles
Se moque-t-il de nous?
Je m’évade dans le temps
Il met de la mélancolie
Dans l’univers si gris d’une vie
C’est un passereau sur les tuiles de la vie
La nostalgie, la poésie
Transcendent le temps qui fuit
Pour revenir, doucement
Dans le creux de la vie
Dans l’éternité,
Toi, qui m’écoutes
Reste sur ma route
J’ai besoin d’oubli
Le temps me pèse, je ne peux oublier
Que les roses de la vie
Sont souvent drapées d’épines
Cueillons les roses, les aubépines
Et ainsi, le temps rosera la vie
Je suis bien trop bavarde. Bonne soirée
>Claudie:
Mon blog fonctionne par série de photos et par thèmes. J’essaie d’en explorer les différentes facettes. Alors, forcément, les notes font appel à des sensations, du vécu ce qui donne lieu à des écrits souvent très forts.
Quelle belle écriture vous avez! Votre poème sur le temps est à la fois empreint de légèreté et de gravité. Vos mots et vos images me touchent. Vous voyez, je vous ai écoutée avec beaucoup d’intérêt;-) Ecrivez autant que vous le souhiatez. Merci beaucoup. A bientôt.