Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Le vent s’est levé
sur l’écume des vagues
un papillon rouge
◊ L’Oeil Ouvert fait une petite pause jusqu’au 3 juin. Vous pouvez continuer à m’envoyer vos commentaires ou vos mails mais sans inclure de photos en pièce jointe car je ne pourrai vous lire qu’en bas débit. A très bientôt, amitiés.
◊ Un champ de lin quelque part.
Images splendides, vraiment … paysages que j’aime…
J’adore les fleurs de lin et les coquelicots…
Dans mon jardin les fleurs de lin fleurissent au milieu des pavots couleur coquelicot.
Quelle beauté pour mes yeux avant d’aller retrouver les songes.
Je suis heureuse d’avoir veillée un peu…
Et puis ton titre me plait , car c’est avec cette belle note que je partirai mardi matin de bonne heure pour une semaine, loin de vous, amis de « l’oeil ouvert »…
—-
J’ai plaisir à partager avec toi, là, maintenant, cette phrase de Bobin que j’aime énormément et qui figure sur le mur de mon atelier : « Tu es contagieux comme le feu des coquelicots traçant un chemin de contrebandier dans le sommeil doré des blés ». (Le Christ aux coquelicots / Ch Bobin )
Bonne nuit Belle Ossiane
Je viens juste de lire que tu pars aussi
Belle envolée à toi légère et délicate
Comme ce champ de lin aux coquelicots
Je t’embrasse
friselis ombreux,
la tache rouge flotte,
attend le soleil
Ossiane, tu laisses de fort belles photos magnifiques si sensibles, je te remercie une fois encore. Je te souhaite un bon repos. Tes haiku et calligramme sont fort beaux aussi.
Merci Maria pour cette délicieuse phrase de Christian Bobin dont j’apprécie énormément la plume. Je n’ai pas lu le Christ aux coquelicots. Je te souhaite à toi aussi des bons jours de repos.
Amitiés à toutes les deux.
J’ai un pavot
Dans mon jardin
Que j’aime appeler
Coquelicot
Car mon pavot
Il est fort beau aussi
Et mon jardin
N’est pas de fleurs de lin
Mais un jour peut être
Elles seront à ma fenêtre
Et un coquelicot des champs
Avec ses amis de Nature
Un jour peut être
Mon coquelicot
Près d’un grand champ de lin
Pour y baigner mon âme
De douces vagues si belles
Qui me font frissonner
Amoureuse que je suis
Chère Ossiane passe de bonnes vacances !!!
Un nouveau
Dans un pays où l’on se dit « Bonjour »,
Echapper à une société presque sans amour,
Partager à nouveau des sourires,
Ah ! mes rêves à vivre,
Regardons l’être humain,
Tout s’éclaircira en tendant nos mains !
Bisous Ossiane, Neyde, Annick, Michel, Bouldegom et à tous les poètes ici,
OLIVIER
La révolte gronde
Cerveau en bataille
Ecume d’orage
La pression est forte
Le choix est impossible
Ecume de cœur indécis
L’heure du départ est là
Baluchon sur le dos
Ecume de renouveau
La décision est prise
Déraison de la raison
Ecume d’espoir
Repos en solitaire
La route sera difficile
Ecume des jours….
Bonnes vacances et belles photos … on garde la maison en attendant ton retour !
si tu peux, avant ton départ, Ossiane,merci de corriger, » que j aime appeleR « , la faute me saute aux yeux…
Bonne escapade, Ossiane, plein les mirettes, comme toujours. Je t’embrasse
coucou ghess who, comme je suis sur l’écran, mmh, c’est un régal de penser garder la jolie maison d’Ossiane pendant son absence…bonne journée.
Repose toi Ossiane !!! Profite de l’amour du temps présent .
Bises
bonne journée aussi, l oeil vagabond. Bonjour à chacun et belles écritures en récoltes de vie. Bises.
La beauté des champsde lin quand ils suivent le vent sebalancent en harmonie avec la legereté de la plante et la finesse de la fleur et de sa couleur.Tout est harmonie
Quand les gens partent en vacances il est bien de dire » profite un M A X » le temps de vacances est tjs plus court que le temps de travail. Pour tous ceux qui lisent ce texte = Bonne journée ! Noisette.
et puis je vois Bruno, Olivier et Noisette et nigra..BISES à chacun…
comme ce champ est beau, je m’y roule sans fin qu’avec la douce faim d’amour qui guide mon chaque jour. Bisous tendres ravis de vous serrer dans ce beau champ de mhhh…
sans oublier briguetoun, délicieuse jour pour chacun… je quitte ces splendides photos, merci Ossiane..j’adore ces tendres couleurs. Bel repos!
Horizon d’azur
Où doucement palpite
Un cœur neuf
A bientôt Ossiane et bonne soirée à tous
Champ de lin
Bleu le matin
Pour un calin
Le rouge est mis dans cette mer bleue! repose-toi bien et à bientôt.
Bises parisiennes.
Je t’ imagine » Petit poucet aux coquelicots » suivre le chemin parsemé de coroles fragiles de rouge froissé pour ton itinéraire …
Bonnes vacances à toi, Ossiane…
Très belles photos … Et profites bien de ces moments Ossiane.
Un petit clin d’oeil à
http://antiblouz.blog.lemonde.fr/2006/06/18/2006_06_tapis_rouge/
Bises
Fleurs de lin domestiquées
Coquelicots
Intrigués
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A bientôt Ossiane
Bien apres avoir admiré le lin les coquelicots toutes ces merveilles .J’ ai continué ma balade sans but précis et suis tombée en admiration et laissé libre cours a ma gourmandise naturelle ,enlisant un blog qui a attiré mon intéret de la patisserie oh Rabelais tu n’ est pas loin mon frére en démesure DES rochers a la noix de COCO !Cache pas ton plaisir.
A ceux qui me lise je demande bcp d’ indulgence J’ ecris comme je parle ,alors Merci a l’ avance.
Ossiane
Où que tu ailles, je me délecte à l’avance des photos que tu vas engranger, des calligrammes que tu vas nous concocter, et des poèmes que tout cela va susciter!
A bientôt!
Si le coeur
tord le cou
de la raison
la raison rit
Si la raison
tord le cou
du coeur
le coeur pleure
bleu ou rouge?
Sur une mer de lin
Le coquelicot vogue
Et surfe sur la vague.
La cohorte réunie
Papote sur la plage.
J’attendais une lettre sur chaque fleur de lin 🙂 Très doux et beau .
Dans un champ de lin
Je t’ai trouvé
Tout seul en Là et moi en Là
Joli coquelicot mon coeur
Joli coquelicot mon âme
Les laissant tous au bord du champ
Doucement mon âme en coeur
S’est délicatement approchée
Joli coquelicot mon âme
Joli coquelicot mon coeur
Et bien longtemps au fil du temps
Quand les nombreux quittèrent le champ
Restent deux âmes deux jolies âmes
Joli coquelicot mon coeur
Joli coquelicot mon âme
Jolis coquelicots nos coeurs
Jolis coquelicots nos âmes
> feu roméo
Je choisis la pilule rouge !
Je trouve particulièrement la 1ère photo magnifique , tout en douceur , j’aime …
formidable
j’ai eu plaisir de lire tes haikus tres bien illustrés
bravo!
Dans la douceur de tes yeux
Flotte le souffle bleuté
Du lin , berceau de nos nuits après l’ablani.
Je ne connais pas l’orthographe exacte de ce dernier mot, usité en créole, lorsque l’on met les draps à blanchir sur le pré ? Alors pardon s’il
l y a faute …
Et ouvre bien les yeux, Ossiane, pour le plus grand plaisir des notres.
Bon repos.
Un coquelicot rouge
Sous un ciel de lin
Le soleil farouche
Dans le pré nous couche
Un papillon bouge
Dans le champs de lin
Le vent caracole
L’avoine s’affole
Dans l’herbe à faucher
Tous les deux cachés
On suit les nuages
Dans leur lent voyage
Les oiseaux de passage
Nous trouvent bien sages
Dans la houle verte
Les mulots alertes
Se croient à la fête
Les perdrix s’inquiètent
Un papillon rouge
Sous un ciel de lin
Je baise ta bouche
Le soleil se couche
Un coquelicot bouge
Dans le champs de lin
lumière intense
vert élégance
bleuets fluets
papillons bleus
pavots muets
lin malicieux
pailles d’or au vent
forêts serpents
du fond des bouges
limbes coeur rouge
blanc de tes yeux
parfum d’heureux
sourires en danse
nos connivences
bouquet passage
fleur de nos âges
…et le matin s’en est allé
Dans la prairie
Ses petits yeux bleus
M’attendent
Impatiemment
En patience du temps
Qui ondule ses cils tendres
Et le vent caresse ses cheveux
Ses petits yeux bleus
En écrin végétal
Me serrent fort plus fort encore
Que mes yeux s’en souviennent
Attention : insolite du mois de mai en cours ! Bienvenue à tous les devinettistes, et à toi aussi Ossiane, si tu veux !
Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com
Oui, Annick, Ossiane peut partir tranquille, nous gardons sa maison. elle a laissé la porte ouverte, pour que nous puissions continuer à nous y retrouver en son absence. C’est ça, l’hospitalité!
As-tu remarqué? Ses pas sont si légers qu’ils n’ont même pas froissé les coquelicots ni les jolies fleurs de lin…
Gardons lui sa maison belle et accueillante, briquons la d’amitié, fleurissons la de poèmes pour son retour.
bisous tendres Annemarie..je te souhaite une bonne nuit.
Ce matin il fait doux une bonne journée s’ annonce !
J’ ai commencé par perdre votre site Annick et cela est un peu génant.Merci du petit message reçu au petit dej,ça fait chaud avec lethé c’ estun petit + ça c’ est dolement intéressant Quand je trouve des plaisirs pareils le matin ,envie de chantonner « j’ai vécue le temps des Merveilles etc.Savez Annick que les petites filles viennent faire dela soupe » au crapaud » pour les sorciéres .je vous raconterais cela un autre jour il faut une explication de texte.Un avions au dessus de la maison ,sans aucun doute un baptéme de l’ air.Voler qu’ elle aubaine mais pour nous les Vielles souris déglinguées ce sera pour plus tard ,enfin aprés notre vie ?
je suis un peu en vacances puisque j’ ai la chance d’ être arrivée chez les amis de L’ OEIL OUVERT !et comme je n’ ai pas entendue la phrase fatidique qui me panique chaque fois « Hors d’ ici toi qui n’ est pas d’ ici » de MarieNOEL cette dame adorable complétement malade mais tjs avec bonheur.Cette phrase m’ a panniquée j’ avais juste vingt deux ans et j’ étais loin de la réallitéHO je déraisonne .Je m’ en vais Annick.Je vous embrasse.Noisette.
Bonjour Noisette, en appuyant sur chaque nom souligné après Rédigé par:
vous atterrissez dans de biens jolis sites et blogs. Je vous souhaite une belle promenade. Je vous souhaite une bonne journée. Je vous embrasse.
Hier, je déposais quelques mots pour la première image d’Ossiane, et en voici quelques uns pour sa seconde photo très belle.
Sous ses yeux bleux écarquillés
La flamme d’un doux baiser
Dans ce joli coin de verdure
Où la jolie Nature perdure
Un petit murmure tout rouge
Dans des frissons se bougent
Sous le signe de la passion
Il est si belle tentation
Aux ailes fort délicates
Qui ondulent dessus la natte
Ses yeux bleus papillonnent
Et son petit coeur ronronne
Puis ils embrassent son baiser
Au goût d’éternité
Et sur la troisième photo…
… s’avance à petits murmures délicats frissonnants dans la douce caresse du temps, s’avance à pas menus si tendres, le doux baiser rouge qui s’approche du baiser de l’éternité…et les petits yeux bleus ont larme à l’oeil, si sensibles en ce monde….doucement les petits yeux bleus se bougent, se ferment les yeux devant ce beau baiser présent au goût de l’éternité qui attend que notre regard quitte la photo pour se donner d’Être à se vivre si bon….
Merci à ceux qui ont déposé leurs beaux poèmes, impressions et réflexions. J’ai découvert vos commentaires avec plaisir. Le blog est très bien gardé pendant mon absence et vous pouvez continuer à l’alimenter 😉 Tout va bien. Bises à vous tous.
Je suis contente de savoir que tout se passe bien pour toi, Ossiane. Bises du soir pour te border. Ta maison est fort belle, et j’aime m’y reposer.
Ecrire une nouvelle page,
Dans les vapeurs chaudes d’un café
Une page existentielle de vagues et de tourments.
Une voix m’appelle tout au fond de mon être.
J’ai dû traverser les océans en solitaire,
Je savais que sur l’autre rive, sûrement je te rencontrerai.
Sans bruit, j’ai poussé la porte,
Une lumière chaude filtrait
Toi, ma luciole sémillante.
Tu as marché vers moi
Ton sourire dessinait ton visage
Eblouissante, pétillante tu étais.
Je t’ai écouté parlé de ton nouveau bonheur
Nous nous sommes confiées nos vérités écorchées.
Le bateau est amarré, mais le chemin est encore à tracer.
Nous avons fait un pas de géant
Pour sauter d’une rive à l’autre
Et qu’importe le temps qu’il faudra….
Pour que tu retrouves le bonheur de dire « Maman »…
c’est magnifique Fanou,
Tapis couchés sous le bleu
Loin des rouges indiscrets
Il s’aiment en secret
Bordé par le lin heureux
D’assister à cette tendre complicité
Car tous les amants du monde
Pour se vivre sans orage qui gronde
Méritent leur tendre désir secret
Et les yeux bleus bordés d’eux
Les contemplent dans leur passion
Qui grave en champ un microsillon
Que le ciel regarde tout chanceux
Bien à l’abri des trop curieux
Et le champ ondule ravi
Devant ce spectacle de vie
Leur plaisir absolu les rend si heureux
bonjour Annick,
merci encore une fois, pour ta présence, ton regard qui écoute, qui comprend dans nos silences d’internaute….
ta sensibilité connaît les chemins que nous parcourons, tu les suis avec ton sourire d’enfant!
surtout ne change rien… douce Annick
si bleus, tes yeux
rosée, ton sourire d’enfant
léger mon coeur.
Bleus ou rouges
Les papillons voguent
Au gré de nos pensées
Vers toi, Ossiane
S’envolent
R O U G E
V E R T
B L E U
belle illusion que le soleil se régale de nous envoyer avec ses rayons bien malicieux
et pourquoi pas V I O L E T
ORANGE
JAUNE
qui a raison de voir ces couleurs
puisque tout n’est qu’illusion
quelques gouttes de pluies en plus et tout est changé
A H SOLEIL !!!!! tu nous en fais voir de toutes les couleurs!!!
mais comme c’est beau un petit coquelicot R O U G E tout seul, dans un océan de tiges V E R T E S
et puis ces gouttes B L E U E S qui se promènent tout autour
Ossiane ton oeil artiste nous en fait voir de toute les couleurs
bises
bon vent
jane
Un petit coeur tout rouge
Dans l’écume des vagues
Déjà des bisous bleus
Dans la mer belle verte
Une rose au jardin c’est un cadeau du ciel.
Plusieurs roses c’est une bénédiction.
Céline Blondeau
Si l’amour était ce que la rose est,
Et si j’étais semblable à un pétale,
Nos vies avanceraient ensemble
Par temps triste ou riant.
Algernon Charles Swinburne (1837-1909)
inspiré par le post de Pierre ( Pêle-mêle)
Je t’embrasse à bientôt
c’est fort Bruno, ces citations. Merci bien, c’est un plaisir de lire de si beaux mots. Cela me fait du bien. Bises.
c’est fort beau, Bruno. Merci de partager ces beaux mots. Bises
mince à l instant je n avais pas vu mon comment, et l ai replacé, pensant que j avais mal manipulé. Bonne semaine pour chacun.
L’aile du papillon
Signe dans l’air…
Puis le silence nous couvre
De ses doigts d’écume…
à bientôt, Ossiane !
j’adore le printemps avec la naissance des coquelicots, ces petites fleurs si fragile qu’elles meurent si on les ceuillent! ces petites taches rouges dans les champs me rappellerons toujours monet.
Nouveau venu. Un peu perdu.
Tout ce vert est étourdissant !
Et ces rouges et ces bleus, piqués par dessus…
Je reviendrai ici prendre de belles couleurs.
j’aime cette idée…
que chaque année
à la même périOde
en Mai…
les uns et les autres
soyons les témoins
des coquelicots et
que sur nos sites
d’année en année
en Mai
nous les partagions…
pour moi, ça change pas , c’est là :
http://prumtiersen.typepad.com/journal/
les regards croisés enrichissent le sujet :
de plein fouet pour moi cette année
pour toi, tout en douceur et fragilité..
j’aime beaucoup cette idée de force fragile au milieu du vert.
excusi, j’ai changé la config et préfère le jour au jour, alors « les » Mai 2003-2004-2005-2006, c’est là :
http://prumtiersen.typepad.com/journal/archives.html
Seul, perdu en cette marée verte
SOS une fusée un appel
On n’est jamais seul
Toi que j’aperçois
Et ces autres à portée de la main
La mer est bleue.
Sur un tapis vert
Impacts bleus à l’âme
Une blessure
De mai en mai
Eternité
Je pense à toi
Mon toi mon moi
Si joli mai
Mon mois de mes
Chaque mois
A la fois
Chaque seconde
Fait sa ronde
De toi en moi
En moi toit
quel plaisir de vous lire tous. Merci. Bonne soirée.
Oui Nath, je vais bien. Des petits problèmes pour me connecter et réagir à vos commentaires que je découvre. Le blog continue sans moi et je vous en remercie. Je suis quelque part dans le grand sud de la France. Il a fait beau aujourd’hui après deux jours de grande tempête;-) Merci d’être là, je vous embrasse. J’espère que tout va bien de votre côté.
Cela me fait plaisir de toutjustesimplement vous dire bonjour! Profitez bien de vos jours de pause!
Votre album qui se vit sent bien bon! Merci!
Verte marée
Danse sous les vents
Avec le soleil
Taches vermeilles
Aux faîtes de tes vertes vagues
Mille bateaux s’élancent
Hmmm…
Euh…
Bonjour tout le monde.
Je suis reviendUU. Encore vivant. ;o)
Salut Ossiane, j’espère que tu vas bien.
A bientôt ! Mon taf va mieux.
Bizz
Quand notre Ossiane revenir va rester etonnée: la maison est pleine.
Tant de poémes, tant des échanges, tant des amis revenus.
Moi, j’ai aidé à garder la maison en silence.
Ici à São Paulo, il fait beaucoup de froid et la maison d’Ossiane est chalereuse et douce avec ce beau drap de lin, festonné de rouge.
Chère Ossiane
On attend ton retour en désirant que tes vacances
soient merveilleuses.
Toute mon amitié pour toi.
Bises de São Paulo.
LE DÉPART
Posant la quenouille
Entourée de lin à filer
Et le fuseau
Qui portait son nom
Fait pour lui
en cadeau
Elle s’est mis a filer
Des pensées
Et tout a tourné
Au contraire
Au sens anti-horaire
En recherche
du temps perdu
Passé,
mais non vécu.
Devant seus yeux
– amère recordation –
s’est dessiné,
avec précision.
Le depart
De son amour.
Était au matin
Au champ de lin
Bleu comme ses yeux
Où volait,
tel un papillon,
Bien à l’aise,
Un rouge coquelicot,
Coeur em braise.
Elle pleurait
Lui la consolait
-Je viens te chercher
Je pars pour l’Amérique
Riche je vais rester
Je viens te chercher.
Jamais, je te le jure,
Tes doigts si tendres
Manieront la quenouille
Tourneront le fuseau
Ne pleure pas,
Les larmes rident ta peau.
Tant de lettres!
Chaque lettre un départ
Chaque lettre une promesse
Sourires et larmes
Lettres qui tardent
Lettres qui ne viennent pas
Lettres non pas écrites …
Larmes, sanglots.
Au miroir
Elle voit
Visage ridé
Pour le temps passé
Pour les larmes tombées
Yeux sans larmes.
Elle regarde
Le champ de lin
Drap sans fin
-ses yeux si bleus
son coeur coquelicot-
Longuement soupire
En prennant la quenouille
En prenant le fuseau
En filant son lin
Le fuseau
Tourne rapide
Entre ses doigts
-si tendres.
La quenouille
Laisse partir
Le lin a être filé.
En silence
Elle file son lin.
Dans ce champ d’herbes folles
Comme une enfant je batifole
Parmi les frêles corolles
Des fleurs de lin et coquelicots
Dans ce champ vert je caracole
Me vautrer dans l’herbe je raffole
Oublier le temps de l’école
Et me faire une robe coquelicot
Dans mes oreilles le vent rigole
Parmi les sauterelles je cabriole
J’ouvre mes ailes et je m’envole
Par-dessus le champ de coquelicot
correction.
Par-dessus le champ de coquelicots
Vagues abondent
Mes pas
Suspendus
Frôlent l’étendue
Dans l’aube d’un printemps
D’herbes tendres
Et mon regard entraîne le mouvement
Après une pause, un instant
Mes pas
Suspendus
Frôlent l’étendue
D’herbes tendres
J’aperçois une étrange lueur, une odeur
Et là je perçois une singulière forme, une couleur
Mes pas
Frôlent l’étendue
D’herbes tendres
Et là le vent fait vaciller tiges de lin
J’aimerais tenir ce bleu dans mes mains
Mes pas
Suspendus
Dans l’aube d’un printemps
Ecume des vagues abondent
Dansent le fabuleux chant du monde
Mes pas
Suspendus
Dans l’aube d’un printemps
D’herbes tendres
Puis mon regard bouge
Le vert accompagne le rouge
Mes pas
Suspendus
Dans l’aube d’un printemps
Frôlent l’étendue
D’herbes tendres
Le papillon rouge tourbillonne
Les fleurs de lin frissonnent
Envoûtées par le papillon qui s’abandonne
Au rythme des vagues qui résonnent
Dans l’aube d’un printemps
Suspendus
Mes pas
Frôlent l’étendue
D’herbes tendres
Le vert accompagne le bleu
Le rouge interpelle mes yeux
Le rouge se multiplie
A l’infini
Suspendus
Dans l’aube d’un printemps
Mes pas
Frôlent l’étendue
D’herbes tendres.
Ensemble tournons les pages
la plume sur l’écritoire
trouvons les mots nouveaux
Sur des pages blanches
inventer une saison nouvelle
en secret pour ne pas l’ébruiter
l’horizon rougit devant un coquelicot
l’envie soudaine
de vivre cette saison.
celle d’Ossiane…
Coquelicot dans un champ de lin bleu
Vilain canard au milieu des cygnes
ou
enrichissement par ta différence?
particularités de forme, de couleur, d’odeur….
« je » et « l’autre » émergent et naissent
Toi et moi
Qu’en faisons-nous?
Merci Ossiane de ces magnifiques photos.
J’ai lu ce matin qu’un jeune sikh était exclu d’un lycée pour port de turban
Indépendemment de l’exploitation qui peut en être faite par chaque partie, comment accueillons-nous l’autre?
Bonne journée à tous
Merci Candide pour ce beau commentaire
« Mélangeons-nous ! Mélangeons-nous » le monde n’en sera que plus riche et plus beau…
Belle journée à vous tous.
Quand chacun apporte sa richesse, comme c’est bon et riche de vie!
Je souhaite une fort bonne journée à chacun.
Un petit coucou des aiguilles de Bavella en Corse.
Je continue à lire admirative vos comentaires et je vous remercie pour votre assiduité. Mes meilleures pensées; je rentre dimanche et publierai sans doute lundi soir. Bises.
Venir voir ce qui sepasse est ien agréable.tjsceton et ces présences paisible et cetteidée de partage.Je n’ ai pas le droit de dire le mral n’ est pas aufixe.Pour tous amitiées de Noisette.
A l’encre de vie
Les mots hémophiles fuient
Et je naquis, libre.
La mer est verte
Le monde s’agite bleu
Mon cœur rouge sang
Au retour
Le lin défleuri
Les coquelicots sans soutane
Les graines en attente
Nue entre quatre murs…robe de lin et terre de sienne…elle attend ses invités..coquelicots abandonnés…surface défroissée…le décor est en attente…elle guette…elle s’impatiente..Teint de porcelaine…verre de bohème et ronds d’argent……..la table est enfin dressée…
Elle se glisse et son coeur cogne…bleu à l’âme et nuit de chine…la lumière qui m’accompagne….la saisir et l’embrasser…l’émotion est en attente…sur sa main abandonnée….je dépose un baiser…
Figatelli…lonzu…pasta sciutta….brocciu….canistrelli….orgues de porphyre…robe écarlate….dents aiguisés…
Nue contre le soleil…les rayons l’ont dévoré…robe de lin sur la terre mienne…dans ses rêves emportée….une aiguille sur la table…sur le flanc d’une montagne..
Comme je t’envie Ossiane d’être sur cette île merveilleuse, qui mêle mer et montagnes ! Je n’ai pas eu l’occasion d’aller aux aiguilles de Bavella, lorsque j’y suis allée. Mais je suppose que tu ramènes des photos fabuleuses, qui vont encore nous faire rêver …
En plus, je ne sais pas si je vais pouvoir prendre des vacances, alors j’apprécierai d’autant plus tes photos !.
Bonne fin de séjour
Bises à tous
Merci aux deux Pierre de vous être joints aux voix féminines avec leux beaux textes:-) Pierre b est bien renseigné;-)
Oui Nath, une mosaïque de terroirs, de paysages, de pays différents, une âme corse forte qui revendique sa beauté préservée, son identité, ses richesses, son patrimoine. Une magnifique région dans laquelle je reviendrai avec plaisir et loin de l’image que les médias nous renvoient.
Bonne fin de soirée à vous.
Petit mot perso à un nouveau venu au salon!
Nous écrivons notre vie
Avec nos espoirs et notre sang…
mais ton esprit, ton âme, t’appartiennent.
Nous partagerons l’amour
Nous jouerons la partition
Ta main dans la mienne.
Depuis ton premier souffle
Mon amour t’accompagne
Sans défaillance depuis sa source.
tu le sais, tu peux venir te désaltérer,
sans retenue jusqu’à plus soif.
Mon amour est intarissable
Pour toi, RV.
>UU:
Un petit signe d’amitié aux nouveaux venus auxquels j’adresse un mot de bienvenue et bien sûr un petit coucou très amical à mon ami UU que je revois arpenter ces pages avec plaisir.
Contente de voir que la pression se relâche sur toi. Bises à Marie et Choupi.
Bonne journée à tous depuis Aléria.
Une Pluie torrentielle
S’est abattue sur ton jardin secret
Amie ou ennemie ?
Quel était son but ?
Te laver de toutes tes erreurs ?
Te délaver de toutes tes couleurs ?
Effacer ces taches de vie ?
Te libérer de tes démons ?
Sous le poids des trombes d’eau
Tu as plié, presque coulé
Opprimé par ce déluge
Tes attaches se sont effritées
Mais…
Le soleil est revenu…
Il revient toujours
Il te réchauffera
Laisse le faire un peu
Laisse toi aller un brin
Regarde, les couleurs reviennent
Ecoute, les cœurs rient
Sens, les parfums embaument
Ton jardin n’est pas détruit
Il revit
Raison contre déraison
Pas de vainqueur
Just a crazy game…
Life game…
pour Noisette
eh ! pourquoi n’aurait-on pas le droit de dire quand ça ne va pas????
la vie est faite d’instants qui se suivent et parfois il fait soleil et parfois il pleut….
et parfois il y a en même temps la pluie et le soleil et un magnifique arc en ciel!!!
je te le souhaite plein de couleurs en attendant que le mauvais temps passe
Le sang des coquelicots
A coulé sur le pré
Le bleu du lin s’est effacé
Fallait pas fallait pas
Au loin s’en aller
Dans nos mains
Des fleurs coupées
Les bouquets sont fanés
Fallait pas fallait pas
Au loin s’en aller
Mais dans nos cœurs
N’a cessé de fleurir
La rose du souvenir
Qui gagne tant et tant
Contre l’ivraie du temps
Et pour rebondir sur Noisette et Candide, à propos de l’ARC EN CIEL
L’âme n’aurait pas d’arc-en-ciel, si les yeux n’avaient pas de larmes.
[John Vance Cheney] Extrait de Larmes
N’appelez aucun être vivant malheureux. Même un amour non payé de retour possède son arc-en-ciel.
[James Matthew Barré] Extrait de Le petit ministre
La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
[A Ramaiya]
Mai/31 – Blue Moon – Lune Bleue
“Sur mon site toutes les instructions
Pour faire le rituel de l’Amour,
Sous le Blue Moon!”
La Bonne Sorcière
…………………………………………………
J’ai suivi, avec attention
le compliqué rituel
De la Sorcière virtuel.
Les fées,
Je les ai appellées.
Une douce musique
Nous berçait.
Petales de roses
Le sol couvraient.
Un encens aromatique
L’anbient parfumait.
La robe blanche
Les pieds nus,
La tête sous un voile.
Une bougie rouge à l’Est,
D’où vient le soleil,
Une bougie rosée, à l’Ouest,
Où le soleil se couche.
Au centre d’un cercle
Dessiné par violettes
sur un papier blanc
en lettres bleues
j’ai écrit ma demande.
Sur le papier, posée,
Pour tout couronner,
une pomme rouge
comme un Coeur
En fleur.
-Aisling! Aisling! Aisling!
J’ai appellé, trois fois,
La deésse celte de l’espoir,
pour lui demander
une benediction ,..
La Lune Bleue bagnait
Lumineuse, splendide,
ce rituel d’amour.
La pomme, je l’ai jeté
Au jardín sous un rosier.
Le papier, je l’ai brûlé.
Dans un chaudron.
Les cendres il faut
Les souffler bien haut.
J’ai ouvert la fenêtre
Pour finir le rituel
De la Sorcière virtuel
et … que j’ai vu!
Le sujet de mon rituel d’amour,
main dans la main
avec une autre,
regardant
la Lune Bleue
Splendide.lumineuse.
………………………….
Elle, certes, a éte
plus rapide que moi
au rituel.
Ou même
sa Sorcière virtuel
est plus sage
que la mienne.
Ossiane
Je suis allée connaître les Aiguilles de Bavella … sur l’Internet, bien sûr!
En les voyant je me suis rappellé du « Dedo de Deus » (Doigt de Dieu) au Brésil, Serra dos Orgãos (Montagnes des Orgues).
J’ai connu aussi Aléria.
J’ai voyagé beaucoup.
Nous t’attendons avec joie, toi e tes photos.
Bises brésiliennes.
Comme un petit coquelicot
Paroles: Raymond Asso / Musique: Claude Valéry / interprète : Mouloudji
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis’nt quèqu’ chose !
Mais pour aimer les coqu’licots
Et n’aimer qu’ça… faut être idiot !
T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà :
Quand j’t’aurai dit, tu comprendras !
La premièr’ fois que je l’ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu d’un champ de blé.
Et sous le corsag’ blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot.
C’est très curieux comm’ tes yeux brillent
En te rapp’lant la jolie fille !
Ils brill’nt si fort qu’c’est un peu trop
Pour expliquer… les coqu’licots !
T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà
Quand je l’ai prise dans mes bras,
Elle m’a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l’été
On s’est aimé ! … on s’est aimé !
Et j’ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu’à la plac’ du baiser
Y avait comm’ une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot.
Ça n’est rien d’autr’ qu’un’aventure
Ta p’tit’ histoire, et je te jure
Qu’ell’ ne mérit’ pas un sanglot
Ni cett’ passion… des coqu’licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr’ l’aimait qu’ell’ n’aimait pas !
Et le lend’main, quand j’lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag’ blanc,
Juste à la plac’ du cœur,
Y avait trois goutt’s de sang
Qui faisaient comm’ un’ fleur :
Comm’ un p’tit coqu’licot, mon âme !
Un tout p’tit coqu’licot.
——-
A bientôt Ossiane
Départ, départ…
Je me souviens de ta lettre d’adieu
Qui n’avait plus ton écriture bleue
Si fine qu’on y voyait tes mots
Comme des bouquets de fleurs de lin,
À l’odeur sauvage et douce à la fois,
Qui s’ouvraient en même temps que tes mots.
Départ, départ,
Je me souviens de ta lettre d’adieu
À l’écriture en bouquets noirs
Des ratures en cercueil.
Mon coeur alors à explosé en confettis
De larmes rouges
Comme des coquelicots
Qui plus jamais ne danseront
Dans les champs de lin de ton amour.
… à bientôt Ossiane
pour Fanou, en remerciement, la version complète…
À l’encre de vie
Les mots hémophiles fuient
Et je naquis, libre.
Au fil de soi
Tige dressée au vent
Je m’ouvre enfin.
Vert coquelicot
À l’étamine noire
Je chante aux vents.
Ménestrel du champ
Piccolo en bandoulière
Je m’en vais, nu-pieds.
Libre de moi.
juste pour faire cent
cents fleurs
Euhhh 101 dalmaciens 😉
Je suis éblouie pas les nombreux poèmes, et écrits si beaux encore!
Je prendrai le juste beau temps pour vous relire tranquillement demain, car c’est très émouvant.
Bonjour Ossiane, j’espère ton retour chouette, et des beautés dans la tête qui aime tant partager pour mon plus grand plaisir.
Hier
J’étais dans le nord
Et le départ
Vers cet ouest
Aujourd’hui
Je suis à l’ouest
Dans un mois
Le nord encore
Hier fait demain
Mais avant demain
Est aujourd’hui
je suis fort émue, vos mots sont si profonds que je suis fort émue. je vous embrasse très fort, et vous souhaite une fort bonne nuit, à toi aussi Ossiane, je suis bouleversée d’émotions devant ton si bel album de vie. Je suis admirative.
Vous avez aimé d’amour
Vous avez donné la vie
Vous avez tremblé plus d’une fois
Vous avez essuyé des larmes et caché les vôtres
Vous avez un jour, suivi du regard l’envol
Vous avez toujours tant d’amour dans vos yeux.
Aujourd’hui, c’était votre fête
Vous, les mamans.
> Fanou
http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/
> Oui Annick, encore de beaux mots pleins d’émotion laissés par Neyde, Nigra, amichel, Catherine. Que d’attentions autour de ces coquelicots!
> Neyde, tu connais décidément beaucoup de choses et d’endroits. Grande amoureuse et voyageuse;-) En fait, je suis partie d’Aléria pour alller ensuite sur Corte. Bises du dimanche.
The world is crazy
in the blue sky
i see nothing
shake my soul ,baby
nothing more
hold my soul ,baby
nothing more
Départ.
Tellement exact et synchronisé avec ma vie présente.
C’est un entre-deux.
Un passage, un moment éphémère comme l’est la vie du coquelicot.
Pauvre coquelicot, si beau, si gai, si élégant mais si fragile. Le vent le tourne à sa guise, au gré de son humeur et de sa force.
J’espère tant ne pas être un simple coquelicot dans la vie. J’espère tant être maître de mon destin tout en sachant qu’une grande part de ma vie n’est que le fait d’autre. Etrange réalité dont il faut avoir conscience mais à laquelle il faut aussi savoir se soustraire pour s’évader vers de plus verts horizons…
L’idée du départ est intrigante. Souvent on y pense mais on n’y est finalement que peu confronté dans une vie. Peu de personne partent sur un coup de tête à un endroit qu’elles ne connaissent pas ou quittent tout simplement leur ville, leur environnement pour aller vers un inconnu, un je-ne-sais-quoi. Et dans ce cas, les déceptions ont de grandes chances de se multiplier, les bonnes surprises aussi j’espère. On ne se rend pas toujours compte de ce que l’on quitte, ce n’est qu’une fois parti que l’on comprend. On commence déjà à réaliser au moment de faire les cartons. A chaque fermeture d’un carton, une partie de vie s’éclipse. A ce moment, la vie devient souvenir. Le quotidien ennuyeux se charge à cet instant précis d’extraordinaire, d’événements hors du communs, voire d’heures mémorables. Chaque seconde devient alors à sa façon une sorte de madeleine ; les odeurs se figent, les rues prennent l’apparence vieillie des photos noir et blanc, le manège de la place Bon Pasteur semble tourner continuellement. Même les visages prennent une autre apparence. Et puis il y a les espoirs déchus, les rêves infantiles jamais réalisés qui s’évanouissent. Une personne à qui l’on pensait tenir et qui nous oublie prématurément, un regard troublant qui s’estompera bien vite avec le temps mais qui gardera l’amertume des échecs retentissants.
Un départ un comme le premier saut à l’élastique. On ne sait pas forcément à quoi s’attendre même si on s’attend à beaucoup d’émotions, de surprises et d’inattendu. Dans départ, il y a forcément abandon, mais il y a aussi renouveau, début d’une nouvelle période de vie. Commencent alors les films illusoires ou prophétiques sur une hypothétique réalité future, sur les découvertes, les événements et la vie tout simplement. Comme si je tombais du ciel en plein champ de lin et décidait d’en cueillir quelques brins. Les possibilités sont immenses, mais quelque soient ceux que je choisisse, ils ne changeront pas ce que je suis, ils ne feront que m’enrichir. Du moins, j’espère.
Papillon de nuit
Le crépuscule vient
sur les ailes d’un papillon de nuit
au velours délicat,
aux yeux de pierrerie…
Les vents sont immobiles
immobiles sont les heures,
immobille le corps allongé,
dans le champ de fleurs…
Le bonheur serait d’être là
étendu les ailes repliées
sur une étoile en suspens,
dans le ciel étoilé…
Mais le coeur qui s’envole,
chaque fleur l’enivre,
jeté sur les rives de l’aube,
n’est que papillon d’un jour…
Plus rien…
Vole la lumière de mes yeux
Kidnappe les sourires sur mes lèvres
Rafle le gaieté de mes rires
Dérobe la chaleur de mon cœur
Détrousse la tendresse de mon âme
Pille l’énergie de mon être
Tu peux tout prendre…
Tout…
Plus rien ? ….
>Merci à Maria-D, Sylvie, shinook, Fanou, Fred, Feu roméo qui se met à écrire en anglais 😉 Le blog continue de respirer de vos mots quinze jours après le départ.
>Nigra:
Toujours aussi forts tes poèmes. J’en ai des frissons;-) Bravo à toi.
>Guillaume et Sven:
Voilà deux visites inattendues qui me font très plaisir juste le jour où je reviens:-)
Guillaume, dois-je comprendre que tu es sur le fil du départ vers un autre ailleurs dont tu ne sais presque rien? Si c’est le cas, tes textes témoignent des profondes réflexions que cette nouvelle aventure t’inspire. Partagé entre le désir, le regret, la perte, la peur de l’inconnu, tu resteras toujours TOI. Tu parles bien de ce saut à l’élastique. Si tous ces brins de lin s’avèrent sans issue, il est toujours possible de retourner à la case Départ, non?
Sven, ce petit vol de nuit poétique me remplit de joie;-) Un petit papillon de nuit fragile qui palpite d’émotion comme avant. Tes mots font à nouveau vibrer le blog;-) J’espère que tu vas bien ?
> Bonjour, Ossiane, te voici de retour, heureuse, j’espère, d’avoir fait comme Ulysse un beau voyage. Bon retour.
Bises ligériennes.
Ossiane,
bienvenue!
Tu me manques!
Toi et ton blog me manquent.
Mon voyage aux lieux que tu as connus a éte … sur l’internet.
J’ai dit ça en mon commentaire précédent.
Mais, Le Doigt de Dieu je le connais bien sûr.
Un gros bisous.
>Pierre (2):
Bonjour Pierre, merci pour ton mot de bienvenue;-) Je vois que tu es toujours dans tes terres ligériennes. Tu as bien raison d’en profiter.
Ce fut un beau voyage nomade dans lequel on en prend plein les yeux. J’ai beaucoup aimé le côté sauvage et préservé de la Corse. Je vous en ferai partager quelques moments un peu plus tard car pour le moment, j’ai des centaines de photos à trier. Bonne journée, je t’embrasse.
>Neyde:
Contente de te retrouver:-) J’aurai pu vous donner un itinéraire plus précis pour que tu me suives mais je ne pouvais pas toujours me connecter. Si ça t’intéresse, je peux te donner mon parcours; tu pourrais le suivre également sur Google Earth. Je vais y réfléchir. Bises chaleureuses.
Mes deux petits bras ouverts accueillent votre oeil ouvert, avec un plaisir immense sans jamais se lasser, tant d’admiration, je vous embrasse fort chère Ossiane….et je vous souhaite un beau retour tendre parmi nous, dans votre tendre chez Vous,
heu? on a usé vos fauteuils et vos pages et nos plumes pour notre plus grand plaisir. Merci pour votre gentillesse. Bises.
Je venais voirs si tu étais là
Bonsoir Ossiane,
Grand plaisir que de te savoir de retour. J’aime ces moments où j’attends impatiemment tes beaux cadeaux merveilleux, ces plaisirs inattendus enrichis des des mots de chacun …
J’espère que ton séjour t’a enthousiasmé !
Bises à tous
et je me ris de ma mémoire,
car je lis que je te dis vous, chère Ossiane,
une coupure de deux semaines, et voilà le respect et l admiration qui me font te dire vous,
mais le tu revient au galop à lire Nath,
bises de retour…
mon petit coeur va t il rester vivant devant des vues de la corse?! sourire.
Coucou!
Bonsoir Ossiane!
surprise ! 😉
ça me fait plaisir d’avoir été une heureuse surprise!
et oui, départ mais il est effectivement possible de revenir au point de départ même de Washington ça va faire loin..
bises à toi
Bonsoir Ossiane,
merci pour ton accueil, un retour aux sources temporel mais dans la magie de la nuit où tout est possible…
>>>> Que de monde ce soir !!!
>Pierre :
Bonsoir, sympa de venir prendre des nouvelles de vive voix 😉 Tu es le bienvenu. Je publie ce soir mais certainement un peu en retard, c’est-à-dire après minuit etc… A bientôt.
>Nath :
Bonsoir Nath, merci pour ton accueil chaleureux 😉 Je vais essayer de faire au mieux quant à ce qui va suivre. Puisque tu veux savoir, je suis très emballée par la Corse sous toutes ses facettes dont je parlerai un peu plus tard. La bise.
>Annick :
Oui, ce vouvoiement soudain m’a surpris ; je croyais que tu plaisantais 😉 Je t’embrasse bien fort et te félicite pour l’accueil que tu as réservé aux visiteurs pendant mon absence.
>Anne-Marie :
Tout le monde est de retour, coucou Anne-Marie, contente de te retrouver 😉
>Guillaume :
Bonsoir Guillaume, tu vois que je ne t’ai pas oublié et que j’apprécie tes mots et réflexions;-) Je me doutais bien que tu partais loin. J’espère que tu nous feras des petits signes depuis Washington. Je pense que ce sera une grande aventure pour toi qui aimes découvrir de nouveaux horizons. Tout va bien se passer et si jamais ça coince, un petit coup d’avion et ça repart 😉 Dis-moi la date de ton départ et pour combien de temps. Bises chaleureuses et merci encore pour tes beaux et nombreux commentaires.
>Sven :
Bonsoir Sven 😉 Beaucoup de belles surprises aujourd’hui 😉 Temporel ou pas, tu es le bienvenu et tu le sais. Recommence à nous émouvoir avec tes mots bien à toi ; je ne suis sans doute pas la seule à apprécier ton retour. Je t’embrasse.
Quels beaux retours ce soir
Non seulement celui d’Ossiane, mais aussi celui de Sven
Comme c’est étrange… aujourd’hui j’ai pensé à toi Sven…
Je vous embrasse tous deux
Je vous embrasse tous
>Maria-D:
J’étais sûre que tu réagirais;-) Bises à toi.
Eh ! Oui !
De magnifiques photos qui ne peuvent être décrite que par l’esprit qui les regardent. Ossiane merci encore pour ces belles photos.
>Poète:
Merci pour ton passage et tes compliments qui me touchent. Très bonne nuit à toi. A bientôt.
Flap … waoooo quelles superbes images !!!
*
Poppy love
Love is like poppy
Red and so pretty
You want to catch it
Just a little bit
Love is so funny
But so transitory
You bring it in your mind
Nothing you can find
Love is like a game
Golden flowers fame
You play for winning
Often for crying
Love will be a color
Behind a small door
When heart knocks your soul
In love you may fall
*
busard
J’adore! les images, sa transformation et les mots qui dansent…Merci de si belles choses!
>Catalina:
Bonjour Catalina, bienvenue sur le blog;-) Ta référence à la danse en ce qui concerne les mots me plait beaucoup; c’est une jolie image. Merci pour ton intérêt et à bientôt peut-être.
Tapis de verdure
Je me prélasse dans tes parures
Fleurs jaunes et bleues
Qui sautillent à fleur de peau
Quand un gentil coquelicot
Vint doucement effleurer mon coeur
Je devins cramoisi et cocorico
Le coquelicot, se mit à danser le tango
Je rougis de confusion
Et c’est ainsi que naquit
Notre union
Vous l’avez compris,
Je suis un papillon
Tu joues avec les sonorités et les images. Ton poème est plein de fantaisie; c’est magique! tu as la poésie à fleur de peau, Claudie!
Cette série est superbe !!! Wahhhhhhhhh ! 😉
Trés beau poème et des images.
Et encore d’autres copains pour les coquelicots isolés :
http://richardg.blogs.com/.a/6a00d8341bfd4853ef011570bba866970b-pi
Elles sont fort jolies, les photos de Richardg, merci de partager cette jolie photo, Nath.